Votre UNE des Quotidiens Sénégalais 🇸🇳 du LUNDI 08 Avril 2024
Étiquette : Ousmane Sonko
Le Dakarois Quotidien N°150 – du 08/04/24 – ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye
Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba
Dans un tournant politique majeur pour le Sénégal, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre, succédant ainsi à Sidiki Kaba, lors d’une passation de service prévue pour le lundi 8 avril 2024 à 10 heures à la Primature. Cette nomination marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays, avec des implications significatives pour l’avenir de la nation sénégalaise.
À 49 ans, Ousmane Sonko est une figure politique émergente au Sénégal. Originaire de la région de Ziguinchor, il a fait ses études en administration et en finances avant de devenir un expert fiscal reconnu. Sonko a ensuite embrassé une carrière politique, fondant en janvier 2014 les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), un parti politique axé sur la lutte contre la corruption, la promotion de l’éthique dans la gouvernance et la défense des intérêts du peuple sénégalais.
La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre est survenue le jour même de l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a été suivie rapidement par la publication de la composition de son équipe gouvernementale, comprenant 25 ministres et cinq secrétaires d’État, témoignant de la rapidité avec laquelle le nouveau gouvernement a été formé.
Ousmane Sonko a clairement articulé son programme politique autour de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité pour tous les citoyens sénégalais. Il s’est engagé à lutter contre la corruption, à promouvoir une gouvernance éthique et transparente, et à défendre les intérêts du peuple sénégalais dans toutes ses actions gouvernementales.
La passation de service à la Primature sera un moment de transition technique, mais elle revêt également une grande importance symbolique. Elle marque le début de la nouvelle administration sous la direction d’Ousmane Sonko, avec des attentes élevées quant aux politiques et aux actions à venir. Parmi les défis qui attendent le nouveau gouvernement figurent la gestion de l’économie, la lutte contre la pauvreté et l’inégalité, ainsi que la promotion du développement durable et de la stabilité politique.
La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal. Avec son engagement en faveur de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité, Sonko promet de guider le pays vers un avenir meilleur. Les attentes sont grandes, mais avec détermination et engagement, le nouveau gouvernement sous la direction de Sonko pourrait apporter des changements significatifs pour le peuple sénégalais.
Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite «
Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite «
[Vidéo] Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »
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Gouvernement : Les féministes en colère contre le nouveau régime
Le Réseau des féministes du Sénégal a réagi vivement à la composition du premier gouvernement du président élu Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa consternation face au faible nombre de femmes représentées. Sur une liste de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, seules 4 femmes ont été incluses, ce qui représente seulement 13,33% du gouvernement.
Les féministes ont souligné que l’absence de parité dans ce gouvernement, présenté comme un gouvernement de rupture et d’inclusion, est décevante et ne reflète pas la réalité démographique du Sénégal, où les femmes représentent la moitié de la population. Elles ont rappelé les engagements internationaux du Sénégal en matière d’égalité des sexes, notamment la ratification de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (Maputo) et les dispositions de la Constitution sénégalaise reconnaissant l’égalité entre hommes et femmes.
Le changement de nom du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement communautaire en Ministère de la Famille et des Solidarités a également suscité des préoccupations. Les féministes craignent que cette modification n’entraîne une diminution de l’engagement envers l’égalité des sexes et ne compromette les droits des femmes. Elles espèrent que la direction de l’équité et de l’égalité de genre sera maintenue, soulignant l’importance d’une représentation adéquate des femmes au sein du gouvernement.
Le Réseau des féministes du Sénégal insiste sur la nécessité d’une participation accrue des femmes aux postes gouvernementaux, affirmant que cela est indispensable pour approfondir le processus démocratique et garantir une représentation équilibrée de la société. Elles appellent à des mesures concrètes pour concrétiser les droits des femmes et s’opposent à toute politique qui marginaliserait leurs voix et compromettrait leurs droits.
Lutte contre le tabagisme chez les jeunes : Le Forum civil interpelle le nouveau gouvernement
Au cours d’un atelier avec les journalistes en santé population et développement ce samedi, Birahime Seck a élevé la voix pour interpeller le nouveau gouvernement sénégalais dirigé par Ousmane Sonko sur la question préoccupante de l’usage du tabac dans le pays. Le coordonnateur du Forum civil a souligné l’urgence d’agir en taxant ce produit afin de protéger la jeunesse sénégalaise.
Birahime Seck a mis en lumière le fait que de nombreux experts ont souligné le danger croissant que représente le tabagisme pour la jeunesse sénégalaise, tant sur le plan figuré que propre. Il a souligné l’importance pour le gouvernement de placer la jeunesse au centre de ses priorités et d’adopter des mesures efficaces pour lutter contre ce fléau. Parmi ces mesures, il recommande vivement d’instaurer une taxe sur les produits du tabac.
Malgré les progrès réalisés grâce aux efforts des associations dans la lutte contre le tabagisme, Birahime Seck estime qu’il reste encore beaucoup à faire. C’est pourquoi le Forum civil souhaite contribuer à ce combat en proposant la taxation du tabac comme une mesure dissuasive. En augmentant le prix du tabac, non seulement il deviendrait moins accessible aux jeunes, mais cela permettrait également de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme.
Le coordonnateur du Forum civil souligne également l’impact financier considérable des soins prodigués aux personnes victimes de cancers liés au tabagisme. Il appelle ainsi le gouvernement à interdire de manière définitive le tabagisme dans les lieux publics, en plus de la recommandation sur la taxation du tabac.
En conclusion, le Forum civil se positionne comme un allié déterminé dans la lutte contre le tabagisme au Sénégal, appelant le gouvernement à prendre des mesures audacieuses pour protéger la santé et le bien-être de la jeunesse du pays.
[ Vidéo ] – Le MFDC persiste : revendications pour l’indépendance de la Casamance
Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a récemment renouvelé ses appels à la communauté nationale et internationale, affirmant son engagement envers la quête de l’indépendance de la région sud du Sénégal. Dans une déclaration poignante adressée aux Sénégalais et au monde entier, le MFDC a exposé les enjeux cruciaux qui persistent dans le conflit casamançais, mettant en lumière les défis rencontrés par les habitants de la Casamance depuis des décennies.
Au cœur de leur message réside une lutte pour la reconnaissance de l’histoire et des droits des Casamancés. Le MFDC a rappelé avec fermeté que la Casamance ne fait pas partie intégrante du territoire sénégalais par choix propre, mais plutôt par des accords coloniaux datant du 19ème siècle. En soulignant ce point, le mouvement a mis en avant le fait que la Casamance n’est pas une simple province sénégalaise, mais une entité avec une histoire, une identité et des aspirations propres.
Le MFDC a également dénoncé les tactiques répressives employées par le gouvernement sénégalais pour étouffer les revendications d’indépendance. Les arrestations arbitraires, les détentions prolongées et les actes de torture infligés à ceux qui osent exprimer leur désir de liberté ont été fermement condamnés par le mouvement, qui a souligné que ces actions ne feront que renforcer la détermination du peuple casamançais.
Dans son discours, le MFDC a appelé à un dialogue authentique et inclusif avec le gouvernement sénégalais, exigeant le respect des droits fondamentaux des Casamancés. Le mouvement a exprimé sa volonté de parvenir à une solution pacifique et durable au conflit, mais a insisté sur le fait que cela ne serait possible que si le Sénégal reconnaît les aspirations légitimes du peuple casamançais et s’engage sérieusement dans des pourparlers de paix.
Enfin, le MFDC a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de la situation en Casamance et qu’elle soutienne les efforts visant à résoudre le conflit de manière juste et équitable. Le mouvement a affirmé sa détermination à poursuivre la lutte pour l’indépendance de la Casamance jusqu’à ce que justice soit faite et paix soit obtenue pour les habitants de la région.
Moussa Balla Fofana, Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire : Un engagement envers un avenir reluisant pour le Sénégal
Suite à sa nomination en tant que Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Moussa Balla Fofana a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’Etat, le Chef du gouvernement et le peuple sénégalais. Avec humilité, il a pris conscience de la grande confiance placée en lui et des attentes qui en découlent.
« C’est avec humilité que nous mesurons la grande confiance et les nombreuses attentes placées en notre modeste personne. Je réitère mon engagement et ma détermination à servir le peuple sénégalais avec passion, abnégation et efficience », a déclaré le nouveau ministre.
Dans son message de reconnaissance, Moussa Balla Fofana a exprimé sa profonde gratitude envers le président de la République, SEM Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane SONKO, pour l’honneur immense que représente sa nomination. Il a appelé tous les acteurs du secteur à une collaboration active pour relever les défis qui les attendent.
« Nos territoires doivent traduire l’expression de notre ingéniosité, de notre cohésion mais surtout les lieux du développement durable et du plein épanouissement des populations. Ainsi nous tendons la main à l’ensemble des acteurs d’ici et de la diaspora pour bâtir ensemble des cadres de vie reluisants, sécurisés et dynamiques. Que Dieu bénisse le Sénégal, et que notre unité soit toujours notre force », a-t-il ajouté.
Cette déclaration souligne l’engagement de Moussa Balla Fofana envers la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal, où le développement durable, la sécurité et l’épanouissement des populations occupent une place centrale.
Ousmane Sonko, Premier Ministre : « Ce que je retiens du régime de Macky Sall, c’est la … »
Lors d’une intervention remarquée lors d’une rencontre entre les leaders de la coalition Diomaye President, le Premier Ministre Ousmane Sonko a adressé un discours poignant à son auditoire, selon une publication de Dakaractu. Il a souligné les défis et les responsabilités qui incombent au nouveau gouvernement.
Au lendemain de la publication de la liste des membres du gouvernement, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, précédemment candidat de la grande coalition de l’opposition, a assisté à cette réunion à laquelle tous les leaders ont pris part. Ousmane Sonko a d’abord rappelé l’obligation des membres du gouvernement d’assister les Sénégalais, soulignant que c’est au peuple que les politiciens sont redevables.
Évoquant le précédent régime, Ousmane Sonko a interpellé les leaders de la coalition Diomaye President sur l’importance d’assister le président de la République actuel. Il a souligné la nécessité d’accompagner sérieusement et avec conviction le Président Bassirou Diomaye Faye, rappelant l’exigence pour tous ceux qui entourent le Président de l’aider dans sa tâche.
Le Premier Ministre a rappelé les derniers moments du règne de Macky Sall, évoquant la solitude ressentie par ce dernier. « Tant qu’il avait des choses à distribuer, il voyait des gens faire semblant autour de lui », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que leur défi actuel est de travailler pour que cette solitude ne soit jamais ressentie par le Président Bassirou Diomaye Faye.
Pour Sonko, il est impératif de témoigner au Président Bassirou Diomaye Faye le respect dû à son statut de chef d’État, tout en lui fournissant un soutien et des conseils avisés pour le bien de la nation. Il a également souligné que leurs adversaires politiques n’ont pas abandonné, incitant ainsi le gouvernement à redoubler d’efforts pour mener à bien sa mission à la tête de l’État.
Dans ce contexte, l’appel de Sonko à l’unité et à la solidarité autour du Président Bassirou Diomaye Faye semble être une réponse directe aux défis auxquels est confronté le nouveau gouvernement.
ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.
La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.
Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.
Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.
La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.
La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.
L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.
S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.
Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.
Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.
Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.
Lutte contre la corruption : dix rapports attendus sur la table de Bassirou Diomaye Faye
Dans une démonstration claire de son engagement à éradiquer la corruption et les détournements de fonds publics, le président sénégalais nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, a promis de mettre à disposition du public dix rapports produits par divers organes de contrôle. Ces rapports, élaborés par des entités telles que l’Inspection générale d’État (IGE), l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la Cour des comptes, révéleront les possibles actes de corruption et de malversation qui ont eu lieu sous le régime précédent.
Selon les informations fournies par le quotidien Source A, ces rapports, pour la plupart en attente depuis plusieurs années, ont été produits par différentes institutions chargées de surveiller les activités gouvernementales et de contrôler l’utilisation des fonds publics. L’IGE devrait rendre publics quatre rapports couvrant les années 2020 à 2023, tandis que l’OFNAC devrait publier deux rapports pour les années 2022 et 2023. De plus, la Cour des comptes, qui n’a pas rendu de rapports depuis cinq ans, devrait également présenter ses conclusions.
Cette initiative marque un tournant significatif dans la lutte contre la corruption au Sénégal, affirmant l’engagement ferme du nouveau gouvernement à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En mettant en lumière les pratiques présumées de corruption et de malversation, ces rapports permettront non seulement de tenir les responsables pour leurs actes, mais aussi de restaurer la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.
Le président Bassirou Diomaye Faye, dans son discours prononcé à la Nation le 3 avril, a souligné l’importance de cette démarche dans la réalisation de ses objectifs prioritaires, notamment la lutte contre la corruption, la refonte des institutions et la promotion de la transparence. En rendant ces rapports accessibles au public, le gouvernement démontre son engagement à travailler en collaboration avec la population pour garantir un gouvernement responsable et éthique.
Cette annonce suscite des attentes élevées quant aux révélations potentielles sur les pratiques de corruption passées, tout en soulignant la volonté du nouveau gouvernement de créer un environnement où la responsabilité et l’intégrité sont des valeurs fondamentales. En fin de compte, la publication de ces rapports marque une étape cruciale vers une gouvernance plus transparente et responsable au Sénégal.
MUTÉE PAR DIATARA POUR SON MILITANTISME « PASTÉFIEN » : Khady Diène Gaye devient la 1ère ministre des Sports
L’annonce de la composition du nouveau Gouvernement du Sénégal a été faite hier, vendredi, dans la soirée, par le Premier ministre Ousmane Sonko, nommé le 3 avril dernier.
La véritable surprise a été la nomination de Khady Diène Gaye à la tête du ministère des Sports, marquant ainsi une première dans l’histoire du pays. Madame Gaye devient ainsi la 29e ministre des Sports du Sénégal, succédant à Mame Mbaye Niang, qui occupait ce poste lors du mandat de Macky Sall.
Cerise sur le gâteau ! En plus de ce ministère, elle aura également la responsabilité de diriger les ministères de la Jeunesse et de la Culture. Son objectif sera d’exécuter le programme sportif de la coalition Diomaye Président, avec des réformes prévues telles que la mise en place d’un nouveau code du sport et l’amélioration de l’accès au sport à travers le pays.
Avec une expérience significative en tant qu’inspectrice de la Jeunesse et des Sports depuis les années 2000, elle est une femme du sérail. Diplômée en droit de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, elle a ensuite réussi le concours de l’Institut National Supérieur de l’Éducation Populaire et du Sport (INSEPS), devenant ainsi inspectrice de la Jeunesse et des Sports. Son parcours l’a conduite à occuper différents postes au sein du ministère des sports, plus précisément à la Direction de la formation et de la coopération en qualité d’inspectrice régionale des Sports à Dakar. Ensuite, elle avait été affectée à Kaolack par le ministre des Sports de l’époque, Yankhoba Diatara, à cause de son militantisme assumé au sein de Pastef.
Khady Diène Gaye est bien ancrée dans le domaine des Sports. Elle ne se trouve nullement en terrain inconnu puisqu’elle va continuer à nager dans son domaine d’expertise.
La native de Joal porte fièrement le nom de sa grand-mère maternelle. Son mariage à un colonel des Douanes, qui est également un intellectuel reconnu, marque davantage son engagement dans des cercles influents. À cet effet, son leadership sera crucial pour mettre en œuvre le programme sportif de la coalition Diomaye Président, qui a remporté la dernière présidentielle.
Les changements attendus dans le programme sportif de la coalition Diomaye Président comprennent la refonte de la Charte du Sport de 1984, avec la mise en place d’un nouveau code du sport et l’établissement d’un cadre juridique solide. En plus de cela, des réformes visant à faciliter la pratique du sport de haut niveau et à rendre le sport accessible à tous sur l’ensemble du territoire sont également prévues. Ces initiatives sont cruciales pour promouvoir le développement du sport au Sénégal et pour encourager la participation de tous les citoyens à des activités sportives.
Madame Khady Diène Gaye a été nommée à la tête du ministère des Sports du Sénégal, marquant ainsi une première dans l’histoire de notre pays.
Avec son expérience en tant qu’inspectrice de la jeunesse et des sports, ainsi que sa formation en droit, la nouvelle cheffe du département des Sports est très aguerrie pour ce poste.
Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24 – FORMATION DU 1er GOUVERNEMENT DE SONKO : Les « exclus » du régime de Macky Sall croquent dans le gâteau
La liste complète des membres du gouvernement
Sur proposition du Premier Ministre, un gouvernement constitué de 25 ministres et de 5 secrétaires d’État a été constitué ce vendredi, comme l’a annoncé le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.
