La question de la transparence dans la vie publique refait surface au Sénégal, notamment en ce qui concerne les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement. Alors que la fortune du président de la République est rendue publique par le Conseil constitutionnel, celle des ministres, y compris le Premier ministre, reste confidentielle. Cette situation soulève de nombreuses interrogations et critiques, tant au sein de la société civile que parmi les militants de la transparence.
Une obligation légale limitée Selon la cheffe de la division réception et traitement des déclarations de patrimoine de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Aminatou Diop, la loi actuelle ne permet pas à l’Ofnac de publier le contenu des déclarations. Ces documents, bien qu’exigés par la loi, restent confidentiels. « L’Ofnac n’a pas les prérogatives de rendre public le contenu des déclarations de patrimoine, que ce soit à l’entrée ou à la sortie d’un assujetti », a-t-elle rappelé lors d’un séminaire de formation organisé par l’Ofnac en collaboration avec Amnesty International.
Babacar Bâ, vice-président de l’Ofnac, a abondé dans le même sens, tout en ouvrant la voie à un éventuel changement. « Si les Sénégalais jugent nécessaire d’aller vers la publication de ces données, il faudra modifier la loi. » Il a souligné que ce qui s’applique au président de la République pourrait tout aussi bien s’étendre aux membres du gouvernement, si une réforme législative était engagée.
Une incohérence dénoncée Pour certains observateurs, comme l’ancien député Doudou Wade, les dispositions actuelles relèvent de l’incohérence. « Le président de la République fait sa déclaration de patrimoine auprès du Conseil constitutionnel, qui est obligé de la rendre publique. Comment voulez-vous, dans ce contexte, protéger son Premier ministre et ses ministres ? Ça n’a pas de sens », a-t-il déclaré.
Les critiques pointent également le risque d’un manque de transparence qui pourrait nuire à la confiance des citoyens envers leurs dirigeants. Selon les militants de la lutte contre la corruption, une telle opacité laisse planer des doutes sur la probité des ministres et du Premier ministre.
Un enjeu de plaidoyer citoyen La publication des déclarations de patrimoine des membres du gouvernement pourrait être un levier important pour renforcer la lutte contre la corruption au Sénégal. Mais comme l’a souligné Babacar Bâ, tout dépendra de la volonté politique et de la mobilisation citoyenne pour pousser à une réforme législative.
Pour l’instant, le débat reste ouvert. Les associations de lutte contre la corruption, comme Amnesty International, continuent de plaider pour des mesures plus strictes et une transparence accrue. Dans un pays où la reddition des comptes est un enjeu central, l’évolution de ce dossier pourrait marquer un tournant dans les efforts pour assainir la gouvernance publique.
À quelques jours de la fin de la campagne électorale, le responsable politique de l’Alliance pour le Sénégal, Babacar Gueye, montre sa force à Médina, apportant un soutien significatif à la tête de liste du Pastef, Ousmane Sonko. En présence de son leader de parti, le ministre Alioune Sarr, M. Gueye affirme que, pour la stabilité du pays, le président Bassirou Diomaye Faye doit obtenir la majorité à l’Assemblée nationale. Selon le ministre Alioune Sarr, président du parti Alliance pour le Sénégal, cette majorité doit être absolue afin que le président Bassirou Diomaye Faye puisse mettre en œuvre ses engagements, notamment les réformes agricoles et industrielles alignées sur la vision Sénégal 2050.
« Nous appelons la population à accorder une large majorité au Président de la République, car nous considérons que le Sénégal est à un tournant historique. Depuis 1960, aucun chef d’État n’a jamais eu de minorité à l’Assemblée nationale. Une majorité confortable doit donc être accordée au président Bassirou Diomaye Faye pour garantir la stabilité du pays », a déclaré Babacar Gueye.
Selon le ministre Alioune Sarr, l’Alliance pour le Sénégal est présente dans les 45 départements du Sénégal ainsi que dans la diaspora. Il est essentiel de préparer les militants pour cette élection législative ainsi que pour les élections locales à venir, dans l’objectif de conquérir le pouvoir local. Il en va de l’intérêt du pays, qui a besoin de stabilité et de cohérence, afin que le président élu le 24 mars puisse dresser un bilan positif à l’issue des cinq ans de son mandat. Une majorité confortable est indispensable pour permettre au Président de la République de mener à bien des réformes agricoles et industrielles, en accord avec la vision Sénégal 2050.
« L’Alliance pour le Sénégal est fermement convaincue que la violence n’a pas sa place dans un processus démocratique. Nous lançons un appel à la responsabilité et à la retenue. La mise en péril de la stabilité et de la paix sociale ne bénéficie à personne. Ceux qui sont à l’origine des violences doivent comprendre que cette situation pourrait également les affecter », a précisé le ministre.
« La jeunesse doit savoir que ses véritables soutiens sont ses parents, pas les réseaux sociaux. Dans le monde, les plus riches sont ceux qui innovent, créant des plateformes comme Facebook, Twitter et WhatsApp. Ici au Sénégal, certains se distinguent par des performances d’insultes en ligne. C’est pourquoi j’appelle les jeunes à respecter les valeurs et la culture de notre pays. Nos mères sont nos références. Si vous, jeunes, respectez vos mères, les chefs religieux et les dignitaires, et que vous développez vos compétences, vous deviendrez d’excellents citoyens », a ajouté le ministre.
Babacar Gueye, responsable de l’Alliance pour le Sénégal à Médina, a conclu en réaffirmant son engagement et sa détermination à servir sa localité : « Je suis un digne fils de Médina. Avec mon expérience aux côtés du président Alioune Sarr pendant des années, je me suis battu et je continuerai à me battre pour diriger la commune de Médina. Les dirigeants actuels ne sont pas plus compétents que nous, et Médina a besoin de changement », a-t-il affirmé.
Le général Mamadi Doumbouya, président de la transition guinéenne et chef de la junte au pouvoir, a pris une décision marquante ce jeudi en ordonnant le retour immédiat de tous ses ministres actuellement en déplacement à l’étranger. Dans une note officielle publiée par le secrétaire général du gouvernement, le chef de l’État a également interdit à ces membres du gouvernement de quitter le pays d’ici au 31 décembre 2024, sauf autorisation exceptionnelle.
Selon le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, cette décision vise à « rationaliser les dépenses publiques » dans un contexte de révision des priorités budgétaires de l’État. M. Diallo a souligné que les cadres des ministères et les représentations diplomatiques à l’étranger étaient tout à fait capables de représenter la Guinée lors des missions internationales, ce qui permet de limiter les déplacements coûteux des ministres.
La mesure est perçue comme une manière de renforcer l’efficacité du gouvernement tout en assurant une gestion optimale des ressources publiques dans un pays où l’économie reste fragilisée par les bouleversements politiques récents.
Le général Doumbouya, qui avait pris le pouvoir lors d’un coup d’État en septembre 2021, est devenu président de la transition après avoir renversé le président Alpha Condé. Sous la pression de la communauté internationale, la junte s’était initialement engagée à céder le pouvoir à des civils élus d’ici la fin de 2024. Toutefois, il semble aujourd’hui peu probable que cette promesse soit tenue, plusieurs membres de la junte s’étant exprimés en faveur d’une candidature de Doumbouya à la future élection présidentielle.
Cette décision de rappel des ministres et l’interdiction temporaire de voyager s’inscrit donc dans un contexte où la junte cherche à consolider son contrôle interne et à se prémunir contre toute forme d’opposition ou de fuite d’informations sensibles. Les prochaines semaines pourraient être décisives dans la stratégie de Doumbouya pour pérenniser son pouvoir au-delà de la période de transition initialement promise.
Dans un contexte marqué par des interrogations croissantes sur la gestion des finances publiques, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, s’est exprimé lors de la revue annuelle des projets financés par la Banque mondiale au Sénégal. Cette intervention fait suite à la récente communication du gouvernement sur l’état des finances publiques, et vise à clarifier la position de l’exécutif concernant les défis actuels et les perspectives pour l’avenir.
Cheikh Diba a salué l’engagement du gouvernement pour une gestion rigoureuse, transparente et efficiente des finances publiques. Cependant, il n’a pas hésité à reconnaître certaines « insuffisances notoires » dans la gouvernance budgétaire et financière. Selon le ministre, ces failles doivent être corrigées par des « mesures vigoureuses », avec pour objectif d’optimiser l’utilisation des fonds publics.
La situation est d’autant plus préoccupante que les marchés financiers, notamment ceux des euro-obligations, ont réagi négativement à la récente sortie du gouvernement. Cette situation délicate nécessite des efforts soutenus pour rassurer les partenaires financiers du Sénégal. « Une communication transparente et responsable sera engagée pour préserver la confiance des partenaires et des marchés financiers », a affirmé le ministre, témoignant ainsi de la volonté du gouvernement de restaurer la crédibilité du pays sur la scène internationale.
Le ministre a également évoqué les attentes concernant les observations à venir de la Cour des Comptes. Il a réitéré l’engagement du gouvernement à renforcer la gouvernance financière du pays, en particulier en matière de gestion de la dette, du budget et de la trésorerie de l’État. « Le gouvernement réaffirme, sans équivoque, sa volonté d’améliorer la gouvernance financière et de renforcer l’intégrité du cadre de gestion », a-t-il déclaré, insistant sur la mise en œuvre d’actions concrètes pour éviter que de telles insuffisances ne se reproduisent à l’avenir.
En somme, alors que le Sénégal traverse une période de turbulences financières, le gouvernement, sous l’égide du ministère des Finances, se veut rassurant quant à sa capacité à redresser la barre. Il mise sur des réformes structurelles et une communication ouverte pour restaurer la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux, tout en s’engageant à une gestion plus transparente et efficiente des ressources publiques.
Le Sénégal accueille cette semaine une conférence internationale dédiée à l’expansion de la protection sociale dans l’économie informelle, en partenariat avec le Bureau international du Travail (BIT). Cet événement réunit des représentants de sept pays africains ainsi que deux organisations internationales, dont la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES). L’objectif : discuter des moyens concrets pour améliorer la couverture sociale des travailleurs de l’économie informelle, un enjeu crucial pour le développement économique et social des pays africains.
Dans son discours d’ouverture, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, M. Yankhoba Dieme, a insisté sur l’importance de cette rencontre pour l’avenir du Sénégal. Ce dernier s’inscrit dans les priorités fixées par le président de la République, qui ambitionne de bâtir un Sénégal « juste, souverain et prospère ». Cette ambition ne peut être réalisée, selon M. Dieme, qu’en s’assurant que la justice sociale accompagne les efforts de justice judiciaire.
Le défi est de taille. Au Sénégal, comme dans de nombreux autres pays du continent, plus de 97 % de la population active évolue dans l’économie informelle, un secteur où la protection sociale reste largement insuffisante. Cette conférence représente donc une occasion cruciale pour discuter des avancées récentes et des initiatives en cours. Parmi elles, la création de la mutuelle sociale nationale des artisans, lancée cette année, qui compte déjà plus de 10 000 membres.
Les représentants des pays participants, dont la Côte d’Ivoire, le Rwanda et le Maroc, vont travailler main dans la main avec des experts internationaux pour échanger des expériences et élaborer des outils d’aide à la décision. Cette collaboration vise à établir une feuille de route ambitieuse pour garantir une prise en charge équitable et durable des travailleurs de l’économie informelle.
La rencontre s’inscrit dans un contexte où la protection sociale des travailleurs informels devient un enjeu central pour de nombreux gouvernements africains, déterminés à assurer un avenir plus stable et plus juste à leurs citoyens. La conférence offre ainsi une plateforme essentielle pour explorer des solutions innovantes, adaptées aux réalités locales, en vue de renforcer les systèmes de sécurité sociale à travers le continent.
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 18 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République s’est réjoui de la bonne organisation de la fête du Maouloud qui a été célébrée dans d’excellentes conditions sur l’étendue du territoire national. Il a remercié les Khalifs généraux, les guides religieux et toute la communauté musulmane du Sénégal pour les prières ferventes formulées pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité dans la justice et la solidarité. Il a félicité le Gouvernement, le Premier Ministre, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, les Ministres impliqués, l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité et les services de l’Etat qui ont permis un bon déroulement de l’édition 2024 du Maouloud.
Le Chef de l’Etat a mis en exergue le fait religieux qui est une réalité au Sénégal, lequel s’érige en activité économique, sociale, culturelle et éducationnelle de premier plan. Il a évoqué la nécessité pour l’Etat, plus que par le passé, d’analyser cette dynamique globale des fêtes et cérémonies religieuses. L’Etat doit ainsi s’employer, dans le respect du culte et au regard de ses possibilités, à accompagner les organisations et foyers religieux dans leur diversité et leur spécificité.
