Marseille n’est pas parvenu à prendre le dessus sur le Benfica jeudi en quarts de finale aller de la Ligue Europa, s’inclinant 2-1 à Lisbonne, comme Lille, battu sur le même score sur le terrain d’Aston Villa en Ligue Europa Conference.
Liverpool, qui joue le titre en Premier League, a lâché pied à Anfield face à l’Atalanta Bergame, actuellement 6e de Serie A. Les Italiens ont pris l’avantage sur un doublé de Gianluca Scamacca (38e, 60e), Mario Pasalic enfonçant le clou à la 83e.
Leverkusen, le leader incontesté de Bundesliga, a attendu la 83e minute pour ouvrir la marque face à West Ham sur un but de Jonas Hoffmann, entré quelques minutes auparavant, puis a assommé les Anglais par Victor Okoh Boniface (90+1) qui était entré sur la pelouse en même temps que Hoffman.
Dans le derby italien opposant l’AC Milan à la Roma, ce sont les Giallorossi qui l’ont emporté sur un but de Gianluca Mancini (17e), les Milanais, incapables de revenir au score, devant concéder la défaite chez eux.
Dans les autres matches de Ligue Europa Conference, l’Olympiacos a gagné face à Fenerbahçe 3-2. Les Grecs menaient 3-0 avant de voir les Turcs marquer deux fois en six minutes (68e et 74e), annonçant un match retour bouillant à Istanbul jeudi prochain.
Le Club Brugge a gagné face aux Grecs du PAOK (1-0) alors que les Tchèques de Viktoria Plzen et les Italiens de la Fiorentina se sont eux séparés eux sur un score nul et vierge.
L’AC Milan n’a fait qu’une bouchée du Stade Rennais, ce jeudi, lors du barrage aller de la Ligue Europa. Dans leur antre de San Siro, les Rossoneri ont battu les Bretons (3-0) grâce à un doublé de Ruben Loftus-Cheek et un but exceptionnel de Rafael Leao après une belle combinaison avec Théo Hernandez. Pour Julien Stéphan et ses hommes, sur orbite en 2024, le rêve des 8es de finale s’éloigne.
Le Stade Rennais est revenu sur terre, et la chute est assez brutale. Malgré une prestation globalement encourageante à San Siro, bouillant comme jamais, les hommes de Julien Stéphan rentrent en France avec une lourde mais logique défaite dans la besace (3-0). L’AC Milan a été un adversaire beaucoup trop fort pour eux, et les Rossoneri ont notamment été portés par un doublé de Ruben Loftus-Cheek. Le barrage retour au Roazhon Park ne devrait être qu’une formalité pour les Italiens, qui ont un pied et quatre orteils dans les huitièmes de finale de la Ligue Europa.
Une classe d’écart, voire peut-être un peu plus. Rennes n’a pourtant pas démérité à Milan, mais sa marge de manœuvre était beaucoup trop faible face à une équipe habituée des joutes européennes et qui était encore en lice en Ligue des champions quelques semaines auparavant. Les Bretons auront quand même résisté tant bien que mal à un premier quart d’heure compliqué, marqué par une barre trouvée par Rafael Leao (7e), une tentative au-dessus de Tijjani Reijnders (8e) ou encore une reprise manquée de Yunus Musah (10e). Mais alors que le danger venait majoritairement de la gauche, Milan a ouvert le score en passant par la droite, avec un centre d’Alessandro Florenzi, un peu trop seul, déposé sur la tête de Ruben Loftus-Cheek (1-0, 32e). Deux oublis que Rennes a payés cher.
MILAN, BEAUCOUP TROP AU-DESSUS
Mené seulement 1-0 à la pause, le Stade Rennais ne s’en sortait pas si mal. Mais il a pris un sacré coup sur la tête dès le début de la seconde période. À la réception d’un corner, Steve Mandanda a repoussé une tête de Simon Kjaer sur Loftus-Cheek, alors auteur d’un doublé (2-0, 47e). La confiance, déjà pas bien élevée, s’est effritée. Et le troisième but est trop vite arrivée, sur une action éclair, avec un une-deux entre Théo Hernandez et Rafael Leao, conclu par un plat du pied imparable du Portugais (3-0, 53e). L’addition aurait pu être plus importante encore, sans des arrêts décisifs de Mandanda (57e, 73e) et une intervention devant sa ligne d’Azor Matusiwa (73e).
Le pire ? Rennes pourra quand même nourrir quelques regrets. Il y avait sans doute la place pour inscrire un petit but qui aurait pu constituer une lueur d’espoir pour le barrage retour à domicile. Les Milanais se sont vite mis en mode gestion et l’entrée particulièrement remarquée d’Amine Gouiri aurait dû permettre d’aller chercher cette réduction du score.
L’international algérien a eu quelques munitions et il a même sollicité Mike Maignan, auteur d’une double parade (73e). Il faudra plus qu’un miracle pour rallier les huitièmes de finale de Ligue Europa à l’issue du retour. Mais cela reste un bon apprentissage pour gagner en maturité et vivre une deuxième moitié de saison plus ambitieuse en Ligue 1.