La Cour de justice de la CEDEAO déboute Khalifa Sall et l’opposition sénégalaise dans leur recours contre la dissolution de l’Assemblée nationale

La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), siégeant à Abuja, a rendu le 17 mai 2025 un arrêt défavorable à Khalifa Ababacar Sall et huit autres figures de l’opposition sénégalaise. Ces derniers contestaient la légalité des décrets présidentiels de septembre 2024 ayant conduit à la dissolution de l’Assemblée nationale et à l’organisation d’élections législatives anticipées.

La requête, enregistrée sous la référence ECW/CCJ/APP/51/21, visait principalement le décret n° 2024-1980, qui a formellement acté la dissolution du Parlement sénégalais, ainsi que les textes subséquents relatifs à l’organisation du scrutin et à la répartition des sièges.

Dans son arrêt, la juridiction communautaire a confirmé sa compétence pour examiner l’affaire et a déclaré la requête recevable, une reconnaissance importante pour les opposants. Toutefois, elle a estimé que les éléments fournis ne permettaient pas de prouver une violation des droits civils et politiques des requérants, tels que garantis par les instruments juridiques régionaux et internationaux.

La Cour a conclu que la décision du chef de l’État de dissoudre l’Assemblée nationale ne constituait pas, en l’état, une atteinte aux principes démocratiques ou à l’état de droit. Elle a également jugé que le cadre réglementaire mis en place pour les élections anticipées ne contrevenait pas aux obligations du Sénégal en matière de respect des droits humains.

Cet arrêt représente un revers significatif pour Khalifa Sall et les autres requérants, qui avaient vu dans la dissolution une manœuvre politique visant à affaiblir l’opposition parlementaire à quelques mois de l’élection présidentielle prévue en 2026. Ils dénonçaient notamment un détournement de procédure et une manipulation du calendrier électoral, arguments que la Cour a écartés faute de preuves tangibles.

Au lendemain de cette décision, des voix dans l’opposition dénoncent déjà une lecture trop juridique d’une crise essentiellement politique, tandis que du côté du pouvoir, l’arrêt est accueilli comme une validation de la régularité du processus engagé en septembre 2024.

El Malick Ndiaye dénonce les ennemis internes de l’opposition sénégalaise

Dans le contexte brûlant de la crise politique actuelle au Sénégal, El Malick Ndiaye, Secrétaire National à la communication de l’ex-Pastef, a pris la plume pour réagir et dénoncer ce qu’il considère comme des ennemis infiltrés au sein de l’opposition. À travers une contribution incisive, Ndiaye pointe du doigt certains membres de l’opposition qu’il accuse d’être des « loups déguisés en agneaux ».

Des avocats de circonstance selon El Malick Ndiaye

Dans sa contribution intitulée « Les avocats de circonstance des victimes ! », El Malick Ndiaye affirme que ces opposants internes à l’opposition ne sont pas guidés par des principes ou des valeurs universelles, mais plutôt par des intérêts personnels dissimulés et une jalousie grandissante.

Critiques envers les membres de l’opposition

Sans citer de noms, Ndiaye interroge la présence de ces opposants lors des combats passés du Pastef contre des lois contestées telles que le parrainage et le report. Il souligne également leur absence lors des manifestations contre l’annulation de la liste des titulaires de Yewwi. L’accusation principale réside dans le manque de soutien visible de ces opposants envers les actions du Pastef, notamment envers les victimes, les blessés, et les détenus politiques.

Réponse à l’opposition interne

El Malick Ndiaye prévient que ces opposants à l’opposant vont bientôt souffrir, anticipant une intervention du président Ousmane SONKO qui, selon lui, mettra fin à la récréation. Il exprime également sa confiance dans le projet politique porté par le candidat Bassirou Diomaye Faye, annonçant un triomphe imminent.

Soutien aux députés de Pastef Les Patriotes

En conclusion, Ndiaye exprime son soutien aux députés de Pastef Les Patriotes, affirmant qu’ils ont toujours œuvré pour l’intérêt supérieur des Sénégalais. Cette contribution reflète la tension politique persistante au Sénégal et l’existence de fissures au sein même de l’opposition. L’avenir politique du pays semble suspendu à la résolution de ces divergences internes.

Rassemblement de solidarité à Paris : Jean-Luc Mélenchon exprime son soutien à l’opposition sénégalaise

Le leader de la France insoumise dénonce les entraves à la démocratie au Sénégal et soutient Ousmane Sonko.

Pour Mélenchon, une opposition forte et active est essentielle pour garantir le fonctionnement démocratique d’un pays. Il a appelé au respect et à l’écoute des voix dissidentes dans le cadre du processus démocratique, soulignant que toute opposition qui ne s’oppose pas perd sa légitimité.

En exprimant sa solidarité avec l’opposition sénégalaise, Jean-Luc Mélenchon a réaffirmé son engagement en faveur de la démocratie et des droits de l’homme, tant en France qu’à l’échelle internationale.

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