Le Président Bassirou Diomaye Faye Renforce les Liens avec la CEDEAO lors de sa Visite au Nigeria

Dans le cadre d’une visite de travail au Nigeria, le chef de l’État du pays, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Lors de cette rencontre, le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, s’est félicité des orientations et de l’engagement exprimés par le Président Bassirou Diomaye Faye en faveur de l’unité de la CEDEAO et de l’intégration régionale. Cette réunion témoigne de l’importance que le président du Sénégal accorde à la coopération régionale et à la consolidation des relations avec les institutions de la CEDEAO.

La visite de travail du Président Bassirou Diomaye Faye à Abuja a également été marquée par un accueil chaleureux de la part des autorités nigérianes à son arrivée à l’Aéroport International Nnamdi Azikiwe. Cette réception témoigne de la solidité des relations entre le Nigeria et le Sénégal, ainsi que de l’importance de la coopération bilatérale dans la promotion du développement économique et social dans la région ouest-africaine.

Cette visite et les rencontres qui l’ont accompagnée soulignent l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye en faveur de la coopération régionale et de l’intégration économique en Afrique de l’Ouest. En renforçant les liens avec la CEDEAO et en consolidant les relations avec ses partenaires régionaux, le Sénégal s’affirme comme un acteur majeur dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans la sous-région.

Le Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en Visite de Travail au Nigeria

Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été chaleureusement accueilli par les autorités nigérianes à son arrivée à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe d’Abuja. Sa visite de travail au Nigeria a débuté par un accueil cordial, démontrant ainsi les solides liens d’amitié et de coopération entre les deux nations.

Le chef de l’État sénégalais a eu l’honneur d’avoir un entretien avec son homologue nigérian, lors duquel les deux chefs d’État ont passé en revue la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Nigeria. Lors de cette rencontre fructueuse, ils ont également échangé leurs points de vue sur la situation politique et économique dans la sous-région ouest-africaine.

Cette visite revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations entre le Sénégal et le Nigeria, deux acteurs majeurs en Afrique de l’Ouest. Elle témoigne de l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement dans la région.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et a souligné l’importance de cette visite pour renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Nigeria. Il a également réaffirmé l’engagement de son pays à travailler en étroite collaboration avec le Nigeria et les autres pays de la région pour relever les défis communs et saisir les opportunités de développement.

Cette visite marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et le Nigeria et ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment le commerce, l’investissement, la sécurité et la stabilité régionale.

Le Président Bassirou Diomaye Faye est accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des représentants du gouvernement et du secteur privé, démontrant ainsi l’engagement des deux pays à explorer de nouvelles opportunités de collaboration et à promouvoir le développement économique et social de la région.

Cette visite de travail au Nigeria témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir la coopération régionale pour le bénéfice mutuel des peuples sénégalais et nigérian.

Le Nigeria opte pour des anciens internationaux comme sélectionneurs malgré une préférence initiale pour un entraîneur étranger

Contraintes budgétaires et pressions politiques influencent le choix de la Fédération nigériane de football

La sélection du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football du Nigeria s’est révélée être un processus complexe, marqué par des tensions entre les préférences initiales de la Fédération nigériane de football et les contraintes budgétaires du gouvernement. Initialement enclin à engager un entraîneur étranger, la Fédération a dû revoir ses plans en raison de limitations financières, comme l’a révélé le média OwnGoal Nigeria.

Lors d’une récente réunion, le ministre des Sports, John Enoh, a souligné que le budget ne permettait pas de répondre aux exigences salariales d’un entraîneur non-communautaire. Suite à des discussions avec d’anciens joueurs de renom tels qu’Emmanuel Amunike, Enoh a écarté la proposition de la Fédération et a positionné Amunike et Finidi George comme principaux candidats.

Cette situation rappelle celle survenue au Cameroun, où le gouvernement avait imposé Marc Brys comme sélectionneur, contredisant ainsi la volonté de Samuel Eto’o, président de la Fécafoot.

