Double meurtre de Pikine Technopole : Indignation autour de la mise en liberté provisoire de Nabou Lèye

Dans une affaire qui continue de secouer l’opinion publique sénégalaise, la décision de mise en liberté provisoire de Nabou Lèye, l’une des personnes inculpées dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre de Pikine Technopole, suscite incompréhension et colère. Rappelons que les danseurs Abdou Aziz Ba, connu sous le nom de scène « Aziz Dabala », et Boubacar Gano, alias « Waly », ont été retrouvés morts, poignardés, dans leur appartement en août dernier. Parmi les sept individus mis en cause, Nabou Lèye bénéficie désormais d’une liberté sous contrôle judiciaire, une décision rendue publique le 21 octobre.

Pour les familles des victimes, cette libération provisoire est un véritable coup de tonnerre. Leur avocat, Me Cheikh Khoureyssi Bâ, a exprimé leur indignation, soulignant une décision précipitée alors que l’enquête est encore loin d’être close. Selon l’Observateur, cette liberté reste cependant conditionnée : une absence de signature dans le registre de contrôle judiciaire pourrait entraîner une révocation immédiate de l’ordonnance.

Me Babacar Niang, agrégé des Facultés de droit et expert en matière judiciaire, a émis des réserves quant à la légitimité de cette décision. Il a rappelé que « le juge intérimaire ne prend généralement pas de décisions importantes afin de ne pas compromettre le bon déroulement de l’enquête ». Il a également souligné le contexte de bouleversements au sein de la magistrature, avec la récente mutation du juge du cabinet d’instruction n°1, laissant momentanément le poste vacant. « C’est une décision risquée, car le juge suppléant agit souvent sous les directives du juge titulaire », a déclaré Me Niang, ajoutant que l’absence de ce dernier pourrait engendrer une confusion procédurale.

Autre point de friction : l’audition sur le fond de Nabou Lèye n’a pas encore eu lieu. Selon Me Niang, cette étape est cruciale avant toute décision de mise en liberté provisoire. Le retard dans l’audition serait dû à un surplus de travail au niveau du tribunal de Pikine-Guédiawaye, où les cabinets d’instruction sont submergés de dossiers en attente. L’Observateur a indiqué qu’une convocation imminente est prévue pour auditionner Nabou Lèye sur le fond, suggérant que cette étape pourrait éclaircir plusieurs zones d’ombre de l’enquête.

Pour les familles des victimes, cette libération provisoire est une nouvelle épreuve, perçue comme un manque de considération pour la gravité des faits. Elles craignent que cette décision n’entrave le processus judiciaire et qu’elle ne donne l’impression d’un relâchement dans la quête de justice. « La douleur de perdre un être cher est amplifiée par l’impression que la justice n’a pas encore pris la pleine mesure de l’atrocité du crime », a déclaré un proche des victimes.

Cette affaire met en lumière des failles potentielles dans le système judiciaire, notamment en période de transition au sein de la magistrature. La complexité du dossier, combinée aux lourdeurs administratives et au manque de ressources, pourrait retarder davantage le processus judiciaire. Pourtant, comme le rappelle un cadre du parquet : « Tout juge peut gérer tout dossier », laissant espérer une accélération prochaine de la procédure.

Pour l’heure, la libération provisoire de Nabou Lèye reste conditionnée, et l’audition sur le fond s’annonce déterminante pour la suite de l’enquête. L’opinion publique, tout comme les familles des victimes, attend avec impatience que justice soit rendue dans cette affaire douloureuse qui a bouleversé le Sénégal.

Meurtre à Ngor : Cheikh D. Niang avoue avoir étranglé Ndèye à mort

À peine deux jours après le meurtre tragique de Ndèye C. S., une femme d’une quarantaine d’années retrouvée morte dans son appartement à Ngor, les forces de sécurité ont rapidement mené l’enquête pour mettre la main sur le principal suspect. Grâce à une collaboration efficace entre la brigade de recherches de Faidherbe et la brigade de proximité de Ngor, le présumé meurtrier, Cheikh D. Niang, surnommé « Baye Fall », a été arrêté à Saly, une localité touristique, où il s’était réfugié après avoir commis son crime.

