Le Pds : Entre mystère et doute sur ses véritables intentions politiques

La scène politique sénégalaise est actuellement marquée par l’ombre persistante du Parti démocratique sénégalais (Pds) et les incertitudes qui entourent ses véritables intentions politiques. La récente invalidation de la candidature de Karim Wade à la présidentielle de février 2024 par le Conseil constitutionnel a ravivé les interrogations sur le rôle et l’engagement réel du Pds dans le paysage politique.

L’Énigme Karim Wade : Absence et Controverses

Karim Wade, désigné comme le candidat du Pds, a été notablement absent des activités politiques pendant la période préélectorale. Alors que d’autres candidats sillonnaient le pays pour mobiliser et récolter des parrainages, Wade fils était principalement invisible, ne communiquant que par le biais de déclarations et d’une vidéo controversée. Certains doutent même de l’authenticité de cette vidéo, alimentant le mystère entourant sa participation active à la course présidentielle.

Double Nationalité, Double Loyauté ?

Une autre source de perplexité réside dans la double nationalité de Karim Wade, ayant la nationalité française en plus de la sénégalaise. Cette dualité soulève des questions sur la loyauté d’un candidat qui aspire à diriger un pays tout en maintenant des liens étroits avec un autre. Les critiques se demandent si un tel arrangement est compatible avec les responsabilités d’un dirigeant politique.

Paradoxe Pds : Entre Absence et Actions Discutables

Le comportement du Pds après l’invalidation de la candidature de Karim Wade en 2019 a été paradoxal. Plutôt que de soutenir activement un autre candidat de l’opposition, le Pds a choisi de ne pas participer de manière significative au scrutin, ouvrant ainsi la voie à la réélection de Macky Sall. En 2022, le Pds a agi de manière à affaiblir l’opposition en écartant Mimi Touré de l’Assemblée nationale, suscitant des interrogations sur ses véritables motivations.

Des Législatives Cruciales : Éclaircissements Attendus

À l’approche des prochaines élections législatives, le Pds se retrouve à un carrefour politique. Les décisions prises par le parti lors de ces élections pourraient apporter des éclaircissements sur ses véritables intentions et alliances politiques. Tant que persiste le mystère entourant le Pds, les observateurs de la scène politique sénégalaise restent dans l’attente de réponses claires sur la direction que prendra ce parti emblématique dans le paysage politique du Sénégal. La politique sénégalaise demeure ainsi marquée par une énigme persistante autour du Pds et de ses choix stratégiques.

Élection présidentielle 2024 : Le mystère des 187 candidats disparus après le dépôt des dossiers

Cette chute significative, avec 187 candidats ayant apparemment renoncé à leurs aspirations présidentielles, a suscité des interrogations quant aux raisons de ces désistements massifs. Parmi les 266 candidats initiaux, 77 avaient déjà versé la caution de 30 millions de francs CFA, soulignant la sévérité du processus de sélection.

Le Conseil constitutionnel, chargé de superviser le processus électoral, se prépare maintenant à examiner les candidatures déposées. Un tirage au sort, organisé le jeudi 28 décembre, déterminera l’ordre de présentation des dossiers devant la commission chargée de les évaluer.

Cette situation inattendue soulève des questions sur les critères de sélection, les contraintes financières et les éventuelles pressions politiques qui pourraient avoir conduit à ce nombre massif de désistements. L’issue de cet examen par le Conseil constitutionnel pourrait éclaircir les motivations derrière ces disparitions soudaines et influencer le paysage politique à l’approche de l’élection présidentielle.

Sénégal : mystère autour des 200 fiches de parrainage manquantes au conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé la période de dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle, fixée jusqu’au 26 décembre à minuit. Malgré l’enthousiasme suscité par le retrait de près de 200 fiches de parrainage, indispensables pour obtenir les soutiens nécessaires à une candidature valide, une affluence modérée a été constatée au niveau du dépôt effectif des dossiers au Conseil constitutionnel. Selon les informations relayées par des associations et activistes sur les réseaux sociaux, seulement une douzaine de candidatures ont été déposées jusqu’à présent.

En plus des fiches de parrainage, les candidats doivent également verser une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse de dépôt et de consignation, accompagnée de divers documents requis. À ce jour, près de 40 candidats ont satisfait à cette exigence financière, témoignant de leur sérieux et de leur engagement dans la course présidentielle.

Parmi les dossiers déjà soumis au Conseil constitutionnel figurent des personnalités politiques notoires telles qu’Idrissa Seck et Karim Wade. Cependant, le camp présidentiel, représenté par Amadou Ba, récemment investi par les mouvances présidentielles, n’a pas encore officialisé son dépôt de dossier. De même, la situation d’Ousmane Sonko, actuellement détenu mais représenté par son mandataire Ayib Daffé, demeure incertaine, notamment en ce qui concerne la soumission des parrainages et de l’attestation de caution.

Le Conseil constitutionnel est chargé de filtrer, valider et vérifier la conformité de tous les dossiers avant leur publication officielle prévue pour le 20 janvier. On estime que le nombre de candidats validés pourrait se situer entre 8 et 10, un chiffre modeste par rapport aux plus de 200 retraits de fiches de parrainage enregistrés. Ce processus de sélection rigoureux garantit une compétition électorale sérieuse et conforme aux exigences constitutionnelles.

La question qui se pose maintenant est de savoir s’il y aura un afflux de dépôts de candidature de dernière minute au Conseil constitutionnel. La réponse dans moins de deux jours suscite une anticipation palpable.

Quitter la version mobile