Crise État-meuniers : Président de la République accepte le dialogue proposé par le patronat

Lors du dernier conseil des ministres, une décision cruciale a été prise par Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République, concernant la maîtrise des prix des denrées de grande consommation. Cette mesure vise à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens face à l’augmentation des coûts alimentaires et des hydrocarbures essentiels.

La politique gouvernementale, désormais enclenchée, inclura l’utilisation d’appels d’offres pour les approvisionnements nationaux, une initiative visant à stabiliser les prix et à assurer un approvisionnement régulier des produits essentiels à travers tout le pays. Cette étape représente un soutien significatif au secteur privé, en particulier aux meuniers et aux boutiquiers, principaux acteurs économiques concernés.

Dans un souci de transparence et de concertation, le président a également insisté sur la nécessité de poursuivre les discussions avec tous les partenaires économiques impliqués. L’objectif est d’assurer une application uniforme et rigoureuse des nouveaux prix homologués, garantissant ainsi une réduction effective du coût de la vie pour tous les citoyens.

Parallèlement à ces mesures immédiates, le gouvernement s’engage dans l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à renforcer la protection des entreprises opérant dans des secteurs stratégiques, tout en accordant au gouvernement un pouvoir de supervision accru sur les éventuelles modifications au sein de ces entreprises.

Cette initiative marque une étape décisive dans les efforts du gouvernement pour stabiliser l’économie nationale et protéger les intérêts des citoyens face aux défis économiques actuels.

MESURES PRÉVENTIVES CONTRE DE PROCHAINS CHANTAGE : Diomaye déclare la guerre aux industriels

Le président de la République a vigoureusement réagi aux menaces infructueuses des meuniers qui voulaient suspendre la production de farine. Alors que ceux-ci ne représentent qu’une partie de l’industrie, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, décide de prendre des mesures drastiques concernant tout le secteur secondaire, lors du Conseil des ministres de ce mercredi. Il a, entre autres, ordonné l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique pour protéger les domaines économiques stratégiques.

La tension monte entre l’État et le secteur industriel après la controverse impliquant l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), qui a menacé de cesser la production de farine suite à une nouvelle homologation des prix. Bien que l’AMIS ait finalement baissé les armes, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble déterminé à réaffirmer l’autorité de l’État sur les affaires économiques nationales.

Mesures radicales en Conseil des ministres

Lors du Conseil des ministres d’hier, mercredi, le président de la République a initié une série de directives visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal et à contrôler plus étroitement les secteurs stratégiques de l’économie, notamment celui de l’industrie. Il a chargé le Premier ministre, Ousmane Sonko, de superviser l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à protéger les entreprises des secteurs clés et à accorder au gouvernement un droit de regard accru sur les modifications du capital des entreprises.

Le chef de l’État également insisté sur la mise en place d’une politique rigoureuse pour maîtriser les prix des produits de grande consommation. À court terme, des appels d’offres seront utilisés pour les approvisionnements en produits alimentaires essentiels tels que le riz, l’huile, le sucre, ainsi que les hydrocarbures. Cette mesure vise à stabiliser les prix sur le marché intérieur et à réduire la dépendance vis-à-vis des importateurs qui font dans le chantage.

Dans un souci de transparence et de gouvernance efficace, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de dresser un inventaire complet des entreprises industrielles au Sénégal, en incluant les emplois réels générés et les bilans sociaux. Cette démarche permettra à l’État de mieux cibler ses interventions pour soutenir un secteur privé national robuste et bien encadré.

Création et réhabilitation d’industries pour booster la concurrence

Un autre axe crucial de la nouvelle politique est la promotion de la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation. Le président de la République a relevé l’importance du consommer local et de la modernisation du commerce de proximité à travers des boutiques et magasins de référence.

Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries.

Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.

La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au chef du Gouvernement  superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.

À cet effet, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières sera préparée pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°209 – du 27/06/2024

🔴 APRÈS LE FLOP DU CHANTAGE DES MEUNIERS : PLACE AU PLAN DIOMAYERESQUE CONTRE LES INDUSTRIELS !
🔴 “IMPOSSIBILITÉ” DE LA DPG DE SONKO : AYIB DAFFÉ FOURNIT L’ALIBI DE “FRAUDE À LA LOI”

🔴 ÉCARTÉ DE LA SÉLECTION NATIONALE À CAUSE D’UNE LOURDE BLESSURE : MOUSSA WAGUÉ A FAIM !
● “Je suis en train de beaucoup travailler pour y retourner”

Baisse du Prix de la Farine : Rencontre entre le Ministre du Commerce et les Meuniers

Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a tenu une rencontre importante ce mercredi avec l’Association des meuniers industriels du Sénégal (Amis). Cette réunion fait suite à la récente décision du Conseil national de la consommation, qui a annoncé une baisse du prix de la farine boulangère.

