Journée nationale de l’élevage : « Patriote Tey Ak Ellek » liste les attentes

La Journée nationale de l’élevage sera célébrée ce samedi 22 février à Kaolack sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Si ses partisans comptent lui réserver un accueil chaleureux, ils n’en restent pas moins attentifs aux nombreuses attentes du monde rural, qui persistent malgré les efforts consentis par l’État. Le président du mouvement « Patriote Tey Ak Ellek », Cheikh Niass, a promis de transmettre ces préoccupations au chef de l’État ou à ses collaborateurs.

Un événement important pour l’élevage et l’agriculture

« La Journée nationale de l’élevage est un événement majeur pour la promotion du secteur agricole et de l’élevage. Le choix de Kaolack pour cette célébration témoigne du potentiel de la région dans ce domaine. Le mouvement “Patriote Tey Ak Ellek”, que je dirige, exprime sa satisfaction quant à cette visite présidentielle. Cela traduit une volonté de collaboration entre le gouvernement et les acteurs locaux pour renforcer les ressources et infrastructures liées à l’élevage dans la région », a déclaré Cheikh Niass.

Des difficultés persistantes pour les éleveurs du centre du pays

Toutefois, le jeune guide religieux de Léona Niassène a tenu à souligner les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés les éleveurs de la zone Centre. « Le vol de bétail a atteint des proportions inquiétantes dans le Saloum et le Ndoucoumane, avec pas moins de 1 300 bêtes volées entre 2023 et 2024. Ce fléau constitue un véritable frein au développement économique, car, en dehors de l’agriculture, l’élevage est la principale source de subsistance des populations rurales », a-t-il alerté.

Ce problème, selon lui, met en péril tout un secteur d’activité, car plusieurs filières en dépendent. Si le cheptel n’est pas régénéré, c’est l’ensemble du secteur qui risque de s’effondrer. Pour y remédier, Cheikh Niass propose de durcir les sanctions contre les voleurs de bétail.

Par ailleurs, il a également évoqué les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, qui peinent à s’entendre sur le parcours du bétail. « Ces tensions entraînent souvent des affrontements, causant des blessés et parfois des morts des deux côtés. Il est impératif que cette préoccupation soit portée à l’attention du président de la République, car cette journée doit être un cadre de discussion sur les défis de l’élevage au Sénégal », a-t-il souligné.

Un appel aux autorités pour des mesures concrètes

Cheikh Niass a aussi dénoncé la cherté des aliments pour bétail et la rareté de l’eau, deux problèmes majeurs qui affectent la filière. « Il est injuste que seule l’arachide bénéficie de subventions, alors que les éleveurs peinent à nourrir leur bétail correctement. Nous appelons les autorités à se pencher sérieusement sur cette question », a-t-il conclu.

En somme, la Journée nationale de l’élevage s’annonce comme un moment clé pour mettre en lumière les défis du secteur et espérer des solutions concrètes de la part du gouvernement.

Ministère de la fonction publique: 𝐕𝐚𝐥𝐢𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐭é𝐠𝐢𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞 : 𝐔𝐧 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐝é𝐜𝐢𝐬𝐢𝐟 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐀𝐝𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬é𝐧é𝐠𝐚𝐥𝐚𝐢𝐬𝐞

Le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Olivier Boucal , a présidé à Dakar, ce lundi 30 Décrmbre 2024 en présence de M. Amadou Moustapha Njekk Sarre, Ministre de la Formation professionnelle et technique, un atelier historique de partage et de validation de la Stratégie nationale de formation continue des agents de l’État (SNFC 2025-2029).

𝗨𝗻 𝗼𝘂𝘁𝗶𝗹 𝗶𝗻é𝗱𝗶𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗔𝗱𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀é𝗻é𝗴𝗮𝗹𝗮𝗶𝘀𝗲

Selon le document , cette stratégie ambitieuse, est fruit d’une démarche inclusive, marque un tournant majeur. Elle vise à garantir une formation continue annuelle pour chaque agent public, en renforçant leurs compétences afin de mieux répondre aux défis de la gestion publique et des attentes des citoyens.

𝗗𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗶𝗼𝗿𝗶𝘁é𝘀 𝗮𝗹𝗶𝗴𝗻é𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗩𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗦é𝗻é𝗴𝗮𝗹 𝟮𝟬𝟱𝟬

Conçue pour moderniser et professionnaliser la gestion des ressources humaines de l’État, cette initiative intègre les principes du « Jub, Jubal, Jubanti », prônant la transparence et la performance. Elle s’inscrit pleinement dans la transformation systémique souhaitée par l’Agenda Vision Sénégal 2050.

𝗨𝗻 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗳𝗼𝗿𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗿é𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲𝘁𝘀

La mise en œuvre de cette stratégie nécessitera une collaboration étroite entre les différents ministères, les agents de l’État, les prestataires de formation et les partenaires techniques et financiers. L’objectif : une Administration performante et au service de tous.

Le Ministre de la Fonction publique a rappelé son ambition de rendre la formation accessible à tous les agents, du personnel d’encadrement aux opérationnels. Pour lui, « aucun agent public ne doit passer une année sans bénéficier d’une formation ».