Revenant sur la dissolution de l’Assemblée nationale, le Chef de l’Etat a mis en relief la nécessité d’une meilleure préparation pour une bonne organisation des élections législatives anticipées prévues le dimanche 17 novembre 2024. Il a informé le Conseil avoir pris deux décrets portant convocation du corps électoral et répartition des sièges des députés à élire au scrutin majoritaire départemental. Il a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions afin d’assurer la bonne tenue du scrutin pour les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger.
Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge des élections, à engager des concertations avec la Commission électorale nationale autonome (CENA), les acteurs politiques et les organisations impliquées afin de partager toutes les informations techniques, administratives et financières relatives aux élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024. Il a aussi demandé au Ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public pour préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et de déroulement de la campagne électorale.
La tragédie de Mbour, vécue la semaine dernière, a révélé la complexité de la problématique de l’émigration clandestine, entretenue par des réseaux bien organisés, véritables trafiquants d’êtres humains et marchands d’illusions qui doivent être sanctionnés par la Justice à la hauteur de leurs actes. C’est pourquoi le Président de la République a exhorté le Premier Ministre à renforcer avec les Ministres compétents, tous les dispositifs préventifs, sécuritaires et coercitifs de lutte contre les départs de migrants à partir du territoire national. Le Chef de l’Etat a souligné, en outre, l’urgence d’une supervision stratégique par le Premier Ministre du dispositif interministériel de lutte contre la migration irrégulière et d’une révision du cadre national de pilotage et de coordination opérationnelle des activités de prévention et de lutte contre la migration irrégulière, en renforçant l’alerte précoce, la collaboration des populations, la sensibilisation et la communication notamment à l’endroit des jeunes. Au regard des causes profondes du développement de cette activité illicite ces dernières années, il a demandé au Premier Ministre d’engager, dans les meilleurs délais, avec toutes les parties prenantes, des concertations nationales inclusives sur la migration irrégulière en vue d’ajuster notre stratégie nationale de lutte en la matière. Le Président de la République a invité le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget à mettre en œuvre un programme budgétaire spécial « Prévention et lutte contre la migration irrégulière ». Le Chef de l’Etat a évoqué les inondations et l’assistance de l’Etat aux sinistrés. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les mesures urgentes en vue d’organiser les secours et de déployer la solidarité nationale auprès des populations sinistrées sur l’étendue du territoire national. Evoquant le 22ème anniversaire du naufrage du bateau le Joola prévu le 26 septembre 2024 à Ziguinchor et à Dakar, le Président de la République a rappelé qu’il constitue la plus grande tragédie qu’a connue notre pays. Il a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions pour la commémoration de cet événement douloureux de concert avec les familles des victimes. Parlant du succès du « first Sénégal Spatial Day » et l’importance stratégique de la recherche scientifique et technique, le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, toute la communauté universitaire, les chercheurs et l’équipe de GaindeSat pour la réussite de la Journée nationale de célébration du lancement du premier satellite du Sénégal, organisée le vendredi 13 septembre 2024. Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil qu’il se rendra à New York, aux Etats-Unis, du 22 au 26 septembre 2024, pour participer au Sommet de l’Avenir et à l’Assemblée générale des Nations Unies. Dans sa communication, le Premier Ministre a présenté au Conseil l’agenda de validation du nouveau Référentiel des politiques économiques sociales 2025-2050 et de ses déclinaisons en un Master Plan 2025-2034 et un Plan quinquennal 2025-2029. À cet égard, il a rappelé les différentes étapes du processus d’élaboration du Référentiel, en mettant en exergue les concertations menées notamment avec le secteur privé et la société civile pour recueillir leurs avis et commentaires sur les documents élaborés. Ces documents seront soumis à Monsieur le Président de la République en vue de leur adoption et publication. Le Premier Ministre a ensuite évoqué les décisions ressorties de la réunion interministérielle, tenue ce mardi 17 septembre 2024, consacrée à l’impact du stress hydrique et des crues de cet hivernage sur les cultures, les habitations et les infrastructures notamment routières. Les décisions majeures prises sont, entre autres, axées sur le recensement exhaustif des exploitations impactées et les diligences à mettre en œuvre pour faire face au risque d’insécurité alimentaire dans les zones affectées au niveau de certains départements du pays. Relativement aux crues, il a été notamment retenu l’amélioration des dispositifs d’alerte et de riposte ainsi que le renforcement de la coopération interétatique au sein de l’OMVS et de l’OMVG en matière de surveillance hydrologique. Au regard de la récurrence du stress hydrique et des crues, le Premier Ministre a informé le Conseil de la mise en place, au sein de la Primature, d’un Comité permanent comprenant toutes les parties prenantes en vue d’assurer les synergies requises et la prise en charge efficace des mesures arrêtées. Enfin, le Premier Ministre a abordé la question lancinante de la restructuration prolongée des entreprises publiques et parapubliques en difficulté. En vue d’accélérer le traitement de ces dossiers, il a jugé nécessaire la redynamisation du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques institué au sein de la Primature. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de prendre les dispositions idoines en vue d’assurer le fonctionnement régulier dudit Comité.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
• Le Ministre des Pêches, des Infrastructures portuaires et maritimes a fait le point sur la mise en œuvre des décisions issues du Conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES : Le Conseil a examiné et adopté : • Le Projet de décret relatif aux trimestres et à la durée des congés et vacances dans les écoles, établissements et daaras pour l’année scolaire 2024-2025.
Une tension palpable a marqué aujourd’hui l’Assemblée Nationale du Sénégal alors que la séance d’orientation budgétaire (DOB) a été annulée suite à une décision controversée du gouvernement. Le ministre des finances, Cheikh Diba, et ses collaborateurs ont quitté les lieux après que les députés eurent voté en majorité pour l’annulation de cette importante séance.
La séance, qui aurait dû permettre au gouvernement de présenter ses orientations budgétaires pour la période à venir, a été abandonnée après que le premier ministre ait refusé de se conformer à l’exigence de déclaration de politique générale. Cette décision a été fortement critiquée par le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, soulignant un manque de respect envers l’institution parlementaire.
La scène à l’Assemblée Nationale a été marquée par des débats houleux et des échanges passionnés alors que les députés ont dû procéder à la clôture de la session ordinaire unique 2023-2024 sans la présence du ministre des finances. Le ministre du travail s’est retrouvé seul avec les parlementaires pour terminer la session.
Cette situation soulève des questions sur les relations entre le gouvernement et le parlement, ainsi que sur le respect des procédures démocratiques et des responsabilités institutionnelles. L’avenir des discussions budgétaires et des engagements gouvernementaux reste incertain alors que cette impasse politique se poursuit.
Nous continuerons à suivre de près l’évolution de cette crise à l’Assemblée Nationale et ses implications pour la gouvernance et la démocratie au Sénégal.
Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Me Daouda Sène, a annoncé la nomination de son nouveau Chef de Cabinet ce jeudi 20 juin 2024. Il s’agit de Me Daouda Ngom, un éminent spécialiste en biodiversité, écologie, agroforesterie et développement durable.
Doté d’un impressionnant parcours académique, Me Daouda Ngom est titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en biologie, d’un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (DESS) en agroenvironnement, ainsi que de Doctorats en biologie végétale et en écologie et agroforesterie. Actuellement professeur titulaire au Département de Biologie Végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il a également occupé des fonctions clés à l’Université Assane Seck de Ziguinchor et au ministère de la Recherche scientifique du Sénégal.
Me Daouda Ngom est reconnu comme un expert des réserves de biosphère, ayant collaboré avec l’UNESCO sur ces questions. En parallèle à sa carrière académique, il est également impliqué dans la sphère politique en tant que coordonnateur du mouvement national des cadres patriotiques et a récemment assumé un rôle de leadership au sein du parti Pastef-Les Patriotes.
Sa nomination en tant que Chef de Cabinet au Ministère de l’Environnement souligne l’engagement du gouvernement envers la protection de l’environnement et la promotion du développement durable. Son expertise combinée à sa passion pour les questions écologiques promet de renforcer les initiatives ministérielles dans ce domaine crucial pour l’avenir du pays.
Cette décision est accueillie favorablement tant dans les cercles académiques que parmi les défenseurs de l’environnement, qui voient en Me Daouda Ngom un leader capable de catalyser le progrès vers une gestion plus durable des ressources naturelles du Sénégal.
Dans un contexte où la liberté d’expression est fondamentale pour une démocratie épanouie, l’ancien ministre El Hadj Oumar Youm soulève une question cruciale : celle de la dépénalisation du délit d’offense au chef de l’État. Pour lui, cette disposition légale représente une menace pour la liberté d’expression, entravant ainsi le libre échange d’idées et le droit des citoyens à critiquer ouvertement les dirigeants politiques.
Dans son plaidoyer, Me Oumar Youm met en lumière l’importance de permettre aux citoyens de formuler des opinions divergentes sur les politiques et les actions gouvernementales, sans craindre de représailles judiciaires. Selon lui, une véritable démocratie doit entendre toutes les voix de la société, même celles qui expriment des critiques fortes envers les autorités politiques.
Il souligne également la nécessité de réviser les lois concernant l’offense au chef de l’État, notamment à la lumière d’une interprétation récente qui étendrait cette notion jusqu’au Premier ministre. Pour Me Oumar Youm, ces lois doivent être examinées objectivement pour garantir qu’elles soient conformes à la Constitution et aux normes internationales en matière de liberté d’expression.
L’ancien ministre insiste sur le fait que la dépénalisation du délit d’offense ne doit pas être interprétée comme une licence à l’injure, à la diffamation ou à l’incitation à la haine. Il appelle à ce que la liberté d’expression soit exercée avec responsabilité, et que le droit applicable entre citoyens soit maintenu en cas de dérapage fautif.
Enfin, Me Oumar Youm souligne que l’abrogation de cette disposition légale permettrait à la justice de se libérer des interférences politiques, renforçant ainsi son rôle en tant que dernier rempart de l’ordre public.
En définitive, le plaidoyer de Me Oumar Youm en faveur de la dépénalisation du délit d’offense au chef de l’État met en lumière les enjeux essentiels liés à la liberté d’expression dans une démocratie moderne, tout en appelant à une réforme législative nécessaire pour garantir la protection de ce droit fondamental.
L’Union nationale des pêcheurs artisanaux de la cellule Dakar Ouest (Unapas/Cdo) a tenu une conférence de presse au cours de laquelle elle a exprimé son soutien et son encouragement au ministre de la Pêche pour son engagement envers le secteur depuis sa prise de fonction. Les responsables de l’Unapas/Cdo ont salué les efforts du ministre dans la conduite des audits des bateaux et la délivrance des licences, tout en appelant à une gestion plus rigoureuse de celles-ci, conformément aux normes établies.
Pour garantir une gestion responsable des ressources halieutiques, l’Unapas/Cdo insiste sur l’attribution des licences uniquement aux bateaux respectant les quotas nécessaires à la préservation de l’écosystème marin. Ils ont également lancé un appel à une trêve aux bateaux de l’Union européenne afin de maintenir des niveaux durables de capture, et ont exigé le retrait immédiat des bateaux chinois, dont la présence non contrôlée menace l’écosystème et les moyens de subsistance locaux.
Par ailleurs, les pêcheurs artisanaux ont demandé à ce que tous les bateaux opérant dans les eaux sénégalaises activent leur système d’identification automatique (AIS) pour des raisons de sécurité et de contrôle accru. La question du quai de pêche de Soumbédioune a également été soulevée, les pêcheurs plaidant pour sa mise en service rapide.
Cette déclaration de l’Unapas/Cdo met en lumière les préoccupations des pêcheurs artisanaux quant à la gestion des ressources marines et souligne l’importance d’une action concertée pour assurer la durabilité de l’activité de pêche au Sénégal.
Dans un mouvement inattendu, le président russe Vladimir Poutine a procédé à un remaniement majeur au sein du gouvernement, limogeant le ministre de la Défense Sergueï Choïgou dimanche soir. Cette décision intervient quelques jours seulement après l’investiture de Poutine pour un cinquième mandat présidentiel et au milieu de tensions persistantes, notamment avec l’Ukraine.
Sergueï Choïgou, qui occupait le poste de ministre de la Défense depuis 2012, a été remplacé par Andreï Belooussov. Dans le cadre de ce remaniement, Choïgou devient secrétaire du Conseil de Sécurité, prenant ainsi la place de Nikolaï Patrouchev, qui a également été démis de ses fonctions selon un décret publié par le Kremlin.
Cette décision marque un tournant significatif dans la politique russe, notamment en ce qui concerne la gestion des affaires militaires et de sécurité nationale. Elle survient dans un contexte régional et international tendu, marqué par le conflit prolongé en Ukraine et les défis sécuritaires persistants aux frontières de la Russie.