GOUVERNEMENT DU SENEGAL DU 5 AVRIL 2024
Monsieur Ousmane SONKO : Premier Ministre
MINISTRES :
1. Madame Yacine FALL : Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;
2. Général (2S) Birame DIOP : Ministre des Forces armées ;
3. Monsieur Ousmane DIAGNE : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;
4. Général (2S) Jean Baptiste TINE : Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;
5. Monsieur Birame Soulèye DIOP : Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;
6. Monsieur Abdourahmane SARR : Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;
7. Monsieur Cheikh DIBA : Ministre des Finances et du Budget ;
8. Monsieur Malick NDIAYE : Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;
9. Monsieur Daouda NGOM : Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique ;
10. Monsieur Amadou Moustapha Njekk SARRE : Ministre de la Formation professionnelle, Porteparole du Gouvernement.
11. Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE : Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;
12. Monsieur Alioune SALL : Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;
13. Monsieur El Hadj Abdourahmane DIOUF : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
14. Monsieur Serigne Guèye DIOP : Ministre de l’Industrie et du Commerce ;
15. Madame Fatou DIOUF : Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;
16. Madame Maïmouna DIEYE : Ministre de la Famille et des Solidarités ;
17. Monsieur Yankoba DIEME : Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;
18. Monsieur Balla Moussa FOFANA : Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;
19. Monsieur Moustapha Mamba GUIRASSY : Ministre de l’Éducation nationale ;
20. Monsieur Ibrahim SY : Ministre de la Santé et de l’Action sociale ;
21. Monsieur Olivier BOUCAL : Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;
22. Madame Khady Diène GAYE : Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
23. Monsieur Mabouba DIAGNE : Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;
24. Monsieur Alioune DIONE : Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ;
25. Monsieur Mountaga DIAO : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.
SECRETAIRES D’ETAT
1. Monsieur Amadou Chérif DIOUF : Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur ;
2. Monsieur Ibrahima THIAM : Secrétaire d’État au Développement des Petites et moyennes industries ;
3. Monsieur Momath Talla NDAO : Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;
4. Monsieur Alpha BA : Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;
5. Monsieur Bacary SARR : Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine
La liste des membres du gouvernement
La liste des membres du gouvernement
[Replay – Palais] Suivez la publication de la liste des membres du gouvernement
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Nouvelle ère des médias : RSF présente ses propositions au Président Bassirou Diomaye Faye
Reporters Sans Frontières (RSF) a adressé une série de propositions au nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, dans le but d’améliorer la situation des médias dans le pays. Le directeur du bureau exécutif subsaharien de RSF, Sadibou Marong, exprime l’espoir que le président Faye mettra en pratique ses engagements déclarés dans son livre-programme. Lors de sa campagne présidentielle, Bassirou Diomaye Faye s’était engagé à abolir la peine d’emprisonnement pour les délits de presse, une recommandation centrale de RSF pour garantir la liberté d’information au Sénégal. RSF appelle désormais le président nouvellement élu à concrétiser cette promesse et à ouvrir une nouvelle ère pour les médias.
Dans un contexte marqué par de nombreuses atteintes à la liberté de la presse, telles que les arrestations et agressions de journalistes, les suspensions de médias et les coupures abusives d’Internet, RSF exhorte les nouvelles autorités à accorder une priorité à la sécurité des journalistes et à mettre en place une politique audacieuse pour garantir le respect de la liberté de la presse. À cet égard, RSF recommande dix mesures phares, notamment la régulation des plateformes numériques conformément aux propositions du Partenariat international sur l’information et la démocratie, dont le Sénégal est signataire, ainsi que la suppression des amendes exorbitantes pour les délits de presse.
« La liberté de la presse a été sérieusement compromise ces dernières années au Sénégal. Il est temps que le pays renoue avec sa tradition d’exemplarité en la matière. Le programme électoral de Bassirou Diomaye Faye, qui inclut la suppression de la peine d’emprisonnement pour les infractions de presse, est un signal fort. Nous appelons le nouveau président à honorer cet engagement et à adopter une politique ambitieuse pour faire de son mandat celui d’une presse libre et d’un droit à l’information protégé », a déclaré Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.
Entre 2021 et 2023, le Sénégal a connu une série d’agressions contre des journalistes, notamment lors de manifestations politiques, et des arrestations arbitraires de professionnels de l’information. La situation s’est encore détériorée en 2024, en période pré-électorale, avec plusieurs journalistes agressés et détenus. RSF espère que le nouveau gouvernement accordera une attention particulière à la protection des journalistes et des médias, afin que le Sénégal puisse retrouver son rang dans le Classement mondial de la liberté de la presse.
Ousmane Sonko, Premier ministre : ce qu’en pense Serigne Mboup
La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre du Sénégal suscite des réactions diverses, y compris celle de Serigne Mboup, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.
Dans une déclaration relayée par le journal Libération, Serigne Mboup exprime son appréciation de la nomination d’Ousmane Sonko, qu’il connaît depuis plus de dix ans. Il souligne que Sonko est un fervent défenseur d’un secteur privé fort, considéré comme un pilier essentiel du développement économique du Sénégal.
Serigne Mboup rappelle également une récente participation d’Ousmane Sonko aux célébrations des 30 ans du groupe CCBM, ce qui témoigne de son intérêt pour le développement économique du pays.
En tant que PDG du groupe CCBM Holding et président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS), Serigne Mboup soutient les engagements pris par le nouveau gouvernement, notamment la volonté de donner une place stratégique au secteur privé national dans la création de richesse et d’emploi.
Cependant, Serigne Mboup évoque également certaines attentes pour l’avenir. Il appelle à une démocratie interne plus prégnante au sein des organisations, en favorisant la participation des jeunes et des femmes. Il souhaite que cette dynamique soit également présente au niveau des institutions du pays, avec des élections transparentes et inclusives.
La prise de position de Serigne Mboup reflète ainsi l’importance accordée au rôle du secteur privé dans le développement économique du Sénégal, tout en soulignant la nécessité d’une représentation démocratique et inclusive au sein des institutions et des organisations.
Fin du suspense : Le PM Ousmane Sonko va annoncer la composition du gouvernement ce vendredi
Après des jours d’attente, Ousmane Sonko et le président Diomaye Faye, fraîchement investi à Diamniadio, vont enfin révéler la composition du nouveau gouvernement ce vendredi.
L’équipe, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, s’engage à mettre en œuvre le programme de la coalition Diomaye président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Selon le journal « Le Pop », la liste des membres du gouvernement sera dévoilée dans les prochaines heures.
Après l’annonce de sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il présenterait la composition de son gouvernement à Bassirou Diomaye Faye pour approbation. Il a souligné l’importance de cette responsabilité partagée, affirmant : « Il n’est pas question de le laisser assumer seul cette lourde tâche. »
Le 2 avril 2024 a marqué un tournant dans l’histoire du Sénégal. À l’âge de 44 ans, Bassirou Diomaye Faye a été élu nouveau président de la République sénégalaise, succédant ainsi au président Macky Sall après douze années de règne.
Fadilou Keita : « Ousmane Sonko, c’est le meilleur profil pour occuper le poste de Premier Ministre »
Après l’annonce de la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier Ministre du Sénégal par le président Bassirou Diomaye Faye, Fadilou Keita, membre de la coalition Diomaye Président, exprime un sentiment de soulagement profond.
Pour Fadilou Keita, Ousmane Sonko incarne le meilleur profil pour occuper ce poste, car le projet est construit autour de sa personne. Sonko est perçu comme une figure capable de mener à bien les réformes nécessaires pour le développement du pays.
Fadilou Keita affirme qu’il mettra tout en œuvre pour contribuer à la réalisation de ce projet sous le leadership de Sonko en tant que Premier Ministre.
Cette nomination suscite un certain enthousiasme parmi les partisans de Sonko et de la coalition Diomaye Président, qui voient en cette décision une opportunité de mettre en œuvre le changement tant attendu et de répondre aux défis socio-économiques du pays.
Le gouvernement de Sonko : le suspense prend fin ce vendredi
L’attente touche à sa fin. Depuis sa nomination en tant que Premier ministre le 2 avril dernier, Ousmane Sonko n’a pas encore annoncé la composition de son gouvernement. Cependant, selon des informations relayées par Vox Populi, le mystère va enfin être levé. La liste tant attendue sera dévoilée ce vendredi, en fin de matinée.
Selon le quotidien, les retards dans la formation du gouvernement seraient dus aux enquêtes de moralité en cours et à certains désaccords au sein de l’équipe en devenir. Néanmoins, une certitude émerge : les membres de Pastef, le parti politique de Sonko, occuperont une place prépondérante dans ce gouvernement. De plus, il est prévu que la majorité des membres soit constituée de jeunes.
Cette annonce tant attendue suscite un grand intérêt et de nombreuses attentes, alors que le pays cherche à voir se dessiner les contours de la nouvelle administration. La composition du gouvernement de Sonko sera scrutée de près, car elle donnera un aperçu de la direction que prendra le pays sous son leadership.
La fin du suspense est donc imminente, et les regards sont tournés vers la fin de matinée ce vendredi, où les noms des nouveaux ministres seront enfin révélés, mettant ainsi fin à une période d’incertitude et de spéculation.
Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24 _ RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?
Une décision controversée : Le Président Bassirou Diomaye Faye annule les nominations de Macky Sall au Conseil supérieur de la magistrature
Dans un geste qui a secoué le paysage politique sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye a récemment pris la décision de révoquer toutes les nominations effectuées par son prédécesseur, Macky Sall, lors de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision, annoncée par décret le 3 avril 2024, a immédiatement suscité une vague de réactions et a alimenté un débat animé sur la légitimité et la transparence au sein du système judiciaire du Sénégal.
Le journaliste Madiambal Diagne, directeur de Publication du Quotidien, a été parmi les premiers à rapporter cette information. Selon ses déclarations, le président Faye a pris la décision d’annuler les nominations de Macky Sall datant du 29 mars 2024, sans suivre la procédure habituelle qui implique une validation par une réunion spéciale du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision a soulevé des interrogations sur la légalité du processus suivi par le président Faye pour annuler ces nominations.
La réunion du Conseil supérieur de la magistrature présidée par Macky Sall avait abouti à plusieurs nominations importantes, y compris celle d’un nouveau Premier Président de la Cour suprême et celle de membres pour le pôle financier. Cependant, avec l’annulation de ces nominations, une incertitude plane désormais sur la composition des organes judiciaires du pays.
Les réactions à cette décision ont été variées. Certains voient cette annulation comme un acte nécessaire pour restaurer la confiance du public dans l’indépendance de la magistrature, soulignant la nécessité d’une gouvernance transparente et responsable. D’autres, cependant, expriment leur inquiétude quant à l’impact potentiel sur la stabilité et l’intégrité du système judiciaire sénégalais, remettant en question la légalité du processus utilisé par le président Faye pour annuler les nominations.
Cette décision met en lumière les tensions persistantes au sein du paysage politique sénégalais et soulève des questions fondamentales sur le respect de l’État de droit et des principes démocratiques. Alors que le débat continue de faire rage, il est essentiel que les autorités sénégalaises répondent aux préoccupations du public en garantissant la transparence et la légitimité de leurs actions, en particulier dans le domaine sensible de la justice.
En attendant, la décision du président Bassirou Diomaye Faye continue de susciter des interrogations et de nourrir un débat animé quant à son impact sur l’avenir de la justice au Sénégal.
Thérèse Edmond Mendy : Une figure marquante du journalisme de Ziguinchor s’éteint
La presse régionale de Ziguinchor pleure aujourd’hui la perte d’une de ses figures les plus éminentes, Thérèse Edmond Mendy, journaliste reporter à la radio Zig Fm Ziguinchor. Son décès survenu ce jeudi, à la suite d’une brève maladie, laisse un vide immense dans le paysage médiatique local et plonge toute la communauté journalistique dans le deuil.
Thérèse Edmond Mendy n’était pas seulement une collègue de travail pour ses pairs, mais aussi une amie et une sœur. Sa personnalité joviale, son dévouement sans faille et sa serviabilité ont laissé une empreinte indélébile dans les cœurs de ceux qui ont eu le privilège de la connaître et de travailler à ses côtés.
Pour Léa Suzanne Thiaw, ancienne collègue et désormais chargée de communication à l’université Assane Seck de Ziguinchor, Thérèse était bien plus qu’une journaliste talentueuse ; elle était un rayon de soleil, une présence bienveillante qui illuminait chaque pièce qu’elle traversait. Sa générosité, sa simplicité et son rire contagieux resteront gravés dans les souvenirs de tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin.
La nouvelle de son décès a suscité une vague d’émotion et de tristesse parmi ses collègues journalistes. Abdourahmane Diallo, correspondant de la Sentv à Ziguinchor, décrit Thérèse comme une sœur pour tous, une présence rassurante et réconfortante dans un milieu souvent exigeant et difficile.
Ignace Ndèye de Sudfm exprime également sa peine face à la disparition de Thérèse, saluant son professionnalisme et son dévouement envers le métier du journalisme. Sa voix chaleureuse et son engagement indéfectible manqueront à toute la communauté médiatique de Ziguinchor.
En cette période de deuil, ledakarois.sn présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Thérèse Edmond Mendy, ainsi qu’à ses collègues de Zig Fm Ziguinchor. Son héritage journalistique perdurera à travers les nombreuses vies qu’elle a touchées et inspirées, et son souvenir continuera à illuminer les couloirs de la presse régionale de Ziguinchor pour les années à venir.
Adji Mergane Kanouté (BBY) approuve la nomination de Sonko en tant que Premier ministre : « C’est logique et cohérent »
Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a exprimé sa réaction à la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par Bassirou Diomaye Faye. Selon elle, cette décision est parfaitement logique.
Après sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne comptait pas laisser Bassirou Diomaye Faye travailler seul. Pour Adji Mergane Kanouté, cette nomination était attendue car Sonko était le porte-étendard du projet de Pastef.
« C’est logique, cohérent et légitime que le président Ousmane Sonko soit nommé Premier ministre puisqu’il a été le porteur titulaire du projet », a-t-elle déclaré sur TV5 Monde.
Cependant, comme de nombreux Sénégalais, Adji Mbergane Kanouté attend de voir le duo Diomaye – Sonko à l’œuvre. « Maintenant, il faut aller très vite. Nous les attendons au tournant. Ils avaient promis monts et merveilles aux Sénégalais. Ils avaient promis de soulager le panier de la ménagère. Et je pense que c’est le moment de satisfaire leurs promesses », a-t-elle conclu.
Cette nomination intervient dans un contexte politique marqué par une transition de pouvoir et suscite l’attention de nombreux citoyens. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’efficacité et les actions du nouveau Premier ministre, ainsi que pour observer l’impact de cette alliance sur la gouvernance du pays.
Levée des couleurs au palais : Un symbole d’unité sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye
La célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal a été marquée par une scène remarquable au Palais de la République, où le Premier ministre nouvellement nommé, Ousmane Sonko, s’est joint à la levée des couleurs, accompagné des proches collaborateurs de l’ancien président Macky Sall.
Cette présence significative témoigne de la continuité institutionnelle et de la stabilité de la République, illustrant parfaitement l’adage selon lequel « les hommes passent, mais les institutions demeurent ». Accueilli avec les honneurs, le Premier ministre Sonko, aux côtés du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, a souligné l’importance de cette transition pacifique du pouvoir.
Cette cérémonie a également réuni d’autres personnalités de premier plan, dont le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, aux côtés du secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, et du ministre directeur de cabinet du président de la République, Mary Teuw Niane. Les hauts gradés militaires étaient également présents, tels que le Général de Corps d’Armée Moussa Fall, Haut-Commandant de la Gendarmerie, et le Général de Corps d’Armée Mbaye Ciss, Chef d’Etat-major général des Armées (CEMGA), qui ont réservé un accueil chaleureux au président Bassirou Diomaye Faye.
Sous le thème « Le rôle des Forces Armées dans la cohésion nationale », cette commémoration a souligné l’importance de l’unité et de la solidarité dans la société sénégalaise. La présence collective de ces personnalités, malgré les divergences politiques, témoigne de leur engagement commun envers la nation et ses institutions, symbolisant ainsi un nouveau chapitre dans l’histoire du Sénégal sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye.
Déthié Fall adresse ses vœux pour la Fête de l’Indépendance aux Sénégalais, à Bassirou Diomaye Faye et à Ousmane Sonko
À l’occasion du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, Déthié Fall, président du Parti de la Renaissance du Sénégal (PRP), a adressé un message empreint de respect et de reconnaissance à divers acteurs clés du pays.
Dans son message, Déthié Fall a tout d’abord salué le rôle crucial des forces de défense et de sécurité dans la préservation de l’intégrité territoriale du Sénégal et dans la construction de la nation. Il a exprimé ses hommages et son profond respect à ces hommes et femmes dévoués qui œuvrent pour la sécurité et la stabilité du pays.
En outre, Déthié Fall a adressé ses vœux de succès au Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ainsi qu’à son Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko. Cette marque de soutien souligne l’importance de l’unité nationale et de la coopération entre les différentes institutions pour le développement et la prospérité du Sénégal.