Selon les premiers éléments de l’enquête, Cheikh D. Niang, mendiant sans emploi connu pour traîner dans les rues de Dakar, s’était rendu chez Ndèye dans la nuit du drame pour une rencontre intime. Mais la soirée a rapidement pris une tournure violente. En état d’ébriété, Cheikh avait payé pour deux rapports, mais après la première séance, Ndèye aurait refusé de continuer. Furieux, une violente dispute a éclaté entre eux, menant à une bagarre au cours de laquelle Cheikh a pris le dessus.

« J’ai donné des coups à Ndèye avant de l’étrangler à mort », a-t-il avoué froidement aux enquêteurs, sans montrer de remords pour son acte brutal.

Cheikh, surnommé « Baye Fall », a confié lors de son interrogatoire qu’il n’avait pas prémédité de la tuer, mais que sa colère avait pris le dessus après le refus de la victime. Contrairement aux premières informations circulant sur l’affaire, il n’a pas poignardé Ndèye, mais l’a bel et bien étranglée à mort après l’avoir agressée physiquement.

Il a également révélé avoir volé le téléphone portable de la victime, qu’il avait ensuite vendu. Cependant, grâce au travail des enquêteurs, le téléphone a été récupéré, et l’acquéreur a été disculpé, car il ignorait la provenance de l’appareil.

Ce qui choque davantage dans cette affaire, c’est le manque total de remords exprimé par le suspect. Interrogé sur ses motivations et son ressenti après le crime, Cheikh D. Niang n’a exprimé aucun regret. Il s’est défendu de manière détachée, expliquant qu’il avait simplement agi sous l’emprise de la colère et de l’alcool.

Cheikh, qui vivait de la mendicité, est désormais poursuivi pour meurtre et vol. Les charges qui pèsent contre lui sont graves, et il devrait être déféré au parquet ce mardi, où il risque une lourde peine s’il est reconnu coupable.

Le meurtre de Ndèye a provoqué une onde de choc dans la paisible communauté de Ngor. Connue pour sa convivialité et son cadre serein, cette localité n’est pas habituée à de tels drames. Les habitants, profondément touchés par la brutalité du crime, attendent que justice soit rendue.

Cette affaire rappelle tristement la vulnérabilité des femmes face à des violences souvent banalisées dans certaines situations, surtout lorsqu’elles sont commises dans l’intimité des foyers. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer des actions plus fermes contre la violence faite aux femmes au Sénégal.

Alors que l’enquête se poursuit et que le meurtrier présumé attend son procès, la justice sénégalaise est plus que jamais sous pression pour apporter une réponse exemplaire à ce drame, afin de montrer que de tels actes ne resteront pas impunis.

Double meurtre de « Aziz Dabala » et de son neveu : Objets suspects découverts sur les lieux

Le double meurtre d’Aziz Dabala et de son neveu continue de secouer la communauté, mais selon des informations recueillies par le journal Le Témoin, l’enquête pourrait bientôt connaître une avancée significative. Les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC), qui ont repris le dossier de leurs collègues de Pikine, disposent désormais de plusieurs indices prometteurs et d’éléments clés qui pourraient conduire à l’identification des coupables.

Selon le journal Les Échos, les objets trouvés sur les lieux du crime sont particulièrement intrigants. Parmi eux, un résidu de chanvre indien, un grand couteau, un tournevis, et un téléphone ordinaire. Ces objets pourraient fournir des pistes essentielles pour remonter jusqu’à l’auteur ou les auteurs de cet acte odieux. Le Témoin ajoute que les comptes Wave des victimes ont été vidés peu après le drame, un détail qui pourrait jouer un rôle crucial dans la résolution de l’affaire.

L’appartement où a eu lieu le crime a été découvert dans un état de désordre total. D’après le journal, la télévision a été endommagée, la table basse en verre brisée en morceaux, et les meubles renversés. Des traces de sang ont également été retrouvées dans le couloir et sur les murs, comme le rapporte Libération.