Le choix d’Andreï Belooussov pour occuper le poste de ministre de la Défense souligne probablement une volonté de Poutine de mettre en place une nouvelle direction au sein du ministère, peut-être dans le but d’apporter des changements stratégiques ou tactiques à la politique de défense du pays.
Il reste à voir quelles seront les implications de ce remaniement pour la politique intérieure et extérieure de la Russie, ainsi que pour ses relations avec les autres acteurs internationaux. Les observateurs attentifs surveilleront de près les prochaines étapes de cette transition au sein du gouvernement russe.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué ce samedi matin une visite inopinée à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque. Cette visite surprise s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à évaluer les conditions de travail et d’accueil au sein de cet établissement hospitalier.
Au cours de sa visite, le ministre a pu inspecter différents services de l’hôpital, notamment ceux des urgences, de la maternité et de la chirurgie. Son objectif était de se familiariser avec le fonctionnement de l’hôpital, de prendre connaissance des défis rencontrés par le personnel médical et de s’assurer que les patients bénéficient des meilleurs soins possibles.
Dans un communiqué émis par le ministère de la Santé, il est rapporté que le Dr Ibrahima Sy a trouvé un personnel de santé dévoué et engagé, travaillant souvent dans des conditions difficiles. Malgré ces défis, le personnel a démontré un professionnalisme louable et un dévouement sans faille envers les patients.
Le ministre a saisi cette occasion pour adresser des encouragements chaleureux au personnel de santé de l’hôpital Youssou Mbargane, saluant leur engagement et leur détermination à fournir des soins de qualité à la population. Sa visite a également permis de mettre en lumière les défis auxquels l’hôpital est confronté, ouvrant ainsi la voie à d’éventuelles mesures d’amélioration à venir.
Cette initiative souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la qualité des soins de santé et à la reconnaissance du travail acharné du personnel médical. En continuant à soutenir et à investir dans le secteur de la santé, le gouvernement espère garantir l’accès aux soins de santé de qualité pour tous les citoyens.
L’Assemblée nationale s’engage dans des travaux de rénovation de sa salle des plénières, déclenchant des interrogations quant à l’impact sur la prochaine Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Les détails sur la nature et la durée des rénovations restent flous, mais avec la date butoir du 2 juillet prochain pour la présentation de sa feuille de route, Sonko pourrait être confronté à des défis logistiques. Les optimistes parient sur la possibilité que les travaux soient achevés à temps pour permettre à Sonko de s’exprimer devant les députés dans l’hémicycle.
Cependant, des voix plus prudentes suggèrent que la salle des plénières rénovée pourrait ne pas être disponible pour l’événement. Dans ce cas, Sonko devra trouver un autre lieu pour sa DPG, comme le souligne un parlementaire anonyme qui insiste sur la nécessité de trouver une alternative appropriée.
Malgré les incertitudes, Sonko reste confiant dans sa capacité à présenter sa feuille de route au peuple, quel que soit le lieu choisi. Cette situation soulève des questions sur l’importance des traditions parlementaires et sur la flexibilité nécessaire pour s’adapter aux contraintes logistiques.
Dans un geste d’unité et de solidarité, les agents municipaux de Sandiara, dans la région de Mbour, ont pris la défense du ministre de l’Industrie et du Commerce, Dr Serigne Gueye Diop, face aux critiques et aux attaques dirigées contre sa gestion antérieure en tant qu’ancien maire. Alors que le ministre fait face à des remous politiques, ses anciens collaborateurs se sont rassemblés pour exprimer leur soutien indéfectible.
« Il faut que les gens sachent raison garder. On ne joue pas avec les autorités. On ne doit pas parler d’une autorité en disant de mauvaises choses. Nous les invitons à cesser leurs attaques contre Dr Serigne Gueye Diop. Si on ne le remercie pas, il faut le laisser tranquille et le laisser travailler. On acceptera plus qu’on attaque Dr Serigne Gueye Diop, ni le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui habite à quelques encablures de Sandiara. On sera les sentinelles de son régime », a déclaré avec détermination l’adjoint au maire, Mouhamed Faye.
Cette déclaration souligne l’engagement fort des agents municipaux envers leur ancien maire, désormais occupant un poste ministériel, et exprime leur détermination à protéger son intégrité et son droit à exercer ses fonctions sans entraves.
En outre, l’équipe municipale a également apporté des clarifications concernant les terres octroyées au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
« Nous sommes des agriculteurs. Le pêcheur a le droit d’avoir une pirogue pour pêcher, comme le cultivateur a le droit d’avoir des terres pour cultiver. Sandiara et Ndiaganiao, c’est la même chose. Le Chef de l’État a des parents à Sandiara, c’est un agriculteur qui a le droit d’avoir des terres pour cultiver », a souligné Mouhamed Faye.
Ces propos mettent en lumière les liens historiques entre le Chef de l’État et la région de Sandiara, ainsi que son droit légitime à la propriété de terres agricoles, conformément à son héritage familial.
Dans un contexte politique tendu, le soutien massif des agents municipaux de Sandiara envers le ministre Serigne Gueye Diop représente un message fort de solidarité et de loyauté, soulignant l’importance des relations personnelles et communautaires dans le paysage politique sénégalais.
Lors du Conseil des ministres de ce jeudi, le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté les grandes lignes du plan d’action gouvernemental, conformément aux orientations fixées par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce plan vise à mobiliser l’action gouvernementale autour de priorités telles que la lutte contre la vie chère, la réforme fiscale, la promotion des PME/PMI, et bien d’autres encore.
Selon une note du Bureau d’information gouvernementale (Big), le Premier ministre a insisté sur l’urgence de mettre en place un plan opérationnel de lutte contre la vie chère. Ce plan, qui sera élaboré en collaboration avec les ministres du Commerce, de l’Industrie, des Finances et de l’Agriculture, devra proposer des mesures concrètes pour atténuer les prix des denrées de première nécessité et certains services essentiels. Il s’agit notamment de mieux cibler les subventions pour lutter efficacement contre la vie chère.
Les réformes fiscales occupent également une place centrale dans les priorités du gouvernement. Au-delà de l’équité et de la transparence, ces réformes visent à soutenir le développement économique et social du Sénégal.
Une autre mesure phare concerne la réforme du système de rémunération dans la fonction publique, afin de le rendre plus cohérent et équitable tout en garantissant sa soutenabilité budgétaire.
Par ailleurs, le gouvernement accorde une importance particulière à la campagne de production agricole de 2024, avec pour objectif de faire de l’agriculture un moteur de création d’emplois, de lutte contre l’émigration clandestine et de réduction de la pauvreté. Cette volonté s’inscrit dans la doctrine de la souveraineté alimentaire prônée par le président Faye.
Enfin, le gouvernement met l’accent sur des initiatives telles que le « Programme 100 000 logements » et la promotion du financement des PME/PMI, qui visent à répondre aux besoins urgents des citoyens sénégalais, notamment en matière de logement et de développement économique.
Ce plan d’action gouvernemental reflète la volonté des autorités de mettre en œuvre des mesures concrètes pour répondre aux défis socio-économiques du pays et améliorer le quotidien des Sénégalais.
Le Président Bassirou Diomaye Faye, réitérant son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, avait pris une mesure forte en bannissant le cumul des fonctions pour les membres de son gouvernement. Dans cette optique, il avait donné un délai d’un mois aux ministres du gouvernement formé le 5 avril dernier pour démissionner de toute autre fonction occupée.
Selon les informations rapportées par le quotidien L’AS, certains élus locaux nommés ministres ont tardé à se conformer à cette exigence. Parmi eux figure le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé.
Cependant, en signe de respect envers le décret présidentiel et afin de se conformer aux directives du Président Faye, le ministre Yankhoba Diémé a pris la décision de démissionner de la présidence du Conseil départemental de Bignona. Sa démission a été officialisée hier vendredi, 3 mai, juste avant la fin de l’échéance fixée.
Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter scrupuleusement les décisions prises par le Président de la République, affirmant ainsi son engagement envers les principes de bonne gouvernance et d’éthique dans l’exercice des fonctions publiques.
Lors d’une communication récente, le Premier Ministre a tracé les priorités autour desquelles l’action gouvernementale sera mobilisée dans les prochaines semaines. Selon des sources du journal Le Témoin, ces orientations sont cruciales pour répondre aux défis économiques et sociaux actuels du pays.
Au cœur des préoccupations gouvernementales se trouve la nécessité de proposer des mesures concrètes pour atténuer le coût de la vie. Cela inclut un meilleur ciblage des subventions sur les produits de première nécessité et les produits pétroliers, ainsi que la réduction du train de vie de l’État. Ces actions visent à soulager la pression économique sur les ménages et à garantir un accès plus équitable aux biens essentiels.
Le gouvernement envisage également des réformes fiscales visant à accroître l’équité et la transparence dans le système fiscal. De plus, une réforme du système de rémunération dans la fonction publique est prévue afin de le rendre plus cohérent, juste et équitable. Ces mesures visent à assurer la soutenabilité budgétaire tout en garantissant des conditions de travail justes pour les fonctionnaires.
Parmi les priorités de la feuille de route du gouvernement, une attention particulière sera accordée à la campagne de production agricole 2024, dans le but de renforcer la sécurité alimentaire et de stimuler le secteur agricole. Le programme ambitieux de construction de « 100 000 logements » sera également une priorité, contribuant ainsi à résoudre la crise du logement dans le pays. Enfin, la promotion du financement des petites et moyennes entreprises (PME) et des petites et moyennes industries (PMI) sera un pilier essentiel pour stimuler l’entrepreneuriat et favoriser la croissance économique.
En somme, ces priorités gouvernementales reflètent l’engagement ferme du gouvernement à relever les défis économiques et sociaux du pays. En mettant l’accent sur l’atténuation de la vie chère, les réformes fiscales et de rémunération, ainsi que sur le développement agricole, le logement et les PMEPMI, le gouvernement cherche à créer un environnement propice à la prospérité et au bien-être de tous les citoyens.
Une réunion d’une importance capitale est prévue au ministère de la Justice, mardi prochain, réunissant l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et le Garde des Sceaux, Ousmane Diagne. L’objet de cette rencontre sera l’abrogation des décrets émis par l’ancien Président Macky Sall, notamment ceux issus du dernier Conseil supérieur de la magistrature, parmi lesquels la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême.
L’information, rapportée par le journal L’AS, révèle que l’UMS avait déjà saisi le ministre de la Justice lorsque des rumeurs ont circulé sur la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye d’annuler les dernières décisions prises par son prédécesseur dans le domaine de la justice. Le journal souligne qu’au sein de l’UMS, il existe des réserves concernant cette initiative du nouveau chef de l’État.
Une question demeure cependant : qui prendra la responsabilité d’attaquer les décrets en question ? L’AS souligne que les magistrats estiment que c’est à l’UMS de mener ce combat au nom des concernés, tandis que l’Union considère que c’est aux intéressés eux-mêmes d’initier les démarches nécessaires pour rétablir leurs droits.
Cette réunion promet d’être un moment décisif dans le paysage judiciaire sénégalais, car elle pourrait définir la trajectoire des relations entre l’UMS et le nouveau gouvernement, tout en clarifiant les prochaines étapes à suivre concernant l’abrogation des décrets contestés.
Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye, a procédé à la nomination de Papa Mada Ndour au poste de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République. Cette décision a été officialisée à travers le décret n° 2024-992, daté du 30 avril 2024.
Selon les termes du décret, Monsieur Papa Mada Ndour prend ainsi les fonctions de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République. Cette nomination intervient dans un contexte où le chef de l’État cherche à renforcer son équipe de gouvernance et à mettre en place une administration efficace pour répondre aux défis du pays.
Le rôle de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République est d’une importance capitale, car il est chargé de coordonner les activités du cabinet présidentiel et de veiller à ce que les directives du président soient mises en œuvre de manière efficace et efficiente. Papa Mada Ndour aura donc la responsabilité de faciliter le fonctionnement du bureau du président et d’assurer une communication fluide entre le chef de l’État et les différentes institutions gouvernementales.
Cette nomination suscite l’attention de nombreux observateurs politiques et citoyens, qui seront attentifs aux actions et aux initiatives que le nouveau Ministre, Chef de Cabinet, entreprendra pour soutenir le président dans la réalisation de son programme et de ses priorités pour le pays.
Le décret officielisant la nomination de Papa Mada Ndour témoigne de la volonté du président Bassirou Diomaye de mettre en place une équipe gouvernementale solide et compétente pour relever les défis socio-économiques du Sénégal.
Le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye, accompagné de hauts cadres de son département, a récemment accueilli une délégation de la Banque Mondiale, dirigée par Mme Keiko Miwa, Directrice Pays pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Selon un communiqué émis par le ministère, cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’état d’avancement des grands projets routiers, ferroviaires et de transport engagés en collaboration avec la Banque Mondiale, ainsi que de ceux actuellement en cours de discussion.
