Nioro plongée dans la tristesse lors de l’arrivée du corps de Mamadou Moustapha Ba

L’arrivée du cortège funèbre transportant le corps de l’ancien ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, a plongé la ville de Nioro dans une atmosphère de profonde tristesse. Le domicile familial du défunt, où les proches et amis étaient rassemblés, a été envahi par l’émotion dès l’apparition du corbillard.

Les femmes présentes n’ont pu contenir leur chagrin, exprimant leur douleur par des pleurs et des cris déchirants. Pour certaines, le choc a été insupportable, provoquant des évanouissements. D’autres semblaient suffoquer sous le poids de leur peine, comme frappées de convulsions incontrôlables. La scène était d’une intensité émotionnelle telle que les sapeurs-pompiers de Nioro, appelés en urgence, ont dû intervenir à plusieurs reprises pour venir en aide aux personnes en crise. Leur intervention a permis de transporter celles en détresse vers des structures médicales pour des soins d’urgence.

Malgré cette atmosphère de deuil palpable, les proches et amis du défunt se sont réunis dans la dignité, attendant avec recueillement la levée du corps. Celle-ci est prévue à la grande mosquée de Nioro après la prière de 17 heures. La cérémonie religieuse, marquée par la présence de nombreux dignitaires et anonymes venus rendre un dernier hommage, témoigne de l’impact et de l’estime dont jouissait Moustapha Ba au sein de la communauté.

Le corps de Mamadou Moustapha Ba a été transporté par le corbillard du Centre des Œuvres des Douanes sénégalaises, un geste symbolique qui souligne son engagement et ses services rendus à l’État tout au long de sa carrière. La vue du corbillard a suscité une vive émotion parmi la foule, marquant le début des cérémonies funéraires dans une atmosphère empreinte de solennité et de recueillement.

Le décès de Mamadou Moustapha Ba laisse un vide immense dans le cœur de ses proches et de tous ceux qui ont eu la chance de le connaître. Sa disparition est une perte pour le pays, qui perd un homme d’État respecté et dévoué.

Pour suivre le déroulement des funérailles et voir les images poignantes, consultez les reportages publiés par nos confrères de Le Soleil.

Décès mystérieux de Moustapha Bâ : l’enquête s’intensifie, la veuve convoquée à la Dic

La mort de Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, continue de susciter de vives interrogations. L’homme politique, décédé lundi dernier à Paris après avoir été plongé dans le coma pendant plusieurs jours, était en séjour dans la capitale française lorsqu’il a été victime d’un malaise soudain. Alors que le choc de sa disparition s’est répandu au Sénégal et au-delà, les autorités sénégalaises prennent la mesure de l’affaire.

Selon les informations révélées par le quotidien L’Observateur, la Division des investigations criminelles (Dic) mène activement des recherches pour faire la lumière sur cette mort qui, selon des éléments préliminaires, pourrait ne pas être naturelle. C’est dans ce cadre que la veuve de l’ex-ministre a été convoquée. « La convocation est sur la table du patron de la Dic », indique une source proche de l’enquête.

L’épouse de Moustapha Bâ figure parmi les premières personnes à avoir vu le corps de son mari en France. Les enquêteurs espèrent obtenir des éclaircissements sur plusieurs points cruciaux, notamment sur les fréquentations du défunt en France, le contenu de leurs dernières conversations, ainsi que sur son état de santé avant le malaise fatal. Le quotidien sénégalais rapporte également que les policiers cherchent à identifier la ou les personnes ayant récupéré les effets personnels du ministre à l’hôtel où il séjournait, un détail jugé important dans l’enquête.

La dépouille de Moustapha Bâ est arrivée à Dakar samedi dernier, et l’enterrement, initialement prévu pour dimanche à Nioro, a été reporté sur ordre du procureur de la République. Ce dernier a ordonné une autopsie, dont les résultats semblent avoir révélé des éléments inattendus. Dans un communiqué, le procureur a mentionné « plusieurs éléments de nature à attester que la mort de Moustapha Bâ n’est pas naturelle ». Cette déclaration a provoqué une onde de choc, renforçant les soupçons autour des circonstances de son décès.

