Le Front Polisario adresse un message aux nouvelles autorités sénégalaises sur la question du Sahara Occidental

Dans une déclaration marquante prononcée le 3 mai à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, Birahim Ghali, président du Front Polisario, a exprimé son espoir quant à une nouvelle dynamique dans les relations entre le Sénégal et le Maroc, concernant le conflit du Sahara Occidental.

Soulignant la victoire du président Bassirou Diomaye Faye et la présence du Premier ministre Ousmane Sonko, Ghali a mis en avant leurs valeurs panafricaines et leur engagement pour la défense des intérêts de l’Afrique. Cette perspective, selon lui, offre un souffle nouveau d’espoir pour le règlement de la question sahraouie.

Dans ses propos, Ghali a rappelé les tensions historiques entre le Sénégal et les intérêts impérialistes, déclarant que les nouvelles autorités sénégalaises se démarquent des compromissions passées avec les « valets de la France ». Il exprime ainsi sa confiance dans le leadership de Bassirou Diomaye Faye pour consolider cette nouvelle ère et promouvoir une alliance contre les forces hostiles à l’Afrique et au Sahara.

Le président du Front Polisario, tout en se félicitant de cette potentielle collaboration, appelle à la préservation de ces espoirs et à la concrétisation du changement tant attendu. Il conclut en exprimant sa foi en un avenir meilleur pour le Sahara Occidental, sous la bannière de cette nouvelle direction politique au Sénégal.

Cette déclaration risque de susciter des réactions au sein du Royaume du Maroc, qui revendique la souveraineté sur le Sahara Occidental. Les observateurs attendent avec intérêt les évolutions dans les relations entre le Sénégal et le Maroc, notamment sur cette question épineuse qui divise depuis des décennies la communauté internationale.

Moudéry Déplore le Manque d’Infrastructures Routières : Appel aux Nouvelles Autorités

Au cœur de la région de Bakel, dans l’est du Sénégal, réside la commune de Moudéry, où les résidents se trouvent confrontés à un défi majeur : le manque criant d’infrastructures routières. Lors d’une cérémonie d’intronisation marquante du nouveau chef de village, Samba Moussa Ndiaye, le porte-parole de la communauté, Souaibou Ndiaye, a donné voix au sentiment partagé par de nombreux habitants : l’urgence de voir les nouvelles autorités du pays accorder une attention particulière à cette problématique.

La communauté de Moudéry, bien que dotée de certaines infrastructures essentielles telles que des écoles, une mairie, un centre de santé et des forages, a dû prendre en charge leur construction elle-même, grâce aux contributions de ses ressortissants résidant à l’étranger. Cependant, l’absence de routes adéquates reliant Moudéry à d’autres localités, notamment à Bondji et à Bakel, se révèle être un obstacle majeur au développement de la région.

Souaibou Ndiaye souligne avec justesse que la construction de routes dépasse les capacités financières de la communauté locale, mettant en exergue la nécessité d’une intervention gouvernementale. Il appelle ainsi les nouvelles autorités à considérer cet appel avec sérieux, reconnaissant l’impact significatif que des infrastructures routières adéquates pourraient avoir sur la vie quotidienne des habitants de Moudéry.

La présence du sous-préfet de Moudéry, Pape Dieng, et du maire, Diakoye Tounkara, lors de la cérémonie d’installation du nouveau chef de village témoigne de la volonté des autorités locales de répondre aux besoins de la communauté. Leur engagement à soutenir le nouveau chef de village dans ses efforts pour lutter contre le « grand banditisme » dans la région est louable, mais il est crucial que cet engagement s’étende également à la résolution des défis infrastructurels auxquels Moudéry est confrontée.

La situation à Moudéry reflète les défis auxquels sont confrontées de nombreuses communautés rurales à travers le Sénégal. L’accessibilité aux infrastructures routières est un élément essentiel du développement économique, social et humain, et son absence entrave le progrès des régions éloignées du pays.

Ainsi, l’appel de Moudéry résonne comme un appel à l’action, une invitation à investir dans l’avenir de ces communautés en leur fournissant les infrastructures de base dont elles ont désespérément besoin pour prospérer. En répondant à cet appel, les nouvelles autorités auront l’opportunité de démontrer leur engagement envers un développement inclusif et équitable pour toutes les régions du Sénégal.

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