La frustration est palpable du côté de la Fédération nigériane, comme l’a exprimé Ibrahim Musa Gusau, son président, en annonçant que le futur entraîneur ne serait pas celui initialement favorisé par le Comité technique. Cette décision finale, influencée par des contraintes politiques et budgétaires, sera annoncée prochainement après finalisation des détails contractuels.

Cette situation souligne les défis auxquels sont confrontées les fédérations sportives africaines dans leur quête de succès sur la scène internationale, entre les aspirations sportives, les contraintes financières et les pressions politiques.

Lutte Anti-Corruption au Nigeria : Plus de 26 Millions de Dollars Récupérés

Dans un communiqué diffusé dimanche soir, l’agence anti-corruption du Nigeria a annoncé avoir récupéré plus de 26 millions de dollars dans le cadre d’une enquête sur des malversations présumées au sein du ministère de la Lutte contre la pauvreté. Cette annonce fait suite à une enquête lancée début janvier par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, visant à élucider des allégations de malversations financières impliquant la ministre et des hauts cadres du ministère.

L’agence anti-corruption nigériane, la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC), a révélé avoir récupéré jusqu’à présent 32,7 milliards de nairas (environ 26,4 millions de dollars) ainsi que 445 000 dollars dans le cadre de cette enquête en cours. Ces fonds, selon l’EFCC, étaient liés à des transactions frauduleuses impliquant les fonds Covid-19, des prêts de la Banque mondiale et des fonds récupérés d’Abacha, destinés à la lutte contre la pauvreté.

L’enquête a également permis d’établir un lien entre plusieurs fonctionnaires suspendus du ministère et les malversations financières présumées. Parmi les suspensions figuraient la ministre de la Lutte contre la pauvreté, Betta Edu, ainsi que la directrice de l’Agence du programme national d’investissement social (NSIPA), Halima Shehu. Ces suspensions ont été prononcées après des allégations selon lesquelles des fonds publics auraient été détournés vers des comptes bancaires privés.

Le président Tinubu, arrivé au pouvoir l’année dernière avec la promesse de lutter contre la corruption, a rapidement pris des mesures en suspendant plusieurs hauts fonctionnaires, y compris l’ancien directeur de la banque centrale et l’ancien chef de l’EFCC. Ces actions visent à réformer le système et à mettre fin à un réseau complexe de pratiques frauduleuses qui persistent dans le pays.

Le Nigeria reste confronté à des défis importants en matière de corruption, comme en témoigne sa position dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International. Cependant, les récentes actions entreprises par le gouvernement reflètent une volonté affirmée de lutter contre ce fléau et de promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques.

Six Mois de Prison pour Bobrisky, Figure LGBT+ au Nigeria, pour avoir Jeté des Billets de Banque

Un tribunal nigérian a récemment condamné Idris Okuneye, plus connue sous le nom de Bobrisky, une des personnalités LGBT+ les plus en vue du pays, à six mois de prison ferme. Elle a été reconnue coupable d’avoir jeté des billets de banque, d’une valeur totale de 400 000 nairas (326 euros), lors de l’avant-première du film Ajakaju à Lagos le 24 mars.

L’acte de jeter de l’argent lors d’événements festifs, comme les mariages, est une pratique courante au Nigeria. Cependant, elle est strictement interdite par la loi. La Banque centrale nigériane considère que cette action “porte atteinte au symbole de la souveraineté du pays” et peut entraîner des sanctions, incluant une peine de prison et/ou une amende.

Bobrisky a déclaré ne pas être au courant de l’interdiction de cette pratique, selon un communiqué de la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC). Le juge Awogboro a déclaré : “Porter atteinte à nos billets nuit à l’image du pays.”

Les avocats de Bobrisky n’ont pas pu être contactés immédiatement pour commenter cette décision. Cependant, cette affaire rappelle celle de l’actrice nigériane Oluwadarasimi Omoseyin, condamnée à six mois de prison en février pour le même motif.

