Elections législatives anticipées : le ministre de l’Intérieur promet un scrutin transparent et bien organisé

À dix-sept jours des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a rassuré la population sur les dispositions prises pour assurer un scrutin libre, transparent et sans accrocs. Lors d’un atelier tenu ce jeudi 31 octobre, l’autorité a déclaré que toutes les mesures nécessaires sont en place pour garantir un déroulement optimal de ce rendez-vous électoral.

Le ministre Tine a insisté sur l’importance de ces élections législatives anticipées, soulignant le rôle essentiel de la transparence dans la consolidation de la démocratie. Il a également assuré que tous les acteurs du processus électoral sont mobilisés pour éviter toute perturbation et pour que les citoyens puissent exprimer leur choix en toute sérénité. « Les électeurs pourront voter en toute confiance, car les élections se dérouleront dans une parfaite transparence », a-t-il affirmé.

Parmi les dispositions prises pour assurer le bon déroulement des élections, le ministère de l’Intérieur a annoncé le déploiement d’une logistique renforcée dans les bureaux de vote, ainsi que des formations spécifiques pour les agents électoraux. Le ministère s’engage également à une coordination accrue avec les forces de sécurité pour assurer la paix et éviter les violences ou fraudes éventuelles.

Jean-Baptiste Tine a précisé que des observateurs nationaux et internationaux seront présents pour surveiller le déroulement des opérations de vote. Le but est de maintenir un climat de transparence et de crédibilité afin que les résultats soient acceptés par tous les partis en lice.

Ces élections anticipées, qui marquent une étape importante pour le pays, permettront de renouveler l’Assemblée nationale et de répondre aux défis actuels en matière de gouvernance. Dans un contexte parfois tendu, le ministre a exhorté les citoyens à voter massivement et de manière pacifique, rappelant que le droit de vote est un pilier de la démocratie.

Alors que les préparatifs avancent, la population attend de voir si le gouvernement saura tenir ses promesses de transparence et de bonne organisation.

Le Ministère de l’Intérieur appelle à la retenue et au respect des valeurs démocratiques pour les législatives de novembre 2024

Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Sénégal a émis un communiqué, relayé par Dakaractu, incitant les responsables politiques à promouvoir un climat de calme et de responsabilité. Cet appel s’adresse aussi bien aux leaders de partis politiques qu’aux coalitions de partis engagés dans cette campagne électorale. Le ministère souligne l’importance du respect des valeurs démocratiques et de la cohésion sociale pour garantir une période électorale paisible et respectueuse des droits de tous.

Le ministère, en tant que garant de la sécurité publique, a réaffirmé son engagement à veiller à la sûreté de chaque citoyen tout au long de cette période sensible. « Des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique », peut-on lire dans le communiqué. Cette déclaration vise à rassurer la population en garantissant que des mesures appropriées seront prises pour que chacun puisse exprimer ses choix politiques sans crainte, dans un environnement pacifique et sécurisé.

Dans le même élan, le ministère exhorte toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, en vue de favoriser une campagne digne et exemplaire. L’institution met l’accent sur la responsabilité collective envers la stabilité démocratique, soulignant que cet engagement est le fondement d’une démocratie stable et respectée au Sénégal.

Enfin, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réitéré sa mobilisation en faveur d’une campagne électorale sécurisée pour l’ensemble de la population. À travers ce communiqué, l’objectif est de maintenir un climat de sérénité et d’encourager un processus électoral respectueux et pacifique, contribuant ainsi à renforcer la démocratie sénégalaise.

Le Ministre de l’Intérieur Remet 59 Véhicules Neufs à la CENA pour les Législatives de 2024

le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Sénégal, Jean Baptiste TINE, a procédé à la remise officielle de 59 véhicules neufs à la Commission électorale nationale autonome (CENA). Cette cérémonie, qui s’est déroulée à l’École nationale de la Police, s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

Ces élections, initialement prévues pour le 31 juillet 2027, ont été avancées en raison du contexte politique tendu dans le pays. Le gouvernement cherche ainsi à apaiser les tensions et à garantir une organisation transparente et efficace des scrutins.