Déthié Fall a souhaité à tous les Sénégalais une joyeuse fête d’indépendance, invitant chacun à célébrer cet événement dans l’unité et la fraternité qui caractérisent le peuple sénégalais.
Cette déclaration de Déthié Fall témoigne de son engagement envers le bien-être et la réussite de son pays, ainsi que de sa volonté de promouvoir les valeurs d’unité, de solidarité et de progrès au sein de la société sénégalaise.
Bonne Gouvernance : Les mesures phares annoncées par le Président Diomaye
En un discours solennel à la Nation sénégalaise, à la veille de la 64e célébration de l’indépendance, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ensemble de mesures déterminantes visant à lutter « sans répit » contre la corruption et à promouvoir une gouvernance plus transparente et responsable.
Pour combattre la fraude fiscale et les flux financiers illicites, le président Faye a annoncé une intensification de la répression pénale. Cette mesure vise à dissuader les pratiques corrompues et à garantir que ceux qui enfreignent la loi soient tenus responsables de leurs actes.
Une protection renforcée sera accordée aux lanceurs d’alerte, leur permettant de signaler en toute sécurité les actes répréhensibles sans craindre de représailles. Cette mesure favorisera la dénonciation des cas de corruption et contribuera à une gouvernance plus transparente et responsable.
Le président Faye a annoncé une mesure d’amnistie pour les prête-noms, leur offrant une opportunité de se dénoncer eux-mêmes en échange d’une intéressement, sous certaines conditions. Cette initiative vise à encourager la coopération et à dissuader les pratiques frauduleuses.
Les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), de la Cour des Comptes et de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) seront désormais publiés, permettant ainsi au public d’avoir un accès transparent aux informations sur les dépenses gouvernementales et les enquêtes sur la corruption.
Dans un effort pour garantir une exploitation transparente des ressources naturelles du pays, le président Faye a annoncé la mise en ligne des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) Sénégal. De plus, la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives sera exigée, conformément aux normes de l’ITIE.
Ces mesures représentent un engagement ferme du président Diomaye envers la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, témoignant ainsi de sa détermination à promouvoir un Sénégal plus juste, transparent et prospère pour tous ses citoyens.
Pastef : Bassirou Diomaye Faye quitte le poste de Secrétaire Général du Parti
Dans un geste symbolique, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé sa démission de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef. Cette décision marque un tournant dans sa carrière politique et souligne son engagement envers son nouveau rôle en tant que président de tous les Sénégalais.
Dans son discours à la Nation à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, Bassirou Diomaye Faye a expliqué que sa démission de la tête du Parti Pastef vise à lui permettre de se concentrer pleinement sur ses responsabilités en tant que président de la République. Cette décision reflète sa volonté de mettre de côté les affiliations politiques partisanes pour se consacrer entièrement au service de tous les citoyens sénégalais.
En renonçant à son rôle au sein du Parti Pastef, le président Faye envoie un message fort sur sa neutralité politique en tant que chef de l’État. Il cherche à garantir que son action gouvernementale soit guidée par l’intérêt national plutôt que par des considérations partisanes. Cette décision renforce sa légitimité en tant que président de tous les Sénégalais, indépendamment de leur affiliation politique.
La démission de Bassirou Diomaye Faye de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef est également un geste en faveur de l’unité nationale. En se détachant de son parti politique d’origine, il cherche à rassembler tous les Sénégalais derrière sa vision pour le pays. Cette démarche témoigne de sa volonté de transcender les clivages politiques pour construire un avenir commun pour tous les citoyens.
Cette décision marque le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal, où le président Faye s’engage à gouverner avec intégrité, impartialité et dévouement envers le bien-être de tous les Sénégalais. Sa démission du Parti Pastef illustre sa détermination à servir l’intérêt général et à travailler pour le progrès et la prospérité de la nation dans son ensemble.
La mère d’Ousmane Sonko exhorte son fils à ne pas décevoir les Sénégalais en tant que Premier ministre
Dans une réaction empreinte d’espoir et de soutien, Mame Khady Ngom, la mère du nouveau Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, a exprimé ses prières et ses encouragements pour la réussite du nouveau gouvernement dans l’accomplissement de ses objectifs.
Après la nomination de son fils à la tête du gouvernement par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Mme Ngom a accueilli l’Agence de presse sénégalaise avec un sentiment de satisfaction et d’optimisme pour l’avenir du pays. Elle a exprimé sa confiance en la capacité du nouveau gouvernement à répondre aux attentes des Sénégalais et à relever les défis qui se présentent.
« Tout en étant très heureuse pour mon pays, je prie ardemment pour que le nouveau gouvernement puisse atteindre ses objectifs », a déclaré Mame Khady Ngom. Elle a également souligné l’importance de l’unité et de la collaboration entre son fils et le président de la République, insistant sur le fait qu’ils sont désormais engagés dans une mission commune pour le bien-être de la nation.
S’adressant directement à son fils, elle l’a exhorté à rester résolu et à ne pas perdre de vue les aspirations du peuple sénégalais. « J’appelle Ousmane Sonko à ne pas décourager. Je lui demande de ne pas faire perdre espoir aux Sénégalais », a-t-elle insisté, soulignant l’importance de répondre aux attentes du peuple et de travailler pour le progrès et le développement du pays.
Les mots de Mame Khady Ngom reflètent l’espoir et les attentes placés dans le nouveau gouvernement, tandis que le Sénégal continue de naviguer à travers les défis économiques et sociaux. En tant que mère, elle soutient son fils dans sa nouvelle responsabilité tout en appelant à la vigilance et à l’engagement envers le bien-être de tous les Sénégalais.
Fausse rumeur de démission : Ousmane Sonko reste en poste à la Mairie de Ziguinchor
Depuis l’annonce de sa nomination en tant que Premier ministre par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, des spéculations ont circulé concernant la démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor. Cependant, ces informations sont totalement erronées. Le leader du Parti Pastef demeure toujours en fonction en tant que maire de Ziguinchor.
Aly Diédhiou, Chargé de communication de la Mairie de Ziguinchor, a tenu à clarifier la situation : « L’information faisant état de la démission du Maire Ousmane Sonko est archi fausse. Jusqu’au moment où j’écris ce message, cela n’est pas encore à l’ordre du jour ». Il a également ajouté qu’il était présent au bureau toute la matinée et que Ousmane Sonko occupait toujours le poste de premier magistrat de la ville de Ziguinchor.
Cette mise au point vise à rectifier les fausses informations qui ont été diffusées et à confirmer que Ousmane Sonko conserve pleinement son mandat de maire de Ziguinchor, malgré ses nouvelles responsabilités en tant que Premier ministre.
Diomaye Président, Sonko Premier Ministre : Un tandem à l’épreuve du syndrome Senghor-Dia
La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre par le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une ère politique nouvelle, mais soulève également des questions sur la dynamique de ce tandem au pouvoir. L’alliance entre les deux hommes, qui ont traversé ensemble les vicissitudes de la politique sénégalaise, est à la fois logique et stratégique, mais elle nécessitera une gestion habile pour éviter les conflits potentiels.
L’annonce de cette nomination n’a pas surpris ceux qui ont suivi de près la montée en puissance de Bassirou Diomaye Faye et le rôle crucial joué par Ousmane Sonko dans la victoire éclatante de leur coalition lors des élections présidentielles. Malgré les spéculations selon lesquelles Sonko pourrait se retirer pour laisser la place à Diomaye, leur décision de gouverner ensemble en tandem confirme leur engagement mutuel et leur détermination à concrétiser le projet politique pour lequel ils se sont battus.
Cependant, la cohabitation entre un président et un Premier ministre aussi charismatiques et ambitieux que Diomaye et Sonko pourrait être délicate. Les observateurs avertis évoquent même le spectre du conflit Senghor-Dia des années 1960, bien que les contextes politiques soient différents. Il est crucial pour le succès de leur gouvernement que Diomaye et Sonko maintiennent des relations harmonieuses et une collaboration efficace, en dépit de leurs personnalités fortes et parfois divergentes.
Dans ses premières déclarations en tant que Premier ministre, Sonko a affirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec Diomaye pour mettre en œuvre leur programme commun. Il a souligné l’importance de la citoyenneté et a appelé les Sénégalais à contribuer activement à la réalisation des objectifs du gouvernement. Cette déclaration reflète la volonté de Sonko de jouer un rôle proactif dans le gouvernement tout en maintenant une relation de respect et de coopération avec le président.
Dans les heures à venir, Sonko devrait proposer au président la composition du nouveau gouvernement, marquant ainsi le début concret de leur collaboration au sein de l’exécutif. Il est essentiel que cette équipe gouvernementale soit formée de manière inclusive et compétente pour relever les défis économiques, sociaux et politiques auxquels le Sénégal est confronté.
En conclusion, le tandem Diomaye-Sonko est confronté à une tâche difficile mais cruciale pour l’avenir du pays. Leur capacité à surmonter les éventuels conflits et à travailler ensemble de manière efficace déterminera en grande partie la réussite de leur gouvernement et la réalisation des aspirations du peuple sénégalais.
Ousmane Sonko nommé Premier ministre : Une collaboration fructueuse avec Diomaye Faye
La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, mardi dernier, marque un tournant significatif dans la politique sénégalaise. Cette décision découle d’une longue collaboration et d’une proximité idéologique entre les deux hommes, qui ont travaillé ensemble depuis leurs débuts au sein du syndicat des Impôts et Domaines jusqu’à la création du parti Pastef.
Le choix de Sonko pour ce poste est largement considéré comme logique, compte tenu de sa contribution à l’élaboration du programme de gouvernance du parti Pastef, ainsi que de son rôle déterminant dans la victoire électorale de Diomaye lors des précédentes élections présidentielles.
Sa nomination à ce poste clé témoigne de la confiance placée en lui par le président Bassirou Diomaye Faye et souligne le rôle central qu’il est appelé à jouer dans la mise en œuvre de leur programme politique commun.
La citation de Boileau-Despréaux, « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément », souligne également l’importance de la clarté et de la précision dans la communication des idées, qualités que Sonko semble posséder, comme en témoigne sa contribution à la formulation du programme du parti Pastef.
En dernière analyse, Ousmane Sonko apparaît comme le choix naturel pour le poste de Premier ministre en raison de sa longue collaboration avec Bassirou Diomaye Faye, de sa contribution au programme du parti et de son succès électoral lors des précédentes élections présidentielles. Sa nomination reflète la confiance en ses capacités à concrétiser les objectifs du gouvernement et du parti, ouvrant ainsi une nouvelle ère politique au Sénégal.
Annonce imminente : La composition du Gouvernement Sonko dévoilée ce mercredi
À peine quelques jours après son investiture, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a pris une décision marquante pour entamer son mandat présidentiel.
Hier soir, mardi 2 avril, le pays a été témoin d’un événement historique alors que le chef de l’État a présenté son gouvernement. Dans une annonce qui a captivé l’attention nationale, le président a nommé Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le biais d’un décret présidentiel.
Lors de son premier discours en tant que Premier ministre, Ousmane Sonko a exprimé sa gratitude envers le président pour la confiance qu’il lui a témoignée. Il a promis de travailler sans relâche pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et pour œuvrer au développement et à la prospérité de la nation. Il a également annoncé que la composition complète de son gouvernement serait révélée dans les prochains jours, suscitant une grande attente parmi les citoyens.
Selon les informations diffusées sur la TFM, la liste des ministres sera rendue publique dès aujourd’hui, mercredi, à partir de 15 heures. Cette annonce tant attendue offrira un aperçu plus détaillé de la feuille de route du nouveau gouvernement et des priorités qu’il entend mettre en avant pour relever les défis nationaux.
Cette révélation de la composition du gouvernement Sonko marque le début d’une nouvelle ère politique au Sénégal. Les citoyens attendent avec impatience de découvrir les visages qui occuperont les postes clés de l’administration, et espèrent que cette équipe saura répondre aux aspirations et aux besoins du peuple sénégalais dans les années à venir.
Ousmane Sonko, Premier ministre : Un appel au patriotisme et au don de soi pour la patrie
Dans un discours vibrant prononcé juste après sa nomination au poste de Premier ministre, le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, a posé les fondements d’une gouvernance axée sur le patriotisme et le sacrifice pour le bien de la nation. S’adressant à ses futurs collaborateurs, Sonko a clairement défini les principes qui guideront son mandat.
« Nous avons présenté notre projet de société, qui a été largement accepté par la population. Le succès du président Bassirou Diomaye Faye est le fruit de nos efforts collectifs. Nous appelons chacun à contribuer », a déclaré Sonko, mettant ainsi en avant la responsabilité partagée dans la construction d’un Sénégal meilleur.
Cependant, Sonko a tenu à souligner une distinction importante : « Nous appelons au don de soi, à la citoyenneté et au patriotisme, mais nous ne prônons pas un partage du gâteau ». Avec ces mots, il a rappelé l’importance de travailler ensemble pour le bien commun, sans se laisser entraîner par des intérêts personnels ou partisans.
« Liguey lañu wax, waxuñu nguru. Coño lanu wax, wahuñu nguru, loxo you set lañu wax, waxañu lénène », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’engagement de son gouvernement envers le travail acharné, l’intégrité et la transparence. Cette formule incarne l’esprit de sacrifice et de dévouement qui guidera les actions de son administration.
L’annonce de Sonko marque un nouveau chapitre dans la politique sénégalaise, mettant en avant des valeurs de responsabilité, de solidarité et de détermination. En appelant à un véritable engagement envers la patrie, il définit une vision ambitieuse pour l’avenir du Sénégal, où le bien-être de la nation prime sur toute autre considération.
Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à prendre ses fonctions, les paroles de Sonko résonnent comme un appel à l’action et à l’unité, invitant chacun à contribuer à la construction d’un Sénégal prospère et juste pour tous.
Nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre : un nouveau chapitre s’ouvre pour le Sénégal
Dans un geste rapide et décisif, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, nommé Ousmane Sonko au poste de Premier ministre, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal. Cette nomination, annoncée dans la soirée du mardi 2 avril, reflète la volonté du nouveau président de mettre en place une équipe gouvernementale solide et compétente dès le début de son mandat.
Ousmane Sonko, une figure politique respectée et connue pour son engagement en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption, apporte avec lui une expérience précieuse et un leadership éclairé. Son parcours, marqué par son implication dans divers domaines de la vie publique, fait de lui un choix judicieux pour occuper le poste de Premier ministre dans cette période de transition et de renouveau.
Dans son discours inaugural, le Premier ministre Sonko a souligné l’importance d’avoir une équipe gouvernementale diversifiée et compétente, capable de répondre aux défis complexes auxquels le pays est confronté. Il a également promis de travailler en étroite collaboration avec le président Faye pour mettre en œuvre une vision ambitieuse de développement et de progrès pour le Sénégal.
L’annonce imminente de la composition du reste du gouvernement suscite déjà un vif intérêt au sein de la population. Les Sénégalais attendent avec impatience de découvrir les noms des ministres qui accompagneront Ousmane Sonko dans cette nouvelle aventure politique. Ils espèrent voir une équipe dynamique et représentative, composée de femmes et d’hommes compétents issus de divers horizons, prête à relever les défis du présent et à construire un avenir meilleur pour tous.
Cette nomination marque un tournant important dans l’histoire politique du Sénégal. Elle témoigne de la volonté des dirigeants de répondre aux aspirations du peuple et de travailler ensemble pour bâtir un avenir plus juste et prospère. Avec Ousmane Sonko à sa tête, le gouvernement s’engage à placer l’intérêt général au cœur de ses actions et à œuvrer pour le bien-être de tous les Sénégalais.
Ousmane Sonko désigné Premier ministre : La liste des ministres révélée ce mercredi
À peine investi en tant que président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a déjà pris une décision majeure en nommant Ousmane Sonko au poste de Premier ministre. Cette annonce, faite lors de la cérémonie d’investiture, ouvre la voie à la constitution du gouvernement.
Dans son premier discours en tant que Premier ministre, Ousmane Sonko a déclaré que les noms des ministres qui composeront son gouvernement seront révélés dans les prochaines heures. Selon des sources concordantes, cette liste sera publiée dès ce mercredi à partir de 15 heures.
Cette annonce marque une étape importante dans la mise en place de l’administration du nouveau président, reflétant sa volonté de former une équipe compétente et engagée pour répondre aux défis nationaux. Les attentes sont grandes quant à la composition de ce gouvernement, alors que le pays entre dans une nouvelle ère sous la direction de Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.
Ousmane Sonko annonce les priorités du nouveau Gouvernement
Après sa nomination au poste de Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko s’est engagé à mettre en œuvre le programme de campagne du président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité.
Dans une déclaration mardi soir, Ousmane Sonko a affirmé que le nouveau gouvernement travaillerait dans le cadre du programme présidentiel, visant à faire du Sénégal un pays souverain, juste et prospère. Cette vision comprend des initiatives pour renforcer la souveraineté nationale, promouvoir la justice sociale et économique, et favoriser la prospérité pour tous les citoyens.
