Saint-Louis : Bassirou Diomaye Faye remporte une victoire écrasante avec 63% des voix

Les résultats provisoires de l’élection présidentielle dans la commune de Saint-Louis sont maintenant disponibles, et ils montrent une avance écrasante pour le candidat de la coalition Diomaye 2024, Bassirou Diomaye Faye. Avec 49 077 voix, Faye a obtenu 63,2% des suffrages exprimés, selon les données officielles.

Ces résultats placent Amadou Ba, de la coalition Benno Bokk Yakaar, en deuxième position avec 21 600 voix, représentant 28,4% du total des voix exprimées. Aliou Mamadou Dia arrive en troisième position avec 2 456 voix, ce qui représente 3,3% des voix exprimées.

La victoire écrasante de Bassirou Diomaye Faye dans la commune de Saint-Louis souligne un fort soutien de la population locale à sa candidature. Ces résultats renforcent également la tendance observée dans d’autres régions du pays, où Faye a également obtenu des résultats impressionnants.

Cette victoire de Faye à Saint-Louis pourrait avoir un impact significatif sur le résultat global de l’élection présidentielle, signalant un fort élan en faveur de sa coalition et de son programme politique.

Cependant, il convient de noter que ces résultats sont encore provisoires et que des résultats définitifs seront nécessaires avant de confirmer officiellement le vainqueur de l’élection présidentielle.

Aly Ngouille Ndiaye adresse ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire éclatante

Dans un communiqué diffusé ce lundi, Aly Ngouille Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, a choisi de saluer la victoire de son adversaire Bassirou Diomaye Faye. L’ancien ministre de l’Agriculture reconnaît ainsi la claire expression du peuple sénégalais en faveur de la Coalition Diomaye Président.

Selon Aly Ngouille Ndiaye, les tendances issues des résultats du scrutin présidentiel du 24 mars 2024 indiquent une nette victoire pour le candidat Bassirou Diomaye Faye. Dans cet esprit, il adresse à ce dernier ses chaleureuses félicitations, qualifiant sa victoire de brillante et symbolique de la maturité et de la vitalité de la démocratie sénégalaise.

Tout en souhaitant à Bassirou Diomaye Faye plein succès dans ses futures fonctions présidentielles, Aly Ngouille Ndiaye lance également un appel à toutes les parties prenantes du processus électoral. Il exhorte à respecter le choix exprimé par le peuple sénégalais et à éviter toute tentative de confiscation de son suffrage. Pour lui, cela garantira la stabilité et le respect de la démocratie sénégalaise ainsi que de l’État de droit.

Cette déclaration marque un moment significatif dans le paysage politique sénégalais, démontrant la volonté des acteurs politiques de privilégier l’unité nationale et la démocratie malgré les divergences partisanes. Elle illustre également la reconnaissance des résultats électoraux comme expression légitime de la volonté populaire, renforçant ainsi les fondements de la démocratie au Sénégal.

Amadou Bâ va appeler Bassirou Diomaye Faye et le féliciter pour sa victoire au 1er tour

Selon les dernières déclarations de Madiambal Diagne, patron du Groupe Avenir Communication, un dénouement semble se dessiner dans le cadre de l’élection présidentielle sénégalaise. Amadou Bâ, candidat à la présidence et acteur majeur de la politique sénégalaise, serait sur le point d’accepter sa défaite et de féliciter son adversaire, Bassirou Diomaye Faye, pour sa victoire présumée dès le premier tour du scrutin.

Cette révélation, faite à travers un tweet de Madiambal Diagne, a créé une onde de choc dans le paysage politique sénégalais. En effet, si elle se concrétise, elle marquerait un tournant significatif dans le déroulement de l’élection et dans la culture démocratique du Sénégal.

Dans son tweet, Madiambal Diagne affirme que « la messe est dite », sous-entendant ainsi que la victoire de Bassirou Diomaye Faye est incontestable. Il ajoute que Amadou Bâ va personnellement appeler son adversaire pour reconnaître sa défaite et le féliciter pour sa victoire au premier tour du scrutin présidentiel.

Cette démarche, si elle se confirme, serait un geste de fair-play et de respect des valeurs démocratiques de la part d’Amadou Bâ. Reconnaître sa défaite et féliciter son adversaire dès le premier tour témoignerait de sa volonté de préserver l’unité nationale et de respecter la volonté populaire exprimée à travers les urnes.

Cette annonce intervient après une période de suspense et d’attente, pendant laquelle les résultats préliminaires ont commencé à émerger, laissant entrevoir une avance significative de Bassirou Diomaye Faye dans les premières tendances.

Amadou Bâ avait initialement prévu de faire une déclaration ce midi pour exprimer sa position après l’annonce des premiers résultats du scrutin présidentiel du 24 mars 2024. Si cette déclaration devait confirmer les informations avancées par Madiambal Diagne, elle pourrait marquer un moment historique dans la politique sénégalaise contemporaine.

Cette situation soulève également des questions sur les futurs rapports entre les deux camps politiques et sur la manière dont la transition du pouvoir pourrait se dérouler. Les prochaines heures seront donc cruciales pour l’avenir politique du Sénégal et pour la consolidation de ses institutions démocratiques.

Élection présidentielle : Mame Boye Diao défait dans son propre bureau de vote par Diomaye Faye

Dans un tournant surprenant des événements électoraux à Kolda, Mame Boye Diao, candidat à la présidentielle et maire de la région, a subi une défaite cinglante dans son propre bureau de vote. Les résultats du bureau de vote numéro 5 du centre de vote de l’école Abdoulaye Diallo ont révélé une nette avance pour Bassirou Diomaye Faye, laissant Mame Boye Diao loin derrière.

Selon les chiffres officiels, Mame Boye Diao a recueilli seulement 50 voix, tandis que son rival, Bassirou Diomaye Faye, a obtenu un soutien massif avec 187 voix. Cette différence significative reflète une victoire écrasante pour Diomaye Faye, qui a réussi à dominer pratiquement tous les bureaux de vote du centre de vote.

Cette défaite dans son propre fief électoral constitue un revers majeur pour Mame Boye Diao, qui a longtemps été une figure politique influente dans la région de Kolda. La performance impressionnante de Bassirou Diomaye Faye souligne l’ampleur de son soutien et met en évidence sa force électorale dans la région.

Alors que les résultats continuent de filtrer dans les centres de vote à travers le pays, cette défaite retentissante pour Mame Boye Diao pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final de l’élection présidentielle. Les électeurs de Kolda ont clairement exprimé leur préférence, ouvrant la voie à de nouvelles dynamiques politiques dans la région.

Seydou Gueye : ‘’Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre’’

Dans une déclaration qui a capté l’attention de nombreux Sénégalais, Seydou Gueye, le ministre-secrétaire général du gouvernement, a pris la parole sur les ondes de la RFM pour réagir aux premières tendances qui semblent donner un avantage au candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Cette réaction survient dans un contexte d’attente fébrile alors que le pays tout entier est suspendu aux résultats de l’élection présidentielle.

Les premiers chiffres dévoilés par les médias laissent entrevoir une avance pour Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye Président. Cette tendance pourrait marquer un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, et Seydou Gueye a choisi de répondre avec une attitude à la fois réaliste et déterminée.

« Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre », a déclaré Seydou Gueye lors de son intervention. Cette phrase résonne comme un appel à la persévérance et à la résilience face aux obstacles rencontrés lors de cette élection. Elle souligne également que malgré les premiers résultats défavorables, rien n’est joué tant que les résultats officiels n’ont pas été annoncés.

Cette réaction de Seydou Gueye témoigne de la tension palpable qui règne dans les cercles du pouvoir alors que le pays attend avec anxiété le dénouement de cette élection présidentielle historique. Elle met en lumière l’importance cruciale de cette élection pour l’avenir politique du Sénégal et la détermination des acteurs politiques à continuer le combat jusqu’au bout.

En attendant les résultats officiels prévus pour le vendredi, les regards restent tournés vers les autorités électorales pour connaître le dénouement final de cette élection présidentielle hautement disputée. La nation retient son souffle, consciente que les enjeux sont de taille pour l’avenir du pays.

Acte de violence à Pikine : Le Domicile d’un ancien Ministre attaqué

Lors de la journée cruciale de l’élection présidentielle au Sénégal, la tranquillité de Pikine a été brusquement interrompue par un acte de violence choquant. Le domicile de Pape Gorgui Ndong, ancien ministre de la Jeunesse et ex-maire de Pikine, a été la cible d’une attaque brutale, comme le révèle L’Observateur dans son édition de ce lundi.

Selon les rapports, un groupe d’individus non identifiés a pris d’assaut la résidence de l’ancien ministre, la bombardant de projectiles et tentant même d’y mettre le feu. La prompte réaction des voisins a permis de contenir le début d’incendie, préservant ainsi la propriété jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre locales alertées par la situation.

Cet acte de vandalisme a semé l’émoi et l’inquiétude parmi les habitants de Pikine, remettant en question la sécurité et la stabilité de la région. Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs de cette attaque choquante, et des mesures sont prises pour assurer la protection des résidents et prévenir de nouveaux incidents de ce type.

L’incident souligne également les défis persistants en matière de sécurité dans certaines régions du Sénégal, mettant en lumière la nécessité d’une action concertée pour garantir la paix et la sécurité pour tous les citoyens, en particulier lors des périodes sensibles comme les élections.

Nous resterons attentifs au déroulement de l’enquête et fournirons des mises à jour sur cette affaire en évolution.

Bassirou Diomaye Faye en tête : Une élection présidentielle sénégalaise historique

Les premières tendances des résultats de l’élection présidentielle au Sénégal ont pris le pays par surprise, avec une avance significative pour Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye Président. Alors que le pays se remet encore des bouleversements politiques récents, cette élection marque un tournant majeur dans l’histoire politique du Sénégal.

Faye, qui n’était libre que depuis quelques jours avant le scrutin après une période d’emprisonnement controversée, a réussi à capturer l’imagination et le soutien d’une grande partie de l’électorat. Avec 57% des suffrages valablement exprimés, il semble avoir pris une avance confortable sur son principal rival, Amadou Ba de la coalition Benno Bokk Yakaar, qui suit de loin avec 31%.

Cette avance inattendue de Faye, qui pourrait le voir devenir le plus jeune président du Sénégal à seulement 44 ans, reflète un désir croissant de changement parmi les électeurs sénégalais. Son message de « candidat du changement de système » et de « panafricanisme » a résonné auprès de nombreux citoyens fatigués de la politique traditionnelle.

L’ascension politique de Faye, qui a été associée à une libération controversée de l’emprisonnement, a également suscité des interrogations quant à la légitimité de son mandat potentiel. Cependant, pour ses partisans, sa promesse de lutter contre la corruption, de redistribuer les richesses de manière plus équitable et de renégocier les contrats jugés désavantageux pour le pays représente un espoir de changement bien nécessaire.

Malgré les célébrations parmi les partisans de Faye, le camp d’Amadou Ba n’a pas encore abdiqué. Ils ont affirmé qu’il y aurait un second tour, se disant certains que Ba serait présent au second tour « dans le pire des cas ». Cette déclaration souligne les tensions persistantes dans un pays déjà divisé politiquement et socialement.

Alors que le Sénégal attend avec impatience les résultats officiels et se prépare à une période d’incertitude politique, une chose est claire : cette élection présidentielle a marqué un moment historique dans l’histoire du pays, et les conséquences de son issue ne seront pas négligeables.

Le Dakarois Quotidien N°140 – du 25/03/24 – Présidentielle Sénégal : Premières Tendances et Possibilité d’un Second Tour

Le Dakarois Quotidien N°140 – du 25/03/24
🔴 « Présidentielle Sénégal : Premières Tendances et Possibilité d’un Second Tour »

Résultats provisoires de la diaspora Sénégalaise

NB: Veuillez noter que ces résultats sont provisoires et peuvent être sujets à des modifications ultérieures. Nous mettrons à jour les résultats dès qu’ils seront disponibles pour fournir une image plus précise des votes de la diaspora sénégalaise.

Présidentielle 2024 : Cheikh Modou Kara appelle à voter Amadou Bâ

À l’approche du scrutin présidentiel de ce dimanche, le guide religieux Cheikh Modou Kara a pris position en donnant des consignes de vote à ses militants. Le président du Parti de la Vérité pour le Développement (PVD) a appelé ses partisans à apporter leur soutien au candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, Amadou Bâ.

Cette déclaration de Cheikh Modou Kara revêt une importance particulière étant donné son influence auprès de ses fidèles et de la population en général. En appelant à voter pour Amadou Bâ, il contribue à façonner le paysage politique de la présidentielle et à influencer le choix des électeurs.

Amadou Bâ, en tant que candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, bénéficie ainsi du soutien du guide religieux Cheikh Modou Kara et de son parti, le PVD. Cette recommandation pourrait avoir un impact significatif sur le vote dans certaines régions où l’influence de Cheikh Modou Kara est particulièrement forte.

Il est à noter que les consignes de vote émises par les leaders religieux et politiques peuvent jouer un rôle crucial dans le processus électoral, influençant les décisions des électeurs et contribuant à façonner le résultat final de l’élection présidentielle.

Avec l’appui de Cheikh Modou Kara, Amadou Bâ renforce sa position dans la course présidentielle et espère obtenir un soutien accru de la part des électeurs à travers le pays. La décision finale appartient désormais aux citoyens sénégalais, appelés à exprimer leur choix démocratique lors du scrutin de ce dimanche.

Violence Électorale à Pikine : Heurts entre Partisans Pro-Diomaye et Pro-Amadou Bâ

Pikine, l’une des communes les plus peuplées du Sénégal, a été le théâtre de violences politiques lors du dernier jour de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle. Des affrontements violents ont éclaté entre partisans présumés de la coalition Diomaye Président et ceux de la coalition de Amadou Bâ, faisant plusieurs blessés et causant des dégâts matériels.

Les tensions ont atteint leur paroxysme vers 23 heures, près du marché Niétty Mbar, lorsque la caravane du maire de la commune de Djiddah Thiaroye Kao, Mamadou Guèye, également directeur des Domaines, a été violemment attaquée. Des individus armés, supposés appartenir à la coalition Diomaye Président, ont pris pour cible les partisans de Amadou Bâ, causant des scènes de chaos et de destruction.

Plusieurs personnes ont été blessées lors des affrontements et ont dû être évacuées d’urgence vers l’hôpital pour recevoir des soins médicaux. Les témoins sur place ont décrit des scènes de panique alors que les gens tentaient de se mettre à l’abri des violences qui ont éclaté de manière soudaine.

Ces violences surviennent dans un contexte déjà tendu, marqué par une série d’incidents similaires dans la région et des tensions croissantes entre les différents camps politiques. Quelques jours seulement auparavant, la permanence de la coalition Benno Bokk Yakaar avait été attaquée, alimentant ainsi les craintes d’une escalade de la violence à l’approche des élections.

Le maire de la commune de Djiddah Thiaroye Kao a vivement condamné ces actes de violence et a affirmé son intention de poursuivre en justice les responsables de ces attaques. Il a appelé au calme et à la retenue de toutes les parties impliquées, soulignant l’importance de garantir la sécurité et la tranquillité dans la région.

Ces événements soulignent la nécessité urgente pour les autorités locales et les forces de sécurité de prendre des mesures efficaces pour prévenir de nouveaux actes de violence et protéger la population civile. Il est impératif que les élections se déroulent dans un climat de paix, de sécurité et de respect des droits fondamentaux de tous les citoyens.

En cette période critique précédant les élections, il est essentiel que tous les acteurs politiques s’engagent à promouvoir le dialogue, la tolérance et le respect mutuel, afin de garantir un processus électoral libre, équitable et transparent pour le bien de la nation sénégalaise dans son ensemble.

Nous appelons à la vigilance et à la solidarité de tous les citoyens afin de préserver la paix et la stabilité dans notre pays, et de rejeter fermement toute forme de violence et d’intimidation politique.

