Nouvelles Procédures Douanières au Sénégal : La Déclaration Préalable d’Importation (DPI) devient obligatoire à partir du 1er mai 2024

Dans le cadre de ses efforts continus pour moderniser ses procédures et sécuriser les recettes douanières, la Direction générale des Douanes du Sénégal a annoncé l’entrée en vigueur obligatoire de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) à partir du 1er mai 2024. Cette mesure concerne toute importation de marchandises d’une valeur FOB (Free on board) supérieure ou égale à 500 000 FCFA, ainsi que tout conteneur personnalisé, quelle que soit sa valeur.

La DPI, qui constitue une avancée majeure dans la modernisation douanière du pays, vise à garantir un traitement équitable des opérateurs économiques et à sécuriser les recettes douanières conformément aux normes internationales. Elle ne s’accompagne d’aucun frais supplémentaire et renforce l’efficacité du système douanier, le rendant plus transparent et plus efficient.

Cette mesure intervient après une période transitoire au cours de laquelle l’Administration des Douanes a pris en charge la gestion de la DPI, permettant à l’État de réaliser des économies substantielles et aux opérateurs économiques de réduire leurs coûts à l’importation.

La DPI offre plusieurs avantages aux acteurs de la chaîne logistique internationale, notamment une garantie de traitement équitable, une disponibilité anticipée des informations et statistiques, une lutte renforcée contre la fraude commerciale et une transparence accrue dans la gestion des formalités de dédouanement.

Il convient de noter que certains types d’importations, tels que les objets personnels, les privilèges diplomatiques, les opérations à caractère social et les véhicules d’occasion, sont exclus de cette nouvelle procédure.

En conclusion, la généralisation de la DPI marque une étape importante dans la modernisation et la sécurisation des procédures douanières au Sénégal. L’Administration des Douanes s’engage à œuvrer pour une protection optimale de l’économie nationale et remercie les acteurs du commerce international pour leur adhésion à cette mesure.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la Division de la Communication et des Relations Publiques de la Direction Générale des Douanes.

Division de la Communication et des Relations Publiques

Communiqué de la Direction Générale des Douanes : Nouvelles directives concernant la Déclaration Préalable d’Importation (DPI)

La Direction Générale des Douanes du Sénégal, sous l’égide de son Directeur Général, Mbaye Ndiaye, a émis un communiqué pour informer les acteurs économiques de l’importance de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) dans le processus d’importation de marchandises dans le pays.

Selon ce communiqué, les importations de marchandises au Sénégal demeurent soumises à la formalité de la DPI dématérialisée, établie sur la base de la facture (pro-forma ou commerciale) ou du bon de commande. Ce processus est confié à la Direction du Renseignement, de l’Analyse du risque et de la Valeur (DRAV) via le système GAINDE, après une demande préalable effectuée via le système électronique ORBUS du GIE GAINDE 2000.

Une nouvelle directive entre en vigueur dès le 1er mai 2024, exigeant la production obligatoire d’une DPI pour toute importation de marchandises d’une valeur FOB supérieure ou égale à cinq cent mille (500 000) francs CFA, ainsi que pour tout conteneur personnalisé, quelle que soit sa valeur FOB.

Les opérations exclues de cette procédure comprennent les objets et effets personnels, les privilèges diplomatiques, les opérations sociales telles que les dons et les aides à l’État ou à la Croix-Rouge, ainsi que les véhicules d’occasion.

Le non-respect de cette obligation de production de la DPI est passible de sanctions conformément aux dispositions du Code des Douanes.

Cette nouvelle directive vise à renforcer les contrôles et la transparence dans le processus d’importation de marchandises au Sénégal, dans le but de sécuriser les échanges commerciaux et de lutter contre les pratiques frauduleuses.

Nouvelles frappes en Ukraine : Au moins neuf morts et 18 blessés signalés

De nouvelles frappes dévastatrices ont secoué la région de Dnipropetrovsk en Ukraine, faisant au moins neuf morts, dont trois enfants, et 18 blessés, selon le ministre de l’Intérieur. Les attaques, attribuées à la Russie, ont ciblé des zones résidentielles, provoquant d’importants dégâts matériels et semant la terreur parmi les habitants.

Dans le district de Synelnykové, des maisons ont été gravement endommagées, entraînant la mort de plusieurs personnes, dont des enfants. À Dnipro, la capitale régionale, un immeuble résidentiel et d’autres infrastructures civiles ont été touchés, faisant d’autres victimes parmi les civils.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a vivement condamné ces attaques, soulignant la nécessité d’une réponse internationale pour protéger les civils et renforcer la défense aérienne du pays. Il a appelé à une action urgente pour fournir à l’Ukraine les systèmes de défense nécessaires pour contrer les attaques incessantes de la Russie.

