RÉDUCTION DES EFFECTIFS MILITAIRES FRANÇAIS EN AFRIQUE : La base de Ouakam, au Sénégal, concernée

À l’heure où Paris revoit sa stratégie militaire en Afrique, des changements majeurs sont à venir concernant la présence des troupes françaises sur le continent. Selon des informations exclusives obtenues par la rédaction du Dakarois Quotidien, la base militaire française de Ouakam, à Dakar, verra ses effectifs réduits de manière significative dans les prochains mois. Un Conseil de défense en cours en France et un rapport commandé par le président Emmanuel Macron confirment cette réorientation stratégique, visant à diminuer la voilure de la présence militaire française dans plusieurs pays africains.


Les Éléments français du Sénégal (EFS), qui comptaient jusqu’à présent environ 350 à 450 hommes à la base de Ouakam, devraient bientôt être réduits à une centaine, avec des effectifs allant de 80 à 100 militaires. Cette réduction s’inscrit dans une volonté plus large du gouvernement français d’alléger ses emprises militaires à travers le continent. Les bases de Côte d’Ivoire et du Gabon seront également concernées par cette restructuration, tandis que l’avenir des sites de Ndjamena, au Tchad, et de Djibouti reste encore à définir.


Cette réorganisation, qui fait suite à un rapport commandité par l’Élysée à Jean-Marie Bockel, ancien ministre des Anciens combattants, vise à rompre avec les grandes bases traditionnelles au profit de dispositifs plus légers et moins visibles. Désormais, les forces françaises sur le continent opéreront sous la forme de Détachements de Liaisons Interarmées (DLIA), en collaboration étroite avec les pays hôtes. À Dakar, les militaires français partageront leurs infrastructures avec l’armée sénégalaise, un changement de paradigme qui symbolise une nouvelle ère dans les relations de défense franco-sénégalaises.


Cette décision intervient dans un contexte marqué par la montée du sentiment anti-français dans certaines régions d’Afrique, alimenté par des campagnes de désinformation, souvent orchestrées par des puissances rivales. Le repositionnement stratégique de la France, plus discret mais toujours réactif et agile, devrait permettre de répondre aux attentes de ses partenaires africains tout en limitant les risques de contestation locale.


Pour le président de la République, Emmanuel Macron, il ne s’agit pas d’un désengagement total, mais plutôt d’une révision des modalités de présence militaire française. Paris mise désormais sur un soutien ciblé, adaptant sa réponse aux besoins spécifiques de sécurité des pays alliés comme le Sénégal. Ce changement marque la fin d’une époque où les bases françaises abritaient des contingents nombreux et visibles, pour une approche plus légère et adaptable aux réalités géopolitiques actuelles.


Les conclusions de ce rapport et les détails de cette nouvelle configuration militaire seront rendus publics dans les prochains jours ; mais l’heure est déjà au réajustement. Le Sénégal, tout comme ses voisins, devra désormais compter sur une présence militaire française allégée mais toujours opérationnelle, prête à répondre aux défis de sécurité régionaux.


Le Dakarois

Incendie à l’Agence de la Senelec de Ouakam : Une intervention rapide des pompiers évite le pire

Un incendie s’est déclaré ce mercredi matin dans un bureau de l’Agence de la Senelec, situé dans le quartier de Ouakam. Alertés à 11h53, les sapeurs-pompiers ont rapidement pris les mesures nécessaires pour circonscrire le sinistre.

Le Commandant Sada Dia, en charge du Groupement d’Incendie et de Secours n° 1 de Dakar, a fait une déclaration détaillant l’intervention. « Dès réception de l’alerte, nous avons immédiatement dépêché les premiers moyens d’intervention, et à 12h18, le premier engin était déjà sur les lieux », a-t-il précisé. Compte tenu de la complexité de l’incendie et de la sensibilité des locaux touchés, des renforts ont été envoyés. Au total, 31 sapeurs, dont 4 officiers, ont été mobilisés sur place, accompagnés de quatre engins d’intervention légère.

Après 42 minutes d’efforts intenses, les équipes ont réussi à éteindre l’incendie. « Bien que les dégâts matériels soient considérables, je tiens à rassurer qu’aucune perte humaine n’a été enregistrée », a ajouté le Commandant Dia.

L’origine de l’incendie demeure inconnue pour l’instant. Une enquête menée par la gendarmerie permettra d’éclaircir les circonstances de ce sinistre dans les jours à venir. En parallèle, la Senelec a annoncé qu’elle procéderait à une évaluation des dégâts et publierait un communiqué officiel pour informer le public sur l’ampleur des pertes et les éventuelles conséquences pour ses services.

Cet incident rappelle une nouvelle fois l’importance de la vigilance en matière de sécurité incendie, particulièrement dans des installations aussi critiques que celles de la Senelec, un acteur clé de la fourniture d’électricité au Sénégal.

