AARIS officiellement reconnue : Mame Boye Diao lance sa nouvelle offre politique

C’est désormais officiel : l’Alliance Alternative pour la Refondation Idéologique du Sénégal (AARIS – Sénégal Nouveau) est reconnue par l’État sénégalais. Le ministre de l’Intérieur a délivré le récépissé de reconnaissance à cette nouvelle formation politique dirigée par El Hadji Mamadou Diao, plus connu sous le nom de Mame Boye Diao. Cette étape permet au parti de participer pleinement à la vie politique nationale.

Cette reconnaissance intervient dans un contexte où les autorités appellent à une rationalisation du paysage politique, souvent critiqué pour sa prolifération de partis peu actifs. Pour Mame Boye Diao, maire de Kolda et ancien directeur des domaines, il s’agit toutefois d’un tournant important. Dans une déclaration relayée par le quotidien L’As, il a salué l’engagement et les sacrifices des militants de la première heure, qu’il qualifie de « bâtisseurs » de cette nouvelle dynamique politique.

L’AARIS se positionne comme une alternative forte, portée par un projet de rupture, de justice sociale et de refondation de la gouvernance. Une vision que Mame Boye Diao avait déjà esquissée lors de la dernière présidentielle, à laquelle il avait initialement pris part avant de se retirer à la suite de la décision du Conseil constitutionnel.

Un grand rassemblement est annoncé dans les prochains jours pour dévoiler le plan d’action du parti et mobiliser les sympathisants. L’objectif affiché : fédérer les énergies autour des valeurs de justice, d’équité et de progrès, en vue des prochaines échéances électorales.

« Ce récépissé n’est qu’un début », a affirmé Mame Boye Diao, appelant à l’unité, à la mobilisation et à l’engagement citoyen pour construire « un Sénégal meilleur, ancré dans les valeurs, et tourné vers l’avenir ».

Intronisation de Mgr André Gueye : Une nouvelle ère s’ouvre pour l’Archidiocèse de Dakar

La Cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar a été le théâtre, ce samedi 3 mai 2025, d’un moment solennel et historique avec l’intronisation du nouvel archevêque de Dakar, Monseigneur André Gueye. Cette cérémonie religieuse de haute portée spirituelle a réuni une pléiade de personnalités administratives, religieuses, coutumières et politiques, marquant ainsi l’importance de l’événement pour toute la nation sénégalaise.

Parmi les invités de marque figuraient le ministre de l’Intérieur, le Général Jean-Baptiste Tine, des membres éminents de l’Église catholique, l’ancien maire de Dakar Barthélémy Dias, le président des Imams et Oulémas du Sénégal El Hadji Oumar Diène, ainsi que le Grand Serigne de Dakar, Pape Ibrahima Diagne. Cette diversité d’autorités venues honorer l’événement traduit le caractère œcuménique et rassembleur de cette intronisation.

Dans son tout premier discours en tant qu’archevêque de Dakar, Mgr André Gueye a fait preuve d’humilité et de sincérité, reconnaissant n’avoir jamais envisagé d’occuper un tel poste. « Je ne me suis jamais intéressé au rôle d’archevêque, croyant que ce n’est qu’un rôle de plus ou une responsabilité réservée aux autres », a-t-il confié. Conscient du poids de sa nouvelle mission, il a sollicité le soutien et l’indulgence de tous : fidèles, prêtres et acteurs de l’Église.

Mgr Gueye a également tenu à rendre un hommage appuyé à son prédécesseur, Mgr Benjamin Ndiaye, désormais archevêque émérite de Dakar. Dans un ton empreint de respect et de gratitude, il a salué le travail de fond effectué par ce dernier et exprimé son espoir de pouvoir toujours compter sur ses conseils avisés. « Vous êtes certes en retrait, mais vous restez archevêque émérite. Ce qui signifie pour ma part que je pourrai toujours compter sur vos conseils sages, clairvoyants et sur vos prières », a-t-il déclaré.

Cette passation de service marque un nouveau chapitre pour l’Église catholique du Sénégal, qui entre ainsi dans une ère de continuité mais aussi de renouveau, sous la houlette d’un berger à l’écoute, ouvert au dialogue et profondément enraciné dans la foi.

Affaire West African Energy : Samuel Sarr voit une nouvelle demande de libération rejetée

L’ancien ministre de l’Énergie, Samuel Améte Sarr, devra encore patienter derrière les barreaux. Pour la troisième fois, la justice sénégalaise a rejeté sa demande de mise en liberté provisoire. Le juge d’instruction du 8ᵉ cabinet du Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, Madjiguène Touré Diène, a une nouvelle fois opposé une fin de non-recevoir, estimant que les conditions ne sont pas réunies pour une remise en liberté.

Inculpé pour abus de biens sociaux dans le cadre de l’affaire West African Energy, Samuel Sarr est en détention provisoire depuis plusieurs mois. Ses avocats avaient déjà essuyé un premier refus le 5 février 2025, et leur nouvelle tentative du 21 février s’est soldée par un nouvel échec. Selon les informations du journal L’Observateur, le juge a motivé sa décision par l’absence d’évolution notable dans l’instruction et la gravité des faits reprochés.

L’enquête étant toujours en cours, la justice craint que sa remise en liberté ne compromette les investigations, notamment en facilitant une concertation entre les différents protagonistes du dossier. Cette position est également soutenue par le procureur de la République, qui estime qu’une libération provisoire pourrait nuire au bon déroulement de l’instruction.

Malgré cette nouvelle décision défavorable, les avocats de Samuel Sarr ne comptent pas baisser les bras. Ils ont immédiatement interjeté appel, espérant obtenir une révision de la décision devant une juridiction supérieure. Toutefois, au vu de la fermeté affichée par la justice jusqu’à présent, les chances de succès restent incertaines.

En attendant une éventuelle évolution, l’ancien directeur général de Senelec et ex-ministre de l’Énergie reste en détention provisoire, dans l’attente d’un jugement qui pourrait être décisif pour son avenir judiciaire.

Jumia Sénégal : Marcelle Monkam SIAYOJIE nommée nouvelle CEO

Jumia Sénégal, leader du e-commerce au Sénégal, annonce la nomination de Marcelle Monkam SIAYOJIE en tant que nouvelle Directrice Générale (CEO). Elle succède à Lionel MOBI, qui prend désormais la tête de la division B2C de Jumia Égypte.

Ce mardi 18 février, dans les locaux de Jumia Sénégal à Yoff Virage, Marcelle Monkam SIAYOJIE a exprimé sa satisfaction de rejoindre l’équipe et a partagé ses ambitions pour l’avenir de l’entreprise. Elle a souligné l’impact économique de Jumia Sénégal, qui emploie plus de 100 personnes en interne et génère des milliers d’emplois indirects.

“Je suis honorée de rejoindre Jumia Sénégal à un moment aussi passionnant…”, a-t-elle déclaré, avant d’ajouter : “Le Sénégal est l’une des économies à la croissance la plus rapide du continent. Je suis impatiente de travailler avec notre équipe talentueuse pour renforcer notre position sur le marché et offrir encore plus de valeur à nos clients.”

Avec plus de 10 ans d’expérience dans le secteur du e-commerce, Marcelle Monkam SIAYOJIE a occupé plusieurs postes de direction au sein de Jumia.

Elle a rejoint Jumia en 2014 en tant que Capitaine d’Acquisition à Jumia Cameroun et a ensuite évolué vers différents rôles avant de devenir Head of Category de 2017 à 2019. Après quelques années dans d’autres projets, elle est revenue chez Jumia en 2022 en tant que Chief Commercial Officer au Sénégal, puis a été promue Chief Commercial Officer de Jumia Kenya en 2023.

Marcelle Monkam SIAYOJIE est titulaire d’un Master Exécutif en Marketing Digital et Commerce Électronique de HEC Maroc. Son expertise en e-commerce, sa vision stratégique et sa connaissance approfondie du marché sénégalais seront des atouts précieux pour Jumia Sénégal, alors que l’entreprise poursuit son expansion à travers le pays.

Jumia Sénégal a tenu à remercier Lionel MOBI pour son leadership et ses contributions en tant que CEO entre 2022 et 2024.

Jumia Sénégal en chiffres

Jumia Sénégal est un acteur majeur du e-commerce, avec :

• 73 points relais répartis sur l’ensemble du territoire national.

• Plus de 100 employés directs et des milliers d’emplois indirects.

• Un catalogue de plus de 60 000 produits, toutes catégories confondues.

• Plus de 2 000 vendeurs actifs et plus de 1 000 Jumia Forceurs actifs.