Reconnaissant l’importance de sa nomination en tant que Premier ministre, Ousmane Sonko a souligné la lourde responsabilité qui lui incombe en tant que chef de gouvernement chargé de coordonner les actions gouvernementales. Il a exprimé sa gratitude envers le président pour la confiance placée en lui et a promis de travailler avec détermination pour répondre aux attentes du peuple sénégalais.
Ousmane Sonko a également remercié le peuple sénégalais pour son soutien et son attachement au projet de son parti, PASTEF. Il a appelé chaque citoyen à s’approprier ce projet à travers des actions citoyennes et patriotiques, soulignant l’importance de l’engagement de tous pour atteindre une véritable rupture dans le progrès du pays.
La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre marque le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du Sénégal, avec un engagement clair envers la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Son appel à l’action citoyenne souligne l’importance de l’implication de chaque individu dans la construction d’un avenir meilleur pour le pays.
Le Dakarois Quotidien N°147 – du 03/04/24 _ Passation de pouvoir : Bassirou Diomaye Faye prend les rênes
Gouvernement : Ousmane Sonko nommé Premier Ministre par le Président Bassirou Diomaye Faye
Dans une annonce surprenante et hautement significative, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, au poste de Premier Ministre du gouvernement sénégalais. Cette nomination marque un tournant majeur dans la scène politique du pays et suscite une réaction intense à travers tout le pays.
Ousmane Sonko, une figure politique controversée mais charismatique, est bien connu pour ses prises de position audacieuses et son engagement envers la lutte contre la corruption et les inégalités sociales. En tant que leader du parti Pastef, il a su mobiliser un soutien considérable parmi la jeunesse sénégalaise et a émergé comme une voix forte de l’opposition.
Sa nomination en tant que Premier Ministre représente un geste de dialogue et d’inclusion de la part du président Bassirou Diomaye Faye. En choisissant Ousmane Sonko, le président envoie un signal fort sur sa volonté de gouverner de manière inclusive et de rassembler différentes forces politiques pour faire avancer le pays.
Cette annonce a déclenché une série de réactions à travers tout le pays. Les partisans d’Ousmane Sonko célèbrent sa nomination comme une victoire pour le changement et l’espoir d’une gouvernance plus transparente et équitable. D’autres expriment des réserves quant à cette décision, soulignant les divergences idéologiques et politiques entre le président et son nouveau Premier Ministre.
Néanmoins, cette nomination ouvre la voie à une nouvelle ère politique au Sénégal, avec Ousmane Sonko au poste de Premier Ministre. Les attentes sont élevées quant à la capacité de cette nouvelle équipe à répondre aux défis économiques, sociaux et politiques auxquels le pays est confronté, et à réaliser les aspirations du peuple sénégalais pour un avenir meilleur.
En conclusion, la nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier Ministre marque un moment décisif dans l’histoire politique du Sénégal. C’est un pas audacieux vers une gouvernance plus inclusive et une reconnaissance des voix de l’opposition dans la direction du pays. Reste à voir comment cette nouvelle dynamique politique se traduira dans les politiques et les actions du gouvernement à venir.
Oumar Samba Ba reconduit en tant que Secrétaire général de la présidence
La continuité et la stabilité caractérisent la présidence sous le nouveau mandat de Bassirou Diomaye Faye, avec la reconduction d’Oumar Samba Ba au poste de Secrétaire général de la Présidence. Cette décision confirme la confiance accordée à M. Ba pour diriger l’administration présidentielle, un rôle qu’il occupe depuis 2020.
La reconduction d’Oumar Samba Ba peut être considérée comme une petite surprise, étant donné qu’il avait été nommé à ce poste par l’ancien Président de la République, Macky Sall. Cependant, cette décision témoigne de la reconnaissance de ses compétences et de sa capacité à assumer les responsabilités clés au sein de l’appareil gouvernemental.
En tant qu’Inspecteur général d’État, Oumar Samba Ba apporte une expertise précieuse en matière de gestion publique et de gouvernance. Son expérience et sa connaissance approfondie des rouages de l’administration font de lui un pilier essentiel de l’équipe présidentielle.
La reconduction d’Oumar Samba Ba est accueillie avec satisfaction par de nombreux observateurs, qui voient en lui un leader compétent et fiable. Sa nomination témoigne également de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de maintenir une certaine continuité dans la gouvernance du pays, tout en apportant les ajustements nécessaires pour répondre aux nouveaux défis et priorités du mandat en cours.
Cette décision confirme également l’engagement du Président Faye envers la bonne gouvernance et la transparence, en conservant à des postes clés des fonctionnaires expérimentés et dignes de confiance.
En conclusion, la reconduction d’Oumar Samba Ba en tant que Secrétaire général de la présidence témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de s’appuyer sur des leaders chevronnés pour diriger le pays vers un avenir meilleur. C’est un signe de stabilité et de continuité dans la gouvernance du Sénégal, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de développement et de progrès pour tous les citoyens.
Replay – CICAD : Cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye
Passation de pouvoir : Bassirou Diomaye Faye accompagne Macky Sall
Le Président Bassirou Diomaye Faye entame son mandat présidentiel
Après avoir prêté serment lors d’une cérémonie solennelle au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, s’est dirigé vers le Palais présidentiel. Sous les acclamations de la foule rassemblée pour l’occasion, ce départ marque le début officiel de son mandat présidentiel. Les attentes sont grandes alors que le Président Faye s’apprête à relever les défis et à diriger le pays vers un avenir prometteur.
Discours Inspirant du Juge Badio Camara lors de la Cérémonie d’Investiture au CICAD
Dans le cadre de la cérémonie d’investiture qui s’est tenue au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), le juge Badio Camara a livré un discours empreint de sagesse et d’espoir pour l’avenir du Sénégal.
Face à une assemblée attentive, le juge Camara a souligné l’importance de la démocratie et de l’état de droit dans la construction d’une société juste et équitable. Il a rappelé les valeurs fondamentales sur lesquelles repose la République et a appelé à l’unité et à la solidarité entre tous les citoyens sénégalais.
Le juge Camara a également évoqué les défis auxquels le pays est confronté, notamment sur le plan économique, social et environnemental. Il a encouragé le nouveau président et son gouvernement à faire preuve de courage et de détermination dans la mise en œuvre de politiques visant à améliorer la vie de tous les Sénégalais.
En conclusion, le juge Badio Camara a exprimé sa confiance dans le leadership du nouveau président et son engagement envers le bien-être de la nation. Son discours a été salué par l’ensemble des participants comme un appel à l’action et à la responsabilité collective pour relever les défis qui attendent le Sénégal dans les années à venir.
Portrait de Bassirou Diomaye Faye : Une ascension fulgurante vers les Sommets de l’État
De son humble village jusqu’au pinacle du pouvoir, Bassirou Diomaye Faye incarne le parcours impressionnant d’un homme élu président, porté par la promesse d’un changement radical et le soutien d’un mentor charismatique.
Surnommé affectueusement « Diomaye » (« l’honorable » en sérère), cet homme, suppléant du dirigeant Ousmane Sonko, a été élu dès le premier tour le 24 mars avec 54,28% des voix, seulement dix jours après sa libération de prison.
À 44 ans, il devient ainsi le cinquième et le plus jeune président du Sénégal depuis l’Indépendance en 1960. Son élection a été marquée par un discours axé sur la réconciliation nationale, la baisse du coût de la vie et la lutte contre la corruption.
Issu d’un milieu modeste, Bassirou Diomaye Faye a fait ses premiers pas dans l’administration des Impôts et domaines, où il a rencontré Ousmane Sonko, son mentor politique. Ensemble, ils ont formé une alliance politique puissante, incarnant la lutte pour un Sénégal plus juste et plus équitable.
Pendant trois ans, Bassirou Diomaye Faye a gravi les échelons dans l’ombre de Sonko, jusqu’à devenir le visage de leur mouvement politique. Son accession au pouvoir consacre le succès du plan B de Sonko, qui l’a désigné comme son successeur après avoir été disqualifié de la course présidentielle.
Défenseur de la souveraineté nationale et de la justice sociale, Bassirou Diomaye Faye a promis de rétablir l’équilibre des partenariats internationaux et de lutter contre les inégalités au Sénégal. Son élection marque un tournant dans l’histoire politique du pays, promettant un nouveau départ pour ses citoyens.
Né dans un village reculé, Bassirou Diomaye Faye a suivi un parcours académique brillant avant d’intégrer l’administration et de se lancer en politique. Admirateur de figures emblématiques telles que Barack Obama et Nelson Mandela, il incarne une nouvelle génération de dirigeants engagés et visionnaires.
Son ascension vers le sommet de l’État est le résultat d’une détermination sans faille et d’un engagement indéfectible envers les valeurs de justice et d’égalité. En tant que président, il est appelé à relever des défis majeurs et à ouvrir une nouvelle ère de prospérité et de développement pour le Sénégal et ses citoyens.
avec Seneweb
Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko en consultations pour former un nouveau gouvernement au Sénégal
Introduction : La formation du nouveau gouvernement au Sénégal est en cours après la passation de service qui a eu lieu ce mardi 2 avril. Les regards sont tournés vers le président nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que vers le leader de l’opposition, Ousmane Sonko, qui mènent des consultations pour déterminer la composition de ce nouveau gouvernement.
Un processus consultatif : Selon des sources rapportées par Les Echos, les consultations sont menées de manière approfondie et inclusive. Un noyau dur, principalement composé de membres du parti de Sonko, Pastef, est activement engagé dans le processus. Cependant, d’autres leaders alliés sont également impliqués, ce qui reflète une volonté de prendre en compte les différentes perspectives politiques du pays.
Inclusivité et diversité des opinions : Les consultations ne se limitent pas à un petit groupe restreint. Les différents leaders et parties prenantes sont associés à travers des documents et des projets pour exprimer leurs points de vue sur les questions majeures. Cette approche inclusive vise à garantir une représentation équitable des diverses opinions et à assurer une gouvernance démocratique et participative.
Un processus transparent : Il est à noter que ces consultations se déroulent dans un cadre transparent. Les médias sont informés des développements et des progrès réalisés dans la formation du gouvernement, ce qui renforce la confiance du public dans le processus démocratique en cours.
La formation du nouveau gouvernement au Sénégal est un processus crucial qui nécessite une approche consultative et inclusive. Sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye et avec la participation active d’Ousmane Sonko et d’autres leaders politiques, ces consultations visent à créer un gouvernement représentatif capable de répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.
Le Dakarois Quotidien N°146 – du 02/04/24 – investiture du Président Bassirou Diomaye Faye : Les Grands Défis d’une Nouvelle Ère Nationale
Le Sénégal sous Diomaye Faye : Une nouvelle ère économique en renégociant avec l’Occident
Depuis son accession à la présidence le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye, le nouveau chef d’État du Sénégal, promet une révolution dans la coopération internationale. Il a déjà entrepris la renégociation des contrats pétroliers et gaziers avec les compagnies occidentales, ouvrant ainsi une nouvelle ère économique pour le pays.
En partenariat avec la Russie, le Sénégal devrait lancer cette année les projets de gaz naturel liquéfié Grand Tortue Ahmeyim et de développement pétrolier Sangomar, d’une valeur de 4,8 milliards de dollars. Ces projets positionneront le Sénégal parmi les économies à la croissance la plus rapide au monde.
Le président Faye envisage également la renégociation des contrats relatifs aux projets pétroliers et gaziers développés par BP Plc, Kosmos Energy Ltd. et Woodside Energy Group Ltd, dans le but d’augmenter les revenus nationaux. Il remet notamment en question l’accord précédent qui attribuait les gisements offshore à BP.
Cette initiative devrait engendrer des retombées économiques significatives, telles que la création d’emplois et le développement des infrastructures locales. Elle intervient après une période où le Sénégal était largement sous le contrôle d’entreprises occidentales, principalement françaises, une situation perçue comme une forme de politique coloniale ayant nui à la population locale, confrontée à un coût de la vie élevé et à un chômage persistant malgré les changements de régime.
Sous le régime de Diomaye, ces projets visent à diversifier l’économie nationale et à créer une nouvelle source de richesse, synonyme d’indépendance économique et de développement durable. Le gouvernement prévoit-il des changements concrets pour répondre aux attentes de la population ? Est-il prêt à rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES) pour assurer la souveraineté économique en collaboration avec Bamako, Ouagadougou et Niamey ?
Au cours de la dernière décennie, les pays du Sahel ont revu leurs relations avec les pays occidentaux, visant une plus grande indépendance économique et militaire. Le Sénégal, avec son potentiel régional et sa situation géographique stratégique, pourrait jouer un rôle clé dans cette dynamique.
Pr Mbaye Thiam : « Bassirou Diomaye Diakhar Faye comme président n’est pas une révolution mais… »
Dans une analyse nuancée, le Professeur Mbaye Thiam, historien, archiviste et enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, met en perspective l’élection de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la présidence de la République du Sénégal. Selon lui, cette élection ne représente pas une révolution, mais plutôt une évolution marquée par des ruptures significatives.
Dans une récente intervention sur Iradio, le Professeur Thiam a souligné que le terme « révolution » implique un changement radical du système de gouvernance et des priorités nationales. Il estime que bien que des éléments de rupture soient présents dans l’arrivée de Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir, ces changements ne sont pas suffisamment radicaux pour être qualifiés de révolutionnaires.
Il met en lumière le fait que l’histoire enseigne que les révolutions se caractérisent par des transformations profondes et radicales dans la manière dont un pays est gouverné et dans les priorités nationales. Alors que des changements significatifs sont attendus sous la nouvelle administration, le Professeur Thiam considère qu’ils ne représentent pas une révolution au sens historique du terme.
Il insiste sur l’idée que malgré ces nuances, l’arrivée de Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir ouvre la voie à des évolutions importantes et à des ruptures dans la gouvernance et les politiques nationales. Ces changements peuvent être perçus comme une étape dans l’évolution démocratique et politique du Sénégal, même s’ils ne constituent pas une révolution à proprement parler.
PORTRAIT | Ousmane Sonko, de farouche opposant à faiseur de roi !
« Un Deal Macky Sall – Ousmane Sonko » : Révélation explosive d’un conseiller de Macky Sall
Une révélation fracassante a secoué la scène politique sénégalaise, alors qu’un conseiller politique de Macky Sall a lâché une bombe dans les colonnes du journal Le Monde. Selon ses dires, le président sortant et Ousmane Sonko auraient eu des discussions avant les élections présidentielles, suggérant ainsi l’existence d’un accord secret entre les deux hommes.
Le diplomate sénégalais, conseiller politique du président Macky Sall, dont l’identité n’a pas été divulguée par Le Monde, a affirmé : « Macky Sall et Ousmane Sonko se sont parlés quand M. Sonko était encore en prison. Il doit y avoir un deal entre eux. » Les détails précis de cet accord demeurent flous, le conseiller n’ayant pas fourni plus d’informations à ce sujet.
Cependant, selon lui, le report des élections présidentielles, avant d’être finalement contraint par le Conseil Constitutionnel, était une manœuvre stratégique de Macky Sall. « Repousser le scrutin aurait permis à Karim Wade de se qualifier, au Pastef de présenter la candidature de leur leader. Et à Macky Sall de changer de candidat à l’heure où des sondages confidentiels annonçaient sa défaite », a-t-il ajouté.
Cette révélation soulève de nombreuses questions sur les coulisses de la politique sénégalaise et sur les alliances potentielles entre les acteurs politiques majeurs du pays. Elle met également en lumière les stratégies et les calculs politiques qui ont pu influencer le déroulement des élections présidentielles récentes, suscitant ainsi un débat intense au sein de la société sénégalaise.
Me Moussa Sarr salue la victoire de Bassirou Diomaye Faye comme une manifestation de la volonté de changement du peuple sénégalais
Suite à la victoire de Bassirou Diomaye Faye aux élections présidentielles, l’avocat Me Moussa Sarr, connu pour sa défense des opposants politiques et des détenus d’opinion au Sénégal, a exprimé ses réflexions sur cette issue historique.
Me Moussa Sarr a salué cette victoire comme une démonstration de la maturité politique du peuple sénégalais, affirmant que cela témoigne de sa volonté ferme de changement pour un Sénégal meilleur. Avec près de 55% des voix remportées dès le premier tour, Bassirou Diomaye Faye s’apprête à devenir le cinquième Président de la République du Sénégal.
Cette réaction de Me Moussa Sarr souligne l’importance de la participation civique et démocratique dans le processus électoral, ainsi que l’espoir d’un avenir meilleur porté par le désir de changement exprimé par le peuple sénégalais.
