Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°279 – du 24/09/2024

🔴 REDDITION DES COMPTES OU RÈGLEMENT DE COMPTES ? : LES PROCHAINS DANS LE VISEUR : DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM
🔴 CHERTÉ DE L’ÉLECTRICITÉ DUE AU « RECRUTEMENT SAUVAGE » : LE SUTELEC S’INSURGE CONTRE MOUSTAPHA SARRÉ

🔴 « SI MA SITUATION NE SE DÉCANTE PAS, J’ARRÊTE MA CARRIÈRE » : FAUTE DE CONTRAT, ALIOUNE SÈYE 2 MENACE D’ALLER EN RETRAITE
🔴 AUGUSTIN SENGHOR EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE LA FSF : « C’EST L’UNITÉ QUI NOUS A PERMIS DE FORGER NOS SUCCÈS »

Le CUDIS salue la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la Direction des affaires religieuses et souligne l’engagement du Président Faye pour le vivre ensemble au Sénégal

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a exprimé sa satisfaction et ses félicitations suite à la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la nouvelle « Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe ». Cette décision, prise par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a été accueillie avec enthousiasme au sein des milieux religieux, qui y voient une démarche importante pour renforcer les liens entre l’État et les communautés religieuses, mais aussi pour mieux répondre aux défis liés à la gestion des affaires religieuses au Sénégal.

La création de cette direction, qui vise à encadrer et dynamiser les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses, est perçue comme une avancée majeure. Le Dr Djim Ousmane Dramé, une figure respectée et influente au sein du CUDIS, a été choisi pour diriger cette institution, et le CUDIS a réaffirmé son soutien total à son action future. Il sera chargé de plusieurs missions essentielles, telles que la gestion des interactions entre l’État et les confréries religieuses, la rationalisation des politiques religieuses, et l’insertion des diplômés en langue arabe, un enjeu crucial pour l’avenir du pays.

Pour le CUDIS, cette nomination reflète l’engagement constant du Président Faye à promouvoir la paix, la tolérance et le vivre ensemble au Sénégal. Dans un contexte mondial où les tensions religieuses et les extrémismes gagnent du terrain, le modèle sénégalais de tolérance et de cohabitation pacifique reste une référence. Ce modèle, ancré dans des siècles d’histoire commune et de respect mutuel, a toujours mis en avant les valeurs de dialogue, de solidarité et de partage, des piliers essentiels qui unissent les différentes composantes religieuses et ethniques du pays.

Le Président Faye, en créant cette nouvelle direction, envoie un message fort : celui de la valorisation du rôle des acteurs religieux dans la stabilité du Sénégal. Le CUDIS, qui regroupe une multitude de confréries et d’associations islamiques comme la Mouridiya, la Tijaniya, et la Khadriya, ainsi que des entités comme la Jamâtou Ibâdou Rahman et le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS), entend jouer pleinement son rôle aux côtés des autorités pour préserver cet équilibre.

Les membres du CUDIS voient également dans cette nomination une opportunité de relever les nombreux défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance religieuse. Le renforcement des relations entre les pouvoirs publics et les leaders religieux permettra de mieux encadrer les pratiques religieuses, de lutter contre les dérives sectaires, et d’anticiper les menaces liées à l’extrémisme. Cette collaboration, que le CUDIS espère fructueuse, doit également permettre de maintenir la cohésion sociale et d’ancrer encore plus solidement le vivre ensemble, qui fait la particularité et la force du Sénégal.

En outre, le CUDIS met en avant l’importance des initiatives du gouvernement pour intégrer pleinement les jeunes diplômés en langue arabe dans la société sénégalaise. Cette question est souvent au centre des débats, car ces jeunes se retrouvent souvent marginalisés, faute de débouchés professionnels. La nouvelle direction, sous la conduite de Dr Djim Ousmane Dramé, aura également pour mission de créer des passerelles vers l’emploi pour cette frange de la population, afin de contribuer à la stabilité sociale et économique du pays.

Le CUDIS a également insisté sur l’importance de continuer à promouvoir le dialogue interreligieux au Sénégal. L’organisation, qui collabore régulièrement avec des représentants des autres confessions religieuses, en particulier la communauté chrétienne, entend poursuivre cette coopération dans un esprit de respect mutuel et de tolérance. Le Sénégal a toujours su éviter les conflits religieux grâce à une approche inclusive et respectueuse des différences, et le CUDIS se dit déterminé à travailler dans ce sens.

En conclusion, la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe est une étape importante dans la gouvernance religieuse au Sénégal. Le CUDIS salue cette initiative et réaffirme son engagement à travailler aux côtés des autorités pour renforcer la paix et la cohésion sociale. Le modèle sénégalais de vivre ensemble, fruit d’une longue tradition de tolérance et de respect, reste un exemple à suivre, et la nouvelle direction est appelée à jouer un rôle clé dans la préservation de cet héritage.

Rencontre entre le Président Faye et Bill Gates : Vers une coopération renforcée sur l’agriculture, l’assainissement et le numérique

Dans la continuité de sa mission diplomatique à New York, le Président Bassirou Diomaye Faye a tenu une réunion stratégique avec Bill Gates, le philanthrope et co-fondateur de la Fondation Gates. Cette rencontre intervient après une audience avec le Premier ministre du Luxembourg et marque une étape importante pour le développement du Sénégal dans des secteurs clés.

Les discussions ont porté sur plusieurs domaines prioritaires pour le Sénégal, notamment l’agriculture, où l’intelligence artificielle pourrait jouer un rôle crucial dans l’amélioration des rendements. L’assainissement et l’usage du numérique pour renforcer le système de santé ont également été au cœur des échanges. Bill Gates a réaffirmé l’engagement de sa fondation à soutenir ces initiatives innovantes, en vue de faire du Sénégal un hub digital en Afrique.

Cette coopération renforcée s’inscrit dans la nouvelle stratégie technologique du Sénégal, visant à placer le pays au centre de l’innovation numérique et de la durabilité.

Tentative d’assassinat : Dame Mbodji porte plainte contre Jérôme Bandiaky, alias « Sniper »

Dame Mbodji, directeur général de la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (SOGIP SA), vient de franchir une nouvelle étape dans l’affaire de tentative d’assassinat dont il a été victime en 2023. Il a déposé une plainte contre Jérôme Bankaly, surnommé « Sniper », qu’il accuse formellement d’avoir tenté de l’assassiner.

Selon les informations, Jérôme Bandiaky, un militant de l’Alliance pour la République (APR), est actuellement entre les mains du procureur de la République après son arrestation. C’est à la suite de cette arrestation que Dame Mbodji a pu l’identifier comme l’individu qui l’avait poursuivi avec une arme sur la corniche, après avoir participé à une émission à la TFM l’année dernière.

Dame Mbodji a déposé une plainte auprès de la Division des investigations criminelles (DIC) pour « tentative d’assassinat et destruction de biens appartenant à autrui ». Selon des sources autorisées, il a également remis des photos aux enquêteurs dirigés par le commissaire Baïty Sène, pour appuyer ses accusations.

L’affaire suit son cours, et M. Mbodji sera entendu dans les prochaines heures pour compléter l’enquête en cours. Cette affaire, qui avait jusque-là soulevé de nombreuses interrogations, pourrait connaître un tournant décisif avec cette identification formelle du suspect.

Élections législatives du 17 novembre : La coalition Diomaye Président annonce sa participation sous la bannière du PASTEF

La coalition Diomaye Président a officiellement déclaré sa participation aux élections législatives du 17 novembre 2024, selon un communiqué adressé à l’opinion nationale et internationale. Cette coalition s’alignera sous la bannière du PASTEF, parti allié et pivot de la mouvance présidentielle.

Dr Aissatou Mbodj, présidente de la conférence des leaders de la coalition, a expliqué que cette décision est motivée par une démarche « responsable, logique et stratégique ». Elle s’inscrit dans la continuité de l’engagement indéfectible de la coalition à promouvoir un Sénégal souverain, juste et prospère, en accord avec la doctrine Jub-Jubal-Jubanti.

La coalition Diomaye Président a également lancé un appel au peuple sénégalais, l’invitant à une mobilisation patriotique et citoyenne pour obtenir une majorité décisive à l’Assemblée nationale lors des élections législatives.

New York : Bassirou Diomaye Faye renforce les liens diplomatiques au Sommet de l’Avenir

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a entamé une série de rencontres diplomatiques de haut niveau à New York, en marge du prestigieux Sommet de l’Avenir. Lors de cette première journée de travail, le chef de l’État sénégalais a échangé avec plusieurs leaders mondiaux, réaffirmant le rôle clé du Sénégal dans la diplomatie internationale et le développement durable.

Parmi les personnalités rencontrées figuraient S.E.M. Prithvirajsingh Roopun, Président de la République de Maurice, H.E.M. Alexander Stubb, Président de la Finlande, S.E.M. Olaf Scholz, Chancelier de l’Allemagne, ainsi que Madame Anna Bjerde, Directrice Générale de la Banque Mondiale. Les discussions ont porté sur des sujets stratégiques tels que la coopération bilatérale, la stabilité régionale et les partenariats économiques, mais aussi sur les enjeux liés au développement durable et à la justice sociale.

Le Président Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal à soutenir des initiatives internationales pour un développement équitable. Il a aussi tenu une audience avec Madame Mirjana Spoljaric, Présidente du Comité international de la Croix-Rouge, où les deux parties ont exploré des pistes de coopération sur les questions humanitaires et de solidarité internationale.

En parallèle, Bassirou Diomaye Faye a participé à l’ouverture officielle du Sommet de l’Avenir, une rencontre qui se déroule en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies. Ce sommet réunit des leaders du monde entier pour réfléchir aux solutions face aux défis globaux actuels, notamment dans les domaines du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de la paix mondiale.

En arrivant à New York samedi après-midi, le Président sénégalais a clairement montré sa volonté de faire entendre la voix du Sénégal et de renforcer les collaborations à l’échelle internationale, confirmant le rôle crucial de son pays dans la diplomatie contemporaine.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°278 – du 23/09/2024

🔴 AGITATIONS AUTOUR DES LÉGISLATIVES : GUERRE FROIDE SALL-BA, ACTE II
🔴 AFFAIRE LAT DIOP : MOHAMED DIENG EN VOIE D’ÊTRE CONVOQUÉ POUR CONFRONTATION

🔴 COUPE CAF – APRÈS SA LARGE VICTOIRE SUR LE RC D’ABIDJAN (3-0) : JARAAF REJOINT LA PHASE DE GROUPES
🔴 TOURNOI UFOA-A U20 / DEMI-FINALE : LE SÉNÉGAL SE MESURE À LA GUINÉE

Affaire de corruption : Lat Diop en garde à vue, Mohamed Dieng de 1XBET pourrait être convoqué pour confrontation

L’affaire de corruption présumée impliquant Lat Diop, ancien directeur de la LONASE, prend une tournure intrigante et complexe. Placé en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), Lat Diop est accusé d’avoir reçu la somme de 5 milliards de francs CFA de la part de Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal. Cette accusation soulève de nombreuses questions sur les circonstances entourant cette affaire et les motivations qui l’animent.

Selon des informations diffusées par DakarActu, l’avocat de Lat Diop a évoqué la possibilité d’une confrontation entre son client et Mouhamed Dieng. Cependant, la situation se complique car ce dernier se trouve actuellement hors du territoire national, ce qui rend la mise en place de cette confrontation délicate.

L’avocat a souligné l’importance cruciale de cette confrontation pour établir la vérité dans cette affaire. « Cela ressemble plus à de la délation qu’à autre chose, et il est impératif que les enquêteurs organisent cette confrontation dans les meilleurs délais pour permettre aux deux parties de s’expliquer », a-t-il déclaré.

Les implications de cette affaire sont considérables. Lat Diop, qui a occupé des postes clés dans le gouvernement, pourrait voir sa réputation ternie par ces accusations. De son côté, Mouhamed Dieng, qui a été le premier à faire ces déclarations, risque également d’être soumis à un examen minutieux, notamment en ce qui concerne ses motivations et ses actions.

La DIC, face à ces enjeux, se retrouve dans une situation délicate. Elle doit non seulement examiner les preuves présentées par les deux parties, mais aussi garantir que le processus reste équitable et transparent. La nécessité d’une confrontation pourrait également soulever des questions sur la coopération internationale, étant donné que Dieng se trouve à l’étranger.

Les avocats de Lat Diop espèrent que cette confrontation pourra se faire rapidement afin de clarifier les accusations et de déterminer si elles reposent sur des bases solides ou s’il s’agit d’une tentative de règlement de comptes. La suite des événements dans cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique et économique du Sénégal, alors que la lutte contre la corruption est un enjeu crucial pour le pays.

Dans un contexte où la reddition des comptes est de plus en plus mise en avant, cette affaire illustre les tensions existantes au sein de l’appareil d’État et les difficultés à naviguer entre justice et politique. Les jours à venir s’annoncent décisifs pour les protagonistes de cette affaire, ainsi que pour la perception du public vis-à-vis de la lutte contre la corruption au Sénégal.

New York : Le Président Bassirou Diomaye Faye participe au Sommet de l’avenir lors de la 79e Assemblée Générale de l’ONU

Le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a assisté ce dimanche à New York à la cérémonie d’ouverture du Sommet de l’Avenir, un événement de haut niveau organisé en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies.

Ce sommet a rassemblé des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Ensemble, ils ont débattu des défis mondiaux pressants et des stratégies à adopter pour bâtir un monde plus durable, inclusif et résilient.

La présence du Président Faye souligne l’engagement du Sénégal à renforcer la coopération internationale et à œuvrer pour un avenir plus juste, durable et prospère pour tous. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à répondre aux enjeux contemporains et à favoriser des solutions collectives aux problèmes qui touchent l’humanité.

Farba Ngom sans peur face à la reddition des comptes : « Je suis imperturbable »

Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, a pris la parole ce dimanche pour clarifier sa position face à l’actualité marquée par la reddition des comptes. Après l’annonce d’une perquisition dans l’une de ses propriétés à Bentégné, Farba Ngom a tenu à affirmer qu’il n’avait rien à craindre.

« Je suis favorable à la reddition des comptes, mais s’il s’agit de régler des comptes, les membres de l’actuel régime doivent se souvenir de ce qu’ils ont toujours combattu », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Farba Ngom, qui a longtemps été une figure influente de l’Alliance pour la République (Apr), s’est montré inflexible. « Je n’ai pas peur. Ceux qui me connaissent, ainsi que mes origines, savent que je suis imperturbable », a-t-il ajouté.

En réponse aux rumeurs le liant aux enquêtes en cours, l’ancien parlementaire a précisé qu’il n’a jamais eu de responsabilités dans la gestion de l’État sénégalais. « Pourquoi associer mon nom à cette reddition des comptes alors que je n’ai jamais été en charge de l’État ? » a-t-il conclu, affirmant qu’il reste « droit dans ses bottes ».

Dans un climat tendu où plusieurs personnalités politiques sont visées par des enquêtes, Farba Ngom a réaffirmé sa sérénité face aux accusations.

Législatives anticipées : Pastef trace sa voie et invite les alliés à intégrer sa liste

Le Parti Pastef, lors d’une réunion tenue avec les membres de la coalition Diomaye Président, a officiellement annoncé sa décision de présenter sa propre liste pour les législatives anticipées. Cette décision stratégique intervient après plusieurs réflexions internes au sein du parti, qui a voulu renforcer son unité et éviter les dissensions potentielles observées lors de précédentes collaborations parlementaires avec Taxawu et Wallu.

Pastef estime que cette initiative vise à éviter tout risque de divergence au sein de ses futurs députés, qui pourraient être tentés de rejoindre l’opposition ou de défendre des positions contraires aux principes du parti. Dans cette optique, tout élu sous la bannière Pastef sera tenu de respecter les directives du parti, au risque de subir une procédure de destitution en cas de manquement.

Afin de maximiser ses chances, Pastef a lancé un appel à ses alliés au sein de la coalition Diomaye Président pour intégrer son dispositif. Certains partis ont immédiatement accepté de rejoindre Pastef dans cette démarche, tandis que d’autres ont demandé à consulter leurs bases avant de donner une réponse définitive. Bien que la coalition Diomaye Président reste en place, chaque formation politique devra faire un choix entre suivre Pastef ou poursuivre son propre chemin pour ces élections cruciales.

L’enjeu pour Pastef est clair : affirmer son leadership et assurer la fidélité de ses élus dans un contexte politique particulièrement mouvant en vue des législatives anticipées.

Blocage des privilèges : Macky Sall dénonce la persécution de ses proches par le Gouvernement Sonko-Diomaye

Macky Sall, ancien président de la République, a récemment exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme des actions de persécution à son encontre et celle de ses collaborateurs. Lors d’un entretien téléphonique avec l’ex-député Abdou Mbow, Macky Sall a confié que ses privilèges, en tant qu’ancien chef d’État, ont été bloqués par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Selon le leader de l’Alliance pour la République (APR), il n’a reçu aucun des avantages normalement accordés à un ancien président, une situation qu’il qualifie d’injuste et de politiquement motivée. « Mes militants et mes responsables sont persécutés par le nouveau gouvernement. En tant qu’ancien président de la République, je n’ai reçu aucun privilège. Ce qui prouve que je n’ai jamais comploté avec les nouveaux tenants du pouvoir », a-t-il déclaré.

Ces accusations interviennent dans un contexte de reddition des comptes, un processus mis en place par le gouvernement Sonko-Diomaye, visant plusieurs personnalités de l’ancien régime. Cette initiative, qui a déjà vu plusieurs proches de Macky Sall interrogés par les autorités, est perçue par ce dernier comme une manœuvre politique visant à affaiblir son parti.

Les tensions entre l’ancien président et le gouvernement en place ne cessent de s’intensifier, alors que Macky Sall continue de dénoncer ce qu’il appelle une persécution orchestrée contre lui et ses anciens collaborateurs. Ce blocage des privilèges s’ajoute à une longue liste de contentieux entre les deux camps, renforçant un climat politique déjà très polarisé.

Affaire Lat Diop et 1Xbet : 5 Milliards de Corruption Supposée, l’Ex-DG de la LONASE en Garde à Vue

La reddition des comptes se poursuit à grande vitesse, et la Division des Investigations Criminelles (DIC) est au centre de nouvelles révélations. Ce samedi 21 septembre 2024, l’ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la LONASE, Lat Diop, a été entendu par les enquêteurs pendant plus de 10 heures. Au cœur de cette affaire, une accusation de corruption portée contre lui par Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet Sénégal.

Selon des informations exclusives, Mouhamed Dieng aurait dénoncé Lat Diop, affirmant lui avoir remis la somme colossale de 5 milliards de francs CFA, échelonnée en plusieurs versements. Ces fonds auraient servi à Lat Diop pour acquérir divers biens immobiliers, notamment une maison à Grenoble, en France. Ces graves accusations ont conduit à l’interpellation de l’ancien directeur de la LONASE, qui se retrouve en garde à vue à la DIC, poursuivi pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux.

Lat Diop, de son côté, nie en bloc les accusations et parle de « pure délation ». Son avocat, indigné, a également exprimé son scepticisme face à la procédure : « Comment se fait-il que celui qui déclare avoir corrompu soit libre, tandis que celui qu’il accuse est placé en garde à vue ? »

L’affaire continue de secouer le paysage politique et économique, alors que le pool judiciaire financier, fraîchement mis en place, poursuit sa croisade contre la corruption. L’enquête est en cours, et les autorités promettent de faire la lumière sur cette affaire de grande envergure.

Les prochains jours seront déterminants, avec des révélations attendues sur les détails de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans la gestion de la reddition des comptes au Sénégal.

Le Conseil National du Laïcat au Premier Ministre : « L’Église ne cèdera pas aux menaces »

Le Conseil National du Laïcat (CNL) a répondu avec fermeté à la réunion interministérielle du 19 septembre 2024, présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, sur la préparation de la rentrée scolaire 2024-2025. Dans un communiqué signé par le Dr Philippe Abraham Birane Tine, le CNL a vivement critiqué les menaces perçues à l’encontre de l’enseignement privé catholique, affirmant que « l’Église ne connaît pas la peur ».

Le CNL appelle le chef du gouvernement à plus de respect et de considération envers l’Église, rappelant que son engagement dans l’éducation est fondé sur les valeurs évangéliques et la Constitution sénégalaise. « Les menaces sont inopérantes », a souligné le Conseil, indiquant que l’Église poursuivra sa mission éducative malgré les pressions.

L’Église catholique, par le biais du CNL, a réaffirmé sa fidélité à la Vérité, la Justice et la Paix, et a précisé qu’elle n’abandonnerait pas ses principes fondamentaux, même face aux tensions croissantes entre l’État et l’enseignement privé. Le communiqué insiste sur l’importance de l’enseignement catholique dans le paysage éducatif sénégalais, et sur sa volonté de continuer à jouer un rôle républicain, tout en défendant ses valeurs propres.

Cette déclaration forte du CNL intervient dans un contexte tendu, où les relations entre l’État et les institutions religieuses sont marquées par des divergences sur l’organisation de l’éducation. L’Église catholique, à travers cette intervention, montre sa détermination à ne pas céder aux menaces et à maintenir son rôle dans la formation des jeunes au Sénégal.

Législatives 2024 : Le ministre de la Justice annonce une bonne nouvelle aux candidats potentiels

Dans le cadre des préparatifs pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé une mesure importante pour les candidats. Dans un communiqué publié par la cellule de communication du ministère, il a informé que des dispositions spéciales ont été prises pour faciliter l’obtention du bulletin n°3 du casier judiciaire, nécessaire pour déposer les dossiers de candidature.

