Le département de Bambey a été le théâtre d’un incident regrettable dimanche soir, lors de la caravane organisée pour célébrer la victoire électorale du parti au pouvoir, Pastef. Dr Alioune Dione, ministre de la Microfinance, a exprimé son indignation face à cet événement qu’il qualifie « d’inacceptable ».
Dans des propos relayés par Vox Populi, le ministre a souligné l’importance de maintenir un engagement politique respectueux et pacifique. « Nous devons tous nous rappeler que notre objectif commun est de servir notre pays et nos concitoyens avec intégrité et respect. Les actes de violences et les insultes n’ont pas leur place dans notre engagement politique », a-t-il déclaré.
Selon les proches du ministre, l’incident s’est produit aux alentours de 22h, lorsque le cortège de la caravane traversait Bambey. Une voiture transportant Madame Aïda Mbodj, directrice de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), aurait tenté de dépasser celle du ministre pour prendre la tête du cortège. Une manœuvre qui a déclenché une altercation entre les agents de sécurité de Mme Mbodj et des membres de la Jeunesse patriotique sénégalaise (JPS) de Bambey, une structure affiliée au parti Pastef.
Selon le témoignage des proches de Dr Dione, cet affrontement a causé un blessé : Abdou Aziz Mbengue, chauffeur de l’une des voitures de campagne.
Au-delà de l’altercation physique, l’incident a également été marqué par des échanges verbaux tendus. Les proches du ministre accusent Mme Mbodj d’avoir proféré des insultes à son encontre, en présence de plusieurs militants. Malgré cela, Dr Alioune Dione aurait choisi de ne pas répondre à ces provocations, selon ses collaborateurs.
Face à cette situation, le ministre appelle au calme et à la responsabilité des acteurs politiques. « Nous devons éviter que ce type d’incidents entache nos efforts pour un Sénégal uni et pacifique. Les rivalités politiques ne doivent jamais dégénérer en violence », a-t-il conclu.
Cet épisode met en lumière les tensions qui peuvent éclater même dans des contextes festifs, soulignant la nécessité d’un dialogue apaisé et respectueux au sein de la classe politique sénégalaise.