Ousmane Sonko présente les épouses de Bassirou Diomaye Faye

Lors d’un meeting récent, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a mis en lumière un aspect souvent méconnu de la vie politique : le soutien conjugal. En effet, le candidat à la présidentielle, Bassirou Diomaye Faye, est épaulé par deux femmes remarquables : Marie Khone Faye et Absa Faye.

Marie Khone Faye, proche parente de son époux, est décrite comme une femme dévouée et pieuse. Mère de quatre enfants, elle incarne la force tranquille qui accompagne Bassirou Diomaye Faye dans son parcours politique.

D’autre part, Absa Faye, la deuxième épouse, est louée pour son élégance et son sens du style. Moderne et dynamique, elle s’engage pleinement dans le soutien de son mari, apportant charme et intelligence à sa campagne présidentielle.

La présence et le soutien indéfectible des épouses de Bassirou Diomaye Faye mettent en évidence l’importance de la famille dans sa vie et dans sa carrière politique. Leur engagement témoigne de la solidité de son foyer et renforce son image d’homme intègre et authentique.

Cette mise en avant des épouses lors d’un meeting politique souligne également l’importance des alliances familiales dans la politique sénégalaise. En mettant en lumière ses épouses, Bassirou Diomaye Faye affirme sa volonté de transparence et son attachement aux valeurs familiales, des éléments essentiels dans la vie publique.

Le Dakarois Quotidien N°139 – du 23 et 24/03/24

Le Dakarois Quotidien N°139 – du 23 et 24/03/24
🔴 Campagne Présidentielle : Dernier Sprint pour les Candidats

Présidentielle 2024 : Abdoulaye Wade reçoit Bassirou Diomaye et Ousmane Sonko

À la veille de l’élection présidentielle au Sénégal, une rencontre d’une importance significative est prévue ce samedi 23 mars 2024. Me Abdoulaye Wade, ancien président de la République et Secrétaire Général National du PDS (Parti Démocratique Sénégalais), ouvrira ses portes à Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle, ainsi qu’à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Cette réunion, qui s’annonce comme un moment crucial dans le paysage politique sénégalais, se déroulera dans le cadre d’une audience accordée par Me Abdoulaye Wade. Cette rencontre revêt une importance particulière alors que le pays se prépare à choisir son prochain dirigeant.

L’initiative de cette réunion semble découler des récents développements politiques, notamment l’appel lancé par Me Abdoulaye Wade à voter pour le candidat de la coalition Diomaye-Président. Cette décision, prise à deux jours du scrutin présidentiel, a été validée par son fils, Karim Wade, lui-même candidat recalé.

L’audience prévue ce samedi est susceptible de catalyser de nouveaux développements dans la course à la présidence, en consolidant des alliances politiques ou en influençant les choix électoraux des citoyens. Elle pourrait également marquer une étape importante dans la stratégie de campagne des candidats impliqués.

Dans un contexte où chaque voix compte, cette rencontre entre des figures politiques de premier plan pourrait avoir un impact significatif sur l’issue de l’élection présidentielle et sur la configuration politique future du Sénégal. Les observateurs seront attentifs aux résultats de cette réunion et à ses éventuelles répercussions sur le paysage politique sénégalais.

Le Dakarois Quotidien N°138 – du 22/03/24

Le Dakarois Quotidien N°138 – du 22/03/24
🔴 RALLIEMENT DE CERTAINS LEADERS DU PDS À DES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE : Kéba Kanté choisit de rester loyal à Karim Wade

En meeting à Ziguinchor, Amadou Ba projet mille milliards à la région de Ziguinchor

Lors d’un meeting historique à Ziguinchor, Amadou Ba, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a dévoilé un plan audacieux visant à faire de la Casamance le grenier du Sénégal. Devant une foule enthousiaste, il a annoncé l’allocation d’une enveloppe colossale de mille milliards de francs CFA sur trois ans exclusivement pour la région de Ziguinchor, avec des initiatives similaires prévues pour les autres régions de la Casamance.

« La Casamance a un potentiel énorme dans l’agriculture, la pêche, le tourisme et l’artisanat », a déclaré Amadou Ba. « Nous devons exploiter pleinement ces ressources pour propulser la région vers le développement économique et social. C’est pourquoi nous investirons massivement dans des projets d’infrastructures et de développement humain. »

Ce programme ambitieux vise à résoudre les problèmes urgents auxquels est confrontée la région, notamment l’approvisionnement en eau, l’électricité, la mobilité, la voirie et l’assainissement. En investissant dans ces domaines clés, Amadou Ba espère créer un environnement propice à la croissance économique et à l’amélioration des conditions de vie des habitants de la Casamance.

Pour concrétiser cette vision, Amadou Ba propose également la formation d’un gouvernement d’union nationale, composé d’experts expérimentés en matière de gouvernance. En réunissant des compétences diverses et en s’appuyant sur l’expérience acquise au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar, il vise à mettre en œuvre des réformes essentielles pour faire avancer le Sénégal vers l’émergence d’ici 2030.

« Nous avons besoin d’un Sénégal de paix et de prospérité », a souligné Amadou Ba. « En travaillant ensemble, nous pouvons réaliser notre vision commune d’un pays émergent, où chaque citoyen a la possibilité de prospérer et de contribuer au développement national. »

À Ziguinchor, Amadou Ba a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation, invitant tous les Sénégalais à se joindre à lui dans cette marche vers un avenir meilleur pour la Casamance et pour tout le pays.


AS – Le Dakarois Ziguinchor



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Saint-Louis : Violente bagarre entre « pastefiens » et « apéristes »

Dans la nuit dernière, une violente bagarre a éclaté entre les militants d’Amadou François Gaye de la Direction générale d’Appui aux Sénégalais de l’extérieur et ceux de Mary Teuw Niane, à Saint-Louis, plus précisément dans le quartier de Bango, leur fief politique.

Selon les informations rapportées par IGFM, Amadou François Gaye organisait des rencontres quotidiennes après la rupture du jeûne. Vers 1 heure du matin, alors qu’il tentait de regagner son quartier général, son cortège a croisé celui de la coalition DiomayePrésident, dirigée par le Pr. Mary Teuw Niane, qui venait d’arriver sur les lieux. Aucun des deux groupes n’a voulu céder le passage à l’autre, et la confrontation s’est rapidement envenimée.

Les tensions ont monté et des affrontements physiques ont éclaté lorsque certains individus ont sorti des matraques. La confrontation a rapidement dégénéré en une bataille rangée, provoquant des blessures et des dégâts matériels.

Selon les témoignages recueillis, la voiture de François Gaye a été caillassée et son chauffeur a été blessé à la tête, nécessitant son transfert d’urgence à l’hôpital de Saint-Louis. Des blessés ont également été signalés du côté de la coalition DiomayePrésident, témoignant de la violence de l’affrontement.

Cet incident témoigne de la montée des tensions politiques dans la région de Saint-Louis à l’approche des élections, mettant en lumière les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les différents camps politiques.

Présidentielle : Cheikh Mbacké Bara Dolly rejoint la coalition Diomaye Président et lance un appel au PDS

Dans un geste politique majeur, Cheikh Mbacké Bara Dolly, ancien président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, a annoncé son ralliement à la coalition Diomaye Président en vue de l’élection présidentielle de 2024. Dans un communiqué officiel, M. Bara Dolly a exprimé son soutien sans équivoque à la candidature de Bassirou Diomaye Faye, tout en appelant les libéraux à se joindre à cette dynamique politique.

Le leader du Parti démocratique sénégalais Libéral (PDSL) a clairement indiqué sa volonté de voir la coalition Diomaye Président remporter les prochaines élections présidentielles, affirmant qu’elle représente « le seul espoir du changement » pour le Sénégal. Ce ralliement marque un tournant significatif dans la campagne électorale et renforce la crédibilité de la candidature de Bassirou Diomaye Faye.

Dans son communiqué, M. Bara Dolly a également lancé un appel au Parti Démocratique Sénégalais (PDS) pour qu’il suive son exemple et soutienne la coalition Diomaye Président. Cette invitation à l’unité politique vise à rassembler les forces progressistes autour d’une vision commune pour l’avenir du pays.

Ce ralliement de M. Bara Dolly à la coalition Diomaye Président témoigne de la reconnaissance de la qualité du programme politique et de la vision de Bassirou Diomaye Faye. Il souligne également l’importance des alliances politiques dans le paysage électoral sénégalais, où la consolidation des forces est essentielle pour atteindre les objectifs de développement et de progrès pour tous les citoyens.

Alors que la campagne électorale entre dans sa phase cruciale, le soutien de personnalités politiques influentes comme M. Bara Dolly peut avoir un impact significatif sur le résultat des élections présidentielles à venir. Son appel au PDS illustre la volonté de construire un front uni pour défendre les intérêts du Sénégal et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Libération de Ndongo Diop après 18 mois de détention : Impact de la loi d’amnistie

Ndongo Diop, membre de l’ex-Pastef de Diourbel, a retrouvé la liberté après avoir passé 18 mois derrière les barreaux. Cette libération intervient suite à l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé son avocat, Me Moussa Sarr.

L’activiste avait été incarcéré en octobre 2022, après avoir été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Maham Diallo. Les charges retenues contre lui incluaient des accusations graves telles que l’appel à l’insurrection, à la violence et à la haine, ainsi que des menaces de mort envers des autorités judiciaires, et la diffusion de fausses nouvelles par le biais d’un système informatique.

Le mandat de dépôt faisait suite à la publication par Ndongo Diop d’une vidéo sur YouTube, d’une durée de 42 minutes et 57 secondes, dans laquelle il aurait incité les jeunes à s’en prendre physiquement au procureur de la République et au doyen des juges, en cas de décisions défavorables à leur leader, Ousmane Sonko.

En outre, Ndongo Diop était soupçonné d’avoir accusé les forces de l’ordre d’avoir fabriqué les cocktails Molotov retrouvés sur certains militants de l’ex-Pastef, arrêtés dans le cadre de l’affaire de la « Force spéciale ».

La libération de Ndongo Diop marque un tournant dans son parcours judiciaire et souligne l’impact de la loi d’amnistie dans le paysage politique sénégalais. Cependant, elle suscite également des questions sur les limites de la liberté d’expression et les responsabilités liées à la diffusion de contenus susceptibles d’inciter à la violence ou de propager des fausses informations.

ZIGUINCHOR CAPITALE DU SENEGAL : Diomaye SONKO, un désastre Par Mamadou Mouth BANE

Les incongruités qu’ils ont dévoilées lors de leur conférence de presse n’ont pas suffi pour satisfaire l’envie de Diomaye Faye et de son colistier Ousmane SONKO, d’être suffisamment ridicules aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Ils ont fièrement remis une couche avant-hier à Ziguinchor, ville qu’ils rêvent d’ériger en capitale du Sénégal.

Je me suis opposé à ceux qui ont tenu des propos injurieux contre ce ticket à la présidentielle. Car, à mon humble avis, Bassirou Diomaye FAYE et Ousmane SONKO ont besoin d’une assistance psychiatrique et d’une formation accélérée en Diplomatie et en Relations Internationales. A chaque sortie, ils exposent leur carence en toute matière, plus particulièrement en géopolitique, disons en géographie tout court. Or, un homme qui aspire à diriger un pays doit maitriser sa Géographie et son Histoire. L’ignorance de Diomaye Sonko dans ces domaines, inquiète les personnes averties.

Le choix d’une capitale d’un pays répond à des critères qui tiennent compte des enjeux socio-politiques, géopolitiques, environnementaux, sécuritaires… Ce n’est pas pour des raisons bassement électoralistes qu’on décide, d’un coup de tête, du transfert de la capitale de Dakar à Ziguinchor. C’est normal, car, il fallait mettre quelque chose sous la dent de ces hordes de gavroches soif de gros mots et de promesses impossibles.

Certes, aucune ville n’a plus de dignité qu’une autre sur un même territoire. Et Ziguinchor est l’une des villes les plus charmantes du Sénégal de par son environnement, son histoire, sa cuisine, la richesse de sa diversité culturelle et la générosité de sa population. Cependant, est-ce suffisant pour en faire une capitale ?

Il y a des paramètres qui entrent en jeu lorsqu’il s’agit d’ériger une localité en capitale. Le facteur démographique n’est pas le plus déterminant même si, il n’est pas à négliger. Le plus important, avant de prendre une telle décision, c’est d’abord, de savoir lire la carte du Sénégal. Il faut également savoir interpréter le plan géographique du pays, en intégrant les facteurs : sécurité, géographie, géostratégie, pays voisins, ouverture maritime, végétation, histoire, climat, environnement, population etc… Il est d’ailleurs recommandé d’effectuer, au moins, une étude sociologique dans la future capitale. Par ailleurs, une telle décision politique ne devrait être annoncée, qu’après une consultation sérieuse des hautes autorités de la hiérarchie sécuritaire du Sénégal, pour ne citer que celles-ci. Puisque Ziguinchor est une zone militaire…

Que nous apprend la carte du Sénégal ?
La carte du Sénégal nous montre que Ziguinchor se situe à l’extrême sud du pays. Pour s’y rendre, il faut traverser un Etat indépendant : la Gambie avec qui nous avions souvent des relations en dents de scie sous le magistère de Yahya Jammeh.
La géographie nous apprend également que :
1-La distance entre Ziguinchor et Banjul c’est 104 Km.
2-La distance entre Ziguinchor et Bissau c’est 109 Km…

Nous ne le souhaitons pas ! Mais, gouverner c’est prévoir pour anticiper. En cas de conflit armé contre un de nos voisins, la capitale sénégalaise (Ziguinchor) serait facilement atteinte en moins de 24heures. On se rappelle les menaces de la Mauritanie lors de la crise avec le Sénégal en 1989. Soutenu par l’ancien président de l’Irak Saddam Hussein et une partie des pays de la Ligue Arabe, Oul Taya alors Chef de l’Etat, aurait eu un projet d’attaquer Saint Louis située à un peu plus de 300 Km de Nouakchott. Des rumeurs annonçaient le positionnement des engins de guerre au niveau de l’autre rive du Fleuve Sénégal. Imaginez si Saint Louis était restée capitale du Sénégal à cette époque.

Ces deux pays (Gambie et Guinée Bissau) voisins de Ziguinchor ont connu des crises politiques qui ont secoué cette ville sénégalaise du sud. La récurrence des conflits politico militaires à Banjul et à Bissau impacterait la ville de Ziguinchor qui serait, sous le magistère de Diomaye Sonko, une capitale souvent en alerte maximum, du fait de sa position géographique dans une zone politiquement très instable. S’y ajoute la zone des trois frontières Sénégal, Guinée Bissau et Guinée Conakry dirigée par un militaire.

L’actuel président de la République Macky SALL l’avait très tôt compris. D’ailleurs, dès son élection en 2012, il avait mis en place une stratégie pour stabiliser les deux pays voisins : la Gambie et la Guinée Bissau. Il s’est investi personnellement pour aider Adama BARROW et le Général Emballo à être élus démocratiquement présidents de la République de leur pays respectif. Le président SALL avait compris que, pour gagner la bataille de la paix en Casamance, il fallait stabiliser la Guinée Bissau et la Gambie, terre de replis des rebelles du MFDC. Mission réussie sans bavure par le président Macky SALL.

Les régimes militaires qui se sont succédé à Banjul et à Bissau avaient permis aux leaders du MFDC de se renforcer militairement et de développer des activités de trafics illicites entre Sao Domingos et Kanilaï en passant par Bignona. D’ailleurs, Yahya Jammeh rêvait d’une alliance politique entre Banjul/Bignona/Bissau, avec une Casamance indépendante. A cette époque, il finançait Salif Sadio chef rebelle, Ansoumana MANE ex CEMGA tué le 20 Novembre 2000, en Guinée Bissau et le chef rebelle soudanais John Garang mort dans un accident d’hélicoptère le 30 Juillet 2005. Rappelons que, le Bissau Guinéen Ansoumana MANE était impliqué dans des trafics d’armes avec le MFDC dans les années 90.

Certes, aujourd’hui, le MFDC est neutralisé par l’Armée sénégalaise. Mais, une rébellion ne meurt jamais. Faire de Ziguinchor la capitale du Sénégal, sans penser à maintenir d’abord, l’équilibre socio politique encore fragile dans ces deux pays voisins et à renforcer la paix sociale, relève d’un amateurisme chronique.