Ces éléments matériels recueillis sur la scène du crime, combinés aux indices financiers, pourraient permettre aux enquêteurs de faire la lumière sur ce double homicide et de traduire les responsables en justice.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°250 – du 16/08/2024

🔴 POUR NE PAS REJOINDRE LA « FOURNAISE » DE TAMBA : UN DES MAGISTRATS AFFECTÉS COMMANDE UN « XËLWË »
🔴 DOUBLE DRAME À THIÈS : UN AGRESSEUR BRÛLÉ VIF APRÈS UN MEURTRE

🔴 RÉVÉLÉ À LA COUPE DU MONDE U19 2019 AVEC LE CANADA : ABDOU KARIM MANÉ RÊVE DE PORTER LE MAILLOT DU SÉNÉGAL
🔴 MERCATO : DEUX SÉNÉGALAIS DU PROMU OSLO ACADEMY TRANSFÉRÉS EN NORVÈGE

Drame à Yeumbeul : Un ex-détenu gracié accusé de meurtre d’un jeune tailleur

Hier dimanche, une violente altercation a viré au drame à Yeumbeul, où un repris de justice a tué un tailleur. Le présumé meurtrier, récemment libéré grâce à une grâce présidentielle accordée à la veille de Tabaski, a été arrêté par les forces de l’ordre sous la direction du commissaire Diamé Yaré Fall.

Le suspect, M. Thiaw, un chauffeur de 25 ans, avait bénéficié de la clémence présidentielle, espérant une seconde chance pour se réinsérer dans la société. Cependant, au lieu de saisir cette opportunité, il a rapidement renoué avec ses anciennes habitudes délictueuses. Moins de 24 heures après sa libération, il a été impliqué dans une bagarre fatale.

Selon des sources de Seneweb, l’incident tragique s’est produit lors d’une altercation entre M. Thiaw et un jeune tailleur de 15 ans, M. Youm. Aux alentours de 20 heures, la police de Yeumbeul a été informée du drame. Arrivés sur les lieux, les agents ont découvert le corps sans vie de M. Youm, gisant dans une mare de sang.

Sur place, les policiers ont également trouvé M. Thiaw, qui avait été pris à partie par des témoins en colère. Victime de coups violents, il a été secouru par les forces de l’ordre et évacué au district sanitaire de Yeumbeul pour soigner ses blessures au visage et à la tête. Le corps de la victime, M. Youm, a été transporté à la morgue pour autopsie.

Le commissariat de Yeumbeul a immédiatement ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances de cette tragédie. Les habitants du quartier, encore sous le choc, attendent avec impatience les conclusions des autorités.

Cette tragédie soulève des questions sur l’efficacité des processus de réinsertion pour les détenus graciés. La communauté de Yeumbeul, endeuillée par la perte d’un jeune membre, appelle à une réflexion sur les mesures d’accompagnement des ex-détenus pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Ce drame à Yeumbeul est un rappel brutal des défis liés à la réinsertion des ex-détenus. Tandis que la justice suit son cours, la communauté locale espère des réponses et des mesures pour renforcer la sécurité et l’accompagnement des individus bénéficiant de grâces présidentielles.

Jeune conducteur de Jakarta retrouvé mort à Mbodiène: Un suspect arrêté

La tragédie a frappé la communauté de Thiès alors que le corps calciné de Moustapha Dème, âgé de seulement 18 ans et conducteur de Jakarta, a été découvert en pleine forêt à Mbodiène. Le jeune homme, résidant du quartier Takhikao, a été identifié par sa famille grâce à ses affaires retrouvées sur les lieux du crime.

L’histoire a commencé lorsque les proches de Dème ont signalé sa disparition au commissariat de Tivaouane. Leurs craintes se sont avérées lorsque des femmes à la recherche de bois mort ont découvert son corps dans un état choquant. Les funérailles, qui ont eu lieu hier dans le quartier Takhikao, ont été marquées par une profonde tristesse alors que la famille et les voisins pleuraient leur perte.

Des investigations approfondies ont révélé que Dème avait été vu pour la dernière fois en compagnie d’un ami, également conducteur de moto Jakarta. L’absence de cet ami a attiré l’attention des autorités, qui l’ont finalement arrêté pour interrogatoire.

L’inhumation de Moustapha Dème au cimetière de Mbodiène a marqué la fin d’une vie trop courte, mais l’enquête se poursuit pour faire la lumière sur les circonstances de sa mort. La communauté reste en deuil alors que justice est recherchée pour ce jeune homme dont la vie a été tragiquement interrompue.