M. Amadou Moustapha Njekk Sarre, Ministre de la Formation professionnelle et technique de son côté, a réitéré l’engagement de son département à soutenir cette dynamique, en offrant des formations initiales et continues diversifiées, adaptées aux besoins de l’Administration et respectant les principes d’équité territoriale et sociale.

Avec cette stratégie, le Sénégal franchit une étape cruciale vers une Administration efficace, équitable et résolument tournée vers l’avenir.
Ministère de la Formation professionnelle et technique

 » SNFC2025_2029
FormationContinue
Vision2050″

Kaolack : La semaine nationale de la petite enfance clôturée par une randonnée pédestre

La coordination régionale de la petite enfance à Kaolack a clôturé la semaine nationale de la petite enfance par une randonnée pédestre. Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Sétal Sunu Rewmi » prônée par le président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye.

Une initiative éducative et citoyenne
Mamadou Bocoum, inspecteur de l’éducation et coordonnateur régional de la petite enfance et de la Case des Tout-Petits de Kaolack, a expliqué :

Les participants étaient équipés de masques, de gants et de sachets pour collecter les ordures tout en respectant les mesures de protection sanitaire. Ils ont sensibilisé les enfants et la communauté sur l’importance de maintenir un environnement propre.

Des activités éducatives variées
Selon M. Bocoum, le bilan de cette semaine est très positif :

L’équipe de coordination régionale a également visité Guinguinéo, où la journée était consacrée à la nutrition.

Un message pour l’avenir
En sensibilisant les enfants, qui sont les citoyens de demain, à l’éducation environnementale et aux valeurs citoyennes, cette initiative contribue à bâtir un Sénégal plus propre et responsable.

Fatick/Sécurité : Cérémonie de clôture de la manœuvre nationale « Saloum 2024 » dans les zones de Kaolack et Fatick

Le ministre des Forces armées, le général Biram Diop, a présidé ce samedi à Toubacouta (région de Fatick) la cérémonie de clôture de la manœuvre nationale appelée Saloum 2024. Cet exercice s’est déroulé dans les zones de Fatick et Kaolack.

« Après Saloum 2018Falémé 2020Ferlo 2022, l’État-Major Général des Armées, en collaboration avec les autres forces de défense et de sécurité, a tenu à organiser Saloum 2024. L’objectif de cette manœuvre, comme pour les précédentes, est de tester les capacités de nos forces de défense et de sécurité, notamment en termes d’équipements, afin de les évaluer par la suite. Il s’agit également de mettre en œuvre et d’évaluer les concepts d’emploi, les doctrines d’emploi ainsi que les règles d’engagement. Ces exercices permettent surtout de se familiariser avec le terrain, un aspect essentiel de l’entraînement, car cela prépare nos forces à réagir efficacement en cas de crise, en maîtrisant le terrain », a expliqué le général Biram Diop, ministre des Forces armées.

Il a ajouté que cette manœuvre offre également une opportunité aux forces de défense et de sécurité de mener des activités au profit des populations, dans le cadre des actions civilo-militaires.

« Cette année, nous avons installé à Sokone un hôpital militaire de campagne, qui fonctionne depuis plusieurs jours. Cet hôpital a permis de consulter et de soigner gratuitement plus de 1 307 personnes. En plus de cette action humanitaire, nous avons également réhabilité une école dans la zone », a précisé le général Biram Diop lors de la cérémonie de clôture.

Kaolack / Sécurité : Préparatifs de la manœuvre nationale « Saloum 2024 » prévue du 2 au 8 décembre dans les zones de Kaolack et Fatick

« Comme vous le savez, depuis un certain temps, les armées ont entrepris un vaste chantier consistant à renforcer leur autonomie en matière de conception, de planification et d’exécution d’opérations de grande envergure. C’est dans ce contexte que nous avons, pour la première fois en 2018, organisé la manœuvre nationale interarmées et interarmes dénommée Saloum 2018. Cette initiative a été suivie par la manœuvre Falémé 2020, qui s’est déroulée en zone militaire n°4, à la frontière commune avec le Mali », a expliqué le général de brigade Maguette Ndiaye, chef d’état-major de l’armée de terre et commandant de la force d’intervention dans le cadre de ladite manœuvre. Il s’est exprimé lors d’un point de presse.

« Nous revenons cette année en zone militaire n°3 pour organiser la manœuvre Saloum 2024. L’objectif de cette opération est de faire face aux menaces potentielles dans le contexte de la sous-région ouest-africaine. Vous n’ignorez pas que nous faisons face à de nombreux conflits, à la fois dans un contexte mondial instable, mais aussi à l’émergence de nouvelles formes de conflits. Nous devons donc nous préparer à affronter à la fois les menaces conventionnelles et les menaces asymétriques. C’est dans ce cadre que cette manœuvre, prévue du 2 au 8 décembre 2024, sera menée », a-t-il ajouté.