Ziguinchor est aussi traversée par des courants criminels qui entretiennent des circuits de trafic de drogue venus de Bissau, de bois au nord de Bignona, d’armes et de chanvre indien. Cette belle ville a plus besoin d’un plan de développement économique et social que d’être érigée en capitale par la magie d’un simple décret.

Déplacer la capitale à Ziguinchor n’est pas une priorité pour ces jeunes migrants natifs de cette ville. D’ailleurs, cela changerait quoi dans le quotidien de la jeunesse ou dans le panier de la ménagère ?

Il existe déjà des politiques de développement mises en œuvre en Casamance par les Présidents Me Abdoulaye WADE et Macky SALL. Prenons l’exemple du pont sénégambien qui facilite les déplacements des populations entre le Sud et le Nord. Les interminables grèves des transporteurs sénégalais excédés par les humeurs sporadiques du président Jammeh sont oubliées. Combien de fois, les transporteurs sénégalais ont boycotté le bac gambien pour contourner la Gambie en allant à Ziguinchor par Vélingara à cause des décisions de Jammeh d’augmenter les tarifs pour la traversée ? Ces désagréments appartiennent au passé. Les dessertes maritimes Dakar/Ziguinchor ainsi que les aéroports de Ziguinchor et du Cap Skirring viennent soulager les populations. Que Diomaye SONKO proposent mieux avec des projets structurants réalistes et réalisables.

Diomaye et son acolyte devraient plutôt dire aux Sénégalais où est ce qu’ils comptent amener ce pays ? Quelle solution ont-ils pour arrêter le phénomène de l’émigration irrégulière ? Comment vont-ils gérer le pétrole et le gaz ? Vont-ils supprimer les subventions faites par l’Etat sur l’essence, le gasoil et l’électricité ? A quel prix les familles vont-elles acheter le riz, l’huile, le sucre, le lait et la viande ? Quelle vision pour l’Education, la Santé, l’Agriculture, l’Industrie ? Quelle stratégie pour lutter contre la menace terroriste au niveau de nos frontières avec le Mali ? D’eux, les Sénégalais s’attendent à un programme chiffré, ambitieux et crédible. Mais, les déclarations alambiquées et diffamatoires, les électeurs en ont plein le ventre.

Le mutisme des alliés de Diomaye Sonko face à ces constellations d’inepties (transfert capitale, sortie du CFA) devient inquiétant. Mme Aminata Touré, Abourahmane Diouf et consorts engagent leur crédibilité dans les errements graves de leur candidat. Il est difficile de comprendre toute cette solidarité sournoise devant cet extrême populisme orné de contrevérités.

Après l’annonce du transfert de la capitale, ne soyez pas surpris d’entendre Diomaye Sonko avant la fin de la campagne, prendre l’engagement de délocaliser à Ziguinchor ou à Bignona, tout le dispositif sécuritaire national de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police (l’armement des Forces de Défense et de Sécurité, le système de Renseignement etc…) suivi d’un enrôlement de masse de jeunes sélectionnés, dans les rangs de l’Armée, avec un risque élevé d’une infiltration achevée des Corps d’élite de tout le système de sécurité et de défense du pays. Ce serait alors la fin de la lutte armée du MFDC ? L’objectif étant déjà atteint ! Diomaye SONKO, une calamité !

Mamadou Mouth BANE, depuis Rabat

Présidentielle : Macky Sall et les Fake News, un défi de Communication

Alors que la campagne présidentielle bat son plein au Sénégal, des rumeurs et des « fake news » ont commencé à circuler, créant une atmosphère de confusion et de spéculation. Parmi les sujets abordés, la non-participation annoncée du Président Macky Sall à la caravane d’Amadou Ba à Kaffrine et la prétendue abrogation de la dissolution du parti PASTEF ont suscité de vives réactions et des interrogations.

Dans un communiqué officiel, la présidence sénégalaise a démenti catégoriquement la participation de Macky Sall à la caravane de son allié politique, Amadou Ba, à Kaffrine. Des sources proches du Président ont souligné que son absence était une décision intentionnelle, visant à permettre à Amadou Ba de communiquer directement avec les électeurs sans l’influence d’une présence présidentielle. Cette clarification met en lumière la stratégie politique de Macky Sall, qui semble privilégier une approche de soutien discret à son candidat, laissant ainsi à Amadou Ba l’opportunité de s’adresser au peuple en toute liberté.

Par ailleurs, une autre rumeur a émergé concernant la dissolution du parti PASTEF, dirigé par l’opposant Ousmane Sonko. Des informations non fondées ont prétendu que Macky Sall aurait signé un décret abrogeant cette dissolution. Cependant, des proches du président ont rapidement démenti ces allégations, soulignant qu’aucun tel décret n’avait été signé. Cette clarification vise à dissiper les spéculations et à réaffirmer le respect de la loi et des procédures légales dans le pays.

En dénonçant l’épidémie de « fake news » qui sévit actuellement, le gouvernement sénégalais met en garde contre la propagation de fausses informations qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral et semer la confusion parmi les citoyens. Dans cette optique, le président Macky Sall a rencontré les patrons de presse ce lundi pour discuter de cette question brûlante, témoignant de son engagement à lutter contre la désinformation et à promouvoir un débat politique sain et transparent.

Alors que le Sénégal se prépare à choisir son prochain leader, il est crucial que le processus électoral se déroule dans un climat de confiance et de transparence. Les clarifications apportées par le gouvernement visent à restaurer la confiance du public et à garantir que les électeurs puissent prendre des décisions éclairées lors des élections. Dans cette période cruciale, il est essentiel que la vérité prévale et que les électeurs aient accès à des informations précises et fiables pour exercer leur droit démocratique de manière informée et éclairée.

Tension politique à Kolda : Risque de Confrontation entre Deux Camps Opposés en Campagne Electorale

Dans l’atmosphère fébrile de la campagne électorale au Sénégal, la ville de Kolda devient le théâtre d’une convergence politique tendue, mettant en lumière les clivages profonds qui traversent le pays à l’approche des élections.

Ce dimanche s’annonce comme un moment critique, où deux forces politiques diamétralement opposées convergent vers la même région, chacune avec son propre agenda et ses fervents partisans. D’un côté, la coalition DiomayePrésident, portée par le tandem dynamique formé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, cherche à rallier les électeurs de Kolda à sa cause. De l’autre, la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar déploie ses efforts pour soutenir son candidat, Amadou Ba.

Les préparatifs sont en cours des deux côtés, avec une mobilisation intense des militants qui cherchent à assurer un accueil triomphant à leurs leaders respectifs. Des réunions stratégiques, des distributions de matériel de campagne et une communication intensive sont autant de tactiques employées pour galvaniser les troupes et gagner le soutien populaire.

Cependant, au milieu de cette effervescence politique, plane un risque palpable de confrontation entre les partisans des deux camps rivaux. Les observateurs craignent que cette situation ne dégénère en affrontements violents, mettant en péril la stabilité et la sécurité de la région.

Dans ce contexte tendu, les appels à la paix et à la retenue se multiplient. Le khalife général de la famille chérifienne de Saré Mamady a récemment émis une déclaration fervente, exhortant toutes les parties à faire preuve de calme et de respect mutuel. Il a souligné l’importance de préserver l’unité nationale et de placer l’intérêt supérieur du Sénégal au-dessus des querelles politiques partisanes.

Alors que les deux coalitions se préparent à enflammer la scène politique de Kolda ce dimanche, il est impératif que toutes les parties concernées agissent avec responsabilité et modération. Les élections doivent être un exercice démocratique pacifique, où la voix du peuple peut s’exprimer sans crainte ni intimidation.

Dans cette quête pour l’avenir de la nation, la voix du dialogue et de la tolérance doit prévaloir sur celle de la division et de la confrontation. Seul un engagement ferme envers la paix et la démocratie peut garantir un avenir stable et prospère pour le Sénégal.

Ousmane Sonko accuse Amadou Ba de conspiration politique: Révélations explosives lors de la campagne électorale à Ziguinchor

Lors d’un rassemblement électoral à Ziguinchor ce samedi 16 mars 2024, Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle, a lancé des accusations sévères à l’encontre d’Amadou Ba, son adversaire politique. Accompagné de Bassirou Diomaye Faye, Sonko a révélé devant les habitants de Ziguinchor les manœuvres présumées de Ba pour les maintenir en prison et les empêcher de participer activement à la vie politique.

Ousmane Sonko démasque Cheikh Yérim Seck et Cie : " Amadou Ba moo... "

Dans une déclaration rapportée par le journal « Le Patriote », Sonko a déclaré que Ba « a tout fait » pour s’assurer que lui et Diomaye restent derrière les barreaux. Il a également affirmé que toutes les attaques personnelles dirigées contre lui ces dernières années étaient orchestrées par Amadou Ba. Ces accusations soulignent un climat politique tendu et des rivalités intenses entre les candidats à la présidentielle.

La révélation de Sonko intervient à un moment crucial de la campagne électorale, où les candidats rivalisent pour obtenir le soutien des électeurs. Les allégations portées contre Amadou Ba pourraient potentiellement influencer l’opinion publique et façonner les décisions de vote à venir.

Cependant, il convient de souligner que ces affirmations restent à être prouvées et que Amadou Ba n’a pas encore réagi publiquement à ces accusations. Il est essentiel de garantir une enquête impartiale et transparente pour démêler les faits et déterminer la véracité de ces allégations.

Cette situation met en évidence l’importance de la transparence et de la responsabilité dans le processus politique. Les électeurs doivent être informés et conscients des actions et des antécédents des candidats avant de prendre leur décision aux urnes.

Alors que la campagne électorale se poursuit, il est crucial que les candidats se concentrent sur des débats constructifs et des propositions concrètes pour l’avenir du pays. Les électeurs, quant à eux, doivent exercer leur droit de vote en toute connaissance de cause, en choisissant les candidats qui représentent au mieux leurs intérêts et leurs aspirations pour le Sénégal.

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24
🔴 MACKY SALL N’EST PLUS LA « PROIE » : Ousmane Sonko jette l’opprobre sur Amadou Ba

Ousmane Sonko : Confiant en une victoire écrasante dès le premier tour

Lors de sa première sortie après plusieurs mois de détention, Ousmane Sonko, leader de l’opposition sénégalaise, a affiché une confiance sans équivoque quant à la victoire de son candidat, Bassirou Diomaye Faye, dès le premier tour de l’élection présidentielle prévue le 24 mars. Face à la presse ce vendredi, il a exprimé son optimisme quant aux résultats électoraux, affirmant que la coalition Diomaye Président remporterait plus de 60 % des voix dès le premier tour.

« Si tout va bien, nous ne pouvons pas avoir moins de 60 % », a-t-il déclaré, laissant entendre sa certitude quant à la performance électorale de sa coalition.

Sonko a également appelé les militants à prendre des mesures concrètes pour garantir le succès de leur campagne. Il les a exhortés à récupérer leurs cartes d’électeurs et à sécuriser le processus de vote. Soulignant l’importance de la participation massive des électeurs, il a insisté sur le rôle crucial des jeunes dans la sécurisation du vote le jour du scrutin.

« Rien n’est gagné d’avance », a-t-il prévenu, soulignant l’importance de rester vigilants et engagés jusqu’au jour de l’élection.

Cette déclaration reflète la détermination de Sonko et de son équipe à remporter les élections présidentielles avec une marge significative, tout en mobilisant les électeurs pour garantir un processus électoral libre et équitable.

« Amadou Ba est plus grave que Macky Sall… », déclare Ousmane Sonko

Après sept mois de détention, Ousmane Sonko, leader de Pastef, a fait une déclaration face à la presse où il a exprimé son désir de tourner la page Macky Sall et a concentré ses critiques sur le candidat de la majorité présidentielle BBY, Amadou Ba.

Sonko a soulevé des questions sur l’origine des richesses d’Amadou Ba, qualifiant de suspect le fait qu’un simple fonctionnaire puisse accumuler une telle fortune. Il a également accusé Amadou Ba de potentiellement vendre les intérêts du Sénégal à l’étranger s’il accède au pouvoir, affirmant qu’il est disqualifié d’office pour diriger le pays. Sonko a déclaré avoir surpris Amadou Ba en flagrant délit et lui a ordonné de ne rien prendre.

Tout en écartant Macky Sall du débat électoral, Sonko a mis en garde contre le danger que représente selon lui Amadou Ba pour le Sénégal. Il a appelé les Sénégalais à se mobiliser et à former un large front pour les élections à venir, assurant qu’ils remporteraient ces élections si elles se déroulaient de manière juste et transparente.

Cette déclaration de Sonko intervient dans un contexte politique tendu, alors que les élections présidentielles approchent et que les différentes forces politiques se positionnent pour le scrutin à venir.

« Il y a eu des discussions » : Ousmane Sonko confirme les négociations du Cap Manuel et précise

Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a confirmé lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 15 mars, la tenue de discussions au Cap Manuel entre lui-même et le pouvoir en place. Sonko a déclaré qu’il y a effectivement eu des discussions, mais a catégoriquement nié l’existence d’un accord, contrairement à ce que certains ont affirmé.

Lors de ces discussions, quatre points ont été abordés, selon Sonko, notamment le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il a souligné qu’il s’était fermement opposé à un tel report, affirmant que le rejet de sa candidature ne pouvait en aucun cas justifier un tel report.

Sonko a affirmé avoir tout fait pour éviter le report des élections, allant jusqu’à demander à ses avocats de ne pas déposer un rabat d’arrêt dans une affaire impliquant Mame Mbaye Niang, afin d’éviter que cela ne serve de prétexte. De plus, il aurait appelé Habib Sy pour lui demander de convaincre ses anciens collègues du PDS de ne pas se laisser influencer par le président Sall pour reporter les élections.

Il a également assuré qu’aucun accord n’avait été conclu et aucune contrepartie n’avait été donnée à qui que ce soit dans le cadre de ces discussions. Sonko a tenu à souligner le caractère transparent de ces négociations, affirmant qu’il était important pour lui de faire la lumière sur ce sujet après sa libération de plus de 200 jours de détention.

Cette clarification de Sonko intervient dans un contexte politique tendu, où les rumeurs et les spéculations sur les négociations entre l’opposition et le pouvoir sont monnaie courante.

Ousmane Sonko: Engagement pour la justice sans vengeance

Lors d’une conférence de presse ce vendredi, Ousmane Sonko, leader de Pastef, a tenu à clarifier sa position concernant la justice et la gouvernance future du Sénégal. En réponse aux préoccupations sur d’éventuelles représailles en cas de victoire de son candidat Bassirou Diomaye Faye à la présidence, Sonko a affirmé qu’il n’y aura pas de chasse aux sorcières, mais plutôt une quête de justice.

« Je veux être clair, il n’y aura pas de vengeance mais il y aura de la justice dans toute sa rigueur. Nous allons veiller à ce que justice soit rendue au peuple sénégalais », a déclaré Ousmane Sonko, soulignant qu’il n’y aura pas de place pour l’impunité sous leur gouvernance.

Sonko a souligné l’importance de se concentrer sur les défis à venir et a souligné qu’il n’y avait pas de temps à perdre dans des actes de représailles. Il a toutefois mis en garde contre toute forme d’impunité, affirmant que la justice sera appliquée avec rigueur.

Lors de cette conférence de presse conjointe avec son candidat Bassirou Diomaye Faye, Sonko a également tenu à dissiper les préjugés sur le caractère de Faye, affirmant qu’il n’est pas une personne malveillante, contrairement à ce qui peut être dit.

Cette déclaration de Sonko reflète une vision de gouvernance axée sur la justice et l’équité, tout en rejetant toute forme de revanche ou de partialité. Cela s’inscrit dans une volonté de bâtir un avenir où la justice est au service du peuple, sans distinction ni discrimination.

Rejet du recours de Karim Wade et Cie : Le juge déclare les requêtes irrecevables

Le juge des référés a rendu son verdict sur le recours déposé par Karim Wade et ses associés, déclarant irrecevables les requêtes en suspension soumises par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et les candidats contestataires.