Meurtre du « Lébou Blanc » : Deux suspects arrêtés

Le meurtre de Gilles Marchand, surnommé affectueusement le « Lébou Blanc » dans le quartier traditionnel de pêcheurs de Yoff, a choqué la communauté locale et au-delà. Ce franco-sénégalais, membre du comité directeur de la Fédération sénégalaise de Rugby (FSR), a été retrouvé mort dans des circonstances tragiques chez lui. Ligoté et égorgé, son corps a été découvert dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai 2024.

L’enquête, confiée à un pool composé de la Cellule nationale d’identification criminelle (CNIC) et de la Brigade de recherches (BR) de Dakar, a rapidement avancé, menant à un développement majeur. Selon le journal Libération, deux suspects ont été arrêtés : K. Top et E. D. Sarr, âgés respectivement de 29 et 25 ans. Tous deux résident à Yoff Apecsy, le même quartier que la victime.

Malgré leurs dénégations initiales face aux enquêteurs, le bornage de leurs téléphones a joué un rôle crucial dans l’élucidation de cette affaire. Les données de géolocalisation ont placé Top et Sarr sur les lieux du crime, contredisant leurs déclarations et établissant leur présence lors du meurtre de Gilles Marchand. Ces preuves accablantes ont conduit à leur déferrement devant les autorités compétentes, malgré leur tentative de nier toute implication.

La communauté de Yoff, choquée par cet acte de violence, espère que justice sera rendue pour Gilles Marchand, dont le dévouement au rugby et à la communauté locale était bien connu. Sa mort brutale rappelle tragiquement les défis de la sécurité et de la criminalité dans les quartiers de Dakar.

Les autorités poursuivent leur enquête pour établir tous les détails de ce crime odieux et s’assurer que les responsables soient tenus pour responsables. La mémoire de Gilles Marchand, le « Lébou Blanc », continue de résonner dans les cœurs de ceux qui l’ont connu et aimé, et la communauté espère que justice sera faite pour honorer sa vie et son engagement envers le rugby et la communauté sénégalaise.

Thiès : Mobilisation des Enseignants après le Meurtre d’Alain Kali

Le meurtre tragique d’Alain Kali, un jeune enseignant de 30 ans, a déclenché une vague d’indignation et de solidarité parmi les enseignants de la région de Thiès. Kali a été mortellement poignardé le mardi 21 mai 2024 en fin d’après-midi alors qu’il rentrait chez lui après avoir dispensé ses cours à l’école élémentaire Keur Modou Ndiaye.

En réaction à cet acte odieux, les enseignants membres du G7 de la région de Thiès ont tenu une réunion d’urgence pour exprimer leur colère et leur détermination à obtenir justice pour leur collègue. Max Sarr, secrétaire général du SELS/Thiès et porte-parole du jour du G7, a fermement condamné le meurtre, qualifiant l’acte de « barbare » et soulignant le danger auquel tous les enseignants sont désormais confrontés.

« Nous déplorons ce qui s’est passé à Thiès-Nord et dénonçons jusqu’à la dernière énergie cet acte odieux, barbare. L’enseignant, c’est un soldat du savoir. Alain Kali a été agressé et par-devers lui, tous les enseignants sont en danger. C’est pourquoi nous appelons les autorités à faire le nécessaire pour que justice soit faite », a déclaré Max Sarr.

Pour exiger la lumière sur cette affaire, les enseignants de Thiès ont décrété un débrayage suivi d’un sit-in devant l’inspection d’académie de Thiès ce vendredi 24 mai 2024, à 9 heures. Ils comptent également porter plainte contre X et se constituer partie civile pour que justice soit rendue.

En parallèle, les enseignants de Thiès ont activé le levier de la solidarité envers la famille d’Alain Kali. « Nous lançons un appel à tous les enseignants pour se solidariser en faveur de sa famille. Un compte a été ouvert », a précisé Max Sarr. Il a également annoncé qu’une journée morte serait organisée à Thiès le jour de la levée du corps d’Alain Kali.

Les résultats de l’autopsie du corps d’Alain Kali sont attendus cet après-midi, ce qui pourrait fournir des informations cruciales pour l’enquête.