Le général de brigade a également précisé les moyens déployés pour cette opération : « Des moyens humains et matériels importants sont mobilisés. Nous avons 4 500 éléments provenant de toutes les forces de défense et de sécurité, ainsi que des moyens logistiques considérables. Au total, ce sont 500 véhicules, 7 aéronefs, 16 navires et embarcations qui seront engagés. Vous conviendrez avec moi que tout cela nécessite un soutien logistique important. Je peux vous assurer que tous ces moyens sont mis à notre disposition pour tester le concept dans les zones de Kaolack et Fatick », a-t-il conclu.

Cette opération témoigne de l’engagement des forces armées à s’adapter aux défis sécuritaires contemporains et à renforcer leur capacité opérationnelle sur le terrain.

Kaolack/ Concertations nationale sur l’assainissement et de l’eau pour une politique inclusive et durable ( Cheikh Baye Mbaye Niasse Alkaolackhi)

Le rendez-vous est pris ! Les 21, 22 et 23 novembre 2024, Kaolack accueillera les Concertations Nationales sur l’Eau et l’Assainissement (#CNEA). Cette initiative, portée par le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement (#MHA), reflète la vision d’un Sénégal durable et prospère, plaçant l’eau et l’assainissement au cœur des priorités nationales.

En tant que petit-fils de Cheikh Ibrahim Niass, éminent panafricaniste et père fondateur de Médina Baye, je tiens à rappeler son héritage inestimable, qui inspire les générations présentes à œuvrer pour le développement humain et spirituel de notre nation, en particulier dans la région de Kaolack.

De plus, je suis Coordinateur du Mouvement National des Domou Daara Patriotes (MODDAP) pour le département de Kaolack, ainsi que chargé de communication de PASTEF Médina Baye. À travers ces responsabilités, je m’engage activement dans les campagnes de sensibilisation et de mobilisation autour des enjeux prioritaires de notre nation, en soutenant pleinement la vision de Son Excellence, le Président de la République.

Cet événement est aussi une occasion de réfléchir aux solutions pour résoudre les problèmes d’accès à l’eau qui affectent gravement notre région. Par exemple, lors du Mouloud international de Médina Baye, nous avons constaté avec regret un manque d’eau criant, impactant les nombreux pèlerins et habitants présents. Cela montre l’urgence d’investir dans des infrastructures durables pour prévenir de telles situations.

Par ailleurs, il est essentiel de mieux gérer les eaux pluviales, souvent gaspillées, en les récupérant pour créer des bassins de rétention. Ces bassins permettraient de développer des cultures maraîchères et céréalières hors saison, contribuant à la souveraineté alimentaire et à la relance de la production agricole dans le bassin arachidier. Ces efforts sont particulièrement importants face aux défis posés par la salinisation des nappes phréatiques et les faibles rendements agricoles actuels.

Nous félicitons Son Excellence le Président de la République du Sénégal pour cette initiative visionnaire et pour avoir choisi Kaolack comme lieu de lancement de ce programme ambitieux dans le cadre de la division 2050. Ce choix stratégique confirme le rôle central de Kaolack dans le développement durable de notre nation et son potentiel à devenir un modèle de résilience et d’innovation agricole.

Kaolack, région stratégique et berceau de spiritualité, est honorée de recevoir le Président pour cette étape clé du développement durable, en harmonie avec l’héritage africain et les ambitions modernes de notre nation.

Signé : Cheikh Baye Mbaye Niass al Kaolackhi
Coordinateur du MODDAP – Département de Kaolack
Chargé de communication de PASTEF Médina Baye

Lancement de la campagne nationale de solidarité « Delloo Njukkal » en soutien aux militaires blessés

L’armée sénégalaise, sous la direction du Chef d’État-major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, a officiellement lancé la campagne nationale de solidarité « Delloo Njukkal ». Cet événement, organisé au Cercle Messe des Officiers de Dakar, marque le début d’une série d’initiatives visant à apporter un soutien concret aux militaires blessés en opérations et aux soldats invalides de guerre. La campagne, qui s’étendra jusqu’au 19 décembre 2024, se veut un hommage vibrant à ces hommes et femmes qui ont sacrifié leur intégrité physique pour la défense de la nation.

Placée sous la présidence du Premier ministre, Ousmane Sonko, la cérémonie a été un moment de grande solennité, au cours duquel ce dernier a exprimé toute l’importance de cette initiative pour le pays. Selon ses mots, « l’armée nationale est certainement l’un des ciments les plus forts de notre consensus national ». Dans son allocution, il a salué le travail du Général Mbaye Cissé et a remercié le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour son soutien indéfectible à cette cause.

Ousmane Sonko a souligné que « Delloo Njukkal » incarne les valeurs de patriotisme et de solidarité, des principes fondamentaux qui renforcent le lien entre l’armée et la nation. Ces valeurs, a-t-il précisé, « guident au quotidien nos actions et notre engagement citoyen ». Le Premier ministre a tenu à rendre hommage aux soldats blessés, qualifiant leur sacrifice de « véritable engagement patriote », et a également exprimé toute sa compassion aux familles des militaires tombés au champ d’honneur.

