Kaolack / Élevage : Des mesures fortes pour booster le secteur de l’élevage

Le président Bassirou Diomaye Faye a présidé, ce samedi, la 9ᵉ journée de l’élevage à Kaolack. Le chef de l’État a rassuré les éleveurs avec ses recommandations et, surtout, en annonçant une concertation sur le vol de bétail, ainsi que l’évaluation de la loi d’orientation agrosylvo-pastorale et la préparation des décrets d’application du code pastoral.

Le chef de l’État a déclaré que la production animale a généré près de 845 milliards de FCFA pour le pays en 2023, témoignant ainsi de la vitalité de ce sous-secteur, où des résultats importants ont été obtenus grâce aux efforts consentis. Toutefois, il a indiqué que le déficit commercial du pays en produits d’origine animale demeure considérable. Rien que pour le lait et les produits laitiers, les importations sont évaluées à 126 milliards de FCFA.

« Vous conviendrez avec moi que ce système d’approvisionnement en produits alimentaires basé sur les importations n’est pas soutenable. Il expose le pays aux chocs exogènes et contraint à des subventions qui, non seulement, aggravent notre balance commerciale, mais profitent davantage aux acteurs des filières dans les pays exportateurs. Cela traduit donc une perte de parts de marché pour les produits locaux d’origine animale », a-t-il souligné.

Le président a rappelé que l’élevage fait face à plusieurs difficultés : l’insuffisance des infrastructures pastorales et de la valorisation des produits de l’élevage, la persistance et la recrudescence de certaines maladies, la difficulté d’accès à un foncier sécurisé pour l’élevage, le vol de bétail, la faiblesse du potentiel laitier des races locales, la concurrence des produits importés, ainsi que le manque de financements adaptés aux activités des chaînes de valeur de l’élevage.

À cela s’ajoutent les effets du changement climatique, les défis liés à la création d’emplois décents et l’accès de la population à des produits locaux adaptés à leurs besoins et, surtout, plus abordables. Il a souligné que ce diagnostic peu reluisant ne doit pas freiner les ardeurs. Au contraire, il doit être transformé en une opportunité, compte tenu de la diversité agroécologique du pays et de ses ressources naturelles riches et variées.

C’est ainsi que le président a salué la réflexion approfondie menée sur les problématiques du secteur, qui a permis de cerner avec plus de clarté les forces et les faiblesses, les opportunités et les menaces pour l’élevage, et d’ouvrir la voie à des recommandations concrètes. Il a insisté sur la nécessité d’augmenter la production, d’intensifier la transformation et d’assurer une meilleure mise en marché des produits locaux.

Pour le président Faye, cette journée de l’élevage se tient à un moment clé, coïncidant avec le lancement de la première phase quinquennale d’opérationnalisation de l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 ». Les projets du secteur primaire figurent parmi les priorités du plan quinquennal, et tous les facteurs de vulnérabilité de l’élevage feront l’objet de plans d’action spécifiques.

« C’est dans cette perspective que j’ai donné des instructions au ministre pour l’évaluation de la loi d’orientation agrosylvo-pastorale et la préparation des décrets d’application du code pastoral », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il a annoncé une mesure phare visant à améliorer l’écosystème de l’élevage et à sécuriser les facteurs de production, notamment l’alimentation du cheptel. La mise en place de coopératives agricoles communautaires permettra ainsi de fixer les jeunes dans leurs terroirs et de lutter contre le chômage et la migration irrégulière. Concernant l’amélioration génétique, il a rassuré que les importations d’animaux seront poursuivies, aussi bien pour le système extensif qu’intensif, en intégrant les cultures fourragères et tous les accompagnements nécessaires.

Moctar Ba, porte-parole du jour des éleveurs, a déclaré : « À la suite de nombreuses consultations des éleveurs du Sénégal, à travers les différentes filières animales, les forces et les faiblesses, les opportunités et les menaces ont été bien identifiées. Les acteurs de l’élevage ont mis en place des initiatives fortes afin d’améliorer la disponibilité des produits animaux, leur transformation et leur commercialisation pour une plus grande contribution du sous-secteur de l’élevage au développement socio-économique du Sénégal. »

Principales recommandations :

  • Cadres institutionnels : Adoption du décret d’application du code pastoral, finalisation du projet de décret pour le Ranch Djibo Leyti Ka de Doli en tant qu’établissement public industriel et commercial, et renforcement de l’appui institutionnel pour la professionnalisation durable des acteurs de l’élevage.
  • Sécurisation du cheptel : Création de coopératives agricoles communautaires orientées vers l’élevage, modernisation du secteur dans les corridors de transhumance, et mobilisation de 300 milliards de FCFA pour financer ces initiatives sur la période 2025-2029.