La victoire de Bassirou Diomaye Faye marque un tournant dans l’histoire politique du Sénégal, et Me Moussa Sarr, par ses mots, encourage un nouvel élan vers la construction d’une société plus juste et prospère
Analyse d’une Affaire au retentissement national Adji Sarr, réfugiée Politique en Suisse
L’affaire Adji Sarr, qui a secoué le Sénégal ces derniers mois, connaît un nouveau développement alors que la principale intéressée se retrouve désormais en Suisse sous le statut de réfugiée politique. Cette décision soulève des questions importantes et offre un regard approfondi sur les répercussions et les implications de cette affaire au retentissement national.
L’affaire a débuté lorsque Adji Sarr, une jeune masseuse, a accusé publiquement Ousmane Sonko, un leader politique sénégalais de premier plan, de viol. Les allégations ont rapidement suscité un tollé dans tout le pays, alimentant des débats passionnés et divisant l’opinion publique. La situation a été encore compliquée par le fait que Sonko était alors un candidat majeur à l’élection présidentielle.
L’affaire a été suivie de près par les médias sénégalais et internationaux, générant une couverture médiatique intense et des spéculations sans fin sur les circonstances entourant les allégations. Les déclarations publiques de toutes les parties concernées, les manifestations de soutien et de protestation, ainsi que les débats sur les réseaux sociaux ont contribué à alimenter le feu de cette controverse.
La nouvelle du départ d’Adji Sarr vers la Suisse, où elle a été accueillie en tant que réfugiée politique, a pris de court de nombreux observateurs. La décision de rechercher l’asile politique à l’étranger soulève des questions sur les motivations d’Adji Sarr et sur les conditions qui l’ont poussée à quitter le Sénégal. Certains ont interprété ce mouvement comme une tentative de fuir les pressions et les menaces perçues, tandis que d’autres ont remis en question la légitimité de sa demande d’asile politique.
Au Sénégal, la nouvelle du départ d’Adji Sarr a suscité une gamme de réactions. Certains ont exprimé leur soutien à sa décision, soulignant la nécessité de protéger les droits des victimes présumées de violences sexuelles. D’autres ont critiqué son choix de quitter le pays, remettant en question la crédibilité de ses allégations et suspectant des motivations politiques cachées derrière sa demande d’asile.
Sur le plan juridique, l’affaire continue de susciter des débats et des spéculations quant à son issue. Les partisans de Sonko maintiennent que les accusations portées contre lui sont infondées et politiquement motivées, tandis que les partisans d’Adji Sarr insistent sur la nécessité de mener une enquête approfondie et impartiale sur les allégations de viol.
Au-delà des aspects juridiques, l’affaire Adji Sarr soulève des questions plus larges sur les relations de pouvoir, la justice sociale et la représentation politique au Sénégal. Elle met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les femmes en matière de violence sexuelle et d’accès à la justice, tout en illustrant les tensions politiques qui traversent la société sénégalaise.
En définitive, l’affaire Adji Sarr reste un sujet de débat et de controverse au Sénégal et au-delà. Son départ vers la Suisse en tant que réfugiée politique soulève des questions complexes sur la vérité, la justice et la responsabilité. Alors que l’enquête se poursuit et que les développements se multiplient, une chose est claire : cette affaire continuera de captiver l’attention du public et de façonner le paysage politique et social du Sénégal pour les années à venir.
Oumar Sow Tire Sur le Macky , Il nous a Trahi Tabakh keur 1hectare Maroc yobou Ndiabotam sarakhé niou
Révélations explosives : Oumar Sow accuse Macky Sall d’avoir Injecté 350 000 Voix pour Diomaye Faye lors des Élections Présidentielles
Dans une déclaration fracassante, Oumar Sow, Ministre Conseiller, a mis en lumière les coulisses obscures des élections présidentielles de 2024 au Sénégal. Ses révélations, faites lors d’une interview exclusive, ont jeté une lumière crue sur les tactiques utilisées par le président sortant, Macky Sall, pour façonner son image et influencer le résultat des élections.
Selon Oumar Sow, les événements qui se sont déroulés au palais présidentiel ne sont pas conformes à la norme démocratique. Il soulève des questions sur le fait que le président élu, Bassirou Diomaye Faye, n’a pas encore pris ses fonctions, mais a été invité au palais par Macky Sall, sans raison apparente. De plus, il accuse Macky Sall d’avoir partagé des dossiers confidentiels avec le président élu avant même sa prestation de serment, une pratique non conventionnelle qui suscite des interrogations sur les intentions réelles du président sortant.
Oumar Sow va plus loin en affirmant que Macky Sall cherchait simplement à créer une image positive de lui-même en immortalisant ces moments avec Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, pour des raisons de relations publiques nationales et internationales. Cette révélation remet en question l’intégrité du processus électoral et soulève des préoccupations quant à la légitimité du mandat de Macky Sall.
De plus, Oumar Sow accuse ouvertement Macky Sall d’avoir manipulé les élections en utilisant diverses stratégies frauduleuses, telles que la fermeture tardive des bureaux de vote dans certaines régions et la création de bureaux de vote fictifs. Il affirme que Macky Sall a même ordonné l’injection de 350 000 voix supplémentaires en faveur de Bassirou Diomaye Faye pour influencer le résultat des élections.
Alors que le Sénégal se remet de ces accusations explosives, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral à l’avenir.
Le Dakarois Quotidien N°145 – du 30 et 31/03/24 : « Bassirou Diomaye Faye officiellement confirmé comme 5e président du Sénégal »
Conseil supérieur de la magistrature : Voici les mesures prises par le chef de l’Etat à l’issue de la réunion ce vendredi
Ce vendredi, sous la présidence du chef de l’État, une réunion du Conseil supérieur de la magistrature s’est tenue. À l’ordre du jour de cette rencontre figurait l’examen des mesures individuelles, marquant ainsi une étape importante dans le fonctionnement de la justice au Sénégal. À l’issue de cette réunion, plusieurs décisions ont été prises, notamment des changements au sein de différentes juridictions à travers le pays.
Parmi les changements opérés, on note des mouvements au sein de la Cour suprême de Dakar, de la Cour d’appel, de l’administration centrale, ainsi que des cours d’appel de Saint-Louis et de Thiès. Ces ajustements représentent un véritable jeu de chaises musicales au sein du système judiciaire sénégalais, avec pour objectif de renforcer l’efficacité et l’impartialité de l’administration de la justice.
Les détails spécifiques de ces mesures individuelles n’ont pas été immédiatement divulgués, mais ils sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le fonctionnement des juridictions concernées. Il est probable que ces changements reflètent les priorités du gouvernement en matière de réforme judiciaire et de gestion des ressources humaines au sein du système judiciaire.
La transparence et l’objectivité dans la prise de ces décisions sont essentielles pour maintenir la confiance du public dans le système judiciaire. Il est donc crucial que ces mesures soient fondées sur des critères clairs et équitables, visant à promouvoir l’indépendance et l’intégrité de la magistrature.
En conclusion, la réunion du Conseil supérieur de la magistrature et les mesures prises par le chef de l’État témoignent de l’engagement du gouvernement sénégalais envers une justice équitable et efficace. Ces décisions, bien que souvent complexes, sont essentielles pour garantir le bon fonctionnement du système judiciaire et pour renforcer la confiance du public dans l’État de droit.
Scrutin du 24 mars 2024: Le Conseil constitutionnel confirme Bassirou Diomaye Faye, 5e président de la République du Sénégal
Après des semaines d’attente et de suspense, le Conseil constitutionnel du Sénégal a finalement confirmé les résultats de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, proclamant Bassirou Diomaye Faye comme le 5e président de la République du Sénégal. Cette décision historique fait suite à l’examen minutieux des résultats par la commission nationale de recensement des votes, confirmant ainsi la victoire éclatante de Bassirou Diomaye Faye.
La coalition Diomaye President peut désormais célébrer la victoire de son candidat, qui succède à une lignée de grands dirigeants sénégalais, notamment Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. Bassirou Diomaye Faye entre ainsi dans l’histoire en tant que cinquième chef de l’État du Sénégal, avec la responsabilité immense de diriger le pays vers un avenir meilleur et plus prospère.
La décision du Conseil constitutionnel vient consolider la légitimité de la victoire de Bassirou Diomaye Faye, reflétant la volonté du peuple sénégalais telle qu’exprimée dans les urnes. Cette confirmation met fin à une période d’incertitude et ouvre la voie à une transition politique stable et ordonnée.
Dans sa déclaration, le Conseil constitutionnel a souligné l’intégrité et la transparence du processus électoral, saluant le professionnalisme et l’engagement des institutions impliquées dans l’organisation des élections. Cette validation officielle confirme la crédibilité du système démocratique sénégalais et renforce la confiance du peuple dans ses institutions.
Pour Bassirou Diomaye Faye, c’est le début d’un nouveau chapitre dans sa carrière politique, marqué par d’immenses responsabilités et des défis à relever. En tant que nouveau président, il devra travailler avec détermination et dévouement pour répondre aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais, tout en œuvrant pour la prospérité et le développement du pays.
En conclusion, la confirmation de Bassirou Diomaye Faye en tant que président de la République du Sénégal marque un moment historique pour le pays. C’est le début d’une nouvelle ère de leadership et d’espoir, où les défis seront nombreux mais où les opportunités de progrès et de réussite sont également immenses. Le peuple sénégalais se tourne désormais vers l’avenir avec optimisme et confiance, guidé par un nouveau leader prêt à relever les défis du présent et à construire un avenir meilleur pour tous.
DIOMAYE, SONKO, MACKY, EN TOUTE COMPLICITÉ : Après la guerre, l’amour ?
« Une image vaut mille mots » ! L’expression trouve tout son sens, voyant les photos de la visite du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, accompagné de son mentor Ousmane Sonko, au chef de l’État sortant, Macky Sall, ce jeudi.
En effet, des images émanant de la Présidence de la République ont capturé les les moments de complicité des quatrième et cinquième chefs d’État sénégalais, en compagnie du farouche opposant d’antan de Macky Sall, Ousmane Sonko.
De telles prises laissent voir qu’il n’y a aucune animosité entre les trois hommes qui se sont mêmes faits des accolades, tout sourire. Au contraire, de ces clichés fusent la joie et une entende profonde qui, elle, n’est possible qu’entre des personnes qui se sont fréquentées pendant au moins un bout de temps. Ces portraits donnent raison aux personnes qui annonçaient qu’ils y avait des pourparlers entre Macky Sall, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye avant que les deux derniers ne soient affranchis de prison.
Sur ces photos, les regards que portent Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko sur leur aîné, Macky Sall, montrent la profonde admiration qu’ils ont pour le président de la République sortant, Macky Sall qu’ils ont presque adoubé dans leur première déclaration quand ils ont été libérés, préférant s’attaquer au candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, sorti deuxième du scrutin présidentiel.
Cette réunion empreinte de courtoisie entre Macky Sall et Bassirou Diomaye Faye, ainsi que des préparatifs pour la passation de pouvoirs, met en lumière l’importance de cette transition politique qui s’est faite dans la douceur.
La cérémonie de passation de service prévue pour le 2 avril revêt une signification symbolique et institutionnelle cruciale, marquant le transfert formel des responsabilités présidentielles.
Les protocoles solennels, discours officiels et gestes symboliques qui accompagnent habituellement cette passation visent à garantir une transition paisible et transparente du pouvoir.
TOUS SECTEURS SOLLICITENT DIOMAYE FAYE : Des défis de taille se profilent
Un désir de renouveau et de leadership axé sur les défis actuels et les aspirations de la jeunesse sénégalaise a immensément contribué à l’élection du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce 24 mars. Les Sénégalais reposent leur espoir sur le nouveau chef d’État pour apporter des changements positifs et répondre aux besoins et préoccupations les plus urgent.
Depuis l’élection du successeur du président de la République, Macky Sall, les travailleurs de beaucoup de secteurs lui ont soumis leurs doléances, alors que le cinquième président n’a même pas encore pris fonction.
Le secteur de la Santé demande à Diomaye de ne pas répéter les erreurs de son prédécesseur
Les défis prioritaires pour le nouveau président de la République dans le secteur de la santé incluent une gestion adéquate des ressources humaines, la résolution des problèmes liés aux contractuels, et la lutte contre le népotisme. Les syndicats insistent sur la nécessité de réformes pour une meilleure répartition des infrastructures et une gestion plus équitable des ressources humaines afin d’améliorer la qualité des services de santé et la satisfaction des populations.
Les syndicats du secteur de la santé au Sénégal, notamment le SAMES et le SDT3S, expriment leurs préoccupations concernant la gestion des ressources humaines, le traitement des contractuels, et la lutte contre le népotisme dans les structures sanitaires. Ils appellent à une réforme pour une meilleure répartition des infrastructures et une gestion plus équitable des ressources humaines, soulignant l’importance de ces mesures pour améliorer la qualité des services de santé et la satisfaction des populations.
Pour le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens, chirurgiens et dentistes du Sénégal (SAMES) met l’accent sur la nécessité d’une nouvelle réforme, en particulier en ce qui concerne une gestion adéquate des ressources humaines. Cette priorité reflète les préoccupations des syndicalistes quant à l’amélioration des conditions de travail et des services de santé dans le pays. Par ailleurs, le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens, chirurgiens et dentistes du Sénégal (SAMES) exprime son désaccord avec les politiques antérieures de gestion de la santé sous le régime de Macky Sall. Les syndicats exigent davantage de considération et élaborent des chartes que le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye devra respecter. Mamadou Ndour, secrétaire général du SAMES, souligne que les principales priorités résident dans une répartition équitable des infrastructures de santé et une gestion appropriée des ressources humaines. Il insiste sur le fait que ces mesures sont essentielles pour garantir l’accès aux services de santé à la population et ainsi améliorer leur satisfaction globale.
Quant au Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S), il souligne l’urgence de résoudre la question des contractuels dans les établissements de santé. Les professionnels de la santé tirent des leçons du régime précédent et insistent sur l’importance de ne pas répéter les mêmes erreurs. Cheikh Seck, secrétaire général du SDT3S, met en évidence les effets néfastes du népotisme dans les établissements de santé, soulignant que cela a considérablement affaibli le secteur. Il insiste sur la nécessité d’agir fermement contre cette pratique, soulignant que certaines structures sont infiltrées par des proches de politiciens, ce qui compromet gravement leur fonctionnement. Il évoque également des cas où des individus sans expérience dans le domaine de la santé ont été placés dans des postes, notamment dans le cadre du programme « Xeyu Ndaw Yi » destiné à l’employabilité des jeunes, ce qui nuit à la qualité des services de santé.
Les deux syndicalistes susmentionnés sont d’accord sur le fait que la gestion adéquate des ressources humaines est essentielle pour restaurer la réputation du secteur de la santé. Mamadou Demba Ndour souligne que les professionnels de la santé sont souvent sous-estimés dans ce système, notamment en ce qui concerne la hiérarchie et les régimes indemnitaires. Il donne l’exemple de l’indemnité de logement, où les travailleurs de la santé reçoivent moins que d’autres catégories de fonctionnaires, ce qui contribue à leur sentiment de défavorisation.
Les travailleurs du tourisme demande la reconduction des équipes
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est dès à présent, confronté à une demande pressante du Comité de défense des intérêts du secteur du Tourisme, qui plaide pour une restructuration et une organisation structurelle du ministère du Tourisme. Cette demande inclut la réforme des textes, un audit du secteur pour garantir l’application des politiques de l’État, dans le but de redorer l’image de la destination Sénégal. La gestion efficace de ces demandes pourrait être cruciale pour l’avenir du secteur du tourisme dans le pays.
Après avoir adressé ses félicitations au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le président du comité, Mohamed Faouzou Dème, est revenu sur leurs aspirations pour le secteur du tourisme, en se concentrant sur trois points principaux. Ces points pourraient inclure des domaines tels que la promotion touristique, le développement des infrastructures et la formation du personnel. Il a également plaidé pour le maintien du personnel même s’il y a eu un changement du régime en ces termes : « nous avons vécu en 12 ans, huit ministres dans ce même département, donc nous voulons une sérénité, une constance dans ce ministère mais également que nous mettions l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », souligne le président Mohamed Faouzou Dème.
Le deuxième programme concerne la restructuration du secteur privé, considéré comme un élément crucial par M. Dème. Il met en avant l’importance d’une organisation claire du secteur privé, notamment en identifiant les acteurs clés et en définissant leurs rôles respectifs. Cette clarification permettrait de mieux aligner les actions du secteur privé sur les politiques définies par le Chef de l’État, afin de répondre aux attentes et aux objectifs du gouvernement dans le domaine du tourisme.
Pour conclure, le président du Comité de défense insiste sur la nécessité de réformer les textes régissant le secteur du tourisme, en se concentrant notamment sur la règlementation, les aspects liés au crédit et à la formation. Il a aussi parlé de l’urgence de réaliser un audit organisationnel pour déterminer le type de ministère nécessaire et pour organiser le secteur privé de manière à ce qu’il contribue de manière efficace à la création de richesse et au paiement des impôts. L’objectif est de garantir la clarté, la transparence et l’équilibre dans le fonctionnement du secteur touristique.
