Toni Kroos met un terme à sa carrière.

Toni Kroos, l’emblématique milieu de terrain du Real Madrid, a annoncé sa retraite du football professionnel, plongeant le monde du football dans la surprise et l’admiration. À l’âge de 34 ans, après une saison exceptionnelle avec les Merengues, Kroos a décidé de mettre un terme à sa carrière, laissant derrière lui un héritage impressionnant. Sa décision intervient juste avant la finale de la Ligue des Champions contre le Borussia Dortmund, marquant ainsi son dernier match sous les couleurs madrilènes. Avec cinq titres de la Ligue des Champions déjà à son actif, Kroos vise une sixième coupe, une ultime quête de gloire pour clore son chapitre avec le Real Madrid. Par la suite, il se tournera vers l’Euro 2024, où il aura l’occasion de représenter l’Allemagne une dernière fois, sous les ordres de Julian Nagelsmann. Cette nouvelle étape dans la vie de Kroos marque la fin d’une carrière exceptionnelle, ponctuée de succès et de réalisations mémorables, laissant derrière lui un héritage qui continuera d’inspirer les générations futures.

Célébration de la Journée mondiale de la Croix-Rouge à Koungheul et Kaffrine : Un Plaidoyer pour le Renforcement des Moyens

Hier, la Journée mondiale de la Croix-Rouge a été célébrée à Koungheul et à Kaffrine, offrant aux agents de l’organisation l’occasion de plaider en faveur du renforcement du personnel et des moyens mis à leur disposition. Leur objectif : avoir un membre de la Croix-Rouge dans chaque maison du département de Koungheul.

Les volontaires au service de l’humanité ont souligné que les moyens nécessaires ne sont pas toujours disponibles. Momar Dieng, membre de l’équipe de la Croix-Rouge de Kaffrine, a déclaré : « Nous déployons beaucoup d’efforts, mais parfois les moyens font défaut. Pourtant, chaque fois qu’un accident survient, comme lors des drames à Sikilo et à Yamong, nous sommes mobilisés. C’est pourquoi nous sollicitons des subventions de la part de la mairie et des autorités, car la mobilisation des volontaires nécessite des moyens suffisants ».

En tant que responsable moral de cette association d’aide humanitaire dans le département de Koungheul, et également porte-parole du président Yankhoba Ndiaye, il a lancé un appel aux bonnes volontés pour un soutien financier.

Profitant de l’occasion, un des membres, Babacar Diallo, a souligné que cette journée était une opportunité de montrer aux populations en quoi consistait leur travail. « Nous sommes réunis aujourd’hui pour une simulation afin de mieux faire comprendre l’importance de notre mission dans la société, mais également pour rendre hommage à l’initiateur de la Croix-Rouge, Henry Dunant », a-t-il déclaré.

Cette célébration a mis en lumière le dévouement des volontaires de la Croix-Rouge, tout en mettant en évidence la nécessité cruciale de soutenir leur travail par des moyens adéquats.

La Journée mondiale du football : Célébration d’un Langage Universel

L’Assemblée générale des Nations unies a marqué le 25 mai comme la Journée mondiale du football, reconnaissant ainsi le rôle vital de ce sport en tant que ‘langue universelle’ qui transcende les frontières culturelles et socio-économiques. Cette décision intervient à un moment où le monde se prépare à célébrer le centenaire du premier tournoi international de football aux Jeux olympiques d’été de 1924 à Paris, en 2024.

Le football est bien plus qu’un simple jeu. C’est un phénomène mondial, joué par des millions de personnes de tous âges, dans tous les coins du globe : dans les rues, les écoles, les villes et les villages. L’ambassadeur libyen Taher El-Sonni, qui a présenté la résolution, met en lumière les nombreux avantages que le football apporte, notamment pour la paix, le développement et la diplomatie. En outre, la résolution vise à promouvoir le football comme un outil d’autonomisation des femmes et des jeunes filles, ainsi qu’un vecteur de coopération internationale.

Cette Journée mondiale du football offre une opportunité de célébrer la passion partagée pour ce sport et de reconnaître son pouvoir unificateur. Au-delà des compétitions sur le terrain, le football crée des liens entre les individus et les communautés, encourageant le respect, la collaboration et l’inclusion. C’est un langage universel qui transcende les différences et rassemble les gens autour de valeurs communes telles que le fair-play, l’esprit d’équipe et la persévérance.