Les autorités sénégalaises envisagent d’ouvrir une information judiciaire qui pourrait mener à une commission rogatoire en France, où le décès a eu lieu. La complexité de l’affaire et l’implication potentielle de plusieurs acteurs, aussi bien au Sénégal qu’en France, suggèrent que l’enquête prendra une dimension internationale. Un certificat de genre de mort avait initialement été délivré en France, attestant d’une mort naturelle, mais les nouvelles informations semblent contredire cette conclusion.

En parallèle, d’autres proches de l’ancien ministre devraient être auditionnés par la Dic dans les jours à venir. Ces interrogatoires permettront peut-être d’apporter des éléments supplémentaires pour éclaircir les circonstances entourant ce décès inattendu et tragique.

La disparition de Moustapha Bâ laisse un grand vide dans le paysage politique et économique sénégalais, et ses proches, tout comme l’opinion publique, attendent désormais des réponses claires sur ce qui s’est réellement passé.

Décès de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba – Une autopsie conclut à une mort suspecte

La mort soudaine de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, continue de soulever des interrogations. En effet, selon un communiqué officiel du procureur de la République, les résultats de l’autopsie ont révélé que le décès de l’ancien ministre n’est pas de cause naturelle, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie.

L’annonce du procureur de la République, parvenue ce dimanche, confirme que « plusieurs éléments relevés lors de l’autopsie tendent à attester que la mort n’est pas naturelle ». Cette déclaration, bien que brève, laisse entendre qu’il pourrait s’agir d’un acte criminel, sans toutefois préciser les détails des anomalies relevées lors de l’examen du corps.

Face à cette découverte, les autorités judiciaires ont pris la décision de prolonger l’enquête afin de déterminer les circonstances exactes du décès. Le procureur a indiqué que « des actes d’enquête complémentaires » sont nécessaires avant de pouvoir autoriser la levée du corps et l’inhumation de l’ancien ministre.

La mort de Mamadou Moustapha Ba, figure éminente du gouvernement sénégalais, a été un choc pour beaucoup. Ministre des Finances et du Budget, il a été un acteur clé dans les politiques économiques du pays, contribuant à plusieurs réformes importantes. Sa disparition soudaine avait été initialement perçue comme naturelle, mais les conclusions de l’autopsie viennent chambouler cette hypothèse.

L’annonce de ces résultats va certainement accroître la pression sur les autorités pour faire toute la lumière sur cette affaire. L’ouverture d’une enquête approfondie laisse penser que des zones d’ombre entourent le décès de l’ancien ministre, ce qui pourrait relancer les spéculations et les rumeurs autour des causes réelles de sa mort.

En attendant les résultats des investigations complémentaires, les procédures de levée du corps et d’inhumation ont été reportées. Une décision qui témoigne de la volonté des autorités judiciaires de garantir que toutes les pistes soient explorées avant de clore le dossier.

Ce report pourrait être mal perçu par la famille et les proches du défunt, désireux de lui rendre un dernier hommage. Cependant, cette démarche vise à préserver l’intégrité de l’enquête en cours et à permettre de réunir tous les éléments nécessaires pour éclaircir les circonstances de cette mort inattendue.

Les Sénégalais, choqués par cette nouvelle, attendent désormais des réponses claires et précises de la part des autorités. De nombreuses voix s’élèvent déjà pour demander une enquête transparente et impartiale, afin de dissiper tout doute et d’éviter toute politisation de l’affaire.

Alors que le pays s’apprête à entrer dans une nouvelle période électorale, cette affaire pourrait prendre une dimension politique, notamment si des indices venaient à montrer une implication quelconque de personnalités influentes.

Les prochains jours seront décisifs pour l’enquête. Le procureur de la République a promis de tenir le public informé des avancées de l’enquête et des nouveaux éléments qui pourraient survenir. En attendant, la famille de Mamadou Moustapha Ba et l’ensemble de la nation sénégalaise restent dans l’expectative, espérant que la vérité sera rapidement établie et que justice sera rendue.