Selon Ernesto Hane, Directeur Marketing de Jumia Sénégal, l’entreprise est une société formelle qui paie toutes les taxes et impôts, y compris la TVA et l’impôt sur le revenu. L’écosystème de Jumia, via ses vendeurs et ses partenaires logistiques, joue un rôle clé dans la transformation digitale de l’économie sénégalaise.

Un soutien aux PME locales et un modèle économique inclusif

Jumia Sénégal collabore directement avec les PME locales, qui représentent 90 % de ses vendeurs. Cette politique permet de dynamiser le secteur privé et d’offrir aux entrepreneurs sénégalais une plateforme pour élargir leur clientèle.

Concernant la rémunération des vendeurs, ceux-ci peuvent gagner entre 10 000 FCFA et 500 000 FCFA par mois. Les paiements sont effectués tous les 15 jours, avec une commission allant de 1 % à 6 %.

En 2024, Jumia prévoit une augmentation de 30 % du nombre de produits sur son catalogue.

Jumia Pay et Jumia Kareem : des innovations à venir

Jumia Sénégal travaille actuellement sur le lancement de Jumia Pay, une solution de paiement en ligne qui facilitera les transactions sur la plateforme. Ce projet devrait voir le jour dans les prochains mois.

Par ailleurs, le programme Jumia Kareem revient pour une deuxième édition à l’occasion du Ramadan, du 17 février au 31 mars. Selon Ramatoulaye Coulibaly, Directrice Commerciale de Jumia Sénégal, cette campagne offrira :

• Des réductions de 10 à 15 % sur les produits Jumia.

• Une journée de livraison gratuite.

Jumia : une plateforme panafricaine en pleine croissance

Jumia est l’une des principales plateformes de commerce électronique en Afrique, présente dans neuf pays. Sa mission est d’améliorer la qualité de vie en Afrique grâce à la technologie, en offrant des services en ligne innovants, pratiques et abordables.

Son écosystème comprend :

• Une place de marché connectant des milliers de vendeurs à des millions de clients.

• Un réseau logistique permettant l’expédition et la livraison de colis à travers l’Afrique.

• Une solution de paiement numérique, Jumia Pay, qui simplifie les transactions dans certains marchés.

Avec cette nouvelle nomination et ses ambitions renouvelées, Jumia Sénégal continue d’innover pour renforcer son impact sur le marché sénégalais et accompagner la transformation digitale du pays.

Cette version améliore la lisibilité, corrige les fautes, et structure mieux les informations. Elle met aussi en avant les points clés de manière plus fluide et professionnelle.

Encadrement des Missions à l’Étranger : Ousmane Sonko Impose une Nouvelle Discipline Budgétaire

Dans une volonté de rationaliser les finances publiques et d’assurer une gestion rigoureuse des déplacements officiels, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a publié, le 22 janvier 2025, une circulaire visant à encadrer les missions à l’étranger des agents de l’État. Cette mesure, qui s’inscrit dans une politique de réduction des dépenses publiques, impose de nouvelles règles strictes pour garantir une meilleure efficacité des voyages officiels.

La gestion des missions à l’étranger a souvent été critiquée en raison de leur coût élevé et de leur pertinence parfois discutable. Malgré les réglementations existantes, plusieurs manquements avaient été observés dans leur application. La nouvelle circulaire vise à combler ces lacunes en s’appuyant sur des textes déjà en vigueur, notamment le décret n°2017-1371 du 27 juin 2017 et l’instruction primatoriale n°0005PM/SGG/DAGE du 14 novembre 2022.

Le document s’applique à toutes les entités publiques, qu’il s’agisse de l’Administration centrale, des services extérieurs ou du secteur parapublic. Il précise que les missions à l’étranger doivent impérativement s’inscrire dans le cadre des engagements internationaux du Sénégal et des actions programmées par le gouvernement. Sont ainsi éligibles les réunions statutaires, les conférences internationales et les formations à forte valeur ajoutée pour les politiques publiques du pays. Toutefois, ces formations devront, dans la mesure du possible, être organisées sur le territoire national avec des formateurs locaux.

L’un des changements majeurs introduits par cette circulaire est la centralisation de l’autorisation des missions. Désormais, toute mission à l’étranger devra être validée par le Premier ministre ou son délégué, matérialisée par un ordre de mission officiel. Chaque ministère devra soumettre un calendrier trimestriel de ses déplacements internationaux pour approbation par le Secrétariat général du Gouvernement.

Les demandes d’ordres de mission devront être déposées au Bureau des Missions à l’Étranger de la Primature au moins quinze jours avant la date prévue du départ. Seules les urgences justifiées bénéficieront d’une exception, mais aucune régularisation a posteriori ne sera admise pour des missions réalisées sans approbation préalable.

Par ailleurs, la taille des délégations envoyées en mission sera désormais limitée à trois personnes, sauf dérogation expresse du Premier ministre. Ce dispositif vise à mettre fin aux délégations pléthoriques qui alourdissent inutilement les dépenses publiques.

Sur le plan financier, la circulaire impose des restrictions strictes sur les frais de mission. Désormais, les indemnités ne seront plus versées pour les stages, séminaires et activités assimilées, les dépenses devant se limiter aux coûts strictement nécessaires.

Le gouvernement interdit également la prise en charge des frais de mission des ministres et de leurs cabinets par des entités du secteur parapublic, sauf si ces missions sont directement organisées par ces structures. Cette mesure vise à éviter des pratiques abusives et à garantir une gestion plus transparente des finances publiques.

Autre interdiction majeure : les structures et organisations privées ne pourront plus financer des missions officielles d’agents de l’État, sauf dans le cadre d’une convention formellement approuvée. Cette disposition a pour objectif d’éviter les conflits d’intérêts et de préserver l’indépendance de l’administration.

Avec cette circulaire, le gouvernement d’Ousmane Sonko affiche sa volonté d’imposer une gestion rigoureuse et cohérente des déplacements officiels. En limitant les coûts et en renforçant le contrôle administratif, cette réforme marque une étape importante dans la rationalisation des finances publiques.

Lancement de la Nouvelle Formule « SOLO » par Bët Set / L’Aurore : Réflexion sur l’Emploi des Jeunes

l’Association Bët Set / L’Aurore a inauguré sa nouvelle série d’outils de communication intitulée « SOLO » (SOlutions LOcales), dans le cadre d’un webinaire dédié à l’emploi des jeunes au Sénégal. Cet événement, marqué par des échanges constructifs et inclusifs, a permis d’aborder des solutions concrètes pour lutter contre le chômage des jeunes et promouvoir des opportunités durables.

M. Mouhamed DIANKHA, principal intervenant du webinaire, a dressé un diagnostic approfondi de la situation de l’emploi des jeunes au Sénégal. Il a mis en exergue les nombreux défis auxquels cette tranche de la population est confrontée, notamment :

• L’inadéquation des politiques publiques depuis l’indépendance ;

• Les incohérences dans les dispositifs d’emploi ;

• Le déficit d’information sur le marché du travail ;

• L’inadéquation des formations professionnelles avec les besoins socio-économiques des localités.

Les discussions ont également souligné l’impact du chômage sur les femmes et les jeunes, exacerbant les inégalités sociales et économiques.

Au terme de l’exposé de M. DIANKHA, les participants ont échangé sur plusieurs pistes de solutions, notamment :

• Renforcer les dispositifs d’insertion professionnelle ;

• Promouvoir l’agriculture durable et les emplois verts ;

• Initier les jeunes à l’entrepreneuriat dès le cycle primaire ;

• Développer les compétences non techniques (soft-skills) ;

• Adapter les formations professionnelles aux réalités du marché de l’emploi ;

• Soutenir techniquement et financièrement les TPE et PME ;

• Encourager les entreprises privées à accroître les embauches.

Ce premier webinaire a été salué pour sa richesse et son inclusivité, réunissant des experts, professionnels et acteurs de divers horizons, du Sénégal, d’autres pays africains et européens. Face à l’engouement suscité, Bët Set / L’Aurore propose de pérenniser cette dynamique en organisant des rencontres thématiques tous les 45 jours, avec une réunion semestrielle en présentiel.

Afin de traduire les échanges en actions concrètes, chaque webinaire sera suivi par la publication d’un numéro « SOLO » qui synthétisera les conclusions et les solutions partagées. Ces publications seront diffusées largement auprès des participants, autorités compétentes, et dans les médias locaux et scientifiques.

