Inondations à Matam : le maire de Ourossogui, Moussa Bocar Thiam, interpelle les autorités

Face aux récentes inondations dévastatrices qui frappent la région de Matam, le maire de Ourossogui, Moussa Bocar Thiam, exprime sa profonde inquiétude et son exaspération. Dépassé par l’ampleur des dégâts, il dénonce l’indifférence des autorités et exige une action immédiate pour venir en aide aux sinistrés.

Dans une déclaration poignante diffusée sur les ondes de la RFM, l’ancien ministre de la Communication a souligné l’urgence de la situation et regretté l’absence de mesures concrètes. « Je tiens à apporter mon soutien à tous ces sinistrés de la région de Matam. La question que tout le monde se pose ici, c’est pourquoi des moyens colossaux ne sont pas déployés immédiatement ? », a-t-il interrogé.

Pour Moussa Bocar Thiam, l’inaction des autorités face à cette catastrophe naturelle est incompréhensible, d’autant plus que des villages entiers, comme Belly Diallo, sont totalement dévastés et sans aucune assistance. Il a notamment pointé du doigt l’absence de coordination dans les interventions, déplorant que certaines zones touchées par les inondations soient ignorées lors des visites ministérielles.

L’ancien ministre appelle à la mise en œuvre immédiate du plan ORSEC (Organisation des Secours) pour apporter une réponse rapide et efficace à cette crise humanitaire. « On ne peut pas comprendre les visites de certains ministres ignorant les autres sinistrés qui sont dans les villages en détresse », a-t-il ajouté, exigeant une solidarité nationale pour sauver les milliers de personnes touchées par cette catastrophe.

Alors que les inondations continuent de ravager la région, les habitants de Matam restent dans l’attente d’une réponse des autorités compétentes, tandis que le maire de Ourossogui espère que son appel sera entendu au plus vite.

Ancien ministre Moussa Bocar Thiam dénonce la stigmatisation de la presse sénégalaise par le gouvernement actuel

Dans un communiqué reçu par Seneweb, l’ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam, a vivement critiqué les récents propos du nouveau ministre de la Communication, qu’il accuse de vouloir discréditer la presse sénégalaise. Selon Thiam, ces attaques révèlent une rupture inquiétante dans le dialogue entre les autorités et les médias, une tradition qui, selon lui, a toujours été marquée par la courtoisie et le respect mutuel.

L’ancien ministre a notamment remis en question les récentes déclarations du nouveau ministre concernant la dette fiscale des entreprises de presse. Il souligne que la dette fiscale des médias, qu’ils soient publics ou privés, s’élève à plus de 10 milliards de FCFA, un chiffre qui n’a rien d’alarmant dans le contexte sénégalais, où les entreprises de divers secteurs ont des litiges fiscaux résolus par des échanges avec les services concernés. Thiam précise que la moitié de cette dette est imputable aux entreprises publiques telles que la RTS, l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) et le quotidien Le Soleil.

Selon Thiam, les médias privés sont injustement ciblés pour des dettes de redevances de fréquences dues à l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), alors que ces fréquences ont été revendues aux opérateurs télécoms pour la 5G. Il rappelle que le président Macky Sall avait donné des instructions claires pour annuler ces dettes avant le 31 décembre 2023, instructions qui n’ont pas été suivies par le ministre actuel.

Thiam critique également le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP), qu’il considère comme une « aumône » insuffisante pour soutenir un secteur aussi crucial. Il souligne que les 1,9 milliard de FCFA alloués ne couvrent qu’une infime partie des besoins du secteur, employant plus de 3 000 personnes et générant des milliards en chiffre d’affaires. Il accuse le ministre de créer des soupçons de détournement de fonds publics en insinuant que certaines allocations ne bénéficient pas directement aux entreprises de presse, rappelant que les fonds peuvent légitimement être utilisés pour divers soutiens, y compris pour la formation et le développement des médias.

Moussa Bocar Thiam conclut en exhortant les acteurs des médias à rester unis face à ce qu’il perçoit comme une tentative de division orchestrée par le gouvernement. Il souligne que la récente « journée sans presse » du groupe Walfadjri illustre la nécessité pour les médias de défendre leurs acquis et de rester solidaires face aux attaques.

Cette déclaration de l’ancien ministre met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la presse au Sénégal, alors que les enjeux autour de la liberté d’expression et de la survie économique des médias deviennent de plus en plus pressants.

Moussa Bocar Thiam félicite le Président Bassirou Diomaye Faye

Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication des Télécommunications et du Numérique, a rejoint la vague de félicitations envers le Président Bassirou Diomaye Faye suite à sa victoire au premier tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

Dans une déclaration, Moussa Bocar Thiam a exprimé ses félicitations au Président Bassirou Diomaye Faye, suivant ainsi l’exemple du Président de la République, SEM Macky Sall, et du candidat Amadou Ba. Il a souligné la belle victoire de Bassirou Diomaye Faye et a adressé des encouragements au camarade Amadou Ba ainsi qu’à tous les autres responsables, militants et sympathisants de la grande majorité présidentielle.