Cette décision intervient après que le procureur ait plaidé en faveur du rejet des requêtes, arguant qu’elles visaient toutes à annuler le processus électoral. En conséquence, le juge a estimé que les deux requêtes poursuivaient le même objectif et les a donc jugées irrecevables.

Il convient de rappeler que la Cour suprême avait examiné en audience publique, ce vendredi, les requêtes en référé pour excès de pouvoir. Ces requêtes contestaient les décrets fixant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin.

Cette décision du juge des référés met fin à un chapitre de contestation dans le processus électoral, affirmant la primauté des décisions du Conseil constitutionnel et apportant ainsi une clarification juridique à la situation.

Libération de Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye : La loi d’amnistie en action

Après une période d’attente et de spéculation, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent enfin leur liberté. Cette libération tant attendue résulte de l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé Yoro Dia, conseiller en Communication du président de la République, lors d’une déclaration à l’AFP.

Selon les dires de Dia, cette décision fait suite à la promulgation de la loi d’amnistie. C’est donc grâce à cette promulgation que les deux hommes ont été autorisés à quitter leur détention.

La loi d’amnistie en question a été adoptée la semaine précédente, sur l’initiative du président Macky Sall lui-même. Ce dernier a justifié cette démarche en évoquant la nécessité d’apaiser les tensions persistantes dans le pays, exacerbées notamment par le report de dernière minute de l’élection présidentielle.

La libération de Sonko et Faye revêt donc une signification importante dans le paysage politique sénégalais. Elle témoigne de la volonté politique de tourner la page sur une période de troubles et de conflits, et de travailler vers une réconciliation nationale. Cette étape marque un pas significatif vers la résolution des tensions qui ont ébranlé le pays ces dernières années, ouvrant la voie à un avenir politique plus pacifié et plus harmonieux.

Me Ngagne Demba Touré recouvre également la liberté !

Après des jours d’attente anxieuse, la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) respire enfin : son coordonnateur, Me Ngagne Demba Touré, a été libéré ce jeudi soir. Cette nouvelle intervient comme un soulagement pour ses partisans, qui ont suivi de près son arrestation survenue le 21 février dernier à son domicile, après plus de six mois passés en exil au Mali.

Le retour de Me Ngagne Demba Touré au Sénégal avait été célébré avec enthousiasme dans son fief de Grand-Yoff. Cependant, cette liesse avait été tempérée par son arrestation, qui avait suscité un élan de solidarité et de mobilisation de la part de ses partisans, dénonçant vigoureusement cette mesure.

La libération de Me Ngagne Demba Touré fait suite à l’adoption d’une loi d’amnistie par l’Assemblée Nationale, une décision saluée comme un pas vers la réconciliation nationale et le retour à la paix sociale. Cette loi a permis la libération de plusieurs détenus politiques, dont Me Ngagne Demba Touré, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Dans son fief de Grand-Yoff et au sein de la JPS, la nouvelle de la libération de Me Ngagne Demba Touré a été accueillie avec des manifestations de joie et de soulagement. Ses partisans, qui avaient vigoureusement soutenu leur leader pendant son incarcération, expriment désormais leur gratitude envers ceux qui ont œuvré pour sa libération.

La libération de Me Ngagne Demba Touré est perçue comme une victoire pour la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal. Elle témoigne également de l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la lutte pour la justice et la liberté.

Première apparition de Diomaye Faye : Un tournant dans la Campagne Présidentielle

La scène politique sénégalaise a récemment été marquée par la première apparition publique de Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle de 2024. Ce moment, empreint d’émotion et de ferveur, a représenté un tournant significatif dans la campagne électorale en cours.

Après avoir été libéré de prison grâce à une loi d’amnistie générale, Diomaye Faye a choisi de s’adresser à ses partisans lors d’un rassemblement politique à Dakar. Entouré d’une foule enthousiaste, il a livré un discours éloquent, exposant sa vision pour l’avenir du pays.

Au cœur de son intervention, Diomaye Faye a mis l’accent sur plusieurs priorités nationales, notamment l’unité nationale, la lutte contre la corruption et la promotion du développement économique. Il a également souligné son engagement envers des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’emploi et la réduction de la pauvreté.

Cette première apparition publique de Diomaye Faye a été perçue comme un moment décisif dans la campagne électorale. Certains l’ont saluée comme une manifestation de leadership et de détermination, tandis que d’autres ont exprimé des doutes quant à son expérience et à sa capacité à diriger efficacement le pays.

Quoi qu’il en soit, cette intervention marque le début officiel de la campagne électorale de Diomaye Faye et ouvre une nouvelle phase dans la course à la présidence. Alors que les élections approchent à grands pas, l’attention se porte désormais sur sa capacité à mobiliser les électeurs et à convaincre le public de soutenir sa candidature.

En somme, la première apparition publique de Diomaye Faye constitue un moment charnière dans le paysage politique sénégalais, et son impact sur l’issue des élections à venir ne pourra être sous-estimé.

Cité Keur Gorgui : Une foule enthousiaste attend Sonko chez lui

Après l’annonce de la libération d’Ousmane Sonko, le leader de l’ex-Pastef, des jeunes, militants et sympathisants se sont précipités vers la cité Keur Gorgui, où réside la famille de l’opposant. Dans une ambiance électrique, des cris de joie, des klaxons de voiture et des chants résonnent dans tout le quartier, reflétant l’excitation palpable qui règne dans la région et à Dakar.

La nouvelle de la libération de Sonko a provoqué une vague d’enthousiasme parmi ses partisans, qui attendent avec impatience son retour à domicile. Ils espèrent également accueillir Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars prochain.

Dans cette atmosphère de liesse et de solidarité, la cité Keur Gorgui se transforme en un lieu de rassemblement vibrant, où les partisans de Sonko expriment leur soutien indéfectible et leur détermination à poursuivre leur lutte politique.

La présence massive de la foule témoigne de l’attachement profond des citoyens à la cause de Sonko et de leur désir de le voir revenir parmi eux. Cette mobilisation témoigne également de l’importance du leader politique dans le paysage politique sénégalais et de son impact sur la population, qui voit en lui un symbole de résistance et d’espoir pour l’avenir.

Dans l’attente de l’arrivée tant attendue de Sonko et de Faye, la cité Keur Gorgui vibre au rythme de l’anticipation, signe d’une mobilisation populaire sans précédent dans la région.

Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent la liberté

Dans un tournant judiciaire majeur, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont été libérés de prison ce jeudi 14 mars. Leurs libérations font suite à la promulgation par le président Macky Sall d’une loi portant amnistie générale, adoptée récemment par la majorité des députés de l’Assemblée nationale. Cette législation efface tous les faits susceptibles d’être qualifiés d’infractions criminelles ou correctionnelles commises entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, en relation avec des manifestations ou motivées politiquement, aussi bien au Sénégal qu’à l’étranger.

Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, avait été arrêté le vendredi 28 juillet 2023 et inculpé trois jours plus tard pour « appels à l’insurrection et complot » contre l’État, avant d’être placé en détention préventive. De son côté, Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle, avait été arrêté en mi-avril 2023 après avoir publié un post sur les magistrats. Il était en détention préventive depuis près d’un an.

Malgré leur incarcération, Bassirou Diomaye Faye a continué à faire campagne, même perdant son temps d’antenne sur la télévision nationale conformément aux dispositions du Code électoral. Les portraits des deux hommes politiques étaient d’ailleurs parmi les plus visibles sur le terrain, témoignant de leur détermination à poursuivre leur engagement politique malgré les obstacles.

La libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye marque une nouvelle étape dans le paysage politique sénégalais. Leur retour à la liberté ouvre la voie à une reprise de leur activité politique et à leur participation pleine et entière à la vie démocratique du pays.

Le Dakarois Quotidien N°132 – du 14/03/24

Le Dakarois Quotidien N°132 – du 14/03/24
🔴 Mobilisation électorale de l’APR: Macky Dynamise la Campagne d’Amadou Ba

Madiambal Diagne annonce la libération de Sonko et Diomaye

Dans une déclaration qui a retenti à travers les médias ce jour, le célèbre journaliste Madiambal Diagne a annoncé que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye seront libérés ce mercredi 13 mars 2024. Cette annonce fait suite à la promulgation imminente par le président de la République Macky Sall de la loi d’amnistie.

Selon M. Diagne, cette décision de libération découle de la non-contestation de la loi d’amnistie par des recours en inconstitutionnalité. Cette loi, qui sera officiellement promulguée aujourd’hui, permettra ainsi la libération de plusieurs individus, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Cette nouvelle est susceptible de marquer un tournant dans le paysage politique sénégalais, alors que les tensions ont été vives ces derniers temps. La libération de Sonko, en particulier, figure parmi les demandes récurrentes de ses partisans, qui ont manifesté à maintes reprises pour exiger sa libération.

Ousmane Sonko, figure de l’opposition politique au Sénégal, avait été arrêté et placé en détention en raison de troubles survenus lors de manifestations politiques. Sa libération, conjointement avec celle de Bassirou Diomaye Faye, est attendue avec impatience par ses partisans et suscite également l’attention de la communauté internationale.

Cette annonce de Madiambal Diagne marque ainsi une nouvelle étape dans le paysage politique sénégalais, offrant peut-être une opportunité de réconciliation et de dialogue entre les différentes parties prenantes.

Il convient de noter que cette libération intervient dans un contexte où le président Macky Sall cherche à apaiser les tensions et à promouvoir la stabilité politique dans le pays.

Il reste à voir comment cette décision sera accueillie par les différents acteurs politiques et la population sénégalaise dans son ensemble, et quel impact elle aura sur la situation politique du pays à moyen et long terme.

Palais: Macky Sall fait faux bond à Amadou Ba

Des tensions émergent au sein de la coalition présidentielle au Sénégal, Benno Bokk Yaakaar, avec des allégations de malaise croissant entre le Président de la République, Macky Sall, et son candidat désigné, Amadou Ba. L’incident récent au Palais, où Amadou Ba aurait été laissé en attente sans rencontrer le chef de l’État, souligne les frictions internes qui perturbent la campagne électorale.

Selon des sources bien informées, Amadou Ba aurait sollicité une rencontre avec Macky Sall, mais aurait été « poireauté » sans aucune audience accordée. Cette mise à l’écart apparente soulève des questions sur le niveau de soutien que le candidat reçoit de la part de ses collègues de l’Alliance Pour la République (APR) et même du président lui-même, qui l’a pourtant nommé comme candidat.

L’absence de contribution financière de la part du président à la campagne de Ba, rapportée par Source A, ainsi que les rumeurs selon lesquelles Macky Sall préférerait un autre candidat, Mahammed Boun Abdallah Dionne, selon le quotidien Les Échos, alimentent les spéculations sur l’avenir politique d’Amadou Ba.

Cette atmosphère de malaise et de spéculation entoure le début de la campagne électorale d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions internes au sein de la coalition présidentielle. Alors que la course électorale bat son plein, ces développements pourraient avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique au Sénégal.

Recours contre la Censure du Temps d’Antenne : La Coalition DiomayePrésident Poursuit le CNRA

La tension persiste entre la coalition DiomayePrésident et le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), alors que la bataille pour l’accès équitable aux médias continue de faire rage. Le mandataire de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Bâ, a annoncé que la coalition déposerait une mise en demeure contre le CNRA pour avoir censuré le temps d’antenne accordé aux représentants du candidat du Pastef, toujours en détention.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Amadou Bâ a fermement critiqué la décision du CNRA, qualifiant son action de censure et soulignant que cela va à l’encontre de l’obligation du CNRA de favoriser l’égalité entre tous les candidats. Il a également dénoncé le fait que le CNRA semble privilégier une coutume au détriment de la loi électorale en matière d’accès aux médias.

La coalition DiomayePrésident n’entend pas rester les bras croisés face à cette situation. En plus de la mise en demeure contre le CNRA, elle prévoit de saisir la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) afin d’annuler la décision du CNRA et, si nécessaire, de prendre en charge elle-même la diffusion des discours des responsables et personnalités désignés par le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats et leurs partisans dans leur quête d’une couverture médiatique juste et équitable. Alors que les élections approchent, la question de l’accès aux médias devient de plus en plus cruciale, et les tensions entre les différents acteurs ne montrent aucun signe de diminution.

Il reste à voir comment le CNRA et la Cena répondront aux actions entreprises par la coalition DiomayePrésident, et dans quelle mesure cela affectera le paysage médiatique pendant la période électorale à venir.

Réhabilitation définitive d’Ousmane Sonko sur les listes électorales : L’État se désiste, le leader de l’ex-Pastef de nouveau éligible

Des sources exclusives de Seneweb ont révélé que l’État du Sénégal a officiellement renoncé à son pourvoi contre la décision de réhabiliter Ousmane Sonko sur les listes électorales. Cette nouvelle ouverture confirme la levée de la condamnation par contumace qui pesait sur le leader de l’ex-Pastef, lui rendant ainsi son éligibilité.

La saga juridique entourant Ousmane Sonko a connu un dénouement décisif avec le désistement de l’État sénégalais, mettant fin à un litige qui a suscité de vives tensions politiques. La décision initiale de réhabilitation avait été prononcée par Sabassy Faye à Ziguinchor, avant d’être confirmée par le Tribunal de Dakar.

Cette réhabilitation marque une étape cruciale dans la carrière politique d’Ousmane Sonko, le plaçant de nouveau dans la course électorale. La levée définitive de la condamnation par contumace permet au leader de l’ex-Pastef de retrouver ses droits civiques et de se présenter aux prochaines élections.

Cette nouvelle dynamique pourrait également avoir un impact significatif sur le paysage politique sénégalais, redéfinissant les forces en présence à l’approche du scrutin à venir. La décision de l’État de se désister témoigne d’un tournant dans ce dossier et soulève des questions sur les motivations sous-jacentes à ce revirement.

La classe politique et la population observent attentivement ces développements, et il est probable que la réhabilitation d’Ousmane Sonko influencera le déroulement de la campagne électorale et les dynamiques politiques qui en découlent.

Violences à Pikine : La campagne électorale prend une tournure tumultueuse entre Diomaye Président et Benno Bokk Yaakaar

La campagne électorale au Sénégal a pris une tournure tumultueuse à Pikine, marquée par des affrontements entre les partisans de la coalition Diomaye Président et ceux d’Amadou Ba. Après les incidents aux Parcelles-Assainies la veille, la tension persiste dans la région, mettant en lumière les défis de la compétition politique.

Lundi, la caravane du candidat Diomaye Faye a été attaquée à proximité de la permanence de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar à Pikine. Les militants de l’ex-Pastef, ne se laissant pas intimider, ont riposté vigoureusement, permettant à la caravane de poursuivre sa route à travers les artères de Pikine.

Ces heurts soulignent les frictions croissantes entre les différentes factions politiques en lice pour les élections. La compétition électorale, censée être un exercice démocratique pacifique, est entachée par des actes de violence, mettant en péril la stabilité de la campagne.

La rivalité exacerbée entre DiomayePrésident et Benno Bokk Yaakaar reflète les enjeux élevés de cette élection présidentielle. Les deux camps rivalisent d’ardeur pour attirer les électeurs et affirmer leur position, mais cette compétition ne devrait pas se traduire par des actes de violence mettant en danger la sécurité publique.

Ces incidents soulignent également la nécessité d’un appel à la modération et à la retenue de la part des leaders politiques. La violence ne peut être le moyen de faire valoir des revendications politiques. Au contraire, elle compromet l’intégrité du processus démocratique et peut entraîner des conséquences néfastes pour la stabilité du pays.

Les autorités électorales et les forces de sécurité sont désormais appelées à redoubler d’efforts pour assurer la sécurité et la sérénité de la campagne électorale. Les citoyens, quant à eux, doivent être encouragés à exprimer leurs opinions de manière pacifique, en évitant tout recours à la violence.

