Mourinho revient sur son pire souvenir au Real Madrid

Désormais sans équipe, José Mourinho attend de nouveaux projets. Dans le dernier documentaire consacré au Portugais, l’entraîneur se souvient d’une défaite qui a marqué sa carrière : celle du Real Madrid face au Bayern Munich en demi-finale de la Ligue des champions 2011-2012.

José Mourinho a dirigé son dernier match à la tête de la Roma le 14 janvier. Il a été licencié du club italien, ce qui a mis fin à sa relation avec le club. En attendant de nouvelles opportunités, la dernière chose que l’on sait du Portugais est le documentaire qu’Amazon Prime Video a consacré à sa carrière. Et certaines déclarations à propos d’une défaite qui a été bien plus que cela dans sa carrière ont pris de l’ampleur.

« Oui, j’ai pleuré », reconnaît Mourinho lui-même lorsqu’on lui rappelle l’élimination du Real Madrid en demi-finale de la Ligue des champions contre le Bayern Munich. Ce penalty de Sergio Ramos qui est passé au-dessus de la barre le 25 avril 2012 et qui aurait pu changer le destin de Mou en tant que coach du Real Madrid. C’était avant la « Décima » et l’âge d’or du madridismo de ce siècle. Mais il n’oublie pas.

Lorsqu’on lui demande s’il a fini par pleurer après ce match, le Portugais répond : « Bien sûr, je ne l’ai pas fait sur le terrain ou dans le vestiaire, mais c’est arrivé sur le chemin du retour ». Une nuit qui n’a pas été seulement difficile pour lui, puisqu’il se souvient dans ce chat d’un appel téléphonique qu’il a reçu cette même nuit.

C’était Jorge Mendes. « Rendez-moi service, allez chez Cristiano parce qu’il est mort », s’est souvenu Mourinho dans son intervention. Ces demi-finales ont laissé Cristiano tout près de ce qui aurait pu être sa première Ligue des champions avec le Real Madrid (qui a eu lieu en 2014). Je lui ai dit que j’étais aussi (mort), mais je me suis dit : « Prépare-toi, ne pleure pas et va chez Cristiano ».

Il s’est rendu chez l’attaquant sur les recommandations de Jorge Mendes et l’attaquant, comme son agent le lui avait dit, se souvenait encore de la défaite : « Il était dans le même état que moi. Nous étions tous les deux dévastés. »

EFE

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