« Le Président de la République a convoqué les électeurs sénégalais pour l’élection des députés le dimanche 17 novembre 2024. Afin de permettre aux candidats de disposer du bulletin n°3, le ministre de la Justice a demandé aux juridictions compétentes de mettre en place des permanences à partir du samedi 21 septembre 2024, jusqu’à la clôture du dépôt des dossiers », précise le communiqué.

Le Garde des Sceaux a également assuré que toutes les dispositions seront prises pour garantir une délivrance rapide et fluide de ces documents indispensables pour les candidats. Cette mesure vise à éviter tout retard ou obstacle dans les démarches administratives des futurs prétendants aux législatives.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°277 – du 21 ET 22/09/2024

🔴 CHERTÉ DU COÛT TOTAL DES EMPRUNTS : HAUSSE DE 0,08% DU PRIX DU CRÉDIT BANCAIRE AU SÉNÉGAL
🔴 INONDATIONS À TOUBA – CRÉATION DE LA CELLULE D’ASSISTANCE « JUNATUN LIMAN NAZAMAHU » : SERIGNE MOUNTAKHA DILIGENTE LUI-MÊME LES SECOURS

🔴 PROLONGATION DU CONTRAT D’ALIOU CISSÉ : LE MINISTÈRE DES SPORTS IGNORE LA REQUÊTE D’AUGUSTIN SENGHOR ET CIE

Reddition des comptes : Lat Diop convoqué demain à la DIC

Lat Diop, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, est convoqué à la Délégation de l’Inspection générale d’État (DIC). Bien que nous n’ayons pas d’informations précises sur les motifs de cette convocation, elle soulève des doutes concernant la reddition des comptes de ses activités.

La reddition des comptes est un principe fondamental de la bonne gouvernance, surtout dans un contexte où les citoyens attendent des élus et des responsables publics une transparence totale dans la gestion des deniers publics. Les interrogations autour de la convocation de Lat Diop alimentent des préoccupations quant à l’intégrité des processus financiers dans notre pays.

En attendant d’en savoir plus sur les raisons de cette convocation, la situation met en lumière l’importance d’une reddition de comptes claire et accessible, afin de rassurer la population sur la gestion de ses ressources. Le suivi de cette affaire sera crucial pour comprendre comment les autorités comptables traiteront ce dossier et quelles implications cela pourrait avoir sur l’ensemble des acteurs politiques concernés.

Ledakarois Quotidien continuera à suivre cette affaire de près et à fournir des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°276 – du 20/09/2024

🔴 APPEL À DES LÉGISLATIVES TRANSPARENTES : L’ATEL AUX AGUETS
🔴 22 ANS APRÈS LE DRAME : LE COMITÉ D’INITIATIVE POUR L’ÉRECTION DU MÉMORIAL-MUSÉE « LE JOOLA » RÉCLAME LE RENFLOUEMENT DE L’ÉPAVE

🔴 RAPPORT FINANCIER 2023 DE LA FSF : BAISSE DE 5,4 MILLIARDS F CFA DU CHIFFRE D’AFFAIRES
🔴 ARRESTATION D’ADA FASS : « ON A TOUT FAIT POUR LE RESPONSABILISER MAIS IL CONTINUE DE FILER UN MAUVAIS COTON », REGRETTE SON COACH

Chancellerie : La ministre Yacine Fall place discrètement ses hommes dans les représentations diplomatiques

Jeune Afrique a révélé ce jeudi 19 septembre que la ministre des Affaires étrangères, Yacine Fall, a récemment procédé à une vague d’affectations discrètes au sein des représentations diplomatiques du Sénégal à travers le monde. Selon le journal, près de cinquante postes ont été pourvus fin août dans une trentaine d’ambassades et missions diplomatiques en Afrique, Asie, et Europe.

Ces nominations visent à remplacer des responsables nommés sous l’administration précédente de Macky Sall, en majorité des personnalités politiques. La ministre Fall a principalement nommé des cadres issus de son propre ministère, notamment des conseillers des Affaires étrangères, pour occuper des postes stratégiques comme celui de premier conseiller, un rang qui ouvre la voie à un poste d’ambassadeur.

Parmi les affectés, El Hadji Mame Youssou Sylla et Ndongo Niang Ba ont été envoyés à la Mission permanente du Sénégal auprès de l’ONU à Genève. Ndeye Aminata Gueye et El Hadji Amadou Lamine Diagne ont été promus premiers conseillers à Londres et Bruxelles, respectivement. De plus, Amadou Ndaw occupera le poste de premier conseiller auprès de la Délégation permanente du Sénégal à l’Unesco, à Paris.

Jeune Afrique mentionne également l’arrivée imminente de quatre agents consulaires au Consulat général du Sénégal à Paris.

Rentrée des classes 2024-2025 : le 3 octobre pour les enseignants et le 7 pour les élèves

La rentrée des classes pour l’année scolaire 2024-2025 au Sénégal est fixée au 3 octobre pour le personnel enseignant, et au 7 octobre pour les élèves, selon une annonce officielle faite ce jeudi.

Lors d’une réunion préparatoire présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, le conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale, Médoune Thiam, a précisé que cette rentrée concernera 4 120 409 élèves et 106 689 enseignants. Parmi ces apprenants, 2 340 219 sont inscrits au niveau primaire, 852 269 au moyen secondaire, et 377 197 au secondaire général.

Les effectifs sont répartis dans 21 448 établissements scolaires à travers le pays, a-t-il ajouté. La réunion a également vu la participation des ministres en charge de l’Éducation, des Collectivités territoriales, de l’Assainissement, de la Formation professionnelle, ainsi que de la Jeunesse et des Sports.

30 mesures clés prises pour assurer une bonne rentrée scolaire et académique

Lors d’une réunion interministérielle présidée ce jeudi par le Premier ministre Ousmane Sonko, trente mesures ont été adoptées pour garantir une rentrée scolaire réussie et un bon déroulement de l’année académique 2024-2025.

Le ministre de l’Éducation nationale, en collaboration avec d’autres ministères, a été chargé de réhabiliter les infrastructures éducatives affectées par l’hivernage. Une journée mensuelle de mobilisation citoyenne pour la propreté des écoles a également été instaurée.

En ce qui concerne l’accès à l’eau et à l’électricité, des efforts sont déployés pour assurer que toutes les écoles, notamment les centres de formation professionnelle (CFP) de plusieurs localités comme Koki et Touba, soient connectées à l’électricité avant la rentrée.

Un programme innovant en partenariat public-privé sera lancé pour remplacer progressivement les abris provisoires. Le ministère de la Formation professionnelle est également chargé de présenter un plan d’action avant mars 2025 pour accélérer la construction de centres de formation.

Le gouvernement a prévu une dotation budgétaire pour réhabiliter 100 000 tables-bancs et acquérir 70 275 nouvelles unités. La directive présidentielle concernant le port obligatoire de l’uniforme scolaire sera appliquée à la rentrée 2024-2025, avec une attention particulière sur la disponibilité des uniformes.

Pour assurer une éducation inclusive, un arrêté sera pris d’ici le 27 septembre 2024, demandant aux établissements scolaires d’adapter leurs règlements intérieurs aux dispositions de la Constitution, garantissant l’accès à l’école pour tous les enfants sans distinction.

Ces mesures visent à améliorer les conditions d’apprentissage et à assurer une année académique harmonieuse.

Ndiassane : Le Président Diomaye Faye annonce l’élévation de la Direction des Affaires religieuses en Délégation

Ce jeudi 19 septembre, lors de sa traditionnelle visite en prélude au Mawlid Al Naby, prévu pour le 22 septembre, à Ndiassane, la capitale spirituelle de la Qadiriyya, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a annoncé une réforme importante : l’élévation prochaine de la Direction des Affaires religieuses en Délégation. Cette annonce a été faite au Khalife général de Ndiassane, Shérif Cheikh Bouh Sidy Moctar Kounta.

Le chef de l’État a souligné l’importance de formaliser les relations entre l’État et les foyers religieux du Sénégal, rappelant leur rôle essentiel dans la société sénégalaise. Le Président a également mentionné la future tournée de Dr Djim Dramé, nouveau directeur des Affaires religieuses, au sein des foyers religieux, avec l’objectif d’établir un dialogue et un accompagnement renforcés.

Lors de sa visite, le Président était accompagné de plusieurs hauts responsables, dont son Directeur de Cabinet, Mary Teuw Niane, et les ministres de l’Intérieur et de la Famille. Après une entrevue avec le Khalife général, Diomaye Faye a abordé plusieurs questions cruciales pour le développement de Ndiassane, notamment l’assainissement, l’agriculture et l’éducation.

Il a également appelé à une vigilance accrue sur la sécurité routière à l’approche du Gamou, exhortant les chauffeurs à redoubler d’attention pour éviter les accidents.

Le Khalife de Ndiassane a, quant à lui, exprimé plusieurs préoccupations, notamment le manque d’infrastructures dans la ville, soulignant que Ndiassane mérite un meilleur soutien en termes d’équipements, notamment pour son centre de santé.

Plainte pour faux et usage de faux : Abass Fall entendu sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale

Le député Abass Fall, coordonnateur de Pastef/Dakar, a été entendu ce jeudi 19 septembre 2024 par la Section de recherches de la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur sa plainte pour faux et usage de faux concernant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il a annoncé cette étape de l’enquête sur ses réseaux sociaux, précisant que l’audition s’est déroulée à 10h30.

La plainte, déposée le 9 septembre par Abass Fall et son collègue Mamadou Lamine Diallo, vise à dénoncer des modifications présumées illégales dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Selon les plaignants, certains députés auraient procédé à des « altérations, ajouts et falsifications » des articles 97 et 98 du règlement en utilisant des techniques de superposition dans le document de juillet 2021.

Cette affaire a suscité une vive polémique, en particulier dans le contexte des récentes tensions au sein de l’hémicycle, et pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’institution législative.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°275 – du 19/09/2024

🔴 BOUGANE GUEYE DANY DÉPOSE TROIS PLAINTES DEVANT LE POOL JUDICIAIRE FINANCIER : ONAS, ASER, ET EUROBONDS EN LIGNE DE MIRE
🔴 LA COALITION JUBANTI SE LANCE : UNE VISION POUR REVITALISER LE SÉNÉGAL

🔴 JUSTICE : LE LUTTEUR ADA FASS BÉNÉFICIE D’UN RETOUR DE PARQUET
🔴 NÉCROLOGIE : IDRISSA GANA GUEYE EN DEUIL SUITE AU DÉCÈS DE SON PÈRE

Bounkiling : Une opération de sécurisation se solde par la mort d’un individu armé

Le lundi 18 septembre 2024, un drame a eu lieu à Bounkiling, dans la région de Casamance, au sud du Sénégal. Lors d’une patrouille de sécurisation dans la zone de Kandion Mangana, les militaires ont été confrontés à une situation tragique qui a conduit à la mort d’un individu armé.

L’incident s’est produit vers 11 heures, à environ 2 kilomètres du village de Diam Wel Samba Ba. Les forces armées avaient été alertées par le chef du village, qui signalait une menace imminente de la part d’un individu armé de machette et de couteau. À leur arrivée, les militaires ont tenté de désarmer l’individu, qui a catégoriquement refusé de se conformer aux instructions.

L’individu a alors attaqué un des membres de la patrouille. En réponse à cette agression, le militaire a ouvert le feu pour se défendre, entraînant la mort de l’individu.

La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a annoncé que la Gendarmerie nationale a lancé une enquête pour établir les circonstances précises de l’incident. Cette enquête vise à clarifier les actions des forces de sécurité et à déterminer les mesures appropriées qui ont été prises face à la situation.

La DIRPA a souligné que cet incident s’est produit dans le cadre des efforts continus pour sécuriser les populations locales et soutenir leur retour dans leurs villages, dans une région où les forces armées sont activement engagées pour maintenir la paix et la sécurité.

Cet événement tragique rappelle la complexité des opérations de maintien de l’ordre et l’importance de la transparence dans la gestion des interventions de sécurité. Les autorités travaillent à éclaircir les faits pour garantir que de tels incidents soient traités avec la rigueur nécessaire et que les procédures soient respectées.

Bounkiling : Une opération de sécurisation vire au drame, un individu armé touché mortellement par un patrouilleur.

Exclusivité : Jérôme Bandiaky alias Sniper arrêté par la DIC

Selon des informations exclusives obtenues par DakarActu et relayées par Ledakarois.sn, Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme de Sniper, a été arrêté ce mercredi soir par la Division des Investigations Criminelles (DIC). L’arrestation, survenue aux environs de 22 heures, a eu lieu à son domicile situé en centre-ville, près du siège de La Poste.

L’intervention des forces de sécurité a été décrite comme mouvementée, et il est rapporté que plusieurs affaires personnelles de Bandiaky ont été saisies lors de l’opération. Jérôme Bandiaky, surnommé « Sniper », était également connu pour être le chef des « marrons du feu », les éléments de sécurité associés à l’APR. Il était fréquemment cité dans le cadre de l’affaire de la disparition mystérieuse de Fulbert Sambou et Didier Badji, affaire ayant suscité une controverse liée à un projet de loi d’amnistie en février 2024.

Pour l’instant, les raisons précises de son arrestation n’ont pas été divulguées. Ledakarois.sn, en collaboration avec DakarActu, continue de suivre cette affaire de près et fournira de nouvelles informations dès qu’elles seront disponibles.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 18 Septembre 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE :
•       Monsieur Djim DRAME, Maitre de recherches titulaire à l’IFAN est nommé Directeur des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe. 
 
AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET :
•       Monsieur Mouhamadou Bamba SIBY, Inspecteur des Impôts et Domaines de classe exceptionnelle est nommé Président de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), en remplacement de Madame Ramatoulaye Gadio AGNE.
AU TITRE DU MINISTRE DE LA JUSTICE :
•       Madame Aïssé Gassama TALL, Magistrat, matricule de solde n°516 916/ D, est nommée Directeur général de la Protection judiciaire et sociale au Ministère de la Justice, poste vacant ;
 
•       Monsieur Souleymane TELIKO, Magistrat, matricule de solde n°516 912/Z, est nommé Directeur général du Centre de Formation judiciaire (CFJ) au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mademba GUEYE, appelé à d’autres
fonctions ;
 
•       Monsieur Mor NDIAYE, Magistrat, matricule de solde n°616 170/Q, est nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC) au Ministère de la Justice en remplacement de Monsieur Malick LAMOTTE, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Ibrahima TINE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres édifices au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mohamed WANE.
 
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE :
•       Madame Marième Pouye ANNE, Administrateur civil, matricule de solde n°696 392/G, précédemment adjoint au Gouverneur de la Région de Kolda, chargé des Affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Guinguinéo, région de Kaolack, poste vacant ;
 
•       Monsieur Cheikh SAMB, Administrateur civil principal, matricule de solde n°616
300/H, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité, en remplacement de Monsieur Babacar BA, appelé à d’autres fonctions.

Législatives anticipées 2024 : le corps électoral convoqué pour le 17 novembre

Le président de la République a officiellement publié le décret convoquant les électeurs sénégalais, tant sur le territoire national qu’à l’étranger, pour l’élection des députés le dimanche 17 novembre 2024. Le scrutin, qui se tiendra de 8 heures à 18 heures, pourra être prolongé dans certaines circonscriptions, selon des arrêtés locaux. À l’étranger, les ambassades et consulats pourront également ajuster les horaires en fonction des conditions locales, afin de faciliter la participation électorale.

Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.

Sénégal : Les chiffres préoccupants de l’émigration irrégulière en 2024 – 4 198 migrants interpellés

L’émigration clandestine reste une problématique majeure au Sénégal, avec des chiffres alarmants pour l’année 2024. Selon le capitaine de vaisseau Djibril Diawara, 4 198 migrants ont été interceptés par la Marine nationale, répartis sur 29 pirogues au cours de cette année. Ce phénomène persiste malgré les efforts incessants des autorités pour freiner cette vague.

En comparaison avec l’année 2023, où 9 131 personnes avaient été appréhendées sur un total de 82 pirogues, les chiffres de 2024 montrent une diminution. Cependant, cette baisse reste relative, car des milliers de personnes continuent de tenter de rejoindre l’Europe via des routes maritimes extrêmement dangereuses.

Pendant le Magal, l’un des événements religieux les plus importants du Sénégal, la Marine nationale a intensifié ses efforts dans le cadre de l’opération Jokko. Durant cette période, 690 migrants ont été arrêtés, dont 21 organisateurs, notamment des convoyeurs. L’opération Jokko vise à renforcer la sécurité maritime et à prévenir les départs massifs vers l’Europe, une tendance qui s’amplifie souvent pendant les périodes de grande affluence.

Le capitaine Djibril Diawara a souligné que la Marine nationale reste mobilisée de jour comme de nuit pour endiguer le flux des migrants clandestins. Grâce à une surveillance accrue des côtes sénégalaises et à des interventions rapides, plusieurs tentatives de départ ont été empêchées.

Cependant, la lutte contre l’émigration clandestine demeure un défi colossal pour les autorités sénégalaises. Malgré les risques évidents pour leur vie, de nombreux jeunes continuent de choisir cette voie désespérée, fuyant la précarité économique et le manque d’opportunités dans leur pays.

Les statistiques de l’émigration irrégulière au Sénégal rappellent l’urgence d’une réponse multidimensionnelle, alliant sécurité, développement économique et sensibilisation.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°274 – du 18/09/2024

🔴 ÉMIGRATION CLANDESTINE AU SÉNÉGAL : 4 198 MIGRANTS INTERCEPTÉS EN 2024
🔴 TOUBA : DEUX INDIVIDUS PÉRISSENT DANS LES INONDATIONS

🔴 ALTERCATION VIOLENTE DANS UN BAR : LE LUTTEUR ADA FASS ARRÊTÉ
🔴 AL-NASSR : SADIO MANÉ REND HOMMAGE À LUÍS CASTRO APRÈS SON DÉPART

Émigration irrégulière : 30 candidats interpellés à Joal, dont deux femmes et un bébé

Le 16 septembre 2024, la brigade territoriale de Joal a mené une opération décisive contre l’émigration irrégulière, aboutissant à l’interpellation de 30 candidats à l’exil. L’opération, survenue dans la nuit à 1 heure du matin, a été conduite sous la supervision du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Parmi les personnes arrêtées, on retrouve deux femmes accompagnées de leur bébé, un cas particulièrement poignant dans ce contexte. Les candidats à l’émigration incluent également 12 Sénégalais, 12 Guinéens, quatre Gambiens et deux Maliens, mettant en évidence la diversité des nationalités impliquées dans ce phénomène.

L’émigration irrégulière est un problème majeur en Afrique de l’Ouest, souvent motivée par la recherche de meilleures conditions de vie et d’opportunités économiques. Joal, une ville côtière du Sénégal, est un point stratégique pour ceux qui tentent de quitter le pays par voie maritime, rendant les opérations de surveillance et d’interception cruciales pour contrôler ce flux migratoire.

Suite à ces arrestations, les autorités locales ont renforcé les mesures de contrôle aux frontières et intensifié les opérations de surveillance dans les zones sensibles. L’objectif est de démanteler les réseaux de trafic humain et de prévenir les départs illégaux qui mettent en danger la vie des migrants.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a souligné que cette opération est une étape importante dans la lutte contre l’émigration irrégulière, mais il reste encore beaucoup à faire pour adresser les causes profondes de ce phénomène. Les candidats interpellés seront soumis à des procédures judiciaires conformément à la législation en vigueur.

La gestion de l’émigration irrégulière nécessite une approche multifacette, impliquant non seulement des actions répressives mais aussi des initiatives de développement socio-économique pour offrir des alternatives viables aux populations en quête de meilleures opportunités. Les autorités continuent d’appeler à la coopération internationale pour faire face à ce défi complexe et humanitaire.

Cette opération à Joal illustre la persistance et la complexité du problème migratoire dans la région, et met en lumière les efforts continus des forces de l’ordre pour contrôler ce phénomène tout en sensibilisant sur les dangers liés à l’émigration irrégulière.

Madiambal Diagne alerte sur la gestion budgétaire : « La primature a dépensé 12,1 milliards F CFA en trois mois »

La situation économique du Sénégal est devenue un sujet brûlant, notamment après les récentes critiques du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a tiré la sonnette d’alarme sur le ralentissement de l’activité économique au premier semestre 2024 et les défis financiers qui attendent le pays pour le reste de l’année.

Madiambal Diagne, journaliste influent et directeur du groupe Avenir Communication, a récemment attiré l’attention sur une question cruciale de gestion budgétaire. Dans une publication sur son compte X, il révèle que la primature a dépensé 12,1 milliards de francs CFA au cours des trois derniers mois. Cette somme importante est révélatrice d’une hausse significative des dépenses publiques, dans un contexte économique déjà tendu.

Diagne note également une baisse dans l’exécution du budget, passant de 27,5 % au deuxième trimestre à 24,3 % au premier trimestre. Ce déclin pourrait refléter des difficultés accrues dans la gestion et l’allocation des ressources publiques.

Le FMI a récemment exprimé des préoccupations sur la situation économique du Sénégal, soulignant un ralentissement de l’activité et des perspectives économiques incertaines pour le reste de l’année. Les chiffres avancés par Madiambal Diagne ajoutent une dimension supplémentaire aux préoccupations en cours, mettant en lumière l’augmentation des dépenses gouvernementales malgré un environnement économique difficile.

Les dépenses de la primature, qui ont atteint un niveau notable en peu de temps, suscitent des questions sur la durabilité des politiques budgétaires et la capacité du gouvernement à gérer les finances publiques de manière efficace. Cette situation pourrait également influencer la perception des investisseurs et des partenaires internationaux quant à la stabilité économique du Sénégal.

La publication de ces chiffres par Madiambal Diagne a provoqué une réaction dans le débat public. Les responsables politiques et les analystes économiques sont appelés à examiner attentivement ces données et à mettre en place des mesures pour assurer une gestion budgétaire plus rigoureuse.