Foncier : Le Premier ministre Ousmane Sonko engage des mesures drastiques sur les lotissements controversés

Le Premier ministre Ousmane Sonko a donné des instructions fermes pour assainir la gestion du foncier, en réponse aux recommandations du Comité technique sur la gestion foncière, mis en place par les nouvelles autorités. Ces mesures visent à corriger des irrégularités dans l’attribution de terres et à répondre aux préoccupations environnementales et sociales.

L’une des décisions phares concerne les lotissements EOGEN et EOGEN-Extension, situés sur une zone militaire stratégique. « Je vous instruis de prendre les dispositions pour leur annulation », a déclaré Ousmane Sonko, lors d’une réunion avec les membres du gouvernement. Cette zone, jugée incompatible avec une utilisation résidentielle ou commerciale, sera réaffectée en tenant compte des impératifs militaires et de sécurité nationale.

En parallèle, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a été chargé d’examiner la possibilité de relocaliser le projet de stade municipal de Ouakam sur une partie de ces lotissements annulés.

Les terres situées entre l’océan Atlantique et la Voie de dégagement nord (VDN), couvrant des localités comme Guédiawaye, Yeumbeul, Malika et Tivaouane Peulh, ne sont pas en reste. Ces attributions foncières feront également l’objet d’une annulation systématique. Le gouvernement envisage de réintégrer les équipements publics dans ces zones, en conformité avec les études d’impact environnemental à finaliser.

La Nouvelle Ville de Thiès, un projet majeur en cours de développement, est aussi concernée par ces réformes. Sonko a insisté sur la nécessité d’assurer que les infrastructures publiques prévues soient préservées et implantées dans des conditions respectant les normes environnementales et urbanistiques.

Ces mesures traduisent une volonté claire des autorités de mettre fin aux pratiques opaques qui ont marqué la gestion du foncier ces dernières années. Pour Ousmane Sonko, il s’agit non seulement de protéger les terres publiques, mais aussi d’assurer un développement harmonieux et respectueux de l’environnement.

Kaolack : Manifestation des conducteurs de Jakarta contre les mesures du ministre Yancouba Diémé

Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a mis en demeure les conducteurs de deux-roues dont la cylindrée est supérieure à 49 centimètres cubes de procéder à leur immatriculation au plus tard le 13 mars prochain. Passé ce délai, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière.

Face à cette situation, les conducteurs de deux-roues de Kaolack sont descendus dans la rue pour protester contre le processus d’immatriculation initié par l’État. Ils dénoncent des frais supplémentaires imposés malgré l’annonce d’une immatriculation gratuite. À travers une mobilisation pacifique en moto dans les rues de la commune de Kaolack, ils ont exprimé leur mécontentement face à ces mesures.

“Ma présence aujourd’hui à Kaolack se justifie par ce qu’on a tous constaté dans ce pays. Il s’agit des mesures prises par l’État du Sénégal en imposant aux jeunes, qui ont créé leurs propres entreprises dans le secteur du transport à deux roues, des démarches inadaptées. Maintenant, si l’État veut vraiment aider cette corporation, il existe des méthodes et des moyens pour accompagner cette jeunesse et trouver ensemble des solutions adaptées,” a expliqué Ansoumane Badji, président de l’Union nationale des associations des conducteurs de Jakarta. Il s’est exprimé ce mercredi lors d’un rassemblement organisé à Kaolack.

Ces autorités doivent comprendre que ce pays appartient à nous tous. Elles savent très bien que cette jeunesse a accompli beaucoup pour le développement du Sénégal. Sans cette jeunesse, elles ne seraient pas au pouvoir. Un pays ne peut pas être dirigé de cette manière. Le ministre Yancouba Diémé doit d’abord appeler les acteurs de ce secteur au dialogue. Quant au Premier ministre, il doit écouter la voix de la jeunesse. Cette voix, c’est celle du Sénégal.

