Renforcement de la Coopération Régionale : La Mission du Professeur Abdoulaye Bathily auprès des Pays du Sahel

Le Professeur Abdoulaye Bathily, envoyé spécial du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, a rencontré le Général d’Armée Assimi Goïta, chef de l’État du Mali, dans le cadre d’une tournée diplomatique visant à renforcer les liens entre les pays du Sahel. Cette audience a marqué une nouvelle étape dans la consolidation des relations bilatérales entre le Sénégal et le Mali, deux nations historiquement et culturellement liées.

Selon un communiqué publié le 18 octobre par la présidence sénégalaise sur Twitter, cette rencontre symbolise un engagement fort de la part des deux gouvernements pour intensifier la coopération régionale dans un contexte de défis communs. Le message transmis par le Professeur Bathily était centré sur la fraternité et la solidarité entre les deux pays. Les autorités maliennes ont également insisté sur l’importance de cette visite pour approfondir les relations bilatérales et consolider l’unité africaine.

Au cours de l’audience, Abdoulaye Bathily a souligné la profondeur des liens entre le Sénégal et le Mali, en affirmant : « Il n’existe pas une seule communauté au Sénégal qui ne soit liée à une autre au Mali, et vice-versa. L’histoire et la géographie nous imposent de rester ensemble pour forger un avenir commun de prospérité. » Cette déclaration met en avant la nature interdépendante des deux pays, rappelant que leur destin est intrinsèquement lié par des siècles de partage historique et de proximité géographique.

La visite du Professeur Bathily s’inscrit également dans une volonté plus large de renforcer l’unité régionale. Il a salué la récente création de l’Alliance des États du Sahel (AES), une initiative qui vise à promouvoir la stabilité, la sécurité et le développement dans une région en proie à des crises multiples. Il a exprimé la détermination des dirigeants sénégalais et maliens à maintenir cette dynamique de coopération régionale tout en explorant des opportunités d’intégration plus large au sein du continent africain.

« Il est essentiel de réaliser ce que l’on peut accomplir à deux ou trois, mais il est également important de continuer à rechercher et à améliorer les collaborations plus larges », a-t-il ajouté, soulignant ainsi la nécessité de trouver un équilibre entre les initiatives régionales et la coopération africaine plus vaste.

Cette tournée diplomatique du Professeur Bathily intervient à un moment où les pays du Sahel cherchent à répondre collectivement aux défis sécuritaires, politiques et économiques qui secouent la région. La coopération entre le Sénégal et le Mali, renforcée par cette rencontre, pourrait servir de modèle pour d’autres États africains désireux de consolider l’unité régionale et de construire un avenir prospère pour leurs populations.

Mogadiscio demande à l’ONU de mettre fin à sa mission politique en Somalie

Les autorités de Mogadiscio ont officiellement demandé à l’ONU de mettre fin à sa mission politique en Somalie, connue sous le nom de Manusom (Mission d’assistance des Nations unies en Somalie), avant l’expiration de son mandat en octobre prochain. Cette demande a été formulée dans une correspondance adressée au Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, selon le site ‘africanews’.

Dans cette lettre, le ministre somalien des Affaires étrangères, Ahmed Moallim Fiqi, a indiqué que cette décision faisait suite à un examen approfondi des priorités stratégiques du pays. Il a appelé à une conclusion rapide des procédures nécessaires pour mettre fin à la mission avant la fin du mandat actuel de la Manusom, prévue pour le 31 octobre.

La mission politique de l’ONU en Somalie a été établie en juin 2013 par le Conseil de sécurité pour soutenir les autorités somaliennes dans la transition vers la démocratie, après plus de 20 ans de guerre civile. Elle a travaillé en collaboration avec les soldats de maintien de la paix de l’Union africaine, dont la mission de transition ATMIS, et a progressivement réduit sa présence en vue de déléguer les responsabilités en matière de sécurité aux forces somaliennes.

En novembre dernier, le Conseil de sécurité avait suspendu le retrait des troupes de l’Union africaine pendant trois mois à la demande de Mogadiscio, en raison des combats persistants avec le groupe rebelle al-Shabab. Cette nouvelle demande de retrait de la mission politique de l’ONU soulève des questions sur l’avenir de la stabilisation et de la transition politique en Somalie, ainsi que sur le rôle de la communauté internationale dans ce processus.