Le Ministre a souligné la volonté de célérité dans la réalisation de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a notamment mis en avant le projet d’érection de 8 pôles régionaux de développement, nécessitant une mise en œuvre intégrée d’infrastructures en cohérence avec les autres secteurs de l’économie.
Dans ce contexte, le Ministre a exprimé sa confiance dans l’accompagnement de la Banque Mondiale pour la concrétisation de ce projet, au bénéfice de la population sénégalaise. Il a remis un exemplaire du projet à Mme Keiko Miwa, qui s’est engagée à promouvoir davantage la coopération avec le Sénégal.
La mission d’évaluation de la Banque Mondiale prévue à partir du 13 mai 2024 constituera une opportunité pour faire le point sur les projets en cours et envisager de nouvelles pistes de coopération, selon le ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens.
Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre le Sénégal et la Banque Mondiale dans le développement des infrastructures et du secteur des transports, essentiels pour la croissance économique et le bien-être des citoyens.
À peine deux semaines après son installation, la première femme ministre des Sports du Sénégal, Khady Diène Gaye, a déjà déménagé son cabinet de l’immeuble de la Zone B vers la Cité Gorgui. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, cette décision a été prise pour installer son Cabinet dans les locaux du Département de la Jeunesse, anciennement dirigé par l’ancien ministre Pape Malick Ndour.
Khady Diène Gaye a été nommée à la tête du ministère des Sports, succédant à Mame Mbaye Niang. Ce qui rend sa nomination particulière, c’est le cumul de ce département avec ceux de la Jeunesse et de la Culture, où le ministre sortant Aliou Sow lui a passé le témoin.
Ce déménagement semble refléter une volonté de regrouper les départements sous la tutelle de Khady Diène Gaye dans un même lieu, facilitant ainsi la coordination et la gestion des affaires liées à la jeunesse, au sport et à la culture.
Le Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, a récemment pris ses fonctions avec pour objectif principal de dynamiser ces secteurs clés de l’économie sénégalaise. Après 26 jours à la tête de son département, il a identifié des priorités urgentes et défini des orientations stratégiques pour les mois à venir.
L’une des priorités majeures du Ministre Dione est la rationalisation des ressources disponibles dans ces secteurs. Il cherche à maximiser l’efficacité des investissements et à garantir que les fonds alloués à la microfinance et à l’économie sociale et solidaire soient utilisés de manière optimale pour soutenir le développement économique et social du pays.
Une autre priorité est l’harmonisation des interventions dans ces domaines. Le Ministre vise à créer une synergie entre les différentes initiatives de microfinance et d’économie sociale et solidaire afin d’optimiser leur impact et d’éviter les duplications inutiles. Cela implique également d’assurer une coordination efficace entre les différentes parties prenantes, y compris les institutions gouvernementales, les organisations de la société civile et le secteur privé.
En outre, le Ministre Dione entend mettre en œuvre des mesures visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal, à promouvoir le développement endogène et à renforcer l’unité nationale et les solidarités. Il souhaite que la microfinance et l’économie sociale et solidaire contribuent de manière significative à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté, en particulier dans les régions les plus défavorisées du pays.
Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le Ministre Dione envisage de relier étroitement la microfinance à l’économie sociale et solidaire, afin de créer un écosystème favorable à la croissance économique inclusive et durable. Il s’agit d’une approche holistique qui reconnaît le rôle crucial que ces secteurs peuvent jouer dans la transformation socio-économique du Sénégal.
En résumé, le Ministre Alioune Dione s’est engagé à faire de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire des leviers essentiels du développement national. Ses priorités consistent à rationaliser les ressources, à harmoniser les interventions et à promouvoir une approche intégrée et inclusive pour renforcer la souveraineté économique et promouvoir le bien-être social à travers tout le pays.
Le secteur de la santé au Sénégal est confronté à de nombreux défis, notamment le manque de ressources humaines, d’infrastructures médicales et d’accessibilité aux soins pour une grande partie de la population. Dans ce contexte, le Dr. Ibrahima Sy, qui a récemment pris les rênes du ministère de la Santé et de l’Action Sociale, hérite d’un dossier crucial.
Bien que peu connu du grand public, le Dr. Ibrahima Sy possède un parcours remarquable. Il n’est pas médecin de profession, mais plutôt Maître Assistant au Département de Géographie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar depuis 2017. Cependant, il a une solide expérience dans le domaine de la santé en tant qu’expert.
Le Dr. Sy a déjà travaillé pour le compte du ministère de la Santé, ce qui lui confère une connaissance approfondie des enjeux du secteur. Ses domaines d’expertise couvrent l’environnement, le changement climatique, l’épidémiologie spatiale, la santé publique et la santé urbaine. Il a également été chercheur associé au Département de recherche pour le développement du Centre de Surveillance Écologique (CSE) à Dakar.
Titulaire d’un doctorat en géographie de la santé de l’Université Louis Pasteur (ULP) de Strasbourg, en France, le Dr. Sy a accumulé une expérience internationale en travaillant dans des institutions renommées telles que l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss-TPH) et le Centre Suisse de Recherche Scientifique en Côte d’Ivoire (CSRS). Il a également collaboré avec des organisations internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).
Son passage à l’UCAD a laissé une marque indélébile, en tant que professeur dévoué et accessible. Ses étudiants se souviennent de lui comme étant un enseignant assidu, soucieux de leur réussite. Sa modestie et sa courtoisie sont également louées par ceux qui l’ont côtoyé.
Bien qu’initialement peu connu dans le domaine politique, le Dr. Sy a rejoint le parti Pastef en 2017. Il a contribué à la rédaction de programmes politiques, notamment le programme Jotna de Ousmane Sonko sur les questions environnementales et de santé. Malgré sa timidité apparente en politique, il est décrit comme un homme loyal, serviable et dévoué à ses principes.
La nomination du Dr. Ibrahima Sy au poste de ministre de la Santé et de l’Action Sociale suscite de nombreux espoirs. Son expertise, son engagement et sa détermination à relever les défis du secteur de la santé font de lui un choix prometteur pour ce poste crucial. Son impact sur le secteur de la santé au Sénégal reste à observer, mais ses qualifications et son dévouement laissent entrevoir un avenir prometteur pour le système de santé du pays.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a défendu la loi visant à expulser des clandestins vers le Rwanda, affirmant qu’elle avait déjà un effet dissuasif sur les migrants. Cette déclaration intervient après que le gouvernement irlandais a signalé une augmentation des arrivées de migrants, attribuée à la politique migratoire britannique.
Malgré les critiques et les appels à renoncer à cette mesure, Rishi Sunak persiste à soutenir les expulsions vers le Rwanda, affirmant qu’il s’agit d’une tentative de sécuriser les frontières britanniques face à un « défi mondial ».
Le vice-Premier ministre irlandais a exprimé ses préoccupations quant aux effets de cette politique sur l’Irlande, affirmant que les migrants pourraient être incités à entrer en Irlande du Nord par crainte d’être expulsés vers le Rwanda.
Le gouvernement britannique a prévu de mettre en œuvre cette mesure controversée dans les 10 à 12 prochaines semaines, mais des appels se multiplient pour demander une réévaluation de cette politique. L’ONU et d’autres organisations, dont des Églises chrétiennes, ont exhorté le Royaume-Uni à renoncer à ces expulsions, soulignant l’importance du respect du droit international des droits de l’homme et de la coopération internationale dans la gestion des flux migratoires.
Alors que les critiques se font de plus en plus pressantes, le gouvernement britannique reste déterminé à mettre en œuvre cette mesure controversée, malgré les appels à reconsidérer sa position. La question de l’impact sur l’Irlande du Nord reste également une préoccupation majeure, alors que les gouvernements britannique et irlandais cherchent des solutions pour gérer cette situation complexe.
L’accident tragique survenu à l’entrée de Koungheul le jeudi 25 avril, ayant entraîné la mort de 14 personnes et causé des dizaines de blessés, a suscité une forte réaction du journaliste et homme politique Mamoudou Ibra Kane. Pour lui, cet événement douloureux met en évidence l’urgence de faire de la sécurité routière une priorité absolue pour le nouveau gouvernement.
« 14 morts. De l’étranger, je viens d’apprendre l’accident de la route non loin de Koungheul avec son lourd bilan. Mes prières pour les victimes et mes condoléances à leurs familles. Cet accident rappelle ceux de Sikilo et Sakkal. La sécurité routière, une surpriorité !!! », a-t-il exprimé.
Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, s’est également rendu sur les lieux de l’accident pour évaluer la situation. Dans la foulée, il a annoncé plusieurs mesures à venir visant à renforcer la sécurité routière, notamment la limitation de vitesse et l’interdiction de la surcharge.
Cette réaction rapide des autorités et des personnalités publiques témoigne de l’importance accordée à la sécurité routière au Sénégal et de la volonté d’agir pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
Le nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a entrepris sa première tournée dans le département de Mbacké, marquée par une rencontre avec le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. L’objectif de cette visite était de discuter des solutions possibles à la pénurie d’eau potable qui affecte la ville sainte de Touba.
À l’issue de la rencontre, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre a exprimé les préoccupations de la population de Touba face au manque d’eau potable et a proposé une solution provisoire consistant à effectuer un transfert d’eau à partir du lac de Bogo. Il a souligné que bien que la connexion au réseau hydraulique du lac de Guiers soit la solution idéale à long terme, elle nécessite un processus complexe et prolongé.
Le porte-parole du khalife général des mourides a également relayé les salutations et les remerciements de la ville de Touba au président de la République, au Premier ministre et au nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Il a formulé des prières pour le succès du gouvernement dans sa mission.
De son côté, Cheikh Tidiane Dièye s’est engagé à résoudre la problématique de l’eau à Touba conformément aux directives du chef de l’État. Il a affirmé que toutes les mesures nécessaires seront prises pour garantir un approvisionnement en eau adéquat lors du prochain Magal de Touba, événement majeur pour la ville.
Cette rencontre marque un premier pas vers la résolution d’un problème crucial pour la population de Touba, et témoigne de l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins essentiels des citoyens, en particulier dans les régions les plus importantes sur le plan religieux et culturel.
El Malick Ndiaye, récemment nommé ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, a effectué son premier déplacement sur le terrain dans des circonstances tragiques. Revêtu d’une tenue de terrain et coiffé d’une casquette, il s’est rendu nuitamment à Koungheul, dans la région de Kaffrine, où un accident de la route a coûté la vie à 14 personnes.
Cet accident, survenu à la suite de l’éclatement d’un pneu de bus, a été le point de départ d’une série d’événements tragiques. Quelques heures après le drame de Koungheul, quatre autres personnes ont perdu la vie dans des circonstances similaires à Thiadiaye, suivies de trois autres à Keur Souleye Thiam, près de Nioro du Rip. En moins de 24 heures, le bilan des victimes s’est alourdi pour atteindre un total de 21 décès.
Face à cette série d’accidents mortels, El Malick Ndiaye a exprimé son émotion et a appelé à des mesures plus strictes pour garantir la sécurité routière. Il a dénoncé l’irresponsabilité de certains chauffeurs et a plaidé en faveur du durcissement des sanctions contre les comportements dangereux sur la route.
Cependant, ces tragédies rappellent également l’importance de faire respecter les mesures déjà en place pour prévenir de tels accidents. Le gouvernement précédent avait pris des initiatives telles que l’interdiction des voyages nocturnes en bus et l’interdiction d’importer des pneus d’occasion. Malgré cela, les récents événements soulèvent des questions sur l’application effective de ces règles.
Le défi pour les nouvelles autorités est désormais de veiller à ce que toutes les mesures nécessaires soient mises en œuvre et respectées pour assurer la sécurité des usagers de la route. Le drame de Koungheul met en lumière la nécessité d’une action concertée pour lutter contre l’insécurité routière et éviter de nouvelles pertes tragiques.
Le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et Aériens, Malick Ndiaye, se rendra dans la soirée à Koungheul, dans la région de Kaffrine, suite à un tragique accident de la route qui a coûté la vie à 14 personnes et a laissé plus de 40 blessés.
Les informations fournies par une source sécuritaire indiquent qu’un bus de transport en commun s’est renversé, entraînant la perte de 14 vies et de nombreux blessés. Le ministère de la Santé a confirmé ce bilan provisoire, précisant qu’une quarantaine de blessés ont été recensés.
L’accident s’est produit aux environs de 19 heures sur la nationale numéro 1, à proximité du village de Yamong, dans le département de Koungheul.
Les autorités locales se sont rapidement rendues sur les lieux de l’accident pour coordonner les opérations de secours et assurer la prise en charge des victimes.
La visite du ministre des Transports à Koungheul témoigne de la gravité de la situation et de l’engagement du gouvernement à apporter une réponse adéquate face à cette tragédie. Les autorités mobilisent tous les moyens disponibles pour venir en aide aux victimes et pour garantir que des mesures soient prises pour éviter de tels drames à l’avenir.