Le ministre des Transports doit prioriser une gestion transparente et inclusive s’il souhaite réussir sa mission. Il doit également comprendre que le Sénégal ne se limite pas à Dakar. Yancouba Diémé doit savoir que cette initiative pourrait être un échec si elle n’est pas bien menée”, a-t-il averti devant une immense foule.

Déclaration de politique générale : Ousmane Sonko annonce des mesures phares pour la diplomatie et les Sénégalais de l’extérieur

Dans le cadre de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Ousmane Sonko a détaillé les grandes orientations du gouvernement en matière de gestion des questions migratoires, de politique extérieure et de renforcement des droits des Sénégalais de la diaspora. Ces annonces témoignent de la volonté du Sénégal de mieux s’insérer dans les dynamiques régionales et internationales, tout en veillant à protéger les intérêts de ses citoyens.

L’un des points saillants de cette déclaration concerne la politique de réciprocité des visas. Le Premier ministre a réaffirmé l’intention du gouvernement d’exiger des visas aux ressortissants de pays qui appliquent des mesures similaires aux citoyens sénégalais. « Nous engagerons des discussions avec les pays de catégorie A et B afin d’exiger le visa gratuit pour nos ressortissants, dans le cadre de cette réciprocité, et avec les pays dont les procédures actuelles pénalisent nos compatriotes », a précisé Ousmane Sonko.

Par ailleurs, la validité des passeports sénégalais sera portée à dix ans, une mesure qui vise à simplifier la vie des citoyens et à réduire les démarches administratives pour la diaspora. Cette réforme s’accompagnera de la nomination de magistrats de liaison, qui auront pour mission de conseiller les Sénégalais dans leurs procédures légales à l’étranger.

Le gouvernement prévoit également de lancer un vaste recensement des Sénégalais de l’extérieur. Cette initiative vise à mieux cerner leur potentiel économique, social et culturel, afin de les intégrer pleinement dans les politiques publiques. Un organe consultatif sera créé et rattaché directement à la Primature pour conseiller les autorités sur les questions spécifiques touchant les membres de la diaspora.

Ousmane Sonko a également annoncé un renforcement de l’interconnexion avec les pays de la sous-région ouest-africaine, notamment à travers une révision des partenariats bilatéraux avec les États voisins.

Sur le plan diplomatique, le Premier ministre a mis en avant l’ambition du Sénégal de jouer un rôle moteur en Afrique. Il a annoncé la prochaine ratification du Protocole de Malabo, qui vise à renforcer le Parlement panafricain en tant qu’institution clé du continent. Tous les traités et protocoles régionaux auxquels le Sénégal est partie seront passés en revue pour assurer leur conformité avec la législation nationale.

« Nous allons promouvoir une collaboration plus étroite avec les pays africains pour bâtir un continent plus uni et mieux intégré », a-t-il déclaré. Cette vision s’inscrit dans une stratégie globale qui vise à repositionner le Sénégal comme un acteur clé sur la scène internationale.

Avec ces mesures, le gouvernement de Ousmane Sonko affiche sa détermination à moderniser la gestion des flux migratoires, à renforcer les droits de la diaspora sénégalaise et à accroître l’influence du Sénégal en Afrique et dans le monde. Ces réformes, qui mêlent pragmatisme et ambition, s’inscrivent dans une vision à long terme pour un Sénégal plus fort, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.

Suspension de l’Exportation des Graines d’Arachide : Mesures du Gouvernement pour Protéger la Campagne de Commercialisation 2024-2025

Dans un effort de préserver la campagne de commercialisation 2024-2025, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage a annoncé la suspension de l’exportation des graines d’arachide à compter du 15 novembre 2024. Cette décision, officialisée dans une lettre circulaire, stipule que toute licence ou autorisation d’exportation non exécutée avant cette date sera considérée comme caduque et sans effet.