Bobrisky, très active sur les réseaux sociaux où elle est souvent au cœur de controverses, avait remporté le prix de la “femme la mieux habillée” lors de l’avant-première d’Ajakaju.

Au Nigeria, l’homosexualité est sévèrement réprimée, passible de 10 à 14 ans de prison. Les personnes LGBT+ font régulièrement face à des actes de harcèlement et d’intimidation de la part des forces de l’ordre, souvent accusées d’extorsion et d’humiliations.

La condamnation de Bobrisky souligne une fois de plus les défis auxquels sont confrontées les minorités LGBT+ dans le pays et met en lumière la nécessité d’une réforme législative pour protéger les droits fondamentaux de ces personnes.

Nigeria : Récupération de 30 milliards de nairas dans une enquête sur la corruption d’une ministre suspendue

La lutte sans relâche contre la corruption au Nigeria franchit une étape décisive avec la découverte récente d’importantes sommes d’argent sur des comptes bancaires liés à une ministre suspendue. Betta Edu, qui occupait le poste de ministre de la lutte contre la pauvreté, est actuellement sous le feu des projecteurs dans le cadre d’une enquête minutieuse concernant des allégations de détournement de fonds. La Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a annoncé des progrès significatifs dans cette affaire, mettant au jour des pratiques présumées de malversation.

Selon les informations fournies par l’EFCC, l’organisme de surveillance financière du pays, pas moins de 30 milliards de nairas (environ 24 millions de dollars) ont été récupérés dans le cadre de cette enquête. Ces fonds étaient dispersés sur plus de 50 comptes bancaires, actuellement examinés par la commission. Ola Olukoyede, président de l’EFCC, a souligné la complexité et l’ampleur de l’enquête, appelant le public à faire preuve de patience pour permettre une investigation approfondie et méthodique.

Dans un pays où la transparence et l’intégrité sont devenues des exigences impérieuses, la population, lassée des ravages de la corruption, attend avec impatience des résultats concrets de ces efforts. Les assurances données par Olukoyede quant à la gestion future de l’argent récupéré, placé sous la garde du gouvernement fédéral, envoient un message fort quant à la détermination des autorités à lutter contre ce fléau.

Quant à Betta Edu, elle a nié catégoriquement toute malversation, affirmant que les fonds controversés étaient destinés à des subventions en faveur des groupes vulnérables. Cependant, ces déclarations sont mises en doute par les preuves de transferts vers un compte bancaire personnel, selon les révélations de l’enquête. Malgré les dénégations, l’affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des dirigeants et l’utilisation des fonds publics.

Cette affaire illustre une fois de plus la détermination du Nigeria à éradiquer la corruption et à restaurer la confiance dans ses institutions. Alors que l’enquête se poursuit, il est impératif que justice soit rendue et que les coupables soient tenus responsables de leurs actes, afin de garantir un avenir plus transparent et plus juste pour tous les Nigérians.

CAN 2024 : Le Nigeria se qualifie pour la finale après un match épique contre l’Afrique du Sud

Le Nigeria s’est qualifié pour sa huitième finale de la Coupe d’Afrique des Nations après une victoire aux tirs au but (1-1, tab : 4-2) contre une coriace équipe d’Afrique du Sud. Malgré quelques moments de tension, les Super Eagles joueront la finale ce dimanche 11 février contre le vainqueur du match entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo.

Ce match entre le Nigeria et l’Afrique du Sud restera dans les mémoires comme l’un des plus palpitants de la CAN 2024. Les rebondissements, la tension dramatique et le suspense jusqu’aux tirs au but ont captivé les supporters présents au stade de Bouaké.

Les Nigérians ont dû traverser un véritable roller-coaster émotionnel. En l’espace de trois minutes, ils ont connu le bonheur d’un deuxième but inscrit par Victor Osimhen, suivi de l’égalisation de Mokoena pour l’Afrique du Sud. Cependant, ce même Mokoena, ayant manqué un tir au but crucial, a permis au Nigeria de se qualifier pour la finale.