La CENA, institution clé dans le processus électoral sénégalais, est chargée de superviser et de contrôler l’ensemble des opérations électorales. Elle veille à assurer le respect de la loi électorale, garantissant ainsi la régularité, la transparence et la sincérité des élections. Sa mission inclut de permettre à tous les électeurs ainsi qu’aux candidats de participer librement et équitablement aux scrutins.

Ces nouveaux véhicules viendront renforcer les moyens logistiques de la CENA, lui permettant de mieux couvrir le territoire national et de répondre efficacement à toute défaillance ou dysfonctionnement qui pourrait survenir dans le cadre de l’organisation des élections. En remettant ces équipements, Jean Baptiste TINE a réaffirmé l’engagement du gouvernement à accompagner l’institution pour un déroulement fluide des législatives à venir.

Cette initiative marque une étape importante dans les préparatifs des élections législatives de 2024, et témoigne de la volonté des autorités de garantir un scrutin libre et transparent dans un climat apaisé.

Communiqué du Ministère de l’Intérieur : Pas de prolongation pour le dépôt des candidatures aux législatives anticipées du 17 novembre 2024

Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a clarifié, par le biais d’un communiqué signé ce dimanche 29 septembre 2024, que les délais de dépôt des dossiers de candidature pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 ne seront pas prolongés. Cette annonce fait suite à des discussions avec les différents acteurs politiques, qui avaient majoritairement exprimé le souhait d’une extension du délai initialement fixé.

Jean-Baptiste Tine, en charge de l’organisation des élections, a informé les partis politiques légalement constitués, les coalitions de partis, ainsi que les entités regroupant des personnes indépendantes, que le calendrier restera inchangé. « La période de dépôt des listes de candidatures aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 n’a pu être allongée, comme souhaité par la plupart des acteurs présents à la rencontre tenue ce 28 septembre 2024 », indique le communiqué.

Ainsi, la période de dépôt des candidatures demeure fixée du samedi 28 septembre au dimanche 29 septembre 2024 à minuit, conformément au décret n° 2024-1981 du 13 septembre 2024 qui convoque le corps électoral pour ces élections anticipées. Malgré les demandes de prolongation, le ministère a choisi de maintenir cette échéance, en s’appuyant sur le cadre légal en vigueur.

Cette décision vient renforcer l’importance pour les partis et les coalitions de respecter strictement les délais légaux pour s’assurer de leur participation au scrutin du 17 novembre 2024. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour la préparation de ces législatives, qui s’inscrivent dans un contexte politique tendu et très attendu.

Rencontre entre le ministre de l’Intérieur, les partis politiques et la société civile : vers un consensus sur les délais électoraux ?

Ce matin, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réuni les principaux acteurs du processus électoral pour une discussion cruciale sur les préparatifs des prochaines élections. Étaient présents à cette rencontre les partis politiques, les coalitions de partis, des représentants de la société civile, ainsi que les membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). L’objectif de cette concertation était de lever les inquiétudes liées aux délais jugés trop serrés par l’opposition, notamment par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL).

Les discussions ont également porté sur d’autres points critiques comme la confection des bulletins de vote et les difficultés liées à l’obtention des casiers judiciaires, nécessaires à la validation des candidatures. Ces préoccupations avaient été au cœur des débats ces dernières semaines, accentuant la tension autour du calendrier électoral.

À l’issue de cette réunion, les signes d’une convergence entre les différentes parties prenantes ont commencé à émerger. Alioune Tine, figure emblématique de la société civile, s’est déclaré « optimiste » quant à l’issue des discussions. « Il y a eu un bon débat. Tout le monde s’est exprimé, et on est parvenu à un consensus sur les délais. En gérant cette question des délais, on résout également celle des casiers judiciaires avec l’appui du ministère de la Justice », a-t-il affirmé, en soulignant l’atmosphère constructive qui a marqué la rencontre.

Le ministre de l’Intérieur, quant à lui, a salué l’esprit de maturité des participants, en insistant sur la volonté collective de se concentrer sur l’essentiel : assurer la tenue d’un scrutin transparent et apaisé. Toutefois, malgré ce climat d’entente, certaines voix de l’opposition restent prudentes, voire sceptiques. Plusieurs partis politiques soupçonnent les hautes autorités de tergiverser, craignant qu’elles n’utilisent des manœuvres dilatoires pour éviter d’allonger les délais. Selon eux, cette « ruse politique » pourrait remettre en cause les avancées obtenues lors de cette rencontre.