En plus d’honorer les soldats blessés, cette campagne ambitionne de moderniser les dispositifs d’accompagnement à leur égard. Parmi les mesures phares, le gouvernement sénégalais prévoit une revalorisation des pensions d’invalidité ainsi que la facilitation de l’accès à des soins médicaux de qualité. « Je salue l’effort quotidien des armées dont les actions viennent s’adjoindre aux mesures déjà prises pour la revalorisation des pensions d’invalidité et la modernisation du mécanisme de prise en charge médicale », a déclaré le Premier ministre.

L’initiative s’accompagne également de la mise en place de projets structurants identifiés par les militaires eux-mêmes, en collaboration avec l’Agence pour la réinsertion sociale des militaires. Le Premier ministre a d’ailleurs lancé un appel à l’ensemble des citoyens et membres du gouvernement pour qu’ils s’impliquent dans cette campagne.

« Delloo Njukkal » se veut donc un acte de reconnaissance nationale envers ceux qui ont payé un lourd tribut pour défendre les frontières du Sénégal et préserver la paix. En renforçant les dispositifs d’accompagnement et en impliquant la société civile dans cette campagne de solidarité, le gouvernement sénégalais entend non seulement honorer ces militaires blessés, mais aussi renforcer la résilience nationale face aux défis actuels.

Le Sénégal Révèle sa Nouvelle Stratégie Nationale de Développement pour 2025-2029

Après cinq mois d’attente, les Sénégalais découvriront bientôt le plan de développement ambitieux de leur pays. Prévu pour être dévoilé le 7 octobre prochain, le nouveau gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye s’apprête à publier la Stratégie nationale de développement (SND), couvrant la période de 2025 à 2029. Ce document de 126 pages détaillera les orientations stratégiques visant à transformer l’économie et la société sénégalaises.

Selon un rapport préliminaire déjà en circulation, l’un des éléments centraux de cette stratégie est le Plan d’actions prioritaires (PAP), dont le coût total est estimé à 18 496,83 milliards de F CFA. Ce plan, conçu comme l’outil opérationnel de la transformation systématique du pays, accorde une importance particulière aux régions de Dakar et Diourbel, qui se voient attribuer respectivement 36,73 % et 14,56 % des ressources allouées.

Le rapport met également en lumière le poids de l’investissement public dans ce programme ambitieux. En effet, le programme d’investissement public est évalué à 12 821,4 milliards de F CFA, tandis que la contribution attendue du secteur privé s’élève à 567,38 milliards de F CFA. Ces investissements visent à stimuler l’économie, tout en répondant aux besoins sociaux et aux aspirations de la population.

La Stratégie de transformation systématique du Sénégal (ST2S) repose sur quatre grands axes :

  1. Une économie compétitive : Renforcer la compétitivité du pays à travers des réformes économiques profondes.
  2. Un capital humain de qualité et une équité sociale : Investir dans l’éducation, la santé, et lutter contre les inégalités sociales.
  3. Aménagement et développement durables : Promouvoir des projets d’infrastructures respectueux de l’environnement, tout en favorisant un développement équilibré entre les régions.
  4. Bonne gouvernance et engagement africain : Renforcer la transparence, la justice, et s’engager activement dans l’intégration africaine.

Avec cette stratégie, le président Bassirou Diomaye Faye souhaite positionner le Sénégal comme un pays souverain et équitable, engagé pour le bien-être de sa population. Le document met également l’accent sur un rôle accru du secteur privé, tout en soulignant l’importance d’un État régulateur capable de créer un cadre favorable à un développement inclusif et durable.

Le 7 octobre 2024 marquera donc une étape cruciale dans la planification économique et sociale du Sénégal pour les cinq prochaines années, et promet de dessiner un nouveau cap pour l’avenir du pays.

Opération de Sécurisation Nationale : Un Coup de Filet Majeur Contre la Délinquance

Dans la nuit du 12 mai 2024, les forces de l’ordre ont déployé une vaste opération de sécurisation à travers tout le territoire national dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité. Ce ratissage minutieux, s’étendant dans chaque coin et recoin du pays, a conduit à l’interpellation de 599 individus, selon des informations obtenues par Seneweb.

Parmi les personnes appréhendées, 384 ont été arrêtées pour vérification d’identité, tandis que 109 ont été prises en flagrant délit d’ivresse publique et manifeste. Les autorités ont également procédé à l’arrestation de 24 individus pour des nécessités d’enquête en cours, ainsi que pour une série d’autres infractions telles que la détention et l’usage de chanvre indien, la possession illégale d’armes blanches, et diverses formes de violences et de délits.

En ce qui concerne les infractions routières, 54 véhicules ont été mis en fourrière et 77 motos ont été immobilisées. De plus, les forces de l’ordre ont saisi 76 cornets et six joints de chanvre indien au cours de cette opération.

Cette opération de sécurisation démontre l’engagement ferme des autorités à maintenir l’ordre et la sécurité publique à travers le pays. Elle vise à dissuader les actes de délinquance et à assurer la protection des citoyens, tout en renforçant l’application de la loi et en punissant les contrevenants.