Ces recommandations du secteur touristique pourraient servir de guide pour le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son gouvernement dans leurs efforts pour répondre aux besoins de cette branche de l’économie sénégalaise qui subit beaucoup de problèmes accentués par la pandémie liée au Covid-19.
Le Dakarois Quotidien N°144 – du 29/03/24 : DIOMAYE, SONKO, MACKY, EN TOUTE COMPLICITÉ : Après la guerre, l’amour ?
Pastef dément catégoriquement les allégations concernant la sécurité d’Ousmane Sonko
Le parti Pastef a publié un démenti catégorique en réponse à des informations circulant dans certains médias concernant la sécurité d’Ousmane Sonko. El Malick Ndiaye, chargé de communication du parti, a tenu à rectifier ces allégations erronées.
« Selon les informations divulguées par une certaine presse du jour, il est mentionné que le Président Ousmane SONKO bénéficierait d’une protection assurée par les services de sécurité de l’État. Cependant, nous tenons à démentir catégoriquement ces allégations », a déclaré M. Ndiaye.
Il est clair pour le parti Pastef que Ousmane Sonko n’a jamais sollicité ni bénéficié d’une quelconque protection de la part des services de sécurité de l’État. Cette clarification vise à dissiper toute confusion ou malentendu qui pourrait découler des informations erronées circulant dans les médias.
« Il est important de souligner que les informations diffusées dans ce quotidien sont totalement erronées », a souligné M. Ndiaye, insistant sur l’importance de fournir des informations précises et vérifiées pour éviter toute confusion ou manipulation de l’opinion publique.
La sécurité des membres du parti et de ses dirigeants est une préoccupation majeure pour Pastef, mais il est essentiel de clarifier que toute protection éventuelle dont pourrait bénéficier Ousmane Sonko ne provient pas des services de sécurité de l’État.
Ce démenti vise à rétablir la vérité et à mettre fin aux spéculations infondées qui pourraient nuire à la réputation du parti et de son leader. Pastef reste engagé à défendre les intérêts de ses membres et à œuvrer pour un dialogue constructif et transparent dans le pays.
Édito : Au-delà des Étiquettes, Vers la Compréhension Profonde
Dans le sillage de récentes élections, les discours passionnés et les étiquettes volent bas. Accuser, qualifier de traître, ou louer sans réserve semble être la norme. Mais dans ce tumulte d’opinions polarisées, il est crucial de faire un pas en arrière, de respirer, et d’explorer les nuances qui échappent souvent à la surface.
La politique, souvent tumultueuse et complexe, offre rarement des réponses simples. Les alliances d’hier peuvent se briser aujourd’hui, les actions bien intentionnées peuvent être mal interprétées, et les motivations peuvent être sujettes à des interprétations divergentes.
La question de la trahison, soulevée avec véhémence, nous pousse à nous interroger sur les véritables dynamiques à l’œuvre. Qui a réellement trahi qui, et à quel prix ? Est-ce une question de loyauté envers la patrie ou le parti ? Ou bien y a-t-il des forces cachées qui manipulent les marionnettes du pouvoir ?
Le président SALL, objet de tant de louanges et d’accusations, reste au cœur de ce débat. Est-il vraiment surpris par les résultats des urnes ? Peut-être que derrière ses actions, il y a des stratégies et des calculs politiques qui échappent à la vue du public.
Dans ce tourbillon d’opinions, une vérité demeure : la patrie importe plus que le parti. C’est une maxime qui résonne avec force pour ceux qui prennent le temps d’observer et de comprendre les enjeux réels.
Peut-être que demain, à la lumière de l’histoire, les véritables motivations du président SALL seront éclaircies. Peut-être que les témoins futurs seront en mesure de discerner la véritable victime de la trahison, s’il y en a une.
En fin de compte, alors que nous naviguons à travers les eaux tumultueuses de la politique, gardons à l’esprit l’importance de perdre avec dignité et d’avancer. Car c’est dans la compréhension mutuelle et le respect des différences que réside le véritable progrès vers un avenir meilleur pour tous.
Cheikh
[Photos – Vidéo] Une transition politique en marche: Macky SALL reçoit son successeur, Bassirou Diomaye Faye
Ce jeudi, le Président Macky SALL a accueilli son successeur fraîchement élu, le Président Bassirou Diomaye Faye, pour une rencontre importante marquant le début d’une transition politique au Sénégal. Faye a été élu lors du premier tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, et cette rencontre entre les deux dirigeants revêt une grande importance pour l’avenir du pays.
L’atmosphère de la rencontre était empreinte de courtoisie, illustrant le respect mutuel entre les deux hommes ainsi que leur engagement envers une transition pacifique et ordonnée du pouvoir. Au cours de cette rencontre, des discussions approfondies ont eu lieu sur les grands dossiers de l’État, mettant en lumière les défis et les opportunités qui attendent le nouveau gouvernement.
Parmi les sujets abordés figuraient notamment les questions économiques, sociales, et politiques auxquelles le Sénégal est confronté, ainsi que les priorités du nouveau gouvernement en matière de développement et de progrès pour le pays. La cérémonie de prestation de serment et la passation de service ont également été évoquées, soulignant l’importance de ces étapes symboliques dans le processus de transition démocratique.
Après cette rencontre, une visite du palais présidentiel a été organisée, offrant aux deux dirigeants l’occasion de poursuivre leurs discussions dans un cadre solennel et officiel. Cette visite marque le début d’une transition politique significative, où les anciens et les nouveaux dirigeants collaborent pour assurer la continuité et la stabilité de l’État.
En conclusion, la rencontre entre le Président Macky SALL et son successeur, le Président Bassirou Diomaye Faye, symbolise le passage harmonieux du pouvoir au Sénégal. Dans un esprit de coopération et de respect mutuel, les deux dirigeants s’engagent à travailler ensemble pour le bien-être et le progrès du pays, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour la nation sénégalaise.
Alternance : le GIGN assure désormais la sécurité de… Ousmane Sonko
Une transition sécuritaire majeure s’opère au Sénégal avec le changement de garde pour la sécurité des personnalités politiques clés. Les éléments de la garde rapprochée privée de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko laissent place aux forces dédiées des forces de défense et de sécurité, avec le Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) prenant en charge la sécurité de ce dernier.
Cette transition témoigne du passage à une nouvelle ère, où la sécurité des dirigeants politiques est désormais assurée par l’État lui-même. Pour le président élu Bassirou Diomaye Faye, cette évolution est naturelle compte tenu de la charge suprême qu’il assume depuis son élection le 24 mars.
Concernant Ousmane Sonko, leader de Pastef, le choix du GIGN pour assurer sa sécurité pourrait surprendre étant donné qu’il n’occupe pas encore de fonction officielle connue. Cependant, selon des sources citées par le journal Source A, il est fort probable que Sonko joue un rôle dans le nouveau dispositif de sécurité en cours de mise en place.
Cette transition marque un tournant significatif dans le paysage sécuritaire sénégalais, soulignant l’importance accordée à la protection des personnalités politiques et le rôle accru des forces de défense et de sécurité dans ce domaine.
PASSATION DE TÉMOIN AVEC DIOMAYE FAYE : Macky Sall bouscule ses équipes
Le président de la République, Macky Sall, prépare activement la transition du pouvoir en vue de l’installation de son successeur Bassirou Diomaye Faye, élu le 24 mars dernier. Hier, le chef de l’État sortant a demandé au Gouvernement de tout mettre à la disposition de son successeur.
Ce mercredi, lors du dernier Conseil ministériel avec son Gouvernement, Macky Sall a donné des instructions claires pour réunir tous les dossiers à l’attention dunouveau chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Cela inclut la préparation minutieuse des dossiers de passation de pouvoirs afin que l’installation se déroule dans les meilleures conditions possibles.
Macky Sall a ainsi demandé au Gouvernement, au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République et au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement de faire prendre toutes les dispositions requises pour assurer, notamment, la préparation des dossiers de passation de pouvoirs.
Il est noté que le Chef de l’État sortant, Macky Sall, a exprimé à nouveau ses félicitations au candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire dès le premier tour, faisant de lui le cinquième président de la République du Sénégal depuis son indépendance.
Macky Sall a exprimé sa satisfaction quant à la participation élevée des électeurs, tant nationaux qu’internationaux, ainsi qu’à la transparence du processus électoral, soulignant ainsi le respect continu de l’État de droit au Sénégal.
De plus, il s’est réjoui du bon déroulement de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et a félicité le Ministre de l’Intérieur, l’administration territoriale, l’administration électorale, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) ainsi que les forces de défense et de sécurité pour leur travail remarquable qui a permis la conduite du scrutin dans le calme et la sérénité.
Macky Sall a également mentionné qu’il a rencontré les missions d’observateurs, au nombre de 2462, qui ont donné des retours positifs sur l’organisation du scrutin. Cela témoigne de la maturité et de la solidité démocratique du Sénégal, où, depuis l’an 2000, en 24 ans, trois alternances au pouvoir se sont déroulées dans la paix et la stabilité.
Le Chef de l’État a continué ses travaux avec son équipe en abordant la conclusion de la mission du Gouvernement et en exprimant sa satisfaction pour les réalisations accomplies dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE). Il a saisi cette occasion, représentant le dernier Conseil des Ministres de son mandat pour exprimer sa gratitude envers le peuple sénégalais pour la confiance accordée pendant douze ans à la plus haute fonction de la République.
Le président de la République a exprimé sa reconnaissance envers les pays amis, les partenaires techniques et financiers, ainsi que tous ceux qui l’ont soutenu depuis 2012 dans son engagement envers les Sénégalais. Il a également mis en avant les réalisations importantes du Plan Sénégal Émergent dans divers domaines, soulignant ainsi son impact positif sur la vie économique, sociale, culturelle et environnementale du pays, et son importance en tant qu’héritage pour les générations présentes et futures.
Le président de la République a également rendu hommage aux forces de défense et de sécurité, à l’administration sénégalaise, au secteur privé, aux leaders religieux et coutumiers, ainsi qu’aux jeunes, aux femmes et à toutes les forces actives du pays. Il a appelé à poursuivre les efforts pour construire un Sénégal pacifique, réconcilié, prospère et solidaire.
En outre, il a discuté de la célébration de la fête nationale du 4 avril, demandant au Ministre des Forces Armées de coordonner avec les acteurs institutionnels pour garantir une organisation adéquate des événements à travers le pays.
Le chef de l’État sortant a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de l’élection et a remercié le peuple sénégalais ainsi que les partenaires internationaux pour leur soutien. De plus, il a souligné les réalisations du Plan Sénégal Émergent et a appelé à la continuité du travail pour un Sénégal prospère et solidaire. Enfin, il a abordé la célébration de la fête nationale du 4 avril, soulignant l’importance d’une organisation adéquate des événements à travers le pays.
[Infographies ] Résultats provisoires des départements
COMMUNIQUE N° 0012-0324 : HOMMAGE AU PEUPLE SENEGALAIS ET FELICITATIONS AU NOUVEAU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Faisant suite à l’élection du nouveau Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) félicite le peuple sénégalais d’avoir encore une fois montré à la face du monde que le Sénégal est une grande Nation, que ses hommes et ses femmes le sont davantage, à travers leur maturité, leur tolérance, leur sens de l’acceptation de l’État de Droit et de la démocratie.
L’ADHA félicite le tout nouveau Président de la République, ainsi que l’ancien Président Monsieur Macky SALL pour avoir organisé les élections dans les meilleurs délais, avec une organisation matérielle satisfaisante dans l’ensemble.
L’ADHA félicite par ailleurs tous les autres candidats qui étaient en compétition et qui ont su reconnaitre la victoire de la coalition DIOMAYE PRÉSIDENT 2024 dès les premières heures suivant la clôture des opérations électorales.
L’ADHA invite ensuite toutes les forces vives de la nation à accompagner le nouveau Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, pour une prise de fonction honorable.
Enfin, l’ADHA annonce qu’un mémorandum qui reprendra les points jugés essentiels ainsi que les possibles réformes qui s’imposent afin d’opérer une rupture, sera présenté à la future nouvelle équipe gouvernementale, en guise de contribution sur les attentes les plus cruciales du peuple Sénégalais.
Fait à Dakar, le 27 Mars 2024
Le Bureau exécutif de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)
Le Dakarois Quotidien N°143 – du 28/03/24 : Résultats provisoires de la CDRV : Bassirou Diomaye faye confirmé avec 54,28%
Souleymane Jules Diop défend le nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye contre les critiques
Après la première apparition publique du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, bon nombre de Sénégalais ont exprimé des critiques concernant divers aspects de sa performance. Certains ont remis en question son style vestimentaire, tandis que d’autres ont souligné des répétitions et des hésitations dans son discours. Cependant, une voix s’est élevée pour défendre le président fraîchement élu, et cette voix appartient à Souleymane Jules Diop, ambassadeur et délégué permanent du Sénégal à l’UNESCO.
Sur sa page Facebook, Souleymane Jules Diop a exprimé son indignation face aux premières critiques dirigées contre le nouveau chef de l’État avant même son investiture officielle. Il a souligné que le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye avait été élu démocratiquement et largement par le peuple sénégalais, et qu’il mérite donc respect et soutien, quels que soient les choix individuels des électeurs.
Souleymane Jules Diop reconnaît que le président nouvellement élu peut avoir des lacunes, mais il insiste sur le fait que ces lacunes sont surmontables et que le président aura l’opportunité d’apprendre et de s’améliorer avec le temps. Il souligne également l’importance cruciale des conseillers, des ministres et de l’administration dans la prise de décision du président, tout en rappelant que personne n’est parfait et que des défauts subsisteront toujours.
En conclusion, Souleymane Jules Diop appelle à un soutien inconditionnel envers le nouveau président et à une attitude constructive vis-à-vis de ses actions et de ses décisions à venir. Il encourage la nation sénégalaise à se rassembler pour aider le président à exprimer au mieux ses qualités d’humilité et d’empathie, tout en travaillant ensemble pour surmonter les défis à venir.
La Cour d’appel de Dakar dévoilera les résultats provisoires de l’élection présidentielle 2024 à 17h
La nation sénégalaise retient son souffle alors que la Cour d’appel de Dakar s’apprête à révéler les résultats provisoires de l’élection présidentielle de 2024 aujourd’hui à 17h. Sous la présidence du Premier Président de la Cour, Amady Diouf, la Commission nationale de recensement des votes tiendra une session cruciale au tribunal de Dakar pour annoncer ces résultats tant attendus.
Le peuple sénégalais a participé massivement au scrutin présidentiel qui s’est tenu le dimanche 24 mars dernier, exprimant ainsi son engagement démocratique. Cette annonce des résultats provisoires marque une étape essentielle dans le processus électoral, précédant la proclamation officielle des résultats définitifs.
L’attention du pays est désormais tournée vers le tribunal de Dakar, où les regards sont rivés sur la Cour d’appel pour obtenir des indications cruciales sur l’avenir politique du Sénégal. Les résultats provisoires dévoilés aujourd’hui donneront le ton aux débats et aux spéculations qui animeront la scène politique dans les jours à venir.
Restez connectés pour les dernières mises à jour alors que le Sénégal attend avec impatience cette annonce historique qui façonnera le paysage politique pour les années à venir.
La Place de Sonko dans la Présidence de Diomaye : La Réponse d’Elimane Kane
Elimane Kane, président de l’ONG Legs Africa, a émis son point de vue sur la potentielle place d’Ousmane Sonko dans la présidence de Bassirou Diomaye Faye, soulignant qu’elle devrait être celle d’un conseiller, voire d’un membre du gouvernement si tel est son souhait.
Lors d’une intervention mardi sur RFM Matin, M. Kane a mis en avant le fait que bien que Sonko, en tant que leader politique, ait certainement eu une influence sur l’élection de Bassirou Diomaye Faye, c’est ce dernier qui détient désormais le pouvoir présidentiel et qui est responsable de la direction politique du pays.
Il a souligné le principe fondamental selon lequel, dans une République, le président est celui qui a le pouvoir de décider et de diriger la nation, tandis que Sonko ne peut être qu’un conseiller ou un membre du gouvernement. Kane a également insisté sur le fait que le fauteuil présidentiel n’est pas sujet à être partagé, et que les comptes à rendre sont ceux du président élu, en l’occurrence, Diomaye Faye.
En ce qui concerne une éventuelle recherche d’un deuxième mandat sans nécessairement contrôler le parti, Kane a souligné l’importance pour Diomaye Faye de comprendre qu’il a été élu par l’ensemble de l’électorat, pas seulement par les membres de son parti. Il a ainsi suggéré que le président élu doit être conscient de son mandat représentatif et de la nécessité de répondre aux attentes de l’ensemble de la population sénégalaise.
Thiès-Département : Bassirou Diomaye Faye devance Amadou Bâ de 93 852 Voix
Les résultats définitifs du dépouillement des votes dans le département de Thiès ont été annoncés à l’issue des travaux de la commission départementale de recensement, achevés tard dans la soirée du mardi 26 au mercredi 27 mars.
