NOUVELLES POLITIQUES DU GOUVERNEMENT SONKO 1 : L’avis de Momar Ndao sur la révision de la composition du COS-PETROGAZ et la lutte sur la cherté de la vie

La révision de la composition du COS-PETROGAZ et la baisse des produits de grande consommation sont deux points essentiels sur lesquels le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné directive au gouvernement de travailler. À cet effet, le Dakarois a recueilli les observations de Momar Ndao, président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN).

À l’occasion du Conseil des ministres du mercredi 12 juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une prochaine session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), révisant sa composition pour des soucis de transparence. En effet, jusqu’ici, au sein de la structure de pilotage, de coordination et de suivi du développement des projets pétroliers et gaziers, présidée par le chef de l’État lui-même, les consommateurs ne sont pas représentés.

Interrogé par le Dakarois Quotidien sur cette absence des consuméristes, le président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao, affirme que cette situation bafoue les règles édictées par les Nations Unies, concernant les droits des consommateurs. “Si l’État respecte les directives de l’ONU, les associations des consommateurs doivent siéger au sein du COS-PETROGAZ”, explique-t-il, assurant qu’il s’agit des Principes Directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur à tous les niveaux. Ceux-ci sont la base du mouvement mondial en faveur des consommateurs, établissant leurs droits dans les domaines de l’environnement, la durabilité, de l’inclusion, du commerce électronique, de la sécurité, de l’information et des recours, entre autres.

COMPOSITION DU COS-PETROGAZ

Le COS-PETROGAZ, sous la houlette du président de la République, selon le décret n°2016-1542 du 3 octobre 2016, est largement composé de membres du gouvernement. Y siègent le Premier ministre, le ministre chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), ainsi que les ministres des Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de l’Économie, des Finances et du Plan, de l’Énergie et du Développement des Énergies renouvelables, de l’Industrie et des Mines, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Pêche et de l’Économie Maritime, ainsi que de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’État.

Dans l’instance, sont également présents le président du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’Agent judiciaire de l’État, le Secrétaire permanent du Conseil national de l’Énergie (CNE), le Secrétaire permanent du Comité national des Hydrocarbures (CNH), ainsi que les Directeurs généraux de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), de la Société africaine de Raffinage (SAR), de la Société nationale d’Électricité (SENELEC), de l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands travaux (APIX-SA), et du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont quant à eux représentés chacun par un seul membre au sein de cet organe.

ABSENCE D’UN SUIVI CORRECT DES PRIX HOMOLOGUÉS

Parallèlement, Momar Ndao a également abordé la question sur l’annonce récente du Gouvernement, s’agissant de la baisse des prix de certaines denrées. “Je salue tout d’abord cette nobe initiative (…). Mais, aujourd’hui, le véritable problème est le manque de suivi des actions gouvernementales sur la réduction du coût de la vie. À ce propos, l’État devrait mettre en contribution la Police, la Gendarmerie et les Services d’hygiène – vu que leur rôle est de faire appliquer la Loi – pour sanctionner les récalcitrants. Du temps du président de la République, Macky Sall, une sommission de surveillance des prix, notamment celui du loyer, avait été mise en place. Nous avions commencé à travailler avec le ministère du Commerce, incluant dix mois sans salaire ni bureau. Nous avions eu à traiter trois mille huit cent trente-sept (3847) plaintes. Pour plus d’efficience, cette commission doit jouir d’un budget pour recruter de jeunes volontaires et faire des enquêtes. Elle peut aider l’État à continuer jusqu’au bout de sa démarche en faisant respecter les prix homologués”, a proposé Momar Ndao.

Le consumériste appelle ainsi l’État à faire respecter les mesures déjà prises, surtout celle de la location. Il a précisément indexé le non-respect des prix du loyer, leur refus des bailleurs de louer leurs logements à des Sénégalais vu que les étrangers paient plus et la demande de trois à quatre mois de caution par les courtiers.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°202 – du 14 au 20/06/2024

🔴 MOMAR NDAO À PROPOS DE LA RÉVISION DE LA COMPOSITION DU COS-PETROGAZ : “SI L’ÉTAT RESPECTE LES DIRECTIVES DE L’ONU, LES ASSOCIATIONS DES CONSOMMATEURS DEVRONT Y SIÉGER”
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Contrôle du parrainage : Momar Ndao (Ascosen) écarté de la Présidentielle 2024

Le Conseil Constitutionnel a pris la décision d’écarter la candidature de Momar Ndao, représentant de l’Ascosen, lors du processus de contrôle du parrainage pour l’élection présidentielle de 2024.

Dossier Non Conforme :

La candidature de Momar Ndao a été rejetée en raison de plusieurs facteurs. Avec seulement 1 246 parrains valides, le nombre nécessaire pour satisfaire aux exigences minimales n’a pas été atteint. En outre, le Conseil Constitutionnel a identifié un nombre étonnant de 41 748 doublons externes dans les parrainages, ajoutant à l’invalidation du dossier.

Réaction du Conseil Constitutionnel :

Le Conseil Constitutionnel a justifié sa décision en déclarant que la candidature de Momar Ndao ne répondait pas aux critères légaux établis pour le parrainage. Les doublons externes ont été considérés comme une irrégularité majeure, renforçant la position du Conseil dans le rejet de la candidature.

Conséquences pour Momar Ndao :

Cette décision place Momar Ndao en dehors de la course présidentielle de 2024. Malgré ses aspirations, le non-respect des conditions de parrainage a mis fin à ses espoirs de participer à l’élection présidentielle.

L’Ascosen et les partisans de Momar Ndao sont confrontés à la réalité de cette exclusion, et la décision du Conseil Constitutionnel souligne l’importance cruciale de satisfaire aux exigences du parrainage pour garantir la légitimité des candidatures.

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