Kédougou : le ministre de l’Éducation nationale présente ses condoléances après le décès d’un professeur dans un accident de moto

La région de Kédougou a été frappée par un drame ce samedi 25 mai 2025. M. Amédé Agolo Nyafouna, professeur d’anglais au Lycée de Saraya, a perdu la vie dans un accident de moto, plongeant la communauté éducative dans une profonde tristesse. Originaire de la région de Ziguinchor, l’enseignant exerçait depuis plusieurs années à Saraya, où il était apprécié pour son engagement et son professionnalisme.

Dans un communiqué transmis à la presse, le ministre de l’Éducation nationale, M. Moustapha Mamba Guirassy, a exprimé ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt, à ses collègues, à ses élèves et à l’ensemble de la communauté éducative de Saraya, de l’Académie de Kédougou, ainsi qu’à celle de Ziguinchor. Le ministre a tenu à saluer la mémoire d’un homme « engagé » et profondément dévoué à la formation de la jeunesse sénégalaise.

M. Guirassy a souligné le professionnalisme et le sens du devoir de M. Nyafouna, des qualités qu’il a estimées dignes d’inspiration pour tous les acteurs du système éducatif. Il a rappelé que chaque enseignant est un pilier essentiel dans la construction de l’avenir du pays, et que la disparition d’un tel éducateur est une perte pour toute la Nation.

En marge de son hommage, le ministre a également lancé un appel solennel à la prudence sur les routes, rappelant que la sécurité routière demeure une responsabilité collective. Il a exhorté les usagers à plus de vigilance, soulignant que des tragédies comme celle-ci peuvent souvent être évitées par une meilleure prévention.

L’émotion reste vive à Saraya, où élèves et collègues continuent de pleurer un professeur décrit comme rigoureux, bienveillant et passionné par son métier. Une cérémonie d’hommage pourrait être organisée dans les prochains jours pour honorer sa mémoire.

Recrutement spécial de 2000 enseignants : le ministère de l’Éducation nationale échange avec les députés de la Commission EJSL

Dans un esprit d’ouverture et de transparence, le ministère de l’Éducation nationale a reçu, ce mardi, les députés membres de la Commission de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (EJSL) de l’Assemblée nationale. Cette séance de travail était axée sur le processus de recrutement spécial de 2000 enseignants, inscrit dans le cadre du Plan quinquennal de résorption du déficit en personnel enseignant.

Conduite par le Directeur des Ressources Humaines (DRH), assisté par les équipes techniques du ministère, la rencontre a permis une présentation détaillée et structurée du processus de recrutement, depuis sa phase préparatoire jusqu’à la sélection définitive des candidats. Le ministère a rappelé que ce recrutement s’inscrit dans une dynamique globale impulsée par le Gouvernement, visant l’embauche de 30 000 enseignants d’ici à 2029. Ce plan stratégique ambitionne de répondre durablement aux besoins en personnel éducatif sur l’ensemble du territoire.

Les parlementaires ont saisi cette opportunité pour poser un large éventail de questions relatives à la transparence du processus, aux critères de sélection, aux mécanismes de contrôle et aux garanties d’équité offertes aux candidats. En réponse, l’administration centrale a apporté des éclairages précis, fondés sur des données vérifiables, témoignant de la rigueur et de l’engagement du ministère à respecter les principes républicains et les exigences de bonne gouvernance.

Au-delà du processus en cours, cette rencontre a permis de mettre en lumière les efforts de modernisation du ministère, notamment à travers l’intégration d’outils numériques comme MIRADOR et GREEN, développés par la DRH. Ces plateformes visent à optimiser la gestion des ressources humaines, renforcer la traçabilité des procédures et garantir une meilleure transparence.

Le ministère de l’Éducation nationale s’est félicité de la qualité de ces échanges avec les membres de la représentation nationale. Cette collaboration constructive illustre, selon lui, une « volonté partagée de bâtir une école de qualité, inclusive et résolument tournée vers l’excellence ».

Accident tragique de Vélingara : « C’est l’irresponsabilité qui est encore une fois pointée », déplore le ministre de l’Éducation nationale

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a vivement réagi à l’accident tragique survenu à Vélingara, qui a coûté la vie à deux personnes et fait une trentaine de blessés. Depuis Saint-Louis, où il participait à la conférence nationale du RESACLAP (Réseau des Structures d’Appui aux Collectivités Locales pour l’Appui à la Planification), le ministre a exprimé sa consternation et pointé du doigt les responsabilités.

« C’est l’irresponsabilité qui est encore une fois pointée », a-t-il lancé, dénonçant des comportements humains qu’il juge à l’origine de la tragédie. « Et c’est malheureux que nous continuions de voir ce type de comportement », a-t-il ajouté, manifestement affecté par le drame.

Moustapha Mamba Guirassy a insisté sur la nécessité d’un sursaut collectif face à ce qu’il qualifie de « négligence extraordinaire », qui engendre des pertes humaines inacceptables. Pour lui, ces accidents auraient pu être évités si les règles de sécurité avaient été strictement respectées.

Dans un message de compassion, le ministre a adressé ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et a exprimé sa solidarité aux blessés, à qui il a souhaité un prompt rétablissement. Il a également annoncé son intention de leur rendre visite au nom du gouvernement.

Ce nouveau drame ravive les interrogations sur les conditions de sécurité dans le transport scolaire et collectif, un sujet devenu récurrent dans l’actualité nationale.

Recrutement de 2 000 enseignants : des syndicats exigent un concours et plus de transparence

L’annonce par le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, du recrutement de 2 000 enseignants continue de faire réagir. Si le projet est salué pour son ambition de renforcer les effectifs du système éducatif, des voix syndicales s’élèvent pour critiquer le processus jugé opaque et peu démocratique.

Face aux défis structurels persistants du secteur — surcharge des classes, déficit de personnel enseignant, taux d’encadrement faible —, le gouvernement a lancé un appel à candidatures. Plus de 127 000 dossiers ont été déposés sur la plateforme Mirador, avant la date de clôture fixée au 1er février 2025.

Ce chiffre témoigne à la fois de l’engouement des jeunes diplômés pour l’enseignement, mais aussi de la tension sur le marché de l’emploi. Pourtant, malgré cet élan, les syndicats d’enseignants ne cachent pas leurs réserves.

Au micro de la RFM, Hamidou Diédhiou, secrétaire général du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS), a été clair : « Il faut organiser un concours en bonne et due forme. » Selon lui, le mode de recrutement actuellement envisagé ne garantit ni l’égalité des chances ni la transparence.

« Il n’y a pas de démocratie dans la gestion du processus, du point de vue des syndicats », a-t-il déploré, appelant à un dialogue plus ouvert avec les partenaires sociaux.

Doudou Ndiaye, secrétaire général adjoint du Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES), s’est montré tout aussi critique. Il réclame la publication des ordres de service et une clarification immédiate de la procédure par le ministre. « Ce flou n’est pas de nature à rassurer les acteurs du secteur. »

En réponse à cette montée de tension, la RFM annonce que Moustapha Guirassy prévoit de tenir un point de presse dans les prochains jours. Ce sera l’occasion, pour le ministre, d’expliquer les critères de sélection, de rassurer sur les modalités de recrutement et de lever les zones d’ombre dénoncées par les syndicats.

Ce débat révèle la fragilité de la gouvernance du recrutement dans l’Éducation nationale. Alors que le Sénégal s’est engagé dans une réforme en profondeur de son système éducatif, la question du recrutement transparent, équitable et planifié devient un test crucial pour la crédibilité du gouvernement dans ce domaine sensible.

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