Selon les chiffres officiels, le département de Thiès compte un total de 395 942 électeurs inscrits. Sur ce nombre, 255 768 ont participé au vote, soit un taux de participation estimé à 64,60%. Parmi eux, 5 968 ont voté en dehors des bureaux de vote. Le nombre de bulletins nuls s’élève à 1 479, laissant ainsi 254 289 suffrages valablement exprimés.
Ces résultats placent en tête le candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a recueilli 152 047 voix, représentant 59,79% des suffrages exprimés. Il est suivi par l’ancien Premier ministre et candidat de la mouvance présidentielle, Amadou Bâ, avec 58 195 voix, soit 22,88%.
Idrissa Seck, président du parti Rewmi, occupe la troisième position avec 17 527 voix, soit 6,89%. Quant au candidat du PUR, Aliou Mamadou Dia, il a obtenu 12 020 voix, représentant 4,72% des suffrages exprimés.
Thierno Alassane Sall, leader de La République des Valeurs (RV), arrive en cinquième position avec 3 088 voix.
L’écart entre Bassirou Diomaye Faye et Amadou Bâ est significatif, avec une avance de 93 852 voix en faveur de Bassirou Diomaye Faye. Ces résultats marquent une étape importante dans la course à la présidence, reflétant les choix des électeurs dans ce département clé.
Le Dakarois Quotidien N°142 – du 27/03/24 : Scène d’horreur politique : Macky Sall critiqué par ses propres alliés
Adji Sarr : Révélations sur un Exil Annoncé
Les images de Adji Sarr poussant un charriot rempli de valises dans un aéroport étranger a fait le tour des réseaux sociaux. Certaines voix affirment que l’ancienne masseuse débarquait ainsi en Suisse. Mais L’Observateur rapporte dans son édition de ce mercredi qu’«il sembleraient que la réalité sur sa destination soit tout autre».
«Le point de chute de l’accusatrice de Ousmane Sonko serait le Canada, avance le journal. D’après une source proche de Adji Sarr, cette dernière aurait quitté le Sénégal il y a plusieurs jours, pour se rendre en Mauritanie. C’est via ce pays frontalier qu’elle aurait pris les airs en direction du Canada où elle est arrivée avant-hier [lundi 25 mars] dans la matinée.»
Le quotidien du Groupe futurs médias déclare que «les raisons de ce voyage, en toute discrétion, restent encore inconnues». Il se demande si celui-ci ne serait pas lié à l’accession au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye de Pastef, parti de Sonko.
ÉLECTION DE BASSIROU DIOMAYE FAYE : Les cheminots grévistes lèvent leur mot d’ordre
Les travailleurs ont exprimé leur mécontentement à la gare ferroviaire de Thiès ce mardi 26 mars, où les trains assurant la liaison Thiès-Diamniadio sont restés en gare. Ils déplorent le silence de l’État face à leurs revendications, ce qui a entraîné des perturbations dans le service ferroviaire.
Les cheminots retraités continuent de bloquer le trafic ferroviaire sur la ligne Thiès-Diamniadio pour réclamer une revalorisation de leurs pensions, qu’ils estiment être en attente de paiement de la part de l’État, à hauteur de deux (2) milliards de Francs CFA. Le président de l’Entente des ex-temporaires et régis des chemins de fer du Sénégal précise que ce blocage est une mesure d’urgence, effectuée à contrecoeur, pour attirer l’attention sur leur situation. Ces retraités considèrent qu’ils méritent une pension adéquate après avoir consacré leur carrière au service des chemins de fer.
Malgré l’appel à la patience lancé par le Directeur de l’Exploitation des Grands Trains du Sénégal (GTS), Mamadou Diop, les anciens cheminots retraités ont choisi de maintenir leur mobilisation à l’intérieur de la gare, exprimant ainsi leur détermination à faire entendre leurs revendications malgré le contexte politique actuel. En effet, un nouveau chef d’Etat a été élu dimanche dernier. « Actuellement, on va vers un changement de gouvernement et qu’il faudrait qu’ils attendent de nouveaux interlocuteurs, nouveau ministre de tutelle pour engager des discussions », a expliqué M. Diop.
Finalement, les grévistes ont accepté les arguments du directeur et ont levé le mot d’ordre de grève. M. Diop a saisi cette opportunité pour rassurer les usagers quant à la reprise du trafic. Il a souligné l’engagement pris envers les usagers des Grands Trains du Sénégal en assurant que les trains continueront de circuler à partir de Diamniadio, en collaboration avec le TER. Cette mesure démontre un engagement envers la satisfaction des besoins des voyageurs.
Bassirou Diomaye Faye rafle tout à Mbour
Dans le département de Mbour, lors de l’élection présidentielle, le candidat de la Coalition “Diomaye Président”, Bassirou Diomaye Faye, a remporté la palme avec cent trente-neuf mille conq cent quatre-vingt-deux (139 582) voix tandis que le porte-drapeau de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, a obtenu soixante-trois mille six cent vingt-deux (63 622) voix.
Sur les teois cent cinquante-un mille vingt-trois (351 023) électeurs inscrits, deux cent vingt-trois mille quatre cent trente-neuf (223 439) ont voté, dont quatre mille cent trente-trois (4 133) hors de leur bureau de vote d’origine et mille trois cent quatre-vingt-huit (1 388) bulletins ont été déclarés nuls. Le nombre total de suffrages valablement exprimés s’élève à deux cent vingt-six mille cent quatre-vingt-quatre (226 184).
Les autres candidats ont obtenu les résultats suivants :
Habib Sy : cent trente et une (131) voix ;
Cheikh Tidiane Dièye : sept cent vingt-cinq (725) voix ;
Déthié Fall : huit cent quatre-vingt et une (881) voix ;
Daouda Ndiaye : six cent trente-neuf (639) voix ;
Khalifa Ababacar Sall : deux mille huit cent vingt-huit (2 828) voix ;
Anta Babacar Ngom : mille trois cent quatorze (1 314) voix ;
Idrissa Seck : mille cinq cent trente-huit (1 538) voix ;
Aliou Mamadou Dia : neuf mille cinq cent trente-quatre (9 534) voix ;
Serigne Mboup : cinq cent quarante-sept (547) voix ;
Papa Djibril Fall : mille neuf cent dix-hiit (1 918) voix ;
Mahammed Boun Abdallah Dionne : trois cent quarante-quatre (344) voix ;
Mamadou Lamine Diallo : trois cent quinze (315) voix ;
El Hadji Malick Gakou : deux cent trente-six (236) voix ;
Aly Ngouille Ndiaye : trois cent vingt-huit (328) voix ;
El Hadji Mamadou Diao : trois cent dix (310) voix ;
Thierno Alassane Sall : neuf cent quatorze (914 voix).
RÉSULTATS PROVISOIRES PAR DÉPARTEMENT: Diomaye Faye remporte Dakar avec plus de 160 000 voix d’écart
Bassirou Diomaye Diakhar Faye arrive en tête dans le département de Dakar avec un total de 286 846 voix, tandis que le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, a obtenu environ cent dix-huit mille trois cent vingt-trois (118 323 voix). Cela représente une différence de plus de cent soixante mille (160 000) voix entre les deux candidats, selon les informations fournies par la Commission départementale de recensement des votes de Dakar.
L’ancien maire de la capitale sénégalaise, Khalifa Ababacar Sall, arrive troisième avec un total de vingt-quatre mille trois cent six (24 306) voix dans le département de Dakar.
En effet, le département de Dakar compte environ sept cent sept mille huit cent seize (707 816) électeurs, parmi lesquels quatre cent cinquante sept mille quatre-vingt-dix-huit (457 098) ont exprimé leurs suffrages. En outre, il y a eu cinq cent deux (502) votants en dehors du bureau originel et deux mille deux cent quatre (2 204) bulletins ont été déclarés nuls.
La région de Dakar, composée de quatre arrondissements et dix-neuf (19) communes, représente le plus grand bastion électoral du pays, avec ses un million huit cent vingt-neuf mille huit cent vingt-trois (1 829 823) électeurs ; ce qui équivaut à 26,01% de l’électorat national.
La place d’Ousmane Sonko dans la présidence de Bassirou Diomaye Faye : Les réflexions d’Elimane Kane
Dans une intervention sur les ondes de RFM Matin, M. Kane a souligné que la place d’Ousmane Sonko dans l’administration de Diomaye Faye devrait être celle d’un conseiller, et éventuellement, celle d’un membre du gouvernement si tel est son désir. Il reconnaît ainsi l’influence que Sonko a pu avoir sur l’élection de Diomaye Faye en tant que leader politique, mais insiste sur le fait que c’est Diomaye Faye qui détient le pouvoir présidentiel et qui est responsable de la direction politique du pays.
Ces réflexions mettent en lumière les défis et les responsabilités qui attendent non seulement le président élu Diomaye Faye, mais également les leaders politiques influents comme Ousmane Sonko dans le nouveau paysage politique sénégalais.
« Les médias internationaux ont eu honte », (expert électoral)
« Le Sénégal est et restera toujours en tête en matière de démocratie ». C’est le satisfecit exprimé par le doyen des observateurs de la coordination des experts électoraux africains (CEEA) au Sénégal, Jean Marie Ngondjibangante, à l’issue de la Présidentielle du 24 mars.
Repris par le Soleil, l’expert électoral international, présent au CEM Thierno Mamadou Sall, à Fatick, où Président sortant, Macky Sall, a voté, soutient d’abord que la décision de ce dernier de renoncer à une troisième candidature est « un exemple pour tous les chefs d’État africains. »
Ensuite, poursuit le journal, le Camerounais n’a pas raté les médias internationaux : « Ils ont eu honte aujourd’hui. Eux qui n’ont cessé de vouloir jeté le discrédit sur le Sénégal et sur le Président Macky Sall. »
Ngondjibangante de conclure : « C’est un avertissement à l’Union européenne et à tous les ennemis du Sénégal. Il ne faut pas qu’ils troublent les gens juste pour bénéficier de leurs ressources. »
Présent au Sénégal depuis 2012 dans le cadre de sa mission d’observation, l’expert électoral estime « qu’aujourd’hui, personne n’a gagné si ce n’est le peuple sénégalais. »
Amadou Bâ félicite Diomaye Faye : l’histoire d’un coup de fil à 13 h 58
Amadou Bâ, candidat malheureux de la coalition Benno Bokk Yakaar à l’élection présidentielle du dimanche 24 mars, a finalement pris l’initiative de féliciter son rival, Bassirou Diomaye Faye, le lendemain du scrutin. Cet acte significatif s’est déroulé en début d’après-midi au domicile d’Amadou Bâ, en présence de quelques proches.
Selon les informations rapportées par L’Observateur dans son édition de ce mardi, cet échange entre les deux hommes s’est concrétisé par un appel téléphonique d’Amadou Bâ à Bassirou Diomaye Faye, précisément à 13 heures 58 minutes. La conversation, d’une durée d’environ trois minutes, a été décrite comme chaleureuse et conviviale, marquée par des félicitations sincères et des échanges de prières.
Cet épisode met en lumière l’esprit de fair-play et le sens de l’unité nationale dans le contexte post-électoral, où les perdants reconnaissent la légitimité des résultats et expriment leur soutien au nouveau président élu. Il témoigne également de la maturité politique des acteurs sénégalais, qui, malgré les enjeux, privilégient le dialogue et la collaboration pour le bien-être du pays.
Présidentielle : La coalition Dionne2024 reconnaît la victoire de Bassirou Diomaye Faye
Suite aux tendances favorables à Bassirou Diomaye Faye lors de l’élection présidentielle, la coalition Dionne2024, représentée par son candidat évacué à l’étranger pour cause de maladie, a finalement réagi dans la soirée du lundi 25 mars.
Dans un communiqué officiel, la coalition a tenu à adresser ses félicitations à Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire à l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Ils ont exprimé leurs félicitations chaleureuses, reconnaissant que cette victoire représente une confirmation de la solidité de la démocratie et de la maturité du peuple sénégalais.
La coalition a également souligné que le scrutin s’est déroulé dans un climat apaisé, serein et transparent, démontrant ainsi l’attachement du Sénégal aux valeurs démocratiques. Ils ont conclu en exprimant leurs meilleurs vœux de succès à Bassirou Diomaye Faye dans sa mission présidentielle, souhaitant son bonheur et celui de tous les Sénégalais.
Cette déclaration marque un pas important dans le processus de reconnaissance de la victoire de Bassirou Diomaye Faye par les différents acteurs politiques du pays, consolidant ainsi le consensus autour des résultats du scrutin.
Le Dakarois Quotidien N°141 – du 26/03/24 : Bassirou Diomaye Faye: Une Présidence d’espoir pour le Sénégal
Amadou Bâ : Un engagement indéfectible au service du Sénégal
Après une élection présidentielle historique qui a vu la victoire de son adversaire Bassirou Diomaye Faye, Amadou Bâ, candidat de la mouvance présidentielle, a réagi avec dignité et engagement envers son pays.
Dans une déclaration pleine de résilience et de détermination, Amadou Bâ a félicité le vainqueur de l’élection tout en réaffirmant son engagement à servir le Sénégal. Sa déclaration souligne son attachement indéfectible à son pays et à son peuple, mettant en avant l’idée que malgré les différences politiques, tous les citoyens sénégalais partagent un objectif commun : le bien-être et la prospérité du pays.
En affirmant qu’il reste plus que jamais déterminé au service de son pays, Amadou Bâ envoie un message fort de responsabilité et de patriotisme. Sa volonté de continuer à contribuer au développement et au progrès du Sénégal, même après une défaite électorale, témoigne de son engagement envers les valeurs démocratiques et de son respect pour la volonté du peuple.
Cette attitude exemplaire de leadership politique démontre que l’intérêt national prime sur les intérêts personnels ou partisans. En remerciant ses adversaires politiques pour leur participation au processus démocratique, Amadou Bâ montre son respect pour la diversité d’opinions et son ouverture au dialogue et à la coopération avec tous les acteurs politiques du pays.
En fin de compte, la réaction d’Amadou Bâ après sa défaite électorale illustre son engagement envers une démocratie forte et dynamique au Sénégal. Son message de détermination et de service continu envers son pays inspire l’espoir et la confiance en un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais, quel que soit leur affiliation politique.
Ndiayendiaye : Bassirou Diomaye Faye remporte les 4 bureaux de vote de son centre
Lors de l’élection présidentielle qui s’est déroulée ce dimanche, le candidat Bassirou Diomaye Faye a remporté une victoire écrasante dans les quatre bureaux de vote de son centre à Ndiayendiaye, situé dans la commune de Ndiaganiao, département de Mbour.
Dans le bureau de vote numéro 1, Bassirou Diomaye Faye a recueilli 363 voix, tandis que son adversaire Amadou Ba en a obtenu 29.
Au bureau de vote numéro 2, Diomaye Faye a confirmé sa domination avec 376 voix, contre 21 pour Amadou Ba.
Dans le bureau de vote numéro 3, Bassirou Diomaye Faye a obtenu 364 voix, tandis qu’Amadou Ba en a récolté 24.
Enfin, au bureau de vote numéro 4, Bassirou Diomaye Faye a remporté une victoire écrasante avec 365 voix, contre seulement 8 pour Amadou Ba.
Ces résultats témoignent du soutien massif que Bassirou Diomaye Faye a reçu de la part des électeurs de son propre village, illustrant ainsi sa popularité et son ancrage local dans la région de Mbour.
Amadou Ba remporte le département de Kédougou
Lors des élections présidentielles de dimanche dernier, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, a remporté le département de Kédougou, situé dans l’est du Sénégal. Selon les résultats provisoires publiés par la commission départementale de recensement des votes, Amadou Ba a obtenu 10 833 voix, devançant ainsi Bassirou Diomaye Faye, arrivé deuxième avec 10 064 voix.
Khalifa Babacar Sall s’est classé troisième avec 257 voix, tandis que les autres candidats ont obtenu les résultats suivants : Boubacar Camara (334 voix), Cheikh Tidiane Diéye (242), Daouda Ndiaye (158), Déthié Fall (147), Mamadou Lamine Diallo (137), Serigne Mboup (129), Idrissa Seck (128), Aliou Mamadou Dia (99), Mohammed Boun Abdallah Dionne (72), Aly Ngouille Ndiaye (65), Anta Babacar Ngom (59), Habib Sy (52), Papa Djibril Fall (47 voix), El Hadj Mamadou Diallo Diao (aucune voix).
Le département de Kédougou compte un total de 41 434 électeurs inscrits, répartis entre 116 bureaux de vote. Sur ce nombre, 22 813 électeurs se sont rendus aux urnes, avec 305 bulletins nuls et 796 votants hors bureaux originels, soit un total de 23 304 suffrages valablement exprimés (SVE).