Les chiffres impressionnants issus de cette opération soulignent l’efficacité et la détermination des forces de l’ordre à faire respecter la loi et à lutter contre toutes les formes de criminalité, contribuant ainsi à promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous les citoyens.

Rénovations à l’Assemblée nationale : Déclaration de politique générale du Premier ministre dans l’incertitude

L’Assemblée nationale s’engage dans des travaux de rénovation de sa salle des plénières, déclenchant des interrogations quant à l’impact sur la prochaine Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko.

Les détails sur la nature et la durée des rénovations restent flous, mais avec la date butoir du 2 juillet prochain pour la présentation de sa feuille de route, Sonko pourrait être confronté à des défis logistiques. Les optimistes parient sur la possibilité que les travaux soient achevés à temps pour permettre à Sonko de s’exprimer devant les députés dans l’hémicycle.

Cependant, des voix plus prudentes suggèrent que la salle des plénières rénovée pourrait ne pas être disponible pour l’événement. Dans ce cas, Sonko devra trouver un autre lieu pour sa DPG, comme le souligne un parlementaire anonyme qui insiste sur la nécessité de trouver une alternative appropriée.

Malgré les incertitudes, Sonko reste confiant dans sa capacité à présenter sa feuille de route au peuple, quel que soit le lieu choisi. Cette situation soulève des questions sur l’importance des traditions parlementaires et sur la flexibilité nécessaire pour s’adapter aux contraintes logistiques.

Un agent de la Police nationale décède dans un tragique accident de circulation

La Police nationale du Sénégal est en deuil suite au décès tragique de l’un de ses membres, l’agent B. Djiba, dans un accident de circulation survenu ce jeudi matin. Selon des sources rapportées par Seneweb, l’agent Djiba a été heurté par un véhicule alors qu’il se rendait à son lieu de travail, au Centre-ville non loin du Rond-point Dupont et Demba.

L’accident a entraîné chez l’agent Djiba une forte hémorragie sur le lieu même de la collision. Malgré son évacuation rapide à l’hôpital Principal, les blessures subies se sont avérées fatales pour ce policier issu de la 46e promotion.

Les autorités compétentes ont rapidement pris des mesures, avec l’arrestation du chauffeur du véhicule impliqué dans l’accident par les éléments de la section des accidents du commissariat central de Dakar. Selon les informations fournies par Seneweb, le chauffeur se trouve actuellement en garde à vue, faisant face à des accusations d’homicide involontaire.

Cet incident tragique rappelle une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés quotidiennement les agents de la Police nationale dans l’exercice de leurs fonctions, notamment sur les routes. La perte de l’agent Djiba est profondément ressentie au sein de la communauté policière et au-delà, et souligne l’importance de la sécurité routière pour tous les citoyens.

En ces moments difficiles, nos pensées vont à la famille et aux proches de l’agent B. Djiba, ainsi qu’à ses collègues de la Police nationale, alors qu’ils traversent cette épreuve douloureuse.

Bielsa surprend en convoquant un joueur semi-professionnel en équipe nationale

Marcelo Bielsa, célèbre pour son caractère excentrique et son flair singulier, continue de surprendre dans le monde du football. Alors que l’équipe nationale de l’Uruguay se prépare pour un match amical contre le Costa Rica le 31 mai, le sélectionneur de la Céleste a pris une décision audacieuse en convoquant un joueur semi-professionnel, Walter Dominguez.

Âgé de 24 ans, Dominguez évolue au sein de la Juventud de Soriano, un club semi-professionnel qui évolue dans les divisions départementales du pays. Malgré le statut modeste de son club, Dominguez a impressionné cette saison en marquant 57 buts en 38 matchs toutes compétitions confondues.

Privé des joueurs des clubs prestigieux tels que Nacional ou Peñarol, qui seront occupés avec des matches de Copa Libertadores et de Copa Sudamericana, Bielsa a décidé de miser sur les talents locaux pour composer sa liste. Cette décision a permis à Dominguez de faire partie de l’équipe nationale, une opportunité inattendue pour le joueur.

« Ce fut une surprise pour moi lorsque j’ai reçu l’appel, et je suis très heureux de cette opportunité », a déclaré Dominguez dans une interview avec Multimedios Rincon.

La décision de Bielsa de donner sa chance à un joueur semi-professionnel témoigne de son approche innovante et de sa volonté de chercher des talents peu conventionnels. Cette nomination montre également que dans le monde du football, les opportunités peuvent surgir de n’importe où, même des ligues moins médiatisées.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale

Ce samedi 4 mai, l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain a été le théâtre d’un rassemblement majeur, orchestré par le cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal. Les femmes, mobilisées en grand nombre, ont participé à cet événement visant à mettre en lumière un enjeu de l’heure : l’inclusion des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que le renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance

L’élection du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été perçue comme un plébiscite national, porteur d’espoir et de volonté de cohésion nationale. Toutefois, la composition du nouveau gouvernement annoncée le 5 avril 2024 a suscité une déception profonde, avec un faible taux de participation des femmes. Sur un total de vingt-cinq ministres et cinq secrétaires d’État, seules quatre femmes ont été nommées, représentant ainsi seulement 13,3% de l’équipe gouvernementale.