Le Sénégal accueille avec espoir la nomination d’Abdourahmane Diouf au poste de ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Né le 13 janvier 1970 à Rufisque, Abdourahmane Diouf a parcouru un chemin remarquable, marqué par un engagement politique précoce et une solide formation académique.
Issu du système éducatif public sénégalais, il a fréquenté le lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque, où il a obtenu son baccalauréat. Par la suite, il a intégré l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, où il a noué des liens avec des personnalités politiques éminentes, telles que le Premier ministre Ousmane Sonko, Mabouba Diagne et Cheikh Tidiane Dièye, qui font aujourd’hui partie du gouvernement.
Abdourahmane Diouf est un homme pluridisciplinaire, ayant obtenu une maîtrise en Droit public, ainsi qu’un DES en Droit international et un DEA en Sciences de la communication et des médias, à Genève.
Son engagement politique remonte à ses débuts, lorsqu’il occupait le poste de numéro 2 au sein de Rewmi, sous la direction de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Après l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012, Abdourahmane Diouf a été nommé directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), mais a démissionné pour des raisons politiques.
Par la suite, il a rejoint l’opposition et a fondé son propre parti politique, AWALÉ, en octobre 2021. Aux élections législatives de 2023, il a participé en coalition avec Thierno Alassane Sall, devenant ainsi le seul parlementaire de sa liste.
En tant que candidat recalé à l’élection présidentielle de 2024, Abdourahmane Diouf a dénoncé un système de décompte de parrainages défaillant. Malgré cela, il a rejoint la coalition « Diomaye Président », qui a remporté la présidentielle au premier tour avec 54,28% des voix.
Lors de sa cérémonie d’investiture, il a présenté son offre programmatique « Le Sénégal d’abord » à travers 11 livres, démontrant ainsi sa vision et ses ambitions pour le pays.
En tant que nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf hérite d’une tâche cruciale : résoudre la crise universitaire qui sévit depuis plusieurs années. Son parcours impressionnant et son engagement politique font de lui un acteur clé dans la recherche de solutions pour l’avenir de l’éducation au Sénégal.
Le mardi 23 avril, Serigne Guéye Diop, fraîchement nommé Ministre de l’Industrie et du Commerce, a entrepris une visite de prise de contact au sein des différentes structures de son département. Cette visite, marquée par des échanges fructueux avec le personnel, a illustré les premiers pas d’une nouvelle ère pour le secteur industriel et commercial du Sénégal.
Accompagné de ses collaborateurs, dont M. Makhtar Lakh, Secrétaire général, le ministre a entamé sa visite en rencontrant les Conseillers techniques, Chefs de Cellule, Chefs de Services et agents administratifs. L’objectif était de transmettre les nouvelles orientations fixées par les plus hautes autorités de l’État, notamment la fusion entre les départements de l’Industrie et du Commerce ainsi que le mode de gouvernance édicté par le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko.
Au cours de ces échanges, Serigne Gueye Diop a souligné l’importance de placer le consommateur au cœur des préoccupations, en mettant l’accent sur la transparence dans le travail et la lutte contre la vie chère. Il a également évoqué la nécessité de rééquilibrer les comptes afin de soulager les ménages sénégalais.
La visite s’est poursuivie avec des rencontres au sein des différentes directions et services du ministère, permettant ainsi au ministre de mieux appréhender les missions et tâches des entités relevant du Secrétariat général.
Lors de son discours devant les agents, Serigne Guéye Diop a insisté sur la fusion de certaines directions et services pour une meilleure efficacité, tout en soulignant la volonté de son département de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du secteur privé.
En outre, le ministre a annoncé la tenue prochaine de rencontres sectorielles ainsi que l’organisation d’un grand Salon industriel au Sénégal d’ici la fin de l’année. Ces initiatives visent à symboliser la fusion entre l’Industrie et le Commerce et à ouvrir de nouvelles perspectives de développement dans ces domaines.
En somme, la visite de Serigne Guéye Diop au sein de son ministère a été l’occasion de poser les bases d’une collaboration fructueuse entre les différentes parties prenantes, dans le but de promouvoir la croissance économique et le bien-être des citoyens sénégalais.
Le Ministre de l’Eau, Cheikh Tidiane Dièye, a déclaré lors d’une visite dans les services de son département ministériel que des investissements significatifs ont été réalisés en faveur du secteur de l’eau. Il a également annoncé qu’un audit sera effectué pour évaluer l’utilisation des fonds alloués.
Selon le Ministre, il est crucial de faire un diagnostic approfondi pour évaluer l’efficacité des investissements et déterminer les domaines nécessitant des améliorations. « Il faut faire un diagnostic, évaluer, auditer pour savoir où cet argent est allé, à quoi ça a vraiment servi », a-t-il déclaré.
Le Ministre a souligné que bien que des progrès aient été réalisés en termes d’équipements et de résultats, il est important de chercher constamment à s’améliorer. Les audits, conformes aux instructions du Président de la République, débuteront dans les meilleurs délais.
En ce qui concerne le contrat d’affermage entre la SONES et la Sen’ Eau, le Ministre a insisté sur la nécessité de garantir que les citoyens aient accès à une eau de qualité, en quantité suffisante et à des coûts raisonnables. Il a également souligné l’importance de mettre en place un organisme de régulation pour encadrer le secteur de l’eau, similaire à ceux des télécommunications et de l’énergie.
Le Ministre a conclu en affirmant que les experts étudient toutes les options pour répondre à la vision du Président de la République en matière d’approvisionnement en eau, dans le but de permettre aux Sénégalais d’avoir accès à une eau de qualité et abordable.
Le ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, fait parler de lui non seulement pour son portefeuille ministériel, mais aussi pour son franc-parler et ses prises de position qui peuvent parfois déranger.
Connu pour sa franchise et son engagement politique, Birame Souleye Diop a récemment suscité la controverse en annonçant que les nouvelles autorités ne parraineraient pas les combats de lutte, une déclaration qui a provoqué une réaction mitigée de la part des professionnels de la lutte et de l’opinion publique.
Ce n’est pas la première fois que Birame Souleye Diop se retrouve au centre de l’attention pour ses déclarations audacieuses. En 2014, lors d’une conférence de presse du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, il avait suscité la polémique en conseillant aux potentiels candidats de la Coalition au Pouvoir d’éviter de prendre un repas chez le Président de la République, Macky Sall, insinuant qu’ils pourraient être empoisonnés. Ces commentaires lui avaient valu des critiques acerbes et une période de détention pour « offense au Chef de l’État ».
Malgré ces controverses, ceux qui le connaissent témoignent de son sérieux, de sa rigueur et de son engagement pour ses convictions. Ancien élève brillant du Lycée Malick Sy de Thiès, Birame Souleye Diop est décrit comme un étudiant sérieux et curieux, passionné par la recherche du savoir.
Son parcours académique et politique témoigne de son engagement envers l’éducation et le service public. Ayant milité au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) avant de rejoindre le mouvement Pastef en 2014, il a toujours défendu ses idéaux avec détermination.
Sa relation avec Ousmane Sonko, fondateur de Pastef, remonte à leurs années d’université à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, où ils ont travaillé ensemble pour la construction d’une mosquée sur le campus. Leur collaboration s’est poursuivie à l’École nationale d’administration (ENA) et dans leurs carrières politiques respectives.
Malgré les critiques et les controverses, Birame Souleye Diop reste un acteur majeur de la scène politique sénégalaise, connu pour son intégrité et son engagement envers le bien-être de son pays.
Le nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Docteur Abdourahmane Diouf, poursuit ses visites dans les universités publiques du Sénégal. Demain, il sera à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour une demi-journée de rencontres et d’échanges.
Selon le calendrier établi, le ministre prévoit de passer entre 9h30 et 13h30 à l’université. Contrairement aux visites habituelles où les autorités universitaires sont les seules interlocutrices, Abdourahmane Diouf entend élargir le cadre de ses rencontres.
La visite commencera au cabinet du recteur, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye, avant de se déplacer dans la salle du Conseil de la Faculté de Médecine, étant donné que la salle des actes du rectorat est actuellement en chantier. Là, les discussions seront élargies aux différentes composantes de l’université, notamment les instances de gouvernance, les syndicats, le médiateur et l’administrateur de la fondation Ucad.
Après cette réunion avec les différents acteurs, le ministre Abdourahmane Diouf aura des séances de travail individuelles avec chaque partenaire social. Il prévoit ainsi des tête-à-tête avec les bureaux du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes), du Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Supérieur (Sudes) et de l’intersyndical du Pats (Personnel Administratif et de Service).
Ce n’est qu’après ces échanges que le ministre visitera les différents lieux de l’université avant de se rendre au Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) vers 13h30.
Cette visite témoigne de l’engagement du Ministre de l’Enseignement Supérieur à établir un dialogue ouvert et constructif avec l’ensemble des acteurs de l’université, dans le but d’identifier les défis et les opportunités pour l’enseignement supérieur au Sénégal.
Le gouvernement s’engage fermement à résoudre la crise qui secoue les collectivités territoriales depuis près de deux ans. Sous la houlette du tout nouveau ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, une dynamique de dialogue et de recherche de solutions concrètes s’est amorcée.
Lors de sa récente rencontre avec les membres de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, le ministre Fofana a reconnu la légitimité des revendications des travailleurs tout en réaffirmant la détermination du gouvernement à mettre fin à cette crise persistante. Dans un communiqué de presse, il a souligné la nécessité de travailler ensemble pour formuler des propositions soutenables conformes aux dispositions légales en vigueur.
Au-delà des discussions sur les revendications salariales, le ministre a mis en lumière les répercussions de la grève sur les citoyens, notamment en ce qui concerne l’accès aux documents d’état civil. Cette prise de conscience témoigne d’une sensibilité aux préoccupations de la population et renforce l’urgence d’une résolution rapide du conflit.
L’approche collaborative du ministre Fofana se manifeste également par sa volonté de nouer un partenariat avec l’Intersyndicale pour améliorer les conditions de travail des agents des collectivités territoriales. Cette démarche vise à renforcer l’efficacité des services publics et à garantir la qualité des prestations offertes aux citoyens.
En outre, le gouvernement affirme son engagement en faveur de la décentralisation et de la construction de collectivités territoriales viables et porteuses de développement. Cette vision ambitieuse reflète la volonté de promouvoir une gouvernance locale dynamique et inclusive.
Enfin, la disponibilité du Premier ministre Ousmane Sonko à rencontrer l’Intersyndicale dans les meilleurs délais, sur la base des propositions formulées par le groupe de travail, illustre l’importance accordée à ce dossier au plus haut niveau de l’État.
Dans un contexte marqué par des tensions sociales, l’engagement du gouvernement à trouver des solutions durables et concertées constitue un pas significatif vers la résolution de la crise dans les collectivités territoriales. La voie du dialogue et de la collaboration semble ainsi ouvrir des perspectives encourageantes pour l’avenir de ces institutions essentielles à la vie démocratique et au développement local.
Le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a lancé une série de visites dans les différents services relevant de son département ministériel. L’objectif de ces visites est de recueillir des informations précieuses pour éclairer la prise de décisions futures.
Sa première étape l’a conduit à la Cité du Savoir du Pôle Urbain de Diamniadio, où il a pu visiter divers établissements, notamment le siège de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel Amadou Traoré (ISEP) et le Cyber Infrastructure Nationale pour l’Enseignement Supérieur, la Recherche et l’Innovation (CNRI).
Abdourahmane Diouf a expliqué que cette démarche vise à avoir une vue d’ensemble des conditions de travail et des besoins spécifiques de chaque institution avant de prendre des mesures concrètes. Il souhaite ainsi engager un dialogue constructif avec les acteurs du secteur et identifier les priorités à adresser.
Au cours de ses visites, plusieurs problématiques ont été soulevées. Au sein de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, des préoccupations concernant les infrastructures et les équipements ont été exprimées, notamment le besoin urgent d’ordinateurs et de modems de connexion.
À l’ISEP, les étudiants ont fait part de difficultés liées au transport, à la restauration et à l’hébergement, mettant en lumière le besoin d’améliorer les conditions de vie étudiante. De plus, la question du statut juridique des enseignants et du personnel a été discutée.
La visite s’est conclue au CNRI, où d’autres aspects liés à l’infrastructure et aux technologies de l’information et de la communication ont été abordés.
Par ailleurs, le Ministre a prévu une rencontre avec le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) ce vendredi, signe de sa volonté de collaborer étroitement avec les acteurs syndicaux pour trouver des solutions aux défis rencontrés dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Cette série de visites témoigne de l’engagement du nouveau ministre à prendre en compte les besoins réels des institutions universitaires et de recherche afin d’élaborer des politiques efficaces et adaptées à la réalité du terrain.