Il est crucial pour les autorités sénégalaises d’aborder ces défis avec une stratégie claire, visant à stabiliser l’économie et à restaurer la confiance des citoyens et des investisseurs. Les discussions autour de la gestion des dépenses publiques et des réformes nécessaires pourraient définir la trajectoire économique du pays dans les mois à venir.

Installation officielle des magistrats du Pool judiciaire financier : une étape clé dans la lutte contre la corruption

Le mardi 17 septembre 2024, le Pool judiciaire financier (PJF) a été officiellement inauguré à Dakar lors d’une cérémonie marquante présidée par Ousmane Diagne, ministre de la Justice. Cette installation a réuni des hauts responsables judiciaires et a souligné l’engagement du Sénégal envers une plus grande transparence et responsabilité dans la gestion des finances publiques. Ce moment marque une avancée importante dans la lutte contre la corruption dans le pays.

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La création du PJF, décidée par le président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil supérieur de la magistrature du 9 août dernier, remplace l’ancienne Cour de répression de l’enrichissement illicite. Le PJF est constitué de magistrats et de personnel technique et est chargé principalement d’enquêter sur les irrégularités financières au sein des institutions publiques ainsi que de juger les cas de détournement de fonds.

Le PJF est temporairement hébergé dans les bureaux du tribunal de Pikine-Guédiawaye, en attendant la mise en place de ses propres infrastructures.

Voici la liste des magistrats récemment installés au sein du PJF, répartis selon leurs fonctions et juridictions :

Membres du Parquet près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • El Hadji Alioune Abdoulaye SYLLA : Procureur de la République financier
  • Ablaye DIOUF : Procureur de la République financier adjoint
  • Ibrahima FAYE : Substitut du Procureur de la République financier
  • Harouna SOW : Substitut du Procureur de la République financier

Membres du Collège des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Idrissa DIARRA : Président du Collège des Juges d’instruction financier
  • Massaer SARR : Juge d’instruction financier
  • Babacar DIOP : Juge d’instruction financier
  • Mouhamadou Ndéné NDIR : Juge d’instruction financier
  • Moustapha FALL : Juge d’instruction financier
  • Nelly Secko DIENG : Juge d’instruction financier

Membres de la Chambre de jugement financière au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Papa Mohamed DIOP : Président de la Chambre de jugement financière
  • Mamadou Yakham KEITA : Membre
  • Mor LO : Membre
  • Ousseynou SY : Membre
  • Ngor DIOP : Membre
  • Aissétou KANTE FAYE : Membre

Membres de la Chambre d’accusation financière de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Mamady DIANE : Président de la Chambre d’Accusation financière
  • Alioune SALL : Membre
  • Tahir KA : Membre
  • Abdoul Aziz BARO : Membre
  • Samba NDIAYE : Membre
  • Adji Mame Bousso GUEYE : Membre

Membres de la Chambre des appels financiers de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Anta NDIAYE DIOP : Président à la Chambre des appels financiers
  • Mamadou DIALLO : Membre
  • Thierno NIANG : Membre
  • Fatou Binetou CISSOKHO : Membre
  • Fall Babacar SY : Membre

L’inauguration du PJF représente un tournant décisif dans la gestion des finances publiques au Sénégal. Cette nouvelle institution est conçue pour assurer une gestion plus rigoureuse et transparente des fonds publics, en renforçant les mécanismes de contrôle et en intensifiant la lutte contre les pratiques de corruption. L’ensemble des acteurs concernés est désormais mobilisé pour faire face aux défis posés par la corruption et garantir que les fonds publics soient utilisés de manière appropriée et efficiente.

gestion des inondations : Ousmane Sonko appelle à une meilleure coordination

Lors d’une réunion interministérielle ce mardi, le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné l’importance cruciale d’une meilleure coordination entre les différentes structures de l’État pour une gestion efficace des inondations. Suite aux récentes inondations qui ont causé des dégâts considérables, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche unifiée et coordonnée pour minimiser les impacts des catastrophes naturelles.

« Nous avons vu ce qui s’est passé ce matin. La pluie a fait des dégâts. Nous constatons que les structures dans ce domaine sont en train, chacune en ce qui la concerne, de faire le travail qu’il faut. Mais il faut coordonner les actions », a déclaré le Premier ministre. Il a mis en lumière le fait que, malgré les efforts individuels des différentes entités, l’absence de coordination entre elles peut réduire l’efficacité des interventions et aggraver les conséquences des inondations.
Sonko a souligné que pour obtenir les résultats escomptés, il est impératif que les entités dédiées travaillent en étroite collaboration. Cette approche collaborative est considérée comme essentielle pour renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles et pour assurer une réponse rapide et efficace en cas de crise.
Le Premier ministre a évoqué la nécessité de renforcer les mécanismes de coordination entre les différents acteurs impliqués dans la gestion des crises. Cela inclut les services d’urgence, les agences gouvernementales, les autorités locales, ainsi que les organisations de la société civile et les acteurs communautaires.
Il a également souligné l’importance de la communication entre ces entités pour garantir une réponse cohérente et bien orchestrée. La mise en place d’un système de gestion de crise centralisé pourrait aider à coordonner les efforts et à optimiser l’utilisation des ressources disponibles.
Les récentes inondations ont mis en évidence des faiblesses dans la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles. Les fortes pluies ont provoqué des dégâts importants, avec des pertes matérielles et des impacts significatifs sur les communautés touchées. Ces événements ont souligné l’urgence de renforcer les infrastructures de drainage et d’assainissement, ainsi que d’améliorer les systèmes de prévision météorologique et de gestion des catastrophes.
Ousmane Sonko a appelé à une réévaluation des stratégies actuelles pour mieux anticiper et gérer les inondations futures. Il a insisté sur le fait que des efforts concertés et une meilleure coordination sont nécessaires pour renforcer la résilience des villes et des villages face à ces défis croissants.
La déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko met en lumière la nécessité d’une approche intégrée dans la gestion des catastrophes naturelles. En appelant à une meilleure coordination entre les différents acteurs concernés, Sonko vise à améliorer l’efficacité des réponses aux crises et à minimiser les impacts des inondations sur les communautés. Cette approche collaborative est essentielle pour faire face aux défis posés par les catastrophes naturelles et pour assurer une gestion plus efficace des risques à l’avenir.

Deux morts dans les inondations : Cheikh Tidiane Dièye attendu à Touba

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr. Cheikh Tidiane Dièye, est attendu à Touba dans les prochaines heures pour évaluer les dégâts causés par les récentes inondations. Accompagné du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), le ministre se rendra dans la capitale du mouridisme afin de s’enquérir de la situation, selon une source autorisée relayée par Ledakarois.sn.

Pour rappel, les fortes précipitations qui se sont abattues sur la ville ont causé la mort de deux personnes. Ces inondations ont provoqué des dégâts matériels considérables, accentuant la vulnérabilité des infrastructures de la cité religieuse face aux aléas climatiques.

Mimi Touré sous le feu des critiques : Un avenir politique en déclin selon Mouhamadou Lamine Massaly

Mouhamadou Lamine Massaly, Président de l’Union pour une Nouvelle République (UNR), s’est exprimé avec virulence contre Aminata Touré, dénonçant ce qu’il considère comme une trahison et un manque de cohérence dans son parcours politique. Dans une déclaration cinglante, Massaly a critiqué l’ancienne Première ministre, l’accusant d’avoir perdu sa combativité et de s’être éloignée des préoccupations réelles du peuple sénégalais.

Selon Massaly, Mimi Touré, autrefois figure forte et tenace au sein du parti au pouvoir, est aujourd’hui méconnaissable. Il fustige son alignement avec la coalition Diomaye Président, qualifiant cette alliance de tentative désespérée de retrouver une place dans l’échiquier politique sénégalais. « Tu n’es plus cette femme politique énergique », lance-t-il, ajoutant que son ralliement n’a fait qu’affaiblir son image publique et ses soutiens populaires.
Massaly, qui ne mâche pas ses mots, voit dans ce virage une forme de reniement de ses principes passés. Touré, selon lui, s’était autrefois positionnée contre l’opposition incarnée par Ousmane Sonko, et aujourd’hui, elle semble défendre des causes qu’elle critiquait auparavant. Il n’hésite pas à la qualifier de « félonie », accusant Touré de tenter de réécrire son propre passé politique, un choix qu’il estime voué à l’échec.
Massaly ne s’arrête pas là, reprochant à Mimi Touré ses récentes déclarations visant Macky Sall, le précédent président du Sénégal. Il juge « honteux » qu’elle puisse maintenant l’accuser de manipuler la situation politique à distance. Pour lui, ces déclarations sont des tentatives de diabolisation d’un homme qu’elle a servi loyalement pendant des années. « Vous comme nous, nous sommes tous responsables et comptables de la gestion du président Macky Sall », rappelle-t-il, soulignant que ses critiques actuelles sont davantage motivées par une amertume personnelle liée à son échec lors de l’élection à la présidence de l’Assemblée nationale.
Pour Massaly, l’avenir politique d’Aminata Touré est sombre. Il insiste sur le fait que sa base militante s’est réduite et qu’elle ne bénéficie plus du soutien populaire qui l’a autrefois propulsée au sommet. « En politique, tu as un passé sans avenir », assène-t-il, prédisant que son engagement actuel au sein de la « Diomayerie » ne suffira pas à la sauver. À ses yeux, les Sénégalais attendent des réponses concrètes à des problèmes urgents, comme le chômage et la crise économique, et il reproche à Touré de ne plus être connectée à ces réalités.
Mouhamadou Lamine Massaly conclut sa diatribe en adressant un avertissement à Touré en vue des élections législatives du 17 novembre. Il prévient que les Sénégalais ne se laisseront pas tromper par ce qu’il considère comme des tentatives vaines de redorer son blason politique. « Les élections législatives du 17 novembre nous départageront », affirme-t-il, soulignant que donner une majorité à l’Assemblée nationale à ceux qu’il accuse de ne pas être à la hauteur des attentes du peuple serait un désastre pour le pays.
Le dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°273 – du 17/09/2024

🔴 MASSALY SUR LA SORTIE DE L’EX-PREMIER MINISTRE DE MACKY : « MIMI TOURÉ, QUELLE HONTE ! »
🔴 SERIGNE MOUSTAPHA SY MET EN GARDE OUSMANE SONKO : « PERSONNE NE ME FERA CHANTER »

🔴 U20 : UFOA-A / SÉNÉGAL S’IMPOSE 2-0 FACE AU MALI
🔴 FSKDA : LES DÉNONCIATEURS DE DÉTOURNEMENTS ACCUSENT MUSELLEMENT

Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre de la République du Sénégal, Ousmane Sonko

Dakar, le 16 septembre 2024

Monsieur le Premier Ministre,

La Ligue Régionale de Karaté de Dakar, à travers ma modeste personne, vous adresse cette missive afin de vous exprimer son indignation et son profond regret face à la situation alarmante qui prévaut au sein de la Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciplines Associées (FSKDA).

En effet, depuis plus de deux ans, les instances dirigeantes de notre fédération se sont écartées des valeurs fondamentales qui doivent régir le karaté et les autres disciplines martiales. En tant que dirigeants et pratiquants d’arts martiaux, nous devons non seulement respecter le code du Budō, mais également promouvoir les valeurs de l’Olympisme. Hélas, ces principes sont aujourd’hui délibérément ignorés par les instances dirigeantes de la FSKDA.

Le code du Budō, fondé sur l’intégrité, le courage, la bienveillance et le respect, semble avoir été relégué au second plan par les dirigeants actuels. Les comportements qui prévalent au sein de la FSKDA, marqués par des détournements de fonds, la corruption, le népotisme, les conflits d’intérêts et des exclusions arbitraires de membres du comité directeur, sont en totale contradiction avec ces valeurs. Ces pratiques incluent également des tentatives de suspension des activités du karaté à l’encontre de ceux qui ont eu le courage de réclamer la transparence et la redevabilité, notamment dans la gestion des 89 millions de francs CFA que le Ministère des Sports aurait remis à la FSKDA pour le paiement des primes des athlètes et les fonds liés à la gestion du COVID, ainsi que des arriérés, pour un montant de 20 millions de francs CFA.
Ces agissements non seulement violent les exigences de droiture et de sincérité attendues dans les arts martiaux, mais trahissent également le devoir de respect et de bienveillance envers l’ensemble de la communauté des karatékas.

Plus grave encore, les personnes, dont moi-même, qui ont osé dénoncer ces pratiques immorales, sont victimes d’abus de pouvoir et de tentatives de musèlement par le biais de suspensions infondées. Ainsi, cinq dénonciateurs, dont je fais partie, ont reçu des lettres de suspension pour avoir porté l’affaire devant l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), comme en témoignent les enregistrements de la réunion du Comité Directeur de la FSKDA du 31 Août 2024, tenue en l’absence de quorum. Ce manque de courage des dirigeants, qui préfèrent la répression à la gestion constructive des critiques, révèle un mépris flagrant des valeurs olympiques qui prônent l’excellence, l’amitié et le respect.

Monsieur le Premier Ministre,
L’OFNAC finalise actuellement ses enquêtes à la suite de la plainte que j’ai déposée le 10 juin 2024, en ma qualité de Président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar.
Depuis cette date, les principaux individus visés par l’enquête ont lancé une série d’attaques contre la Ligue que je représente, dans une tentative manifeste de déstabilisation. Leur objectif est de faire remplacer le Directeur Technique Régional de la Ligue ainsi que moi-même, en raison de notre position ferme contre leurs pratiques contraires à l’éthique.

Ces manœuvres indignes, orchestrées par des individus tristement connus pour leurs propos injurieux et diffamatoires, témoignent d’un mépris total pour les valeurs de respect et d’honneur inhérentes à notre discipline. Plutôt que de défendre les principes de transparence et d’intégrité, ils préfèrent recourir à l’intimidation et à la discorde au sein de la communauté des karatékas. Leur ambition est claire : prendre le contrôle de la Ligue de Dakar, qui regroupe plus de la moitié des clubs de karaté du Sénégal, afin de satisfaire des intérêts personnels qui vont à l’encontre des principes du Budō.

Monsieur le Premier Ministre,
Les actions entreprises par certains membres des instances dirigeantes visent, d’une part, à prendre le contrôle de la Ligue de Dakar, laquelle regroupe plus de la moitié des clubs de karaté du Sénégal, dans le but de satisfaire des ambitions personnelles qui sont foncièrement opposées aux principes du budō. D’autre part, ces individus cherchent à écarter toute concurrence avant la prochaine Assemblée générale élective prévue dans environ six mois, en mars prochain, afin d’assurer leur réélection sans opposition. Cependant, il est clair que leur entreprise est vouée à l’échec, car nous sommes déterminés à nous battre jusqu’au bout pour que ces dérives ne se reproduisent plus. Rien ne sera plus comme avant.
Qui plus, le niveau d’indicipline et de vulgarité est intenable.
À l’appui de mes propos, je joins à la présente deux procès-verbaux d’huissier qui illustrent le niveau inacceptable de vulgarité qui règne actuellement au sein du karaté.
En effet, le 1er juin 2024, une situation édifiante a eu lieu lorsqu’une déclaration émanant d’une haute autorité de la République, « mise en garde contre les détournements de fonds publics », a été partagée par le Président de la Ligue de Karaté de Dakar dans le groupe WhatsApp du comité directeur. En guise de réponse, un membre du Bureau Fédéral a envoyé une vidéo dégradante d’un singe, accompagnée d’insultes grossières. Ce comportement est non seulement contraire aux valeurs du budō et de l’olympisme, mais viole également les règles élémentaires de la civilité. Pire encore, ces insultes étaient dirigées vers des membres âgés du comité directeur, suscitant une indignation générale. Loin de s’excuser, cet individu a persisté, confirmant son attitude méprisante, ce qui constitue une atteinte grave à l’éthique du karaté et au respect dû à nos institutions et aux anciens.

Plus troublant encore, un autre membre du Bureau Fédéral s’est également distingué par des insultes d’une vulgarité inqualifiable à l’encontre du Président de la Ligue de Dakar, ce dernier ayant eu l’audace de dénoncer des comportements inappropriés au sein de la fédération.

Ces incidents, d’une gravité extrême, n’ont pourtant suscité aucune sanction de la part des instances fédérales. Il est incompréhensible que des individus ayant adopté de telles attitudes se voient encensés alors qu’ils devraient être radiés à vie de la communauté du karaté sénégalais.

Cette situation est non seulement une trahison des valeurs fondamentales de notre art martial, mais également une atteinte à l’honneur et au respect que nous devons à nos aînés et à nos institutions. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à de telles dérives, et il est impératif que des mesures exemplaires soient prises pour préserver l’intégrité de notre discipline.

Monsieur le Premier Ministre,
Il est important que la Fédération Sénégalaise de Karaté retrouve le chemin de l’honneur, du respect et de l’éthique, conformément aux valeurs du Budō et de l’Olympisme. En tant que pratiquant et Président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar, je vous sollicite pour qu’une action décisive soit entreprise afin de restaurer la dignité et l’intégrité au sein de notre fédération.

Le 24 juin 2024, j’ai officiellement saisi le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture pour lui faire part de cette situation critique et solliciter une audience. Je sais son emploi du temps chargé. Néanmoins, en raison de l’urgence et de la gravité des faits, je me tourne vers vous pour une intervention rapide.

Cette lutte que je mène avec persévérance contre les détournements de fonds publics vise à protéger l’avenir des jeunes karatékas du Sénégal. Ces jeunes, qui expriment leur désarroi face à la gestion chaotique de la Fédération, ne doivent pas sombrer dans la désillusion, ni être tentés par l’émigration clandestine, une tragédie humaine qui pèse lourdement sur nos familles et sur l’État.

Je vous remercie Monsieur le Premier Ministre pour l’attention que vous porterez à cette requête urgente et espère pouvoir compter sur vous pour rétablir les valeurs morales et éthiques au sein de notre très chère fédération.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier

Ministre, l’expression de ma très

haute considération.

Bescaye Diop

Président de la Ligue Régionale

de Karaté de Dakar

Législatives anticipées : Le Premier ministre Ousmane Sonko dévoilera la liste de Pastef le 27 septembre

Alors que les élections législatives anticipées approchent, prévues pour le 17 novembre 2024, le parti Pastef/Les patriotes se prépare activement. Le Premier ministre Ousmane Sonko, également leader de Pastef, a annoncé qu’il présentera la liste de son parti lors d’une cérémonie prévue le 27 septembre au Grand Théâtre national à Dakar.

Cet événement sera l’occasion pour Pastef de dévoiler non seulement la tête de liste, mais aussi de présenter officiellement le directoire de campagne du parti. Cette structure jouera un rôle clé dans la stratégie électorale de Pastef pour ces législatives cruciales.

Les candidats qui se présenteront dans les départements ainsi que ceux qui figureront sur la liste nationale seront également révélés. Cela permettra d’avoir une vue complète sur l’équipe avec laquelle le parti espère obtenir une majorité parlementaire. Cette présentation de la liste de Pastef sera un moment important dans la campagne électorale, car elle donnera le ton et les priorités du parti pour les semaines à venir.

Avec les législatives anticipées qui s’annoncent comme une échéance électorale majeure pour le pays, tous les regards seront tournés vers Ousmane Sonko et son équipe pour voir comment ils entendent mobiliser et séduire l’électorat sénégalais.

Tentatives d’assassinat sur Ousmane Sonko : Les révélations explosives de Cheikh Ahmed Tidiane Sy dit « Capitaine »

Dans un contexte déjà tendu au Sénégal, une nouvelle révélation vient jeter de l’huile sur le feu. Lors de la cérémonie du Mawlid tenue ce dimanche, Cheikh Ahmed Tidiane Sy, plus connu sous le surnom de « Capitaine » et fils du guide religieux Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, a fait des déclarations fracassantes concernant l’hospitalisation de l’opposant Ousmane Sonko en 2023.

Le Capitaine a affirmé, devant son père et des fidèles réunis pour cet événement religieux, qu’il avait connaissance d’au moins trois tentatives d’assassinat visant Ousmane Sonko lors de son séjour à l’hôpital après avoir été évacué à la suite d’une grève de la faim en prison. Cette déclaration a immédiatement fait le tour des réseaux sociaux, soulevant des interrogations sur la sécurité de l’homme politique et les dessous de l’affaire.

Selon Cheikh Ahmed Tidiane Sy, son père, Serigne Moustapha Sy, aurait joué un rôle crucial dans la protection et le soutien apporté à Sonko durant cette période délicate. Il n’a toutefois pas donné plus de détails sur la nature exacte des tentatives d’assassinat ni sur les acteurs présumés derrière ces manœuvres.

Cette déclaration, dans un climat déjà chargé de tensions politiques, vient ajouter une nouvelle dimension à l’affaire Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition sénégalaise. Depuis son arrestation et sa détention, l’opposant a toujours suscité un vif débat, entre ses partisans qui dénoncent une persécution politique, et ceux qui remettent en question ses méthodes de contestation.

La sortie du « Capitaine » survient alors que le Sénégal se prépare pour des échéances électorales cruciales, avec une polarisation accrue des débats politiques et des tensions sociales persistantes. Les partisans de Sonko, regroupés principalement autour du mouvement Pastef, voient en ces révélations une confirmation des craintes qu’ils ont toujours exprimées concernant la sécurité et l’intégrité physique de leur leader.

Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été émise par les autorités compétentes ni par les proches de Sonko. Cependant, cette révélation met en lumière des enjeux profonds autour de la sécurité des figures politiques dans le pays, et pourrait, dans les jours à venir, faire l’objet de nouvelles discussions à l’échelle nationale.