Bassirou Diomaye Faye : Une nouvelle feuille de route pour une gestion rigueureuse des entreprises publiques

Lors de la première rencontre des dirigeants des structures publiques regroupées au sein des Comités d’Administration et de Management Public (CAMP), le président Bassirou Diomaye Faye a dressé les grandes lignes d’une réforme visant à renforcer la gouvernance et la transparence au sein du secteur parapublic.

Dans son allocution, le Chef de l’État a insisté sur la nécessité de consolider la gestion des entreprises publiques en s’appuyant sur le cadre législatif en vigueur. Il a confié au Premier ministre la mission de veiller à l’application stricte de la loi d’orientation du 19 avril 2022. L’objectif principal est de mieux cerner le portefeuille de l’État, de maîtriser les ressources allouées et d’évaluer la pertinence des interventions du secteur parapublic.

Le président Diomaye a mis l’accent sur le contrôle rigoureux des décisions de recrutement et de rémunération dans le secteur parapublic. Il a souligné que ces processus doivent être soumis à des critères précis et alignés sur les besoins réels des entités concernées, afin d’éviter toute dérive.

Rappelant les responsabilités des organes délibérants des entités parapubliques, le Chef de l’État leur a demandé de s’en tenir strictement à leurs prérogatives. Les conseils d’administration, de même que les directions générales, devront désormais soumettre systématiquement leurs choix stratégiques aux ministères compétents.

Dans un souci de transparence et de cohérence, le Président a instauré une nouvelle procédure : les décisions stratégiques devront faire l’objet de pré-conseils, dont les comptes rendus seront transmis à la Présidence et au Premier ministre. Cette mesure vise à garantir un suivi étroit des orientations stratégiques des entités parapubliques.

Avec ces directives, Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans une dynamique de réforme profonde de la gestion des entreprises publiques. En misant sur une approche rigoureuse et coordonnée, le Chef de l’État entend renforcer la performance des entités parapubliques et optimiser leur contribution au développement économique et social du pays.

Abdoulaye Sylla face à une nouvelle affaire judiciaire : 2 750 kilogrammes d’or au cœur des interrogations

Le député sénégalais Abdoulaye Sylla est de nouveau au centre d’une affaire judiciaire, cette fois concernant une cargaison suspectée de 2 750 kilogrammes d’or, qui aurait été illégalement exportée hors du territoire national. Convoqué ce lundi 23 décembre par la Direction des enquêtes douanières à Dakar, le parlementaire a répondu aux questions des agents de la Douane sénégalaise, accompagné de son équipe juridique.

Contrairement à ce que permet son statut, Abdoulaye Sylla n’a pas invoqué son immunité parlementaire pour éviter cette audition. Durant plusieurs heures, il a été entendu par les soldats de l’économie sur cette affaire qualifiée de « sensible » par des sources proches du dossier. Si les détails de l’interrogatoire n’ont pas été dévoilés, cette audition marque un tournant dans une affaire qui suscite déjà de vives réactions.

Cette affaire d’exportation présumée illégale d’or a d’abord été révélée par la presse, enflammant l’opinion publique et alimentant les débats sur les implications d’un tel trafic. L’accusation portant sur une cargaison de cette ampleur pose de nombreuses questions, notamment sur les réseaux impliqués et les mécanismes ayant permis un éventuel contournement des contrôles douaniers.

Abdoulaye Sylla, déjà connu pour avoir été mêlé à des controverses judiciaires par le passé, se retrouve une nouvelle fois dans une position délicate. Toutefois, malgré la gravité des accusations, il est ressorti libre après son audition, ce qui laisse planer une incertitude sur la suite des événements.

Cette affaire met également en lumière le rôle de la Douane sénégalaise dans la lutte contre le trafic illicite. La direction des enquêtes douanières, en charge de cette investigation, est sous pression pour élucider cette affaire et établir les responsabilités.

Pour le moment, Abdoulaye Sylla n’a pas officiellement réagi aux accusations. Ses avocats, eux, adoptent une posture prudente, insistant sur la présomption d’innocence dont bénéficie leur client. Si aucune inculpation n’a encore été prononcée, les observateurs s’attendent à ce que l’affaire prenne une tournure judiciaire plus formelle dans les jours ou semaines à venir.

Barthélémy Dias face à une nouvelle menace sur son mandat à Mermoz-Sacré-Cœur

Barthélémy Dias, récemment révoqué de ses fonctions de maire de Dakar et radié de l’Assemblée nationale, se trouve désormais confronté à un autre défi politique. Cette fois-ci, c’est son statut de conseiller municipal à Mermoz-Sacré-Cœur qui est remis en question.

Selon le journal Les Échos, Bayna Guèye, résidant dans cette commune, a officiellement saisi les autorités compétentes pour exiger la destitution de Barthélémy Dias de son mandat à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur. Cette démarche s’inscrit dans la continuité de ses déboires politiques et juridiques, accentuant l’incertitude quant à son avenir politique.

La question qui se pose est de savoir si cette nouvelle tentative de destitution aboutira, alors que Dias continue de dénoncer ce qu’il considère comme un acharnement politique contre lui. Ses soutiens, de leur côté, crient à une instrumentalisation des institutions pour freiner son ascension et l’écarter définitivement de la sphère politique nationale.

Barthélémy Dias, personnalité emblématique de l’opposition sénégalaise, est connu pour son franc-parler et son opposition farouche au régime en place. Cependant, cette série de revers politiques pourrait fragiliser son influence dans le paysage politique sénégalais, notamment à l’approche des échéances électorales.

Samuel Sarr : un nouvel ajournement de son audition, les enjeux d’un dossier complexe

L’ancien ministre sénégalais de l’Énergie, Samuel Sarr, traverse une période judiciaire houleuse. Interpellé à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) après un séjour à Dubaï, il fait face à des accusations d’abus de biens sociaux portant sur une somme estimée à 8 milliards de francs CFA, bien que d’autres sources avancent un montant de 2 milliards. Depuis son arrestation, deux retours de parquet ont marqué la gestion de son dossier, tandis que son audition par le juge du deuxième cabinet, initialement prévue ce mercredi 27 novembre, a été une nouvelle fois reportée à ce jeudi 28 novembre.

Selon le quotidien Les Échos, ces ajournements successifs ne relèveraient pas d’une simple procédure judiciaire. Samuel Sarr chercherait activement une solution pour éviter la prison. Le journal rapporte qu’un accord aurait été trouvé avec le magistrat instructeur, justifiant ainsi le report de l’audition. Cependant, la nature exacte de cette « solution » reste entourée de mystère.

Un éventuel emprisonnement de l’ancien ministre pourrait, en effet, impacter gravement la finalisation du projet de centrale à gaz porté par West African Energy (WAE). Selon les sources de Les Échos, ce projet, crucial pour le secteur énergétique sénégalais, est achevé à 98 % et un blocage administratif pourrait nuire à son aboutissement.

L’affaire trouve son origine dans une plainte déposée par Moustapha Ndiaye, un ancien associé de Samuel Sarr au sein de WAE. Ce dernier accuse l’ex-ministre de malversations financières. En réponse, Samuel Sarr a lui aussi déposé une plainte contre Moustapha Ndiaye pour faux, usage de faux en écritures privées et usurpation de fonction. Selon Sarr, son accusateur aurait agi sous le titre de président du Conseil d’administration de WAE, un poste qu’il aurait perdu depuis février dernier.

Au-delà des aspects purement judiciaires, cette affaire soulève des interrogations sur ses répercussions économiques. La centrale à gaz en question, projet phare pour le Sénégal, est considérée comme stratégique dans le cadre des efforts de renforcement des capacités énergétiques du pays. Un emprisonnement de Samuel Sarr ou un prolongement de cette crise judiciaire pourrait ralentir voire compromettre son achèvement.

L’audition prévue ce jeudi 28 novembre devant le juge du deuxième cabinet pourrait marquer un tournant décisif dans ce dossier. Les observateurs restent en attente de voir si une issue négociée sera trouvée ou si l’affaire prendra une tournure plus conflictuelle. Une chose est certaine : les implications, tant pour Samuel Sarr que pour le secteur énergétique sénégalais, sont considérables.

Affaire Jérôme Bandiaky : Une nouvelle arrestation dans les rangs des proches d’un ancien ministre

La Division des investigations criminelles (DIC) continue de faire la lumière sur l’affaire Jérôme Bandiaky, une affaire qui agite l’actualité judiciaire. Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, une nouvelle arrestation a eu lieu. Cette fois, il s’agit de S.K., alias « Papis », demi-frère d’un ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

L’opération a permis aux enquêteurs de découvrir chez S.K. plus de trois armes à feu, une trouvaille qui a précipité son placement en garde à vue. Selon les sources, ces armes, dont la provenance reste à déterminer, pourraient constituer un élément clé dans l’enquête.