Dans un contexte où le Sénégal vise à renforcer sa démocratie et à consolider les institutions, la préservation de la paix et de l’ordre public pendant la campagne électorale est cruciale. Les acteurs politiques ont la responsabilité de jouer un rôle constructif dans la préservation de l’intégrité du processus électoral et dans la promotion d’une compétition politique saine et démocratique.

CRISE ÉLECTORALE : RECOURS EN RÉFÉRÉ DEVANT LA COUR SUPRÊME

La scène politique sénégalaise est actuellement plongée dans une crise électorale sans précédent, caractérisée par des contestations et des violations présumées du code électoral. Les acteurs principaux de cette crise, dont Monsieur Lamine THIAM, Monsieur Karim Meïssa WADE, Monsieur Magatte SY et Monsieur Mayoro FAYE, ont choisi de faire front commun en saisissant la Cour Suprême du Sénégal pour un recours en référé.

Le déclencheur de cette démarche juridique est la série de décrets présidentiels émis les 6 et 7 mars 2024. Ces décrets ont fixé la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, abrogeant un décret antérieur et convoquant le corps électoral. Ces décisions ont été contestées par les requérants, affirmant qu’elles violent les dispositions du code électoral sénégalais.

Dans un contexte où la campagne électorale est déjà en cours depuis le 9 mars 2024, les requérants ont opté pour une procédure en référé devant la Cour Suprême. Leur recours vise à obtenir la suspension immédiate de l’exécution des décrets contestés, arguant de l’urgence à protéger leurs droits électoraux et à remédier aux violations alléguées du code électoral.

Les requérants fondent leur recours sur plusieurs arguments juridiques. Tout d’abord, ils affirment que la date fixée pour l’élection présidentielle ne respecte pas le délai minimal de quatre-vingts (80) jours avant le scrutin, tel que prévu par l’article L.O. 137 du code électoral. De plus, ils soulignent une réduction injustifiée de la durée de la campagne électorale, en violation de l’article L.O. 129 qui exige une période de 21 jours.

La requête en référé s’appuie sur l’article 83 alinéa 6 de la loi organique de 2022 sur la Cour Suprême, qui autorise une procédure d’urgence lorsque cela est nécessaire. Les requérants soulignent l’urgence de la situation, compte tenu du début de la campagne électorale et de la proximité du scrutin, prévu dans treize (13) jours.

Dans leur requête, les requérants sollicitent l’autorisation de signifier à bref délai la requête en référé-suspension. Ils demandent également au Premier Président de la Cour Suprême de fixer une date d’audience urgente, soulignant la nécessité de statuer rapidement pour préserver l’intégrité du processus électoral.

La saisine de la Cour Suprême par ces acteurs politiques majeurs jette une lumière crue sur les enjeux entourant l’élection présidentielle sénégalaise. La décision de la Cour aura des répercussions significatives sur le déroulement du scrutin et sur la crédibilité du processus électoral. Les regards sont désormais tournés vers la plus haute instance judiciaire du pays, dans l’attente fébrile d’une décision qui façonnera l’avenir politique du Sénégal.

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Contestation des violations du Code Electoral – Lettre à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA)

La scène politique sénégalaise se trouve actuellement plongée dans une crise électorale d’envergure, soulevant des préoccupations majeures quant au respect du code électoral et à l’équité du processus démocratique. Les principaux protagonistes de cette crise sont les candidats, la Coalition Karim 2024, et les électeurs, qui ont conjointement exprimé leurs inquiétudes et revendications auprès de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA).

Le point de départ de cette controverse est le décret présidentiel n°2024-690 et n°2024-691 du 6 mars 2024, fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024 et convoquant le corps électoral. Cependant, une violation flagrante de l’article L.O. 137 du code électoral sénégalais est observée, lequel stipule que les électeurs doivent être convoqués au moins quatre-vingts (80) jours avant la date du scrutin. Le délai entre le décret et la date du scrutin de seulement 15 jours est nettement inférieur à la période légale.

Un autre point de discorde concerne la durée de la campagne électorale. L’article L.O. 129 du code électoral impose une période minimale de 21 jours pour la campagne électorale. Cependant, le décret présidentiel n°2024-704 du 7 mars 2024, fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, limite cette période à 15 jours. Cette réduction suscite des interrogations quant à l’équité des conditions de campagne pour l’ensemble des candidats.

Face à ces allégations de violations du code électoral, les candidats de la Coalition Karim 2024 et les électeurs ont pris l’initiative de rédiger une lettre formelle à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA). Conformément à l’article L16 de la loi 2021-35 du 23 juillet 2021, cette lettre expose en détail les préoccupations des signataires et appelle à des mesures correctives immédiates pour assurer la régularité et l’équité du processus électoral.

La CENA, en tant qu’entité chargée du contrôle et de la supervision des opérations électorales, se trouve désormais au centre de cette crise électorale. Les attentes sont élevées, avec la nécessité pour cette institution de faire respecter la loi électorale afin d’assurer la transparence et l’équité du processus électoral.

La résolution de cette crise électorale revêt une importance capitale pour la démocratie sénégalaise. Les décisions de la CENA auront un impact considérable sur la crédibilité du processus électoral et sur la confiance des citoyens dans l’intégrité du système politique. L’évolution de cette situation est observée attentivement, soulignant l’importance des principes démocratiques et de l’état de droit dans la vie politique du Sénégal, tant au niveau national qu’international.

Pikine : La coalition DiomayePrésident accueillie par une marée humaine

Une marée humaine impressionnante  a accueilli l’entrée de la coalition DiomayePrésident dans le département de Pikine. Cette mobilisation exceptionnelle a été assurée par la jeunesse qui a accompagné la caravane depuis l’entrée dans la ville, en passant par Bountou Pikine, Marché Zinc, Tally Boumack jusqu’à Tally Boubess.


En effet, les leaders Dame Mbodj, l’ex-capitaine Touré, Guy Marius Sagna, entre autres, accompagnés par les militants et sympathisants ont  sillonné plusieurs rues de la banlieue. Dans les différentes artères, la caravane a eu du mal à se frayer un passage avec son cortège pris d’assaut par des jeunes déchaînés. Prenant la parole Guy Marius Sagna a profité de l’occasion pour dévoiler le programme de la coalition DiomayePrésident.
« Le projet politique que la coalition Diomaye porte repose sur une éthique qui implique l’émergence de nos responsabilités, la paix, l’imagination, la refondation, l’innovation technologique, la souveraineté alimentaire et la redéfinition d’un avenir plus rassurant pour les jeunes et pour l’ensemble des citoyens sénégalais. Notre projet politique reposera  également sur la transformation d’une société juste, par le processus d’égalisation des conditions de vie sociale, par le développement de l’égalité politique et juridique, de l’égalité socioéconomique et de l’égalité culturelle. Le candidat Diomaye Faye sera le  serviteur et  compte s’appuyer sur toutes les compétences afin de mettre au service du peuple, le programme économique et social qui fera du Sénégal une nation prospère, solidaire et ancrée dans de valeurs fortes », a fait savoir le député de la coalition Yewwi Askan Wi.


Devant des milliers de personnes mobilisées, les leaders de la coalition DiomayePrésident ont appelé les populations de Pikine à voter massivement pour la coalition DiomayePrésident.
Selon Guy Marius Sagna, Pikine a beaucoup souffert durant les 12 ans de règne de la coalition Benno Bokk Yaakaar. C’est pour cela qu’il a prédit une  défaite du camp du pouvoir au soir du 24 février prochain. « Le pouvoir sortant sait bel et bien que c’est terminé pour eux. Le régime a privilégié les intérêts occidentaux au détriment des Sénégalais. Cette pratique va être un vieux souvenir et la coalition DiomayePrésident sera l’artisane du déclin de l’impérialisme au Sénégal. Partout, le vent de la souveraineté doit souffler ».
De son côté, Dame Mbodj a demandé aux populations de rester vigilantes, de voter et de sécuriser leur vote. Il en a profité pour charger  le président sortant qui, selon lui, est l’acteur principal de la souffrance des Sénégalais.


Ensuite, ces leaders ont fait le tour de la ville pour communier avec leurs partisans et délivrer le message de leur candidat et invité les Pikinois à suivre la voie tracée par le leader de l’ex-Pastef. Car il  y aura forcément un vent de changement qui va souffler au soir du 24 mars, qui va rendre au peuple sénégalais ce qui lui appartient.

Annulation de la Présidentielle : Recours déposé à la Cour Suprême

Dans un développement politique majeur, Mamadou Diop Decroix, Cheikh Tidiane Gadio, Mouhamed Ben Diop, et d’autres candidats considérés comme spoliés ont déposé un recours à la Cour suprême le 11 mars, au moment même où les 19 candidats retenus entament leur campagne électorale. L’objectif principal de ce recours est d’obtenir l’annulation du décret convoquant le corps électoral pour la présidentielle prévue le 24 mars.

Selon Mamadou Diop Decroix, porte-parole du collectif, le décret en question trahit la loi électorale, et le président de la République aurait dû se conformer à l’esprit de cette loi. Le collectif dénonce ce qu’il considère comme un simulacre d’élection vers laquelle les 19 candidats se dirigent.

Mamadou Diop Decroix a souligné que l’objectif n’est pas d’aller coûte que coûte vers une élection qui est, à la base, biaisée. Le recours déposé devant la Cour suprême vise à mettre en lumière les irrégularités présumées et à faire respecter les principes fondamentaux de la loi électorale.

Cette action souligne les tensions croissantes et les controverses entourant le processus électoral, mettant en lumière les divergences profondes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral en cours. La Cour suprême jouera un rôle crucial dans la détermination de la suite des événements, et l’issue de ce recours pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais.

PARCELLES ASSAINIES: Bagarre entre les gardes du corps d’Amadou Ba et les militants de Diomaye Faye

L’atmosphère de la campagne électorale est déjà tendue, comme en témoigne la bagarre survenue entre les partisans de Diomaye Président et les gardes rapprochés d’Amadou, hier, aux Parcelles assainies.

Affrontement entre les partisans d’Amadou Ba et ceux de Diomaye Faye aux Parcelles Assainies

 
Le début de la campagne électorale de la coalition Diomaye Président a été marqué par une caravane dans les rues de Dakar ; mais des tensions sont apparues lorsqu’ils sont arrivés aux Parcelles assainies, le fief d’Amadou Ba. Selon certaines indiscrétions, des militants du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) auraient croisé le convoi, ce qui aurait déclenché des affrontements entre les partisans de ces différentes factions politiques.
Cet incident inattendu a, par ailleurs, dégénéré en affrontements entre les partisans de Bassirou Diomaye Faye et les gardes rapprochés d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les différentes factions à l’approche de l’élection présidentielle.
Les échanges de jets de pierre entre les deux camps ont causé de nombreux blessés et des dommages matériels considérables. Des voitures ont même été brûlées. L’intervention des forces de l’ordre a été nécessaire pour disperser la foule et rétablir l’ordre. Ces violences soulignent l’importance des mesures de sécurité pendant la période électorale.
Cette compétition acharnée entre les candidats met en évidence l’importance stratégique de chaque mouvement dans cette élection cruciale.
L’incertitude dans les sondages, qui prévoient un possible ballotage, voire un second tour inévitable, intensifie la rivalité entre les deux principales factions politiques en lice.

De tels affrontements entre la Coalition Diomaye 2024 et les gardes du corps et militants d’Amadou Ba reflètent les tensions politiques exacerbées à l’approche de l’élection présidentielle. Ces incidents soulignent la nécessité d’un climat de calme et de respect pendant la campagne électorale.

Blocage du Temps d’Antenne par le CNRA : Le mandataire de Diomaye Faye dénonce une violation du Code Électoral

Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a récemment émis un communiqué annonçant sa décision de ne pas diffuser le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette action a suscité une réaction forte de la part d’Amadou Ba, le mandataire du candidat, qui considère cette décision comme une violation flagrante du code électoral et une atteinte au principe constitutionnel d’égalité entre les candidats.

Amadou Ba a exprimé son mécontentement sur sa page X, dénonçant publiquement le directeur général du CNRA, Babacar Diagne, pour avoir censuré la déclaration du candidat Bassirou Diomaye Faye, lue par Moustapha Guirassy, son Directeur de campagne. Selon Amadou Ba, cette action va à l’encontre des principes fondamentaux de la démocratie, en particulier le droit à une égale visibilité des candidats pendant la période électorale.

La décision du CNRA de bloquer le temps d’antenne d’un candidat soulève des questions sur la neutralité et l’impartialité des organes de régulation pendant les périodes électorales. Le temps d’antenne est généralement considéré comme un espace équitable et accessible pour tous les candidats, permettant ainsi un débat politique équilibré et transparent.

Amadou Ba souligne que cette décision du CNRA ne fait que nuire à la crédibilité du processus électoral en cours, en créant des inégalités entre les candidats. Il appelle à la rectification de cette situation et à la préservation des principes démocratiques fondamentaux.

Cette affaire souligne l’importance cruciale du rôle des organes de régulation dans la garantie d’élections justes et transparentes. Les réponses ultérieures du CNRA et les éventuelles actions entreprises par les parties concernées seront attentivement suivies pour évaluer l’impact sur l’intégrité du processus électoral.

RTS : Le CNRA bloque le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a récemment pris la décision controversée de bloquer le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye, en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Cette mesure soulève des préoccupations quant à l’équité et à la démocratie électorale dans le pays.

Bassirou Diomaye Faye, candidat du parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, se retrouve dans une situation délicate, car le CNRA a fondé sa décision sur le fait que le candidat est actuellement en détention. Selon les dispositions du Code électoral, le temps d’antenne est réservé exclusivement aux candidats en lice à la Présidence de la République, figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel.

La décision du CNRA, annoncée à l’issue de leur séance du 10 mars 2024, soulève des questions fondamentales sur la démocratie et la participation équitable des candidats aux élections. Certains observateurs s’inquiètent de la possibilité que des considérations politiques puissent influencer de telles décisions, remettant en question l’intégrité du processus électoral.

La mesure semble être liée à la dissolution du parti Pastef, une décision qui a eu des implications sur la légitimité du candidat. Le CNRA, dirigé par Babacar Diagne, affirme agir en conformité avec les dispositions légales, mais certains critiques estiment que cette démarche pourrait compromettre le principe fondamental de la participation démocratique.

La question cruciale qui se pose est de savoir dans quelle mesure les actions légales ou judiciaires contre un parti politique doivent affecter la participation électorale de ses membres. Certains soutiennent que la dissolution d’un parti ne devrait pas automatiquement discréditer les candidats qui en sont issus, tandis que d’autres estiment que de telles mesures sont nécessaires pour maintenir l’intégrité du processus démocratique.

Cette situation souligne également le besoin de clarifier et de renforcer les normes électorales pour garantir une participation équitable et transparente de tous les candidats, indépendamment de leur affiliation politique. Les autorités doivent veiller à ce que les décisions telles que celle du CNRA soient prises de manière impartiale et conformément aux principes démocratiques.

Alors que la campagne électorale se poursuit au Sénégal, il est crucial de surveiller de près l’évolution de cette affaire et son impact sur la perception de la démocratie dans le pays. Les citoyens, les observateurs nationaux et internationaux continueront probablement à scruter le processus électoral pour s’assurer qu’il reflète véritablement la volonté du peuple sénégalais.

Bassirou Diomaye Faye : les Nations Unies saisies pour…

Une pétition a été soumise au Groupe de travail des Nations Unies concernant le sort du candidat à la Présidentielle du 24 mars prochain, Bassirou Diomaye Faye.

D’après Les Échos, la demande a été introduite par la Fondation des droits de l’homme (HRF) qui juge sa détention « arbitraire ».

« Les nombreuses irrégularités dans la procédure engagés contre Bassirou Diomaye Faye montrent qu’il est détenu uniquement pour avoir partagé sur Facebook un avis critique à l’égard du Président Macky Sall. L’objectif est de l’empêcher de participer à la campagne, sachant à quel point le parti politique qu’il représente (ex-Pastef) est populaire », déclare Hannah Van Dijcke, responsable juridique et de recherche à HRF, repris par le quotidien d’informations.