Reste à savoir si ces accusations feront l’objet d’une enquête ou si elles seront simplement perçues comme un nouvel épisode dans l’escalade des tensions politiques qui secouent le pays. Une chose est certaine : le dossier Ousmane Sonko est loin d’être clos, et les répercussions de ces révélations pourraient marquer une nouvelle tournure dans l’arène politique sénégalaise.

Conflit au sein de la coalition Yewwi Askan Wi : Le guide spirituel du PUR défie Ousmane Sonko

La scène politique sénégalaise connaît de nouvelles tensions au sein de la coalition Yewwi Askan Wi. À l’occasion de la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, guide spirituel du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a ouvertement remis en question la paternité de la force de cette coalition, traditionnellement attribuée à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Lors de son discours, Serigne Moustapha Sy n’a pas mâché ses mots, affirmant que c’est grâce à son intervention que Yewwi Askan Wi a réussi à battre le Président Macky Sall lors des élections. « S’ils sont honnêtes, ils diront que c’est grâce à moi que Yewwi Askan Wi en est arrivée là. Je les ai aidés à ma manière », a déclaré le guide religieux. Pour lui, Ousmane Sonko n’incarne pas la locomotive de la coalition, bien que ce dernier soit souvent perçu comme la figure de proue de Yewwi Askan Wi dans l’opinion publique.

Le guide religieux a également réaffirmé sa conviction quant au départ de Macky Sall du pouvoir, déclarant : « J’avais la certitude que Macky Sall allait quitter et il reste la suite. » Ce commentaire laisse entendre que le rôle de Serigne Moustapha Sy dans le succès de la coalition est plus déterminant qu’il n’a été reconnu jusqu’à présent.

Cette sortie publique reflète un malaise latent au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, qui rassemble plusieurs forces politiques et religieuses avec des visions parfois divergentes. Si le leadership d’Ousmane Sonko a été salué par beaucoup, cette intervention du guide spirituel du PUR remet en cause la perception de l’unité au sein de Yewwi Askan Wi et soulève des interrogations sur la dynamique future de la coalition.

La question reste maintenant de savoir comment Ousmane Sonko et les autres dirigeants de Yewwi Askan Wi vont réagir à ces propos, et si cette fracture interne pourrait affecter la stabilité et l’efficacité de la coalition dans les prochains défis politiques.

Inauguration de la Grande Mosquée de Tivaouane : Ousmane Sonko invite les acteurs de l’État à s’inspirer de la gestion exemplaire des ressources par les communautés religieuses

Le samedi 14 septembre 2024 restera une date mémorable pour la communauté tidjane et l’ensemble du Sénégal. La Grande Mosquée de Tivaouane, après quatre ans de travaux, a été officiellement remise au Khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour, lors d’une cérémonie en grande pompe. Cet événement intervient à la veille du Gamou, la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad (PSL), attirant des milliers de fidèles.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, présent en tant qu’invité d’honneur, a salué la gestion des ressources par la communauté religieuse de Tivaouane, exhortant les acteurs de l’État à cet exemple pour la gestion des projets publics à suivre. Il a exprimé son admiration pour cet édifice, symbole de foi, d’unité véritable et de dévotion.

La mosquée, désormais étendue sur 24 000 m², peut accueillir jusqu’à 39 000 fidèles. L’esplanade, d’une superficie de 12 830 m², offre 10 000 m² pour la prière. De plus, des infrastructures modernes, telles que des blocs sanitaires, ont été ajoutées, reflétant la volonté de moderniser tout en préservant l’héritage spirituel de cet espace sacré.

L’histoire de la Grande Mosquée de Tivaouane remonte à 1904, année de sa construction par El Hadji Malick Sy. Son fils, Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, avait déjà entrepris une première grande extension en 1979. En 2019, Serigne Babacar Sy Mansour avait annoncé la relance des travaux pour agrandir davantage la mosquée, un projet confié à l’Association Jama-Atoun Nour Assouniya. .

Cet édifice représente bien plus qu’un simple lieu de culte. Il incarne l’histoire de la communauté tidjane, un symbole de transmission spirituelle et de solidarité. Grâce à cette modernisation, la Grande Mosquée de Tivaouane est désormais prête à accueillir les générations futures, perpétuant la tradition de foi qui unit cette communauté.

Éducation et formation: Le ministre Moustapha Guirassy chamboule les inspections

Le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy a procédé à un vaste chamboulement dans les rangs des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation ( IEF) du Sénégal. Seneweb vous livre la liste des nominations.

 » Article premier. Papa Amadou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511390/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, appelé à d’autres fonctions.

Article 2.
 Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514136/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, en remplacement de Monsieur Serigre Bamba SECK, appelé à d’autres fonctions. 

Article 3. Monsieur Cheikhou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513207/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bounkiling, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Département, poste vacant, 

Article 4. Monsieur Malick SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 510491/H, précédemment Inspecte de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack Département, poste vacant. 

Article 5. Monsieur Issa NDIOR, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515959/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, en remplacement de Monsieur Amadou DIA, appelé a d’autres fonctions. 

Article 6. Monsieur Made FAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 512047/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Foundiougne, poste vacant. 

Article 7. Monsieur Doudou FOFANA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511503/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, poste vacant. 

Article 8. Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600077/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, poste vacant. 

Article 9. Madame Ndèye Amelie Mbor SECK, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515890/3, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, est nommée Inspecteu, de l’Education et de la Formation des Almadies, en remplacement de Madame Oumy Marie BEYE, appelée à d’autres fonctions. 

Article 10. Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601013/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Mbacké, en remplacement de Monsieur Ndiaga BA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 11. Monsieur Thierno Haby BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515784/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dakar Plateau, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Keur Massar, en remplacement de Madame Dioule Ka Ndiaye SY, appelée à d’autres fonctions. 

Article 12. Monsieur Jean Jacques CIADHIOU, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514061/M, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, en remplacement de Monsieur Made FAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 13. Monsieur Déthioukh SAMBA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515773/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Velingara, est nomme Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, en remplacement de Monsieur Bathie GAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 14. 
Monsieur Ndiaga BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513076/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la ormation de Mbacké, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, en remplacement de Madame Ndèye Amélie Mbor SECK, appelée à d’autres fonctions. 

Article 15. Monsieur Serigne Bamba SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 603944/Z, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, en remplacement de Monsieur Jean Jacques DIADHIOU, appelé à d’autres fonctions. 

Article 16. Monsieur Amadou DIA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517502/D, précedemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation Kaolack Commune, en remplacement de Monsieur Souleymane DIOP, appelé à d’autres fonctions. 

Article 17.
 Monsieur Souleymane DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515826/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Sangalkam, en remplacement de Madame Fatoumata DIALLO, appelée à d’autres fonctions. 

Article 18. Monsieur Mamada SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514341/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, en remplacement de Monsieur Yaya COLY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 19. Madame Fatoumata DIALLO, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515724/Z, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Sangalkam, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Dakar-Plateau, en remplacement de Thierno Haby BA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 20. Madame Diouley Ndiaye SY, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513147/C, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Keur Massar, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Rufisque Commune, poste vacant. 

Article 21. Monsieur Yaya COLY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 508255/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation des Parcelles Assainies, poste vacant. 

Article 22.
 Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517930/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, en remplacement de Monsieur Mamadou BARRY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 23.
 Monsieur Mamadou BARRY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 607535/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère en remplacement de Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, appelé à d’autres fonctions. 

Article 24. Monsieur Mor GUEYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518832/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de MATAM, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Pikine, poste vacant. 

Article 25. Monsieur Mamour CISSE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515795/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, en remplacement de Mamadou SOW, appelé à d’autres fonctions. 

Article 26. Madam Sophie MAR, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 516027/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, en remplacement de Amadou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 27. Monsieur Bathie GAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600102/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, est nommé Inspecteur de Education et de la Formation de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Doudou FOFANA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 28. – Monsieur Mikaila DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518688/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, en remplacement de Monsieur Yancouba MASSALY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 29.
 Monsieur Yancouba MASSALY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517526/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, en remplacement de Monsieur Issa NDIOR, appelé à d’autres fonctions. 

Article 30. Monsieur Magatte DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518812/C, en service « spection de l’Education et de la Formation de Pikine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Vélingara, en remplacement de Monsieur Déthioukh SAMBA appelé à d’autres fonctions. 

Article 31. Monsieur Fallou SENE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513200/E, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Mbour 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, en remplacement de Madame Sophie MAR, appelée à d’autres fonctions. 

Article 32. Monsieur Gora Faye NDIAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513097/I, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, est nommé Inspecteur l’Education et de la Formation de Bounkiling, en remplacement de Monsieur Cheikhou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 33. Monsieur Alioune Kane SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517775/F, précédemment Directeur du Centre régional de Formation des Personnels de l’Education de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, en remplacemer de Monsieur Mikaila DIOP, appelé à d’autres fonctions. 

Article 34. Monsieur Bakary CISSOKHO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 620627/G, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 35. Monsieur El Hadji Abcoul Aziz FALL, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511776/A, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, en remplacement de Monsieur Malick SOW, appelé à d’autres fonctions 

Article 36. Monsieur Idrissa BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 519036/3, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, en remplacement de Monsieur Mamour CISSE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 37. Monsieur Hamath DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601170/M, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Saint-Louis commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, en remplacement de Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 38.
 Le présent arrêté sera enregistré, communiqué et publié partout où besoin sera » lit-on dans une note dont Seneweb détient une copie.

La clé de la Grande Mosquée de Tivaouane a été remise au Khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour, lors d’une cérémonie solennelle en présence du Premier ministre Ousmane Sonko. Cet événement marque une étape symbolique pour la communauté, renforçant les liens entre les autorités religieuses et étatiques.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°272 – du 14 au 16/09/2024

🔴 RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE : LE SÉNÉGAL SUR UNE PENTE DANGEREUSE
🔴 RELATIONS INTER-CONFRÉRIQUES AU SÉNÉGAL : EL HADJI ABDOUL AZIZ SY, L’ÉRUDIT AIMÉ DE TOUS
🔴 ENSEIGNEMENTS INTARISSABLES DE BAYE NIASS : L’IMAM DE LA FAYDA SUR LES TRACES DU PROPHÈTE (PSL)

🔴 Coupe CAF : Jaraaf décroche un nul contre RC Abidjan
🔴 Mercato : Famara Diédhiou de retour au Clermont Foot pour deux ans

Le FMI met en garde contre les perspectives économiques du Sénégal : des réformes urgentes nécessaires

Le Fonds monétaire international (FMI) a tiré la sonnette d’alarme concernant l’économie du Sénégal. Dans un rapport publié après une mission de suivi, l’institution a mis en évidence un ralentissement économique au premier semestre 2024, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel limitée à 2,3 % au premier trimestre. Face à ces perspectives économiques jugées « difficiles », le FMI exhorte le gouvernement sénégalais à prendre des mesures fortes pour redresser la situation, notamment à travers une réforme de la politique des subventions énergétiques.

Le FMI a observé une baisse d’activité dans plusieurs secteurs majeurs de l’économie sénégalaise, notamment le secteur minier, l’agro-industrie et la construction. Ces difficultés ont contribué au ralentissement général de l’économie, malgré une inflation en baisse à 2,2 % en moyenne durant les six premiers mois de l’année, aidée par la diminution des prix internationaux des matières premières.

Cependant, cette baisse de l’inflation n’a pas suffi à compenser les pressions sur le budget public. Le déficit budgétaire du pays s’est creusé sous l’effet de dépenses élevées, notamment liées aux subventions énergétiques coûteuses, ainsi qu’aux paiements d’intérêts sur la dette publique. Le recours à des emprunts commerciaux externes à court terme a également été souligné comme une source de préoccupation par le FMI.

Le chef de mission du FMI au Sénégal, Edward Gemayel, a souligné l’urgence de mettre en place des réformes budgétaires pour stabiliser les finances publiques. Parmi les mesures proposées, le FMI recommande la suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées, qui pèsent lourdement sur le budget de l’État. La rationalisation des exonérations fiscales fait également partie des priorités pour améliorer la situation budgétaire.

Ces réformes sont jugées essentielles pour que le Sénégal puisse respecter les objectifs de déficit imposés par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et maintenir la dette publique sur une trajectoire descendante. Les discussions entre le FMI et les autorités sénégalaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ont porté sur la poursuite des réformes dans le cadre du programme économique soutenu par le Fonds.

Le Sénégal bénéficie déjà d’un appui important du FMI, avec un programme soutenu par un financement de 1,5 milliard de dollars (environ 887,4 milliards de francs CFA) dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit (MEC). En parallèle, le pays bénéficie également d’un soutien financier à hauteur de 320 millions de dollars (environ 189,3 milliards de francs CFA) dans le cadre du programme de résilience et de durabilité. Ces fonds visent à soutenir la stabilité économique du pays face aux défis actuels.

Malgré ce soutien financier, le FMI reste préoccupé par les perspectives économiques du Sénégal pour la suite de l’année 2024. Le ralentissement de la croissance observé pourrait se poursuivre, compromettant ainsi les objectifs de développement à long terme du pays.

Les autorités sénégalaises, conscientes de l’enjeu, ont réaffirmé leur engagement à prendre des « mesures vigoureuses » pour redresser les finances publiques. Le FMI, pour sa part, maintient un certain optimisme quant à l’impact des réformes proposées, tout en insistant sur l’importance d’une mise en œuvre rapide et coordonnée pour éviter une détérioration économique plus grave.

Le Sénégal, face à des défis économiques croissants, doit rapidement s’engager dans une série de réformes structurelles pour stabiliser ses finances publiques. Le soutien du FMI et la mise en œuvre des recommandations proposées seront déterminants pour assurer une relance économique durable et maîtriser les pressions budgétaires à court terme. Les mois à venir seront cruciaux pour déterminer si le pays parvient à redresser la barre ou si les perspectives économiques se détérioreront davantage.

Affaire Cheikh Oumar Diagne : le préfet de Dakar interdit la manifestation prévue aujourd’hui

Le préfet de Dakar, via son adjoint, a pris la décision d’interdire la manifestation prévue par Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses camarades ce vendredi après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, située à Colobane. Cette interdiction a été motivée par des risques potentiels de troubles à l’ordre public, ainsi que des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens, selon les informations relayées par ledakarois.sn.

La marche visait à dénoncer les propos polémiques tenus par le ministre conseiller Cheikh Oumar Diagne, qui auraient offensé plusieurs figures religieuses sénégalaises de renom, notamment Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy. Ces déclarations ont provoqué une vive indignation parmi les adeptes des confréries religieuses au Sénégal, déclenchant une série de réactions, dont celle de Modou Mbacké Bara Dolly et de ses soutiens.
Les propos du ministre, jugés irrespectueux à l’encontre de ces figures spirituelles emblématiques du pays, ont suscité des appels à la mobilisation. Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, en particulier, s’est illustré comme l’un des principaux meneurs de cette contestation, dénonçant ce qu’il considère comme une atteinte à l’honneur des chefs religieux du Sénégal. Il avait dès lors annoncé une marche pour exprimer publiquement son désaccord.
Ce n’est pas la première fois que les autorités de Dakar décident d’interdire une manifestation en lien avec cette affaire. Déjà, le 6 septembre dernier, une tentative de mobilisation avait été bloquée par les forces de l’ordre. Face à ce nouvel obstacle, Modou Mbacké Bara Dolly avait déclaré être prêt à tout pour mener à bien la marche prévue, allant jusqu’à affirmer qu’il était disposé, avec ses partisans, à sacrifier leur vie pour défendre l’honneur de Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy.
« Nous sommes prêts à y laisser nos vies s’il le faut, mais nous marcherons pour défendre nos guides spirituels », avait-il déclaré en réponse à la première interdiction. Cette posture, qui témoigne d’une détermination farouche, a contribué à alimenter les tensions autour de cette affaire.
L’interdiction de cette nouvelle manifestation repose sur des raisons sécuritaires. Le préfet de Dakar a évoqué la possibilité de troubles à l’ordre public, ainsi qu’un risque d’entrave à la circulation des personnes et des biens, dans un contexte déjà tendu. La mosquée Massalikoul Jinane, où devait débuter la marche, est un lieu hautement symbolique et très fréquenté, particulièrement lors des prières du vendredi. Les autorités redoutaient donc des débordements pouvant affecter la quiétude des fidèles et des habitants de la zone.
Cette décision a été accueillie avec scepticisme par les partisans de Modou Mbacké Bara Dolly, qui voient dans cette interdiction une forme de censure visant à étouffer la contestation populaire. Ils estiment que cette démarche légitime vise à défendre l’honneur des guides religieux, et que leur marche ne devait en aucun cas être perçue comme une menace à l’ordre public.
L’affaire Cheikh Oumar Diagne est rapidement devenue un sujet de discorde entre les autorités et une partie de la population, en particulier les disciples des principales confréries du pays. Dans un pays où la religion occupe une place prépondérante, les chefs religieux bénéficient d’une grande influence et d’un respect inébranlable. Toute parole ou acte jugé offensant à leur égard est généralement mal perçu, et peut provoquer des réactions vives.
Modou Mbacké Bara Dolly et ses alliés espèrent toujours que leurs revendications seront entendues et que justice sera faite. De leur côté, les autorités continuent de maintenir leur position, en mettant en avant la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter toute forme de violence.
L’interdiction de la manifestation prévue aujourd’hui ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu dans cette affaire sensible. Tandis que Modou Mbacké Bara Dolly et ses partisans promettent de continuer la lutte pour obtenir réparation, les autorités semblent vouloir privilégier la stabilité et l’ordre public face à une situation de plus en plus tendue.

Dissolution de l’assemblée nationale : la réaction du Dr Malick Diop

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé ce jeudi 12 septembre la dissolution de l’Assemblée nationale. En réaction, l’ancien député Dr Malick Diop a exprimé sa gratitude envers le peuple sénégalais pour la confiance placée en lui durant son mandat. Tout en saluant son parcours au service de la nation, il a réaffirmé son engagement inébranlable envers le Sénégal en appelant à un avenir de paix et de prospérité.

L’intégralité de sa déclaration :

Je m’adresse à vous aujourd’hui avec un profond sentiment de gratitude alors que se clôture ma mission à l’Assemblée Nationale. Ces années ont été marquées par un engagement total, guidé par une volonté sincère de servir le peuple sénégalais avec intégrité, loyauté et détermination. J’ai toujours œuvré pour porter vos préoccupations, vos espoirs et vos aspirations, avec la conviction profonde de travailler pour le bien de notre nation.

Chaque décision que j’ai prise, chaque bataille que j’ai menée à vos côtés, je l’ai faite avec honnêteté et en gardant à l’esprit ce devoir sacré de défendre les intérêts de notre pays. Aujourd’hui, je suis quitte avec ma conscience, car j’ai donné tout ce que je pouvais pour être à la hauteur de la confiance que vous m’avez accordée.

«  La satisfaction du devoir noblement accompli , la paix de la conscience ! »
Je tiens à remercier chacun d’entre vous. Votre soutien, vos critiques, et votre foi en notre avenir commun m’ont permis de toujours aller de l’avant. Ce n’est pas une fin, mais un nouveau départ. Mon amour pour le Sénégal reste intact et mon engagement pour son avenir est plus fort que jamais.

Je resterai à vos côtés, au service de ce grand pays que nous aimons tant. Que Dieu bénisse le Sénégal et nous guide vers un avenir de paix et de prospérité. Merci infiniment, dieureudieuf !

Vive le SÉNÉGAL ???????? !
Vive la République !

Dr Malick DIOP

Dissolution de l’Assemblée nationale : Yoro Dia dénonce le non-respect de la parole donnée

L’Assemblée nationale a été dissoute, et les réactions ne cessent d’affluer. Parmi les voix critiques, celle de l’ancien ministre et politologue Yoro Dia se distingue. Selon lui, le Président Bassirou Diomaye Faye a manqué à la parole donnée en annonçant, malgré des promesses, la dissolution de l’Assemblée sans que le Premier ministre Ousmane Sonko ait fait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) prévue pour le 13 septembre.

« On laisse Sonko violer impunément la Constitution en ne faisant pas sa DPG », a fustigé Yoro Dia, soulignant que cela s’est fait avec la « complicité » du Président, qui semble, selon lui, s’être transformé en « bouclier » pour protéger le Premier ministre.

Yoro Dia a poursuivi en critiquant la manière dont le Président a géré cette situation, affirmant que la dissolution de l’Assemblée nationale représente un sacrifice de la « sacralité de la parole présidentielle » au profit des « petits combats » de ce qu’il appelle. le « guide suprême », en référence à Sonko.

La dissolution de l’Assemblée et l’absence de DPG de Sonko continuent d’alimenter le débat public, soulevant des questions sur le respect des institutions et des promesses politiques dans le pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°271 – du 13/09/2024

🔴 DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE APRÈS UNE FAUSSE ANNONCE SUR LA DPG : LE « WAX WAXET » DE DIOMAYE
🔴 INCIDENT DE HANN : DAKAR SANS ÉLECTRICITÉ PENDANT DES HEURES

🔴 Afrobasket U18 – Demi-finale : Le Sénégal face au Mali pour une place en finale

Dissolution de l’Assemblée nationale : Bassirou Diomaye Faye franchit le pas

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement annoncé, ce jeudi 12 septembre 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale par décret présidentiel. Cette décision survient exactement deux ans après l’installation des députés et marque un tournant important dans la vie politique sénégalaise.

La possibilité d’une dissolution de l’Assemblée était dans l’air depuis l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême. Elle avait été clairement évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko, après le rejet du projet de loi portant sur la révision constitutionnelle qui visait à dissoudre des institutions telles que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (Cese).