Une délégation du ministère de l’Éducation nationale est attendue à Keur Modou Ndiaye et à Diassap, les deux localités endeuillées, pour exprimer leur soutien et prendre des mesures en réponse à cette tragédie.

La mort d’Alain Kali a provoqué une mobilisation sans précédent parmi les enseignants de Thiès, déterminés à obtenir justice et à assurer leur sécurité. La solidarité envers la famille de Kali et les actions prévues pour le vendredi 24 mai montrent une communauté éducative unie et résolue à ne pas laisser ce crime impuni. Les autorités sont désormais sous pression pour apporter des réponses rapides et justes à cette tragédie.

Deux hommes condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d’un jeune berger à Louga

La chambre criminelle de Louga a prononcé une sentence sévère à l’encontre de MM. Adama Ba et Gorgui Sow, les condamnant à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre du jeune berger Birame Sow, âgé de 25 ans. En plus de cette peine, ils ont été condamnés à verser une amende de dix millions de francs chacun à la partie civile, représentée par le père de la victime.

Les faits tragiques se sont déroulés dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 août 2021, au village de Loumeul Doki, situé dans la commune de Boulal, département de Linguère. Birame Sow a été sauvagement agressé à coups de coupe-coupe par les deux bergers, Adama Ba et Gorgui Sow, alors qu’il se trouvait dans sa chambre en compagnie de sa femme et de ses enfants.

Grièvement blessé à la tête, au ventre et à la cuisse, Birame Sow a été transporté en urgence à l’hôpital Magatte Lô de Linguère, mais ses blessures se sont avérées mortelles, et il est décédé peu de temps après son admission. Avant de rendre l’âme, il aurait identifié ses agresseurs aux enquêteurs, ce qui a conduit à leur arrestation et à leur placement en garde à vue à la brigade de Dahra.

Les accusés ont comparu devant le parquet de Louga le samedi 21 août, où ils ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Cependant, ils ont plaidé qu’ils n’avaient pas eu l’intention de tuer la victime. Malgré leurs déclarations, la justice a rendu son verdict, considérant la gravité des actes commis et la perte tragique de la vie de Birame Sow.

Arrestation des Auteurs Présumés du Meurtre d’un Conducteur de Moto-Jakarta à Mbour

La gendarmerie de Mbour a réussi un coup de filet significatif en mettant la main sur les auteurs présumés du meurtre d’un conducteur de moto-jakarta survenu entre Bandian et Sindia, dans le département de Mbour.

Selon les informations rapportées par Seneweb, les individus impliqués dans cet acte violent ont été arrêtés hier lundi à l’hôpital de Mbour. Ils s’étaient rendus à l’hôpital pour y recevoir des soins médicaux. La source précise que les suspects sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Popenguine.

En plus de l’arrestation des suspects, la gendarmerie a également réussi à récupérer la moto qui avait été volée lors de l’agression.

Cette arrestation rapide et efficace par les forces de l’ordre témoigne de leur engagement à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre l’insécurité routière et les actes criminels dans la région.

L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes du meurtre et les motivations des auteurs présumés de cet acte violent. Les autorités sont également en train de rassembler toutes les preuves nécessaires pour garantir que les responsables soient traduits en justice et répondent de leurs actes.

La communauté locale et les proches de la victime attendent avec impatience que toute la lumière soit faite sur cette affaire tragique. L’arrestation des suspects est une étape importante dans le processus de recherche de justice et de vérité pour la victime et sa famille.

La gendarmerie continue de travailler activement pour garantir la sécurité des citoyens et prévenir de tels actes criminels dans la région de Mbour et ses environs.

Avancées dans l’affaire du meurtre de l’apprenti plâtrier à Mbal (Touba): le présumé meurtrier en garde à vue

Des développements significatifs sont survenus dans l’affaire du meurtre tragique de l’apprenti plâtrier de 18 ans au quartier Mbal. Selon nos sources, le présumé meurtrier, identifié sous le nom de F. N., âgé de 14 ans, est actuellement en garde à vue au commissariat spécial de Touba.