Le tournant du match s’est produit à la 86e minute, lorsque Osimhen a cru marquer le but du break après avoir provoqué un penalty. Cependant, la VAR a annulé le but pour une faute commise dans la surface nigériane sur Percy Tau, accordant un penalty à l’Afrique du Sud. Mokoena a saisi cette opportunité pour égaliser à la dernière minute du temps réglementaire (90e). Le Nigeria a évité de peu la défaite dans les derniers instants de la prolongation, mais a finalement triomphé aux tirs au but.

Ce match a illustré la résilience et la détermination des deux équipes, offrant aux supporters un spectacle mémorable. Le Nigeria avance avec confiance vers la finale, tandis que l’Afrique du Sud quitte le tournoi la tête haute après avoir offert une performance remarquable. La prochaine rencontre entre le Nigeria et le vainqueur du match entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo promet d’être un affrontement palpitant pour déterminer le champion de la CAN 2024.

CAN 2023 1/4 de finale : Sans aucune surprise, le Nigeria a éliminé (1-0) l’Angola et valide son ticket pour les demi-finales

Les quarts de finale de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations ont démarré ce vendredi avec comme affiche Nigeria / Angola. Pour la première rencontre des quarts de finale, le Nigeria a obtenu le premier ticket des demi-finales en battant (1-0) l’Angola de Gelson Dala.

Victor Osimhen et ses coéquipiers n’ont pas tremblé devant les poulains de Pedro Gonçalves. Malgré quelques situations des Palancas Negras, les Super Eagles sont restés vigilants pour ne pas être surpris. C’est dans les 5 dernières minutes de la première mi-temps que les Nigérians ont ouvert le score par l’intermédiaire d’Ademola Lookman, suite à une somptueuse passe de Moses Simon (1-0, 41′). Grâce à son 3ᵉ but de la compétition, les Super  Eagles mènent (1-0) à la pause.

En deuxième période, les hommes de Pedro Gonçalves ont poussé pour revenir au score, mais n’ont pas réussi jusqu’au sifflet final. Le Nigeria de Victor Osimhen valide ainsi le premier ticket des demi-finales de la CAN 2023.

CAN 2023 : Le Nigeria sort le Cameroun et se qualifie en quarts de finale (2-0)

Les Super Eagles sortent vainqueurs de ce duel contre les Camerounais, grâce à un doublé d’Ademola Lookman (2-0). Une victoire logique qui permet aux Nigérians de rejoindre les quarts de finale où ils affronteront l’Angola.

Le Cameroun, qui avait arraché sa qualification pour les huitièmes de finale lors de la dernière journée de la phase de groupes, a pris la porte de cette Coupe d’Afrique des Nations. Le premier vrai choc des huitièmes de finale a basculé en faveur du Nigeria, victorieux 2-0 de l’équipe de l’équipe de Vincent Aboubakar au Stade Félix-Houphouët-Boigny et futur adversaire de l’Angola en quart de finale.

Avec l’aide de Victor Osimhen, Ademola Lookman a concrétisé la légère domination des Super Eagles en première période en profitant d’une erreur d’Oumar Gonzalez puis d’une faute de main de Fabrice Ondoa pour ouvrir la marque (36e). Avec notamment l’entrée d’Aboubakar (78e), le Cameroun pensait pouvoir revenir. Mais c’était sans compter sur Lookman qui éteint les Lions Indomptables (90e).

CAN 2023 : Le Nigeria s’impose sans forcer face à la Guinée-Bissau et accède aux huitièmes de finale

Le Nigeria, triple champion d’Afrique (1980, 1994, 2013), a assuré sa place en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations en battant la Guinée-Bissau 1 à 0 au Stade Houphouët-Boigny à Abidjan. Le match a vu les Super Eagles prendre la tête du groupe A, accompagnés par la surprenante équipe de Guinée équatoriale, qui a infligé un sévère 4-0 à la Côte d’Ivoire.