Pour l’heure, aucune décision formelle n’a encore été prise, ni en faveur d’un prolongement des délais, ni en faveur de leur maintien. La date butoir pour le dépôt des dossiers de candidature, fixée au dimanche 29 septembre à minuit, reste donc un point de tension. Il est encore à espérer que les autorités trancheront dans les meilleurs délais pour permettre un déroulement serein du processus électoral.

Cette rencontre aura permis de poser les bases d’un dialogue fructueux entre les différentes parties prenantes. Cependant, des incertitudes persistent quant à la suite des événements, et la réaction des hautes autorités sera déterminante pour le bon déroulement des échéances électorales à venir.

Inauguration du poste intégré d’incendie et de secours (PIIS) de Keur Massar : Un pas décisif vers une sécurité de proximité

Ce vendredi 2 août 2024, j’ai eu l’honneur d’inaugurer le Poste intégré d’incendie et de secours (PIIS) de Keur Massar, en compagnie du Gouverneur de Dakar et des membres de mon cabinet.

J’ai chaleureusement félicité le Général de brigade Mamadou Ndoye, Commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), pour le concept innovant de PIIS. Ce poste illustre parfaitement la sécurité de proximité. Le concept de PIIS devra inspirer l’ensemble des forces de sécurité. Nous prévoyons d’implanter des unités similaires sur tout le territoire national, pour la police et la gendarmerie, afin de raccourcir les délais d’intervention et de mitiger les conséquences des sinistres.

Fonctionnel depuis le 8 juillet 2024, le PIIS est bâti sur 5 850 mètres carrés et a coûté 268 millions de francs CFA. En peu de temps, il a déjà exécuté 138 interventions. Cette initiative démontre notre engagement à améliorer la sécurité et les services d’urgence pour tous les citoyens.

Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’intérieur 

Inauguration de la piscine olympique de l’école nationale des sapeurs-pompiers à Thiès par le ministre de l’intérieur

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, le général Jean Baptiste Tine, a inauguré ce vendredi la nouvelle Piscine Olympique de l’École Nationale des Sapeurs-Pompiers. Cette infrastructure de pointe, qui a coûté 500 millions de francs CFA à l’État du Sénégal, représente une avancée significative pour la formation des sapeurs-pompiers et le développement des infrastructures sportives du pays.

Lors de son discours, le général Tine a exprimé sa satisfaction face à cette réalisation : « Un sentiment de satisfaction d’avoir visité l’École Nationale des Sapeurs-Pompiers qui une nouveauté qui accompagne la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers dans sa montée en puissance… Une satisfaction aussi d’avoir inauguré la Piscine Olympique qui marque une avancée majeure. »

La piscine olympique n’est pas seulement destinée aux sapeurs-pompiers. Elle servira également à la formation des personnels militaires et à l’apprentissage de la natation par la population, dans le cadre du concept armée-nation. « Cela permet de former les personnels militaires de l’école, de la Brigade dans les conditions de sécurité optimales mais aussi les conditions les plus réalistes possibles. Ce qui met à la disposition de nos populations dans le cadre du concept armée-nation, une infrastructure pouvant leur permettre d’apprendre la natation dans les conditions de sécurité idoines. Et enfin, cela met à la disposition du monde sportif sénégalais une infrastructure de classe mondiale capable d’accueillir les compétitions internationales dans les excellentes conditions, » a précisé le ministre.

En cette période de forte chaleur et de grandes vacances, le ministre a également lancé un appel à une surveillance accrue des plages. « L’occasion pour moi de demander à toutes les parties, les sapeurs-pompiers et les municipalités d’accentuer la sensibilisation sur les cas de noyade, sur la fréquentation de nos plages en cette période de canicule. Le Ministère de l’Intérieur à travers ses organes, a déployé suffisamment de moyens aussi bien dans les plages autorisées que paradoxalement dans les plages non autorisées pour prévenir les cas de noyade, en tout cas limiter les dégâts au cas où cela devrait arriver, » a-t-il ajouté.