Les meuniers avaient exprimé une vive opposition à cette décision, suspendant même leur production en guise de protestation. Ils ont justifié leur position en soulignant que cette décision a été prise à un moment où le coût moyen du blé avait dépassé les 300 euros, soit plus de 196 000 F CFA. Selon eux, la baisse du prix de la farine n’était pas justifiable dans ce contexte de hausse des coûts des matières premières.

Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a été ferme dans ses déclarations, insistant sur la nécessité pour les meuniers de se conformer aux nouveaux prix décidés. «Le gouvernement met en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production dans le respect des prix nouvellement arrêtés. À défaut, il prendra toutes ses responsabilités sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché», a-t-il affirmé.

La réunion visait à trouver un terrain d’entente entre le gouvernement et les meuniers pour éviter une pénurie de farine sur le marché, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour l’économie et les consommateurs. Le ministre a réitéré l’importance de la collaboration entre le secteur privé et le gouvernement pour maintenir la stabilité des prix et assurer un approvisionnement constant en farine.

Il reste à voir comment les meuniers vont réagir aux injonctions du gouvernement. Si la suspension de la production persiste, le gouvernement pourrait être contraint de prendre des mesures plus drastiques pour garantir l’approvisionnement en farine et stabiliser les prix sur le marché.

Cette rencontre entre le ministre du Commerce et les meuniers industriels est cruciale pour résoudre la crise actuelle. La coopération et la négociation seront essentielles pour trouver une solution viable qui bénéficie à toutes les parties concernées, en particulier les consommateurs qui dépendent de la farine pour leur alimentation quotidienne.

Les Meuniers reprennent la production de Farine après médiation du CNP et du SPIS

Après une période de tension entre le gouvernement et les industriels, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé la reprise de la production de farine. Cette décision intervient suite à une médiation réussie menée par Baïdy Agne, Président du Conseil National du Patronat (CNP), et Ousmane Mbaye du Syndicat Professionnel des Industries du Sénégal (SPIS).

Hier, le ministre du Commerce, Serigne Gueye Diop, avait fermement insisté sur l’importance de l’homologation des prix de la farine boulangère. L’AMIS a répondu positivement à cette déclaration, soulignant que leur arrêt temporaire de production visait à encourager le gouvernement à clarifier les mécanismes de subvention pour protéger l’activité des industriels.

Dans un communiqué, Claude Demba Diop, Président de l’AMIS, a réaffirmé l’engagement des Meuniers Industriels à améliorer le pouvoir d’achat des Sénégalais et à assurer leur accès aux denrées de première nécessité. Grâce à la médiation du CNP et du SPIS, les entreprises membres de l’AMIS sont désormais invitées à reprendre leurs activités de production, dans l’espoir que leurs préoccupations seront prises en compte.

Cette reprise marque un tournant dans la régulation des prix des denrées de première nécessité au Sénégal, avec l’espoir que les mécanismes de subvention seront clarifiés et que les intérêts des consommateurs et des producteurs seront équilibrés.

JUSTIFICATIONS DES MEUNIERS SUR L’ARRÊT DE PRODUCTION DE FARINE : Le Gouvernement y voit des “pratiques douteuses” et reste ferme

Le bras de fer continue entre les meuniers et l’État suite à la décision gouvernementale de baisser le prix de la farine pour stabiliser celui du pain. L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) conteste cette mesure en suspendant leur production. À son tour, l’État les accuse de manipuler les coûts de production pour refuser les nouveaux prix homologués.

Le Sénégal est en proie à une vive controverse économique suite à la décision de l’État d’arrêter le prix de la farine boulangère à 15 200 F CFA le sac de 50 kilogrammes au lieu de 19 200 F CFA,  visant à stabiliser le coût du pain à 150 F CFA la baguette. Cette mesure a déclenché une réaction virulente de l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), accusée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, de falsifier les coûts de production et de s’engager dans des pratiques commerciales douteuses. “Il ressort des analyses effectuées par les services compétents qu’il existe des écarts très importants sur les coûts d’approvisionnement des meuniers, avec des prix Coût, Assurance et Fret (CAF) pouvant varier entre 241 euros (158 000 FCFA) à plus de 300 euros (196 000 FCFA) la tonne. Ce qui pourrait s’interpréter comme des surévaluations de charges au profit de leurs sièges sociaux ou une minoration des résultats d’exploitation. Cette situation reflète des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion”, a-t-il dénoncé lors d’une conférence de presse, ce lundi.