Le Nigeria, largement favori, a fait face à une Guinée-Bissau bien organisée défensivement. Malgré la domination des Super Eagles, la défense compacte de la Guinée-Bissau a posé des difficultés aux attaquants nigérians. À la 36e minute, le Nigeria a finalement ouvert le score grâce à un centre de Moses Simon pour Osimhen, dont la tentative a été malheureusement déviée dans son propre but par Sanganté.

Le Nigeria aurait pu obtenir un penalty à la demi-heure de jeu pour une main dans la surface de Nanu, mais la VAR n’a pas été sollicitée. Le match a également vu Osimhen manquer quelques opportunités de marquer, notamment une tête qui a frôlé l’arête du but adverse (56e) et un but refusé par la VAR pour une main préalable (58e).

Les Super Eagles ont fait tourner leur effectif, ce qui pourrait avoir contribué au manque d’automatismes sur le terrain. Malgré la victoire, le Nigeria devra attendre pour connaître son adversaire en huitièmes de finale, dans cette CAN qui compte désormais 24 équipes.

La victoire du Nigeria face à la Guinée-Bissau confirme sa qualification pour les huitièmes de finale de la CAN 2023. Les défis tactiques et la gestion des effectifs par les équipes deviennent cruciaux à mesure que la compétition progresse, et le Nigeria aura l’opportunité de se préparer pour les prochains défis à venir dans la phase éliminatoire.

Le Nigeria réserve son billet pour le prochain tour de la Coupe d’Afrique des Nations

Au terme d’un match âprement disputé au stade Félix-Houphouët-Boigny, le Nigeria a réussi à battre la Guinée-Bissau 1-0 lundi et à réserver son billet pour le prochain tour de la Coupe d’Afrique des nations.

Le Nigeria menait à la mi-temps grâce au but contre son camp de Sangante. Malgré tous les efforts de la Guinée-Bissau, les Super Eagles ont réussi à défendre leur résultat et à se qualifier pour le prochain tour de la Coupe d’Afrique des Nations.

Désillusion pour la Côte d’Ivoire à la CAN 2023 : Le Nigeria s’impose 1-0

La CAN 2023 réserve déjà son lot d’émotions et de rebondissements, avec le choc opposant la Côte d’Ivoire au Nigeria au stade d’Ebimpé. Après une victoire initiale prometteuse, les Eléphants ont été douchés par le Nigeria, s’inclinant 1-0 au terme d’un match intense. Retour sur ce duel qui a laissé les supporters ivoiriens sur leur faim.

Une Déception en Seconde Période un Penalty Qui Fait la Différence

Le tournant du match est survenu avec l’obtention d’un penalty par Victor Osimhen, transformé avec sang-froid par William Troost-Ekong. Ce but a scellé le destin de la Côte d’Ivoire dans cette confrontation, laissant peu de chances de remontée. La solidité défensive du Nigeria et l’efficacité offensive ont fait la différence.

Un Groupe A Relancé

Cette victoire du Nigeria relance complètement le groupe A, créant une tension palpable pour les prochains matchs. Les résultats de cette rencontre font planer l’incertitude sur l’identité des équipes qui se qualifieront pour les phases éliminatoires. La compétition s’annonce plus ouverte que jamais, avec des rebondissements à prévoir jusqu’à la dernière journée.

Le Nigeria progresse vers ses ambitions de devenir le premier raffineur d’Afrique

Le Nigeria, premier producteur de pétrole brut du continent, importe pour le moment la quasi-totalité de son carburant. Mais la réhabilitation de quatre raffineries publiques ainsi que la mise en service du méga-projet du milliardaire Aliko Dangote à Lagos, pourraient totalement changer la donne.

Au Nigeria, six millions de barils de pétrole brut ont été livrés ces dernières semaines au port de Lekki afin d’alimenter les premières opérations de la méga-raffinerie du groupe Dangote. Il s’agit d’une étape essentielle, plus de six mois après l’inauguration officielle de ce projet titanesque, chiffré à 20 milliards de dollars – et dont la livraison a pris énormément de retard.

