Mise au point du CETUD : Le lancement du BRT reporté au 15 mai 2024

Le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD) a publié un communiqué pour clarifier certaines informations erronées circulant sur les réseaux sociaux concernant la mise en service du Bus rapid transit (BRT).

Dans ce communiqué, le CETUD a démenti les rumeurs selon lesquelles le BRT serait mis en service dès le lundi 13 mai 2024. Au contraire, les responsables du CETUD ont précisé que la mise en service progressive du BRT sera lancée par Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA), le mercredi 15 mai 2024.

Le CETUD, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité urbaine, a également souligné que toutes les informations officielles concernant le BRT sont disponibles sur leurs canaux de communication officiels. Ils ont encouragé les usagers et les futurs clients du BRT à se référer à ces canaux pour obtenir des informations précises et à jour sur le lancement du service.

Cette mise au point vise à dissiper toute confusion et à assurer une communication transparente et précise concernant le déploiement du BRT, un projet majeur destiné à améliorer les transports urbains durables dans la région.

Dakarnave : Les Travailleurs Dénoncent une Tentative de Mise à Mort de la Société

Le collectif des sous-traitants de Dakarnave a vivement critiqué, lors d’un point de presse tenu ce samedi, ce qu’il qualifie de « processus de liquidation de la société Dakarnave ». Cette liquidation imminente risque de plonger « près de 500 pères de famille dans la précarité », a déclaré Pape Aly Faye, coordinateur dudit collectif.

Le collectif pointe du doigt l’ancien ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, ainsi que le directeur général de la Société des Infrastructures et de Réparation Navale, Saliou Sambou. Selon Pape Aly Faye, ces responsables, en arguant que le contrat entre la société Dakarnave et l’État du Sénégal arrive à terme le 24 juin 2024, tentent de transférer la concession de ce chantier naval à une autre entreprise sans passer par un appel d’offres, violant ainsi de manière flagrante les règles de passation des marchés publics.

Les travailleurs, qui assurent effectuer 70% du travail au sein de la société, sont déterminés à défendre leur emploi. Ils lancent un appel aux nouvelles autorités ainsi qu’au député Guy Mohamet Sagna, connu pour son engagement envers les droits des travailleurs sénégalais, et à tous les citoyens, tant au Sénégal qu’à l’étranger, qui sont attachés à la justice, à se mobiliser pour contrecarrer ce complot contre Dakarnave.

Pour ces travailleurs, les 24 années de collaboration avec Dakarnave démontrent clairement la nécessité d’accorder à cette société un nouveau contrat de concession dans l’intérêt exclusif du Sénégal.

La situation reste tendue et les travailleurs de Dakarnave appellent à une action immédiate pour sauvegarder leurs emplois et préserver l’avenir de la société.

Mise en garde du CORED contre les discours xénophobes dans les médias

Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) a émis une mise en garde contre la banalisation des discours tendancieux et xénophobes dans les médias sénégalais, mettant en lumière le cas de Tahirou Sarr du Mouvement nationaliste sénégalais.

Tahirou Sarr, connu pour ses discours publics controversés sur les étrangers vivant au Sénégal et sur l’immigration, a récemment bénéficié d’une présence médiatique accrue. Cette tendance a suscité des préoccupations au sein du CORED, qui considère que la diffusion de discours de ce type peut avoir des conséquences néfastes sur la cohésion sociale et la tolérance.

Dans un communiqué officiel, le CORED a fermement condamné cette tendance, soulignant que les médias ont un rôle crucial à jouer dans la préservation du vivre ensemble et de la diversité au sein de la société sénégalaise. L’instance a rappelé aux professionnels des médias leur responsabilité de ne pas accorder de plateforme à des discours xénophobes, racistes, stigmatisants ou intolérants, conformément aux principes éthiques et déontologiques qui régissent leur profession.

L’article 18 du Code de la presse sénégalais interdit explicitement la diffusion de contenus haineux ou discriminatoires, et le CORED exhorte les médias à respecter cette disposition légale. Il met en garde contre les risques potentiels que représentent les discours de haine pour la stabilité sociale et la paix au Sénégal.

Le CORED appelle les professionnels des médias à exercer une vigilance accrue dans le traitement de l’information et à rejeter toute forme de discours ou d’images susceptibles de diviser la société ou de promouvoir la violence et l’intolérance. Cette démarche vise à protéger les valeurs fondamentales de tolérance, de respect et de solidarité qui sont au cœur du tissu social sénégalais.

Quitter la version mobile