Alors que nous nous préparons à célébrer cette première Journée mondiale du football, rappelons-nous l’impact positif et durable de ce sport sur nos vies et nos sociétés. En tant que passion partagée par des millions à travers le monde, le football continue de jouer un rôle essentiel dans la promotion du dialogue interculturel, de la solidarité et de la paix mondiale.

Le Sénégal participe au rayon statutaire de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington

Une délégation sénégalaise a pris part au rayon statutaire de printemps organisé par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington. Cette participation n’a pas surpris Magaye Gaye, économiste, qui souligne la coopération dense entre le Sénégal et ces institutions financières internationales. Cependant, il émet des réserves quant à la dépendance du pays vis-à-vis du FMI et de la Banque mondiale, soulignant que cela pourrait compromettre sa souveraineté économique.

Magaye Gaye estime que le Sénégal doit renégocier ses contrats avec ces institutions et revoir la gestion de sa dette, qui représente actuellement 80 % du PIB, dépassant ainsi les exigences prudentielles de l’UEMOA. Il souligne l’importance de restructurer et d’échelonner cette dette pour assurer la stabilité économique du pays.

Selon lui, alors que le Sénégal cherche à affirmer sa souveraineté économique, il est essentiel de maintenir de bonnes relations de coopération avec le FMI et la Banque mondiale, tout en veillant à ne pas compromettre ses intérêts nationaux.

Alerte sur l’agriculture mondiale : une menace pour l’humanité

Julien Hugues, secrétaire général de l’Union internationale des travailleurs de l’agriculture et de l’alimentation, a sonné l’alarme sur la situation préoccupante de l’agriculture à l’échelle mondiale. Il a mis en avant les politiques patronales et capitalistes qui ont transformé l’agriculture, autrefois considérée comme un bien vital pour les populations, en une simple marchandise. Cette orientation menace gravement la capacité des populations à se nourrir et représente un péril pour l’ensemble de l’humanité.

« Le phénomène d’abandon des cultures vivrières au profit des cultures d’exportation éloigne l’agriculture des populations nationales et des peuples », a-t-il déploré lors de la cinquième conférence annuelle de l’Union des travailleurs du Sénégal et l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire affiliée à la Fédération syndicale mondiale.

Alioune Ndiaye, secrétaire général de l’Union des travailleurs et président de l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire, a renchéri en soulignant que « l’alimentation est devenue une arme » dans le monde. Il a pointé du doigt le fait que malgré l’abondance des terres arables et des ressources en eau en Afrique, le continent est confronté à des problèmes alimentaires majeurs.

« Avec 52% des terres arables du monde et étant l’un des continents les plus arrosés, l’Afrique ne devrait pas connaître la faim et la malnutrition. Le problème réside dans l’absence d’une politique agricole efficace », a-t-il affirmé.

Les deux responsables syndicaux ont donc appelé à une prise de conscience collective et à une action urgente pour réorienter les politiques agricoles vers une approche plus durable et centrée sur les besoins des populations.

Il est impératif, selon eux, de replacer la terre entre les mains de ceux qui la cultivent et de réévaluer la place de l’agriculture dans les priorités nationales et internationales afin de garantir la sécurité alimentaire et le bien-être des populations.

Rejet du recours contre la loi anti-homosexualité en Ouganda : Indignation mondiale

La Cour constitutionnelle ougandaise a rejeté un recours visant à contester la légalité de la loi anti-homosexualité de 2023, malgré les protestations de défenseurs des droits humains, d’universitaires et de membres du parti au pouvoir. Cette législation controversée, promulguée en mai dernier, prévoit des sanctions sévères contre les actes homosexuels et la promotion de l’homosexualité, y compris la peine de mort pour ce qu’elle qualifie d’homosexualité aggravée.

L’adoption de cette loi a déclenché un tollé international, avec des critiques émanant de l’Organisation des Nations Unies et de nombreuses organisations de défense des droits humains. Les opposants à la loi ont vivement exigé son annulation, mais leurs efforts ont été vains face à la décision de la Cour constitutionnelle.

En plus des répercussions sur les droits humains, cette législation a également eu un impact économique significatif sur l’Ouganda. Le pays s’est retiré de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act), entraînant la perte d’aide étrangère et d’investissements. Cette situation souligne les tensions entre les considérations juridiques, les droits humains et les impératifs économiques auxquels est confrontée l’Ouganda.

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