Dans un communiqué, le groupe Dangote a annoncé « le début de la production » de gazole et de fuel pour le secteur aérien. Mais il faudra encore attendre avant que la production de carburant ne débute. « Disons que c’est la première fois qu’ils mettent de l’huile dans le système et qu’ils font passer du produit brut dans les rouages. Il s’agit surtout de tester les équipements un par un pour vérifier s’ils marchent », confie un bon connaisseur du secteur pétrolier nigérian. 

Les spécialistes évoquent tous la complexité technique de la mise en service de la plus grande raffinerie à train unique du monde, dont le fonctionnement nécessite un approvisionnement en pétrole brut conséquent et soutenu. « Ils ne vont pas pouvoir tenir plus de quelques semaines avec cette première livraison. Sauf qu’une machinerie pareille dépense énormément d’énergie et coûte une fortune à faire tourner, poursuit la même source à Lagos. Si elle est de nouveau mise à l’arrêt à après la phase de test, il faudra encore des mois pour redémarrer la production ».

Le défi de l’approvisionnement 

La question de l’approvisionnement en pétrole brut est centrale pour assurer la continuité de la production de produit raffiné. La compagnie pétrolière nationale du Nigeria, la NNPC, qui est actionnaire du projet à 20%, s’était engagée à fournir quelque 300 000 barils de brut par jours, mais cela sera bien insuffisant pour porter la production à son maximum de 650 000 barils par jour. « Pour atteindre cette capacité de production, il faudra s’assurer que 20 à 30 cargos de brut soient livrés très régulièrement à Lekki, insiste Charles Thiémélé, directeur Afrique de BGN. C’est un défi technique, d’autant qu’il faut d’importantes capacités de stockage pour que la raffinerie tourne sans interruption ». 

À terme, il est donc probable que la raffinerie de Dangote doive s’approvisionner à l’extérieur du Nigeria. « Il y a toujours du brut disponible sur le marché, du moment que vous avez les moyens de l’acheter », assure ce trader, qui se dit également confiant quant aux débouchés commerciaux pour le pétrole raffiné qui sortira de l’usine de Lekki. 

Néanmoins, il est peu probable que le carburant produit à Lagos soit distribué exclusivement sur le marché nigérian. En tant qu’entreprise commerciale, le groupe Dangote devrait se tourner d’abord vers l’acheteur le plus offrant. « Même s’il choisit de vendre dans la sous-région, l’impact du projet sera sans doute bénéfique pour le Naira [la monnaie nationale, dont la valeur n’a cessé de dégringoler ces derniers mois, NDLR», remarque cependant le bon connaisseur du secteur pétrolier nigérian.

La réhabilitation des raffineries publiques  

Au-delà du projet privé porté par le milliardaire Aliko Dangote, le Nigeria compte aussi sur la réhabilitation de ses raffineries publiques pour assurer son approvisionnement en essence dans les prochaines années : 1,5 milliard de dollars ont été alloués en 2021 pour la rénovation de la raffinerie de Port Harcourt, réalisée par l’entreprise italienne Maire Tecnimont. Celle-ci sera bientôt prête à débuter ses opérations après une première phase de test. Les raffineries de Kaduna et de Warri, de plus petite taille, bénéficient quant à elles d’un « quick-fix », une réparation rapide visant à relancer la production sans investissement massifs.   

La NNPC a d’ores et déjà indiqué qu’elle confierait la gestion de la raffinerie de Port Harcourt à des opérateurs privés afin de « garantir la sécurité énergétique » du Nigeria. « La durabilité de ces réparations dépendra vraiment du niveau d’investissement alloué à la maintenance de ces trois raffineries, pointe Mickael Vogel, directeur de recherche pour le cabinet Hawilti, à Lagos. À savoir qu’elles représentent ensemble plus de 400 000 barils par jour – de quoi combler la demande locale. Leur fonctionnement optimal est donc dans l’intérêt du Nigeria, même si cela va prendre des mois ». 