Cette mesure intervient après l’ouverture temporaire des exportations de graines d’arachide entre le 12 septembre et le 15 novembre 2024. Cette période avait été spécifiquement définie pour éviter un chevauchement avec la campagne de commercialisation intérieure, assurant ainsi un approvisionnement suffisant pour les besoins locaux et protégeant les intérêts des producteurs nationaux.

Une décision motivée par la souveraineté alimentaire

Le ministre a souligné que la suspension de l’exportation s’inscrit dans un plan plus large visant à renforcer la souveraineté alimentaire du pays et à stabiliser le marché interne. L’arachide, produit agricole de première importance pour l’économie sénégalaise, joue un rôle crucial tant pour les agriculteurs que pour les industries locales de transformation.

Impact sur les exportateurs et les acteurs de la filière

Les exportateurs ayant des licences non encore exécutées doivent ainsi se conformer à la nouvelle réglementation. Cette décision, bien que stricte, vise à équilibrer les besoins du marché local et à assurer une commercialisation ordonnée et équitable des récoltes.

Les acteurs de la filière, tels que les coopératives agricoles et les industriels, devront s’adapter à cette situation en priorisant les débouchés nationaux. Cette stratégie pourrait également encourager des investissements dans la transformation locale, augmentant ainsi la valeur ajoutée du secteur.

Des perspectives pour l’avenir

Avec cette suspension, le gouvernement espère créer un environnement favorable pour une meilleure régulation des prix et une disponibilité accrue des matières premières sur le marché national. À moyen et long terme, l’objectif est de sécuriser les revenus des producteurs tout en garantissant un accès stable aux ressources pour les industries de transformation, essentielles pour l’économie sénégalaise.

En conclusion, la décision de suspendre l’exportation des graines d’arachide vise avant tout à protéger les intérêts nationaux en évitant des pénuries et des hausses de prix durant la campagne de commercialisation. Les prochains mois permettront de mesurer l’impact de cette mesure sur la filière et l’économie locale.

Le Gouvernement du Sénégal Prend des Mesures Décisives pour une Rentrée Scolaire 2024-2025 Réussie

Ce jeudi, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé une réunion interministérielle cruciale pour préparer la rentrée scolaire et académique 2024-2025. À l’issue de cette rencontre, le gouvernement sénégalais a annoncé trente mesures pour assurer une rentrée harmonieuse et améliorer les conditions d’apprentissage dans tout le pays.

L’une des priorités du gouvernement est de répondre aux conséquences des pluies abondantes qui ont gravement endommagé plusieurs établissements scolaires. Le ministre de l’Éducation nationale, en collaboration avec plusieurs autres ministères, a lancé un programme de réhabilitation urgente des infrastructures touchées. Ahmadou Al Aminou Lo, secrétaire général du gouvernement, a assuré que « tous les établissements impactés par les intempéries seront remis en état dans les meilleurs délais », garantissant ainsi un environnement sûr et fonctionnel pour la rentrée.

Parmi les nouvelles initiatives, l’instauration d’une journée mensuelle de mobilisation citoyenne dédiée à la propreté des établissements scolaires a été annoncée. Cette mesure vise à impliquer les communautés locales, les parents et les élèves dans l’entretien et la préservation des écoles, créant ainsi un cadre propice à l’apprentissage. Le ministre de l’Assainissement a souligné que cette mobilisation renforcera « l’hygiène et un environnement favorable à l’éducation ».

L’un des grands défis mis en lumière durant la réunion est l’accès à l’eau potable et à l’électricité, particulièrement dans les zones rurales. Le gouvernement, en partenariat avec la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et la Société nationale d’électricité (SENELEC), a prévu des mesures pour garantir des infrastructures adéquates dans toutes les écoles. Ahmadou Al Aminou Lo a réaffirmé cet engagement en déclarant : « Aucun élève ne doit être privé de son droit à une éducation de qualité à cause d’un manque d’eau ou d’électricité ».

Pour renforcer la sécurité autour des établissements scolaires, des mesures supplémentaires ont été annoncées, avec l’appui des forces de sécurité. En parallèle, un programme de vaccination pour les élèves et le personnel éducatif sera mis en place pour garantir la santé et la sécurité de tous.

Face à la pénurie d’enseignants dans certaines régions, le gouvernement a décidé de recruter 5 000 enseignants supplémentaires. Ce recrutement vise à améliorer le ratio enseignant-élèves et à assurer une couverture équitable du système éducatif.

