CHAN 2024 : Le tirage au sort prévu le 15 janvier à Nairobi

Le tirage au sort de la huitième édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024 se déroulera le 15 janvier prochain à Nairobi, au Kenya. Annoncé par la Confédération africaine de football (CAF) ce lundi, l’événement aura lieu au Kenyatta International Convention Centre, à partir de 17h00 GMT. Cette cérémonie marquera une étape importante dans la préparation du tournoi, qui se déroulera du 1er au 28 février 2024.

Cette année, le CHAN sera une compétition coorganisée par trois pays : le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. Il s’agit d’une édition historique, qui réunira des équipes composées exclusivement de joueurs évoluant dans leurs championnats nationaux respectifs. C’est un aspect particulier du CHAN, qui met en avant le football local et permet aux joueurs de briller sous les couleurs de leur pays sans l’opportunité de jouer à l’étranger.

Le Sénégal, actuel champion en titre, participera à cette compétition pour la quatrième fois. Vainqueur du CHAN 2022, le pays est déterminé à défendre son trophée et à prouver à nouveau sa supériorité sur le continent africain. Les Lions, qui ont démontré un haut niveau de jeu lors de leurs précédentes participations, devront faire face à une concurrence accrue cette année, avec plusieurs équipes prêtes à tout donner pour détrôner les champions en titre.

Le tirage au sort du CHAN 2024 est très attendu, car il déterminera les groupes et les rencontres à venir. Cette étape cruciale donnera un premier aperçu des confrontations qui promettent d’être palpitantes et disputées. Les équipes devront se préparer à relever des défis de taille pour espérer décrocher la victoire.

Le CHAN 2024, qui met en lumière le football africain et le talent local, est une compétition qui capte l’attention des passionnés du continent. Chaque édition est une occasion pour les joueurs de se faire remarquer et d’illustrer la richesse du football africain, tout en stimulant la passion des supporters.

Avec un tirage au sort prévu dans quelques jours, le suspense grandit. Les équipes, les joueurs et les supporters attendent avec impatience de découvrir les groupes et les matchs qui composeront cette édition du CHAN. Le tournoi promet de belles émotions et de nouvelles histoires à écrire dans l’histoire du football africain.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°282 – du 27/09/2024

🔴 LOT D’ACCUSATIONS DU PM CONTRE LA GOUVERNANCE MACKY : « PASTEF [ABRITE] VOMISSURES, PRÉDATEURS, RENÉGATS ET FOSSOYEURS », VITUPÈRE MASSALY
🔴 ONU – NOUVEAU PRÉSIDENT DU CENTRE MONDIAL SUR L’ADAPTATION (GCA) : MACKY SALL PLÉBISCITÉ À L’INTERNATIONAL

🔴 CHAN 2024 : L’OUGANDA, LE KENYA ET LA TANZANIE, HÔTES DE LA COMPÉTITION
🔴 EUROPA LEAGUE – VICTOIRE DE TOTTENHAM SUR QARABAG (3-0) : PMS INSCRIT SON PREMIER BUT DANS UNE COMPÈTE EUROPÉENNE

Tragique fin pour Rebecca Cheptegei : un cas emblématique des violences faites aux femmes

Le décès de la marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei, brûlée vive par son compagnon le 1er septembre dernier, a suscité une onde de choc internationale. Cette tragédie s’ajoute à une série de meurtres liés au genre, soulignant l’ampleur des violences sexistes, notamment en Afrique de l’Est. L’agresseur, Dickson Ndiema Marangach, a succombé lundi soir aux brûlures qu’il s’était infligées lors de l’attaque, a annoncé mardi l’hôpital Moi Teaching and Referral d’Eldoret, dans l’ouest du Kenya.

L’incident, survenu à Endebess, une ville de l’ouest du Kenya, a choqué la communauté sportive et bien au-delà. Selon les déclarations du père de Rebecca, la dispute entre l’athlète et son compagnon aurait été provoquée par un différend concernant un terrain qu’elle avait acquis pour y construire sa maison. En revenant de l’église avec ses enfants, Cheptegei a été aspergée d’essence par Marangach, qui l’a ensuite embrasée. Grièvement brûlée à plus de 80%, la jeune femme, âgée de 33 ans, est décédée des suites de ses blessures le jeudi suivant.

Rebecca Cheptegei avait récemment pris part au marathon des Jeux olympiques de Paris, où elle avait terminé 44e. Sa mort a provoqué une vive émotion à travers le monde, notamment dans la communauté sportive. La ville de Paris a annoncé qu’elle rendrait hommage à l’athlète en nommant un site sportif en son honneur.

