Recours de Mouhamed Ben Diop au conseil constitutionnel : Demande de réexamen de son dossier de parrainage

Mouhamed Ben Diop, leader de la coalition « Pass Pass », a officiellement déposé un recours devant le Conseil Constitutionnel suite au rejet de sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans ce recours, le candidat recalé sollicite un réexamen de son dossier de parrainage, remettant en question les circonstances du rejet de sa candidature.

Le mandataire de Mouhamed Ben Diop, Ousmane Cass Ndao, a souligné un incident technique lors de l’analyse du parrainage de leur candidat. Selon lui, la machine chargée de l’analyse s’est arrêtée à 6%, forçant la commission à la redémarrer. Ces détails, jugés importants par l’équipe de Mouhamed Ben Diop, ne figurent pas dans le procès-verbal fourni par la commission de contrôle.

Par ailleurs, l’équipe de Mouhamed Ben Diop continue de contester le grand nombre de parrains introuvables dans le fichier, y compris celui du candidat lui-même, considérant cette situation comme « aberrante ».

Le Conseil Constitutionnel a ouvert ses portes les 15 et 16 janvier pour recevoir les recours des candidats contestant la liste provisoire publiée le 12 janvier, laquelle compte 21 candidats retenus. Les sept sages du Conseil devront se prononcer sur ces recours avant la date butoir du 20 janvier, moment prévu pour la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle de février 2024.

Mouhamed Ben Diop recalé : opacité autour des chiffres des doublons, un point de tension au conseil constitutionnel

Dans le contexte de la validation des candidatures pour l’élection présidentielle au Sénégal, Mouhamed Ben Diop, candidat de la Grande coalition du parti « Pass-Pass », se voit recalé par le Conseil constitutionnel, suscitant des interrogations sur les chiffres des doublons non divulgués.

L’étape cruciale de la Commission de contrôle des parrainages a été franchie par le représentant du candidat, Ousmane Ndao. Cependant, à la sortie de cette étape, une certaine opacité entoure la validité du dossier de Mouhamed Ben Diop, le mandataire refusant de divulguer des chiffres spécifiques.

Ousmane Ndao a déclaré : « Nous sommes venus pour l’étape du contrôle de parrainage, mais nous ne savons pas encore si notre dossier est valide, car le Conseil nous a remis un procès-verbal que nous n’avons pas encore exploité. Nous sommes conscients de certains rejets dus à des doublons, dont les chiffres nous sont encore inconnus. »

Il a ensuite ajouté : « Nous avons analysé les parrains dans les 14 régions et la diaspora. Quelques doublons ont été identifiés, mais il nous reste à exploiter les résultats obtenus. » Cette déclaration met en évidence le caractère rigoureux du processus de contrôle des parrainages et souligne l’attention particulière accordée à la détection et à la gestion des doublons dans le cadre de cette démarche électorale.

L’absence de divulgation des chiffres spécifiques des doublons crée un point de tension au sein du processus électoral, alimentant les spéculations et les interrogations quant à la transparence du processus de validation des candidatures. Les électeurs et les observateurs attendent désormais des clarifications du Conseil constitutionnel sur les motifs du rejet de la candidature de Mouhamed Ben Diop et sur les chiffres exacts des doublons identifiés.

Cet épisode souligne l’importance de la transparence et de la communication dans le processus électoral, soulignant la nécessité pour les institutions de divulguer des informations cruciales pour maintenir la confiance du public dans l’intégrité du processus démocratique. L’évolution de cette situation pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique en amont de l’élection présidentielle.

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