« Diomaye va bénéficier de la loi d’amnistie, mais je ne sais pas exactement quand il va sortir, car il y a une procédure», précise son avocat, Me Moussa Sarr, cité par Senego.

Diomaye Faye ambitionne de doter le Sénégal de sa propre monnaie dans son programme présidentiel

Les partisans du mouvement « Diomaye Président » ont répondu massivement à l’appel de leur candidat ce samedi 9 mars, lors de la présentation de son programme de société en vue de la prochaine élection présidentielle. Intitulé « Le projet d’un Sénégal juste et prospère », ce programme ambitieux se déploie autour de cinq axes majeurs, dont l’économie endogène et la souveraineté alimentaire.

Au cœur de ce programme audacieux se trouve une proposition de taille : la mise en place d’une réforme monétaire visant à doter le Sénégal de sa propre monnaie. Lors de la présentation du programme, le professeur Daouda Ngom, porte-parole du mouvement, a souligné cette initiative comme étant l’une des pierres angulaires du projet de société de Diomaye Faye.

Cette réforme monétaire, élaborée en concertation avec l’approbation d’Ousmane Sonko selon Daouda Ngom, prévoit également la mise en œuvre d’une politique fiscale innovante, efficace, équitable et transparente. Le mouvement « Diomaye Président » aspire à créer un secteur privé robuste, en accordant une attention particulière à la formalisation du secteur informel et au renforcement des capacités des entreprises.

Dans cette optique, le mouvement envisage de développer des chaînes de valeur dans les secteurs minier et pétrolier, afin de favoriser la croissance économique et de promouvoir le développement durable du pays. Cette stratégie vise à garantir une souveraineté économique accrue pour le Sénégal, tout en créant un environnement propice à l’investissement et à la création d’emplois.

En plaçant la question de la monnaie nationale au cœur de son programme, Diomaye Faye propose une vision audacieuse pour l’avenir économique du Sénégal, fondée sur la souveraineté et l’autonomie financière. Cette proposition suscite un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs, ouvrant ainsi un débat crucial sur l’avenir de la politique économique du pays.

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24
🔴 NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

● Retour des hommes de confiance comme Mame Mbaye Niang
● Mouhamadou Makhtar Cissé promu ministre de l’Intérieur
● Doudou Ka et ses comparses virés

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24
🔴 Élection présidentielle 2024 : Les enjeux de la dévalorisation du code électoral

Présidentielle : Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye unis pour la victoire, affirme El Malick Ndiaye

Dans un message empreint de fierté et de confiance, El Malick Ndiaye, Secrétaire général chargé de la communication du parti Pastef/Les Patriotes, a partagé sur sa page Facebook son soutien inébranlable envers le leader du parti, Ousmane Sonko, et le candidat Bassirou Diomaye Faye dans la perspective de l’élection présidentielle.

« Fier de notre leader et de notre candidat ! » a proclamé El Malick Ndiaye, témoignant ainsi de l’admiration qu’il porte à ces figures majeures de Pastef/Les Patriotes. Cette déclaration reflète la détermination et la cohésion au sein du parti en vue du scrutin présidentiel à venir.

El Malick Ndiaye a également rendu hommage aux députés du parti, saluant leur classe et leur participation à un débat parlementaire bien argumenté et fondé sur des principes. Cette reconnaissance souligne l’engagement et la compétence des représentants de Pastef/Les Patriotes dans l’arène politique.

Le Secrétaire général chargé de la communication a conclu son message en annonçant une collaboration étroite entre Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, affirmant qu’ils parcourront ensemble le pays pour assurer une victoire dès le premier tour, exprimant ainsi sa confiance en un succès électoral.

Ces déclarations de soutien et de solidarité au sein de Pastef/Les Patriotes témoignent d’une unité affichée avant l’élection présidentielle. Il sera intéressant de suivre le développement de cette collaboration et son impact sur la campagne électorale à mesure que le scrutin approche.

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24
🔴 Le Duel des Dates de l’élection présidentielle : Le bras de fer entre Macky et les 7 sages

Dissolution du gouvernement : Macky Sall prend une décision radicale

Lors du Conseil des ministres tenu aujourd’hui à 18 heures, le Président Macky Sall a annoncé la dissolution de son gouvernement, marquant ainsi un tournant majeur dans la scène politique sénégalaise.

Cette décision, survenue de manière soudaine, intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue. Elle témoigne également des défis politiques et des enjeux cruciaux auxquels le pays est confronté.

Les raisons exactes de cette dissolution n’ont pas encore été précisées, mais il est probable que le président cherche à réorganiser son équipe gouvernementale pour mieux répondre aux défis actuels et apaiser les tensions politiques.

Cette annonce suscite des interrogations quant aux implications immédiates sur la gouvernance du pays, ainsi que sur le processus électoral en cours. La dissolution du gouvernement pourrait avoir des répercussions sur la préparation et la supervision de l’élection présidentielle à venir, ainsi que sur la gestion des affaires courantes du pays.

Il est désormais crucial de surveiller de près les prochaines étapes que le président Sall prendra pour former un nouveau gouvernement et pour assurer la continuité de la gouvernance dans un climat politique tendu.

Dans ce contexte d’incertitude politique, il est essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les dirigeants politiques et la société civile, restent engagées dans la promotion de la paix, de la stabilité et de la démocratie au Sénégal.

La dissolution du gouvernement représente un développement significatif qui souligne l’importance des prochaines semaines dans le pays, alors que les Sénégalais se préparent à choisir leur prochain leader lors de l’élection présidentielle à venir. Selon Madiambal Diagne sur X

Rejet des conclusions du dialogue national par le Conseil constitutionnel : Nouveaux rebondissements dans la course Présidentielle

Dans une décision qui pourrait avoir des implications majeures pour la stabilité politique du Sénégal, le Conseil constitutionnel a officiellement rejeté les conclusions du dialogue national, mettant ainsi en lumière des tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue.

Le motif principal de ce rejet semble résider dans le non-respect de la Constitution en ce qui concerne la fixation de la date du scrutin. Le Conseil constitutionnel a souligné que choisir une date au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

De plus, cette décision a également des répercussions directes sur le nombre de candidats participant à l’élection présidentielle. Seuls les 19 candidats retenus par une décision antérieure du Conseil seront autorisés à participer à la compétition, excluant ainsi certains prétendants à la magistrature suprême.

Une autre question sensible soulevée par cette décision est celle du maintien du président sortant, Macky Sall, au pouvoir au-delà de la date prévue pour la fin de son mandat. Les sages du Conseil constitutionnel ont clairement indiqué que les dispositions constitutionnelles sur le maintien en fonction après la fin du mandat ne s’appliqueraient pas si l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat en cours. Cela pourrait potentiellement prolonger le mandat de Macky Sall si l’élection n’a pas lieu dans les délais impartis.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre la voie à des scénarios politiques complexes et incertains, alors que le pays se dirige vers une période électorale critique. Elle suscite également des inquiétudes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral, ce qui pourrait alimenter les tensions politiques et sociales déjà palpables dans le pays.

Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises s’efforcent de garantir un processus électoral transparent, inclusif et conforme aux principes démocratiques, afin d’éviter toute escalade des tensions et de préserver la stabilité politique du pays.

Ahmed Aidara demande des explications sur les allégations de forces spéciales au camp de Sonko et rejette la loi d’amnistie

Lors de la séance parlementaire de mercredi, le député-maire Ahmed Aidara a soulevé des questions cruciales concernant les allégations de la majorité présidentielle sur la présence de forces spéciales, terroristes et rebelles au camp d’Ousmane Sonko. Le maire de Guédiawaye a exprimé le besoin de clarifications avant de voter en faveur d’une loi d’amnistie. Il a également rejeté le projet de loi d’amnistie soumis à l’Assemblée nationale.

Ahmed Aidara a mis en doute les accusations portées par le pouvoir et a insisté sur l’importance de connaître l’identité précise de ces personnes qualifiées de rebelles et terroristes. Il s’est interrogé sur le revirement soudain du pouvoir à l’égard des partisans d’Ousmane Sonko et a estimé que des excuses devraient être présentées au leader de Pastef. Le député-maire a annoncé qu’il ne votera pas en faveur de la loi d’amnistie en raison des préjudices subis par la ville de Guédiawaye, dont il est le maire.

Ahmed Aidara a plaidé en faveur de la libération des détenus Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Il a souligné que le Conseil constitutionnel a validé la candidature de Diomaye Faye pour l’élection présidentielle de 2024, écartant ainsi tout contentieux juridique. Quant à Ousmane Sonko, il a évoqué un problème lié à un téléphone portable, soulignant que la contumace a permis de lever les charges liées à l’affaire Adji Sarr.

Le député-maire a également appelé à la libération de tous les détenus politiques et a prédit que son nouveau mentor, Malick Gakou, une fois au pouvoir, travaillera à la réconciliation des Sénégalais. La position ferme d’Ahmed Aidara sur la loi d’amnistie souligne les tensions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise et les défis auxquels le pays est confronté dans un contexte politique sensible.

Levée du Bracelet Électronique d’El Malick Ndiaye : Une décision judiciaire au Cœur de l’actualité Politique

Dans le paysage politique sénégalais déjà mouvementé, une décision judiciaire récente a attiré l’attention de tous les observateurs : la levée du bracelet électronique d’El Malick Ndiaye, ancien membre du mouvement ex-Pastef. Cette mesure, prise à la veille d’un événement politique majeur, soulève des questions sur les implications juridiques et politiques qui en découlent.

El Malick Ndiaye a été au centre d’une affaire judiciaire complexe, accusé de diffuser des fausses nouvelles et de perturber l’ordre public. Cette affaire, survenue dans un contexte politique tendu, a attiré l’attention des médias et du public, devenant un sujet de débat et de controverse.

Le 20 février 2024, l’avocat d’El Malick Ndiaye, Me Moussa Sarr, a déposé une requête auprès du juge d’instruction du 1er cabinet d’instruction, Oumar Maham Diallo, demandant la mainlevée du bracelet électronique qui surveillait les mouvements de son client. Cette requête a été acceptée par le juge, qui a ordonné la levée de la mesure de placement sous surveillance électronique.

La décision du juge Maham Diallo a des implications importantes à la fois sur le plan juridique et politique. Sur le plan juridique, elle signifie que Ndiaye n’est plus soumis à la surveillance par bracelet électronique, ce qui lui offre une certaine liberté de mouvement. Cependant, il lui est toujours assigné de rester dans la région de Dakar, ce qui limite ses déplacements.

Sur le plan politique, cette décision intervient à un moment critique, alors que le pays se prépare à un événement politique majeur : le vote du projet de loi sur l’amnistie générale des faits liés aux manifestations politiques. La levée du bracelet électronique pourrait potentiellement avoir des répercussions sur l’issue de ce vote et sur l’avenir politique d’El Malick Ndiaye.

La levée du bracelet électronique a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique et de la société civile. Certains voient cette décision comme une étape vers la réhabilitation de Ndiaye, tandis que d’autres la critiquent comme un signe de clémence excessive envers un accusé de crimes graves.

Dans ce contexte, il est crucial de surveiller de près les développements ultérieurs de cette affaire et de comprendre les implications plus larges pour la justice et la politique au Sénégal. La décision du juge Maham Diallo pourrait avoir un impact durable sur le paysage politique et juridique du pays, faisant de cette affaire un sujet de discussion et de débat continu.

Dialogue pour l’Avenir du Sénégal : Abdou Karim Guèye appelle à la discussion entre Sonko et Macky Sall

Dans un récent entretien accordé à Dakarmatin, Abdou Karim Guèye, mieux connu sous le nom de Karim Xrum Xaxx, a plaidé en faveur d’un dialogue constructif entre Ousmane Sonko et le président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu marqué par des divisions et des tensions.

Face à Pape Alé Niang, Abdou Karim Guèye a souligné l’importance pour Sonko de tendre la main à Macky Sall en vue d’un dialogue ouvert sur l’avenir du pays. Malgré les différences politiques et les défis auxquels le pays est confronté, Guèye estime qu’un tel dialogue est essentiel pour surmonter les obstacles et promouvoir le bien-être du Sénégal.

L’activiste a mis en lumière le fait que, malgré sa détention, Sonko reste un acteur clé dans le paysage politique sénégalais. Selon Guèye, le véritable obstacle pour Macky Sall n’est autre que le maire de Ziguinchor, une allusion à Sonko. Il a également souligné que le président Sall aspirait à dialoguer pour l’intérêt supérieur de la nation, et que le moment était venu pour Sonko de saisir cette opportunité.

Abdou Karim Guèye a plaidé en faveur d’un dialogue empreint de respect et de compréhension mutuelle, insistant sur le fait que l’intérêt national devrait primer sur toute autre considération. Il a exprimé sa confiance dans l’intelligence du peuple sénégalais, affirmant qu’ils sont capables de comprendre les véritables motivations des actions des dirigeants politiques.

En conclusion, Karim Xrum Xaxx a rappelé que Sonko n’a jamais refusé de dialoguer pour l’avenir du pays, laissant entendre qu’il est temps pour les deux parties de s’asseoir autour de la table et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Cette prise de position d’Abdou Karim Guèye illustre la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif pour promouvoir la stabilité et le développement au Sénégal. Alors que le pays cherche à surmonter ses divisions politiques, les appels à la réconciliation et à la collaboration sont essentiels pour créer un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Loi d’Amnistie : La Polémique fait rage à la veille du vote à l’Assemblée Nationale

À la veille du vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale du Sénégal, le pays est plongé dans une vive polémique, révélant les profondes divisions au sein de la classe politique et de la société civile. Cette proposition de loi, initiée par le président Macky Sall, vise à amnistier les personnes accusées de crimes commis lors des manifestations survenues entre février 2021 et février 2024, ainsi que celles arrêtées pour des motifs politiques. Mais son examen en commission et les déclarations des différents acteurs politiques ont ravivé les tensions et suscité un débat passionné sur l’avenir du pays.

D’un côté, les partisans de la loi d’amnistie affirment qu’elle est nécessaire pour favoriser la réconciliation nationale et pacifier le climat politique, notamment après les troubles sociaux survenus dans le pays. Ils mettent en avant l’importance de tourner la page sur les événements douloureux du passé et de permettre aux personnes impliquées dans ces incidents de retrouver leur liberté et de participer pleinement à la vie démocratique du pays. Pour eux, cette amnistie est un geste de clémence et de réconciliation, contribuant ainsi à renforcer l’unité nationale et à restaurer la confiance dans les institutions.

De l’autre côté, les détracteurs de la loi d’amnistie la considèrent comme une atteinte à la justice et un encouragement à l’impunité. Ils soulignent que cette proposition pourrait empêcher la poursuite des responsables de violences et de violations des droits de l’homme, sapant ainsi les efforts visant à garantir l’état de droit et à lutter contre l’impunité. De plus, certains estiment que l’amnistie ne devrait pas être accordée sans que les victimes des crimes commis pendant les manifestations ne reçoivent justice et réparation. Pour eux, l’amnistie ne peut être envisagée que dans le cadre d’un processus de vérité, de justice et de réparation pour toutes les parties concernées.

Au sein de la classe politique, les avis sont partagés. Si certains partis soutiennent fermement la loi d’amnistie, d’autres s’y opposent vigoureusement. Les députés de la Coalition DéthiéFALL 2024 ont exprimé leur opposition au projet de loi, le qualifiant d’injuste pour le peuple sénégalais et les familles des victimes. De même, les députés de Pastef ont critiqué le Parti démocratique sénégalais (PDS), affirmant que ce dernier manquait de sérieux et tentait de manipuler l’opinion publique en ce qui concerne le vote de la loi d’amnistie.

Dans ce climat de controverse et de tension, le vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale s’annonce comme un moment décisif pour l’avenir du pays. Les débats promettent d’être animés et les enjeux sont considérables. Il reviendra aux députés de prendre une décision éclairée, en tenant compte des intérêts et des préoccupations de tous les citoyens sénégalais, dans le respect des principes démocratiques et de l’état de droit.