Cette inauguration marque une étape importante pour la sécurité publique et le développement sportif au Sénégal, renforçant ainsi les capacités de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers et offrant une infrastructure de qualité à la population et aux sportifs du pays.

Le Ministre de l’intérieur déplore l’hécatombe routière : « Les services de contrôle et les forces de sécurité peuvent faire mieux »

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a exprimé son indignation face à l’accident tragique survenu à Bandia, sur la route de Mbour, qui a coûté la vie à trois personnes et blessé quatre autres. En visite dans la région de Thiès, le ministre a pris le temps de se rendre sur les lieux de l’accident et a présenté ses condoléances aux familles des victimes. Il a également annoncé que les blessés ont été évacués à l’hôpital de Mbour pour y recevoir les soins nécessaires, avec l’espoir que le bilan ne s’aggrave pas.

L’accident, un carambolage impliquant quatre véhicules, a mis en lumière la gravité de la situation routière au Sénégal. Le ministre Tine a déploré l’ampleur des accidents sur les routes du pays et a critiqué le manque d’efficacité des services de contrôle routier. « Il est malheureux de constater que c’est l’hécatombe sur nos routes, » a-t-il déclaré, soulignant que les conducteurs et les usagers ne respectent pas toujours les règles de conduite, mais que les services techniques, y compris la police et la gendarmerie, ne font pas suffisamment bien leur travail.

Pour remédier à cette situation, un conseil interministériel sur les transports est prévu pour très prochainement. Le ministre a révélé qu’il travaille avec son collègue des Transports pour introduire des équipements techniques de dernière génération destinés à détecter les comportements illicites en temps réel. Par ailleurs, il a évoqué la création d’un fonds commun avec le ministre des Finances pour encourager les agents de contrôle à être plus rigoureux et à lutter contre la corruption.

Cette visite à Thiès ne se limitait pas à l’accident. Le ministre a également inauguré le cantonnement des sapeurs-pompiers et la piscine olympique de l’École nationale des sapeurs-pompiers, des infrastructures importantes pour améliorer les capacités de réponse aux urgences et renforcer la sécurité civile du pays.

Keur Massar : Inauguration de la nouvelle caserne des Sapeurs-Pompiers par le Ministre de l’Intérieur

Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a inauguré, ce vendredi 2 août 2024, la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers de Keur Massar, marquant une avancée majeure pour la sécurité civile dans le 45e département du Sénégal. Cette nouvelle infrastructure, présentée comme un poste intégré d’incendie et de secours, incarne un progrès significatif en matière de gestion des urgences.

Le général Jean-Baptiste Tine a exprimé ses félicitations au général et à son équipe pour leur rôle déterminant dans la réalisation de ce projet innovant. Ce dernier a souligné l’importance de cette initiative, espérant qu’elle serve de modèle pour l’ensemble des forces de sécurité du pays. « C’est un concept innovant cette mise en place d’un poste intégré d’incendie et de secours. C’est le lieu pour moi d’adresser mes plus chaleureuses félicitations au général et à l’ensemble de son équipe pour la mise en œuvre de ce concept. C’est un concept qui devra inspirer l’ensemble des forces de sécurité dans ce pays, » a déclaré avec enthousiasme le ministre de l’Intérieur.

La nouvelle caserne vise à rapprocher les services de secours des populations locales, réduisant ainsi les délais d’intervention en cas d’urgence. Le ministre a mis en avant l’importance de la rapidité d’intervention pour sauver des vies, affirmant que chaque seconde compte lorsqu’il s’agit de répondre à des situations de crise. Cette approche proactive est cruciale pour atténuer les conséquences des sinistres et améliorer la sécurité publique.

Le général Jean-Baptiste Tine a également exprimé son ambition de voir ce type d’infrastructure se multiplier à travers le territoire national. Il a évoqué la possibilité d’implanter des unités similaires non seulement pour les sapeurs-pompiers, mais aussi pour la police et la gendarmerie. Cette vision témoigne d’une volonté de moderniser et de renforcer les capacités de sécurité civile du pays. « Je suis persuadé que des unités de ce type seront implantées sur l’ensemble du territoire national, aussi bien pour la police que pour la gendarmerie. »

À la fin de la cérémonie, le ministre a effectué une visite guidée des installations de la nouvelle caserne. Il a salué les efforts et le dévouement des équipes chargées de ce projet ambitieux, reconnaissant leur contribution essentielle à la réalisation de cette infrastructure vitale pour le département de Keur Massar.