La tragédie de Cheptegei a également attiré l’attention sur le fléau des violences faites aux femmes. Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a fermement condamné ce « meurtre violent », pointant du doigt un problème trop souvent négligé. En 2022, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a recensé 725 femmes tuées dans des violences liées au genre au Kenya.

Cette affaire s’inscrit dans une série de meurtres ayant endeuillé le monde de l’athlétisme. En 2021, Agnes Tirop, une athlète kényane prometteuse, avait été retrouvée poignardée à mort à son domicile. Son mari est actuellement jugé pour ce crime. Un an plus tard, en 2022, la Bahreïnie d’origine kényane Damaris Mutua a également été assassinée par son compagnon. Ces actes violents, qui prennent pour cible des femmes sportives, reflètent un problème systémique qui dépasse le cadre du sport.

Rebecca Cheptegei sera inhumée samedi dans son village familial, dans l’est de l’Ouganda. Sa mort rappelle avec force l’urgence de mettre fin aux violences sexistes et de protéger les femmes contre les abus qui leur coûtent trop souvent la vie.

Rejet du recours contre la loi anti-homosexualité en Ouganda : Indignation mondiale

La Cour constitutionnelle ougandaise a rejeté un recours visant à contester la légalité de la loi anti-homosexualité de 2023, malgré les protestations de défenseurs des droits humains, d’universitaires et de membres du parti au pouvoir. Cette législation controversée, promulguée en mai dernier, prévoit des sanctions sévères contre les actes homosexuels et la promotion de l’homosexualité, y compris la peine de mort pour ce qu’elle qualifie d’homosexualité aggravée.

L’adoption de cette loi a déclenché un tollé international, avec des critiques émanant de l’Organisation des Nations Unies et de nombreuses organisations de défense des droits humains. Les opposants à la loi ont vivement exigé son annulation, mais leurs efforts ont été vains face à la décision de la Cour constitutionnelle.

En plus des répercussions sur les droits humains, cette législation a également eu un impact économique significatif sur l’Ouganda. Le pays s’est retiré de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act), entraînant la perte d’aide étrangère et d’investissements. Cette situation souligne les tensions entre les considérations juridiques, les droits humains et les impératifs économiques auxquels est confrontée l’Ouganda.

Projets pétroliers contestés en Ouganda et Tanzanie: TotalEnergies lance une évaluation du volet foncier

Le groupe français TotalEnergies a annoncé ce 4 janvier 2024 lancer une «mission d’évaluation» sur le volet foncier de ses projets pétroliers en Ouganda et en Tanzanie, East African Crude Oil Pipeline (EACOP) et Tilenga, qui sont vivement contestés par des associations environnementales et de défense des droits humains. Cette « mission d’évaluation du programme d’acquisitions foncières mené en Ouganda et en Tanzanie dans le cadre des projets Tilenga et EACOP » est confiée « à Lionel Zinsou, personnalité reconnue pour son expertise en matière de développement économique de l’Afrique », a précisé TotalEnergies dans son communiqué.

TotalEnergies annonce que son programme d’acquisition foncière dans le cadre du développement de son projet pétrolier en Ouganda et en Tanzanie touche à sa fin. Dans ce cadre, elle a décidé de mandater Lionel Zinsou, économiste, ancien Premier ministre du Bénin, pour évaluer ce qui a été fait sur le terrain.

Lionel Zinsou aura pour tâche d’évaluer à la fois le programme d’acquisitions foncières du projet Tilenga/EACOP, les conditions de consultation, d’indemnisation et de relocalisation des populations impactées, ainsi que le traitement des griefs, détaille TotalEnergies dans un communiqué ce jeudi matin. Il devra également donner son appréciation sur les programmes mis en place pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie de ces populations et proposer si nécessaire des actions complémentaires à mettre en œuvre.

Si en Tanzanie, le processus d’acquisition a été mené rapidement et sans grande opposition, en Ouganda la tâche a été plus compliquée. La société civile et les ONG ont dénoncé tout au long du processus ces dernières années des pressions faites aux populations, l’expropriation, l’empêchement abusif de l’usage de leurs terres ou encore des dédommagements inappropriés.

Le projet a nécessité au total l’achat d’environ 6 400 hectares au nom des États ougandais et tanzaniens, selon la major, ce qui impacte selon elle toujours plus de 19 000 foyers.

Les ONG, elles, avancent le chiffre de 100 000 personnes touchées : des cas qui vont du rachat d’une parcelle agricole à l’expropriation d’une maison.

Total affirme qu’aujourd’hui 98% des foyers concernés ont signé les accords de compensations. Cependant des actions en justice concernant ce volet foncier sont encore en cours en Ouganda et en France…

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