Le 4 septembre dernier, Ousmane Sonko, lors d’une allocution, avait d’ailleurs affirmé : « Je puis vous assurer qu’il n’y aura pas de motion de censure d’ici au 12 septembre. Et que le 12, s’il plaît à Dieu, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale ».

Ce décret met ainsi fin au mandat actuel des parlementaires et ouvre la voie à une nouvelle élection législative dans les prochains mois. Les prochaines semaines seront cruciales pour la recomposition du paysage politique sénégalais.

KAOLACK / CRÉATION D’UNE AUTORITÉ CHARGÉE DU CULTE : Diomaye éteint le feu allumé par Cheikh Oumar Diagne

À quelques jours du Maouloud, célébration de la naissance du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué son passage à Médina Baye par un discours fort en soutien à la liberté de culte. En présence du Khalif général de la Faytatidianiya, Cheikh Mahi Ibrahim Niass, il a affirmé sa détermination à maintenir un équilibre respectueux entre l’État et les foyers religieux. Un discours qui vient dissiper les tensions provoquées par les récentes déclarations de Cheikh Oumar Diagne envers les écrits de guides spirituels.

Le chef de l’Etat, père de la Nation, a précisé : « nous allons accomplir et assumer pleinement notre responsabilité envers les foyers religieux. La laïcité ne signifie pas que le gouvernement doit se détacher des institutions religieuses. La liberté de culte, garantie par la Constitution, doit être respectée et promue. » Il a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à soutenir les guides religieux et a appelé à la prière pour la paix et la stabilité du pays, considérant les foyers religieux comme essentiels au vivre-ensemble.

Poursuivant son itinéraire, le président de la République s’est rendu à Léona Niassène, où il a été chaleureusement accueilli par le Khalife général, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Lors de cette visite, il a souligné l’importance des leaders religieux dans la préservation de la cohésion sociale et a annoncé la création d’un poste de Directeur des Affaires Religieuses. Cette nouvelle fonction vise à renforcer les relations entre l’État et les foyers religieux, facilitant ainsi une collaboration plus étroite et efficace.

Cette annonce marque un engagement clair du président Diomaye Faye à intégrer les perspectives religieuses dans la gouvernance et à favoriser un dialogue constructif avec les leaders spirituels, consolidant ainsi l’harmonie nationale et le respect mutuel.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°270 – du 12/09/2024

🔴 AVEC UN TRÉSOR ESTIMÉ À PLUS DE 50 TONNES DANS LE PROJET AURIFÈRE DE DOUTA : LE SÉNÉGAL SUR LA VOIE DES TITANS DE L’OR
🔴 KAOLACK / APRÈS L’OURAGAN CHEIKH OUMAR DIAGNE : DIOMAYE RAMÈNE LA SÉRÉNITÉ

🔴 LSFP / AFFLUENCE DE LA SAISON 2024 / 2025 : PRESQUE 200 000 SPECTATEURS EN L1

Présentation de condoléances à Mbour : Le Pdt Faye promet une « traque sans répit »

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye était hier à Mbour Tefess pour compatir avec les familles des victimes, suite au chavirement, dimanche dernier, d’une embarcation de fortune avec à son bord des centaines de candidats à la migration irrégulière, faisant au moins une quarantaine de morts.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en fin d’après-midi à Mbour, où il a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à la nation entière. Lors de sa visite, il s’est rendu à Tama Lodge, la plage où sont déposés les corps des victimes. « C’est avec une immense tristesse que je suis ici aujourd’hui », a déclaré le président Faye qui a annoncé que l’État allait intensifier sa lutte contre les réseaux de migration clandestine. Il a promis une « traque sans répit » des convoyeurs de migrants, affirmant que « le gouvernement continuera de traquer ces vendeurs d’illusions ». Cette annonce survient en réponse à la tragédie et reflète la détermination de l’État à combattre le phénomène de l’émigration irrégulière.

Le président Faye a souligné que le gouvernement assume entièrement la responsabilité d’apporter des solutions appropriées aux problèmes liés aux migrations clandestines.

« Il est de notre responsabilité d’apporter des solutions idoines et nous allons assumer entièrement cette responsabilité », a-t-il conclu.

La tragédie a plongé plusieurs quartiers de Mbour dans un profond deuil. Un drame au large de Mbour, qui a atteint une ampleur tragique avec le repêchage de 39 corps depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants le dimanche 8 septembre 2024. Alors que les opérations de sauvetage, orchestrées par la Marine nationale sénégalaise avec l’aide d’un avion de patrouille maritime espagnol, ont permis de retrouver quatre rescapés, un nombre indéterminé de passagers demeure porté disparu. Trois jours après cette tragédie, le Président Bassirou Diomaye Faye, en visite à Mbour, a exprimé une immense tristesse et a promis une « traque sans répit » des réseaux de migration clandestine, tout en affirmant que le gouvernement sénégalais « assumera entièrement la responsabilité » de cette crise.

A. Saleh

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE : Le 13 septembre, si proche et pourtant…si loin

Il semble de plus en plus probable que le Premier ministre, Ousmane Sonko, ne présentera pas sa Déclaration de politique générale (DPG) comme prévu le 13 septembre. Cette perspective émerge du communiqué publié suite au Conseil des ministres de ce mardi, où le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, abordant les liens entre l’Exécutif et le Législatif, a évoqué la notion de « continuité de l’Etat » et ce, « en toute circonstance ». D’où la nécessité, selon lui, de « consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable ». Cette déclaration met en exergue une préoccupation grandissante quant à la stabilité institutionnelle, qui semble suggérer que le Gouvernement pourrait envisager une dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre, avant que le budget de l’État ne soit voté. D’après NdiagaSylla, expert en démocratie, élections et gouvernance, organiser des élections législatives anticipées au plus tôt, à savoir à la mi-novembre, pourrait être une solution envisagée pour permettre l’installation rapide d’une nouvelle Assemblée nationale et assurer l’adoption du budget d’ici décembre 2024. Cette proposition pourrait intensifier les divergences entre l’opposition et le pouvoir vu que la Constitution impose la tenue d’élections anticipées dans les 90 jours suivant une dissolution de l’Assemblée alors que le code électoral prévoit jusqu’à 150 jours pour la collecte des parrainages. Pour régler ce problème lié au timing, la société civile appelle les partis politiques à négocier un consensus pour réduire le nombre de jours de collecte de parrainages et le nombre de parrains requis.

Autre élément qui montre que la tenue de la DPG serait un miracle : le chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à«poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations ». Il en ressort que le « PROJET » n’est pas encore finalisé et est encore en cours d’élaboration. Ce qui pourrait expliquer le report ou l’annulation de l’exercice initialement prévu.

Ces développements laissent planer une incertitude quant à la présentation de la Déclaration de politique générale par Ousmane Sonko et suggèrent que le Gouvernement pourrait seconcentrer sur des ajustements institutionnels importants, incluant potentiellement des élections législatives anticipées pour garantir la stabilité et la continuité de l’État.

Dans un autre registre, le président a souligné l’urgence de se préparer aux défis futurs, notamment en matière de sécurité, d’emploi, de jeunesse, de gestion des finances publiques, et d’exploitation transparente des ressources pétrolières et gazières. « Préparer l’avenir face aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières » est donc une priorité pour l’administration actuelle.

Par ailleurs, le communiqué du Conseil des ministres rappelle que le chef de l’Etat accorde une importance au respect des prérogatives constitutionnelles et des compétences de chaque institution.

Diomaye Faye a, à cet effet, affirmé que « la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations ». 

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°269 – du 11/09/2024

🔴 NON TENUE DE LA DPG : LE CIEL SE DÉGRISE…
LES DOUTES SUR UN « PROJET » SE CONCRÉTISENT
🔴 CHAVIREMENT DE LA PIROGUE À MBOUR : LE FRÈRE DE CHEIKH ISSA SALL ENDOSSE TOUT

🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 : LE BURKINA FASO ARRACHE LES RÊNES DES MAINS DU SÉNÉGAL DANS LE GROUPE L

La nomination en conseil des ministres du Mardi 10 Septembre 2024

Le Président de la République a pris la décision suivante :

. Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

• Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;

• Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;

• Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Le Ministre de la Formation professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°268 – du 10/09/2024

🔴 RUPTURE AVEC L’APR ET CRÉATION D’UNE FORMATION POLITIQUE : AMADOU BA OSE ENFIN !
🔴 SOMMET CHINE-AFRIQUE (FOCAC) / INDUSTRIE PÉTROLIÈRE AU SÉNÉGAL : UNE DEUXIÈME UNITÉ DE RAFFINAGE EN VUE

🔴 QUALIFICATIONS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI (1-1) : PENALTY SALVATEUR D’ISMAÏLA SARR

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi créant la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH)

Après plusieurs heures de discussions à l’hémicycle, les députés de l’Assemblée nationale ont unanimement adopté le projet de loi portant création de la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH). Ce texte a été défendu par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

La nouvelle Commission nationale des Droits de l’homme remplace désormais le Comité sénégalais des Droits de l’homme, anciennement dirigé par Amsatou Sow Sidibé. Cette réforme vise à renforcer la protection et la promotion des droits humains au Sénégal, avec une institution nationale plus indépendante et dotée de nouveaux pouvoirs pour traiter des questions relatives aux droits de l’homme.

La création de la CNDH représente une étape importante dans le cadre de l’amélioration des mécanismes de protection des droits humains au Sénégal. La nouvelle commission est appelée à jouer un rôle clé dans le suivi des engagements internationaux du pays en matière de droits de l’homme, tout en ayant la capacité de traiter des plaintes et d’organiser des campagnes de sensibilisation.

Dans la continuité des débats, l’Assemblée nationale examine actuellement le projet de loi n°01/2024 qui autorise le président de la République à ratifier la Convention de Niamey sur la coopération transfrontalière de l’Union africaine, adoptée le 27 juin 2014 à Malabo. Ce traité vise à promouvoir la paix, la sécurité et la coopération entre les États africains partageant des frontières communes.

Pôle emploi : une somme de 600 millions de fcfa décaissée sans destinataire identifié

Une situation intrigante plane sur le Pôle emploi sénégalais après que plus de 600 millions de FCfa ont été décaissés sans que le destinataire de ces fonds soit identifié. Cette révélation a été faite par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Dieme, en réponse à une interpellation du député Moussa Diakhaté, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), concernant les arriérés de salaire des agents du Pôle emploi.

Selon le ministre, le premier trimestre de l’année 2024 a vu un décaissement de 2,5 milliards de FCfa correspondant aux allocations de cette période. Cependant, une somme de 601 millions FCfa, décaissée en mars 2024, reste sans explication quant à son destinataire ou son utilisation.

« Malheureusement, à notre grande surprise, au mois de mars, un montant de 601 millions FCfa a été décaissé et jusqu’à présent, on ne sait à quoi il est destiné, ni à qui il a été viré, ni qui a perçu ces fonds », a déclaré Yankhoba Dieme, en précisant que cette anomalie a été signalée lors de la passation de services, sous la supervision de l’Inspection générale d’État (IGE).

Cette situation soulève des questions sur la gestion des fonds publics et appelle à des clarifications pour déterminer le destinataire de cette somme importante.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°267 – du 09/09/2024

🔴 CHRONICITÉ DE L’ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE DES JEUNES : KOROMACK CONCOCTE UNE POTION MAGIQUE
🔴 TENUE DE LA DPG : UNE ÉNIGME NON RÉSOLUE

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE D’AVANT-MATCH CONTRE LE BURUNDI : ALIOU CISSÉ PERSISTE SUR SON « 3-5-2 » MALGRÉ LA VAGUE DE CRITIQUES
🔴 RÉHABILITATION DU STADE ALINE SITOÉ DIATTA : LE CASA SPORTS RETROUVE SON JOYAU EN OCTOBRE

Adresse à la Nation : Sonko dévoile les grandes lignes du discours du président Diomaye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’adressera bientôt aux Sénégalais après son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. Son Premier ministre, Ousmane Sonko, a donné un aperçu de ce discours lors du lancement de la 4e édition de la journée nationale « Sétal Sunu Rew ».

Selon Ousmane Sonko, le président Diomaye Faye mettra l’accent sur l’état du pays tel que son gouvernement l’a trouvé en prenant les rênes du pouvoir. « Le président va s’adresser à la Nation et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner des explications détaillées », a déclaré le Premier ministre.

Ce discours marquera le début d’une nouvelle étape pour le Sénégal, divisée en trois phases : redressement, décollage, et stabilisation. Il s’agira de remettre le pays sur les rails après une évaluation approfondie de la situation actuelle.

Sur le plan politique, le climat est tendu depuis le départ du président en Chine, avec un bras de fer entre l’Exécutif et le Législatif. Les tensions entre le pouvoir et l’opposition s’intensifient autour de plusieurs dossiers, notamment la motion de censure, la convocation d’une troisième session parlementaire, et le calendrier de la Déclaration de politique générale (DPG).

Par ailleurs, le président Diomaye Faye a procédé, depuis la Chine, au limogeage des présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), un geste qui a ajouté à l’instabilité politique.

Les récentes déclarations du Premier ministre annonçant des poursuites contre des figures de l’ancien régime ont égaleme

La Banque de la Diaspora : une promesse enfin sur le point de se concrétiser

La diaspora sénégalaise, force économique considérable, injecte annuellement 2 562 millions de dollars US dans l’économie nationale, soit plus de 1 500 milliards de francs CFA. Ce montant représente 10,5 % du PIB sénégalais, surpassant de loin les apports de l’aide publique au développement. Cette manne financière, issue des envois de fonds des millions de Sénégalais vivant à l’étranger, attise l’intérêt des gouvernements successifs, désireux de mieux canaliser ces capitaux pour soutenir le développement du pays.

Le projet d’une Banque de la Diaspora, idée initialement évoquée par le président sortant Macky Sall, pourrait bientôt voir le jour sous l’impulsion de l’actuel tandem gouvernemental Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko. Lors du lancement de la quatrième édition de la journée nationale « Sétal Sunu Reew » à Matam, le Premier ministre a réitéré l’engagement du président Faye à concrétiser cette vision : « Dans le programme du Président Bassirou Diomaye Faye, on a prévu de lancer une Banque de la Diaspora. Elle transfère 1500 milliards de francs CFA par an. Cela dépasse le montant de l’aide au développement. »

L’idée d’une institution bancaire dédiée à la diaspora n’est pas nouvelle. Déjà en 2019, lors d’un meeting à Diourbel, Macky Sall, alors candidat à sa propre succession, avait déclaré : « Je voudrais m’adresser à la diaspora sénégalaise, cette diaspora qui est la quinzième région du Sénégal. Leur contribution à l’économie fait deux fois l’aide publique au développement. Ils font entrer plus de 1200 milliards de F Cfa par an. (…) Je m’engage à examiner les conditions de création d’une banque dédiée à la diaspora pour le financement de leur habitat et pour le financement de leurs activités de retour au Sénégal. »

Toutefois, cette promesse n’a jamais été concrétisée sous son mandat. Aujourd’hui, l’équipe actuelle semble décidée à transformer cette aspiration en réalité. La création de la Banque de la Diaspora permettrait de mieux structurer et orienter les ressources financières des Sénégalais de l’extérieur, non seulement pour faciliter leurs investissements au Sénégal, mais aussi pour financer des projets de développement local.

Le potentiel est énorme. La diaspora, en plus de ses contributions financières directes, joue un rôle crucial dans le soutien aux familles restées au pays, dans la création de petites et moyennes entreprises, ainsi que dans la construction d’infrastructures sociales, telles que les écoles et les centres de santé.

Le lancement de cette banque pourrait également marquer un tournant stratégique pour le Sénégal en matière de mobilisation des ressources internes, réduisant la dépendance vis-à-vis des financements extérieurs. Pour la diaspora, cela représenterait une opportunité unique d’investir dans leur pays d’origine tout en bénéficiant d’un cadre bancaire qui comprend leurs besoins spécifiques.

Reste à voir comment ce projet, une fois mis en place, sera accueilli par la diaspora elle-même.

Les députés de Benno Bokk Yaakaar annoncent une plainte contre le journal « Yoor Yoor » pour injure et diffamation

Les députés de la majorité Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont exprimé leur indignation ce matin après avoir découvert des propos qu’ils jugent insultants publiés par le journal « Yoor Yoor ». Ce dernier aurait qualifié les élus de termes offensants, un comportement que les parlementaires considèrent comme une atteinte grave à leur dignité et à celle du peuple sénégalais qu’ils représentent.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire BBY, a déclaré que de telles accusations sont inacceptables et ne peuvent rester sans réponse. En conséquence, les députés ont décidé de porter l’affaire devant la justice en déposant une plainte pour injure publique et diffamation dès la semaine prochaine.

Cette démarche vise, selon eux, à protéger l’intégrité des institutions sénégalaises et à restaurer leur honneur face à ce qu’ils considèrent comme des attaques injustifiées et indignes d’un média.

Mbour : 276 migrants clandestins interceptés par la Marine nationale

Ce vendredi 6 septembre, les unités navales de la Marine nationale ont intercepté 276 migrants clandestins au large de Mbour. Ces individus tentaient de rejoindre l’Europe par voie maritime, malgré les risques considérables que présente cette traversée périlleuse.

Cette interception fait partie d’une série d’opérations intensifiées pour contrer l’émigration clandestine, un phénomène en constante progression au Sénégal. Les candidats à l’émigration, souvent désespérés par leur situation économique, bravent les dangers de la mer, exposés à des naufrages, aux conditions climatiques défavorables, ainsi qu’aux abus des passeurs.

Ces efforts de la Marine nationale visent non seulement à protéger ces individus des risques mortels de l’océan, mais aussi à lutter contre les réseaux de trafic de migrants qui exploitent la vulnérabilité de ces personnes en quête d’une vie meilleure.

Matam, futur poumon économique : Ousmane Sonko dévoile la nouvelle stratégie d’exploitation du phosphate

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, samedi, une ambition forte pour la région de Matam, qui pourrait devenir un centre économique majeur du Sénégal. Lors du lancement de la 4ème édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » au marché central de Matam, il a dévoilé un plan ambitieux visant à exploiter et transformer localement le phosphate de Ndendory, une ressource précieuse pour le développement de la région.

Ousmane Sonko a clairement exprimé son opposition à l’exportation brute de ce phosphate, considéré comme l’un des plus qualitatifs au niveau mondial. « Matam doit devenir un poumon économique grâce à une meilleure exploitation et transformation locale du phosphate en engrais phosphatés. Cela permettra non seulement d’améliorer les rendements agricoles, mais aussi de freiner l’exode rural », a-t-il souligné. L’objectif est de créer une chaîne de valeur complète, de l’extraction à la production et la distribution d’engrais, avec une participation active des communautés locales.

Ce projet ambitieux vise à rompre avec la dépendance vis-à-vis des multinationales et à renforcer l’autosuffisance agricole du Sénégal. Une délégation sénégalaise, dirigée par le ministre de l’Industrie, s’est rendue au Maroc pour étudier les techniques de production d’engrais phosphatés, dans l’espoir d’importer cette expertise au Sénégal. Le pays envisage également d’exporter une partie du phosphate, créant ainsi de nouvelles sources de devises.

Au-delà de ces projets économiques, le Premier ministre a participé aux activités de nettoiement à la gare routière de Ourossogui avant de lancer officiellement la Journée nationale « Sétal Sunu Réew ». Placée sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal propre », cette édition a été marquée par des campagnes de sensibilisation sur les premiers secours, en collaboration avec la Croix-Rouge sénégalaise.

Accompagné de plusieurs ministres, dont Cheikh Tidiane Dièye (Hydraulique et Assainissement), Khady Diène Gaye (Jeunesse) et Ibrahima Sy (Santé), Ousmane Sonko a assisté à une démonstration des techniques de premiers secours sur les berges du fleuve Sénégal. Ce volet de la journée vise à sensibiliser les jeunes à l’importance de la prévention des accidents et à renforcer leur engagement citoyen.

Baaba Maal appelle la diaspora sénégalaise à soutenir le développement des régions

Lors du lancement officiel de la 4e édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » à Ourossogui, le chanteur sénégalais Baaba Maal a lancé un appel vibrant à la diaspora sénégalaise, exhortant ses membres à s’impliquer activement dans le développement des régions du pays. En marge des activités de nettoiement initiées par le gouvernement, l’artiste a souligné l’importance cruciale de l’engagement de la diaspora dans des projets locaux, notamment dans le secteur agricole.

« Il est essentiel que la diaspora sénégalaise s’implique davantage dans les initiatives de développement des régions, en particulier dans le domaine agricole, afin de soutenir les nouvelles autorités dans leur quête d’une véritable souveraineté alimentaire », a déclaré Baaba Maal.

Le leader du groupe « Daande Leñol » a insisté sur le rôle clé que peut jouer la diaspora en améliorant les conditions de vie des populations locales et en créant des opportunités économiques pour les jeunes. Il a rappelé que la diaspora possède des compétences, des ressources financières et des réseaux internationaux, qui peuvent être utilisés pour renforcer les initiatives agricoles et d’autres projets structurants au Sénégal.

Baaba Maal a également salué le programme des Vacances Citoyennes, une initiative qui engage les jeunes dans des activités agricoles et communautaires. Il a souligné que ce programme représente une réponse efficace à l’émigration irrégulière en offrant aux jeunes des perspectives d’emploi et d’engagement dans leur propre pays.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, présent lors de la cérémonie, a également salué l’engagement de Baaba Maal. Il a affirmé que la participation d’artistes de renom, tels que Baaba Maal, contribue à sensibiliser les jeunes à l’importance du développement local et à mobiliser la population dans cette dynamique.

Assemblée nationale : deux plénières cruciales les 9 et 13 septembre 2024

Les députés sénégalais se retrouveront en séances plénières le lundi 9 et le vendredi 13 septembre 2024 pour aborder des dossiers législatifs majeurs. Ces deux journées s’annoncent déterminantes, avec la participation de ministères clés ainsi que la très attendue Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko.