Moussa Bocar Thiam a également tenu à mentionner la coordination départementale de Matam, dirigée par l’honorable député Farba Ngom, pour son rôle dans la victoire et la dynamique victorieuse de la région depuis 2009.

Cette déclaration reflète l’unité et la solidarité au sein de la coalition présidentielle et témoigne de l’engagement des acteurs politiques envers le processus démocratique au Sénégal.

Mimi Touré Répond Vivement aux Menaces de Moussa Bocar Thiam à Ourossogui

Dans une campagne électorale déjà tendue, les propos incendiaires du ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, lors d’une caravane à Ourossogui, ont suscité une vive réaction de la part d’Aminata Touré, également connue sous le nom de « Mimi », superviseure de la campagne de la coalition « DiomayePrésident ».

Lors d’un rassemblement à Fatick, Mimi Touré n’a pas mâché ses mots, dénonçant les menaces proférées par Moussa Bocar Thiam à l’encontre des électeurs étrangers, des Wolofs et des commerçants envisageant de voter pour l’opposition lors du scrutin présidentiel du 24 mars prochain. Elle a vivement critiqué ces déclarations du ministre, soulignant notamment que Fatick avait élu un maire originaire du Fouta, faisant allusion au président Macky Sall.

Mimi Touré a averti que de telles attitudes pourraient avoir des conséquences néfastes pour Macky Sall, le chef de l’État actuel, au pouvoir depuis 2012. Elle a qualifié les propos de Moussa Bocar Thiam de « malencontreux » et a souligné que le président Sall devrait être conscient du tort potentiel causé par de tels comportements.

Fidèle à sa campagne et à son candidat, elle a appelé les habitants de Fatick à soutenir le candidat de la coalition « DiomayePrésident », soulignant l’importance de voter pour « le fils du Sine Bassirou Diomaye Faye » – une référence claire à son candidat.

Ces échanges reflètent la tension croissante qui entoure la période électorale au Sénégal, mettant en lumière les enjeux politiques et les rivalités au sein du pays. Les propos de Mimi Touré sont une réponse directe à ce qu’elle considère comme une intimidation politique, mais ils illustrent également l’importance des alliances et des déclarations publiques dans la course à la présidence.

Guy Marius Sagna réfute les déclarations de Moussa Bocar Thiam sur les morts lors des manifestations

Suite aux déclarations du Ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations au moment où l’internet était coupé, Guy Marius Sagna réplique avec véhémence. Le député dénonce ce qu’il qualifie de désinformation de la part du ministre, contestant ainsi la justification de la suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État du Sénégal.

Lors d’une interview, Moussa Bocar Thiam avait tenté de justifier les coupures d’internet en affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations. Cependant, Guy Marius Sagna conteste cette affirmation et accuse le ministre de désinformer délibérément la population sur les événements qui se sont déroulés pendant les manifestations.

Cette réplique de Guy Marius Sagna intervient en réponse à un appel des syndicats des opérateurs de télécommunications, qui ont tenu une conférence de presse pour dénoncer la récente suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État sénégalais. Cette suspension a suscité de vives critiques de la part de la population et de la société civile, qui y voient une atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’accès à l’information.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la société civile concernant les restrictions de l’accès à internet et la répression des manifestations. Elle souligne également l’importance de la transparence et de la vérité dans la communication gouvernementale, ainsi que la nécessité de protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit à l’information et à la liberté d’expression.

[Éditorial] Moussa Bocar Thiam, l’avocat du monstre

Il aura marqué son passage au département en charge de la Communication. Une confusion inexplicable sur des dispositions du Code de la Presse en juin 2023 et les programmes de Walfadjiri TV furent suspendus pour trente jours (30) jours. Signé Moussa Bocar THIAM, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

La clameur qui avait envahi alors l’espace public aux fins de dénonciation d’une mesure plutôt attentatoire à la liberté de la Presse, n’a pas suffi à ramollir le ministre, décidément incapable d’apprendre de ses erreurs. Et bis repetita ! un semestre plus tard. Revoilà donc le braconnier qui vient achever l’animal avec le plus redoutable des outils interdits en zone protégée : retirer une licence de télévision comme on retire une vie. Rien de moins.

Cet acte est un coup sournois, une atteinte très grave à la liberté de presse et d’expression dans un pays où la presse a, depuis des décennies, toujours apporté sa pierre à la consolidation de la démocratie, de l’état de droit et de la liberté d’expression.

A une autre échelle, notamment économique et sociale, cet acte cherche à priver de moyens de vivre des centaines d’épouses, d’époux, d’enfants, de proches et dépendants sociaux qui se retrouvent subitement sans ressources, par la seule volonté d’un ministre de la République qui semble ne vouloir accepter la Presse que dans le rôle de tambourineur du Roi.

Que vous êtes arrivé trop tard dans la place, monsieur le ministre ! Vous avez ici l’occasion de découvrir la réalité, que votre méthode de gouvernance du secteur est éculée. Les médias sénégalais et ceux qui les animent ne peuvent être des bêtes promises aux abattoirs pour alimenter le menu des aboyeurs, au service exclusif d’un groupe ou d’un clan.