Après avoir perpétré l’acte fatal, F. N. s’était enfui, laissant derrière lui un jeune homme sans vie sur la voie publique. Cependant, hier lundi, son père l’a conduit de lui-même au commissariat, vers 9 heures du matin.

Pour rappel, le dimanche précédent, une dispute entre deux apprentis plâtriers avait dégénéré en tragédie, entraînant la mort de F. Ndiaye, 18 ans, poignardé mortellement et abandonné sur les lieux. La querelle aurait éclaté après que F. Ndiaye a accusé son collègue d’avoir volé une somme d’argent sur le chantier.

Malgré les tentatives d’apaisement de leur patron, la tension entre les deux jeunes hommes persistait. L’affrontement a finalement éclaté, aboutissant à la mort tragique de F. Ndiaye, poignardé en pleine poitrine.

La découverte du corps sans vie a été signalée au commissariat spécial de Touba vers 19 heures, le dimanche. Les autorités ont rapidement procédé aux constatations nécessaires avant de transférer le corps à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzainy.

Ces nouveaux développements soulignent l’importance de la poursuite de l’enquête pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame et pour que justice soit rendue à la victime et à sa famille.

Meurtre à Touba : Un élève tue son camarade de classe pour un écouteur

Une tragédie a secoué la ville de Touba, alors qu’une simple querelle entre deux élèves de 16 ans a conduit à la mort de l’un d’eux. B. L. Gaye, déféré au parquet de Diourbel, est accusé d’avoir poignardé à mort son camarade de classe, K. Diaw, lors d’une altercation pour un écouteur de téléphone portable.

Les faits remontent à lundi dernier, lorsque la dispute entre les deux adolescents a pris une tournure tragique. B. L. Gaye aurait asséné trois coups de couteau à K. Diaw, provoquant des blessures mortelles. Malgré son évacuation au centre hospitalier national Cheikh Ahmadou Khadim de Touba, la victime n’a pas survécu à ses blessures.

Suite à cette tragédie, le père de la victime a signalé l’incident au commissariat spécial de Touba, qui a rapidement lancé une enquête. Les efforts des forces de l’ordre ont permis d’identifier et d’interpeller le suspect, B. L. Gaye, qui a avoué le crime lors de son interrogatoire.

La situation a dégénéré lors d’une confrontation entre les deux élèves après les cours, pendant laquelle K. Diaw aurait blessé B. L. Gaye avec un stylo. Vexé, ce dernier aurait alors pris un couteau de cuisine pour attaquer son camarade, lui infligeant trois coups fatals.

Le certificat médical a confirmé que la mort de K. Diaw était due à un « choc hémorragique par traumatisme ouvert thoracique par arme blanche », révélant ainsi la violence du crime.

Tentative de meurtre sur un enfant à Touba : L’auteur avoue sans motif apparent

A. Dieng, un marchand ambulant de Diourbel, en garde à vue pour avoir tenté d’égorger le petit M. Mbacké, fils d’un chef religieux à Touba.

Le commissariat spécial de Touba détient actuellement A. Dieng, un marchand ambulant de 27 ans domicilié à Diourbel, pour tentative de meurtre sur M. Mbacké, un enfant de 6 ans et fils d’un chef religieux. Selon nos sources, l’auteur a avoué son crime sans pouvoir fournir de motif apparent lors de son interrogatoire.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que A. Dieng fréquentait le domicile familial de la victime. Profitant des préparatifs de la prière du vendredi à 14 h, il a emmené l’enfant dans un bâtiment inachevé du quartier Darou Miname. C’est là qu’il a tenté d’égorger le garçon, tranchant la partie postérieure de son cou. Heureusement, M. Mbacké a réussi à s’échapper, ensanglanté, et a couru dans la rue à la recherche d’aide.

C’est sur son chemin vers la mosquée que C. Fall a croisé le petit M. Mbacké. Se rendant compte de la gravité de la situation, il a poursuivi A. Dieng avec l’aide de quelques voisins, parvenant à l’interpeller. Ligoté, le suspect a été roué de coups avant l’intervention des forces de l’ordre.

La perquisition du bâtiment inachevé a révélé un couteau de cuisine et des traces de sang, corroborant ainsi la version du jeune Mbacké. Actuellement hospitalisé, la victime présente une blessure apparente à la partie postérieure du cou. Selon une source médicale, le pronostic vital de M. Mbacké n’est plus engagé.