Lundi 9 septembre 2024

La journée débutera à 10 heures avec la présentation de projets de loi liés aux droits de l’homme et à la coopération transfrontalière. Voici les principaux points à l’ordre du jour :

  1. Ministère de la Justice
    • Examen du projet de loi n°03/2024 concernant la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte vise à renforcer le rôle de la CNDH, un organe clé dans la promotion et la protection des droits fondamentaux au Sénégal.
  2. Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
    • Examen du projet de loi n°01/2024 autorisant la ratification de la Convention de Niamey.
      Cette convention, adoptée à Malabo en 2014, vise à améliorer la coopération transfrontalière entre les États africains, notamment en matière de sécurité, de commerce et de gestion des ressources.

Vendredi 13 septembre 2024

La séance de vendredi sera consacrée à un événement politique majeur : la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. À partir de 10 heures, ce discours attendu dressera les grandes lignes de l’action gouvernementale pour les mois à venir. Ce sera une occasion pour Sonko de détailler ses priorités et de répondre aux attentes des députés et de la population sur les questions économiques, sociales et institutionnelles.

La presse de Pastef et les dérives médiatiques : entre polémique et irresponsabilité

Cette semaine, la presse sénégalaise, particulièrement celle proche de Pastef, a une fois de plus fait parler d’elle. Elle s’est illustrée non seulement par son absence lors du voyage du président de la République en Chine, préférant contourner la presse traditionnelle, mais aussi en foulant au pied les règles élémentaires du journalisme et de l’éthique. Au cœur de la polémique, deux médias pro-Pastef : Yoor Yoor et Sanslimites, qui ont franchi des limites, relançant le débat sur la déontologie dans le paysage médiatique sénégalais.

Le quotidien Yoor Yoor, dirigé par Serigne Saliou Guèye et réputé proche du Pastef, a provoqué l’indignation cette semaine. Ce journal, qui se veut un support d’opinion, a qualifié les députés de la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar de « racaille parlementaire ». Bien que ce média soit clairement engagé et adopte une posture de combat politique, il semble avoir franchi une ligne rouge en ce qui concerne le respect dû aux acteurs politiques et à ses lecteurs. Le terme utilisé pour désigner les parlementaires est perçu comme une injure, ce qui remet en cause le rôle même du journaliste qui est d’informer, d’éduquer et non d’insulter.

La réaction ne s’est pas fait attendre. Benno Bokk Yaakaar a annoncé une plainte la semaine prochaine contre le journal pour ce qu’elle considère comme un dépassement grave des limites. En parallèle, le silence du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie (CORED) est également pointé du doigt. Le non-respect des principes éthiques dans les médias devient une question centrale, surtout lorsqu’il s’agit de contenus aussi polémiques.

L’autre média sous les feux de la rampe cette semaine est Sanslimites, également pro-Pastef, qui a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 100 millions F CFA pour diffamation à l’encontre de Cheikh Issa Sall. En dépit du verdict rendu par le tribunal, Sanslimites persiste dans ses accusations et maintient fermement sa position. Le média affirme que Cheikh Issa Sall a « payé une certaine presse » pour publier le verdict, cherchant à se dédouaner des poursuites lancées par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Plus surprenant encore, le média a pointé du doigt son propre avocat, accusant Me Abdinar Ndiaye de l’avoir trahi en n’ayant jamais rendu compte de l’affaire avant le procès. Selon Sanslimites, l’avocat aurait même prétendu avoir été malade pendant trois mois, échappant ainsi à tout contact. Une telle réaction laisse perplexe quant à la capacité du média à assumer ses responsabilités et à gérer ses affaires judiciaires de manière professionnelle.

Dans un autre registre, Ngoné Saliou, envoyée spéciale de Sanslimites lors du voyage présidentiel en Chine, a également fait sensation. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on la voit recevoir de l’argent de la part d’une autorité, un geste qualifié de « petit déjeuner ». Ce qui aurait pu passer pour une scène anecdotique est rapidement devenu une source de polémique, la journaliste affichant sans gêne l’argent reçu devant la caméra. Cette attitude, en pleine lumière, montre un abandon total des principes de retenue et d’impartialité attendus des professionnels de l’information.

Les dérives observées dans la presse de Pastef s’inscrivent dans une crise plus générale que connaît le journalisme sénégalais. Le même jour, des journaux dits « classiques » comme Walf Quotidien ou Les Echos se sont également distingués par leur approche particulière. Ces médias ont publié des articles sur le bilan du maire de Dakar, Barthélémy Dias, le qualifiant de « élogieux », une formule qui a laissé sceptique une partie du public. Certains voient dans ces articles une forme déguisée de publicité politique, ce qui renforce la perception d’une presse soumise aux puissants.

De plus, les journaux appartenant à l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla ont été condamnés pour diffamation dans le cadre d’une affaire impliquant Zakiyoulahi, accusé d’avoir escroqué Sylla de 5 milliards de francs CFA. Une nouvelle illustration des excès de certains médias, prêts à sacrifier rigueur et impartialité pour des intérêts financiers ou politiques.

Cette semaine a révélé à quel point le journalisme sénégalais traverse une crise de crédibilité et de professionnalisme. Les injures, le manque de rigueur et le parti pris semblent être devenus monnaie courante dans certains segments de la presse. Pourtant, le rôle des journalistes est crucial dans une démocratie comme celle du Sénégal. Il est donc urgent que les médias et les instances de régulation, comme le CORED, prennent les mesures nécessaires pour redresser la barre.

avec Seneweb

La 4ème Édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew » : Un engagement citoyen pour un Sénégal durable

Ce samedi, la Baie de Hann a été le théâtre d’une mobilisation citoyenne d’envergure lors de la 4ème édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew ». Sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal nouveau », cet événement a réuni diverses autorités militaires et civiles ainsi que des centaines de citoyens venus participer à cette initiative de nettoyage et de reboisement.

La présence du Ministre des Forces Armées, le Général Biram Diop, accompagnée de la Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Madame Fatou Diop, ainsi que du Chef d’État-Major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, et du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, a donné à cette journée une portée nationale. Les autorités locales ont également contribué à encourager cet élan civique.

Les populations, massivement présentes, ont uni leurs forces aux côtés des militaires pour mener des activités de nettoyage intensif de la baie de Hann. Ce lieu, autrefois l’une des plus belles baies du Sénégal, est aujourd’hui en proie à une pollution galopante due aux déchets plastiques et aux rejets industriels. Cet effort collectif s’inscrit dans un programme de réhabilitation environnementale qui vise à restaurer la beauté naturelle de la baie et à protéger son écosystème fragile.

En plus du nettoyage, des arbres ont été plantés dans plusieurs zones environnantes, symbolisant un engagement durable envers la protection de l’environnement. La plantation d’arbres, action concrète de reboisement, vise non seulement à lutter contre la déforestation mais aussi à sensibiliser les populations locales à l’importance de l’écologie dans le développement durable.

Cet événement, qui se veut une réponse citoyenne aux défis environnementaux et civiques du pays, met en lumière l’engagement de la jeunesse sénégalaise pour un avenir meilleur. À travers cette initiative, les organisateurs et les participants entendent encourager la responsabilité collective et l’implication des jeunes dans la préservation de leur patrimoine naturel et dans la construction d’un Sénégal plus propre et plus vert.

La Journée « Setal Sunu Reew » est désormais un rendez-vous annuel, synonyme d’unité, de solidarité et d’action collective pour un Sénégal en plein essor écologique et civique.

Ousmane Sonko Présente Ses Condoléances à la Famille Mbacké à Touba

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a effectué une visite ce vendredi à Touba pour présenter ses condoléances à la famille de Serigne Saliou Mbacké suite au décès de Sokhna Walo Mbacké. La rencontre s’est tenue en présence de Serigne Djily Mbacké.

Au cours de sa visite, Sonko a exprimé la compassion du Président de la République, qui l’a contacté par téléphone la veille pour lui transmettre ses condoléances. Le leader politique a rappelé un moment précieux avec la défunte, se souvenant d’une conversation téléphonique au cours de laquelle Serigne Abdou Mbacké de Darou Moukhty lui avait passé Sokhna Walo Mbacké. Il a partagé que, lors de cet échange, Sokhna Walo Mbacké avait formulé des prières pour lui et lui avait exprimé son affection. Sonko a souligné que ces prières avaient été exaucées, témoignant ainsi de l’impact profond de ses paroles et de son soutien.

DÉCLARATIONS DANGEREUSES : Badara Gadiaga demande le limogeage de Cheikh Omar Diagne

Après les propos de Cheikh Omar Diagne sur les foyers religieux et le Maroc, pouvant saper la stabilité du Sénégal et fragiliser les relations sénégalo-marocaines, Badara Gadiaga réclame que le ministre conseiller, directeur des Moyens généraux de la présidence de la République soit renvoyé.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°266 – du 07 et 08/09/2024

🔴 DPG FIXÉE AU 13 SEPTEMBRE : LE BINÔME SUPRÊME ENTRETIENT-IL UN FAUX SUSPENSE ?
🔴 PRESSION FISCALE, NON RESPECT DES ENGAGEMENTS DE L’ÉTAT ENVERS LES BOULANGERS : VERS DES LENDEMAINS SANS PAIN

🔴 1ÈRE JOURNÉE QUALIFICATIONS CAN 2025 : LE SÉNÉGAL TENU EN ÉCHEC À DOMICILE PAR LE BURKINA FASO

Diomaye Faye fixe au 13 septembre la date de la DPG d’Ousmane Sonko

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé que la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier Ministre, Ousmane Sonko, se tiendra le 13 septembre prochain. Cette décision a été communiquée dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, selon le ministre du Travail, Yankhoba Diémé, qui a informé l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Initialement, les députés avaient programmé la DPG d’Ousmane Sonko pour le 11 septembre, une journée avant le 12 septembre, date à laquelle le Président envisagerait de dissoudre l’Assemblée nationale. Cette programmation a suscité des critiques de la part des partisans de Sonko, qui ont déclaré que la date du 11 septembre ne respectait pas le règlement intérieur. En effet, ce règlement exige que les députés soient avertis 8 jours avant la tenue de la DPG.

En fixant la DPG au 13 septembre, Bassirou Diomaye Faye répond aux exigences du règlement intérieur et apaise les inquiétudes des partisans de Sonko. Ce changement permet également d’éviter toute confrontation immédiate avec la possible dissolution de l’Assemblée nationale prévue le lendemain, le 12 septembre.

La fixation de la date de la DPG intervient dans un contexte politique tendu, où les relations entre le Président de la République et l’Assemblée nationale sont particulièrement scrutées. La DPG est un moment clé où le Premier Ministre présente son programme et ses priorités au Parlement, influençant ainsi la dynamique politique du pays.

Assemblée Nationale : Conférence des présidents et tensions autour de la DPG

Ce jour, l’Assemblée Nationale du Sénégal a tenu une conférence des présidents pour définir le calendrier des travaux de la session extraordinaire, convoquée par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, cette session est marquée par des tensions politiques, notamment concernant le Premier Ministre Ousmane Sonko. Le président du groupe parlementaire de la majorité, Benno Bokk Yakaar (BBY), a exprimé son mécontentement face à ce qu’il qualifie de « manœuvres » de Sonko et de son gouvernement.

Selon le parlementaire, Ousmane Sonko chercherait à éviter la présentation de sa Déclaration de Politique Générale (DPG), en invoquant l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale. Cet article stipule que l’exécutif doit informer l’Assemblée huit jours avant la tenue de la DPG. Toutefois, le président du groupe BBY réfute cet argument, soulignant que l’article 97 s’applique uniquement lorsque l’exécutif fixe lui-même la date de la DPG. Or, dans ce cas précis, la session extraordinaire a été convoquée par le Président de la République, ce qui, selon lui, change la situation.

Le président du groupe parlementaire BBY rappelle également les dispositions de l’article 19 du règlement intérieur, qui donne à la conférence des présidents la responsabilité exclusive de l’organisation des travaux de l’Assemblée. Il accuse ainsi Sonko et Bassirou Diomaye Diakhar Faye de chercher à tromper l’opinion publique et à contourner leurs obligations constitutionnelles.

Ces accusations soulignent une profonde division politique au sein du gouvernement et de l’Assemblée. Les critiques formulées par le président du groupe BBY reflètent l’intensité des débats autour de la DPG, un moment clé pour tout Premier Ministre afin de présenter ses priorités et obtenir la confiance des parlementaires.

L’évolution de cette situation pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’Assemblée et le climat politique du pays, alors que la majorité et l’opposition continuent de s’affronter sur la question de la légitimité et du respect des institutions.

ÉPILOGUE SUR LA DPG : Sonko craint-il de faire face aux députés de l’opposition ?

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, jiue au chat et à la souris avec les députés de l’opposition depuis sa nomination, il y a bientôt quatre mois, sur la Déclaration de politique générale (DPG). Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a fixé la date de cet exercice obligatoire pour le chef du Gouvernement au 11 septembre. Depuis lors, c’est une controvers sans fin entre le pouvoir et l’opposition.

Les récentes évolutions politiques au Sénégal ont suscité une série de controverses entre l’Assemblée nationale et l’Exécutif, mettant en lumière les tensions croissantes entre le Premier ministre Ousmane Sonko et les députés de l’opposition. Le débat s’est intensifié avec la fixation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) au 11 septembre, une décision qui a déclenché des critiques acerbes et des accusations de manœuvres politiques.

La polémique a éclaté lorsque le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a annoncé que la majorité parlementaire envisageait de déposer une motion de censure contre le gouvernement de Sonko. En réponse, Sonko a tenté de calmer les esprits en affirmant : « Les Sénégalais peuvent être rassurés, il n’y aura pas de motion de censure. » Toutefois, la situation s’est compliquée lorsque l’Assemblée nationale a convoqué une réunion pour le 11 septembre afin de débattre de la DPG ainsi que de trois autres projets de loi. Selon le décret soumis, la DPG figure en quatrième position sur l’agenda. Cette décision a immédiatement été critiquée par l’opposition.

ACCUSATIONS DE VIOLATION DU DROIT

Dès l’annonce de la date, Ayip Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), a dénoncé ce qu’il considère comme une violation de l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cet article stipule que « la déclaration de politique générale doit intervenir au plus tard trois mois après l’entrée en fonction du gouvernement. L’Assemblée doit être informée huit jours au moins avant la date retenue. » Or, la convocation de la DPG le 11 septembre a été annoncée le 5 septembre, ne laissant pas un délai de huit jours complet. Ayib Daffé a relevé que la décision de fixer la DPG à cette date constitue une violation flagrante du règlement intérieur. Abass Fall, également député, a appuyé cette critique en affirmant sur la RTS1 : « Ce n’est pas à l’Assemblée nationale de dire au Premier ministre de venir faire sa déclaration de politique générale. C’est le Gouvernement qui fixe la date, tout en informant l’Assemblée huit jours à l’avance. » Il a ajouté que Sonko ne se présenterait pas le 11 septembre en raison de cette violation. Son collègue Amadou Ba a renforcé cette position, qualifiant la situation d’« illégalité » et accusant Benno Bok Yaakaar de défier la constitution avec cette convocation tardive.

« UNE FUITE EN AVANT », SELON L’OPPOSITION

En réponse, Abdou Mbow, président du groupe BBY, a critiqué ce qu’il perçoit comme une tentative d’évitement de la part de Sonko. Selon Mbow, le Premier ministre utilise l’article 97 comme un prétexte pour éviter la DPG. Il a déclaré : « Le constat est clair : Ousmane Sonko n’est pas prêt pour présenter sa DPG. Il s’abrite derrière l’article 97 du règlement intérieur pour justifier son refus. » Mbow a également précisé que l’article 97 concerne les situations où l’exécutif fixe la date de la DPG, mais dans le cas présent, la session est convoquée en session extraordinaire par le Président de la République. Il a rappelé les dispositions de l’article 19, qui confèrent à la conférence des présidents la prérogative d’organiser les travaux de l’Assemblée. Mouhamadou Lamine Massaly a également dénoncé ce qu’il considère comme une « fuite en avant » de Sonko, qui, selon lui, craint une motion de censure susceptible de provoquer la démission de son gouvernement. Massaly a suggéré que cette lenteur à présenter la feuille de route du gouvernement reflète une peur politique de faire face à la majorité parlementaire.

APPEL À L’URGENCE

En parallèle, Théodore Monteil a exprimé un point de vue pragmatique. Il a précisé que l’Assemblée nationale devrait se concentrer sur l’urgence de la situation. Dans un post sur Facebook, l’ancien parlementaire a noté : « L’Assemblée nationale ne peut recevoir aucune injonction de l’exécutif, et seule la conférence des présidents peut déterminer son agenda. » Il a invité à examiner les articles 19, 43, 60 et 73 du règlement intérieur pour clarifier les règles concernant la DPG. M. Monteil a insisté sur le fait que si l’on accepte d’examiner des textes urgents, on devrait également permettre la tenue de la DPG afin de passer aux questions de plus grande importance.

En définitive, la date fixée pour la DPG du Premier ministre Ousmane Sonko, le 11 septembre, continue de susciter des débats intenses. Les arguments juridiques et politiques s’opposent. Les prochaines semaines seront déterminantes pour résoudre ces controverses et définir l’avenir politique de Sonko et de son gouvernement, de surcroît avec les prochaines élections législatives qui s’annoncent.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°265 – du 06/09/2024

🔴 REFUS DE SOUMISSION À LA DPG : PAR EFFROI OU PAR SOUCI DE LÉGALITÉ ?
🔴 ÎLES DU SALOUM / ÉMIGRATION CLANDESTINE : L’ARMÉE ANÉANTIT L’ESPOIR DE 62 CANDIDATS

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE D’AVANT-MATCH : « LES BURKINABÈ SONT DIFFICILES À MANŒUVRER », DIXIT ALIOU CISSÉ
🔴 AMA BALDÉ VS REUG REUG ET BOY NIANG 2 VS REUG REUG : AL BOURAKH EVENTS DRIBBLE ENCORE LA CONCURRENCE


DPG : De quoi Sonko a-t-il réellement peur ?


Pourquoi le nouveau Premier ministre est-il réfractaire à faire sa déclaration de politique générale (DPG) devant les députés à l’Assemblée nationale ? Ousmane Sonko, élu depuis bientôt 4 mois, rechigne à décliner la feuille de route du gouvernement.
Cette lenteur traduit, sur le plan politique, une peur de la part de l’actuel chef du gouvernement à faire face à la majorité détenue par la coalition Benno Bokk Yakaar. Ousmane Sonko redoute que ses adversaires lui rendent la monnaie en déposant une motion de censure et en dissolvant le gouvernement.
Le PM est dans une fuite en avant. Il voudrait certainement éviter une motion de censure qui aurait occasionné la démission de son gouvernement. Va-t-on sacrifier la Constitution sur l’autel de ses ambitions personnelles ? En refusant de se soumettre à cette tradition républicaine hautement démocratique le régime Faye ne donne pas l’impression de faire mieux que son prédécesseur dans la défense et le respect des lois de la République.
Surtout que cette même Constitution permet au Président de la République de dissoudre la Constitution au mois de septembre après deux ans d’exercice et organiser au plus tard dans les trois mois qui suivent, de nouvelles élections législatives.
Sonko serait-il entre la morale et le droit ?
Il doit faire sa déclaration de politique générale pour qu’on sache là où il veut mener le pays sur le plan de la Santé. La date du 11 septembre lui permettrait de décliner sa feuille de route sur la Santé, l’Éducation, les Sports, l’Urbanisme, l’Économie, l’Environnement, l’emploi des jeunes, l’Émigration, la vie chère, la bonne gouvernance. Sans oublier le scandale de l’ONAS, du Port avec le licenciement de plusieurs agents.
D’ailleurs, j’ai supplié le Président dy Groupe parlementaire de BBY que l’affaire Sweet Beauty ne soit pas évoquée lors de la DPG, car les murs ont changé de peinture et de couleur. Ousmane sonko ne déshonore pas les jeunes qui ont cru en vous, même si le projet est fantôme et fictif.

Mouhamadou Lamine Massaly
Président du Parti UNR

Tensions politiques autour de la reddition des comptes : Abdoul Mbaye interpelle Ousmane Sonko

Dans un climat politique marqué par des appels à la reddition des comptes, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a réagi aux récentes annonces de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko concernant l’ouverture de cette procédure. S’exprimant via une publication sur Facebook, Abdoul Mbaye a lancé un message fort, soulignant la nécessité d’une gestion prudente des attentes vis-à-vis de la justice.

Mbaye, qui a lui-même fait l’expérience d’une justice qu’il qualifie de « justice aux ordres », a averti Ousmane Sonko de ne pas tomber dans le piège de l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire. « Quand on considère avoir été victime d’une justice aux ordres, il faut éviter de donner l’impression de lui donner des ordres. Le Premier ministre Ousmane Sonko doit s’en soucier », a-t-il écrit.

Cette remarque intervient alors que Sonko a exprimé son engagement à renforcer les processus de reddition des comptes dans un contexte politique tendu, où la demande de transparence s’accompagne souvent d’accusations de manipulation des institutions. Selon Mbaye, la justice doit rester indépendante et ne pas être utilisée comme un outil de menace ou de pression politique. « La justice n’est pas un instrument de menaces. La justice applique le droit », a-t-il affirmé.

L’ancien chef du gouvernement et actuel président du parti de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a également rappelé l’importance de ne pas brouiller le message clé des récentes Assises de la justice. Ces assises, organisées pour repenser le rôle et le fonctionnement de la justice au Sénégal, ont mis en avant l’impératif d’une réforme pour restaurer la confiance des citoyens dans les institutions judiciaires.