Depuis le début de l’invasion russe en 2022, l’Ukraine est confrontée à une série d’attaques quotidiennes, mettant à rude épreuve ses infrastructures et ses ressources. Malgré les appels répétés à l’aide de la communauté internationale, l’Ukraine continue de subir les assauts de l’armée russe, tandis que l’aide occidentale peine à arriver à temps pour contrer ces attaques meurtrières.

Dans cette escalade de la violence, l’armée de l’air ukrainienne a affirmé avoir abattu un bombardier russe, une première depuis le début de l’invasion. Selon les rapports, l’avion aurait été abattu par des missiles antiaériens ukrainiens, démontrant la détermination du pays à se défendre contre l’agression russe.

Ces événements tragiques soulignent la nécessité d’une action internationale urgente pour mettre fin au conflit et protéger la population civile en Ukraine. Alors que les pertes humaines et les destructions continuent de s’accumuler, il est impératif que la communauté internationale intensifie ses efforts pour résoudre cette crise et mettre fin aux souffrances du peuple ukrainien.

Renforcement de la gouvernance : Le président annonce la création de nouvelles entités à la présidence

Le président de la République a récemment annoncé la mise en place de deux nouvelles entités au sein de la présidence, dans le but de renforcer le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Le Bureau d’Intelligence et de Prospective Économique (BIPE) ainsi que le Bureau de Suivi-Évaluation des Projets et Programmes auront pour mission de superviser l’exécution des directives présidentielles.

Ces nouvelles structures traduisent la volonté du gouvernement de mettre en place des mécanismes efficaces pour évaluer l’impact des politiques publiques et assurer une gestion optimale des projets et programmes gouvernementaux.

De plus, le Premier ministre, Ousmane Sonko, assisté des ministres concernés, a été chargé de présenter un rapport détaillé d’ici fin avril 2024 sur l’état actuel des différents ministères. Ce rapport comprendra des analyses approfondies ainsi que des propositions visant à améliorer la gestion sectorielle, administrative, budgétaire et financière.

Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement à promouvoir une gouvernance transparente et efficace, tout en répondant aux besoins et aux attentes des citoyens. En renforçant les capacités de suivi et d’évaluation, le gouvernement vise à garantir une utilisation efficiente des ressources publiques et à assurer la réalisation des objectifs fixés.

Par ailleurs, le chef de l’État a souligné l’importance pour le gouvernement de respecter les procédures de validation nécessaires pour les orientations politiques et les stratégies de communication gouvernementale. Cette démarche vise à renforcer la cohérence et la légitimité des actions gouvernementales, tout en favorisant un dialogue ouvert et constructif avec la population.

En mettant en place ces nouvelles entités et en renforçant les mécanismes de suivi et d’évaluation, le gouvernement démontre son engagement en faveur d’une gouvernance responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre aux défis et aux aspirations du pays.

Diomaye Faye Donne un Ultimatum aux Cumulards : Nouvelles Directives dans le Gouvernement

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une position ferme contre le cumul de fonctions au sein de son gouvernement. Il a donné un mois aux ministres qui occupent déjà des postes électifs pour qu’ils démissionnent et effectuent la passation de service, a annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko.

Cette décision marque une rupture avec la pratique antérieure et souligne l’engagement du président Faye envers la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. En mettant fin au cumul de fonctions, le gouvernement cherche à garantir que les ministres se consacrent pleinement à leurs responsabilités gouvernementales sans être distraits par des mandats électifs concurrents.

L’une des premières personnes concernées par cette mesure est le Premier ministre lui-même, Ousmane Sonko, qui est également maire de Ziguinchor. Sonko devra choisir entre son poste de maire et ses fonctions gouvernementales, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à respecter les principes de séparation des pouvoirs et d’indépendance des institutions.

Un autre exemple significatif est celui de Birame Souleye Diop, qui cumulait déjà les postes de député et de maire. Confronté à l’ultimatum présidentiel, Diop devra se conformer à la nouvelle politique ou renoncer à l’une de ses fonctions. Sa nomination en tant que ministre du Pétrole illustre la volonté du gouvernement de mettre fin aux pratiques de cumul et de promouvoir une gouvernance plus efficace et éthique.

Cette décision pourrait avoir des implications importantes pour la composition du gouvernement et le paysage politique dans son ensemble. Elle envoie un message fort sur l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, à promouvoir la responsabilité et à respecter les normes éthiques les plus élevées dans l’exercice du pouvoir.

En fin de compte, l’ultimatum donné aux cumulards reflète la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance transparente et responsable, où les ministres sont pleinement dédiés à servir l’intérêt public sans conflits d’intérêts ou de loyauté.

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