L’enquête se poursuit pour comprendre les motivations de l’agresseur et déterminer s’il a agi seul ou en complicité. La communauté locale reste sous le choc face à cette tentative de meurtre sur un enfant au sein de la ville sainte de Touba.

Crime atroce : Le meurtre de Ndongo Guèye révèle une machination sanglante

Un sinistre fait divers secoue la communauté de Pikine Tally Bou Maak, où un bijoutier respecté, Ndongo Guèye, a été retrouvé assassiné dans des circonstances choquantes. Les événements macabres se sont déroulés le dimanche 13 février 2021, laissant la population locale sous le choc et la consternation.
Un rendez-vous funeste :
Ndongo Guèye, commerçant éminent de la région, était en route vers un rendez-vous professionnel avec son associé, Bassirou Thiam, bijoutier également. La relation d’affaires entre les deux hommes remontait à deux ans, mais ce jour-là, quelque chose a mal tourné.
Une disparition inexpliquée :
La tension a commencé à monter lorsque la famille de Ndongo Guèye n’a pas eu de nouvelles de lui pendant plusieurs heures. Ses proches ont rapidement réalisé que quelque chose n’allait pas, surtout lorsque le téléphone de la victime était constamment sur boîte vocale.
Les découvertes glaçantes :
C’est seulement après des heures d’angoisse que le corps sans vie de Ndongo Guèye a été retrouvé dans le coffre d’une voiture, abandonné à Cambérène 1 sur la VDN 3. Les premières constatations ont révélé un meurtre particulièrement brutal, avec des signes de sévices extrêmes, dont une strangulation mécanique et une luxation du rachis cervical.
Le suspect :
Bassirou Thiam, associé de la victime, a été immédiatement placé sous les feux des projecteurs. Les incohérences dans sa version des faits et les éléments accablants découverts lors de la perquisition de son domicile ont fait de lui le principal suspect.
Le mobile :
Les enquêteurs ont découvert que le meurtre était lié à des tensions financières entre les deux hommes. Ndongo Guèye aurait exigé le remboursement d’une somme due par Bassirou Thiam, déclenchant une altercation fatale.
Des aveux glaçants :
Finalement, Bassirou Thiam a avoué le meurtre, expliquant que la dispute avait dégénéré en violence, le poussant à commettre l’irréparable. Il a détaillé les efforts déployés pour dissimuler le corps et dérouter les enquêteurs.
Une vie brisée :
Ndongo Guèye, âgé de 35 ans, laisse derrière lui une famille en deuil, avec sa femme enceinte et une petite fille. La communauté pleure la perte d’un homme pieux, commerçant prospère, et pilier de sa famille.
Poursuites judiciaires :
Bassirou Thiam, désormais sous mandat de dépôt, doit répondre des accusations d’assassinat avec actes de tortures, recel de cadavre et vol. L’enquête judiciaire se poursuit pour faire toute la lumière sur cette tragédie.
Cette affaire sanglante rappelle la fragilité de la vie et souligne les conséquences dévastatrices des conflits, même au sein de relations professionnelles en apparence solides. La justice devra maintenant suivre son cours pour apporter une forme de réparation à la famille meurtrie et rendre compte de cet acte criminel odieux.

Meurtre d’un gérant de station-service à Touba : Deux suspects arrêtés

Des têtes commencent à tomber dans le cadre de l’enquête sur l’affaire du gérant de la station-service Keur Khadim qui a été tué dans son bureau au quartier Darou Marnane !

Le commissariat spécial de Touba a procédé à l’arrestation deux suspects pour nécessité d’enquête. Il s’agit de deux pompistes en service dans ladite station.

Pour le moment, selon des sources de Seneweb, les premiers éléments de l’enquête s’orientent vers le duo qui est en position de garde à vue.

Pour rappel, le certificat de genre de mort, parvenu aux enquêteurs du commissariat spécial de Touba, confirme la thèse du crime. Le dossier médical fait état de mort consécutive à un polytraumatisme crânien encéphalique suivi d’hémorragie grave.

Bara Cissé, âgé de 69 ans, a été inhumé lundi à Touba.

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