La sortie d’Abdoul Mbaye illustre la complexité de la situation politique actuelle, où les acteurs doivent naviguer entre la nécessité d’une transparence accrue et la préservation de l’intégrité des institutions. Tandis que le Premier ministre Ousmane Sonko semble déterminé à engager un processus de reddition des comptes, ces avertissements soulignent l’importance de garantir que ce processus se déroule dans le respect total des principes de justice et d’indépendance.

Le débat autour de la reddition des comptes et de l’indépendance judiciaire reste central dans la vie politique sénégalaise, alors que les citoyens et les observateurs attendent de voir comment ces engagements se traduiront en actions concrètes dans les mois à venir.

Assemblée nationale : Ousmane Sonko face à la représentation nationale le 11 septembre 2024

L’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale du Sénégal a marqué un tournant décisif dans la vie politique du pays. Après plusieurs débats houleux entre la majorité parlementaire et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi, la conférence des présidents a enfin retenu la date du mercredi 11 septembre 2024 à 10h pour la présentation du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant la représentation nationale.

Cette session s’annonce cruciale, non seulement en raison du contexte politique tendu, mais également à cause des réformes et projets de lois en discussion. Le président de la République a soumis à l’Assemblée un ensemble de textes législatifs, lesquels seront débattus dans les jours à venir. Ces propositions couvrent des domaines stratégiques comme l’économie, la sécurité et la gouvernance, des thèmes chers au président Macky Sall, en quête de renforcement de son agenda politique.

Cependant, le point focal de cette session extraordinaire reste la comparution du Premier ministre Ousmane Sonko. Depuis sa nomination controversée à ce poste, Sonko fait face à une résistance sans précédent de la part de l’opposition et de certains membres de la société civile, exacerbée par des tensions politiques liées à ses procès en cours et son passé militant. Son passage devant les députés le 11 septembre sera non seulement une occasion pour lui de défendre les priorités de son gouvernement, mais aussi de répondre aux nombreuses critiques qui entourent sa gestion des affaires publiques.

Le climat tendu entre la majorité et les députés de Yewwi Askan Wi laisse présager des échanges intenses lors de cette séance. La coalition d’opposition, qui a maintes fois contesté la légitimité des actions du gouvernement, pourrait utiliser cette plateforme pour mettre en avant ses propres griefs et mettre en difficulté le Premier ministre. La majorité, quant à elle, compte sur cette session pour réaffirmer son soutien indéfectible à Sonko et au président Macky Sall.

La session du 11 septembre est donc très attendue, tant par la classe politique que par les citoyens sénégalais. Tous les regards seront tournés vers l’Assemblée nationale pour suivre de près ce moment clé de la vie politique du Sénégal, qui pourrait influencer la direction que prendra le pays dans les prochains mois.

Le rendez-vous du 11 septembre marquera un tournant pour le gouvernement de Ousmane Sonko, qui devra convaincre non seulement les parlementaires, mais aussi l’opinion publique de la viabilité de ses réformes et de sa gestion des affaires publiques. Dans un climat de tensions politiques et de divisions profondes, cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale promet d’être un moment de vérité pour l’avenir politique du Sénégal.

Reddition des comptes : Une nouvelle ère de transparence annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko

Le débat autour de la reddition des comptes est au centre de l’actualité politique au Sénégal, suite aux déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko lors d’une réunion avec le personnel de la primature, retransmise en direct sur sa page Facebook. Ce geste marque le début d’une série d’actions judiciaires visant à éclaircir les pratiques financières douteuses des anciens responsables politiques et économiques.

Face à l’ouverture de la troisième session extraordinaire à l’Assemblée nationale, plusieurs députés ont pris la parole pour exprimer leur soutien à cette démarche. Amadou Ba, député du parti Pastef, a rassuré l’opinion publique en affirmant qu’il n’y aurait « pas de chasse aux sorcières ». Selon lui, la justice suivra son cours de manière indépendante, sans que les décisions ne soient dictées par des considérations politiques ou électorales. « Cette reddition de comptes, on aurait pu l’initier depuis bien longtemps », a-t-il précisé, soulignant l’attente prolongée de l’opinion publique sur ce sujet sensible.

Dans son discours, Ousmane Sonko a clairement affirmé que cette campagne de reddition des comptes allait s’intensifier dès cette semaine et pourrait s’étendre sur une longue période. Il s’est montré particulièrement ferme concernant les abus financiers liés au foncier, aux marchés publics et aux concessions. « Les gens ne peuvent pas se permettre n’importe quoi à coups de milliards », a-t-il lancé, dénonçant les pratiques opaques et illégales qui ont pu avoir lieu sous les régimes précédents.

Des mesures conservatoires ont d’ores et déjà été prises, empêchant certains anciens responsables d’effectuer des déplacements à l’étranger. Sonko a également révélé que malgré ces restrictions, quelques individus ont réussi à s’échapper, ajoutant qu’ils pourraient être ramenés au Sénégal pour répondre de leurs actes : « S’il faut aller les tirer par les orteils, ils reviendront. »

Cependant, Amadou Ba a tenu à rappeler que malgré l’aspect politique de l’annonce, cette initiative ne doit pas être interprétée comme une manœuvre partisane. « Le Premier ministre est un homme politique. Dans son discours, il y a nécessairement une dimension politique qu’il ne faut pas surévaluer », a-t-il insisté, appelant à distinguer entre le discours politique et la rigueur du processus judiciaire.

L’annonce de la reddition des comptes par le Premier ministre Sonko est une étape cruciale dans la lutte pour la transparence et la justice au Sénégal. Elle symbolise également un tournant dans la gestion des affaires publiques, alors que le pays se prépare pour la présidentielle de mars 2024. Le peuple sénégalais, témoin de ces changements, attend désormais avec impatience les suites de ces annonces et les actions concrètes qui en découleront.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°264 – du 05/09/2024

🔴 VISÉ PAR UNE MOTION DE CENSURE : SONKO REBAT LES CARTES
🔴 « FAUTE DE VISION, LE POUVOIR OPTE POUR LA DIVISION » : LE TOHU-BOHU INSTITUTIONNEL EST INTENTIONNEL, SELON TAS

🔴 PREMIÈRE SÉNÉGALAISE À JOUER EN LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE : HAPSATOU MALADO DIALLO LAISSE SON EMPREINTE DANS L’HISTOIRE
🔴 SA RETRAITE ANNONCÉE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : BOMBARDIER DÉMENT LA RUMEUR

Révocations au HCCT et au CESE : Bassirou Diomaye Faye met fin aux fonctions de Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye (Document)

Le 4 septembre 2024, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a signé deux décrets importants mettant fin aux fonctions de hauts responsables des institutions sénégalaises. Madame Aminata Mbengue Ndiaye a été déchue de son poste de Présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), tandis que Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo a également été révoqué de ses fonctions de Président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).

Cette décision marque une étape notable dans la réorganisation des instances consultatives du pays. Les décrets n’ont pas précisé les motifs de ces changements, laissant place à diverses spéculations sur les raisons politiques ou administratives derrière ces décisions. Ces révocations interviennent à un moment crucial, alors que le pays se prépare à aborder de nouveaux défis économiques, sociaux et environnementaux.

Les institutions concernées jouent un rôle essentiel dans le processus décisionnel au Sénégal, en offrant des recommandations et des conseils sur des questions majeures. Le départ de ces deux figures de proue pourrait entraîner des ajustements importants dans la dynamique de ces conseils et potentiellement influencer les orientations politiques et stratégiques à venir.

Le président Faye devra désormais nommer de nouveaux responsables pour ces postes clés, et la nomination de ces remplaçants sera scrutée de près par les observateurs politiques et la société civile. Les prochaines semaines devraient apporter davantage de précisions sur les nouveaux titulaires et leurs éventuelles priorités pour ces institutions cruciales.

Vers une Dissolution du CESE et du HCCT : La Révélation de la Première Ministre

La Première ministre a récemment dévoilé une information de taille concernant l’avenir des institutions clés du Sénégal. Lors d’une rencontre tenue ce mercredi avec le personnel de la Primature pour discuter de questions de réorganisation et de fonctionnement, Ousmane Sonko a laissé entendre que le président de la République pourrait prochainement dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

Selon les propos de la Première ministre, les décrets relatifs à cette dissolution pourraient être pris dans les jours à venir. « Le président de la République va probablement prendre les décrets pour remercier Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye », a-t-elle affirmé. Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye, respectivement à la tête du CESE et du HCCT, seraient donc sur le point de quitter leurs fonctions, marquant un tournant significatif dans l’administration sénégalaise.

Outre la dissolution annoncée, la Première ministre a également révélé que le président compte bloquer le fonctionnement de ces institutions. Cette décision viserait à empêcher toute dépense de crédit, en attendant la finalisation de l’étude sur la rationalisation des dépenses publiques, actuellement en cours. « Aucun centime de crédit ne pourra être dépensé », a-t-elle martelé, soulignant l’importance de cette mesure dans le cadre de la réforme engagée par le gouvernement.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la promesse du régime actuel de rationaliser les dépenses publiques en supprimant ou réorganisant certaines institutions jugées peu essentielles. Le gouvernement, dans sa volonté de moderniser l’État, semble déterminé à aller au bout de cette réforme, qui pourrait marquer un profond changement dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

La dissolution du CESE et du HCCT, deux institutions majeures, serait donc une étape clé dans cette stratégie de rationalisation. Si cette mesure est effectivement mise en œuvre, elle pourrait redistribuer les cartes au sein de l’administration sénégalaise, tout en renforçant l’efficacité des dépenses publiques.

Le Sénégal pourrait donc bientôt assister à une réorganisation profonde de ses institutions, avec la dissolution probable du CESE et du HCCT. Cette décision, révélée par la Première ministre, témoigne de la volonté du gouvernement de réduire les dépenses publiques et de renforcer l’efficience de l’État. Les jours à venir seront décisifs pour connaître l’issue de cette réforme.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko annonce le lancement imminent de la traque pour la reddition des comptes

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé ce mercredi le lancement imminent d’une vaste campagne de reddition des comptes. S’adressant au personnel de la primature, Sonko a précisé que cette initiative, qui devrait débuter cette semaine, répond à une demande croissante du peuple sénégalais pour une gestion transparente des deniers publics.

« Les gens ne peuvent pas se permettre, à coups de milliards, sur le foncier, sur les marchés publics, les marchés placés secret défense, sur les concessions et j’en passe… amasser des milliards et en sortir indemnes », a déclaré le Premier ministre. Cette déclaration intervient dans un contexte où des soupçons de détournement de fonds publics pèsent sur plusieurs figures de l’administration et du secteur privé.

Ousmane Sonko a également souligné que des mesures conservatoires ont déjà été prises pour empêcher les personnes concernées de quitter le pays, afin de garantir que les fonds mal acquis soient restitués au peuple sénégalais. « Nous avons pris toutes les dispositions pour que cet argent puisse revenir au peuple », a-t-il affirmé avec détermination.

Cette traque pour la reddition des comptes marque une étape décisive dans la lutte contre la corruption au Sénégal, et le gouvernement semble déterminé à ne laisser aucune place à l’impunité. L’annonce du Premier ministre a été perçue comme un signal fort envoyé à tous ceux qui seraient tentés de s’enrichir illégalement aux dépens de l’État.

Alors que le lancement de cette campagne est attendu avec impatience, les Sénégalais espèrent que les actions annoncées par le gouvernement se traduiront par des résultats concrets, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions de l’État.

Ousmane Sonko se prononce sur la motion de censure : « Il n’y a pas de motion, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés »

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a réagi ce mercredi aux rumeurs concernant une motion de censure initiée par le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour faire chuter son gouvernement. Lors d’une rencontre à la Primature, Sonko a balayé d’un revers de main ces spéculations, affirmant que les parlementaires de BBY auront « autre chose à faire que d’être députés » d’ici le 12 septembre.

Le ton tranchant employé par le Premier ministre semble annoncer un événement politique imminent, peut-être la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye. Cette déclaration, lourde de sens, laisse entendre que le gouvernement prépare une réponse forte aux manœuvres de l’opposition.

Selon Sonko, la motion de censure, qui est souvent utilisée comme un outil parlementaire pour exprimer un manque de confiance envers le gouvernement en place, n’aura pas l’occasion d’être votée. Il a laissé entendre que l’opposition pourrait bientôt perdre sa plateforme législative, ce qui suggère une possible dissolution de la législature actuelle.

Si cette dissolution se concrétise, elle marquera un tournant significatif dans la crise politique que traverse le pays. Le Sénégal, réputé pour sa stabilité démocratique, pourrait alors entrer dans une nouvelle phase d’incertitude politique, alors que les acteurs politiques se préparent à de possibles élections anticipées. Le Premier ministre semble confiant dans sa capacité à surmonter cette épreuve, mais la question reste ouverte sur l’avenir immédiat de l’Assemblée nationale et sur la manière dont les différents camps politiques réagiront à cette possible dissolution.

Ce nouveau développement politique sera sans doute au centre des débats publics dans les jours à venir, alors que le Sénégal se dirige vers une semaine décisive pour son avenir institutionnel.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°263 – du 04/09/2024

🔴 PUBLICATION AU JOURNAL OFFICIEL DE LA LOI PORTANT MODIFICATION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : LA DPG, INÉLUCTABLE !
🔴 PLUS DE 194 MILLIARDS F CFA INVESTIS DANS L’ÉCONOMIE : LA SOCIÉTÉ CIVILE RÉCLAME SA PLACE DANS L’ÉLABORATION DES POLITIQUES PUBLIQUES

🔴 AZIZ NDIAYE SE PRONONCE SUR LA PRÉSIDENCE DU CNG : « LE POSTE DOIT ÊTRE ÉLECTIF ET NON NOMINATIF « 
🔴 DIOMANSY KAMARA SUR SON « PROTÉGÉ » : « NICOLAS JACKSON DEVIENDRA UN DES PLUS GRANDS BUTEURS AFRICAINS (…) »

Assemblée Nationale : Le nouveau règlement intérieur met Ousmane Sonko sous les projecteurs

La publication officielle du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale dans le Journal Officiel marque un tournant décisif dans le processus législatif sénégalais. Le règlement, voté par une écrasante majorité de 163 députés, est désormais entériné sous la loi organique n° 2024-12, modifiant et complétant la loi organique n° 2002-20 du 15 mai 2002, telle que modifiée, portant sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ce texte a récemment été approuvé par le Conseil constitutionnel, confirmant ainsi la régularité de la procédure d’adoption.

Cette approbation ouvre la voie à l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions, qui comprennent notamment des modifications touchant aux fonctions et aux prérogatives du Premier ministre. Le texte révisé vise à clarifier les rôles et responsabilités au sein de l’exécutif, en particulier concernant la relation entre le Premier ministre et l’Assemblée nationale.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait précédemment exprimé sa disponibilité pour présenter sa déclaration de politique générale, se retrouve désormais au cœur de l’attention. Avec la publication du règlement intérieur, toutes les conditions semblent réunies pour que Sonko puisse officiellement soumettre sa déclaration devant l’Assemblée. Cette étape est cruciale, car elle permettra non seulement de définir les grandes orientations du gouvernement, mais aussi de renforcer la coopération entre le législatif et l’exécutif.

Cependant, l’importance de cette publication dépasse la simple formalité administrative. Elle symbolise une étape clé dans la mise en place du cadre législatif nécessaire à la stabilité et au bon fonctionnement des institutions sénégalaises. Le nouveau règlement intérieur, en s’adaptant aux réalités actuelles, vise à améliorer la transparence et l’efficacité des travaux parlementaires, tout en assurant une meilleure articulation entre les différentes branches du pouvoir.

En somme, avec cette publication, la balle est désormais dans le camp du Premier ministre. Le pays attend avec intérêt la prochaine déclaration de politique générale, qui marquera un moment charnière dans la vie politique nationale. Le Premier ministre Ousmane Sonko devra donc saisir cette opportunité pour consolider son leadership et tracer une feuille de route claire pour l’avenir du Sénégal.

AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko

Air Sénégal : Le nouveau DG ferme 06 lignes déficitaires pour réduire les coûts

Air Sénégal se prépare à fermer six de ses vingt et une lignes à partir du 20 septembre, une décision stratégique prise par le nouveau directeur général, Tidiane Ndiaye, pour redresser la compagnie en difficulté. Les lignes concernées par cette fermeture sont New York (États-Unis), Barcelone (Espagne), Marseille (France), Lisbonne (Portugal), Douala (Cameroun) et Libreville (Gabon).

Selon le quotidien L’Observateur, ces six lignes étaient lourdement déficitaires, ce qui a motivé la décision de les fermer. En réduisant ces destinations, Air Sénégal espère réaliser des économies significatives, estimées à 3,4 milliards de francs CFA de charges mensuelles. En détail, New York représentait une charge de 1,45 milliard, Douala 331 millions, Libreville 391 millions, Marseille 377 millions, et Barcelone 311 millions. En prenant en compte les coûts d’assistance au sol et les dépenses liées au personnel navigant dans les pays de destination, ces économies mensuelles pourraient atteindre 3,6 milliards de francs CFA.

Bien que la fermeture de ces lignes entraînera une baisse de 21% du chiffre d’affaires de la compagnie, L’Observateur souligne que cette perte sera compensée par une réduction des charges mensuelles et une augmentation des revenus de 15% grâce au lancement de nouvelles lignes : Dakar-Ouagadougou, Bamako-Ouaga, Bamako-Abidjan et Abidjan-Cotonou.

Avec cette restructuration, Air Sénégal se recentrera sur 15 lignes, dont douze sous-régionales, deux domestiques et une intercontinentale vers Paris. Ce recentrage permettra à la compagnie de mieux se concentrer sur des routes plus rentables et d’optimiser ses opérations, tout en posant les bases d’une croissance future plus durable.

Cette décision fait partie d’un ensemble de mesures que Tidiane Ndiaye semble déterminé à mettre en œuvre pour sortir Air Sénégal de la crise. En réduisant les coûts et en se concentrant sur des lignes plus stratégiques, la compagnie espère retrouver une stabilité financière et mieux répondre aux attentes de ses clients. Le pari est risqué, mais nécessaire pour la survie à long terme de la compagnie nationale sénégalaise.

Gamou de Tivaouane : Le ministre de l’Intérieur assure une organisation sécurisée et efficace

À l’approche du Gamou de Tivaouane, prévu dans la nuit du 15 au 16 septembre, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean Baptiste Tine, a réitéré l’engagement du gouvernement à garantir une organisation optimale de cet important rassemblement religieux. Lors d’une rencontre avec les principaux acteurs impliqués, le ministre a détaillé les mesures mises en place pour répondre aux divers défis logistiques et sécuritaires.

Présidée par le Général Tine, cette réunion a rassemblé des figures religieuses influentes, notamment Serigne Mansour Sy Diamil et Serigne Habib Sy, ainsi que le gouverneur de Thiès et des représentants des services nationaux concernés. Les discussions ont porté sur des sujets essentiels tels que l’approvisionnement en eau potable, l’évacuation des eaux pluviales et usées, la sécurité des fidèles, et la gestion du transport.

Le ministre a particulièrement insisté sur les mesures de sécurité renforcées que la Police et la Gendarmerie mettront en œuvre pour assurer un déroulement sans encombre du Gamou. Il a également garanti que des dispositifs seront déployés pour prévenir tout incident sur les routes, assurant ainsi un déplacement sécurisé des fidèles.

L’approvisionnement en eau potable et la gestion des infrastructures, deux aspects cruciaux pour cet événement de grande envergure, ont également été abordés. Le Général Tine a assuré que des engagements fermes avaient été pris pour garantir une logistique fluide et efficace.

Le ministre de l’Intérieur a exprimé sa gratitude à Serigne Mansour Sy Diamil, Serigne Habib Sy, ainsi qu’à l’ensemble de la délégation présente, pour leur coopération et leur engagement dans l’organisation de cet événement majeur du calendrier religieux sénalgalais. Il a réaffirmé la détermination de l’État à soutenir activement la réussite du Gamou de Tivaouane, en assurant la sécurité et le bien-être des fidèles.

Réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Le ministre de la Justice annonce la promulgation officielle

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé ce lundi la promulgation officielle de la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette réforme, attendue de longue date, entre désormais en vigueur et introduit des changements significatifs dans le fonctionnement de l’institution législative sénégalaise.

« Je suis en mesure de vous affirmer que le projet de loi organique a été déposé à 18 heures, que la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été promulguée après avis favorable du Conseil Constitutionnel et reçue le 29 août », a déclaré Ousmane Diagne lors de son intervention à l’Assemblée nationale. Cette annonce met fin à plusieurs semaines d’attente et de spéculations sur la mise en œuvre de cette réforme capitale pour le paysage législatif sénégalais.

La promulgation de cette réforme s’inscrit dans une dynamique de renouveau institutionnel amorcée par le gouvernement, visant à rationaliser le fonctionnement des organes de l’État et à renforcer l’efficacité et la transparence des processus législatifs. Cette révision du règlement intérieur redéfinit les rôles et responsabilités au sein de l’Assemblée nationale, en tenant compte des réalités actuelles et des défis auxquels le Sénégal est confronté.

Les changements apportés par cette réforme toucheront divers aspects du fonctionnement de l’Assemblée nationale, notamment les procédures législatives, la gestion des débats, et les responsabilités des députés. En introduisant ces modifications, le gouvernement entend améliorer la qualité des débats parlementaires, renforcer le contrôle des actions du gouvernement et garantir une meilleure représentation des citoyens au sein de l’institution.

Cette réforme marque également un tournant dans le paysage politique national, en redéfinissant les équilibres au sein des institutions et en répondant aux attentes des citoyens pour une gouvernance plus transparente et plus efficace. Les réformes institutionnelles comme celle-ci sont essentielles pour accompagner le développement démocratique du pays et assurer que les institutions législatives fonctionnent de manière optimale.