Le Sénégal envoie des gendarmes en mission de maintien de la paix en Centrafrique et en RDC

Le Sénégal a décidé d’envoyer 540 gendarmes en mission de maintien de la paix en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des opérations de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Ce déploiement a été annoncé lors d’une cérémonie officielle au cours de laquelle les gendarmes ont reçu le drapeau national du Sénégal des mains du Général Papa Diouf, Haut commandant en second de la gendarmerie nationale.

Selon le Général Diouf, ce contingent de 540 éléments, comprenant 109 femmes, sera déployé du 8 au 12 mai prochain. Ils prendront le relais de leurs camarades déjà sur place depuis un an.

Les missions confiées à ces gendarmes sénégalais seront multiples, allant de la protection des civils à la garantie de la sécurité de l’État dans les zones où ils seront déployés.

Ce déploiement témoigne de l’engagement continu du Sénégal en faveur du maintien de la paix et de la stabilité dans la région, en réponse aux besoins urgents de protection des populations civiles et de soutien aux efforts de reconstruction et de consolidation de la paix dans ces pays.

Le Président sud-coréen envoie une mission à Dakar pour inviter le Président sénégalais au prochain sommet Corée-Afrique

Le Président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a pris une initiative diplomatique importante en envoyant une mission à Dakar le mercredi 1er mai. Cette mission, dirigée par la vice-ministre des Affaires étrangères, Kang Insun, a pour objectif de remettre une invitation officielle au Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour participer au prochain sommet Corée-Afrique, prévu début juin sous le thème « Le futur que nous voulons bâtir ».

Cette révélation a été faite par l’ambassadeur du Sénégal en Corée du Sud, Abdou Salam Diallo, dans une interview accordée au quotidien Le Soleil. L’ambassadeur exprime son souhait que le nouveau chef de l’État sénégalais réponde favorablement à cette invitation, soulignant l’importance de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays.

Abdou Salam Diallo insiste sur le fait que la Corée du Sud présente de nombreux avantages pour le Sénégal, notamment en matière de développement, de technologie et de financement de projets. Il souligne également l’estime particulière que la Corée du Sud porte au Sénégal et la volonté de renforcer la coopération entre les deux pays.

La visite de cette mission sud-coréenne à Dakar illustre l’importance accordée par la Corée du Sud à ses relations avec les pays africains, ainsi que sa volonté de jouer un rôle actif dans le développement du continent. Elle offre également une opportunité précieuse au Sénégal de renforcer sa coopération avec un partenaire économique et technologique majeur dans un large éventail de domaines.

Remaniement diplomatique au Mali : Fin de mission pour neuf ambassadeurs

La junte au Mali a décidé de mettre fin aux missions de neuf ambassadeurs en poste à l’étranger. Cette décision a été prise par l’abrogation de leurs décrets de nomination le 5 avril dernier. Les ambassadeurs concernés occupaient des postes à Rome, Nouakchott, Conakry, La Havane, Ottawa, Doha, Abu Dhabi, Dakar (Mohamed El Moctar) et Kigali.

Pour l’instant, les raisons précises de cette décision ne sont pas claires. Cependant, il est à noter que plusieurs cadres attendaient depuis un certain temps leur nomination à des postes au sein des ambassades et des consulats.

En plus des neuf ambassadeurs, deux conseillers diplomatiques ont également été rappelés. Il s’agit de Youssouf Dramane Koné, premier conseiller à l’ambassade du Mali à Moscou, et Nientao Simone Loiseau Tah Philippe, traductrice-interprète et chargée de mission au département des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

Cette décision de rappeler les ambassadeurs et les conseillers diplomatiques pourrait refléter une volonté de la junte malienne de revoir sa politique étrangère et de nommer de nouveaux diplomates pour représenter le pays sur la scène internationale. Les implications à long terme de ce remaniement diplomatique restent à voir, notamment en ce qui concerne les relations bilatérales du Mali avec les pays concernés.

La mission de Griezmann contre l’Inter

De retour de blessure après avoir grandement manqué à son équipe, Antoine Griezmann sera mercredi l’atout maître de l’Atlético Madrid pour espérer renverser l’Inter et se qualifier en quarts de finale de Ligue des champions.

Présent lundi et mardi à l’entraînement, toujours avec son sourire habituel, Griezmann est revenu à pic de son entorse à la cheville contractée à l’aller pour aider son équipe à retrouver les quarts, après une élimination en phase de groupes l’an dernier.

En 2022, pour son dernier quart, l’Atlético était passé proche d’éliminer Manchester City (1-0, 0-0) dans une situation similaire, avec une courte victoire des Anglais à l’aller.