Toussaint Manga Critique la Loi d’Amnistie : Une « Foire de Prétextes » selon l’Ancien Parlementaire

Ce mercredi 6 mars, les députés de l’Assemblée nationale du Sénégal sont convoqués pour le vote du projet de loi d’amnistie. Cependant, Toussaint Manga, ancien parlementaire récemment libéré de prison, exprime son opposition à cette initiative. Sur sa page Facebook, il dénonce ce qu’il considère comme une tentative de légitimation des actions répressives de la « mafia politico-judiciaire » contre les militants du Pastef, parti politique d’opposition.

Selon Toussaint Manga, la période couverte par la loi d’amnistie correspond aux moments où les militants du Pastef ont été victimes de violence, d’emprisonnement et de persécution. Il remet en question les motivations derrière cette loi, affirmant qu’elle ne profitera pas aux véritables victimes, mais plutôt à ceux qui ont perpétré les actes répressifs.

L’ancien parlementaire dénonce également toute tentative de lier la loi d’amnistie à la libération de Ousmane Sonko, leader emblématique du Pastef. Selon lui, cette tentative vise à discréditer le parti d’opposition et à légitimer les actions répressives du gouvernement.

Toussaint Manga critique également le processus de dialogue national à Diamniadio, auquel le Pastef n’a pas participé, soulignant que les décisions prises lors de ces discussions ne reflètent pas les intérêts des véritables victimes.

En conclusion, il appelle les députés à rejeter la loi d’amnistie et à respecter la mémoire des victimes en votant « Non ». Pour lui, cette loi représente une « foire de prétextes » utilisée par certains pour se protéger et pour discréditer l’opposition politique.

Opposition Ferme de la Coalition DéthiéFALL2024 au Projet de Loi d’Amnistie

La Coalition DéthiéFALL2024 s’oppose résolument au vote imminent de la loi d’amnistie, considérant que cela représente une injustice flagrante pour le peuple sénégalais, en particulier pour les familles des victimes. Alors que la séance plénière pour le vote de ce projet de loi est prévue demain, le 06 mars 2024, à l’Assemblée nationale, la Coalition exprime son opposition catégorique à cette initiative.

Dans un communiqué, le président de la Coalition souligne que bien que le pardon et la réconciliation soient des vertus louables, la vérité et l’identification des responsables des événements survenus entre février 2021 et février 2024 sont tout aussi cruciales. Pour la Coalition, la recherche de la vérité est indispensable avant tout pardon, et la quête de justice est essentielle pour une véritable réconciliation.

Ainsi, fidèle à ses principes de transparence et d’intégrité, la Coalition DéthiéFALL2024 rejette fermement ce projet de loi, qu’elle considère comme visant principalement à garantir l’impunité. Elle appelle donc la classe politique à rester vigilante et à se mobiliser contre le président Macky Sall, qu’elle accuse de tenter de diviser l’opposition sur des questions qui ne servent que ses intérêts personnels, et ce, à quelques semaines seulement de la fin de son mandat.

Dans un contexte politique tendu et incertain, cette opposition de la Coalition DéthiéFALL2024 souligne les profondes divisions et les enjeux cruciaux qui entourent le projet de loi d’amnistie, jetant ainsi une lumière vive sur les défis démocratiques auxquels le Sénégal est confronté.

Vote de la loi d’amnistie : Les députés du PDS suivront la position de Yewwi Askan Wi

Dans un communiqué de presse diffusé aujourd’hui, les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement ont annoncé leur position sur le projet de loi d’amnistie qui sera soumis au vote demain mercredi à l’Assemblée nationale.

Dans ce communiqué, les députés du PDS ont affirmé leur intention de voter conformément à la position exprimée par les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. Cette décision est motivée par le respect de la tradition de dialogue et des valeurs de paix, de pardon, de réconciliation et de démocratie, auxquelles le PDS se dit attaché.

Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, affilié à la formation politique dirigée par Ousmane Sonko, est considéré comme étant principalement concerné par ce projet de loi d’amnistie. Ainsi, les députés du PDS ont décidé de suivre la position exprimée par ce groupe parlementaire.

Cependant, les députés du PDS ont précisé que si le groupe Yewwi Askan Wi refuse de voter en faveur de la loi d’amnistie, ils préféreraient que le texte soit retiré. Cette position témoigne de leur volonté de respecter les décisions prises par les principaux acteurs impliqués dans ce projet de loi.

Par ailleurs, les parlementaires libéraux ont salué l’initiative du président de la République, Macky Sall, visant à apaiser le climat politique et social et à renforcer la cohésion nationale à la suite des événements douloureux de mars 2021. Ils considèrent que ce projet de loi d’amnistie permettra non seulement la libération d’Ousmane Sonko, mais aussi celle de nombreux autres jeunes Sénégalais, leur offrant ainsi la possibilité de rejoindre leur famille avant le mois béni de Ramadan.

En conclusion, les députés du PDS ont affirmé leur engagement en faveur de la démocratie et de la stabilité nationale, tout en exprimant leur volonté de suivre les orientations du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi dans le cadre du vote sur la loi d’amnistie.

Gambie : Le corps sans vie d’un membre de l’ex-Pastef exilé, retrouvé à la plage de Daku

Le corps sans vie de Lakhsane Diaw, un membre actif de la jeunesse patriotique du Sénégal (JPS), section Grand-Dakar, a été découvert ce mardi 5 mars 2024 sur la plage de Daku, en Gambie. Son décès a été confirmé par Guy Marius Sagna via sa page Facebook.

Lakhsane Diaw, qui s’était exilé en août 2023, a été retrouvé sans vie, suscitant une onde de choc au sein de la communauté politique sénégalaise. Son implication au sein de la JPS, une organisation proche de l’ancien parti politique Pastef, en fait une figure connue dans le paysage de l’activisme politique sénégalais.

Les circonstances exactes de sa mort restent floues pour le moment, et aucune information officielle n’a été publiée concernant les causes du décès. Cependant, cette nouvelle tragique a ravivé les préoccupations quant à la sécurité des activistes et des membres de l’opposition exilés dans les pays voisins.

La JPS et d’autres organisations politiques ont exprimé leur choc et leur tristesse face à la perte de Lakhsane Diaw. De nombreuses voix se sont élevées pour réclamer une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort et de garantir que justice soit rendue.

En attendant de plus amples informations sur cette affaire, la communauté politique sénégalaise reste en deuil et continue de suivre de près l’évolution de cette situation tragique.

Loi d’Amnistie : Mamadou Lamine Diallo interpelle sur l’urgence et la transparence

La controverse autour de la proposition de loi d’amnistie portée par le président Macky Sall continue de faire rage au sein de la classe politique sénégalaise. Dans ce débat houleux, le député Mamadou Lamine Diallo se distingue en soulevant des questions cruciales concernant l’urgence de cette initiative présidentielle et l’importance de la transparence dans le processus législatif.

Dans un récent tweet, Mamadou Lamine Diallo a exprimé son étonnement face à la hâte déployée par le gouvernement pour faire adopter cette loi d’amnistie. Il se demande pourquoi une telle urgence est accordée à cette proposition, alors que d’autres questions cruciales, telles que la finalisation du processus électoral en cours, demeurent en suspens. Cette réflexion soulève des doutes quant aux motivations réelles derrière l’initiative présidentielle.

De plus, le député met en lumière l’importance de donner voix aux familles des victimes concernées par les événements à l’origine de cette proposition de loi d’amnistie. Il estime que ces familles devraient être consultées et soutenues dans la défense de leurs intérêts, ce qui soulève des questions sur l’inclusion et la participation citoyenne dans le processus législatif.

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo affirme son refus de voter une loi en procédure d’urgence, soulignant ainsi son engagement envers les principes démocratiques et son désir de garantir un examen approfondi et transparent des propositions législatives.

Les remarques du député Mamadou Lamine Diallo mettent en évidence la nécessité d’une réflexion approfondie et d’un débat ouvert sur les enjeux entourant la proposition de loi d’amnistie. Elles soulignent également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans le processus législatif, afin de garantir la légitimité et l’efficacité des décisions prises au niveau national.

L’évolution ambiguë de l’ex-Pastef : Vers une politisation traditionnelle ?

Lors de l’examen du projet de loi d’amnistie en commission technique, les députés de l’ex-Pastef ont adopté une attitude surprenante en s’abstenant de voter. Cette posture, loin d’être conforme à leur position habituelle, a soulevé de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique sénégalaise, alimentant ainsi un débat sur la nature et les motivations politiques du mouvement.

Alors que le président Macky Sall cherche à consolider sa position politique avant son départ prévu en avril prochain, l’initiative de proposer une loi d’amnistie pour les événements survenus entre février 2021 et février 2024 a été accueillie avec une certaine méfiance par une partie de l’opposition. Dans ce contexte, le choix de l’ex-Pastef de s’abstenir de voter sur ce projet de loi a été perçu comme un changement radical de stratégie politique.

Cette décision a suscité des réactions diverses au sein de la société civile et des autres partis politiques. Certains ont dénoncé une attitude ambiguë et opportuniste, soulignant que l’ex-Pastef semblait désormais adopter les mêmes pratiques politiques que ceux qu’il critiquait auparavant. Cette volte-face a remis en question la crédibilité et la cohérence du mouvement, mettant en lumière des tensions internes et des luttes de pouvoir.

Cependant, d’autres voix ont appelé à la prudence, soulignant que la politique est souvent marquée par des alliances changeantes et des compromis tactiques. Ils ont souligné la nécessité d’attendre la plénière pour tirer des conclusions définitives sur les intentions réelles de l’ex-Pastef.

Parallèlement, des rumeurs persistantes sur un éventuel dialogue entre Macky Sall et Ousmane Sonko ont alimenté les spéculations et les suspicions. Bien que rien n’ait été confirmé officiellement, ces rumeurs ont ajouté une dimension supplémentaire à l’incertitude politique qui règne actuellement au Sénégal.

Malgré l’abstention de l’ex-Pastef, le projet de loi d’amnistie a été adopté grâce au soutien de la majorité présidentielle. Ce texte vise à amnistier toutes les personnes accusées de crimes commis lors de manifestations ou pour des motifs politiques entre février 2021 et février 2024. Bien que cela puisse bénéficier à certains individus, le manque de transparence et d’inclusivité dans ce processus a soulevé des inquiétudes quant à son impact sur la justice et la réconciliation nationale.

La vérité sur les échanges entre Ousmane Sonko et les émissaires de l’État : Révélations du chef de protocole

Depuis plusieurs jours, les médias et l’opinion publique sénégalaise étaient en émoi suite aux supposés échanges entre Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef Les Patriotes, et des représentants de l’État, notamment Pierre Goudiaby Atepa. Ces allégations ont alimenté les spéculations et suscité de vives réactions au sein de la société sénégalaise, souvent divisée sur cette question brûlante. Cependant, de nouvelles révélations apportent un éclairage inédit sur cette affaire, émanant directement du chef de protocole d’Ousmane Sonko, Djiby Gueye Ndiaye.

Dans une interview accordée à 2A TV, Djiby Gueye Ndiaye a clarifié les circonstances des rencontres entre Sonko et les émissaires de l’État. Selon ses dires, Pierre Goudiaby Atepa aurait rencontré Sonko à deux reprises, mais les échanges lors de la première rencontre ont été très brefs. Atepa aurait manifesté le souhait de ne pas discuter en présence du garde pénitencier, ce à quoi Sonko aurait répondu fermement en indiquant que le garde ne faisait que son travail et qu’il devait assumer ses responsabilités. Atepa aurait alors quitté les lieux sans transmettre son message, avant de revenir ultérieurement pour une seconde rencontre.

Interrogé sur les échanges supposés entre Sonko et le gouvernement, Djiby Gueye Ndiaye a affirmé avoir obtenu des déclarations claires de la part de son chef. Sonko aurait nié avoir envoyé des représentants en son nom et aurait exprimé une position ferme et déterminée face à la situation qui lui est imposée. Il aurait déclaré ne rien demander ni négocier, tout en qualifiant son arrestation et son emprisonnement de « mascarade ». Sonko aurait également souligné que la durée de sa détention n’avait que peu d’importance pour lui, réaffirmant ainsi sa volonté de défendre ses droits et son innocence avec fermeté.

Ces révélations apportent un nouvel éclairage sur une affaire qui a secoué le pays, mettant en lumière la position inébranlable de Sonko dans sa défense et sa volonté de transparence. Elles soulignent également les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que l’importance de la vigilance citoyenne dans le respect des droits et des principes démocratiques. Alors que le pays traverse une période de turbulence politique, ces révélations sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le débat public et la perception de l’affaire Sonko dans l’opinion sénégalaise.

Taxawu Sénégal rejette la proposition de loi d’amnistie : Un débat houleux au Parlement sénégalais

Depuis l’annonce du projet de loi d’amnistie concernant les événements survenus entre mars 2021 et février 2024 au Sénégal, le débat fait rage au sein du Parlement. L’une des entités politiques les plus vocales dans cette discussion est Taxawu Sénégal, étroitement liée au candidat à la présidence Khalifa Ababacar Sall. Lors d’une récente réunion de la Commission des lois, un député de Taxawu Sénégal a pris une position ferme en votant contre la proposition de loi d’amnistie présentée par le gouvernement.

Cette décision n’est pas passée inaperçue. Elle survient à la veille d’une plénière cruciale au cours de laquelle les députés seront appelés à débattre et à voter sur cette question sensible. En effet, le projet de loi vise à amnistier les personnes impliquées dans les manifestations et les troubles survenus au cours de cette période, au cours desquels plus de 60 personnes ont perdu la vie.

L’opposition de Taxawu Sénégal à cette proposition reflète un profond désaccord avec le gouvernement sur la question de la justice et de la réconciliation nationale. Pour Taxawu Sénégal, cette loi d’amnistie est perçue comme une tentative de favoriser davantage le pouvoir en place plutôt que de rendre justice aux victimes et à leurs familles. Cette position a été renforcée par les critiques sévères émanant d’organisations telles qu’Amnesty International, qui ont qualifié le projet de loi d’amnistie de « prime troublante à l’impunité ».

Le vote de Taxawu Sénégal contre la proposition de loi d’amnistie souligne les divisions profondes au sein du Parlement sénégalais sur cette question. Alors que certains députés soutiennent fermement la nécessité de tourner la page sur les événements passés pour avancer vers la réconciliation nationale, d’autres insistent sur l’importance de lutter contre l’impunité et de garantir que justice soit rendue aux victimes.

La plénière de demain sera un moment crucial, où les députés auront l’occasion de débattre de ces questions et de voter sur l’adoption ou le rejet de la loi d’amnistie proposée. Quelle que soit l’issue, il est clair que cette question continuera de susciter des débats animés et de diviser l’opinion publique sénégalaise dans les jours et les semaines à venir.

Loi d’amnistie : Birahime Seck critique la position des députés de l’ex-Pastef

La Commission des lois de l’Assemblée nationale a franchi une étape importante ce mardi en adoptant le projet de loi d’amnistie. Cependant, les députés de l’ex-Pastef ont choisi de s’abstenir, suscitant une réaction de Birahime Seck du Forum civil.

Dans une déclaration, Birahime Seck a vertement critiqué l’attitude des députés de l’ex-Pastef, les accusant d’ambiguïté face au projet de loi d’amnistie. Selon lui, cette posture ne les distingue en rien des politiciens traditionnels. Il a clairement exprimé son désaccord avec leur position, affirmant qu’ils seront scrutés de près lors de la plénière.

Il est intéressant de noter que le sort définitif de la loi d’amnistie sera scellé lors de la plénière, où tous les députés auront l’opportunité de voter sur cette question cruciale. Concernant l’ex-Pastef, leurs dirigeants ont publiquement exprimé leur opposition à cette loi d’amnistie, arguant qu’elle favorise davantage le pouvoir en place que les prétendus « détenus politiques » visés.

Cette divergence de points de vue soulève des questions importantes sur les principes et les valeurs défendus par les différents acteurs politiques, ainsi que sur leur vision de la justice et de la réconciliation nationale. La plénière promet d’être un moment crucial pour l’avenir de cette loi et pour la crédibilité des représentants du peuple.

