Goudomp / Religion : Conférence et Ndogou de la JPS et de PASTEF dans la commune de Kaour

La bonne gouvernance vise à assurer une gestion efficace, transparente et équitable des ressources publiques et des affaires de l’État. C’est dans cette optique qu’Ismaïla Biaye, responsable politique de PASTEF dans la commune de Kaour et chargé de la communication de la JPS départementale de Goudomp, a tenu à rappeler les principes fondamentaux d’une gestion vertueuse.

“La bonne gouvernance garantit une gestion efficace et équitable des affaires de l’État. Elle assure l’accès à l’information et la transparence dans la prise de décision. Elle implique les citoyens dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, tout en veillant à ce que les dirigeants rendent des comptes sur leur gestion. De plus, elle applique la loi de manière équitable et garantit la justice pour tous. Elle favorise une gestion optimale des ressources pour atteindre les objectifs de développement et met en place des mécanismes de prévention et de sanction contre la corruption”, a souligné Ismaïla Biaye.

Il a également insisté sur le fait que la bonne gouvernance garantit l’égalité des chances et la protection des droits de tous, y compris ceux des groupes vulnérables.

La bonne gouvernance constitue un pilier central de la politique de PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité). Depuis sa création, ce parti dirigé par Ousmane Sonko met l’accent sur la transparence, la lutte contre la corruption et la gestion efficiente des ressources publiques. Son programme repose sur la souveraineté et le développement durable à travers le concept “Jub, Jubal, Jubanti”, qui vise à instaurer une gouvernance vertueuse, avec des réformes institutionnelles renforçant la reddition des comptes et l’indépendance de la justice.

Profitant de cette occasion, Ismaïla Biaye a lancé un appel à l’ensemble des patriotes du département de Goudomp pour qu’ils s’unissent autour de tous les leaders et responsables du département, à l’image de M. Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique, des honorables députés Ahmed Chérif Dicko et Sona Kinty Solly, de M. Yahya Sadio, chargé de mission à la présidence de la République, de M. Aliou Dasylva, coordinateur départemental, de M. Doudou Bosco Sadio, chef de cabinet du ministre de la Fonction publique, et de M. Albino Ndecy, cadre de PASTEF et membre du MONCAP.

Enfin, il a tenu à saluer l’engagement et l’accompagnement de l’ensemble des responsables de PASTEF qui ont contribué au succès de cet événement.

Distribution de Ndogou et Appel à la Justice : La Section Féminine de Lat Diop en Première Ligne

La section féminine de Lat Diop a organisé une vaste opération de distribution de Ndogou, marquant ainsi la cinquième édition de cette initiative solidaire durant le mois béni de Ramadan. Mais cette année, au-delà du geste humanitaire, cet événement a pris une tournure particulière : il s’est transformé en une mobilisation en faveur de leur leader, Lat Diop, incarcéré depuis six mois dans une affaire de corruption impliquant Mouhamed Dieng de 1xBet.

Cette initiative a permis d’apporter une aide concrète à de nombreuses familles en situation de précarité, mais aussi aux détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction de Rebeuss, où est emprisonné Lat Diop. En distribuant des repas, les militantes ont voulu rappeler les valeurs de partage du Ramadan, tout en attirant l’attention sur le sort de leur leader.

Selon ses proches, Lat Diop souffre de problèmes de santé qui nécessitent un suivi médical régulier, ce qui complique encore plus sa détention. « Son incarcération met en danger sa santé. Il a besoin d’un suivi médical rigoureux, mais les autorités refusent de lui accorder la liberté provisoire malgré les demandes de ses avocats », dénonce une militante présente à l’événement.

Les militantes de la section féminine de Lat Diop ne comptent pas en rester là. Elles appellent les autorités judiciaires à reconsidérer la situation de leur leader et à faire preuve de clémence, en particulier en ce mois sacré. « En ce mois de pardon et de solidarité, nous demandons aux guides religieux, à la société civile et aux autorités de se pencher sur le cas de Lat Diop et d’agir avant qu’il ne soit trop tard », a plaidé une autre membre de la section.

Les avocats de Lat Diop ont déjà déposé deux demandes de liberté provisoire, toutes deux rejetées. Un refus qui renforce la détermination de ses partisans à se faire entendre. Pour eux, cette détention prolongée est une injustice qui doit être corrigée. « Nous ne lâcherons pas. Tant qu’il restera derrière les barreaux, nous continuerons à nous battre pour sa libération », a insisté une responsable du mouvement.

Au-delà de la simple distribution de Ndogou, cette mobilisation traduit la volonté des militants de Lat Diop de faire pression sur les décideurs. Ils comptent multiplier les actions de sensibilisation et les manifestations pacifiques pour obtenir gain de cause.

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