Caravane à Ouakam, Yoff, Parcelles Assainies : Aliou Mamadou Dia présente son programme aux Dakarois

Le candidat Aliou Mamadou Dia du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) a lancé sa campagne électorale avec une caravane qui a parcouru les principales artères du département de Dakar. Cette démonstration de force a permis au candidat de partager son programme avec les citoyens, soulignant son engagement envers les différentes localités visitées.

À Ouakam, où le candidat a effectué sa première étape, Aliou Mamadou Dia a rappelé ses liens avec ce quartier, affirmant qu’en tant que fils de Ouakam, il accordera une attention particulière à la résolution des problèmes locaux. Il a promis la modernisation du marché de Ouakam et a évoqué des programmes spécifiques d’assainissement, de logement et de transport pour les jeunes et les femmes de la région.

Le candidat a souligné l’importance historique de Ouakam dans la culture et la tradition, s’engageant à être l’avocat des habitants pour la modernisation de la commune. Il a abordé des questions telles que le bradage foncier, la pêche, et a promis de supprimer les licences de pêche pour résoudre les problèmes liés à ce secteur.

À Yoff, la deuxième étape de la caravane, Aliou Mamadou Dia a été chaleureusement accueilli par une foule enthousiaste. Il a réitéré son engagement envers la jeunesse et les femmes, mettant en avant des solutions pour lutter contre la cherté de la vie, la location et l’électricité. Le candidat a exprimé sa détermination à améliorer les conditions de vie au Sénégal, offrant des perspectives d’emploi et d’autonomisation économique pour les femmes.

La dernière étape de la caravane aux Parcelles Assainies a été marquée par l’engagement d’Aliou Mamadou Dia à résoudre les problèmes d’assainissement et d’inondation dans la banlieue. Sur le plan social, le Pur vise à garantir un logement décent pour chaque Sénégalais. Le programme du parti comprend également des initiatives visant à redonner espoir à la jeunesse sénégalaise, notamment la création d’un conseil supérieur de la jeunesse et d’une banque pour le secteur informel.

Cette caravane, aux couleurs vertes et blanches, a été l’occasion pour le candidat du Pur de présenter son programme ambitieux et de solliciter le soutien des citoyens pour les élections à venir.

Ouakam : une dame de 31 ans louait « ses filles » pour gagner jusqu’à 100 000 F CFA par jour

Une affaire de proxénétisme secoue actuellement le quartier d’Ouakam à Dakar. P. Sawadogo, une femme de 31 ans de nationalité burkinabé, a été arrêtée et déférée par la Brigade des mœurs du commissariat central de Dakar. Les charges qui pèsent contre elle incluent le recrutement de deux Sénégalaises dans son appartement, où elles se livraient à la prostitution.

Selon les informations rapportées par Libération, les enquêteurs ont découvert que P. Sawadogo utilisait le site nexna.com pour poster des annonces et fixer des rendez-vous avec des clients potentiels. Les prostituées ont affirmé aux enquêteurs qu’elles recevaient entre quatre et cinq clients par jour.

Au cours des interrogatoires, la proxénète présumée a reconnu les faits, révélant qu’elle pouvait gagner jusqu’à 100 000 F CFA par jour grâce à cette activité lucrative. Cependant, elle a également admis que ses employées ne percevaient qu’une somme de 100 000 F CFA par semaine.

Cette affaire met en lumière les dangers et les pratiques illégales liés à l’exploitation sexuelle et souligne l’importance des actions des autorités pour lutter contre le trafic humain et la prostitution forcée. Les enquêtes en cours permettront de déterminer l’ampleur de cette affaire et de prendre les mesures nécessaires pour traduire les responsables en justice.

Tragédie à Ouakam : Un moniteur sportif se suicide par pendaison

Une tragédie a frappé le quartier Bira de Ouakam, mardi dernier, lorsque M. Sarr, un moniteur sportif de 32 ans, s’est donné la mort par pendaison. Selon les informations rapportées par Libération, le drame s’est déroulé dans la chambre de la victime, où il s’était isolé pour mettre fin à ses jours.

Le terrible événement a été découvert par l’un des frères de M. Sarr, alerté par un bruit provenant de sa chambre. Malheureusement, toutes les tentatives de le sauver ont été vaines.

Il est rapporté que vers 23 heures ce jour-là, M. Sarr s’est servi d’un câble d’antenne pour se pendre, en reliant son cou aux poutres en bois de la toiture de sa chambre. La victime, célibataire et sans enfant, était connue pour souffrir de troubles psychiatriques, ayant été internée à plusieurs reprises à l’hôpital de Fann.

Cette tragédie a profondément choqué la communauté locale et a mis en lumière la nécessité de sensibiliser sur les problèmes de santé mentale et l’importance de fournir un soutien adéquat aux personnes confrontées à de telles difficultés.

Violence à Ouakam : Un taxi incendié après la mort d’un jeune homme

Un tragique accident survenu à Ouakam a plongé la communauté locale dans l’indignation et la colère, aboutissant à l’incendie d’un taxi près des locaux de la brigade de gendarmerie de la région. La mort d’un jeune homme, heurté par le taxi en question, a été le déclencheur de cet acte de violence.