L’enjeu n’en est pas moins crucial. « Si le Nigeria arrive à rénover ses raffineries publiques – ce qui devrait être fait à l’horizon 2024 – 2025 – et que l’usine privée de Dangote produit autant que prévu, le pays deviendra le plus grand raffineur d’Afrique, devant l’Algérie, devant l’Égypte, devant l’Afrique du Sud, développe l’analyste. Cela devrait notamment permettre au Nigeria d’économiser ses réserves de dollars, pour les dépenser ailleurs que dans l’achat d’essence. Avec la perspective de restabiliser les finances de la plus grande économie d’Afrique ».

Coup dur pour le Nigeria à neuf jours du début de la CAN : Wilfred Ndidi forfait

À seulement neuf jours de son premier match contre la Guinée équatoriale, le Nigeria perd son milieu de terrain clé, Wilfred Ndidi, en raison d’une blessure. Le sélectionneur José Peseiro fait appel au jeune Alhassani Yusuf pour le remplacer dans l’effectif des Super Eagles.

À l’approche du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le Nigeria subit un coup dur avec la déclaration de forfait de son milieu de terrain expérimenté, Wilfred Ndidi. La Fédération nigériane de football a confirmé la nouvelle, jetant ainsi une ombre sur la campagne des Super Eagles.

Avec 53 sélections à son actif, Ndidi est un pilier de l’équipe nationale nigériane, apportant son expérience et son talent au milieu de terrain. Sa blessure survient à un moment crucial, à neuf jours seulement du premier match de poule contre la Guinée équatoriale.

Le sélectionneur portugais du Nigeria, José Peseiro, doit maintenant trouver une solution pour remplacer le vide laissé par Ndidi. Pour pallier cette perte importante, Peseiro a fait appel à Alhassani Yusuf, un jeune joueur de 23 ans évoluant à l’Antwerp en Belgique. Cette convocation est une première pour Yusuf en équipe nationale, et il aura la lourde tâche de remplacer le talent et l’influence de Ndidi dans le milieu de terrain.

La déception de ne pas voir Ndidi sur le terrain lors de la CAN est partagée par les fans nigérians, qui reconnaissent le rôle crucial qu’il joue au sein de l’équipe. Alors que l’équipe se prépare pour le tournoi continental, l’adaptation rapide de Yusuf et sa capacité à combler le vide seront des éléments clés pour le Nigeria dans cette compétition majeure.

La CAN s’annonce donc comme un défi encore plus grand pour les Super Eagles, qui devront s’adapter rapidement à cette absence inattendue et continuer à viser la victoire malgré ce revers. Restez connectés pour plus d’informations sur l’évolution de la situation et les performances de l’équipe nigériane lors de la CAN.

De violentes attaques dans l’État du Plateau dans le centre du Nigeria font au moins 160 morts

Le bilan humain des violences du week-end dans l’État du Plateau au Nigeria a continué à s’alourdir. Lundi soir 25 décembre, les autorités locales de cet État du centre du pays évoquaient au moins 160 morts, victimes d’attaques perpétrées dans trois circonscriptions : Mangu, Bokkos et Barkin-Ladi.

Les premières violences ont été signalées samedi soir, elles se sont poursuivies dimanche et encore ce lundi. Des attaques perpétrées par des hommes armés contre des communautés rurales, selon Amnesty International Nigeria. L’organisation dénonce l’incapacité des autorités fédérales à protéger la population. 

Au niveau local, d’après le président du conseil gouvernemental de Bokkos, les assaillants sont des membres de bandes criminelles, appelés au Nigeria « bandits ». Ils ont attaqué plus de vingt villages entre samedi soir et lundi matin dans sa circonscription, selon Monday Kassah. 

Des attaques « coordonnées », dit-il, qui ont fait au moins 160 morts, mais aussi plus de trois cents blessés transférés vers les hôpitaux à Bokkos, de Barkin-Ladi et de la capitale de l’État du Plateau, Jos, qui se trouve au nord des circonscriptions meurtries.

