Le parti de Aïda Mbodji dément les accusations de Ndeye Khady Ndiaye et fait une mise au point

Le parti AND/Saxal Liguey, dirigé par Mme Aïda Mbodji, actuelle Déléguée générale de la Délégation générale à l’Entrepreneuriat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), a publié ce jeudi 10 avril 2025 un démenti officiel suite à des accusations formulées par Mme Ndeye Khady Ndiaye sur les réseaux sociaux. Cette dernière avait prétendu n’avoir pas été reçue par Mme Aïda Mbodji dans le cadre de ses fonctions à la tête de la DER/FJ, insinuant ainsi un manquement dans la mission de service public de l’institution.

Dans une déclaration lue par Ndeme Dieng, porte-parole du parti, AND/Saxal Liguey dénonce les propos de Ndeye Khady Ndiaye, les qualifiant de diffamatoires et soulignant qu’ils sont non seulement infondés, mais également mensongers. Selon le porte-parole, Mme Ndiaye n’a jamais obtenu d’audience auprès de la Délégation générale de la DER/FJ, ni n’a jamais franchi les portes de l’institution, ce qui rend ses accusations totalement fausses.

Le parti AND/Saxal Liguey met en avant que ces accusations sont une tentative de manipulation de l’opinion publique, visant à nuire à la réputation de Mme Aïda Mbodji, une femme d’État respectée, engagée dans le renforcement de l’inclusion économique des femmes et des jeunes. En réponse à cette campagne, le communiqué affirme que les propos de Mme Ndiaye relèvent d’une stratégie de déstabilisation, sans fondement, qui cherche à porter atteinte à l’intégrité et au professionnalisme de la Déléguée générale de la DER/FJ.

Depuis sa nomination à la tête de la DER/FJ, Mme Aïda Mbodji s’est dévouée à promouvoir l’inclusion des jeunes et des femmes dans le processus économique national, en mettant en œuvre des programmes d’accompagnement, des financements adaptés, et des initiatives d’autonomisation dans tout le pays. Le travail de la DER/FJ est ainsi mis en avant comme un modèle de transparence, d’équité et de rigueur administrative.

L’AND/Saxal Liguey appelle à la vigilance dans l’utilisation des réseaux sociaux, insistant sur la responsabilité de chacun lorsqu’il s’agit de diffuser des informations. « Les manipulations mensongères et les diffamations gratuites n’affaibliront en rien l’engagement et le professionnalisme de Mme Aïda Mbodji. Elles renforcent plutôt sa détermination à mener à bien sa mission », indique le communiqué. Le parti met en garde contre la propagation de fausses informations, qui ne résistent généralement pas à la vérité.

Dans une conclusion forte, le parti AND/Saxal Liguey affirme que « le mensonge ne résiste jamais à la vérité » et que Mme Aïda Mbodji, femme d’État exemplaire, poursuivra sa mission avec l’intégrité et l’engagement qui la caractérisent.

Ndèye Khady Ndiaye dément tout financement du pouvoir : « Même pas un merci »

L’ex-patronne de l’institut de beauté « Sweet Beauté », Ndèye Khady Ndiaye, est sortie de son silence pour dénoncer avec vigueur les rumeurs qui la présentent comme une bénéficiaire de faveurs de la part du nouveau pouvoir. Dans une déclaration relayée par Source A, celle qui fut au cœur de l’affaire médiatique impliquant Adji Sarr et Ousmane Sonko a formellement nié avoir reçu quelque avantage que ce soit depuis l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.

« Je n’ai même pas reçu un appel ou un merci », s’est-elle indignée. Selon elle, ces accusations émanent d’un membre de l’ex-parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR), qui sous-entend qu’elle aurait été récompensée pour ses prises de position dans le passé. « Je ne compte sur personne pour évoluer et personne ne m’a jamais rien donné », martèle-t-elle, précisant qu’elle n’a jamais sollicité le président de la République ni obtenu de passeport diplomatique.

Ndèye Khady Ndiaye se dit amère face à ce qu’elle considère comme un manque de reconnaissance de son engagement. « J’ai tout perdu à cause de ce projet. Aujourd’hui, des femmes qui n’ont jamais levé le petit doigt sont mises en avant, pendant que moi, on m’ignore totalement », regrette-t-elle.

Elle affirme cependant ne nourrir aucun regret quant à son implication : « En mars 2021, j’étais au centre de tous les débats. Mais cette année, c’est comme si je n’avais jamais existé. Cela n’enlève en rien mon engagement pour ce pays, parce que j’ai fait tout cela par conviction. Et si c’était à refaire, je n’hésiterais pas. »

Entre frustration personnelle et revendication d’un engagement assumé, Ndèye Khady Ndiaye tient à rappeler qu’elle n’est ni manipulée, ni redevable envers quiconque. Un message clair à l’heure où les recompositions politiques post-élection suscitent bien des jalousies et des malentendus.

Ndeye Khady Ndiaye réclame son procès en appel dans l’affaire Sweet Beauty

Condamnée à deux ans de prison ferme et à verser 20 millions de francs CFA à Adji Sarr par le Tribunal de Grande Instance de Dakar, Ndeye Khady Ndiaye, propriétaire de l’institut Sweet Beauty, veut tourner la page. Cela fait 18 mois que son appel reste en attente d’un examen par la Cour d’appel, une situation qui pèse lourdement sur elle, selon son avocat, Me Bassirou Baldé.

Dans une déclaration récente, l’avocat a confirmé avoir saisi le parquet général pour demander l’enrôlement du dossier. « C’est une démarche légitime. Ma cliente souhaite que cette affaire soit programmée afin qu’elle puisse être entendue par la Cour d’appel. Elle ne veut plus continuer à vivre sous le poids de cette condamnation », a-t-il expliqué.

Me Baldé a également souligné que Ndeye Khady Ndiaye ne bénéficie pas de la récente loi d’amnistie qui a permis à d’autres accusés de voir leurs condamnations annulées. Elle réclame donc un procès en appel pour faire valoir ses droits et obtenir une révision de sa condamnation.

Cette affaire, qui a suscité une forte médiatisation au Sénégal, reste sensible. La propriétaire de Sweet Beauty espère que la Cour d’appel agira rapidement pour clore un chapitre éprouvant de sa vie. Les prochains jours seront déterminants pour savoir si sa requête sera entendue.

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