« Papis » bénéficie de l’assistance de son avocat, conformément à la procédure. Toutefois, les détails sur les charges exactes qui pèsent contre lui n’ont pas encore été révélés. Les enquêteurs cherchent à établir un lien potentiel entre cette saisie d’armes et l’affaire Jérôme Bandiaky, une affaire qui reste marquée par de nombreuses zones d’ombre.

Pour rappel, l’affaire Jérôme Bandiaky mobilise depuis plusieurs semaines les autorités judiciaires et policières. Des ramifications multiples, touchant potentiellement des figures influentes de l’ancien régime, rendent cette enquête particulièrement sensible.

La DIC continue ses investigations, et d’autres développements sont attendus dans les jours à venir. Cette arrestation pourrait marquer un tournant important dans l’affaire, alors que les autorités réaffirment leur volonté de faire toute la lumière sur les faits.

Affaire Sonko-Madiambal Diagne : une nouvelle plainte et un contexte électoral tendu

Ce jeudi 8 novembre 2024, l’actualité sénégalaise est marquée par une opération inattendue dans les locaux de la rédaction du journal Le Quotidien, propriété du groupe Avenir Communication. La présence des forces de l’ordre, qui ont tenté de localiser le journaliste et entrepreneur Madiambal Diagne, laisse planer des interrogations quant à une possible arrestation imminente de ce dernier.

Selon nos informations, les agents de police se seraient d’abord rendus au siège du journal Le Quotidien, pensant y trouver le patron du groupe Avenir Communication. Cependant, ils ont été informés que Madiambal Diagne n’y travaillait plus de manière régulière. Ne trouvant pas leur cible, ils se seraient ensuite rendus à son domicile. Pour l’heure, il est difficile de confirmer si les forces de l’ordre ont réussi à localiser le journaliste.

L’affaire prend une tournure complexe, car Madiambal Diagne a déjà affirmé qu’il ne répondrait à aucune convocation qui ne serait pas officiellement notifiée par écrit. « Je ne répondrai à aucune convocation verbale », aurait-il déclaré, ajoutant qu’il attend une note formelle qui justifierait cette convocation. Cette prise de position montre une volonté claire de se défendre face à ce qu’il pourrait percevoir comme des tentatives d’intimidation.

Cette descente policière intervient à un moment crucial pour Madiambal Diagne, qui mène une campagne électorale active. En effet, il figure à la 15e position sur la liste Jam Ak Jariñ menée par Amadou Bâ, candidat à la présidentielle de février 2025. Sa participation à cette campagne pourrait expliquer sa détermination à ne pas se laisser distraire par des convocations non justifiées en pleine période d’activités politiques.

Cette affaire, qui mêle potentiellement des questions judiciaires et des enjeux politiques, risque de connaître de nouveaux rebondissements. La situation reste floue, et les raisons exactes de cette descente policière ne sont pas encore claires. Il convient de rappeler que Madiambal Diagne est connu pour ses prises de position tranchées dans sa chronique hebdomadaire « Les Lundis de Madiambal », ce qui en fait une personnalité publique souvent controversée.

Les observateurs attendent désormais une clarification de la part des autorités sur cette tentative d’interpellation et, surtout, sur les raisons qui la motivent. Est-ce une simple convocation dans le cadre d’une enquête, ou y a-t-il des éléments plus sérieux en jeu ? Ce qui est certain, c’est que l’opinion publique suivra de près l’évolution de cette affaire.

Affaire à suivre.

« Ubi tey jang tey » : Podor Nouvelle Vision au chevet de l’école Donaye 1

Le mouvement Podor Nouvelle Vision a mis la main à la pâte ce dimanche 6 octobre en organisant une importante journée de reboisement à Wouro Madiwou, ainsi qu’une cérémonie où les meilleurs élèves de l’école Donaye 1 ont été primés.

« Cet événement marque une nouvelle étape dans notre engagement pour la protection de l’environnement et la préservation de notre patrimoine naturel. Dans un contexte de réchauffement climatique, avec des conséquences comme l’érosion côtière et les inondations, la mobilisation citoyenne est plus que jamais nécessaire », a expliqué M. Mamadou Seydou Sall, membre de Podor Nouvelle Vision.

En parallèle de cette action écologique, le président du mouvement, Monsieur Mamadou Seydou Sall, qui est également le parrain de l’école Donaye 1, a honoré les meilleurs élèves en leur attribuant des prix d’excellence. Ce geste souligne son engagement en faveur de l’éducation et son encouragement à la réussite scolaire.

« Ces deux initiatives montrent notre volonté de bâtir un avenir meilleur pour les jeunes et pour notre département. En investissant dans l’éducation et en agissant pour l’environnement, Podor Nouvelle Vision continue de se battre pour une société plus juste et durable », a-t-il expliqué en évoquant les raisons de son action. Il a également remercié les participants pour leur engagement et leur détermination, qui ont fait de cette journée un succès.

Le Sénégal Révèle sa Nouvelle Stratégie Nationale de Développement pour 2025-2029

Après cinq mois d’attente, les Sénégalais découvriront bientôt le plan de développement ambitieux de leur pays. Prévu pour être dévoilé le 7 octobre prochain, le nouveau gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye s’apprête à publier la Stratégie nationale de développement (SND), couvrant la période de 2025 à 2029. Ce document de 126 pages détaillera les orientations stratégiques visant à transformer l’économie et la société sénégalaises.

Selon un rapport préliminaire déjà en circulation, l’un des éléments centraux de cette stratégie est le Plan d’actions prioritaires (PAP), dont le coût total est estimé à 18 496,83 milliards de F CFA. Ce plan, conçu comme l’outil opérationnel de la transformation systématique du pays, accorde une importance particulière aux régions de Dakar et Diourbel, qui se voient attribuer respectivement 36,73 % et 14,56 % des ressources allouées.

Le rapport met également en lumière le poids de l’investissement public dans ce programme ambitieux. En effet, le programme d’investissement public est évalué à 12 821,4 milliards de F CFA, tandis que la contribution attendue du secteur privé s’élève à 567,38 milliards de F CFA. Ces investissements visent à stimuler l’économie, tout en répondant aux besoins sociaux et aux aspirations de la population.

La Stratégie de transformation systématique du Sénégal (ST2S) repose sur quatre grands axes :

  1. Une économie compétitive : Renforcer la compétitivité du pays à travers des réformes économiques profondes.
  2. Un capital humain de qualité et une équité sociale : Investir dans l’éducation, la santé, et lutter contre les inégalités sociales.
  3. Aménagement et développement durables : Promouvoir des projets d’infrastructures respectueux de l’environnement, tout en favorisant un développement équilibré entre les régions.
  4. Bonne gouvernance et engagement africain : Renforcer la transparence, la justice, et s’engager activement dans l’intégration africaine.

Avec cette stratégie, le président Bassirou Diomaye Faye souhaite positionner le Sénégal comme un pays souverain et équitable, engagé pour le bien-être de sa population. Le document met également l’accent sur un rôle accru du secteur privé, tout en soulignant l’importance d’un État régulateur capable de créer un cadre favorable à un développement inclusif et durable.

Le 7 octobre 2024 marquera donc une étape cruciale dans la planification économique et sociale du Sénégal pour les cinq prochaines années, et promet de dessiner un nouveau cap pour l’avenir du pays.

Nouvelle coalition politique au Sénégal : « Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal » voit le jour

Dans un contexte politique marqué par une volonté de renouveau et de rééquilibrage des pouvoirs, une nouvelle alliance se forme au Sénégal. Il s’agit de la coalition « Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal », une force politique inédite qui regroupe des personnalités de divers horizons, unies par une même ambition : offrir aux Sénégalais une gouvernance plus équilibrée et des représentants parlementaires crédibles.

La coalition Yewwi Askan Wi, déjà bien ancrée dans l’opposition, subit ici une transformation notable tout en gardant ses piliers majeurs tels que le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR)Taxawu Sénégal de Khalifa Sall et Barthélémy Dias, et le Parti républicain pour le progrès (PRP) dirigé par Déthié Fall. Mais ce qui fait la force de cette nouvelle alliance, ce sont les nouveaux entrants : des figures émergentes de la scène politique sénégalaise telles que Papa Djibril Fall, président du mouvement Les ServiteursBougane Gueye Dany de Guem Sa Bop / Les DiambarsAnta Babacar Ngom, présidente de l’Alliance pour la République et la Citoyenneté (ARC), et Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR.