Décès de Mamadou Moustapha Ba : Ouverture d’une enquête pour éclaircir les circonstances

Le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, survenu récemment en France, a suscité des interrogations et conduit les autorités sénégalaises à ouvrir une enquête. En effet, le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar a annoncé l’ouverture d’une procédure pour déterminer les causes exactes de ce décès, jugé suspect ou inexpliqué.

Suite aux informations communiquées par les autorités françaises, des éléments troublants ont été relevés, nécessitant une investigation approfondie. Conformément à l’article 66 du Code de procédure pénale sénégalais, une autopsie a été ordonnée par le procureur. Cette décision vise à lever les zones d’ombre entourant le décès de Mamadou Moustapha Ba, en permettant aux experts médicaux de procéder à un examen approfondi afin de déterminer les causes potentielles, qu’elles soient médicales ou accidentelles.

L’autopsie constitue une étape essentielle dans ce type d’enquête, car elle fournira des indications précises sur les circonstances de la mort. Les résultats permettront ainsi aux autorités judiciaires de prendre les mesures adéquates pour éclaircir cette disparition subite.

Mamadou Moustapha Ba était une figure respectée et influente de l’administration publique sénégalaise. En tant que ministre des Finances et du Budget, il a joué un rôle crucial dans la gestion économique du pays, notamment à travers la mise en œuvre de réformes financières majeures. Sa rigueur, son intégrité et son engagement envers le développement du Sénégal ont marqué de nombreuses générations de fonctionnaires et de décideurs.

Sa disparition soudaine a plongé le Sénégal dans le deuil, suscitant une vague d’émotion au sein de la population et des autorités. De nombreux témoignages de sympathie et de respect affluent, saluant la mémoire d’un homme qui a consacré sa vie au service public.

Le décès de Mamadou Moustapha Ba intervient dans un contexte où le Sénégal traverse des moments sensibles sur le plan politique et économique. Les autorités sénégalaises, tout en exprimant leur tristesse, ont insisté sur la nécessité de mener une enquête transparente et impartiale. Le ministère de la Justice a réaffirmé son engagement à suivre de près l’évolution de cette affaire.

En attendant les résultats de l’autopsie, la famille de Mamadou Moustapha Ba appelle au respect de la mémoire de l’ancien ministre et invite le public à la patience. Une cérémonie en hommage pourrait être organisée dès le rapatriement du corps au Sénégal, permettant ainsi aux citoyens de lui rendre un dernier hommage.

La disparition de Mamadou Moustapha Ba représente une perte considérable pour le Sénégal. Sa carrière exemplaire et ses contributions significatives à l’administration resteront gravées dans la mémoire collective.

Un consensus recherché pour l’inhumation de Moustapha Bâ : entre Nioro et Dakar

La dépouille de l’ancien ministre des Finances, Moustapha Bâ, décédé le lundi 4 novembre en France, est attendue à Dakar ce jeudi 7 novembre. Cependant, la question de son lieu d’inhumation reste un sujet de discorde au sein de sa famille. Le choix de l’ultime demeure du défunt oppose sa « grande famille » et sa veuve, chacune privilégiant un lieu symbolique différent.

D’après les informations rapportées par Le Témoin, la « grande famille » de Moustapha Bâ souhaite que l’ancien ministre soit inhumé à Nioro, ville où reposent ses parents décédés, dans un geste de respect envers les traditions familiales. Nioro est en effet un lieu empreint d’histoire et de signification pour le défunt, une terre où il a puisé ses racines et qui a marqué son parcours personnel et professionnel.

Toutefois, la veuve de Moustapha Bâ désire que l’inhumation se fasse à Dakar, la capitale où le couple résidait et où il a construit sa vie. Dakar représente pour elle non seulement le foyer de leur vie commune mais aussi un lieu plus accessible pour la famille proche, les amis et les collègues de Moustapha Bâ qui souhaiteraient lui rendre hommage.

Face à cette divergence, une initiative a été prise pour trouver un terrain d’entente. Une délégation, menée par l’ancien préfet et administrateur civil Saër Maty Bâ, un patriarche de la famille, doit rencontrer la mère de l’épouse de Moustapha Bâ ce mercredi. Cette rencontre vise à ouvrir un dialogue apaisé et à aboutir à un consensus qui respecterait la mémoire du défunt tout en honorant les souhaits des proches.