Le gouvernement a également annoncé la distribution de kits scolaires aux élèves issus de familles vulnérables, facilitant ainsi leur accès à l’éducation. De plus, un plan de réhabilitation des internats, avec une attention particulière à l’hygiène et à la sécurité des résidents, a été lancé.

En parallèle, le Sénégal se tourne vers une modernisation progressive des salles de classe à travers la digitalisation des programmes scolaires, avec l’introduction d’outils technologiques pour enrichir l’apprentissage.

Avec ces trente mesures, le gouvernement sénégalais s’engage fermement à relever les défis du secteur éducatif, tout en construisant les bases d’une éducation plus inclusive et moderne. L’objectif est non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi de préparer l’avenir du système éducatif sénégalais, en intégrant les nouvelles technologies et en réduisant les inégalités.

La rentrée 2024-2025 s’annonce donc sous le signe du renouveau, avec une volonté claire d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’offrir à tous les élèves sénégalais les mêmes chances de réussite.

Accident Mortel à Sinthiou Yoro Sadio : Les Habitants Réclament des Mesures de Sécurité

Le village paisible de Sinthiou Yoro Sadio, surnommé « Peulh-ga », dans la zone périphérique de la commune Thiès-Nord, est plongé dans la tristesse à la suite d’un tragique accident survenu ce dimanche 12 mai 2024. Un véhicule a mortellement fauché un garçon âgé de cinq ans alors qu’il se rendait à une cérémonie familiale. Selon les témoins, l’enfant était accompagné de sa mère, de ses frères et sœurs, ainsi que d’autres membres de sa famille.

Cet accident a provoqué la colère des habitants, qui sont descendus dans la rue pour exprimer leur indignation. Ils ont brûlé des pneus et barré la route pour dénoncer la récurrence des accidents dans la zone. De plus, ils ont exigé des mesures de sécurité, notamment l’érection d’une passerelle et l’installation de ralentisseurs sur cette route accidentogène.

Cet incident tragique met en lumière le besoin urgent de prendre des mesures pour assurer la sécurité des habitants de Sinthiou Yoro Sadio et de toutes les zones à risque similaire. Il souligne également l’importance d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

La Poussière et le Changement Climatique : Défis et Mesures d’Adaptation à Koungheul

La ville de Koungheul, comme de nombreuses autres régions, fait face à un problème croissant : la présence de poussière en suspension dans l’air, exacerbée par les effets du changement climatique. Cette situation alarmante affecte la santé des habitants, augmentant les risques de maladies respiratoires telles que la bronchite, l’asthme et la pneumonie.

Face à ce défi, les résidents et les autorités locales cherchent des solutions pour atténuer les effets néfastes de la poussière et s’adapter à ce nouvel environnement. Parmi les mesures préconisées, certaines sont axées sur la sensibilisation et la prévention. Les enseignants conseillent aux élèves de limiter leurs déplacements à l’extérieur et encouragent les vendeurs à protéger leurs aliments de la poussière, tandis que d’autres membres de la communauté insistent sur l’importance de planter des arbres pour stabiliser le sol et réduire l’érosion.

Le port du masque est également recommandé comme mesure de protection individuelle, notamment pour ceux qui sont exposés à des niveaux élevés de poussière. En parallèle, des initiatives éducatives visant à sensibiliser les jeunes générations aux enjeux environnementaux et à promouvoir des comportements responsables sont mises en place dans les écoles locales.

Cependant, les défis persistent, et la météo ne fait que les amplifier. Les prévisions météorologiques indiquent un temps ensoleillé et dégagé dans la région pour les prochaines 24 heures, avec des températures élevées dans certaines régions. Malgré ces conditions difficiles, des efforts sont déployés pour aider la population à s’adapter, en sensibilisant aux risques, en encourageant des comportements plus durables et en cherchant des solutions innovantes pour réduire l’impact de la poussière sur la santé et le bien-être des habitants.

Dans cette lutte contre les effets du changement climatique, la mobilisation de la communauté et des autorités locales est essentielle pour protéger la santé publique et préserver l’environnement pour les générations futures.