Cette coalition a pour ambition de créer une majorité parlementaire capable d’instaurer une cohabitation au sein de l’exécutif, condition essentielle, selon ses membres, pour garantir un véritable équilibre des pouvoirs et assurer une meilleure gouvernance au Sénégal. Leur vision repose sur un engagement à offrir aux citoyens des représentants dévoués à la défense des intérêts du peuple et non à des intérêts partisans ou personnels.

La coalition Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal aspire ainsi à réformer l’Assemblée nationale et à promouvoir une législation plus en phase avec les aspirations des populations. Elle entend se positionner comme un contrepoids face au parti présidentiel, en vue de rétablir une démocratie parlementaire forte.

Le pari est ambitieux mais reflète une demande croissante des Sénégalais pour une plus grande transparence, une gestion plus participative des affaires publiques et une redistribution plus équitable des ressources nationales.

Naissance de « Diounatoun Liman Azamaho » : une nouvelle structure pour soutenir les sinistrés des inondations à Touba

Sous la directive du Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, une nouvelle structure a vu le jour afin de venir en aide aux sinistrés des inondations dans la ville sainte de Touba. Baptisée « Diounatoun Liman Azamaho », cette organisation regroupe trois entités majeures de la communauté mouride : l’association Touba Ca Kanam, le mouvement Hizbut-Tarqiyyah et la mairie de Touba.

Le rôle de « Diounatoun Liman Azamaho » est clair : assurer la gestion et la distribution des fonds collectés exclusivement pour soutenir les victimes des récentes inondations. Dès son lancement, l’initiative a été marquée par une première contribution importante de 260 millions de francs CFA injectés dès le premier jour. Des contributions supplémentaires continuent d’affluer, témoignant de la solidarité et de l’engagement de la communauté mouride face à cette situation d’urgence.

Lors d’une déclaration officielle, Serigne Youssou Diop, chargé de la coordination des actions de la nouvelle structure, a précisé que des comptes bancaires ont été ouverts pour permettre aux bienfaiteurs de déposer leurs dons, appelés communément « barkelu ». Ces comptes offrent une transparence totale quant à la gestion des fonds, assurant ainsi une distribution équitable et efficace des aides.

La création de « Diounatoun Liman Azamaho » illustre une nouvelle fois l’importance du Khalife Général des Mourides dans la gestion des crises au sein de la communauté, ainsi que la mobilisation rapide et efficace des forces vives de Touba pour répondre aux besoins de la population. Par cette initiative, Serigne Mountakha Mbacké souhaite non seulement apporter un soutien matériel aux sinistrés, mais également réaffirmer les valeurs de solidarité et d’entraide qui sont au cœur de la doctrine mouride.

Dans les jours à venir, les efforts se poursuivront pour collecter davantage de fonds et coordonner les actions de secours, tandis que la population de Touba et la communauté mouride dans son ensemble continuent de répondre massivement à cet appel à la solidarité.

Nouvelle Tragédie en Mer : 32 Passagers Secourus, Deux Morts Retrouvés près de Gandiole

La mer continue de représenter un danger mortel pour ceux qui entreprennent le voyage périlleux à travers les eaux tumultueuses. Aujourd’hui, une nouvelle tragédie a été évitée de justesse grâce à l’intervention rapide de l’équipe de la Base navale Nord.

Une pirogue a été repérée à l’approche de Gandiole cet après-midi, déclenchant une réponse immédiate des autorités maritimes. À leur arrivée sur les lieux, les secouristes ont découvert 32 passagers à bord, ainsi que deux corps sans vie. Les occupants semblaient exténués après avoir passé une semaine entière en mer, exposés aux éléments.

Les survivants ont été rapidement pris en charge et transférés vers des structures hospitalières pour recevoir les soins nécessaires. Cependant, cette tragédie souligne une fois de plus les dangers mortels auxquels sont confrontés les migrants qui tentent la traversée périlleuse de la mer, souvent dans des conditions extrêmement précaires.

Malgré les efforts déployés par les autorités pour prévenir de telles catastrophes et pour sauver des vies en mer, le phénomène du Barsa ou Barsakh reste une réalité tragique. Ces événements rappellent l’importance de renforcer les mesures de sécurité en mer et de lutter contre les réseaux de trafic d’êtres humains qui exploitent la vulnérabilité des migrants.

Alors que nous pleurons les pertes de vies humaines et exprimons notre solidarité envers les survivants, il est impératif de redoubler d’efforts pour mettre fin à cette tragédie qui continue de se jouer en mer.

Nouvelle Coalition Séparatiste au Mali : Vers une Redéfinition des Dynamiques Politiques dans le Nord

Une annonce retentissante a secoué les territoires du Nord du Mali cette semaine alors que les principaux groupes séparatistes ont dévoilé la formation d’une coalition inédite. La création du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) marque un tournant significatif dans le paysage politique de la région, avec des implications potentiellement profondes pour l’avenir du conflit et les aspirations autonomistes.

La révélation de cette coalition intervient à la suite d’une réunion qui s’est tenue fin avril entre les représentants des différents mouvements séparatistes. Le CSP, déjà existant en tant qu’alliance de groupes armés à dominante touareg, a décidé de se transformer en une nouvelle structure unifiée, avec pour objectif principal la création d’une entité politique unie pour défendre les revendications du peuple de l’Azawad, une région revendiquée par les indépendantistes dans le Nord du Mali.

À la tête de cette nouvelle alliance se trouve Bilal Ag Acherif, une figure respectée et emblématique du mouvement indépendantiste. Son leadership souligne l’engagement des séparatistes à consolider leurs forces et à intensifier leurs efforts pour obtenir un statut politique et juridique pour l’Azawad.

Le contexte de cette initiative est crucial, alors que les groupes séparatistes ont récemment subi des revers territoriaux suite à une offensive de l’armée malienne, notamment la perte de Kidal, bastion historique des revendications autonomistes. Cette transformation de la coalition séparatiste pourrait être interprétée comme une réponse stratégique à ces défis, visant à renforcer l’unité et la résilience des mouvements indépendantistes face aux pressions gouvernementales.

Cependant, cette évolution suscite également des interrogations quant à son impact sur le processus de paix et la stabilité régionale. Alors que le Mali demeure en proie à une crise complexe, marquée par des insurrections indépendantistes et jihadistes depuis 2012, cette nouvelle coalition pourrait redéfinir les dynamiques politiques et militaires dans le Nord, avec des répercussions potentielles sur les efforts de médiation et de résolution des conflits.

En outre, la décision récente du Mali de rompre son partenariat militaire avec la France au profit d’une coopération accrue avec la Russie ajoute une dimension géopolitique à ce paysage déjà complexe, soulignant l’importance cruciale de trouver des solutions durables et inclusives pour répondre aux aspirations des différentes parties prenantes dans le conflit.

Alors que la nouvelle coalition séparatiste se profile comme un acteur majeur dans le paysage politique du Nord du Mali, son impact sur l’avenir de la région reste à déterminer, avec des enjeux cruciaux pour la stabilité, la sécurité et la paix dans un contexte de défis multiples et de tensions croissantes.

Nouvelle ministre des Sports du Sénégal : Khady Diène Gaye transfère son cabinet à la Cité Gorgui

À peine deux semaines après son installation, la première femme ministre des Sports du Sénégal, Khady Diène Gaye, a déjà déménagé son cabinet de l’immeuble de la Zone B vers la Cité Gorgui. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, cette décision a été prise pour installer son Cabinet dans les locaux du Département de la Jeunesse, anciennement dirigé par l’ancien ministre Pape Malick Ndour.

Khady Diène Gaye a été nommée à la tête du ministère des Sports, succédant à Mame Mbaye Niang. Ce qui rend sa nomination particulière, c’est le cumul de ce département avec ceux de la Jeunesse et de la Culture, où le ministre sortant Aliou Sow lui a passé le témoin.

Ce déménagement semble refléter une volonté de regrouper les départements sous la tutelle de Khady Diène Gaye dans un même lieu, facilitant ainsi la coordination et la gestion des affaires liées à la jeunesse, au sport et à la culture.

La Senelec finalise une nouvelle ligne à très haute tension pour renforcer le réseau électrique à Touba

La Senelec a achevé dimanche les travaux de construction d’une nouvelle ligne à très haute tension (225 KV) reliant l’ancien poste électrique Touba 1 au nouveau poste Touba 2, dans le cadre du projet « Boucle du Ferlo ». Abdou Khadre Ndiaye, coordonnateur des travaux, a confirmé la conclusion réussie de ce projet majeur, estimé à 106 millions d’euros.