Cette situation met en lumière l’importance des valeurs familiales et des traditions au Sénégal, pays où la solidarité familiale et le respect des coutumes jouent un rôle prépondérant, même dans les moments de deuil. La décision qui sera prise, quelle qu’elle soit, sera sans doute marquée par le souci de concilier tradition et réalités modernes, à l’image de la vie de Moustapha Bâ lui-même, qui a su incarner la transition entre l’héritage de ses aînés et les défis de son temps.

Nécrologie : Mamadou Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances, n’est plus

Le Sénégal perd une de ses figures les plus respectées du monde financier. Mamadou Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances et du Budget, est décédé des suites d’une courte maladie. Sa disparition marque un moment de deuil pour le secteur des finances publiques, qu’il a contribué à structurer et moderniser au cours de sa longue carrière.

Moustapha Bâ a intégré la direction générale des finances en 1992, où il a rapidement gravi les échelons grâce à son sérieux et à son expertise. Sa nomination au poste de ministre des Finances et du Budget, le 17 septembre 2022 dans le gouvernement de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, avait salué son engagement sans faille pour la transparence et la rigueur budgétaire. Il a occupé cette fonction jusqu’à la fin du régime de Macky Sall en avril dernier, avec l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko.

Homme de discrétion et de principes, Mamadou Moustapha Bâ était profondément attaché aux valeurs de service public et de probité. Son passage au ministère a laissé une empreinte durable dans le domaine des finances publiques sénégalaises. Le Groupe Ledakarois présente ses sincères condoléances à sa famille et à tous ceux qui ont travaillé à ses côtés.

Loi de règlement pour l’année 2021: Moustapha Ba détaille les comptes


Le projet de loi n°10/2022 portant loi de règlement pour l’année 2021 a été adopté par la majorité des députés à l’Assemblée nationale ce mercredi 20 décembre après son examen en plénière. Cet exercice de reddition des comptes revêt une importance cruciale, celle de garantir la sincérité et la régularité des comptes publics, gage de transparence de la situation financière de l’État vis-à-vis du Parlement, des citoyens et des observateurs internationaux, estime le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

« Cette conjoncture défavorable a nécessité la prise de mesures appropriées avec notamment la révision à la baisse de certaines dépenses (charges financières de la dette publique de 12,7 milliards de FCFA, dépenses en capital sur ressources extérieures de 11 milliards de FCFA…) et l’augmentation des dépenses d’intervention sociale et économique.

Au titre des réalisations budgétaires 2021, les recettes budgétaires ont été recouvrées à hauteur de 95%. Sur des prévisions de 3 269,48 milliards FCFA, les réalisations s’établissent à 3 119,09 milliards de FCFA.

De façon spécifique, les recettes fiscales et non fiscales s’établissent à 2 622,56 milliards FCFA en 2021 contre 2 455,88 milliards FCFA en 2020 », a-t-il indiqué.

Malgré des engagements fermes, les promesses des partenaires techniques et financiers n’ont pas eu le même niveau de décaissements. Selon le ministre des Finances et du Budget, les décaissements attendus des partenaires techniques et financiers n’ont été mobilisés qu’à hauteur de 51%, enregistrant une baisse de 91 % par rapport à l’année 2020 pour laquelle le Sénégal avait reçu plus de 600 milliards FCFA des partenaires techniques et financiers et des bonnes volontés du pays pour combattre la pandémie de la Covid-19.

En sus, des recettes exceptionnelles ont été recouvrées à hauteur de 166% par rapport aux prévisions et passent de 20,97 milliards FCFA en 2020 à 99,51 milliards FCFA en 2021, soit un quadruplement en glissement annuel.

« Les autres dépenses courantes sont exécutées à hauteur de 88,3% des crédits de la gestion pour un montant de 1 282,01 milliards FCFA, tandis que les dépenses d’investissement sont exécutées pour un montant de 1375,27 milliards FCFA en 2021 contre 1 426,71 milliards FCFA en 2020 », renseigne-t-on

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