Dans un récent remaniement gouvernemental, Yacine Fall, vice-présidente du parti politique PASTEF, a été nommée Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères dans le gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko. Cette nomination a suscité un intérêt particulier, compte tenu de son parcours professionnel remarquable et de sa réputation dans les affaires internationales.
Initialement, les spéculations prédisaient la nomination d’Aminata « Mimi » Touré à ce poste de haute importance. Cependant, l’arrivée de Yacine Fall souligne une continuité dans les relations et la collaboration entre ces deux femmes d’influence, comme l’ont révélé des sources proches de la coalition Diomaye.
Le lien étroit entre Yacine Fall et Mimi Touré, bien qu’initialement inattendu pour certains, trouve ses racines dans une relation de longue date, caractérisée par une complicité et un soutien mutuel. Leur parcours professionnel respectif au sein des Nations Unies témoigne de leur engagement commun en faveur des droits des femmes et du développement international.
Mimi Touré a contribué de manière significative à des organisations telles que l’ONU Femmes et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), tandis que Yacine Fall a occupé des postes de direction au sein de l’Institut International de Formation et de Recherche pour la Promotion de la Femme (INSTRAW) et de l’ONU Femmes, notamment en tant que directrice de la Division économique à New York.
La nomination de Yacine Fall au poste de Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères souligne ainsi l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à l’expertise et à l’expérience internationales dans la formulation et la mise en œuvre de sa politique étrangère. Son mandat s’annonce comme une opportunité de renforcer les liens du Sénégal avec ses partenaires africains et internationaux, tout en promouvant une diplomatie fondée sur la coopération et le développement mutuel.
À travers cette nomination, le Sénégal envoie un signal fort de son engagement en faveur de la promotion de la paix, de la sécurité et du développement durable sur le continent africain et au-delà, sous la direction d’une ministre compétente et engagée.
Le Général de corps d’armée aérienne Birame Diop, figure respectée au sein des forces armées sénégalaises, reprend du service en tant que Ministre des Forces Armées dans le premier gouvernement du 5ème Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Natif de Thiès, le Général Diop a bâti sa carrière militaire sur des bases solides, contribuant activement à la modernisation des infrastructures militaires. Ayant réhabilité des camps militaires importants comme la base militaire de Thiès, qui accueille plusieurs unités et écoles militaires, il est reconnu comme un artisan de la modernisation de l’armée sénégalaise.
Doté d’une solide formation, le Général Diop est diplômé de prestigieuses institutions militaires, dont l’École Royale de l’Air du Marrakech, l’Université de l’Air des États-Unis, et l’École de guerre de la France, entre autres. Sa maîtrise de l’anglais et du français renforce son profil international.
Passionné par son métier, le Général Diop s’est également investi dans l’approfondissement de ses connaissances, poursuivant un doctorat en Diplomatie et Relations Internationales à Dakar. Il est également un auteur prolifique sur les questions de sécurité, avec plusieurs publications à son actif.
Son parcours professionnel remarquable l’a conduit à occuper divers postes de responsabilité, totalisant 13 nominations au cours de sa carrière. Avant sa nomination en tant que Ministre des Forces Armées, il a assumé des fonctions variées, de Directeur de l’African Institute Security Sector à Chef d’état-major particulier du Président de la République.
Outre ses réalisations au niveau national, le Général Diop a également acquis une expérience internationale significative, notamment en tant que Conseiller militaire du Département des opérations de paix des Nations Unies.
À la tête du Ministère des Forces Armées, le Général Diop s’engage à garantir une bonne performance, efficacité et efficience dans l’exécution de la mission constitutionnelle confiée au département. Il mettra également l’accent sur la coopération et la coordination avec les pays frontaliers pour assurer une prise en charge collective des questions sécuritaires dans la sous-région.
Avec son engagement et son expertise, le Général Birame Diop incarne une nouvelle ère de leadership au sein des forces armées sénégalaises, promettant une vision dynamique et collaborative pour garantir la sécurité et la stabilité du pays.
Le Premier ministre de la République de Guinée, Amadou Oury Bah, a effectué une visite privée à Dakar le samedi 13 avril 2024. Cette visite a été marquée par des moments de recueillement et des rencontres diplomatiques.
Accompagné d’une importante délégation et de son staff, M. Bah a d’abord tenu à exprimer ses condoléances à la famille et au peuple sénégalais suite au décès de l’ancien Premier ministre sénégalais, Mohammed Boun Abdallah Dionne. Les deux hommes, amis de longue date, avaient partagé les bancs du lycée Lamine Guèye de Dakar, témoignant ainsi d’une relation profonde et sincère.
Outre cette visite de courtoisie, le Premier ministre guinéen a également rencontré son homologue sénégalais, Ousmane Sonko. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur les perspectives de renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et la Guinée. Les discussions ont porté sur les orientations des présidents respectifs, le général de corps d’armée Mamady Doumbouya pour la Guinée et le président Bassirou Djomaye Faye pour le Sénégal.
Cette visite revêt donc une importance particulière dans le contexte actuel de la sous-région ouest-africaine, marqué par la volonté des pays de renforcer leur collaboration et leur solidarité pour faire face aux défis communs.
La visite du Premier ministre guinéen à Dakar témoigne de la profondeur des relations entre les deux pays et ouvre la voie à une coopération renforcée dans les domaines politique, économique et social. Elle illustre également l’importance du dialogue et de la diplomatie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales.
La situation politique au Mali demeure tendue et incertaine, suite au renversement du président civil Ibrahim Boubacar Keïta en 2020 par des militaires. Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, nommé par la junte militaire, a repoussé à une date indéterminée le retour des civils au pouvoir, conditionnant cette transition à une stabilisation définitive du pays.
Les militaires au pouvoir ont manqué à leurs engagements d’organiser des élections présidentielles en février et de céder la place aux civils avant le 26 mars, malgré les pressions exercées par la Communauté des États ouest-africains (CEDEAO). Ces manquements ont ravivé les tensions et suscité de vives protestations de la part de la société civile et des partis politiques.
Face à ces protestations, les autorités maliennes ont pris des mesures restrictives, suspendant les activités des partis politiques et interdisant aux médias de couvrir l’actualité politique. Ces décisions ont été largement critiquées, tant au niveau national qu’international, comme une violation des droits de l’homme et une entrave à la démocratie.
Le Premier ministre a justifié ces mesures en invoquant la nécessité de stabiliser le pays, notamment face aux défis posés par les groupes armés jihadistes et indépendantistes. Il a également souligné que le Mali avait rompu ses liens avec la France et ses partenaires européens en 2022 pour se tourner vers la Russie.
Choguel Kokalla Maïga a indiqué qu’un dialogue national, initié par la junte militaire, devait être mené pour parvenir à une stabilisation du pays. Ce dialogue, qui s’ouvrira au niveau local le samedi suivant et au niveau national à partir du 6 mai, est censé ouvrir la voie à des élections libres et transparentes.
La suspension des activités des partis politiques a été largement critiquée par les acteurs politiques nationaux et les organisations internationales de défense des droits de l’homme. Certains ont qualifié cette décision de violation des lois nationales et internationales et ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’aggravation de la situation au Mali.
Le Premier ministre a rejeté les appels à des élections rapides, accusant ceux qui réclament cette transition démocratique de servir les intérêts des « ennemis du Mali ». Il a également fustigé un « angélisme démocratique » et mis en garde contre l’élection d’un « président faible » et influençable.
La situation politique au Mali demeure donc incertaine et volatile. Les défis posés par la crise sécuritaire et les tensions politiques persistent, et la mise en œuvre du dialogue national et le retour des civils au pouvoir restent des enjeux cruciaux pour la stabilité et la démocratie du pays.
Le Syndicat national des travailleurs de l’aviation civile du Sénégal (SYNATRACS) adresse ses préoccupations au nouveau ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, concernant les conditions de travail difficiles rencontrées par les travailleurs de l’aéroport de Diass.
El Hadj Fall, président du SYNATRACS, pointe du doigt plusieurs problèmes au sein de LAS (LIMA-AIBD-SUMMA), le gestionnaire de l’aéroport de Diass. Il évoque notamment des conditions de travail inadéquates, des formations insuffisantes et des promotions favorisant certains travailleurs au détriment d’autres, ce qui entrave le développement des activités du secteur.
Le syndicat revendique également l’effectivité des 5 % du capital de LAS accordés aux travailleurs depuis l’ouverture de l’aéroport de Diass, ainsi que le rappel des dividendes depuis 2018. Il demande en outre deux postes au Conseil d’administration de LAS et la signature d’un contrat similaire à celui de l’ASECNA pour les employés.
Le SYNATRACS invite le nouveau ministre à soutenir ces revendications et à éliminer le favoritisme observé. Il appelle également à faire de l’aéroport de Diass un véritable hub sous-régional, plutôt qu’un simple slogan, et demande que les chauffeurs de Cobus, chargés du déplacement des passagers vers les aéronefs, soient embauchés.
Cette interpellation du SYNATRACS met en lumière les défis auxquels est confronté le secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens au Sénégal, et souligne l’importance d’une action rapide et concertée pour y remédier.
La nomination de Birame Souleye Diop à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines a suscité une réaction positive de la part de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.
Dans un post sur les réseaux sociaux, M. Seck a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette nomination, tout en adressant des conseils au nouveau ministre. Il a souligné l’importance pour le ministre de s’ouvrir aux compétences locales et de placer les communautés au centre de ses préoccupations.
« Les départements en charge du Pétrole, des Énergies et des Mines regorgent de Sénégalais patriotes, compétents et dévoués. Ouvrez-vous à eux, écoutez-les et décidez ensuite en toute autorité. Placez les communautés au cœur de vos préoccupations. Pleins de succès M. le Ministre », a écrit Birahim Seck.
Cette réaction met en lumière l’importance de la participation des acteurs locaux et de la prise en compte des besoins des communautés dans la gestion des ressources énergétiques et minières du pays. Birahim Seck encourage ainsi le nouveau ministre à adopter une approche inclusive et à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour promouvoir le développement durable et équitable du secteur.
Dans un message empreint de gratitude et d’engagement, Olivier Boucal a réagi à sa nomination en tant que Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public. Affirmant son honneur et sa satisfaction face à cette nouvelle responsabilité, il a également souligné la portée de cette mission et son engagement à la mener à bien.
« Chers compatriotes d’ici et de la diaspora, c’est avec honneur, humilité et satisfaction que j’accueille ma nomination au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du service public, » a-t-il exprimé dans son message.
Considérant pleinement le poids de la responsabilité qui lui incombe désormais, Olivier Boucal a affirmé rester engagé envers cette mission, la qualifiant d' »exaltante et patriotique ». Il a également appelé les Sénégalais à unir leurs prières pour la réussite collective de la nation.
Le Ministre a également exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane Sonko, pour la marque de confiance qui lui a été accordée.
Cette nomination reflète non seulement la confiance placée en Olivier Boucal par les plus hautes instances de l’État, mais également son engagement envers le service public et le bien-être de la nation sénégalaise. Il est maintenant appelé à traduire ces paroles en actions concrètes, en travaillant à l’amélioration et à la réforme de la fonction publique pour le bénéfice de tous les citoyens.
Cette nouvelle étape dans la carrière d’Olivier Boucal représente une opportunité importante pour contribuer au développement et à l’efficacité du service public au Sénégal. En tant que Ministre, il aura la responsabilité de veiller à ce que les intérêts des citoyens soient au cœur de toutes les décisions et initiatives prises dans son ministère.
Yankoba Diémé, le nouveau ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, est un homme dont la trajectoire professionnelle et politique impressionne. Doté d’une solide formation juridique et d’une expérience professionnelle diversifiée, il incarne le dynamisme et la compétence.
Né le 12 août 1979 à Massarah, un village du Fogny dans la commune de Djibidione, département de Bignona, Yankoba Diémé a fait ses premiers pas dans le monde académique en obtenant son baccalauréat au Lycée Ahoune Sané de Bignona en 1999. Par la suite, il a enrichi son bagage intellectuel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a décroché une licence en Droit des Affaires en 2003 et une maîtrise dans la même spécialité en 2004.
Sa carrière professionnelle a été marquée par des succès remarquables. Après avoir servi au cabinet de Me Jacques Baudin en tant que Juriste interne, il a rejoint la Banque BICIS du Groupe BNP-PARIBAS en 2006, où il a gravi les échelons avec détermination. Devenu Responsable du contentieux en 2010, il a dirigé une équipe dynamique tout en assumant des responsabilités stratégiques au sein de l’institution bancaire.
Parallèlement à sa carrière dans le secteur financier, Yankoba Diémé a également investi dans son développement personnel en obtenant une certification en développement personnel et en leadership. Cette expertise lui a permis d’acquérir des compétences en intelligence émotionnelle, en prise de parole en public, en leadership et en coaching pour la performance.