C’est dans cette dynamique que M. Diop a fermement condamné l’AMIS pour avoir suspendu la production de farine, une action perçue comme une tentative de perturber l’approvisionnement en pain. Il a révélé que les services de l’État avaient découvert des écarts significatifs entre les coûts d’approvisionnement réels en blé et ceux déclarés par les meuniers. Ces différences, selon lui, pourraient indiquer une manipulation des coûts pour justifier des prix de vente plus élevés. “Nous avons identifié des anomalies dans les coûts CAF du blé, variant de 241 à 300 euros la tonne, soulevant ainsi des préoccupations sérieuses quant à la transparence financière des entreprises de meunerie”, a fustigé le ministre Serigne Gueye Diop.

Il a également admis que les états financiers des sociétés de meunerie avaient montré des bénéfices substantiels au cours des années précédentes, rendant difficile à justifier toute opposition aux nouveaux prix de la farine. “Sur la base des cours à terme du blé pour une livraison à fin septembre 2024, les calculs font ressortir un coût du sac de farine aux alentours de 15 200 FCFA, soit un manque à gagner de 982,52 FCFA par sac de 50 kilogrammes au maximum, largement inférieur à la subvention budgétisée par l’Etat, soit 1.645 FCFA par sac. Par ailleurs, l’examen des états financiers de ces sociétés sur les années 2022 et 2023 fait ressortir que les activités des minoteries sont notablement rentables, avec des bénéfices allant de 02 milliards à 14 milliards FCFA”, précise-t-il.

Malgré les préoccupations exprimées par l’AMIS concernant l’augmentation des coûts mondiaux du blé, le gouvernement maintient que sa décision tarifaire est fondée sur des analyses techniques rigoureuses et des données financières vérifiables. Serigne Gueye Diop a exprimé sa volonté de dialoguer avec les meuniers sur des questions telles que la gestion des stocks et les compensations financières, dans le but de maintenir la stabilité économique et de protéger l’accès des citoyens à des denrées alimentaires essentielles. Dans le cas contraire, il assure que le Gouvernement prendra toutes ses responsabilités, sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°207 – du 25/06/2024

🔴 SUSPENSION DE LA PRODUCTION DE FARINE : LE GOUVERNEMENT IMPLACABLE FACE AUX MEUNIERS
🔴 EXILÉ EN INDE PAR LE DUO DIOMAYE-SONKO : LE GÉNÉRAL KANDÉ REÇOIT LES HONNEURS EN FRANCE

🔴 OM : Départs Marquants de Pape Gueye et Iliman Ndiaye

Suspension de la production de Farine : Le Gouvernement met en garde les Meuniers

Une décision radicale des meuniers sénégalais de suspendre la production et la vente de farine boulangère a suscité une réaction ferme du gouvernement, qui a immédiatement réagi par un avertissement sévère. Cette action, vue comme une tentative de perturber l’approvisionnement en pain pour les ménages, a été condamnée avec vigueur par la Primature, qui a publié un communiqué exprimant sa position.

Le communiqué officiel émis par la Primature ce jour met en demeure les meuniers de reprendre immédiatement leurs activités conformément aux nouveaux prix plafond fixés pour la farine de blé. « Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur », a-t-il été précisé, soulignant ainsi la fermeté de l’État face à toute forme de désobéissance.

Cette décision fait suite à une série de concertations entre le gouvernement, les meuniers et d’autres acteurs du secteur, visant à réduire les prix des produits de grande consommation tels que le riz, le sucre, l’huile de palme, la farine de blé, le pain, le ciment, les engrais et les services de télécommunication. Malgré ces efforts, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a publiquement contesté les mesures prises spécifiquement sur la farine, créant ainsi un nouveau point de tension.

Le gouvernement a justifié ses décisions en se basant sur des analyses techniques détaillées, démontrant des écarts significatifs dans les coûts d’approvisionnement des meuniers. Ces écarts ont été attribués à des pratiques commerciales douteuses, telles que des surévaluations de charges ou des manipulations des coûts de production. Des exemples concrets ont été donnés, notamment concernant les différences de coûts d’achat de blé entre différentes minoteries, malgré des fournisseurs communs.