Polémique sur les déguerpissements : le ministre de l’Intérieur répond au maire de Colobane

Une vive controverse entoure la circulaire qui a conduit à une série de déguerpissements dans les marchés sénégalais. Le maire de Colobane, Abdoul Aziz Paye, a pointé du doigt le ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine. Celui-ci a réagi en rejetant toute responsabilité, soulignant les distinctions entre les pouvoirs déconcentrés et décentralisés.

Le général Jean Baptiste Tine a répondu avec ironie aux accusations du maire de Colobane. « C’est la première fois que je vois un maire qui n’est pas destinataire d’une circulaire qui dit que c’est le ministre de l’Intérieur qui m’a chargé de le faire », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par Bes Bi. Il a insisté sur le fait que le ministère de l’Intérieur ne donne pas de directives aux maires, mais que les pouvoirs sont déconcentrés et décentralisés.

Le ministre a précisé que sa circulaire était destinée aux autorités administratives et non aux maires. Il a cité l’exemple de Rufisque, où les déguerpissements se sont déroulés sans problème majeur grâce à un bon encadrement. En revanche, il a pointé du doigt des problèmes spécifiques à Colobane, suggérant que les autorités locales ont peut-être mal géré la situation.

Jean Baptiste Tine a laissé entendre que les difficultés rencontrées à Colobane pourraient être dues à des problèmes de gestion locaux. « Je pense que vous avez d’autres problèmes à Colobane, et tout le monde s’est engouffré dedans. Et, ce n’est pas très bien », a-t-il ajouté, critiquant implicitement la gestion du maire Abdoul Aziz Paye.

Cette polémique met en lumière les tensions entre les autorités locales et centrales au Sénégal. Le ministre de l’Intérieur appelle à une meilleure gestion et coordination des actions pour éviter de tels conflits à l’avenir. Les déguerpissements dans les marchés restent un sujet délicat nécessitant une approche concertée et bien encadrée pour minimiser les impacts sur les populations concernées.

Paix à Médina Gounass : Visite du Ministre de l’Intérieur chez le Khalife Thierno Madani Tall

Vendredi dernier, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a effectué une visite chez le Khalife Thierno Madani Tall à Dakar, marquant ainsi un engagement fort pour restaurer la paix à Médina Gounass. Cette rencontre intervient après les récents troubles ayant secoué la communauté, avec des affrontements tragiques entre disciples rivaux lors de la Tabaski, ayant causé la perte d’une vie et blessé plus d’une trentaine de personnes.

Accompagné de hauts responsables de la sécurité, le ministre a sollicité le soutien du Khalife dans la préservation du calme et de l’harmonie au sein de cette communauté emblématique. La rencontre a été l’occasion de discuter des mesures nécessaires pour éviter de nouveaux incidents et pour promouvoir un dialogue constructif entre les différents groupes.

Les autorités locales et le Khalife ont exprimé leur volonté commune de préserver l’unité et la fraternité qui caractérisent Médina Gounass, tout en renforçant la sécurité pour tous les résidents. Cette visite souligne l’importance de la coopération entre l’État et les autorités religieuses dans la résolution des conflits et la promotion de la paix sociale.

En conclusion, cette démarche marque un pas significatif vers la réconciliation et la stabilité à Médina Gounass, rappelant que la collaboration entre toutes les parties concernées est essentielle pour préserver l’unité nationale et garantir la sécurité de tous les citoyens.

Nomination de Jean Baptiste Tine en tant que Ministre de l’Intérieur : Une nouvelle Étape sous la Présidence de Bassirou Diomaye Faye

Le gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye a dévoilé sa composition, et une nomination a particulièrement attiré l’attention : celle du général Jean Baptiste Tine au poste de Ministre de l’Intérieur. Ancien Haut Commandant de la Gendarmerie, Tine apporte une expérience robuste dans le domaine de la sécurité intérieure et des forces de l’ordre à ce rôle crucial.