Dans celle de Barkin-Ladi, un élu de l’Assemblée locale, évoquait au moins quatre villages attaqués. 

Amnesty demande au président Bola Ahmed Tinubu une enquête impartiale et efficace pour comprendre ce qui a motivé ces attaques dans un État du Plateau déjà endeuillé à plusieurs reprises par le passé par des violences meurtrières entre communautés chrétiennes et musulmanes ou entre éleveurs et agriculteurs. 

Basketball – TQO : Alberto Antuna exprime sa confiance : “Je ne serais pas ici si nous ne pouvons pas battre le Nigeria…”

Alberto Antuna, le nouveau sélectionneur des Lionnes, affiche de grandes ambitions pour l’équipe nationale sénégalaise de basketball. Il vise d’abord la qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et se montre confiant quant aux capacités de son équipe. “Je ne serais pas ici si nous ne pouvons pas battre le Nigeria”, déclare-t-il, soulignant la détermination à réussir dans les prochaines compétitions.

Le technicien espagnol exprime ainsi sa confiance en la qualité et le potentiel de l’équipe sénégalaise, affirmant que la victoire contre le Nigeria est un objectif réaliste.

Dans un autre registre, l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a appelé les fidèles à travailler pour la promotion d’un pays de justice et de paix lors de la veillée de Noël à la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar. Il a encouragé la prière pour la venue du “Prince de Paix”, Jésus-Christ, tout en exprimant ses vœux pour la fin du terrorisme et de la guerre, notamment dans les régions touchées par les conflits au Moyen-Orient.

La nuit de Noël a été l’occasion pour l’archevêque de prier pour une bonne gouvernance et de souhaiter que la lumière prévale sur les ténèbres au Sénégal et ailleurs dans le monde.

Le Nigeria appelle le Niger à libérer Mohamed Bazoum

Le Nigeria, qui préside actuellement la Communauté ouest-africaine, a appelé les militaires au pouvoir au Niger à libérer le président déchu Mohamed Bazoum et à l’autoriser à se rendre dans un pays tiers, a indiqué le ministre nigérian des Affaires étrangères.
Depuis qu’il a été renversé le 26 juillet par un coup d’Etat militaire, il est séquestré dans sa résidence présidentielle à Niamey avec sa femme et son fils.
“Nous leur demandons de libérer Mohamed Bazoum pour qu’il puisse quitter le Niger”, a indiqué le ministre Yusuf Tuggar à la chaîne de TV locale Channels Television dans un entretien diffusé dimanche sur son site internet.
“Il ne sera (alors) plus en détention. Il se rendra dans un pays tiers convenu d’un commun accord. Et ensuite, nous commencerons à parler de la levée des sanctions”, a-t-il ajouté.
“L’opportunité est là. Nous sommes toujours prêts et disposés à les écouter, la balle est dans leur camp”, a-t-il souligné.
Des membres de la famille du président renversé ont affirmé jeudi être sans nouvelles de Mohamed Bazoum depuis le 18 octobre et ont dénoncé des “arrestations et perquisitions abusives” visant certains d’entre eux.
Le Niger est dirigé depuis le putsch du 26 juillet par un régime militaire mené par le général Abdourahamane Tiani.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), avait menacé d’intervenir militairement pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions – ce qu’elle n’a pas fait – et a imposé de lourdes sanctions économiques et financières à l’encontre du Niger.
Les dirigeants de la Cedeao doivent se réunir le 10 décembre dans la capitale nigériane Abuja pour discuter de la situation dans la région où depuis 2020 des militaires ont pris le pouvoir par des coups d’Etat au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et au Niger.
Fin novembre, une tentative de coup d’Etat en Sierra Leone, membre de la Cedeao, a fait 21 morts.
Et samedi, Umaro Sissoco Embalo, président de Guinée-Bissau, autre pays membre, a dénoncé une “tentative de coup d’Etat” après des affrontements entre l’armée et des éléments des forces de sécurité qui ont fait au moins deux morts

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