En 2018, Yankoba Diémé a fait son entrée sur la scène politique, rejoignant le parti Pastef/Les Patriotes en tant que coordonnateur communal de la section de Djibidione. Son engagement politique a été rapidement reconnu, et il a occupé des postes de responsabilité au sein du parti, devenant notamment délégué régional de Ziguinchor pour le parrainage du candidat Ousmane Sonko lors de l’élection présidentielle.
Son ascension politique s’est poursuivie avec sa nomination en tant que coordonnateur départemental de la grande Coalition Yewwi Askan wi, puis sa victoire aux élections municipales et territoriales de janvier 2022 en tant que président du Conseil départemental de Bignona.
Le 5 avril 2024, Yankoba Diémé a été nommé Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions dans le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye, avec Ousmane Sonko comme Premier ministre. Cette nomination représente le couronnement d’une carrière professionnelle remarquable et d’une ascension politique fulgurante pour cet homme au parcours impressionnant.
Le Sénégal accueille avec enthousiasme la nomination de Dr Abdourahmane Sarr au poste de ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Dans une récente publication sur sa page Facebook, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui. Il a également remercié chaleureusement ses proches pour leurs messages de soutien et de félicitations.
Cette nomination intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays poursuit son chemin vers le développement économique et social. Dr Abdourahmane Sarr affirme accueillir cette responsabilité avec un sentiment de grande détermination et de responsabilité. Il s’engage à travailler sans relâche pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et contribuer à la réalisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.
Le nouveau ministre apporte avec lui une expertise et une expérience considérables dans le domaine économique, ce qui le place dans une position idéale pour relever les défis actuels et futurs du pays. Sa nomination suscite des attentes élevées quant à sa capacité à élaborer et à mettre en œuvre des politiques économiques et des plans de développement efficaces et inclusifs.
Dr Abdourahmane Sarr s’engage à mobiliser toutes les ressources et les partenariats nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Sa détermination à faire avancer le pays dans une direction positive et à transformer les aspirations du peuple en réalités tangibles constitue un motif d’optimisme pour l’avenir du Sénégal.
La nomination de Dr Abdourahmane Sarr en tant que ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération marque le début d’une nouvelle ère de leadership et d’engagement pour le développement socio-économique du Sénégal. Le peuple sénégalais place sa confiance dans les capacités et les convictions du nouveau ministre pour mener le pays vers un avenir meilleur.
Dans une annonce qui a captivé l’attention du public, l’ancien procureur Ousmane Diagne a été nommé à la tête du ministère de la Justice, chargé de conduire les réformes majeures annoncées par le Chef de l’État dans ce secteur crucial. Déjà présent au sein du gouvernement précédent, Diagne avait occupé le poste de Garde des Sceaux dans le gouvernement Sonko 1.
Ousmane Diagne est réputé pour son indépendance d’esprit lorsqu’il était au Parquet, une qualité qui a probablement joué un rôle déterminant dans sa nomination. Sa tâche principale sera de « redorer le blason » de l’institution judiciaire, comme l’a souligné Diomaye Faye, un observateur attentif des affaires publiques.
L’institution judiciaire a été l’objet de critiques constantes, en raison de divers problèmes allant de la lenteur des procédures à des accusations de partialité. La nomination de Diagne est donc perçue comme un pas vers la réforme et l’amélioration de la crédibilité du système judiciaire.
Sa réputation d’indépendance et son expérience passée en font un choix logique pour mener à bien cette entreprise ambitieuse. Cependant, il ne fait aucun doute que sa mission sera immense, avec des attentes élevées de la part du public et de la classe politique.
Les prochaines actions de Diagne en tant que ministre de la Justice seront scrutées de près, alors que les citoyens espèrent des changements concrets et durables dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire. La réussite de sa mission pourrait avoir un impact significatif sur la confiance du public dans le système judiciaire et, par extension, sur la stabilité et la justice sociales dans le pays.
Au sein du nouveau gouvernement, dirigé par Sonko, une nomination a suscité des réactions mitigées : celle d’El Malick Ndiaye à la tête du département des Transports. Alors que certains anticipaient sa nomination au ministère de la Communication, en raison de son rôle en tant que secrétaire national chargé de la communication au sein de Pastef, sa nouvelle responsabilité a surpris bon nombre d’observateurs politiques.
El Malick Ndiaye, déjà ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens dans le gouvernement précédent, apporte une expertise significative dans le domaine. Peu de gens savent que Ndiaye possède une expérience professionnelle dans le secteur aéroportuaire, en plus d’être un professionnel certifié du Commerce International et de la Logistique.
Cette nomination a soulevé des questions quant aux motivations derrière ce choix apparemment inattendu. Certains spéculent sur les besoins du gouvernement en matière de compétences techniques spécifiques dans le secteur des transports, tandis que d’autres y voient peut-être une tentative de diversification des responsabilités ministérielles au sein du cabinet.
Quoi qu’il en soit, El Malick Ndiaye se retrouve désormais face à un défi de taille en tant que ministre des Transports. Son expérience antérieure dans le domaine lui confère une base solide, mais il devra également faire face à des attentes élevées de la part du public et du gouvernement en matière de développement et de gestion des infrastructures de transport.
L’avenir de son mandat sera scruté de près, alors que les citoyens s’attendent à des progrès tangibles dans un domaine aussi vital pour l’économie et la connectivité nationale.
Olivier Boucal, précédemment inspecteur du Trésor et responsable du parti Pastef à Goudomp, a récemment été nommé ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public. Cette nomination survient après sa libération de prison en mars dernier, mettant fin à une détention de neuf mois.
La trajectoire d’Olivier Boucal est marquée par une série d’événements qui ont attiré l’attention publique. Son parcours, de l’inspection du Trésor à la tête du ministère de la Fonction publique, reflète une transition remarquable dans le paysage politique et administratif sénégalais.
Avant sa nomination, Boucal était connu pour son engagement au sein du parti Pastef à Goudomp, où il occupait des fonctions de responsabilité. Son implication politique et ses positions sur les questions socio-économiques ont suscité des débats et des controverses dans la sphère politique locale.
Sa libération de prison en mars dernier a été accueillie avec une attention particulière. Son retour sur la scène politique, cette fois-ci au sein du gouvernement, a été interprété comme un signe de changement et de réconciliation dans le pays.
En tant que nouveau ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Boucal fait face à des défis importants. La gestion efficace de la fonction publique et la mise en œuvre de réformes significatives pourraient avoir un impact profond sur l’administration gouvernementale et sur la vie des citoyens sénégalais.
Sa nomination suscite également des questions sur les implications politiques et les dynamiques de pouvoir au sein du gouvernement. Le fait qu’un ancien membre de l’opposition occupe désormais un poste clé dans l’administration soulève des espoirs mais aussi des préoccupations quant à la stabilité politique et à la capacité du gouvernement à répondre aux attentes du public.
Dans les semaines à venir, l’attention sera certainement concentrée sur les actions et les initiatives de Boucal en tant que ministre de la Fonction publique. Son parcours inhabituel, marqué par des rebondissements et des controverses, continuera à susciter l’intérêt et à stimuler le débat dans les cercles politiques et au sein de la société sénégalaise.
Maïmouna Dieye, maire de la commune de Patte d’Oie et présidente du mouvement des Femmes du parti Pastef, a été nommée ministre de la Famille et des Solidarités dans le premier gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette nomination marque une reconnaissance de son engagement envers les questions sociales et de son dévouement envers la communauté.
En prenant la tête du ministère de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dieye aura pour mission de promouvoir le bien-être des familles sénégalaises et de renforcer les mécanismes de solidarité sociale dans le pays. Son expérience en tant que maire et son engagement envers les femmes et les familles lui confèrent une perspective unique pour aborder les défis liés à la protection sociale, à l’accès aux services sociaux de base et à la promotion de l’inclusion sociale.
Cependant, sa nomination s’accompagne d’une exigence : celle de quitter sa fonction de maire dans un délai d’un mois si elle souhaite rester à la tête du ministère. Cette mesure souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.
Maïmouna Dieye représente une voix forte et engagée au sein du gouvernement, mettant en avant les préoccupations des femmes, des familles et des groupes marginalisés. Son leadership sera crucial pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes qui répondent aux besoins de ces populations vulnérables et qui favorisent leur autonomisation et leur inclusion sociale.
Ancien ministre sous la présidence d’Abdoulaye Wade de 2009 à 2012, Moustapha Mamba Guirassy fait un retour remarqué dans l’arène politique en étant nommé à la tête du ministère de l’Éducation Nationale dans le gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye.
Moustapha Mamba Guirassy apporte avec lui une expérience précieuse dans le domaine de l’éducation, ayant été fondateur du groupe Institut Africain de Management (IAM). Cette expérience dans le secteur privé pourrait lui permettre d’apporter un regard neuf et des idées novatrices à la tête du ministère de l’Éducation Nationale.
Sa nomination intervient dans un contexte où l’éducation est un enjeu crucial pour le développement du pays. En tant que ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à améliorer la qualité de l’enseignement, à promouvoir l’accès à l’éducation pour tous les citoyens sénégalais et à renforcer le système éducatif dans son ensemble.
Son retour aux affaires publiques est accueilli avec intérêt et attentes, alors que le secteur de l’éducation est confronté à divers défis, notamment en termes d’infrastructures, de ressources humaines et de qualité de l’enseignement. Sa connaissance du secteur, combinée à sa vision stratégique, sera essentielle pour élaborer et mettre en œuvre des politiques éducatives efficaces et adaptées aux besoins du pays.
En fin de compte, la nomination de Moustapha Mamba Guirassy à la tête du ministère de l’Éducation Nationale marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et offre une opportunité de contribuer de manière significative à l’amélioration de l’éducation au Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes pour faire progresser le système éducatif du pays.
Le député Alioune Sall, connu pour son travail au sein du parti Pastef, a été nommé ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique dans le nouveau gouvernement. Cette nomination marque une étape importante dans sa carrière politique et témoigne de la confiance placée en lui par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Alioune Sall est un membre éminent du parti Pastef, ayant été découvert par le grand public lors de la quatorzième législature en tant que député de la diaspora. Sa nomination à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique démontre la volonté du gouvernement de mettre en avant des personnalités compétentes et dynamiques pour diriger des secteurs clés de l’administration.
Cependant, cette nomination s’accompagne d’un défi de taille pour Alioune Sall. En effet, le Premier ministre Ousmane Sonko a indiqué que Sall devra quitter son poste de député dans un délai d’un mois s’il souhaite rester à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement.
En tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir un accès équitable à l’information et aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Son expérience en tant que chef de projet senior dans le déploiement et l’aménagement des réseaux et des plateformes de services sera un atout précieux dans la mise en œuvre de réformes importantes dans le secteur des médias et des communications.
La nomination d’Alioune Sall suscite donc de grandes attentes quant aux réformes et aux initiatives qui seront entreprises dans le domaine de la communication et des télécommunications sous sa direction. En tant que nouveau ministre, il aura l’occasion de jouer un rôle clé dans la modernisation et le développement de ces secteurs stratégiques pour le développement du pays.
Anciennement membre du cabinet de Ousmane Sonko au sein de Pastef, Balla Moussa Fofana accède à une nouvelle fonction gouvernementale en étant nommé ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires. Cette nomination témoigne de sa montée en importance au sein de l’administration, ainsi que de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des compétences diversifiées pour répondre aux défis du développement urbain et territorial.
Balla Moussa Fofana apporte une expérience variée en tant que consultant en planification, gestion de projet et financement des entreprises. Son expertise dans ces domaines sera cruciale pour aborder les questions complexes liées à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire, notamment en matière de développement durable, de gestion des ressources, et de promotion de la qualité de vie dans les zones urbaines et rurales.
En tant que ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires, Fofana sera chargé de formuler et de mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir un développement équilibré et harmonieux des villes et des régions du pays. Il devra également travailler en étroite collaboration avec les autorités locales et les acteurs de la société civile pour garantir une participation inclusive dans le processus de planification urbaine et territoriale.
Sa nomination intervient à un moment crucial où les défis liés à l’urbanisation rapide et à la pression démographique nécessitent une attention particulière. En mettant en avant des professionnels qualifiés et engagés comme Balla Moussa Fofana, le gouvernement montre sa détermination à relever ces défis de manière efficace et responsable.
En fin de compte, la nomination de Balla Moussa Fofana à la tête du ministère de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires reflète l’engagement du gouvernement envers une gouvernance dynamique et axée sur les compétences, visant à créer des environnements urbains et ruraux durables et inclusifs pour tous les citoyens.