La promulgation de ce nouveau règlement intérieur est perçue comme un signe fort de l’engagement du gouvernement à moderniser les structures étatiques et à renforcer les fondements de la démocratie sénégalaise. Les prochains mois seront décisifs pour observer les effets de cette réforme sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale et sur le processus législatif dans son ensemble.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°262 – du 03/09/2024

🔴 BENNO BOKK YAKAAR : FIN DE LA « LOVE STORY » ?
🔴 TENSIONS AU SOMMET DE LA RÉPUBLIQUE : TOME 2 DU « GATSA GATSA »

🔴 PRÉPARATIFS DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN 2025 : 12, SUR LES 26 « LIONS » CONVOQUÉS, PRÉSENTS AU PREMIER GALOP
🔴 MERCATO – APRÈS LA BELGIQUE : YOUSSOUPHA BADJI ÉCRIT UNE NOUVELLE HISTOIRE EN DANEMARK

EXACTIONS ISRAÉLIENNES EN PALESTINE : Sonko envoie des missiles à Netanyahou

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a tenu des propos incisifs ce samedi lors d’un rassemblement de soutien à la cause palestinienne, organisé à la Grande Mosquée de Dakar. Cet événement, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes, a été marqué par des déclarations fortes du chef de gouvernement, dénonçant la gestion de la crise dans la bande de Gaza par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et appelant la communauté internationale à isoler Israël sur la scène politique mondiale.

Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots en s’attaquant directement à Benyamin Netanyahou, qu’il accuse d’alimenter le conflit pour des raisons purement politiques. Selon lui, « nous avons un Premier ministre israélien dont le pouvoir dépend de cette guerre, dont la survie politique dépend de cette guerre, et qui est prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour rester Premier ministre et pour ne pas faire face à la justice de son pays. » Ces propos font écho aux critiques internationales contre Netanyahou, qui est souvent accusé de jouer de la situation de conflit pour renforcer sa position politique intérieure, alors qu’il fait face à plusieurs affaires judiciaires dans son propre pays.
Sonko a également insisté sur le fait que « ce n’est pas un conflit ordinaire, mais une extermination systématique du peuple palestinien », ajoutant que « l’injustice subie par les Palestiniens depuis 1948 est inacceptable et doit être combattue avec détermination par la communauté internationale. » Pour lui, cette guerre n’est pas seulement une question de territoire, mais un acte de barbarie qui menace la paix mondiale et les droits de l’Homme.
Le Premier ministre sénégalais a ensuite proposé une stratégie claire pour répondre à ce qu’il considère comme des crimes de guerre : l’isolement politique d’Israël. « Il faut rassembler tous ceux qui dénoncent cette injustice, travailler à une solution politique qui est une solution d’isolement de l’État d’Israël, une solution d’isolement politique », a-t-il déclaré. Cette position est une critique implicite de la communauté internationale, et plus particulièrement des pays occidentaux, qui, selon lui, valident et soutiennent tacitement les actions militaires israéliennes.
Sonko a également condamné l’inaction de nombreux pays musulmans, qu’il accuse d’être « aphones » face à la crise. Il a souligné que « depuis le début de cette crise, les actions les plus visibles en soutien aux Palestiniens ont été initiées par l’Afrique du Sud, où les musulmans sont très minoritaires, et par certains pays d’Amérique latine », dénonçant ainsi ce qu’il perçoit comme une absence de solidarité entre pays musulmans.
Les déclarations d’Ousmane Sonko s’inscrivent dans un contexte particulier pour le Sénégal, un pays à 95 % musulman et un soutien historique de la cause palestinienne. Depuis les années 1970, le Sénégal préside le Comité onusien pour les droits inaliénables du peuple palestinien, et sa diplomatie a souvent été marquée par une position claire en faveur de la solution à deux États, qui prévoit la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël.
Cependant, le Sénégal entretient également des relations diplomatiques avec Israël, l’un des premiers pays à avoir reconnu son indépendance en 1960. Cette relation complexe est souvent critiquée par les partisans les plus fervents de la cause palestinienne, qui estiment que Dakar devrait prendre des mesures plus drastiques pour manifester son soutien.
Ousmane Sonko a également profité de son discours pour critiquer les pays occidentaux, qu’il accuse de soutenir Israël au détriment des droits des Palestiniens. « Tous ceux qui nous chantent la démocratie et les droits de l’Homme sont ceux qui appuient Israël, qui l’arment », a-t-il affirmé, soulignant ainsi ce qu’il considère comme une hypocrisie flagrante dans les relations internationales.
Cette critique est renforcée par son appel à une solidarité panafricaine plus forte, dénonçant les divisions internes qui affaiblissent la voix du continent sur la scène internationale. Pour Sonko, il est crucial que les pays africains et musulmans s’unissent pour défendre les droits des Palestiniens et faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à ses opérations militaires.
Fervent défenseur du panafricanisme, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’unité africaine dans la lutte contre l’injustice. Son discours s’inscrit dans une vision plus large de la politique internationale, où il prône une Afrique plus autonome et plus assertive sur la scène mondiale. Son soutien à la cause palestinienne est ainsi présenté non seulement comme un geste de solidarité, mais aussi comme une illustration de la capacité de l’Afrique à s’opposer à l’injustice, quel que soit l’adversaire.
Le discours d’Ousmane Sonko pourrait avoir des répercussions diplomatiques, tant au niveau régional qu’international. Sa prise de position ferme contre Israël pourrait renforcer les liens avec les pays partageant la même vision, tout en créant des tensions avec ceux qui soutiennent la politique israélienne. Sur le plan interne, cette posture pourrait également renforcer sa popularité auprès de ceux qui soutiennent la cause palestinienne, consolidant ainsi sa position politique.
Toutefois, il reste à voir comment cette rhétorique se traduira en actions concrètes, tant au niveau diplomatique que sur le terrain des relations internationales. Le Sénégal, en tant que pays modéré et traditionnellement équilibré dans sa diplomatie, devra naviguer avec prudence pour maintenir ses relations tout en défendant ses principes.

LANCEMENT DU MOUVEMENT R-LES RÉPUBLICAINS : Un nouveau front ouvert contre le duo Diomaye-Sonko …

Ce dimanche, un nouveau parti politique a été lancé sur la scène politique sénégalaise : le Mouvement R-LES RÉPUBLICAINS. Fondé par Mouhamadou Moustapha Mané, ce parti se positionne clairement dans l’opposition, en réponse à ce qu’il considère comme des échecs du président du parti Pastef, Ousmane Sonko.

Lors de la déclaration officielle, Mané a exprimé sa déception face à la gestion du pays par Sonko, notamment concernant l’émigration clandestine, qui continue de pousser de nombreux jeunes Sénégalais à risquer leur vie. Il accuse Sonko de n’avoir pas tenu ses promesses électorales et d’avoir déçu une grande partie de la jeunesse sénégalaise.
Mané a adressé une lettre ouverte à Ousmane Sonko, qui est également Premier ministre, pour exprimer son désaccord. Il a fermement décliné l’invitation de Sonko à participer à des rassemblements populaires qu’il qualifie de « gatssa gatssa, » en référence aux réunions politiques souvent animées par des discours passionnés. Selon Mané, cette approche n’apporte rien de constructif et ne répond pas aux besoins réels du peuple sénégalais.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS critique sévèrement l’attitude de Sonko, qu’il accuse de favoriser un climat de désordre plutôt que de s’attaquer aux véritables défis du pays. Mané rappelle que le Sénégal est une nation de paix, où les valeurs de respect, de dialogue, et de raison doivent prédominer. Il rejette toute forme de violence et refuse de voir la société sénégalaise sombrer dans la médiocrité.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS a également soulevé plusieurs questions critiques à l’attention du président Sonko et de son gouvernement. Parmi ces préoccupations figurent le retard dans la présentation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre, la gestion de la sécurité nationale, et les réformes économiques en cours.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS s’interroge également sur la gestion des finances publiques, notamment les emprunts massifs effectués par l’État malgré un déficit budgétaire déjà préoccupant. Ils demandent des éclaircissements sur les mesures prises pour résoudre les scandales de corruption qui ont marqué la vie politique sénégalaise ces dernières années.
Ce nouveau parti appelle à une gestion plus transparente et à une véritable prise en compte des besoins des citoyens. Ils espèrent obtenir des réponses du gouvernement dans les plus brefs délais, tout en se préparant à jouer le rôle d’une opposition vigilante et constructive.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS se veut une force politique distincte, qui propose des solutions pragmatiques et rejette toute forme de radicalisation. Ils se présentent comme une alternative crédible, déterminée à défendre les intérêts du peuple sénégalais avec responsabilité et rigueur.


Fatoumata BA

Lettre ouverte adressée au président de la République et à son Premier ministre

A Messieurs les nouveaux gouvernants

Notamment, MM Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, Premier ministre et président de parti politique

Nous, membres du mouvement politique R-Les Républicains, guidés par le souci de préserver l’unité de la Nation et les piliers de la République tels que les définit la Constitution, nous nous voyons contraints de vous adresser cette lettre ouverte.
Comme l’a si bien dit l’initiateur du Plan Sénégal émergent, PSE, qui a définitivement placé le pays sur les rampes de l’émergence, « nous sommes parce que le Sénégal est ».
Comme l’a si bien suggéré M. Le Premier ministre Ousmane Sonko, sous d’autres cieux, nous nous refusons de réclamer nos droits de citoyens sénégalais à travers l’émotion. Cela se ferait aux dépens de cette raison qui nous pousse à scruter l’horizon avec l’espoir d’entrevoir un début de soupçon de mirage qui nous aurait rassurés.
Le cap que vous faites emprunter au navire Sunugal ne nous rassure pas.
Monsieur le Premier ministre, la contradiction résultant de votre show à l’esplanade du Grand Théâtre exhortant les jeunes à relever le niveau du débat à travers des arguments, suivi de votre appel au « Gatsa Gatsa » devant vos « meilleurs artistes » nous laisse perplexes.
Vous êtes allé jusqu’à traiter les membres de l’opposition de « tapettes » incapables faire face aux grenades lacrymogènes.
Monsieur le président de parti, le Sénégalais authentique est né et a grandi sous les effluves de bonnes senteurs maternelles, gravées dans sa mémoire olfactive.
D’où son allergie aux odeurs acres de vos lacrymos.
Monsieur le président de parti, le Sénégalais authentique est né et a grandi avec les douces caresses et les berceuses de sa maman.
D’où son allergie à la matraque et la bastonnade.
Monsieur le président de parti, nous déclinons poliment votre invitation au « Gatsa Gatsa », qui illustrerait la sentence senghorienne qui voudrait que l’émotion soit nègre tandis que la raison serait hellène.
Le chaos dans lequel vous semblez vous complaire n’est absolument pas notre environnement naturel.
Monsieur le président de parti, nous refusons l’ensauvagement et l’abrutissement de la société sénégalaise, tout comme le culte de la médiocrité.
Le Sénégalais est par essence un être magnifique doté de raison.
Monsieur le Premier ministre, président de parti, les Sénégalais ont besoin de réponses aux questions des représentants du peuple, faute de DPG, comme à celle de la presse qui crie à la tentative de musellement et au port d’œillères.
Raison pour laquelle, nous autres, R-Les Républicains, nous interrogeons à travers le questionnaire ci-joint, adressé au président de la République et au Premier ministre également président du parti politique Pastef.
Veuillez croire, messieurs les nouveaux gouvernants, à nos angoisses républicaines.

Très respectueusement,
Cette liste de questions recueillies auprès de la population est loin d’être exhaustive. Le Mouvement R-Les Républicains espère une réponse diligente à cette présente pour en informer les requérants.
1) Monsieur le Président de la République, lors de votre prestation de serment du 03 avril 2024, vous avez juré de remplir fidèlement les charges inhérentes à votre fonction. Que répondez-vous aux allusions faites sur une « confusion de rôles » au sommet de l’Etat ?
2) Vous avez juré de défendre l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale. Quelle réponse donnez-vous à l’interpellation qui vous a été servie par des indépendantistes qui font flotter leur drapeau sur une partie du territoire national ?
3) Vous avez juré d’observer et de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes vos forces à défendre les institutions constitutionnelles. Pourquoi ne pas faire respecter une disposition précise de la Constitution donnant injonction au Premier Ministre de faire sa Déclaration de Politique Générale après sa nomination ? Pourquoi n’avoir pas donné suite à la lettre du Président de l’Assemblée Nationale allant dans ce sens ?
4) Monsieur le Premier Ministre, quelle est votre position par rapport à la loi d’amnistie au regard des nombreuses victimes et aux dégâts matériels et moraux observés entre 2021 et 2023 ? Envisagez-vous de faire voter une loi abrogation pour que justice soit rendue aux familles éplorées ?
5) Monsieur le Premier Ministre lors de votre sortie à l’esplanade du Grand Théâtre, vous y affirmiez que vous déteniez tous les dossiers sur votre bureau et que vous les soumettriez à la justice une fois cette dernière nettoyée. Quand comptez-vous les rouvrir sans omettre tous les dossiers chauds qui ont secoué le pays entre 2021 et 2023 ?
6) Dans le cadre du Jub Jubanti, quels sont les critères du choix de JP MORGAN, le montant des commissions ainsi que les taux de change ?
7) Comment justifier le prolongement du contrat DakarNav ?
8) Pourquoi un emprunt de plus de mille milliards alors que le déficit budgétaire est de 840 milliards ?
9) Le Président, dans une interview, parle de réallocation de fonds. Qu’en est-il de la loi de finances rectificative ?
10) Quelles mesures avez-vous prises pour édifier les Sénégalais sur le scandale de l’ONAS ?
11) Pourquoi la publication du rapport d’exécution budgétaire du deuxième trimestre 2024 n’est-elle pas effective ?
12) M. le Premier ministre, après correction du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale êtes-vous prêt à faire votre Déclaration de Politique Générale ?
13) Que répondez-vous à l’allusion selon laquelle nous assistons à l’élaboration d’un « état pastéfien » voire un « sonkoland » ?
14) Vous avez conservé la quasi-totalité des agences et directions : sommes-nous en train d’assister à un « grand remplacement » lorsqu’on remarque que c’est uniquement le personnel qui est en train d’être recyclé au profit des défenseurs du « projet » ?
15) 700 pères et mères de famille envoyés au chômage au port autonome de Dakar. Qu’en est-il de vos promesses d’emplois ?
16) Pourquoi avoir suspendu les bourses familiales ?

MOUVEMENT R-LES RÉPUBLICAINS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°261 – du 02/09/2024

🔴 CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN : SONKO OUVRE LE FEU SUR NETANYAHOU
🔴 LANCEMENT DU MOUVEMENT R-LES RÉPUBLICAINS : L’OPPOSITION S’ENGAILLARDIT

🔴 DAMES / CLASSEMENT FIBA AFRIQUE 2024 : LE SÉNÉGAL DERNIER DU PODIUM
🔴 PHASES NATIONALES DE L’ONCAV : LA MAIRIE DE DIOURBEL SUBVENTIONNE LES ÉQUIPES DE SA COMMUNE

Ousmane SONKO, un leader pour la justice.

L’histoire a été témoin d’un acte de bravoure et de solidarité qui marquera les mémoires. À l’appel de l’Alliance Nationale pour la Cause Palestinienne, une manifestation de soutien au peuple palestinien a réuni des milliers de Sénégalais de toutes origines et croyances, unis par une cause commune : celle de la justice et de la dignité humaine. Au cœur de cette mobilisation, la présence remarquable du Premier ministre du Sénégal, Ousmane SONKO, a été un symbole fort, porteur d’un message de courage, de fidélité et d’engagement envers les valeurs de solidarité internationale.

En participant à cette manifestation, non seulement en son nom propre mais aussi au nom du Président de la République et du peuple sénégalais, le Premier ministre SONKO a réaffirmé avec une force incontestable la position inébranlable du Sénégal aux côtés du peuple palestinien. Il a ainsi démontré que, malgré les pressions internationales et les réalités diplomatiques complexes, le Sénégal reste un bastion de défense des droits des opprimés, fidèle à ses principes de justice et d’équité.

Ce geste courageux et noble mérite d’être salué avec ferveur. En ces temps de troubles et de tensions, où il est si facile de céder à la pression ou de choisir la voie de la neutralité, le Premier ministre SONKO a choisi de se tenir debout, en portant la voix de tout un peuple, celle d’un Sénégal conscient de ses responsabilités historiques et morales sur la scène internationale.

Nous l’encourageons vivement à poursuivre sur cette voie de justice, de vérité et de défense des droits humains. Le peuple sénégalais, dans son ensemble, est fier de savoir que ses dirigeants se tiennent résolument aux côtés de ceux qui luttent pour la liberté et la dignité. Que cet engagement ne faiblisse jamais, et que le Sénégal, sous la direction de leaders tels que le Premier ministre Ousmane SONKO, continue de briller par son intégrité, son courage et son soutien indéfectible aux causes justes à travers le monde.

Puissions-nous, en tant que nation, rester unis et déterminés dans cette voie de solidarité et de fraternité humaine. Et puissions-nous toujours être, comme le dit si bien notre devise nationale, « Un Peuple, Un But, Une Foi », un exemple d’engagement moral et d’humanité pour le reste du monde ».

Mactar FALL, President National du Mouvement des Elèves et Étudiants Franco Arabe du Sénégal(MEEFAS), Membre de l’Alliance National pour la cause Palestinienne.

Ousmane Sonko: « Unissons-nous pour soutenir la cause palestinienne »

Le Premier ministre Ousmane Sonko a marqué sa présence lors d’un rassemblement pacifique en soutien au peuple palestinien, tenu samedi. Ce rassemblement, organisé pour exprimer la solidarité avec les Palestiniens en proie à des violences continues, a été l’occasion pour Sonko de dénoncer avec vigueur ce qu’il perçoit comme l’hypocrisie de la communauté internationale.

« Nous vivons dans un monde particulièrement hypocrite », a-t-il déclaré, critiquant le décalage entre les principes proclamés par certaines nations et leur mise en pratique sur la scène internationale. « Un monde où les principes qu’on nous vend n’engagent que ceux qui y croient », a-t-il ajouté, pointant du doigt l’injustice à laquelle le peuple palestinien est confronté depuis des décennies.

Appelant les Sénégalais à transcender leurs divergences politiques internes, Ousmane Sonko a exhorté la population à se concentrer sur des enjeux globaux plus larges, tels que la cause palestinienne. Il a également exprimé, au nom du président de la République, la profonde douleur ressentie par le Sénégal face aux souffrances infligées aux Palestiniens.

Dans un discours poignant, il a invité la communauté musulmane, ainsi que toutes les nations éprises de justice, à adopter une approche plus résolue et politique pour mettre fin aux violences en Palestine. Il a souligné l’importance de l’unité et de l’action collective, en citant l’exemple de l’Afrique du Sud, qui, selon lui, a su montrer la voie en obtenant la condamnation du Premier ministre israélien par la Cour pénale internationale (CPI).

« Il nous faut nous unir pour arrêter cette barbarie humaine », a-t-il conclu avec force, appelant à une mobilisation accrue pour défendre les droits du peuple palestinien. Ce rassemblement a ainsi témoigné de l’engagement du Sénégal, sous l’impulsion d’Ousmane Sonko, à soutenir activement la lutte pour la justice et la paix en Palestine.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko Défend la Cause Palestinienne lors d’une Manifestation à Dakar

Sur instruction du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris part à une manifestation organisée par l’Alliance pour la Défense des droits du peuple palestinien. Devant une foule acquise à la cause palestinienne, le chef du gouvernement a réaffirmé la position du Sénégal face au conflit israélo-palestinien.

Dans son discours, Ousmane Sonko a commencé par rappeler l’engagement constant du Sénégal en faveur de la Palestine, soulignant la continuité des actions entreprises par les régimes successifs. « Beaucoup d’initiatives ont été prises par les régimes qui se sont succédé sur cette question. Mais ce régime continue cette tradition. Nous avons décidé d’aller au-delà des déclarations et d’être aux côtés de nos frères palestiniens », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a ensuite évoqué la dimension religieuse de la solidarité avec la Palestine, tout en insistant sur le caractère global du problème. « Cet aspect religieux, sur cette question qui a duré des décennies, n’est pas à occulter. Le problème, selon le chef du gouvernement, n’est pas seulement religieux. Mais également humain. Il faut, dans cette stratégie, poser des actions concrètes », a-t-il précisé.

Ousmane Sonko a également critiqué l’hypocrisie de la communauté internationale face à la souffrance du peuple palestinien. « La dimension politique est extrêmement importante. Des milliers de personnes ont manifesté contre l’extermination du peuple palestinien. Cela interpelle notre conscience. Nous sommes dans un monde particulièrement hypocrite. Un monde où les principes qu’on nous vend n’engagent que ceux qui y croient. Personne ne mènera ce combat à notre place », a-t-il affirmé, exhortant à l’unité et à la transcendance des différences pour mieux exister sur la scène internationale.

En clôture de son discours, le chef du gouvernement a exprimé, au nom du président de la République, sa profonde tristesse face à la situation tragique que vivent les Palestiniens. « Il faut avoir une approche très politique au-delà du volet religieux. Si la CPI a pu condamner le Premier ministre israélien, c’est parce que l’Afrique du Sud a fait ce que nous, en tant que musulmans, devons faire. Il nous faut nous unir pour arrêter cette barbarie humaine », a-t-il conclu.

Cette manifestation marque un nouvel engagement du Sénégal dans le soutien au peuple palestinien, réaffirmant ainsi la position du pays sur la scène internationale en faveur de la paix et de la justice.

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