Sénégal : Vers une révolution écologique avec un cadre réglementaire pour les voitures électriques

Le lundi 14 juillet, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a annoncé un nouveau cadre réglementaire visant à promouvoir et encadrer l’usage des voitures électriques au Sénégal. Cette initiative marque un tournant significatif dans les efforts du pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et adopter des technologies de transport plus durables.

Lors d’un atelier dédié à la mise en place de ce cadre réglementaire, M. Ndiaye a souligné l’importance d’inciter les concessionnaires, les importateurs et les usagers à opter pour les véhicules électriques. « Il est nécessaire de mettre en place un cadre réglementaire permettant d’inciter les concessionnaires, les importateurs et les usagers à opter pour les véhicules électriques », a-t-il déclaré.

Le nouveau cadre vise à favoriser le développement des voitures électriques au Sénégal tout en luttant contre les émissions de gaz à effet de serre. « Le cadre de réglementation examiné aujourd’hui concourt résolument au développement des voitures électriques au Sénégal et à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports », a affirmé le ministre.

L’introduction des véhicules électriques nécessite une stratégie bien réfléchie et coordonnée en matière de réglementation. M. Ndiaye a annoncé que le Sénégal bénéficie du soutien de l’Angleterre, notamment par le biais de la société Manufacturing Africa, une entreprise anglaise. « Avec l’aide de la société Manufacturing Africa, nous allons chercher les voies et moyens de doter notre pays non seulement d’un cadre réglementaire, mais aussi des dispositifs nécessaires pour pousser les Sénégalais à utiliser davantage les véhicules électriques », a-t-il ajouté.

En parallèle, le ministre a annoncé l’élaboration d’un « schéma directeur global » des infrastructures et des systèmes de transport au Sénégal. Ce plan vise à assurer une multimodalité et une intermodalité entre les différents types de transport, particulièrement à Dakar. « L’objectif de ce schéma est d’avoir une multimodalité et une certaine intermodalité entre les types de transport afin de reconfigurer les infrastructures et les transports, particulièrement à Dakar », a-t-il expliqué.

La transition vers la voiture électrique est perçue comme une opportunité de réduire les coûts et d’améliorer le confort des transports publics. « La transition vers la voiture électrique permettra non seulement de réduire les coûts mais aussi d’impacter positivement les populations, parce qu’il y aura des transports de masse très confortables, avec des tarifs préférentiels », a assuré Malick Ndiaye.

Le ministre a également exhorté le secteur privé national à investir dans les infrastructures de recharge pour voitures électriques. « Je l’invite […] à ne pas être attentiste au risque de laisser le vide actuel aux multinationales et de perdre cette grande opportunité », a-t-il averti. Il a précisé que les offres locales seront étudiées avec diligence par les ministères concernés.

La mise en place de ce cadre réglementaire pour les voitures électriques au Sénégal représente une étape clé vers un avenir plus vert et plus durable. En combinant le soutien international, une réglementation claire et une invitation ouverte au secteur privé, le Sénégal se positionne comme un pionnier de l’adoption des technologies de transport écologiques en Afrique de l’Ouest.

Visite conjointe des Ministres Sénégalais et Mauritanien au chantier du Pont de Rosso

Ce vendredi 17 mai 2024, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens du Sénégal, et son homologue de la République Islamique de Mauritanie, Mohamed Aly Ould Sidi Mohamed, ont effectué une visite conjointe sur le chantier de construction du Pont de Rosso. Cette initiative fait suite aux instructions des deux chefs d’États, consécutivement à la visite en Mauritanie de Son Excellence Monsieur le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

Accompagnés de leurs principaux collaborateurs, les deux ministres ont pu constater de visu le niveau d’avancement du chantier, qui a été jugé peu satisfaisant. Cette inspection a permis aux ministres de rencontrer les parties prenantes, d’identifier les contraintes et difficultés rencontrées, et de mieux comprendre les raisons du retard.

En réponse aux problèmes identifiés, les ministres ont donné des instructions claires à l’Unité de Gestion du Projet (UGP). L’Entreprise Poly Changda, responsable des travaux, a été sommée de se mobiliser conformément aux dispositions contractuelles pour achever le pont d’ici juillet 2026. Pour garantir une meilleure gestion du projet, un mécanisme de suivi rapproché sera mis en place. Ce plan d’action, que l’entreprise devra fournir sous quinzaine, vise à corriger l’énorme retard accumulé.

Les ministres ont réaffirmé l’intérêt stratégique et l’importance capitale de ce projet pour les deux nations. Le Pont de Rosso symbolise non seulement l’intégration régionale, mais aussi un lien fort entre le Sénégal et la Mauritanie, deux pays frères au destin commun. Cette infrastructure est cruciale pour améliorer les échanges commerciaux, faciliter la mobilité des populations et générer des impacts socio-économiques positifs importants.

Enfin, les ministres ont exhorté l’administration, l’Unité de Gestion du Projet et la mission de contrôle à renforcer leur engagement et à travailler en étroite collaboration pour assurer une mise en œuvre diligente et sans faille des travaux. Ils ont insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les ressources disponibles pour que le projet soit finalisé dans les délais impartis, soulignant que la réussite de ce projet est essentielle pour le développement socio-économique des deux pays.

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