Le général Tine n’est pas étranger aux rouages complexes de la sécurité nationale. Son précédent mandat en tant que Haut Commandant de la Gendarmerie a certainement forgé sa compréhension des défis auxquels le pays est confronté en matière de maintien de l’ordre et de sécurité intérieure. Cependant, son limogeage survenu à seulement trois mois de la retraite a suscité des interrogations quant à son leadership et à sa gestion antérieure.

La nomination de Tine intervient à un moment critique pour le pays, alors qu’il est confronté à des défis multiples, allant de la sécurité intérieure à la stabilité politique. En prenant les rênes du Ministère de l’Intérieur, il devra relever le défi de garantir la sécurité des citoyens tout en préservant les libertés individuelles et en respectant l’état de droit.

La décision de nommer Tine à ce poste clé pourrait également être perçue comme une tentative du président Faye de consolider son soutien parmi les forces de sécurité du pays. Cependant, cela pourrait également être interprété comme une tentative de politiser davantage l’appareil sécuritaire, ce qui soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des forces de l’ordre.

Pour que la nomination de Tine soit un succès, il devra démontrer sa capacité à naviguer dans le monde politique et à collaborer efficacement avec les autres membres du gouvernement. Sa performance sera scrutée de près par l’opposition politique, la société civile et le public dans son ensemble.

En fin de compte, l’efficacité de Tine en tant que Ministre de l’Intérieur dépendra de sa capacité à transcender les clivages politiques et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens, en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté. Le temps dira si sa nomination sera une étape positive dans la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye ou si elle soulèvera des préoccupations plus profondes quant à la direction du pays.

Le Ministre de l’Intérieur s’exprime sur la transition présidentielle : Un hommage à Macky Sall et des vœux pour Bassirou Diomaye Faye

Dans une interview accordée à TV5 Monde, le Ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, a livré un message empreint de respect et de perspective sur la transition présidentielle au Sénégal. Ses paroles ont été marquées par un adieu à l’ancien Président Macky Sall, ainsi que des vœux de réussite et de prospérité pour le nouveau Président, Bassirou Diomaye Faye.

Tout d’abord, Mouhamadou Makhtar Cissé a tenu à rendre hommage à l’ancien chef de l’État, Macky Sall, en reconnaissant son rôle dans l’histoire du pays. « Le président de la République sortant Macky Sall, je lui souhaite un repos bien mérité », a-t-il déclaré. Il a souligné que bien que certaines actions puissent ne pas être comprises à l’époque, c’est souvent l’histoire qui a restauré la vérité et le mérite des grands hommes politiques.

En ce qui concerne le nouveau Président, Bassirou Diomaye Faye, le Ministre de l’Intérieur a exprimé des vœux sincères de paix, de santé et de succès. Reconnaissant la charge difficile qui représente la présidence, il a souhaité à Bassirou Diomaye Faye la sérénité et la lucidité nécessaire pour prendre les meilleures décisions au profit du peuple sénégalais.

« S’il réussit, c’est à notre profit », a affirmé Mouhamadou Makhtar Cissé, soulignant l’importance de la réussite du Président pour le bien-être de tous les Sénégalais. Il a également souligné le parcours et la préparation de Bassirou Diomaye Faye, le qualificatif de « produit de la haute administration de l’État ». Selon le ministre, cette expérience prépare le nouveau Président à la tâche qui l’attend.

En conclusion, les paroles du Ministre de l’Intérieur témoignent d’un respect profond pour le passé politique du pays tout en exprimant un optimisme mesuré quant à l’avenir avec le nouveau

Makhtar Cissé, ministre de l’Intérieur, exhorte à une journée de vote pacifique à Dagana

En cette journée d’élection présidentielle au Sénégal, le ministre de l’Intérieur, Makhtar Cissé, a lancé un appel vibrant à la paix et à la sérénité à l’adresse de ses compatriotes. Après avoir accompli son devoir civique à Dagana, sa ville natale, le ministre a souligné l’importance fondamentale de cette journée comme un moment de respiration démocratique.

« Un jour de vote doit être un jour de respiration démocratique, et non un jour de tension et de violence. Parce que tout ce qui va être détruit devra être reconstruit », a déclaré le ministre Cissé, mettant en avant les conséquences durables des troubles sociaux sur le tissu même de la société.