Les événements ont débuté aux alentours de 17 heures, alors que les habitants du quartier se sont rassemblés près de la scène de l’accident. La tension était palpable alors que la foule exprimait sa frustration et sa douleur face à la perte tragique d’un membre de leur communauté. Sans attendre, certains ont décidé d’agir, déplaçant le taxi impliqué dans l’accident avant d’y mettre le feu.

Les sapeurs-pompiers ont été alertés et sont intervenus rapidement pour maîtriser les flammes vers 18 heures, évitant ainsi que l’incident ne prenne des proportions encore plus graves. Cependant, les cicatrices émotionnelles et sociales de cet événement perdurent dans la communauté, laissant derrière elle un sentiment de chagrin et d’injustice.

Selon les témoignages recueillis sur place, l’accident s’est produit dans la nuit du 27 au 28 février 2024, aux alentours de 23 heures, lorsque le chauffeur de taxi a perdu le contrôle de son véhicule et heurté violemment un jeune homme. Malgré les efforts des secours et son transport à l’hôpital, la victime n’a pas survécu à ses blessures, décédant tragiquement le 28 février.

À l’heure actuelle, le chauffeur de taxi est entre les mains des autorités de gendarmerie, alors que ses proches réclament justice pour l’incident qui a entraîné la mort du jeune homme et pour l’incendie du taxi. Les accusations fusent, certains affirmant que l’incendie était un acte délibéré de vengeance, tandis que d’autres soulignent que le taxi n’appartenait même pas au chauffeur impliqué dans l’accident.

Dans cette atmosphère tendue, la communauté de Ouakam est confrontée à des questions de responsabilité, de justice et de réconciliation. Alors que les autorités enquêtent sur les circonstances exactes de l’accident et de l’incendie, il est crucial de faire preuve de retenue et de travailler ensemble pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence.

Teungueth FC bat l’US Gorée 2-0 et prend provisoirement la tête de la Ligue 1 sénégalaise (Images)

Le Teungueth FC s’est imposé 2-0 face à l’US Gorée lors de la septième journée de la Ligue 1 sénégalaise, s’emparant provisoirement de la tête du classement avec quinze points. Mbaye Jacques Ndiaye, meilleur buteur de Teungueth FC avec quatre réalisations, a ouvert le score de la tête à la 48e minute, puis a joué un rôle de passeur décisif pour le deuxième but inscrit à la 50e minute par Papa Omar Ndiaye.

Dakar Sacré-Cœur, qui était en tête, a été tenu en échec 0-0 par Jamono de Fatick et occupe désormais la deuxième place avec treize points. La septième journée se poursuivra avec d’autres rencontres prévues dimanche. Génération Foot affrontera la Linguère, l’AS Pikine rencontrera SONACOS, le Casa Sports jouera contre Jaraaf, et Stade de Mbour affrontera Diambars. Enfin, Guédiawaye FC se déplacera pour affronter l’US Ouakam.

Scandale au CMS Sénégal : un réseau mafieux étendu

Après les 540 Millions, un Nouveau Dossier Révèle 810 Millions et 4,6 Milliards F CFA Disparus

Nouvelles révélations à Tivaouane et Ouakam
Crédit illégal et implications étendues
Détournement à Tivaouane et liens avec
l’affaire des Bijoux
Réformes urgentes pour restaurer la confiance

A lire Gratuitement !!!

Le Dakarois Quotidien N°052 – du 09 et 10/12/23

🔴Scandale au CMS Sénégal : un réseau mafieux étendu

Nouveau scandale financier au CMS Sénégal : après les 540 millions, 810 millions et 4,6 milliards FCFA disparaissent à Tivaouane et Ouakam

Le Crédit Mutuel Sénégalais (CMS) est une fois de plus au cœur d’un scandale financier, avec de nouvelles révélations de détournements de fonds. Après les 540 millions FCFA détournés à l’agence de la Médina, le journal Libération dévoile un nouveau dossier mettant en lumière des pratiques frauduleuses.

Selon les informations recueillies, au CMS de Malick Sy, 108 membres du groupement féminin d’Astou Kounta auraient été utilisés comme « prêtes-noms » pour détourner 540 millions FCFA. À chaque opération, ces individus recevaient 200 000 FCFA chacun, présentés comme des « aides financières » par le banquier Moussa Sagna.

D’autres agences du Crédit Mutuel Sénégalais sont également impliquées. À l’agence de Ouakam, un crédit illégal de 4,6 milliards FCFA aurait été identifié. Les agences de Colobane et de Fass sont également mentionnées dans cette affaire.

À l’agence CMS de Tivaouane, un détournement de 810 millions FCFA a été mis au jour. Les personnes impliquées dans cette fraude sont également liées à l’affaire des gages bijoux de la caisse de Malick Sy. Jusqu’à présent, aucune action judiciaire n’a été engagée dans cette affaire.

Ce nouveau scandale financier souligne les failles dans la gestion du CMS Sénégal et met en évidence la nécessité de mesures pour renforcer la transparence et la responsabilité au sein de l’institution.

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