L’objectif principal de cette nouvelle ligne est de renforcer le réseau électrique dans la région de Touba, en vue de garantir une distribution continue et fiable de l’électricité, en particulier en préparation du Magal de Touba, un événement religieux majeur qui attire des millions de pèlerins chaque année.

Les travaux se sont déroulés sans encombre et dans des conditions optimales, a souligné Abdou Khadre Ndiaye. La nouvelle ligne, d’une capacité de 2×40 MVA, permettra une interconnexion efficace entre les postes Touba 1 et Touba 2, renforçant ainsi la capacité de transmission entre Touba et Ndioum.

Cependant, le processus de raccordement a entraîné des coupures temporaires d’électricité dans plusieurs localités de la zone de Touba-Mbacké tout au long du week-end. Ces interruptions étaient nécessaires pour permettre le bon déroulement des travaux de raccordement.

La nouvelle ligne devrait être opérationnelle d’ici la fin du mois de juin, marquant ainsi une étape importante dans l’amélioration de l’infrastructure électrique de la région. En plus de la nouvelle ligne, trois nouveaux postes de transformation ont été incorporés dans le réseau, ce qui contribuera à améliorer la fiabilité et la stabilité du système électrique dans la région de Touba.

Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts continus de la Senelec pour moderniser et renforcer le réseau électrique du Sénégal, afin de répondre aux besoins croissants en électricité et de soutenir le développement économique et social du pays.

Nouvelle tragédie pour la communauté sénégalaise au Brésil : Mortalla Mbaye retrouvé mort après une perquisition policière

Une perquisition policière à São Paulo, au Brésil, a pris une tournure tragique avec la mort de Mortalla Mbaye, un émigré sénégalais âgé d’une trentaine d’années, originaire de Touba. Le drame a suscité l’indignation parmi ses compatriotes résidant au Brésil, qui accusent les autorités policières d’avoir tué Mbaye et d’avoir tenté de dissimuler leur crime en simulant un suicide.

El Hadj Ndiaye et d’autres membres de la communauté sénégalaise au Brésil ont vivement réagi à cet événement tragique, appelant les nouvelles autorités sénégalaises à prendre des mesures fermes face à ce qu’ils qualifient de série de bavures policières dans le pays sud-américain. Selon leurs témoignages, Mortalla Mbaye aurait été retrouvé au niveau du 6e étage, dans des circonstances troublantes, sans qu’aucun mandat de perquisition ne soit présenté par les policiers.

Les accusations portées par la communauté sénégalaise au Brésil font écho à un précédent incident survenu le 11 février 2024, lorsque Mamadou Touré, un autre ressortissant sénégalais, avait été assassiné dans la ville de Caxias do Sul. Ces événements soulèvent des préoccupations croissantes quant à la sécurité et au traitement des émigrés sénégalais au Brésil.

Face à ces allégations graves, il est impératif que les autorités brésiliennes mènent une enquête approfondie et transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances entourant la mort de Mortalla Mbaye. De même, il est essentiel que les autorités sénégalaises prennent des mesures pour protéger leurs ressortissants et garantir leur sécurité à l’étranger.

En ces temps difficiles, nos pensées vont à la famille et aux proches de Mortalla Mbaye, ainsi qu’à toute la communauté sénégalaise au Brésil, qui est confrontée à cette douloureuse épreuve.

Le Sénégal priorise la formation professionnelle et l’emploi des jeunes : Une nouvelle orientation gouvernementale

Dans une démarche résolue pour dynamiser l’économie et favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment affirmé que la formation professionnelle et l’emploi des jeunes représentaient des priorités nationales. Cette déclaration intervient dans un contexte où le gouvernement sénégalais cherche à renforcer ses politiques en faveur de l’éducation et de l’emploi.

Lors du dernier Conseil des ministres, le chef de l’État a exhorté le Premier ministre à prendre des mesures concrètes pour optimiser les ressources et les interventions des structures publiques dédiées à la formation professionnelle, à l’entrepreneuriat et à l’emploi des jeunes. Cette démarche vise à mieux répondre aux besoins du marché du travail et à favoriser l’intégration rapide des jeunes dans l’économie.

Une des initiatives majeures annoncées est l’harmonisation des bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois. Cette mesure permettra de mieux coordonner les actions des différents acteurs impliqués dans la promotion de l’emploi et de faciliter l’accès des jeunes aux opportunités professionnelles.

Par ailleurs, le président a demandé une revue complète de l’écosystème des structures et des offres de formation professionnelle et technique. L’objectif est d’améliorer l’allocation des ressources et d’adapter les programmes de formation aux besoins spécifiques du marché du travail.

Une autre priorité évoquée est la mise en place d’un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes, afin d’évaluer l’efficacité des programmes gouvernementaux et d’ajuster les interventions en conséquence. Cette mesure permettra d’assurer une meilleure coordination entre les différentes initiatives et de maximiser leur impact sur le terrain.

Enfin, le président a souligné l’importance de territorialiser les politiques de formation professionnelle et d’emploi des jeunes. Cette approche permettra de prendre en compte les spécificités et les besoins de chaque région du pays, favorisant ainsi une distribution plus équitable des opportunités et des ressources.

Dans l’ensemble, ces nouvelles orientations gouvernementales reflètent l’engagement du Sénégal à investir dans l’éducation et la formation de sa jeunesse, afin de stimuler le développement économique et de construire un avenir plus prometteur pour tous.

Remaniement Ministériel au Sénégal : Le Président Bassirou Diomaye Faye Trace une Nouvelle Trajectoire

Le paysage politique sénégalais subit des transformations majeures avec l’annonce d’un remaniement ministériel initié par le président Bassirou Diomaye Faye. Ce remaniement marque une rupture nette avec certains cadres de l’ère Macky Sall et implique des changements significatifs dans la composition du gouvernement.

Parmi les modifications les plus remarquables, on note l’éviction de Oumar Demba Bâ, ex-ministre-conseiller diplomatique et collaborateur de l’ancien président Macky Sall. Il est remplacé par Sonar Ngom, ancien secrétaire général au ministère des Affaires étrangères. Ce changement illustre la volonté du président Faye de constituer une équipe gouvernementale qui reflète sa propre vision et ses priorités politiques.

Ce remaniement intervient dans un contexte où le président Faye semble chercher à s’entourer d’une nouvelle équipe, renforçant ainsi sa gouvernance et réalignant les forces politiques autour de sa direction. Ces ajustements visent à répondre aux aspirations de renouvellement et à établir une confiance renouvelée au sein du gouvernement sénégalais.

Il est à noter que ce remaniement ministériel pourrait avoir des implications importantes sur la politique intérieure et extérieure du Sénégal, ainsi que sur la dynamique politique dans le pays. Les observateurs seront attentifs à la manière dont ces changements influenceront la gouvernance et les politiques publiques à l’avenir, alors que le président Faye cherche à imprimer sa marque sur la direction du pays.

Une Nouvelle Constitution Adoptée au Togo : Un Changement de Cap vers un Régime Parlementaire

Après des semaines de spéculation et de débats houleux, les députés togolais ont finalement entériné vendredi à l’unanimité une nouvelle Constitution, marquant ainsi la transition du pays d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Cette décision, contestée par l’opposition, intervient à seulement dix jours des élections législatives.

La nouvelle Constitution, adoptée avec 87 voix sur 87 à l’Assemblée, apporte des changements significatifs à la structure du pouvoir politique au Togo. Elle abolit l’élection directe du président de la République et crée la fonction de « Président du Conseil des ministres », qui concentre désormais tous les pouvoirs exécutifs. Cette évolution, selon les termes du texte, prive le président élu de toute autorité substantielle.

Désormais, c’est aux députés qu’il reviendra d’élire le chef de l’État, et ce, « sans débat » et pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Le véritable détenteur du pouvoir exécutif sera le « Président du conseil des ministres », qui devra obligatoirement être le chef du parti majoritaire à l’Assemblée nationale.

Cette décision a été accueillie avec enthousiasme par les partisans du parti majoritaire, l’Union pour la République (UNIR), mais a suscité une vive opposition de la part des autres formations politiques. Pour eux, cette nouvelle fonction est perçue comme une manœuvre visant à maintenir au pouvoir le président Faure Gnassingbé, qui dirige le pays depuis 2005, succédant ainsi à son père qui a gouverné pendant près de 38 ans.

Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais (PT), a déclaré que cette évolution constitutionnelle démontrait le désir du régime en place de conserver le pouvoir à tout prix. Il souligne que la fonction de « Président du Conseil » confère à son titulaire un pouvoir illimité, laissant entendre que cette position pourrait être réservée à Faure Gnassingbé.