Le Dr Serigne Guèye Diop, maire de Sandiara, fait son entrée dans le premier gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette nomination souligne la reconnaissance de son expérience et de son engagement dans le domaine de l’industrie et du commerce.
Anciennement ministre-conseiller de l’Industrie et de l’Agriculture sous la présidence de Macky Sall, Serigne Guèye Diop apporte une expertise précieuse à son nouveau rôle ministériel. Son expérience passée lui confère une connaissance approfondie des enjeux économiques et commerciaux du pays, ainsi qu’une compréhension des défis auxquels sont confrontés les acteurs industriels et commerciaux.
En tant que ministre de l’Industrie et du Commerce, Diop sera chargé de promouvoir la croissance du secteur industriel du pays, de soutenir les entreprises locales et d’encourager les investissements étrangers. Sa mission consistera également à développer des politiques commerciales efficaces pour renforcer la compétitivité des produits sénégalais sur les marchés nationaux et internationaux.
La nomination de Diop dans ce poste clé témoigne de la volonté du gouvernement de stimuler l’industrialisation du pays et de favoriser un environnement commercial dynamique et prospère. En collaborant avec les acteurs du secteur privé et en mettant en œuvre des politiques favorables aux entreprises, il contribuera à créer des emplois, à accroître les revenus et à stimuler le développement économique à travers le pays.
La nomination de Serigne Guèye Diop au ministère de l’Industrie et du Commerce représente un nouveau chapitre dans sa carrière politique et une opportunité de mettre en œuvre des politiques et des programmes qui auront un impact positif sur l’économie sénégalaise. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources, à promouvoir l’innovation et à créer un environnement favorable aux entreprises pour favoriser une croissance économique durable et inclusive.
Birame Souleye Diop, député-maire de Thiès-Nord, a été désigné pour diriger le ministère chargé du secteur stratégique du pétrole. Cette nomination intervient à un moment crucial alors que le Sénégal se prépare à entrer dans l’ère de l’exploitation gazière et pétrolière.
L’arrivée de Diop à la tête de ce ministère revêt une importance particulière compte tenu des enjeux économiques et environnementaux associés à l’exploitation des ressources naturelles. Sa mission consistera à gérer ce secteur stratégique de manière responsable et transparente, en veillant à ce que les bénéfices de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.
Cependant, la nomination de Diop s’accompagne d’un défi de taille : celui de quitter ses postes électifs de député et de maire dans un délai d’un mois. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko.
La transition de Diop vers son nouveau rôle ministériel nécessitera un engagement total envers les responsabilités gouvernementales, ainsi qu’une capacité à naviguer dans les complexités du secteur du pétrole et du gaz. Sa priorité devra être de mettre en place des politiques et des mesures réglementaires qui garantissent une exploitation durable et équitable des ressources naturelles du pays.
Alors que le Sénégal se prépare à entrer dans une nouvelle ère de son développement économique, la nomination de Birame Souleye Diop au ministère du Pétrole reflète la volonté du gouvernement de tirer parti de ces ressources pour stimuler la croissance et améliorer le bien-être des citoyens. La manière dont il relèvera ce défi sera cruciale pour façonner l’avenir énergétique et économique du pays.
Le leader du parti Awalé, El Hadj Abdourahmane Diouf, a été nommé ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans le premier gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette nomination témoigne de son compagnonnage avec la coalition DiomayePrésident et de sa contribution à l’alliance politique qui a conduit à la formation du nouveau gouvernement.
Abdourahmane Diouf apporte une expérience diversifiée et une expertise académique à son nouveau rôle, étant lui-même docteur. Sa connaissance approfondie du domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche sera un atout précieux pour aborder les défis et saisir les opportunités dans ces secteurs cruciaux pour le développement du pays.
En tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Diouf sera chargé de guider et de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir l’excellence académique, la recherche de pointe et l’innovation dans les institutions d’enseignement supérieur du pays. Son leadership sera crucial pour renforcer la qualité de l’enseignement, favoriser la collaboration entre les universités et les entreprises, et stimuler l’innovation et la créativité au sein de la jeunesse sénégalaise.
Cette nomination souligne également l’engagement du gouvernement envers le développement du capital humain et la promotion de la connaissance et de l’innovation comme moteurs de croissance économique et de progrès social. En investissant dans l’enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement aspire à créer un environnement propice à l’émergence de talents et à la résolution des défis sociaux et économiques du pays.
En fin de compte, la nomination d’Abdourahmane Diouf à la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation témoigne de la volonté du gouvernement de placer des personnes compétentes et engagées à des postes clés pour réaliser sa vision de développement pour le Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à collaborer avec toutes les parties prenantes pour faire progresser l’éducation, la recherche et l’innovation dans le pays.
Dans un geste significatif pour renforcer les relations internationales et l’intégration africaine, Yassine Fall a été nommée Ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine dans le premier gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye. Son expertise en développement, acquise au cours de nombreuses années de service en tant que fonctionnaire des Nations Unies, promet d’apporter une perspective riche et éclairée à ce rôle crucial.
La nomination de Yassine Fall démontre la volonté du président Faye de placer les relations internationales et l’intégration régionale au cœur de son programme politique. En confiant ce portefeuille à une experte chevronnée comme Fall, le gouvernement envoie un signal fort sur son engagement envers la diplomatie efficace et la coopération internationale.
Fort de son expérience au sein des Nations Unies, Yassine Fall est bien placée pour comprendre les enjeux mondiaux complexes et les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Sa connaissance approfondie des dynamiques politiques, économiques et sociales à l’échelle mondiale sera un atout précieux pour promouvoir les intérêts du Sénégal sur la scène internationale et renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et mondiaux.
En tant que Ministre de l’Intégration africaine, Yassine Fall aura également pour mission de promouvoir l’unité et la solidarité au sein du continent africain. Son engagement envers le développement durable et l’inclusion sociale offre une base solide pour travailler en collaboration avec d’autres pays africains afin de relever les défis communs et de saisir les opportunités de croissance et de prospérité partagées.
Cependant, la tâche qui attend Yassine Fall ne sera pas sans difficultés. Les relations internationales sont un domaine complexe et en constante évolution, où les intérêts nationaux et les dynamiques géopolitiques peuvent souvent entrer en conflit. En tant que Ministre des Affaires étrangères, elle devra naviguer avec habileté dans ce paysage changeant et faire avancer les intérêts du Sénégal de manière équilibrée et constructive.
En définitive, la nomination de Yassine Fall comme Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères marque une étape importante dans les efforts du président Bassirou Diomaye Faye pour renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale. Avec son expérience et son engagement, Fall est bien placée pour représenter efficacement le pays et promouvoir une coopération mutuellement bénéfique avec ses partenaires du monde entier.
La politique sénégalaise connaît un nouveau développement avec la nomination de Cheikh Tidiane Dieye au poste de Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement dans le premier gouvernement du président Ousmane Sonko. Ancien candidat à la présidentielle, Dieye apporte une expertise et une passion pour les questions environnementales et sanitaires à ce rôle crucial.
La nomination de Dieye illustre la volonté du président Sonko de rassembler des personnalités diverses et compétentes pour aborder les défis pressants auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’eau potable et d’assainissement. En confiant ce portefeuille à Dieye, le président Sonko envoie un message fort sur son engagement envers la gestion durable des ressources hydriques et la promotion de l’assainissement.
Dieye, avec son expérience en tant que candidat à la présidentielle, est bien conscient des besoins urgents de la population en matière d’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates. Son engagement envers ces questions a été un pilier de sa campagne, et sa nomination en tant que Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement offre une plate-forme pour concrétiser ces engagements.
Cependant, la transition de candidat à la présidentielle à ministre apportera son lot de défis pour Dieye. Il devra naviguer dans les complexités de l’administration publique et travailler en étroite collaboration avec les autres membres du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques efficaces dans son domaine de responsabilité. De plus, il devra également composer avec les réalités politiques et budgétaires pour obtenir des résultats tangibles dans un domaine aussi crucial que l’hydraulique et l’assainissement.
En fin de compte, la nomination de Cheikh Tidiane Dieye comme Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et souligne l’importance accordée à ces questions sous l’administration du président Sonko. Son leadership et son engagement seront essentiels pour améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais et promouvoir un environnement plus sain et durable pour les générations à venir.
Le Professeur Mary Teuw Niane a réagi à sa récente nomination en tant que Ministre, Directeur de Cabinet par le Président Bassirou Diomaye Faye. Dans une déclaration sur sa page officielle, il a exprimé sa gratitude envers Son Excellence le Président de la République pour l’honneur qui lui est fait.
« Je remercie Son Excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour l’honneur qu’il fait à ma modeste personne, en me nommant Ministre, Directeur de Cabinet, de me compter parmi ses plus proches collaborateurs dans son grand dessein pour le Sénégal », a déclaré le Professeur Niane.
Il a également exprimé sa détermination à remplir sa mission avec succès, priant pour la réussite de cette noble tâche qui lui a été confiée par le Président de la République.
La nomination du Professeur Mary Teuw Niane témoigne de la confiance du Président Faye en ses compétences et en sa capacité à contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs nationaux.
La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier Ministre du Sénégal a suscité des réactions diverses, y compris celle de sa propre mère, Khady Ngom. Dans une déclaration à l’Agence de presse sénégalaise, elle a exprimé à la fois sa fierté et ses préoccupations concernant cette nouvelle responsabilité qui incombe à son fils.
Tout d’abord, Khady Ngom a appelé son fils à rester toujours lucide et concentré sur ses responsabilités. « J’appelle mon fils à toujours avoir la tête sur les épaules », a-t-elle déclaré, soulignant ainsi l’importance pour Ousmane Sonko de garder les pieds sur terre malgré sa nouvelle fonction.
En tant que mère, elle a également formulé des prières pour le succès de son fils ainsi que celui du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette volonté de voir son fils réussir dans ses nouvelles fonctions témoigne de son soutien indéfectible envers lui, tout en reconnaissant l’importance du partenariat entre le Premier Ministre et le Président pour le développement du pays.
Par ailleurs, Khady Ngom a adressé des conseils supplémentaires à son fils, notamment celui de ne pas décevoir les attentes des Sénégalais. « J’appelle Ousmane Sonko à ne pas faire perdre espoir aux Sénégalais », a-t-elle souligné, mettant ainsi en avant l’importance de l’intégrité et de la responsabilité dans l’exercice de ses fonctions.
Enfin, la mère d’Ousmane Sonko a plaidé pour l’unité et la collaboration entre son fils et le Président de la République, soulignant l’importance de travailler ensemble pour le bien-être du pays.
Cette réaction de la mère d’Ousmane Sonko reflète à la fois la fierté maternelle et les aspirations pour un avenir meilleur pour le Sénégal sous la direction de son fils et du Président.
Nouveau ministre des Sports, Lat Diop a succédé Amadou Ba à ce poste, lors du dernier remaniement ministériel. Et le patron des Sports sénégalais a décidé de rencontrer les acteurs de la lutte pour une première fois depuis sa nomination.
Cette rencontre est prévue ce samedi, à l’arène nationale à partir de 10h. « Le Ministre des Sports Monsieur Lat Diop reçoit les acteurs de la lutte, en présence du Bureau du CNG au complet, le Samedi 16 Décembre 2023 à l’arène Nationale à 10h00 », annonce le CNGL.
Pour une meilleure organisation de l’événement, chaque entité aura au moins quatre représentants. « Toutes les composantes (Promoteurs, Managers, Associations de lutte, etc… ) prendront part à la rencontre. Pour une meilleure efficacité des débats, chaque entité ou organisation sera représentée par quatre membres », déclare le président Bira Sène et son équipe.
Plus de 168 professeurs, maîtres de conférence, et professeurs assimilés de toutes les facultés de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) contredisent les déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur, qui prône un enseignement « bi-modal » plutôt que la réouverture immédiate de l’établissement. Dans une tribune publique rendue publique dimanche, les signataires mettent en avant quatre points essentiels pour la réouverture de l’université.
Ils appellent leurs collègues à reprendre leurs emplois du temps et à assurer les enseignements en présentiel aux heures et jours prévus. De plus, ils encouragent les étudiants à regagner l’UCAD et à participer aux cours en présentiel qui leur sont destinés.
Les enseignants appellent également les établissements autonomes à se rebeller contre l’autorité et sa majorité au Conseil académique, à recouvrer leurs prérogatives pédagogiques et scientifiques, et à décider souverainement de la reprise immédiate des cours en présentiel sur le campus de l’UCAD.
Enfin, ils incitent la communauté à constater toute entrave au travail des Personnels d’Enseignement et de Recherche (PER) et à envisager de porter plainte contre l’autorité et l’État du Sénégal en cas d’obstruction.
Rappelons que l’UCAD est fermée depuis six mois en raison des émeutes politiques de juin dernier, lorsque des manifestants l’avaient saccagée suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.