Le club OHADA de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a inauguré samedi dernier une compétition de joutes oratoires centrée sur l’accès aux données du secteur extractif, en partenariat avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Sous le thème évocateur « Exploitation des hydrocarbures et développement socio-économique du Sénégal : un fardeau déguisé ? », cet événement s’est déroulé dans l’amphithéâtre de l’Unité de formation et de recherche Civilisations, religions, arts et communication (UFR CRAC).
L’objectif de cette compétition est d’impliquer les étudiants, les universitaires, les jeunes et les femmes dans les questions cruciales de gouvernance des ressources naturelles du pays. Selon Mamadou Yéro Baldé, chef du projet USAID/TRACES ‘´Seytou Momel’’, l’accès à l’information dans le secteur extractif revêt une importance capitale pour permettre aux populations, notamment aux étudiants, de suivre les obligations légales et contractuelles des entreprises et de participer à la gouvernance transparente des ressources minières, pétrolières et gazières du Sénégal.
Le vice-recteur de l’UGB, le professeur Saliou Diouf, a salué cette initiative, soulignant l’accompagnement de l’USAID à l’université depuis plusieurs années. Cette cérémonie a également été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre l’UGB et le projet USAID/TRACES.
Des personnalités éminentes telles que Birahim Seck, coordinateur du Forum civil, et Papa Fara Diallo, président de la section sénégalaise de la coalition ‘´Publiez ce que vous payez’’, ont pris part à cette cérémonie.
Organisée dans le cadre du programme TRACES (Transparence et Redevabilité dans le Secteur extractif au Sénégal), cette compétition de joutes oratoires se déroulera jusqu’au mois de juillet. Elle a débuté avec un match inaugural opposant l’Unité de formation et de recherche Lettres et sciences humaines (UFR LSH) à l’équipe de l’UFR CRAC.
Cet événement constitue une initiative majeure visant à promouvoir la transparence et la redevabilité dans les industries extractives sénégalaises, contribuant ainsi à une gestion plus éclairée et responsable des ressources naturelles du pays.