Ce n’est pas la première fois que la Constitution togolaise est amendée pour permettre au président Gnassingbé de se maintenir au pouvoir. En 2019, une révision constitutionnelle lui a déjà offert la possibilité de briguer deux nouveaux mandats, lui permettant potentiellement de gouverner jusqu’en 2030.

Cependant, l’adoption de cette nouvelle Constitution a été précédée de controverses. Les députés l’avaient déjà approuvée le 25 mars, sans que le texte ne soit rendu public, déclenchant ainsi une vague de critiques de la part de l’opposition et de la société civile, qui ont qualifié ce vote de « coup d’Etat institutionnel ».

Malgré ces tensions, les élections législatives sont maintenues pour le 29 avril, avec en parallèle les premières élections régionales du pays. L’opposition, qui avait initialement prévu des manifestations les 12 et 13 avril, a été empêchée de se réunir par les autorités. Cette situation inquiétante a attiré l’attention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a dépêché une mission à Lomé pour évaluer le processus électoral.

La décision de la CEDEAO reste attendue dans un contexte où de nombreux pays de la région font face à des troubles politiques et institutionnels.

Réforme constitutionnelle au Sénégal : Vers une nouvelle Constitution pour rééquilibrer les pouvoirs ?

Le Professeur Ahmed Ndiaye, maître de conférences et spécialiste du droit constitutionnel, a récemment plaidé en faveur de l’adoption d’une nouvelle Constitution au Sénégal pour une réforme en profondeur du cadre juridico-légal. Cette proposition a été faite lors de son intervention au Grand jury ce dimanche.

Selon le Professeur Ndiaye, face aux nombreuses réformes nécessaires, l’adoption d’une nouvelle Constitution serait la voie la plus appropriée pour traduire les valeurs fondamentales de la société sénégalaise. Il estime que cette nouvelle Constitution devrait notamment viser à réduire les pouvoirs du Chef de l’État, tout en renforçant ceux du Premier ministre.

Le Professeur Ahmed Ndiaye déplore l’hyper-présidentialisme au Sénégal, où tous les pouvoirs semblent concentrés entre les mains du Chef de l’État, reléguant les autres institutions à des rôles secondaires. Il insiste sur la nécessité de rééquilibrer les pouvoirs entre les différentes institutions pour éviter cette hypertrophie de la fonction présidentielle.

Pour pallier cette situation, le Professeur Ndiaye suggère de renforcer les prérogatives du Premier ministre en tant que contrepoids face à la fonction présidentielle. Il estime qu’il faut envisager un « encadrement drastique » des pouvoirs du Président de la République et renforcer les trois pouvoirs : l’exécutif, le législatif et le judiciaire.

Bien que favorable à ces réformes, le Professeur Ndiaye plaide pour un processus prudent et progressif, basé sur le dialogue, afin d’atténuer les erreurs potentielles et d’assurer une transition en douceur vers un système plus équilibré.

La proposition du Professeur Ahmed Ndiaye ouvre un débat essentiel sur la nécessité de réformer en profondeur le système institutionnel sénégalais pour garantir un équilibre des pouvoirs et renforcer la démocratie. Reste à voir comment cette idée sera accueillie et débattue dans le contexte politique actuel du Sénégal.

Réouverture du Procès Ousmane Sonko – Mame Mbaye Niang : Me Karl Pape Évoque une Prétendue Preuve Nouvelle

L’avocat Me Karl Pape a soulevé la question de la réouverture du procès opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang, en raison d’une prétendue preuve nouvelle. Cette affaire, qui a défrayé la chronique judiciaire, semble connaître un nouveau rebondissement suite à la révélation d’un prétendu rapport.

« Va-t-on réouvrir le procès Ousmane SONKO – Mame Mbaye Niang pour cause de preuve nouvelle ? », s’interroge Me Karl Pape. Selon lui, étant donné que « le prétendu diffamé a avoué que le fameux rapport existe, on ne saurait laisser cette instrumentalisation judiciaire faire jurisprudence ». Cette nouvelle révélation remet en question l’intégrité et la crédibilité de la procédure judiciaire initiale.

Me Karl Pape critique également la passivité du juge dans ce système inquisitoire. Il souligne l’absence de démarche de la part du juge pour entendre les auteurs des rapports incriminés. « Une simple demande qui aurait pu mettre fin à cette procédure fantaisiste », déplore-t-il. Cette critique met en lumière les lacunes potentielles du système judiciaire actuel et soulève des questions sur la qualité et la rigueur des investigations menées lors du premier procès.

Me Karl Pape va plus loin en appelant certains magistrats à anticiper leurs démissions avant que le Conseil Supérieur de la Magistrature ne prenne des décisions à leur égard. Cette déclaration témoigne de la gravité de la situation et de l’importance accordée à l’indépendance et à l’intégrité de la magistrature.

L’intervention de Me Karl Pape dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang met en lumière les préoccupations concernant l’équité et la transparence du système judiciaire. La question de la réouverture du procès sur la base d’une prétendue preuve nouvelle souligne l’importance de garantir des procédures judiciaires justes et équitables pour toutes les parties impliquées.

Brancou Badio, la nouvelle étoile montante du basketball sénégalais en Liga Endesa

À seulement 25 ans, le meneur sénégalais Brancou Badio se démarque cette saison en Liga Endesa, la première division espagnole de basketball. Portant fièrement les couleurs de Baxi Manresa, Badio est devenu un élément clé de son équipe, comme en témoignent ses performances sur le terrain.

Selon le Walfadjri Quotidien, Badio est le deuxième joueur le plus utilisé par son équipe, juste derrière Devin Robinson. Ses statistiques impressionnantes parlent d’elles-mêmes : une moyenne de 13,6 points par match, une réussite de 48,5% sur les tirs à 2 points et 31,5% sur les tirs à 3 points.

Il a notamment brillé lors de la rencontre face au Real Madrid, leader du championnat, en inscrivant 20 points et en réalisant 3 interceptions décisives. Cette performance a renforcé sa réputation et attiré l’attention des observateurs et des recruteurs.

En effet, le jeune talent sénégalais est devenu la cible « privilégiée » des clubs intéressés par son recrutement, notamment à l’approche de la fin de son contrat avec Baxi Manresa cet été. Sa capacité à influencer le jeu, sa polyvalence et son sens tactique font de lui l’une des révélations de la saison en Liga Endesa.

Avec de telles performances et une cote de popularité croissante, Brancou Badio semble être sur la voie d’une carrière internationale prometteuse, portant haut les couleurs du Sénégal sur la scène du basketball mondial.

Report des Élections au Togo et Tensions Politiques : Une Nouvelle Donne

La scène politique togolaise est secouée par un nouveau rebondissement alors que les élections législatives et régionales prévues pour le 20 avril sont reportées au 29 avril, suite à une décision prise lors du Conseil des ministres du mardi 09 avril.

Le processus électoral révisé fixe la période de campagne électorale du samedi 13 avril au samedi 27 avril. Cependant, cette annonce intervient dans un contexte de tension, alors qu’une proposition de réforme constitutionnelle visant à transformer le régime semi-présidentiel en un régime parlementaire a été adoptée par les députés sortants.

Cette initiative a déclenché des réactions hostiles de la part de certains citoyens et de l’opposition, qui prévoient des manifestations les 11, 12 et 13 avril, malgré l’interdiction formelle du ministère en charge de l’Administration territoriale.

Face à cette situation, les autorités togolaises ont mis en garde les partis d’opposition et les groupes civils, notamment l’ADDI, l’ANC, le PSR, le FDR et le Front Citoyen Togo Debout, contre toute contravention à la loi.

Cette période de turbulence politique soulève des préoccupations quant à la stabilité et à la légitimité du processus électoral au Togo. Alors que le report des élections vise probablement à apaiser les tensions et à garantir un déroulement pacifique du scrutin, la résurgence des manifestations et les réformes constitutionnelles proposées soulignent les divisions et les défis auxquels le pays est confronté sur la voie de la démocratie et de la gouvernance inclusive.

Il reste à voir comment les autorités togolaises et l’opposition parviendront à résoudre leurs différends et à assurer un processus électoral transparent et équitable dans les semaines à venir.

Habib Bèye : Une Vie Professionnelle Couronnée de Succès et une Nouvelle Romance

Ancien joueur professionnel de football devenu entraîneur, Habib Bèye marque l’histoire avec ses réussites sportives et sa récente histoire d’amour avec Sidonie Biémont, ex-compagne du footballeur Adil Rami.