Guédiawaye face au défi de l’occupation anarchique : Appel à des mesures concrètes pour restaurer l’ordre urbain

La ville en plein essor de Guédiawaye, au Sénégal, est confrontée à un défi majeur : l’occupation anarchique de ses principales artères routières par une prolifération incontrôlée d’activités informelles. La croissance démographique rapide a entraîné une métamorphose des abords des grands axes de la ville en véritables marchés informels, rendant la vie urbaine de plus en plus difficile pour les habitants, en particulier ceux du quartier Baye Laye.

Les rues autrefois paisibles sont désormais encombrées par des étals de commerçants informels et des garages de mécaniciens, créant une situation de congestion routière, de sécurité précaire et d’esthétique urbaine compromise. Les autorités locales semblent soit tolérer cette situation, soit ignorer délibérément une réalité qui nuit à la qualité de vie des résidents.

Un résident du quartier Baye Laye a exprimé sa frustration : « L’absence d’infrastructures adaptées ne fait qu’aggraver les problèmes quotidiens auxquels nous sommes confrontés, et il est temps que des mesures concrètes soient prises pour améliorer notre qualité de vie. »

Des lieux autrefois insignifiants tels que Wakhinan Nimzhat, Hamo et Marché Boubess sont devenus des centres d’activité bouillonnants, où les étals colorés s’entremêlent avec les voies de circulation. Cette transformation a soulevé des questions profondes sur l’équité et la régulation urbaine, alors que les occupants des espaces informels revendiquent les mêmes droits que les établissements légalement établis.

Face à cette situation, les habitants et les observateurs locaux appellent les autorités à prendre des mesures efficaces pour réguler ces activités informelles. La création d’espaces appropriés pour les commerçants et les mécaniciens informels est une solution proposée pour restaurer un environnement urbain plus ordonné et vivable pour tous.

Il est impératif que les autorités locales travaillent en collaboration avec les résidents et les acteurs économiques pour trouver des solutions durables à ce défi. En investissant dans des infrastructures adaptées et en mettant en place des réglementations efficaces, Guédiawaye peut gérer sa croissance démographique tout en préservant la qualité de vie de ses habitants.

Il est temps d’agir pour restaurer l’ordre urbain à Guédiawaye et garantir un avenir prospère pour cette ville en plein essor.

Tensions Diplomatiques entre l’Algérie et le Niger : Convoquement d’Ambassadeurs après des Mesures de Rapatriement

Le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé samedi avoir convoqué l’ambassadeur du Niger à Alger concernant le « rapatriement des ressortissants nigériens séjournant de manière irrégulière » en Algérie, suite à une mesure similaire prise par Niamey, où l’ambassadeur algérien a été convoqué.

L’Algérie est devenue ces dernières années une destination de transit majeure pour les migrants en situation irrégulière originaires d’Afrique de l’Ouest et centrale, cherchant souvent à rejoindre l’Europe. Depuis 2014, des dizaines de milliers d’entre eux ont été expulsés d’Algérie, selon l’Organisation internationale pour les migrations, suscitant des préoccupations sur les traitements et les conditions de ces expulsions.

Mercredi, le gouvernement nigérien a convoqué l’ambassadeur d’Algérie pour protester contre ce qu’il décrit comme « le caractère violent » des opérations de rapatriement et de refoulement de milliers de migrants ouest-africains par l’Algérie vers le Niger.

En réponse, l’Algérie a rappelé l’existence d’un cadre bilatéral dédié à cette problématique et a réaffirmé son attachement aux règles de bon voisinage, tout en exprimant sa volonté de poursuivre la coordination avec le Niger.

Cependant, des organisations non gouvernementales telles que Médecins Sans Frontières ont dénoncé les traitements inhumains infligés aux migrants, notant que des milliers d’entre eux étaient refoulés chaque mois de l’Algérie et de la Libye vers le Niger voisin. Alger a systématiquement nié ces accusations, les qualifiant de campagnes « malveillantes ».

Ces tensions diplomatiques entre l’Algérie et le Niger soulignent les défis persistants liés à la gestion des flux migratoires dans la région et mettent en lumière la nécessité d’une coopération régionale accrue et d’une approche humanitaire dans le traitement des migrants en situation irrégulière.

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