Le défi sera peut-être encore plus grand, mercredi face à l’Inter, dont la courte victoire 1-0 au Giuseppe Meazza n’a pas vraiment reflété sa domination, ni sur la rencontre, ni sur son championnat.

Les vice-champions d’Europe, leaders de Serie A avec 16 points d’avance sur leur rival de l’AC Milan, restent sur une série de treize victoires consécutives et n’ont connu que deux défaites toutes compétitions confondues depuis leur finale perdue contre Manchester City en juin 2023.

Mais l’Atlético, toujours intraitable à domicile, a montré cette saison qu’il était capable de soulever des montagnes grâce à la magie de son numéro 7, irrésistible dans le jeu depuis la Coupe du monde 2022 au Qatar.

Dernier sommet en date ? Le Real Madrid, conquis à deux reprises en Liga (3-1) et en Coupe du Roi en prolongation (4-2) grâce à un but sublime de… Griezmann.

En Ligue des champions aussi, l’international français a frappé quand il le fallait, inscrivant cinq buts en six matchs en phase de poules, déjà autant que sur ses deux saisons précédentes cumulées.

Devenu le meilleur buteur de l’histoire de l’Atlético en janvier, « Grizou » était « injouable » jusqu’à sa blessure, comme il en avait plaisanté devant la presse française en novembre dernier.

Mais le Français s’est blessé, à l’aller à Milan, et sans lui l’Atlético n’a remporté qu’un seul de ses quatre derniers matchs.

Avant la défaite contre Cadiz samedi (2-0), Diego Simeone annonçait que la star française était incertaine contre l’Inter. Mais son retour à l’entraînement a dissipé les doutes. 

Désormais lâchée dans la course au titre en Liga, la formation de Diego Simeone comptera donc sur ce « joueur magique », comme l’avait encensé son coach argentin, pour renverser les Intéristes.

La forteresse du Metropolitano

Une qualification, même dans la douleur, pour le prochain tour, offrirait aux Colchoneros de quoi continuer à rêver, dans une saison gâchée par de mauvais résultats à l’extérieur.

Les Rojiblancos pourront compter sur le soutien indéfectible de leurs supporters, dans un stade où ils n’ont subi qu’un seul revers cette saison, après plus d’un an d’invincibilité.

« L’Atletico est une équipe qui varie beaucoup entre chez elle et l’extérieur, nous la connaissons : nous allons essayer de nous préparer au mieux, mais le facteur de l’ambiance aura certainement une influence », a prévenu samedi l’entraîneur de l’Inter Milan, Simone Inzaghi.

Dans les travées du Metropolitano, le chant « una Gitana loca » (une gitane folle en espagnol), rapidement adopté par Griezmann et ses coéquipiers, résonnera avec l’espoir que la prophétie qu’il mentionne se réalise: « une gitane m’a tiré les cartes, elle m’a dit que l’Atlético allait être champion ».

afp

Report de l’élection présidentielle salué par le collectif des chargés de mission : Stabilité et engagement pour le Sénégal

Le report de l’élection présidentielle du Sénégal à la date du 15 décembre 2024 a été accueilli favorablement par le Collectif des chargés de mission à la Présidence de la République. Selon ces proches collaborateurs du chef de l’État, cette mesure contribuera à stabiliser le pays en évitant des contentieux pré-électoraux préjudiciables.

Dans un communiqué, les membres de cette instance ont exprimé leur satisfaction face à cette décision, soulignant son importance pour la stabilité politique du Sénégal. Ils ont affirmé que le président Macky Sall, soucieux de l’avenir du pays, a pris cette mesure afin de permettre un processus électoral serein, exempt de toute contestation.

Le collectif a également évoqué la nécessité de régler certains dossiers impliquant des acteurs politiques et le Conseil constitutionnel, affirmant que cela constituait la véritable motivation derrière le report de l’élection. Ils ont également dénoncé la présence de « traîtres » au sein de l’appareil politique, affirmant que ceux-ci seront identifiés et écartés pour préserver l’intégrité de la République et de l’État de droit.

Enfin, le collectif a réaffirmé son engagement indéfectible envers le président Macky Sall et son soutien à son leadership. Ils ont déclaré qu’ils travailleront activement pour assurer le succès du candidat choisi par le président lors des prochaines échéances électorales, affirmant leur détermination à garantir sa victoire dès le premier tour.