Né en France, Habib Bèye s’est illustré sur les terrains de football, notamment au sein de clubs prestigieux comme l’Olympique de Marseille et Newcastle United. En parallèle de sa carrière de joueur, il a également représenté le Sénégal au niveau international, participant à des compétitions majeures comme la Coupe d’Afrique des Nations.

Père de trois enfants, Habib Bèye a su concilier vie professionnelle et personnelle malgré les défis. Après sa séparation avec son ancienne compagne, Éva, il a trouvé un nouvel équilibre dans sa carrière d’entraîneur. Depuis 2021, il occupe le poste d’entraîneur du Red Star, une équipe de football basée en banlieue parisienne.

Grâce à ses compétences et à son dévouement, le Red Star a connu un succès remarquable, se positionnant en tête du classement du championnat National. Cette ascension professionnelle a été accompagnée d’une nouvelle romance pour Habib Bèye.

En effet, depuis 2022, il est en couple avec Sidonie Biémont, mannequin de renom et ancienne compagne d’Adil Rami. Leur relation, bien que discrète, n’a pas échappé à l’attention du public, notamment lors de leurs apparitions ensemble lors d’événements sportifs ou sociaux.

Sidonie Biémont, après une période difficile suite à sa séparation avec Adil Rami, a trouvé un nouveau bonheur aux côtés de Habib Bèye. Outre sa carrière de mannequin, elle s’est également illustrée dans l’événementiel et à la télévision, participant notamment à l’émission « Vendredi tout est permis » sur TF1.

Le couple, bien que préférant garder une certaine discrétion, affiche ouvertement son amour et son soutien mutuel, témoignant ainsi d’une relation épanouie et harmonieuse.

Nouvelle Nomination Ministérielle : Abdourahmane Sarr à la Tête de l’Économie du Plan et de la Coopération

Dans un mouvement inattendu, Monsieur Abdourahmane Sarr a été nommé ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération dans le nouveau gouvernement, suscitant des discussions sur les relations familiales et les implications politiques.

Ce qui rend cette nomination particulièrement remarquable, c’est le lien familial entre Abdourahmane Sarr et son prédécesseur, l’ancienne ministre Oulimata Sarr, qui a occupé le même poste dans le gouvernement précédent dirigé par le Président sortant Macky Sall. En tant que frère de l’ancienne ministre, Abdourahmane Sarr est confronté à une double pression : celle d’assumer ses nouvelles responsabilités ministérielles avec compétence et impartialité, tout en évitant tout soupçon de népotisme ou de favoritisme.

Cette nomination soulève des questions sur la transparence et la gouvernance dans le processus de sélection des ministres. Alors que certains pourraient voir cette nomination comme une reconnaissance des compétences et de l’expertise d’Abdourahmane Sarr dans le domaine économique, d’autres pourraient craindre qu’elle ne soit perçue comme une faveur accordée à un membre de la famille de l’ancien gouvernement.

Il est impératif que Abdourahmane Sarr fasse preuve d’indépendance et de professionnalisme dans l’exercice de ses fonctions, afin de dissiper tout doute quant à son intégrité et à son impartialité. En tant que ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération, il aura la responsabilité cruciale de formuler des politiques économiques et de coopération efficaces pour promouvoir la croissance et le développement du pays.

Cette nomination souligne également l’importance de la continuité et de la stabilité dans la gouvernance, même lors des transitions politiques. Alors que le pays s’engage dans une nouvelle ère avec un nouveau président, il est essentiel que le gouvernement puisse bénéficier de la continuité des compétences et de l’expérience là où cela est approprié.

En fin de compte, la réussite d’Abdourahmane Sarr en tant que ministre dépendra de sa capacité à mettre de côté toute perception de partialité et à se concentrer sur la formulation et la mise en œuvre de politiques économiques qui profitent à tous les citoyens, indépendamment de leur statut familial ou politique.

Nomination de Jean Baptiste Tine en tant que Ministre de l’Intérieur : Une nouvelle Étape sous la Présidence de Bassirou Diomaye Faye

Le gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye a dévoilé sa composition, et une nomination a particulièrement attiré l’attention : celle du général Jean Baptiste Tine au poste de Ministre de l’Intérieur. Ancien Haut Commandant de la Gendarmerie, Tine apporte une expérience robuste dans le domaine de la sécurité intérieure et des forces de l’ordre à ce rôle crucial.

Le général Tine n’est pas étranger aux rouages complexes de la sécurité nationale. Son précédent mandat en tant que Haut Commandant de la Gendarmerie a certainement forgé sa compréhension des défis auxquels le pays est confronté en matière de maintien de l’ordre et de sécurité intérieure. Cependant, son limogeage survenu à seulement trois mois de la retraite a suscité des interrogations quant à son leadership et à sa gestion antérieure.

La nomination de Tine intervient à un moment critique pour le pays, alors qu’il est confronté à des défis multiples, allant de la sécurité intérieure à la stabilité politique. En prenant les rênes du Ministère de l’Intérieur, il devra relever le défi de garantir la sécurité des citoyens tout en préservant les libertés individuelles et en respectant l’état de droit.

La décision de nommer Tine à ce poste clé pourrait également être perçue comme une tentative du président Faye de consolider son soutien parmi les forces de sécurité du pays. Cependant, cela pourrait également être interprété comme une tentative de politiser davantage l’appareil sécuritaire, ce qui soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des forces de l’ordre.

Pour que la nomination de Tine soit un succès, il devra démontrer sa capacité à naviguer dans le monde politique et à collaborer efficacement avec les autres membres du gouvernement. Sa performance sera scrutée de près par l’opposition politique, la société civile et le public dans son ensemble.

En fin de compte, l’efficacité de Tine en tant que Ministre de l’Intérieur dépendra de sa capacité à transcender les clivages politiques et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens, en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté. Le temps dira si sa nomination sera une étape positive dans la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye ou si elle soulèvera des préoccupations plus profondes quant à la direction du pays.

Nouvelle technique de combat russe au Sénégal : Les bénéficiaires en stage d’initiation du  »Golden Triangle Système » (Images + vidéo)

Une première en Afrique. Un système de combat rapproché dénommé  »Golden Triangle Système » a été lancé ce week-end au Sénégal, plus précisément à Ouakam sous la houlette de son fondateur russe Alexander Shlychkov.

Dans son discours de présentation face à la presse sénégalaise, le pédagogue, spécialiste en sciences des arts martiaux de la Fédération de Russie ambitionne de développer la nouvelle technique dans toute l’Afrique mais  » le Sénégal sera la base du Golden Triangle dans le continent  »
Retour en images sur la conférence de presse et le stage pour la promotion de cet art de combat qui vise à défendre la personne contre toute attaque à couteaux ou armes blanches.

conférence de presse des nouveaux arts martiaux ici au Sénégal Jeux Olympiques 2026 Dakar

Rita Hora : La nouvelle rumeur totalement folle après l’annonce de son divorce

Quelques mois après leur divorce, le couple Feuneu et Rita Hora pourrait-il accueillir un nouveau membre ? Des spéculations autour d’une éventuelle grossesse de l’actrice Maguette Fall, alias Rita Hora, circulent intensément sur la toile.

Le couple formé par Rita Hora et Feuneu était très apprécié des internautes, et l’annonce de leur séparation avait attristé de nombreux fans. Cependant, les rumeurs laissent entendre que cette histoire n’est peut-être pas encore terminée. Des sources indiquent qu’une grossesse serait survenue après leur mariage éclair.

Les internautes interpellent Rita Hora…

Sur sa page Instagram, Rita Hora a récemment fait la promotion d’une marque de produits amincissants, mais son apparition a déclenché une vive polémique en ligne. Rita Hora, qui semble avoir subi une légère métamorphose, présente des signes suggérant une possible grossesse : ventre légèrement arrondi, visage fatigué avec des creux au cou. Ces éléments laissent penser que l’ancienne compagne de Feuneu attend un bébé.

Ce constat n’a pas échappé à ses followers, qui lui ont immédiatement adressé leurs félicitations. L’actrice, sans démentir cette information, a répondu à ces marques d’affection en likant leurs commentaires.

Le mariage du couple a été célébré en juin de cette année, suscitant un grand buzz. Cependant, la relation entre l’actrice sénégalaise et le producteur ivoirien n’a pas perduré. Après seulement quelques mois de mariage, les deux stars ont annoncé leur séparation pour des raisons purement personnelles, selon leurs comptes respectifs.

Selon des rumeurs persistantes, Feuneu aurait découvert des messages dans le téléphone de Rita suggérant qu’elle aurait eu recours à des marabouts pour hâter leur mariage. La situation continue d’alimenter les discussions passionnées sur la toile.

Senenews

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