Cette victoire d’Amadou Ba dans le département de Kédougou reflète le paysage électoral diversifié du Sénégal, avec une compétition animée entre les différents candidats dans différentes régions du pays.
Idrissa Seck réagit après la Présidentielle : Attente des résultats officiels
Idrissa Seck, candidat malheureux à l’élection présidentielle de dimanche dernier, a livré sa première réaction. Le leader de Rewmi a choisi de ne pas féliciter explicitement Bassirou Diomaye Faye, préférant attendre la publication officielle des résultats par les instances compétentes.
« Dans l’attente de la publication des résultats de l’élection par les instances habilitées, je félicite le peuple sénégalais qui s’est exprimé clairement et dans le calme. Je félicite l’administration sénégalaise en charge de l’organisation du scrutin. Je remercie les leaders, militants et sympathisants de notre coalition et tous les Sénégalais qui ont voté pour nous. Vive le Sénégal. Vive la République », a déclaré Idrissa Seck.
Cette déclaration de Seck souligne son respect pour les processus démocratiques et les institutions en charge de l’organisation et de la certification des élections. En ne félicitant pas explicitement le vainqueur présumé, il préfère s’en remettre aux résultats officiels, mettant ainsi en avant son attachement au respect des procédures légales et à la transparence électorale.
Saint-Louis : Bassirou Diomaye Faye remporte une victoire écrasante avec 63% des voix
Les résultats provisoires de l’élection présidentielle dans la commune de Saint-Louis sont maintenant disponibles, et ils montrent une avance écrasante pour le candidat de la coalition Diomaye 2024, Bassirou Diomaye Faye. Avec 49 077 voix, Faye a obtenu 63,2% des suffrages exprimés, selon les données officielles.
Ces résultats placent Amadou Ba, de la coalition Benno Bokk Yakaar, en deuxième position avec 21 600 voix, représentant 28,4% du total des voix exprimées. Aliou Mamadou Dia arrive en troisième position avec 2 456 voix, ce qui représente 3,3% des voix exprimées.
La victoire écrasante de Bassirou Diomaye Faye dans la commune de Saint-Louis souligne un fort soutien de la population locale à sa candidature. Ces résultats renforcent également la tendance observée dans d’autres régions du pays, où Faye a également obtenu des résultats impressionnants.
Cette victoire de Faye à Saint-Louis pourrait avoir un impact significatif sur le résultat global de l’élection présidentielle, signalant un fort élan en faveur de sa coalition et de son programme politique.
Cependant, il convient de noter que ces résultats sont encore provisoires et que des résultats définitifs seront nécessaires avant de confirmer officiellement le vainqueur de l’élection présidentielle.
Aly Ngouille Ndiaye adresse ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire éclatante
Dans un communiqué diffusé ce lundi, Aly Ngouille Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, a choisi de saluer la victoire de son adversaire Bassirou Diomaye Faye. L’ancien ministre de l’Agriculture reconnaît ainsi la claire expression du peuple sénégalais en faveur de la Coalition Diomaye Président.
Selon Aly Ngouille Ndiaye, les tendances issues des résultats du scrutin présidentiel du 24 mars 2024 indiquent une nette victoire pour le candidat Bassirou Diomaye Faye. Dans cet esprit, il adresse à ce dernier ses chaleureuses félicitations, qualifiant sa victoire de brillante et symbolique de la maturité et de la vitalité de la démocratie sénégalaise.
Tout en souhaitant à Bassirou Diomaye Faye plein succès dans ses futures fonctions présidentielles, Aly Ngouille Ndiaye lance également un appel à toutes les parties prenantes du processus électoral. Il exhorte à respecter le choix exprimé par le peuple sénégalais et à éviter toute tentative de confiscation de son suffrage. Pour lui, cela garantira la stabilité et le respect de la démocratie sénégalaise ainsi que de l’État de droit.
Cette déclaration marque un moment significatif dans le paysage politique sénégalais, démontrant la volonté des acteurs politiques de privilégier l’unité nationale et la démocratie malgré les divergences partisanes. Elle illustre également la reconnaissance des résultats électoraux comme expression légitime de la volonté populaire, renforçant ainsi les fondements de la démocratie au Sénégal.
Amadou Bâ va appeler Bassirou Diomaye Faye et le féliciter pour sa victoire au 1er tour
Selon les dernières déclarations de Madiambal Diagne, patron du Groupe Avenir Communication, un dénouement semble se dessiner dans le cadre de l’élection présidentielle sénégalaise. Amadou Bâ, candidat à la présidence et acteur majeur de la politique sénégalaise, serait sur le point d’accepter sa défaite et de féliciter son adversaire, Bassirou Diomaye Faye, pour sa victoire présumée dès le premier tour du scrutin.
Cette révélation, faite à travers un tweet de Madiambal Diagne, a créé une onde de choc dans le paysage politique sénégalais. En effet, si elle se concrétise, elle marquerait un tournant significatif dans le déroulement de l’élection et dans la culture démocratique du Sénégal.
Dans son tweet, Madiambal Diagne affirme que « la messe est dite », sous-entendant ainsi que la victoire de Bassirou Diomaye Faye est incontestable. Il ajoute que Amadou Bâ va personnellement appeler son adversaire pour reconnaître sa défaite et le féliciter pour sa victoire au premier tour du scrutin présidentiel.
Cette démarche, si elle se confirme, serait un geste de fair-play et de respect des valeurs démocratiques de la part d’Amadou Bâ. Reconnaître sa défaite et féliciter son adversaire dès le premier tour témoignerait de sa volonté de préserver l’unité nationale et de respecter la volonté populaire exprimée à travers les urnes.
Cette annonce intervient après une période de suspense et d’attente, pendant laquelle les résultats préliminaires ont commencé à émerger, laissant entrevoir une avance significative de Bassirou Diomaye Faye dans les premières tendances.
Amadou Bâ avait initialement prévu de faire une déclaration ce midi pour exprimer sa position après l’annonce des premiers résultats du scrutin présidentiel du 24 mars 2024. Si cette déclaration devait confirmer les informations avancées par Madiambal Diagne, elle pourrait marquer un moment historique dans la politique sénégalaise contemporaine.
Cette situation soulève également des questions sur les futurs rapports entre les deux camps politiques et sur la manière dont la transition du pouvoir pourrait se dérouler. Les prochaines heures seront donc cruciales pour l’avenir politique du Sénégal et pour la consolidation de ses institutions démocratiques.
Élection présidentielle : Mame Boye Diao défait dans son propre bureau de vote par Diomaye Faye
Dans un tournant surprenant des événements électoraux à Kolda, Mame Boye Diao, candidat à la présidentielle et maire de la région, a subi une défaite cinglante dans son propre bureau de vote. Les résultats du bureau de vote numéro 5 du centre de vote de l’école Abdoulaye Diallo ont révélé une nette avance pour Bassirou Diomaye Faye, laissant Mame Boye Diao loin derrière.
Selon les chiffres officiels, Mame Boye Diao a recueilli seulement 50 voix, tandis que son rival, Bassirou Diomaye Faye, a obtenu un soutien massif avec 187 voix. Cette différence significative reflète une victoire écrasante pour Diomaye Faye, qui a réussi à dominer pratiquement tous les bureaux de vote du centre de vote.
Cette défaite dans son propre fief électoral constitue un revers majeur pour Mame Boye Diao, qui a longtemps été une figure politique influente dans la région de Kolda. La performance impressionnante de Bassirou Diomaye Faye souligne l’ampleur de son soutien et met en évidence sa force électorale dans la région.
Alors que les résultats continuent de filtrer dans les centres de vote à travers le pays, cette défaite retentissante pour Mame Boye Diao pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final de l’élection présidentielle. Les électeurs de Kolda ont clairement exprimé leur préférence, ouvrant la voie à de nouvelles dynamiques politiques dans la région.
Seydou Gueye : ‘’Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre’’
Dans une déclaration qui a capté l’attention de nombreux Sénégalais, Seydou Gueye, le ministre-secrétaire général du gouvernement, a pris la parole sur les ondes de la RFM pour réagir aux premières tendances qui semblent donner un avantage au candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Cette réaction survient dans un contexte d’attente fébrile alors que le pays tout entier est suspendu aux résultats de l’élection présidentielle.
Les premiers chiffres dévoilés par les médias laissent entrevoir une avance pour Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye Président. Cette tendance pourrait marquer un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, et Seydou Gueye a choisi de répondre avec une attitude à la fois réaliste et déterminée.
« Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre », a déclaré Seydou Gueye lors de son intervention. Cette phrase résonne comme un appel à la persévérance et à la résilience face aux obstacles rencontrés lors de cette élection. Elle souligne également que malgré les premiers résultats défavorables, rien n’est joué tant que les résultats officiels n’ont pas été annoncés.
Cette réaction de Seydou Gueye témoigne de la tension palpable qui règne dans les cercles du pouvoir alors que le pays attend avec anxiété le dénouement de cette élection présidentielle historique. Elle met en lumière l’importance cruciale de cette élection pour l’avenir politique du Sénégal et la détermination des acteurs politiques à continuer le combat jusqu’au bout.
En attendant les résultats officiels prévus pour le vendredi, les regards restent tournés vers les autorités électorales pour connaître le dénouement final de cette élection présidentielle hautement disputée. La nation retient son souffle, consciente que les enjeux sont de taille pour l’avenir du pays.
Acte de violence à Pikine : Le Domicile d’un ancien Ministre attaqué
Lors de la journée cruciale de l’élection présidentielle au Sénégal, la tranquillité de Pikine a été brusquement interrompue par un acte de violence choquant. Le domicile de Pape Gorgui Ndong, ancien ministre de la Jeunesse et ex-maire de Pikine, a été la cible d’une attaque brutale, comme le révèle L’Observateur dans son édition de ce lundi.
Selon les rapports, un groupe d’individus non identifiés a pris d’assaut la résidence de l’ancien ministre, la bombardant de projectiles et tentant même d’y mettre le feu. La prompte réaction des voisins a permis de contenir le début d’incendie, préservant ainsi la propriété jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre locales alertées par la situation.
Cet acte de vandalisme a semé l’émoi et l’inquiétude parmi les habitants de Pikine, remettant en question la sécurité et la stabilité de la région. Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs de cette attaque choquante, et des mesures sont prises pour assurer la protection des résidents et prévenir de nouveaux incidents de ce type.
L’incident souligne également les défis persistants en matière de sécurité dans certaines régions du Sénégal, mettant en lumière la nécessité d’une action concertée pour garantir la paix et la sécurité pour tous les citoyens, en particulier lors des périodes sensibles comme les élections.
Nous resterons attentifs au déroulement de l’enquête et fournirons des mises à jour sur cette affaire en évolution.
Bassirou Diomaye Faye en tête : Une élection présidentielle sénégalaise historique
Les premières tendances des résultats de l’élection présidentielle au Sénégal ont pris le pays par surprise, avec une avance significative pour Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye Président. Alors que le pays se remet encore des bouleversements politiques récents, cette élection marque un tournant majeur dans l’histoire politique du Sénégal.
Faye, qui n’était libre que depuis quelques jours avant le scrutin après une période d’emprisonnement controversée, a réussi à capturer l’imagination et le soutien d’une grande partie de l’électorat. Avec 57% des suffrages valablement exprimés, il semble avoir pris une avance confortable sur son principal rival, Amadou Ba de la coalition Benno Bokk Yakaar, qui suit de loin avec 31%.
Cette avance inattendue de Faye, qui pourrait le voir devenir le plus jeune président du Sénégal à seulement 44 ans, reflète un désir croissant de changement parmi les électeurs sénégalais. Son message de « candidat du changement de système » et de « panafricanisme » a résonné auprès de nombreux citoyens fatigués de la politique traditionnelle.
L’ascension politique de Faye, qui a été associée à une libération controversée de l’emprisonnement, a également suscité des interrogations quant à la légitimité de son mandat potentiel. Cependant, pour ses partisans, sa promesse de lutter contre la corruption, de redistribuer les richesses de manière plus équitable et de renégocier les contrats jugés désavantageux pour le pays représente un espoir de changement bien nécessaire.
Malgré les célébrations parmi les partisans de Faye, le camp d’Amadou Ba n’a pas encore abdiqué. Ils ont affirmé qu’il y aurait un second tour, se disant certains que Ba serait présent au second tour « dans le pire des cas ». Cette déclaration souligne les tensions persistantes dans un pays déjà divisé politiquement et socialement.
Alors que le Sénégal attend avec impatience les résultats officiels et se prépare à une période d’incertitude politique, une chose est claire : cette élection présidentielle a marqué un moment historique dans l’histoire du pays, et les conséquences de son issue ne seront pas négligeables.
Le Dakarois Quotidien N°140 – du 25/03/24 – Présidentielle Sénégal : Premières Tendances et Possibilité d’un Second Tour
Résultats provisoires de la diaspora Sénégalaise
NB: Veuillez noter que ces résultats sont provisoires et peuvent être sujets à des modifications ultérieures. Nous mettrons à jour les résultats dès qu’ils seront disponibles pour fournir une image plus précise des votes de la diaspora sénégalaise.
Présidentielle 2024 : Cheikh Modou Kara appelle à voter Amadou Bâ
À l’approche du scrutin présidentiel de ce dimanche, le guide religieux Cheikh Modou Kara a pris position en donnant des consignes de vote à ses militants. Le président du Parti de la Vérité pour le Développement (PVD) a appelé ses partisans à apporter leur soutien au candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, Amadou Bâ.
Cette déclaration de Cheikh Modou Kara revêt une importance particulière étant donné son influence auprès de ses fidèles et de la population en général. En appelant à voter pour Amadou Bâ, il contribue à façonner le paysage politique de la présidentielle et à influencer le choix des électeurs.
Amadou Bâ, en tant que candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, bénéficie ainsi du soutien du guide religieux Cheikh Modou Kara et de son parti, le PVD. Cette recommandation pourrait avoir un impact significatif sur le vote dans certaines régions où l’influence de Cheikh Modou Kara est particulièrement forte.
Il est à noter que les consignes de vote émises par les leaders religieux et politiques peuvent jouer un rôle crucial dans le processus électoral, influençant les décisions des électeurs et contribuant à façonner le résultat final de l’élection présidentielle.
Avec l’appui de Cheikh Modou Kara, Amadou Bâ renforce sa position dans la course présidentielle et espère obtenir un soutien accru de la part des électeurs à travers le pays. La décision finale appartient désormais aux citoyens sénégalais, appelés à exprimer leur choix démocratique lors du scrutin de ce dimanche.
Violence Électorale à Pikine : Heurts entre Partisans Pro-Diomaye et Pro-Amadou Bâ
Pikine, l’une des communes les plus peuplées du Sénégal, a été le théâtre de violences politiques lors du dernier jour de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle. Des affrontements violents ont éclaté entre partisans présumés de la coalition Diomaye Président et ceux de la coalition de Amadou Bâ, faisant plusieurs blessés et causant des dégâts matériels.
Les tensions ont atteint leur paroxysme vers 23 heures, près du marché Niétty Mbar, lorsque la caravane du maire de la commune de Djiddah Thiaroye Kao, Mamadou Guèye, également directeur des Domaines, a été violemment attaquée. Des individus armés, supposés appartenir à la coalition Diomaye Président, ont pris pour cible les partisans de Amadou Bâ, causant des scènes de chaos et de destruction.
Plusieurs personnes ont été blessées lors des affrontements et ont dû être évacuées d’urgence vers l’hôpital pour recevoir des soins médicaux. Les témoins sur place ont décrit des scènes de panique alors que les gens tentaient de se mettre à l’abri des violences qui ont éclaté de manière soudaine.
Ces violences surviennent dans un contexte déjà tendu, marqué par une série d’incidents similaires dans la région et des tensions croissantes entre les différents camps politiques. Quelques jours seulement auparavant, la permanence de la coalition Benno Bokk Yakaar avait été attaquée, alimentant ainsi les craintes d’une escalade de la violence à l’approche des élections.
Le maire de la commune de Djiddah Thiaroye Kao a vivement condamné ces actes de violence et a affirmé son intention de poursuivre en justice les responsables de ces attaques. Il a appelé au calme et à la retenue de toutes les parties impliquées, soulignant l’importance de garantir la sécurité et la tranquillité dans la région.
Ces événements soulignent la nécessité urgente pour les autorités locales et les forces de sécurité de prendre des mesures efficaces pour prévenir de nouveaux actes de violence et protéger la population civile. Il est impératif que les élections se déroulent dans un climat de paix, de sécurité et de respect des droits fondamentaux de tous les citoyens.
En cette période critique précédant les élections, il est essentiel que tous les acteurs politiques s’engagent à promouvoir le dialogue, la tolérance et le respect mutuel, afin de garantir un processus électoral libre, équitable et transparent pour le bien de la nation sénégalaise dans son ensemble.
Nous appelons à la vigilance et à la solidarité de tous les citoyens afin de préserver la paix et la stabilité dans notre pays, et de rejeter fermement toute forme de violence et d’intimidation politique.