Cette sous-représentation des femmes et la suppression du ministère de la Femme sans annonce d’une structure spécifique chargée des politiques de développement social et économique des femmes et des filles soulèvent des inquiétudes légitimes parmi la population féminine.

Face à cette situation, nous, membres du cadre de concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes, adressons cet appel au Président de la République du Sénégal pour :

  • Faciliter la création d’une structure de gouvernance dédiée aux besoins des femmes et des filles.
  • Renforcer la participation effective des femmes dans toutes les instances de décision, tant au niveau électif que nominatif.
  • Encourager des politiques et des programmes prioritaires en faveur des femmes et des filles, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’entrepreneuriat, de l’emploi, de l’accès au foncier et à l’investissement.

Malgré les progrès réalisés ces dernières années, les défis persistants en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes exigent une action urgente et concertée de la part des autorités et de la société dans son ensemble.

Conscients de l’importance cruciale de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes pour le développement national, nous nous engageons à agir ensemble pour la réalisation de ces objectifs ambitieux.

Nous appelons donc le Président de la République, son gouvernement et l’ensemble des acteurs impliqués à prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins spécifiques des femmes et des filles, à garantir leur participation équitable dans la prise de décision et à promouvoir activement l’égalité des chances et l’équité territoriale dans tous les domaines de la vie nationale.

La préservation des droits des femmes et des filles est essentielle pour bâtir une société juste, équitable et prospère, et nous sommes déterminés à œuvrer ensemble pour la réalisation de cet idéal.

Sa Thiès et Eumeu Sène : La Promesse d’un Duel Épique à l’Arène Nationale

L’Arène nationale sera le théâtre d’une confrontation épique ce dimanche, avec Sa Thiès et Eumeu Sène prêts à en découdre. Ce combat porte en lui une quête de revanche intense, avec Sa Thiès chargé de l’ambition d’effacer l’humiliation subie par son frère Balla Gaye 2, face à l’indomptable Eumeu Sène.

Au-delà de l’aspect personnel, ce combat revêt une importance stratégique pour les deux lutteurs. Eumeu Sène, cherchant à se remettre d’une récente défaite contre Tapha Tine, est déterminé à maintenir sa suprématie dans l’arène, tandis que Sa Thiès, porté par sa jeunesse et son énergie explosive, vise à marquer son époque et à s’affirmer comme un champion à part entière.

Malgré l’expérience et la technique redoutable d’Eumeu Sène, Sa Thiès affiche une confiance sereine. Il est prêt à relever le défi et à écrire sa propre histoire de victoire dans cette arène où l’héritage du regretté promoteur Gaston Mbengue sera également célébré.

Les déclarations des deux lutteurs avant le combat reflètent leur détermination. Eumeu Sène annonce qu’il va battre Sa Thiès, tandis que ce dernier réplique avec fierté en anticipant une victoire qui marquera le début de son règne.

Ce duel promet donc d’être intense, où l’histoire familiale, la rivalité et l’ambition se mêleront étroitement pour offrir aux spectateurs un spectacle inoubliable.

Un nouveau chapitre pour le Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale : L’inclusion et la transformation sociale au cœur des priorités

Ce vendredi, le Congrès du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale s’est tenu sous le thème « Pour un syndicalisme d’inclusion et de transformation sociale dans un monde en perpétuelle évolution ». Cette rencontre a marqué l’installation officielle de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale de ce syndicat, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).

Dans un discours empreint de volonté de collaboration et de service public, Sokhna Diagne a tendu la main à tous les travailleurs de l’Assemblée nationale, ainsi qu’à l’administration, dans le but d’offrir ensemble les meilleurs services possibles aux citoyens sénégalais et du monde entier.

Son programme pour améliorer le bien-être des travailleurs inclut la lutte pour l’instauration du statut de fonction publique parlementaire, le logement social, l’élargissement de la liste des médecins agréés en banlieue et dans les régions, ainsi que le renforcement des capacités par la formation continue et l’adoption d’un plan de carrière professionnelle. Elle met l’accent sur la nécessité d’une collaboration franche et respectueuse avec l’Administration dans l’intérêt exclusif des travailleurs de l’Assemblée nationale.

Son collègue secrétaire général d’un autre syndicat de l’Assemblée, Amadou Sène Niang, l’invite à travailler ensemble pour préserver les acquis fondamentaux et améliorer les conditions de travail, soulignant l’importance de l’autonomie pour garantir ces améliorations.

Lamine Fall, premier secrétaire général adjoint de la CNTS, a salué l’élection de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale, soulignant son rôle dans la promotion de la dimension genre au sein du syndicat. Il exprime sa confiance en sa capacité à remplir pleinement sa mission.

Ensemble, ces déclarations illustrent une volonté collective de collaboration, d’amélioration des conditions de travail et de promotion de l’inclusion au sein du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale, offrant ainsi un nouvel espoir pour un avenir meilleur pour tous ses membres.