Soulignant la fragilité des relations humaines et du tissu social, Makhtar Cissé a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue, en particulier de la part de ceux qui aspirent à diriger le pays. Cette mise en garde résonne comme un appel à la responsabilité et à la retenue, dans le but de préserver la paix et la cohésion nationale.

Après avoir exprimé son message de paix, le ministre de l’Intérieur s’apprête à retourner à Dakar pour superviser l’ensemble du processus électoral. Son engagement en faveur d’une journée de vote paisible reflète l’importance accordée à la stabilité et à l’intégrité du processus électoral au Sénégal.

Dans un pays reconnu pour sa tradition démocratique et son respect des droits civiques, la déclaration du ministre de l’Intérieur rappelle l’importance cruciale de la participation citoyenne dans le processus électoral, tout en mettant en lumière la responsabilité de chacun dans la préservation de la paix et de l’harmonie sociale.

Préparatifs du scrutin au Sénégal : Le matériel électoral prêt, une étape cruciale franchie selon le ministre de l’Intérieur

À la veille du vote prévu pour le 24 mars 2024, le ministre de l’Intérieur du Sénégal, Mouhamadou Makhtar Cissé, a confirmé que le matériel électoral avait été déployé avec succès dans les centres témoins de Thiès. Cette étape importante, annoncée lors de sa visite habituelle avant chaque élection, marque un pas significatif vers la réalisation d’un processus électoral transparent et incontestable, conformément à une directive présidentielle.

Alors que la date du scrutin approche, les autorités sénégalaises semblent déterminées à assurer un processus électoral transparent et démocratique. La mise en place réussie du matériel électoral dans les centres de vote témoigne de cet engagement, mais il reste essentiel pour toutes les parties prenantes de rester vigilantes contre toute tentative de perturbation du processus électoral.

Le ministre de l’intérieur, Me Sidiki KABA, inaugure l’école des Sous-Officiers de Police à Mbadakhoun

Le jeudi 1er février 2024 restera gravé dans l’histoire sécuritaire du Sénégal avec l’inauguration officielle de l’École des Sous-Officiers de Police Colonel Cheikh Tidiane Diouf à Mbadakhoun, dans la région de Kaolack. Cet événement majeur a été présidé par le Ministre de l’Intérieur, Me Sidiki KABA, entouré de dignitaires, de responsables gouvernementaux et de représentants des forces de l’ordre.

Lors de son discours inaugural, Me Sidiki KABA a souligné l’importance cruciale de la formation dans l’exercice des missions de maintien de l’ordre et de préservation de la sécurité nationale. Il a rappelé l’engagement du gouvernement à doter les forces de police des moyens nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires contemporains.

Cette inauguration s’inscrit dans le cadre d’une vision plus large visant à moderniser l’appareil sécuritaire du pays et à renforcer la collaboration entre les forces de l’ordre et les communautés locales. L’événement témoigne du ferme engagement du Sénégal à investir dans la formation et l’équipement de ses forces de sécurité pour faire face aux défis du XXIe siècle. L’École des Sous-Officiers de Police Colonel Cheikh Tidiane Diouf devient ainsi un symbole de l’évolution continue des capacités opérationnelles des forces de police sénégalaises.

Cas Sonko: « Le silence du ministre de l’Interieur Sidiki Kaba est inadmissible », Alioune Tine

À quoi sert la justice en tant qu’organe de régulation en période électorale et surtout sur la question cruciale de l’éligibilité, si sa décision n’est pas mise en œuvre par les institutions concernées, notamment l’administration ? », s’est interrogé Alioune Tine, exprimant ainsi son inquiétude quant au rôle effectif de la justice dans le processus électoral.

Il a jugé « inadmissible » le silence du ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, et a insisté sur le fait que celui-ci doit fournir des explications et agir pour garantir le respect de la décision de justice. Alioune Tine a souligné que cette situation met en péril la crédibilité du processus électoral et interpelle la responsabilité personnelle de Sidiki Kaba, compte tenu de son parcours remarquable en tant qu’avocat et militant des droits de l’homme.

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