Cette déclaration du Collectif des chargés de mission à la Présidence de la République met en lumière leur soutien indéfectible au président Macky Sall et leur engagement à assurer la stabilité et la prospérité du Sénégal sous sa direction. Elle souligne également l’importance du consensus politique et de l’unité nationale dans la conduite des affaires publiques.

SENEGAL-EUROPE-PRESIDENTIELLE / La mission d’observation de l’UE veut contribuer à une élection »inclusive, transparente et libre » (responsable)

La mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne au Sénégal s’est engagée à contribuer positivement à une élection présidentielle inclusive, transparente et libre. La cheffe observatrice, Malin Björk, a exprimé cet engagement lors d’une conférence de presse à Dakar.

La mission, déployée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation du gouvernement sénégalais, vise à jouer un rôle constructif dans le processus électoral. Malin Björk a souligné que l’objectif principal était de contribuer à une élection présidentielle transparente, libre et ouverte à tous les acteurs concernés.

Les observateurs de la mission, au nombre de 32 pour une durée prolongée, seront déployés sur le terrain dans les prochaines semaines pour rencontrer les acteurs impliqués dans le processus électoral. La mission prévoit également de rencontrer des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, des candidats et d’autres parties prenantes.

Malin Björk a mentionné qu’ils chercheraient à rencontrer Bassirou Diomaye Faye, candidat actuellement en détention, pour garantir l’égalité dans la campagne électorale. La mission se veut impartiale, indépendante et ne souhaite pas interférer dans le processus électoral.

Au total, la mission prévoit de déployer 64 observateurs de courte durée quelques jours avant le scrutin, ainsi qu’une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar. Le jour du scrutin, plus de 130 observateurs de courte durée de l’Union européenne seront présents.

L’équipe cadre de la mission, dirigée par Marie-Violette César en tant que cheffe observatrice adjointe, se concentrera sur l’analyse approfondie du fichier électoral et d’autres aspects liés au processus électoral. La mission restera au Sénégal jusqu’à mi-mars en cas d’un seul tour, et elle pourrait prolonger sa présence en cas d’un second tour. Des observations et des recommandations seront formulées à la fin de la mission.

Khady Fall : Première Femme à Diriger la Mission de Maintien de la Paix au Congo, Symbole de l’Engagement Féminin pour la Stabilité

Dans une avancée significative vers l’égalité des genres et la reconnaissance du leadership féminin dans les missions de maintien de la paix, le Congo accueillera bientôt un contingent de 140 policiers dédiés à cette noble cause. La nouvelle, rapportée par Source A, révèle une particularité exceptionnelle : la mission sera dirigée par une femme remarquable, Khady Fall.

Cette nomination marque un tournant important dans l’histoire des missions de maintien de la paix, traditionnellement dominées par des hommes. Elle souligne la reconnaissance des compétences, du professionnalisme et du leadership des femmes dans des rôles cruciaux liés à la sécurité et à la stabilité des nations.

Khady Fall, en tant que cheffe de la mission, apportera non seulement son expertise opérationnelle, mais également une perspective unique sur la résolution des conflits et la construction de la paix. Son expérience antérieure, en particulier à la tête du commissariat du Plateau, témoigne de sa capacité à gérer des situations complexes et à œuvrer pour le bien-être des communautés.

Le contingent de 140 policiers qu’elle dirigera représente un engagement fort envers la sécurité et la stabilité dans la région. Ces hommes et femmes, formés et équipés pour répondre aux défis spécifiques de la mission, contribueront activement aux efforts visant à instaurer et à maintenir la paix dans un environnement parfois complexe.

La nomination de Khady Fall est saluée comme un exemple positif de l’inclusion des femmes dans des postes de leadership stratégiques. Elle inspire l’espoir et démontre que le talent et la compétence ne connaissent pas de genre. Cette étape encourageante vers une participation égale des femmes dans des rôles clés renforce l’idée que la diversité renforce la force des missions de maintien de la paix.

L’annonce de Khady Fall à la tête de la mission de maintien de la paix au Congo représente un progrès significatif vers l’égalité des genres et une reconnaissance bien méritée du rôle essentiel que les femmes peuvent jouer dans la préservation de la paix mondiale. Nous espérons que cette nomination servira de modèle pour d’autres initiatives similaires et continuera à ouvrir la voie à un avenir où le leadership féminin dans les missions de maintien de la paix deviendra la norme plutôt que l’exception.

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