Scandale à l’Assemblée nationale : Guy Marius Sagna dénonce une « escroquerie sur les deniers publics »

Dans une publication virulente sur sa page Facebook, le député à l’Assemblée nationale sénégalaise, Guy Marius Sagna, a soulevé des accusations graves concernant la gestion des fonds publics au sein de l’institution législative. S’appuyant sur un rapport d’enquête de l’Office nationale de lutte contre la corruption (OFNAC), Sagna déclare avoir été témoin d’une « escroquerie sur les deniers publics » à l’Assemblée nationale.

Selon Sagna, en tant que premier vice-président de la commission de comptabilité et de contrôle de l’Assemblée nationale pendant le quatrième trimestre de l’année 2022, il aurait été confronté à un blocage systématique de ladite commission, l’empêchant ainsi d’exercer ses fonctions de supervision et de contrôle des dépenses de l’institution. Malgré ses tentatives pour alerter les autorités compétentes, Sagna affirme que ses préoccupations sont restées lettre morte.

Le député va jusqu’à suggérer un lien entre le dysfonctionnement de la commission de comptabilité et de contrôle et les conclusions de l’OFNAC concernant l’escroquerie présumée. Selon lui, le blocage de la commission aurait encouragé des détournements de fonds publics au sein de l’Assemblée nationale.

Sagna plaide en faveur d’une réforme en profondeur de l’Assemblée nationale afin de garantir une gestion transparente et démocratique des ressources publiques. Il met en garde contre de potentielles révélations plus graves à l’avenir si des mesures adéquates ne sont pas prises.

Cette déclaration de Guy Marius Sagna révèle des tensions internes au sein de l’Assemblée nationale et soulève des questions sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques au Sénégal.

Les craintes de dissolution de l’Assemblée nationale dissipées au Sénégal

Les récentes spéculations sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale au Sénégal semblent désormais infondées, selon le dernier communiqué des Conseils des ministres. Une évolution significative de la situation a été annoncée, rassurant ainsi sur la stabilité politique du pays.

Selon les déclarations du Premier ministre, la première phase du plan d’actions pluriannuel du Projet sera intégrée dans le projet de Loi de finances initiale 2025. Cette annonce indique une volonté de collaboration et de travail conjoint avec la majorité parlementaire.

Initialement redoutée pour la fin du mois de septembre, une dissolution imminente de l’Assemblée nationale semble désormais improbable. Les autorités ont choisi de privilégier une stratégie de cohabitation pacifique avec la majorité Benno, écartant ainsi les tensions politiques.

La récente déclaration du porte-parole du gouvernement annonce une séquence de commissions et de plénières qui seront cruciales pour l’avenir politique du pays. Cette approche laisse entrevoir une volonté de dialogue et de consensus dans la prise de décisions importantes pour le Sénégal.

Cette nouvelle orientation politique offre une perspective de stabilité et de continuité dans la gouvernance du pays, rassurant ainsi les citoyens et les observateurs sur la robustesse de l’institution parlementaire sénégalaise.

Polémique au Sénégal : Les avantages luxueux des membres de l’Assemblée nationale font débat

La distribution de véhicules flambant neufs aux membres du Bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal, accompagnée d’autres privilèges tels que des indemnités pour le carburant et le passeport diplomatique, suscite une vive controverse dans le pays.

Selon Les Échos, chaque vice-président et secrétaire élu s’est vu remettre un véhicule de marque Prado, tandis que les présidents de commission ont reçu des véhicules Mitsubishi.

Ces bénéfices, combinés à des indemnités mensuelles d’au moins 700 000 F CFA pour le carburant, aux salaires et à d’autres privilèges comme le passeport diplomatique pour le député et son conjoint, ont suscité des critiques quant à l’utilisation des fonds publics et à l’équité sociale dans le pays.

Cette allocation de privilèges luxueux aux membres de l’Assemblée nationale contraste avec les réalités économiques de nombreux citoyens sénégalais, confrontés à des défis tels que le chômage, la pauvreté et l’accès limité aux services de base.

Alors que certains défendent ces avantages comme nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale, d’autres les voient comme un exemple flagrant de privilège excessif et de déconnexion avec les besoins réels de la population.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité et la transparence dans l’utilisation des ressources publiques, ainsi que sur la nécessité pour les représentants élus de rendre des comptes à leurs électeurs.

La polémique suscitée par ces avantages luxueux met en lumière la nécessité d’un examen approfondi des pratiques de gouvernance et de la manière dont les ressources publiques sont allouées, afin de garantir une représentation équitable et responsable de la volonté populaire.

Opération de la Gendarmerie Nationale : 95 Migrants Interpellés entre Mbour et Ziguinchor

Dans le cadre de sa lutte constante contre l’émigration clandestine, la Gendarmerie Nationale du Sénégal a intensifié ses efforts sur tout le territoire national. Une récente opération menée entre les villes de Mbour et Ziguinchor a abouti à l’interpellation de 95 migrants. Ces événements soulignent l’engagement continu des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains.

