Nioro du Rip / Médina Sabakh : Les populations réclament des solutions à leurs maux

Les populations des 13 villages de la commune de Médina Sabakh, dans le département de Nioro du Rip, expriment de plus en plus leur mécontentement face aux nombreuses difficultés qu’elles rencontrent au quotidien. Entre le manque d’infrastructures routières, les problèmes sanitaires, l’absence de murs de clôture dans les écoles, elles réclament des solutions concrètes aux nouvelles autorités du pays, rappelant que l’État est une continuité.

Réunies ce mercredi face à la presse, elles ont fait entendre leur voix à travers l’Association And Suxali Sunu Gox. “Nous, populations des 13 villages situés à l’ouest de la commune de Médina Sabakh, rappelons aux nouvelles autorités leurs anciennes promesses électorales, notamment la réhabilitation de la route reliant Keur Samba Couta à Keur Ayib. Nous ne vivons que de promesses sans suite. À plusieurs reprises, nous avons vu des topographes arpenter nos villages. Nous avons même assisté à une pose de première pierre, mais depuis, plus rien”, a dénoncé Médoune Camara, porte-parole des populations.

Des routes en piteux état, un calvaire pour les habitants

Entre espoir et désillusion, les habitants des 13 villages réclament le démarrage effectif des travaux de réhabilitation de la route. “Nous perdons des heures à cause des nids-de-poule et des détours. Cela nous coûte cher en carburant et en réparations de véhicules”, a souligné M. Camara. La situation devient encore plus critique pendant la saison des pluies, où les routes deviennent impraticables, isolant certaines localités.

Un plaidoyer pour l’électrification rurale

L’électrification des villages demeure une priorité pour le développement des communautés rurales. “L’accès à l’électricité améliorerait notre qualité de vie en facilitant l’éducation, l’accès aux soins de santé, le développement de l’économie locale et en renforçant la sécurité”, a plaidé le porte-parole. Il exhorte les autorités à accélérer les projets d’électrification pour couvrir les villages encore privés d’électricité.

La gestion de l’eau en question

Autre point de revendication : la gestion de l’eau par la société Flexeau. “Nous demandons son départ sans condition. Le prix du mètre cube d’eau est excessif : nous payons 250 francs CFA, alors que dans d’autres localités, il est à 150 francs CFA”, a dénoncé M. Camara.

Des écoles non sécurisées et des structures sanitaires défaillantes

Au-delà de ces doléances, le manque de murs de clôture dans certaines écoles pose un réel problème de sécurité pour les enfants. De plus, les structures sanitaires souffrent d’un manque criard de médicaments, compliquant l’accès aux soins pour les habitants.

Face à cette situation préoccupante, les populations des 13 villages de la commune de Médina Sabakh interpellent les nouvelles autorités du pays et leur rappellent que l’État est une continuité. Elles attendent des actes concrets pour améliorer leurs conditions de vie.

Nioro du Rip/ Dinguiraye : 3 morts et 5 blessés dans un accident de la route.

Encore la route tue à Dinguiraye ! Le drame s’est produit, hier jeudi 25 Avril vers 21 heures sur la route de Nioro à hauteur du village de Keur Souleye Thiam. Bilan :  3 morts sur le coup et 5 blessés. Selon nos sources ( sapeurs pompiers du département de Nioro du Rip) sur place une charrette a été heurtée par un véhicule. Finalement les blessés ont été acheminés au district sanitaire de Nioro du Rip.

Mariama Massaly correspondante à kaolack.

Nioro du Rip – scandale de corruption : Exclusion de la coordonnatrice des femmes de la Coalition Diomaye

Une affaire de corruption secoue la coalition politique Diomaye Président à Nioro du Rip, avec l’exclusion de sa coordonnatrice des femmes, Aïcha Souleymane Diallo, suite à des allégations d’acceptation de pots-de-vin.

La coordination départementale de Nioro du Rip a également exprimé son mécontentement face à ce qu’elle qualifie de manœuvres basses et sournoises de la part du pouvoir en place, en particulier de son ministre des finances, Mamadou Moustapha Ba. Ces tentatives de débauchage de militants de l’ex-Pastef sont considérées comme une atteinte à l’intégrité démocratique du Sénégal et à l’image déjà fragilisée de la démocratie.

Cette affaire soulève des préoccupations quant à l’éthique politique et à la probité des acteurs politiques, mettant en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise. Elle met également en évidence la nécessité de renforcer les mesures de lutte contre la corruption et de promouvoir une culture de responsabilité et de transparence au sein des institutions politiques et des organisations civiques.

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