La volonté de faire taire un producteur de contenus ne peut prospérer, si la seule raison doit en être que ce dernier a déjà été frappé du carton du régulateur de l’audiovisuel. On ne tue pas celui dont on a la responsabilité de la tenue en public, au motif qu’il aurait récidivé dans l’interdit. A moins d’être un monstre froid !

Il n’est certes pas question de rapport filial entre le membre du gouvernement et le secteur, mais la circonstance nous autorise cet écart métaphorique, que l’infanticide n’a jamais servi à résoudre une méconduite, le cas échéant. Le ministre a eu la main exagérément trop lourde. Ce n’est pas ici qu’il était attendu, mais manifestement et malheureusement, l’autorité de tutelle est incapable de discernement.

Le groupe Walfadjiri a employé et formé des générations de grands professionnels médiatiques dont ceux, jusqu’à récemment encore, cibles de recruteurs qui ne tarissent pas d’éloges pour leurs nouvelles conquêtes.

Monsieur le ministre, vous avez encore le temps de dire NON et au plus vite faire opposer une réponse négative à toute initiative qui concourrait à vous maintenir dans l’inconfortable situation dont vos collaborateurs et ceux qui vous apprécient positivement souhaiteraient que vous sortiez au plus vite.

La République en a besoin. Par ailleurs, vous en sauront gré les milliers de vos concitoyens qui n’avaient que Walf TV pour suivre et vivre le rythme des affaires de la cité qu’avec eux vous avez en partage.

Il n’est pas de démocratie sans liberté pour les journalistes de collecter, traiter et rapporter dans l’espace public, des faits et opinions qu’ils peuvent commenter et critiquer en n’ayant comme seules limites, que celles que leur imposent les règles d’éthique et de déontologie qui gouvernent leur secteur. Sur ce registre, les acteurs médiatiques ont les instruments et moyens organisationnels pour corriger des inconduites avérées.

Nous, Coordination des Associations de Presse (CAP), constituée du CEDEPS, de la CJRS, du CORED, de l’APPEL, du SYNPICS, du CTPAS, de l’URAC et de l’UNPJS, tenons à rappeler au ministre en charge du secteur et à toute autre voix, quelle qu’elle soit, que les journalistes, les professionnels des médias et les entrepreneurs médiatiques du Sénégal ne baisseront pas les bras devant de pareilles forfaitures.

A l’indécence faussement habillée du manteau de mission républicaine, nous opposons une détermination à la hauteur du défi, afin que nulle mesure autoritaire ne vienne remettre en question les précieux acquis que sont la pluralité médiatique et la diversité des lignes éditoriales, indispensables au respect du droit du public à l’information qui consolide sa citoyenneté.

Nous ne sommes pas dans la menace, mais dans l’assurance que les auteurs de mesures attentatoires aux valeurs de la démocratie et de la liberté d’expression et de presse, nous aurons toujours en face.

Coordination des Associations de Presse (CAP) (édito commun)

[Récapitulatif 2023] Retour sur les figures marquantes qui ont animé le Sénégal cette année

L’année 2023 au Sénégal a été riche en événements marquants, surtout dans la sphère politique, avec des personnalités qui ont attiré l’attention par leurs discours percutants et leurs actions controversées. Seneweb offre un récapitulatif de quelques figures qui ont particulièrement animé le pays.

Moussa Bocar Thiam, le « censeur » des réseaux sociaux

En tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam a été au cœur d’une décision controversée en 2023 : la restriction des réseaux sociaux. Cette mesure, prise en juillet après des violences liées à l’affaire Ousmane Sonko, a suscité des critiques pour son impact sur la liberté d’expression. La suspension de l’application TikTok demeure également, posant des questions sur sa levée après les élections présidentielles de février.

Juan Branco, l’avocat tonitruant

L’avocat franco-espagnol Juan Branco s’est révélé au Sénégal en 2023 en représentant Ousmane Sonko. Son discours fort et ses actions, y compris une plainte contre le président sénégalais pour « crimes contre l’humanité », ont attiré l’attention. Son intrusion surprise lors d’une conférence de presse a déclenché une série d’événements qui ont conduit à son arrestation et à son expulsion du Sénégal.

Les « pyromanes de la diaspora »

Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a pointé du doigt des citoyens sénégalais vivant à l’étranger, les accusant d’appeler à des manifestations violentes depuis leurs positions confortables. Des activistes, dont Tounkara, Mollah Morgun, et Kyz Fof, ont été cités et accusés de fournir des informations sur les déplacements des autorités sénégalaises en Europe.

Clash Ngaka Blindé vs Akhlou Brick, quand l’injure prend le pas

Le clash entre Ngaka Blindé et le duo Akhlou Brick a marqué l’année, mais plus pour les insultes proférées que pour la créativité artistique. Les « diss tracks » ont été critiqués pour leur langage vulgaire, soulignant les limites de l’acceptabilité culturelle.

En résumé, ces figures ont contribué à rendre l’année 2023 inoubliable au Sénégal, mêlant politique, justice, et divertissement avec des épisodes parfois controversés.

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