En termes économiques, les études financières des sociétés de meunerie pour les années 2022 et 2023 ont révélé des profits considérables, variant de 2 à 14 milliards de FCFA. Cette rentabilité a été contrastée avec les allégations de pertes financières potentielles minimales dues aux nouvelles régulations des prix, remettant en question les motivations réelles derrière la décision de suspension de la production de farine.

À la lumière de ces révélations, le gouvernement a indiqué son intention de mener des vérifications approfondies au sein des minoteries pour garantir la transparence et la conformité aux régulations en vigueur. Des mesures coercitives pourraient être prises à l’encontre des contrevenants, afin de préserver l’approvisionnement régulier du marché en produits essentiels.

En conclusion, la situation reste tendue entre les meuniers et le gouvernement, avec des enjeux économiques importants et des implications directes sur la vie quotidienne des Sénégalais. Le suivi attentif de cette affaire par le public et les acteurs concernés reste crucial pour l’avenir de la politique économique et commerciale du pays.

CONTRE LA BAISSE DU PRIX DE LA FARINE : Les meuniers menacent l’État d’arrêter indéfiniment la production

L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt temporaire de la production de farine boulangère à partir du 24 juin 2024 – un mot d’ordre renouvelable -, en réponse à la décision de l’État de réduire le prix de la baguette de pain, diminuant ainsi le prix de la farine.

Dans un communiqué officiel daté d’hier, dimanche 23 juin 2024, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt provisoire de la production de farine boulangère à partir de ce lundi 24 juin. Cette décision radicale fait suite à la récente annonce du gouvernement de réduire le prix de la baguette de pain, imposant ainsi une baisse significative du prix de la farine boulangère.

L’AMIS, qui représente sept membres clés de l’industrie meunière sénégalaise (GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, BASMALA), a exprimé son désaccord profond avec cette mesure. D’après la note, la baisse de prix imposée de 19 200 FCFA à 15 200 F CFA par sac de farine boulangère représente une réduction de 4000 F CFA par sac. Cette décision intervient dans un contexte où les coûts de production, notamment ceux du blé en constante augmentation dépassant les 300 euros par tonne, équivalent  à environ 196 787 F CFA, rendent impossible une adaptation économique viable pour les meuniers.

Les meuniers précisent également que les discussions techniques avec les représentants de l’État n’ont pas abouti à une solution satisfaisante pour compenser l’écart de coût résultant de cette mesure. En effet, malgré la proposition de renonciation aux droits de douane et à la TVA sur la farine, ce geste ne suffit pas à couvrir les 2645 FCFA restants par sac de farine, nécessaires pour respecter la loi interdisant la vente à perte.

Face à cette impasse, l’AMIS se voit contrainte de prendre des mesures drastiques pour protéger ses membres et l’ensemble de la filière. L’arrêt temporaire de la production vise à limiter les pertes financières croissantes que subissent les entreprises meunières chaque jour où elles doivent vendre la farine en dessous de leur prix de revient réel.

L’association insiste sur la nécessité d’une clarification immédiate de plusieurs points cruciaux, notamment la nature de la compensation financière, les modalités de renonciation aux taxes et droits de douane, ainsi que la gestion des stocks déjà taxés en attente. Ces préoccupations sont essentielles pour assurer la survie économique des meuniers et éviter une crise profonde au sein de l’industrie.

Pour terminer, l’AMIS appelle au dialogue urgent avec les autorités compétentes afin de  trouver une solution durable et équilibrée qui préserve à la fois les intérêts des consommateurs et ceux des acteurs économiques locaux.

À en croire l’association, l’arrêt de production de farine a vocation à être reconduite tant qu’une réponse définitive n’est pas trouvée.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°206 – du 24/06/2024

🔴 BRAS DE FER ENTRE L’ÉTAT ET LES MEUNIERS SUR LA BAISSE DU PRIX DU PAIN : GMD, SEDIMA ET CIE ARRÊTENT LA PRODUCTION DE FARINE
🔴 HOLD-UP D’UN TRANSFERT D’ARGENT À MÉDINA BAYE : LES POPULATIONS LYNCHENT À MORT UN DES ASSAILLANTS

🔴 CÉRÉMONIE DE REMISE DU TROPHÉE DE CHAMPION DU SÉNÉGAL À TFC RUFISQUE : UNE FÊTE MÉMORABLE POUR RUFISQUE ET LE FOOT LOCAL
🔴 PRÉSIDENCE DE LA LINGUÈRE DE SAINT-LOUIS : AMARA TRAORÉ JETTE L’ÉPONGE

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