Le 6 avril 2024, la Gendarmerie Nationale a lancé une opération ciblée entre les villes de Mbour et Ziguinchor. Sous la direction du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), les forces de sécurité ont réussi à intercepter un groupe de 95 candidats à l’émigration clandestine. Parmi eux, figuraient 13 femmes, ainsi que 3 ressortissants gambiens et 1 bissau-guinéen.

Suite à cette opération, les autorités ont souligné l’importance de cette action dans la lutte contre les réseaux de trafic d’êtres humains et l’émigration illégale. Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a annoncé que les organisateurs de cette tentative d’émigration clandestine sont activement recherchés. Cette détermination à poursuivre les coupables témoigne de l’engagement ferme des autorités sénégalaises à lutter contre ce fléau.

Cette opération souligne également les dangers encourus par les migrants qui entreprennent des voyages clandestins. Les autorités appellent à la prudence et mettent en garde contre les risques associés à ces voyages, notamment la violence, l’exploitation et les conditions de vie précaires auxquelles les migrants peuvent être confrontés en cours de route.

L’interpellation de 95 migrants entre Mbour et Ziguinchor met en lumière les efforts continus déployés par la Gendarmerie Nationale du Sénégal pour lutter contre l’émigration clandestine. Cette action démontre la détermination des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains. Tout en appelant à la prudence, les autorités affirment leur engagement à poursuivre les responsables de ces activités illégales et à protéger les migrants contre les dangers associés à ces voyages clandestins.

Lettre ouverte sur le reversement de la gendarmerie dans l’armée nationale…

Monsieur le Président Bassirou Diomaye FAYE,

Je me permets de vous adresser cette lettre afin de vous alerter sur une décision cruciale qui nécessite une action immédiate de votre part. Il s’agit de la récente décision prise par le président sortant, Monsieur Macky SALL, de placer la gendarmerie sous tutelle de l’armée nationale. Cette mesure comporte des implications budgétaires et politiques majeures pour notre pays, et je souhaiterais attirer votre attention sur quelques points clés qui rendent cette décision problématique.

Tout d’abord, la comparaison des salaires entre les gendarmes et les militaires révèle une disparité salariale significative, les gendarmes bénéficiant actuellement de salaires plus élevés pour un même grade. Cette situation va à l’encontre du principe d’équité salariale et pourrait engendrer une demande d’augmentation salariale substantielle de la part des militaires pour garantir une égalité de traitement.

De plus, une augmentation des salaires des militaires aurait un impact budgétaire considérable, compromettant ainsi le critère de convergence de l’UEMOA limitant la masse salariale à 35% des recettes fiscales. Cette mesure mettrait en danger la soutenabilité budgétaire et le respect des normes régionales en matière de gestion financière.

Sur le plan politique, cette décision de tutelle juste avant la fin du mandat présidentiel soulève des interrogations sur ses motivations réelles, notamment en lien avec la transition politique en cours et le prochain président élu. Elle pourrait également fragiliser davantage la transition politique actuelle, entraînant des tensions supplémentaires dans un contexte déjà tendu.

Il est donc impératif de réviser cette mesure et de prendre en considération ses conséquences majeures sur les plans financier et politique. Je vous encourage vivement à solliciter l’avis d’institutions telles que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) pour bénéficier de leur expertise dans ce domaine.

Enfin, je tiens à souligner que cette décision risque de compromettre les créations d’emplois dans l’administration publique et de remettre en question le système de rémunération des agents de l’Etat à court terme.

Votre prise de décision éclairée contribuera à garantir la stabilité et la soutenabilité durant cette période de transition politique.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

Mactar Dabo Commissaire scientifique du PASTEF en charge de l’emploi, du travail et de la réforme de l’administration publique.

Nécrologie : La presse sénégalaise endeuillée avec le décès d’un Doyen

Le monde de la presse nationale est en deuil suite au décès hier à Rufisque du Doyen Mame Ongué Ndiaye. Cet homme a indéniablement été l’une des plus belles plumes du Sénégal. Il a exercé son métier à travers les différentes époques du Sénégal, depuis l’indépendance jusqu’à nos jours.

Il a exercé son métier sous les régimes de Senghor, Diouf, Wade et Macky Sall. Mame Ongué Ndiaye s’est particulièrement illustré en tant que journaliste militant, occupant les fonctions de Directeur de Publication et de Rédacteur en chef de « L’Unité », l’organe central du Parti socialiste sous la présidence de Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf. Il avait maintenu une collaboration avec certains journaux privés locaux avant de se retirer complètement dans sa vieille ville, où il aimait raconter l’histoire politique qui y était riche.

Selon le journal « Le Témoin », il aimait rappeler qu’il siégeait aux instances supérieures du Parti, étant souvent convié aux réunions du bureau politique par le président Senghor lui-même. Mame Ongué Ndiaye collaborait avec des cadres du Parti socialiste, tels que le regretté Premier ministre Habib Thiam, ainsi que des ministres tels que Jacques Baudin, Thierno Bâ et Doudou Sine.

Ces dernières années, malgré sa maladie, il continuait à fréquenter les lieux publics de Rufisque et profitait de chaque occasion pour porter un regard critique sur le travail de ses jeunes confrères.

Senenews

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