Dans une tribune poignante, Ousmane Ndiaye exprime une profonde désillusion envers le Président et son mandat. À travers des mots empreints d’amertume et de regret, il souligne les attentes déçues et les promesses trahies qui ont marqué le règne présidentiel.
Dès le début, l’auteur confie avoir eu des doutes sur les capacités de leadership du Président, soulignant qu’il avait voté pour lui principalement par rejet de l’alternative plutôt que par conviction. Les espoirs de voir un véritable leader émerger ont vite été balayés par les actions du Président, notamment lorsqu’il a refusé de réduire son mandat comme promis.
L’auteur exprime également sa consternation face aux déclarations du Président concernant la détention de dossiers compromettants sur des personnalités influentes, ce qui a suscité des craintes quant à l’utilisation abusive du pouvoir.
Cependant, ce qui a finalement conduit à une profonde désillusion, c’est la décision du Président de reporter l’élection présidentielle, franchissant ainsi une ligne rouge et mettant le pays sous les feux de la rampe internationale pour de mauvaises raisons. Cet acte, qualifié de tentative de coup d’État constitutionnel, est perçu comme une trahison des principes démocratiques et des valeurs fondamentales du pays.
L’auteur reconnaît que malgré les réalisations matérielles sous le règne du Président, celles-ci seront ternies par cet épisode sombre de son héritage. Le Président restera dans les mémoires non pas pour ses réalisations, mais pour avoir tenté de s’accrocher au pouvoir au mépris de la volonté du peuple et des normes démocratiques.
En fin de compte, cette tribune résonne comme un appel à la responsabilité et à la conscience du Président, l’exhortant à respecter la volonté du peuple et à renoncer à tout acte qui pourrait compromettre la stabilité et la démocratie du pays. Elle rappelle également l’importance de la vigilance citoyenne et de la lutte constante pour la préservation des droits et des libertés fondamentaux.