Blocage de la loi d’amnistie générale : Une lueur d’espoir pour les familles des victimes

Alors que l’Assemblée nationale se précipite pour le vote de la loi d’amnistie générale, les familles des victimes des manifestations de 2021 à 2024 refusent de rester silencieuses. Elles explorent toutes les voies et moyens pour contester cette loi qui pourrait effacer les crimes commis contre leurs proches.

Dans cette bataille juridique, l’avocat Cheikh Ahmed Ndiaye met en lumière les possibilités qui s’offrent aux contestataires pour s’opposer à cette loi, une fois adoptée par les parlementaires.

Pour lui, l’espoir demeure pour les familles des victimes des différentes manifestations politiques de mars 2021 à nos jours. Même si l’Assemblée nationale approuve le projet de loi d’amnistie du président Macky Sall, la justice pourrait toujours être rendue dans ces affaires.

Selon Me Ndiaye, « il existe deux moyens : un moyen interne et un moyen externe. Le moyen interne stipule que ‘la loi d’amnistie en elle-même contient un article qui dit que l’amnistie ne porte pas atteinte aux droits des tiers’. Il est crucial de comprendre que les tiers qui ont acquis des droits avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie conservent ces droits. Par exemple, si une infraction pénale entraîne une condamnation civile au profit d’un tiers, ce dernier conserve ses droits et peut les faire valoir contre celui qui bénéficie de la loi d’amnistie, notamment les intérêts civils ».

En outre, poursuit l’avocat, la lutte peut se poursuivre sur le plan international. « Il existe depuis longtemps des juridictions internationales, notamment la Cour pénale internationale instaurée par le Statut de Rome en vigueur depuis 1998. Cette Cour, dont la vocation première est de lutter contre l’impunité, ne reconnaît pas les lois d’amnistie. On ne peut pas invoquer une loi d’amnistie devant la Cour pénale internationale », explique-t-il.

Ainsi, malgré l’adoption potentielle de la loi d’amnistie, les familles des victimes disposent encore de moyens légaux pour obtenir justice et faire valoir leurs droits. Cette lutte pour la vérité et la justice représente une lueur d’espoir dans un contexte où la quête de responsabilité et de réparation demeure primordiale pour la société sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24
🔴 Macky Sall et le Dialogue National : Vers une Décision Cruciale sur la Date de l’Élection

Altercation entre les militants de Khalifa Sall et ceux d’Ousmane Sonko : Réaction et Appel à l’Unité

Cette réaction de Khalifa Sall intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une compétition accrue entre les différentes formations politiques en vue de l’élection présidentielle à venir. Alors que les rivalités peuvent surgir, cet appel à l’unité et à la réconciliation reflète la vision d’un leadership responsable et soucieux de l’intérêt national.

En somme, l’incident survenu entre les partisans de Khalifa Sall et ceux d’Ousmane Sonko est une illustration des défis auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise. Toutefois, la réaction mesurée et constructive de Khalifa Sall témoigne de sa volonté de dépasser les clivages pour un avenir politique plus harmonieux et prospère pour le Sénégal.

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Le Dialogue National, moment crucial de concertation et d’échange entre les différentes composantes de la société sénégalaise, revêt une importance capitale pour l’avenir et la stabilité du pays. Initié dans un contexte marqué par des tensions politiques et sociales, cet exercice démocratique a pour vocation de favoriser le consensus et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Depuis plusieurs semaines, des représentants de la classe politique, de la société civile, du monde des affaires, des organisations religieuses et d’autres acteurs clés se sont réunis pour discuter des questions cruciales qui préoccupent la nation. Ces discussions ont porté sur une multitude de sujets, allant de la réforme électorale à la gouvernance économique en passant par les questions de sécurité et de développement.

L’un des points majeurs abordés lors de ce Dialogue National est la question de la date de l’élection présidentielle et des modalités de transition après le départ du Président en exercice. Face à l’incertitude entourant ces aspects, il est impératif de trouver des solutions consensuelles qui garantissent la stabilité politique et la continuité institutionnelle du pays. Dans cette optique, la saisine du Conseil constitutionnel par le Président Macky Sall pour recueillir son avis revêt une importance cruciale. Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter les principes démocratiques et de garantir la légitimité des décisions prises.

Par ailleurs, le Dialogue National a également été l’occasion de débattre de questions essentielles telles que la réforme électorale et la gouvernance économique. À cet égard, l’implication de la société civile et des différents acteurs politiques est indispensable pour élaborer des politiques publiques inclusives et répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens.

Enfin, le Dialogue National offre une opportunité unique de renforcer la cohésion sociale et de promouvoir un sentiment d’appartenance nationale. En favorisant le dialogue et la concertation, il contribue à instaurer un climat de confiance et de solidarité entre les différentes composantes de la société sénégalaise.

Dans un monde en proie à de nombreux défis, le Sénégal peut tirer parti de son expérience en matière de dialogue et de consensus pour consolider sa démocratie et promouvoir le développement durable. En encourageant la participation de tous les acteurs et en respectant les principes de transparence et d’inclusivité, le Dialogue National joue un rôle crucial dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National
Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Loi d’Amnistie : Début de l’examen dès cet Après-midi

La procédure d’examen du projet de loi d’amnistie démarre cet après-midi à l’Assemblée nationale. Suite à la saisine de l’hémicycle, la conférence des présidents a été convoquée en réunion pour discuter des modalités d’examen du texte.

Il est largement prévisible que la loi sera soumise à une procédure d’urgence, étant donné l’importance et l’urgence de la question. Après la réunion de la conférence des présidents, la commission des lois devrait se réunir pour examiner le projet de loi en détail. Enfin, une session plénière sera convoquée pour permettre aux députés de débattre et de voter sur le texte.

Cette procédure devrait se dérouler rapidement, compte tenu de l’urgence de la situation. Il est donc crucial que les députés se mobilisent rapidement pour examiner le projet de loi et prendre une décision éclairée sur cette question importante.

Nous suivrons de près les développements de cette procédure d’examen et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Loi d’Amnistie : Macky Sall dévoile les motifs du Projet de Loi [Documents]

Dans un geste visant à apaiser les tensions au sein de l’espace public sénégalais, le président Macky Sall a pris une décision significative en présentant un projet de loi d’amnistie. Ce décret, daté du 1er mars, a été annoncé dans le but de soumettre le texte à l’Assemblée nationale pour examen.

Selon les motifs exposés, le projet de loi d’amnistie vise à pardonner les infractions commises tant sur le territoire sénégalais qu’à l’étranger, couvrant la période allant de 2021 à 2024. Cette mesure révèle la volonté du gouvernement de tourner la page sur les conflits et les litiges survenus au cours de cette période.

Le choix de présenter ce projet de loi reflète l’engagement du président Sall envers la réconciliation nationale et la consolidation de la paix sociale. En effet, l’amnistie des infractions peut contribuer à apaiser les tensions et à favoriser un climat de confiance et de dialogue entre les différents acteurs de la société sénégalaise.

Cependant, cette annonce soulève également des questions et des préoccupations quant à l’étendue de l’amnistie et aux types d’infractions qui seront concernés. Il sera crucial de clarifier ces points lors des débats à l’Assemblée nationale afin d’assurer la transparence et la légitimité de la démarche.

En résumé, le projet de loi d’amnistie présenté par le président Macky Sall marque une étape importante dans la quête de réconciliation et de stabilité au Sénégal. Son adoption, après un examen approfondi par les représentants du peuple, pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère de paix et d’unité nationale.

Tentative de meurtre : Maïmouna Ndour Faye au téléphone avec le ministre de l’Urbanisme lors de l’agression

Dans un récit détaillé, Les Échos revient sur l’effroyable agression dont a été victime Maïmouna Ndour Faye. Après avoir animé son émission où Farba Ngom était l’invité, la PDG de 7TV se rend dans son bureau. C’est là qu’elle reçoit un appel du ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow. Occupée sur le moment, elle lui promet de le rappeler ultérieurement.

Quelques instants plus tard, Maïmouna Ndour Faye rappelle effectivement Abdoulaye Sow alors qu’elle est en route pour rentrer chez elle. Forts d’une amitié de près de 15 ans, ils engagent une conversation sur les réponses fournies par Farba Ngom lors de l’émission. Cependant, à 3 h 18, le ministre Abdoulaye Sow est soudainement interrompu par des cris stridents au téléphone, provenant de Maïmouna Ndour Faye.

Un individu encapuchonné vêtu de blanc venait de porter un coup de couteau à la journaliste. Confus et alarmé, le ministre de l’Urbanisme cherche des explications, mais se retrouve confronté à une série de cris paniqués. Face à cette situation inquiétante, il prend la décision de raccrocher et d’alerter des amis communs ainsi que Modou Awa Ndiaye.

Pendant ce temps, Maïmouna Ndour Faye était plongée dans un véritable calvaire, victime de l’agression brutale. Les circonstances exactes de cette attaque restent encore à élucider, mais cet incident souligne la vulnérabilité des professionnels des médias dans l’exercice de leur métier.

Lettre Ouverte au Président de la République: Ensemble pour un Sénégal Fort

Monsieur le Président de la République,
À l’approche de la fin imminente de votre mandat, nous signataires de cette lettre ouverte, sommes témoins des vents politiques agités qui traversent notre nation.
Votre décision de quitter vos fonctions le 2 avril 2024, réitérée avec une fermeté inébranlable, suscite des interrogations quant à une possible « vacance de pouvoir », une situation sans précédent et non envisagée dans notre Constitution.
Dans une tribune récemment publiée, d’éminents compatriotes soutiennent que “pour des raisons tenant aux fondamentaux de la raison politique et de la morale publique, ni le poids de la charge présidentielle, ni la clameur politique, encore moins une certaine pression internationale n’autorisent à aucun Président de la République, de surcroît nanti d’un bilan social et infrastructurel record, le privilège de claquer la porte du Palais”.
En effet, quitter vos fonctions ne doit pas signifier abandonner le Sénégal que vous avez au cœur pendant qu’il a encore besoin de vous.
C’est pourquoi, nous prenons la liberté citoyenne de vous adresser des mots d’encouragement et de reconnaissance pour votre engagement et votre dévouement à servir notre pays.
Monsieur le Président de la République,
Vous avez fait face à des défis sans précédent; à une opposition à la doxa populiste, quelques fois revancharde, trop souvent violente  et hors de l’arc républicain, ainsi qu’à des crises économiques, sociales et politiques. 
Malgré les pressions internes et l’ingérence condescendante des forces néo-colonialistes – qui sentent l’odeur du pétrole et du gaz – vous avez maintenu le cap, œuvrant sans relâche pour le bien-être du Sénégal.
Votre leadership axé sur les résultats et votre ténacité ont été remarquables, démontrant une résilience exceptionnelle face à une opposition revancharde et à une société civile partisane.
Notre destin ne devrait pas se résumer à choisir entre votre détermination à quitter vos fonctions le 2 avril 2024 à minuit et les risques de désintégration de notre cher Sénégal.
Monsieur le Président de la République
Restez fort et déterminé dans cette période de transition qui nous sépare d’une élection inclusive et paisible, à continuer à défendre les valeurs démocratiques et à promouvoir l’unité et la cohésion nationales.
Et si par extraordinaire le Conseil Constitutionnel, juge de la constitutionnalité des lois et métronome du jeu électoral, n’assume pas son rôle de régulateur de la vie politique, et que la tentation de jeter l’éponge vous habite, pensez à nous, vos mandants. Votre expérience et votre sagesse seront précieuses pour guider notre pays durant ces moments d’incertitudes et de montée des périls.
Monsieur le Président de la République,
Sachez que vous avez le soutien et la reconnaissance d’une large frange de vos compatriotes. Votre contribution à l’histoire du Sénégal est si précieuse qu’aucun coup de boutoir injustifié, aucune pression ne devrait ébranler votre détermination.
Quelle que soit la réponse que le Conseil constitutionnel donnera à votre interpellation pour avis sur les conclusions du Dialogue national, nous vous prions de demeurer ce républicain qui tient à  la sacralité de nos institutions, ce démocrate réceptif aux pulsions de l’autre et ce courageux qui sait faire face, à l’image de ce brave Satigi Samba Gelaajo Jeegi qui a vaincu ses adversaires à la bataille de Bilbassi et au célèbre triptyque: “hulataa, doggataa, ñamataa gacce” (celui qui n’a jamais peur, ne fuit jamais le combat, et ne tolère pas le déshonneur).  Dans un passé récent,  la Magistrature, la Gendarmerie, la Police et l’administration de manière générale, ont pleinement joué leur rôle de sauvegarde des fondements de l’Etat durant ces événements où le pays pouvait basculer dans le chaos. Pour nous, il est impératif de tenir compte de ces paramètres avant de voter une loi d’amnistie et de faire votre ultime choix.
Le Sénégal a encore besoin de vous jusqu’à l’installation de votre successeur démocratiquement élu.
Avec notre très haute considération
Signataires
Babacar GayeLeader du mouvement “Mankoo Mucc”
Pape Coumba Ndjibi Ndiaye juriste diplômé de Lyon III 
Bounama Tall, chef d’entreprise 
El-Hadji Ousseynou Diouf, international de football 
Waly Thiobane, Président de l’association des parents d’élèves de la Région de Kaffrine
Moussa Diakhaté, Député à l’assemblée nationale 
Ababacar Ba, Ancien Député, Président de l’Alliance pour le développement et la solidarité. / Par l’Afrique et Pour l’Afrique: ADS/PAPA.
Cheikh Doudou Mbaye, MPH, Politique et Gestion des systèmes de soins de santé
Abou Abel Thiam, Journaliste
Atta Gueye, Infirmière d’Etat 
Seynabou Gaye Touré, Président de Conseil Départemental 
Moussa Baldé, Professeur des universités 
Alassane Diallo, Journaliste
Mamoudou Ndjinda Wane, Administrateur de société 
Amadou Bakhaw Diaw, Autorité coutumière du Walo
Adama Niang, Sciences-Po Paris
Bakary Bine Camara, Député 
Wagane Faye, Professeur d’’anglais 
Nafissatou DIOUF, Enseignante-Chercheur

Mamadou Lamine Diallo : «Se soumettre à la décision du CC… qui peut sauver le pays »

Les considérations évoquées par le Président Macky Sall à la commission devant statuer sur la date de la présidentielle, lors de son speech de clôture au dialogue, concernant le ramadan, le carême, les fêtes de Pâques ainsi que le Daaka n’ont pas de sens pour Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki. Selon lui, devant le Jury du dimanche, il y a toujours quelque chose au Sénégal. « Il y a des Ziarra tout le temps. Non, non, je ne crois pas que ce soit des arguments. Honnêtement, pendant le mois de ramadan, il y a eu la bataille de Badr. Ce qui est valable, c’est ce que le Conseil a dit avant le 2 avril. Et à partir du 2 avril, vous ne pourrez pas prolonger votre mandat. Tout le reste, ce sont des hypothèses peut-être de travail, si je vais être gentil. Voilà où on en est », a expliqué le candidat à la Présidentielle. 

Pour lui, » le Conseil constitutionnel, aujourd’hui, c’est le rempart de la République. Et si demain, le Conseil dit qu’il valide la date du 2 juin, ce qu’il a retenu lors des échanges au dialogue, moi, je me soumets. Je suis cohérent. Même si je ne suis pas d’accord, je me soumets. Même si le Conseil valide la reprise partielle du processus ».

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo souligne que sachant que le mandat de Macky est terminé le 2 avril, ce sera au Conseil constitutionnel de donner la direction. « Ce sera au Conseil constitutionnel de prendre une décision, pour dire, le 2 avril, Macky Sall n’est plus président de la République sénégalaise. Et donc, c’est le Conseil constitutionnel, et qui, à mon avis, a le pouvoir, et devra le faire. Et sa décision va s’imposer à tout le monde, y compris à l’armée, y compris à la police, y compris à la justice, y compris à l’administration. C’est ça qui va sauver la République au Sénégal ».

Cependant, le candidat précise que « le Conseil constitutionnel a pris un arrêt ou, en tout cas, a pris des décisions pour dire, premièrement, quelque chose d’extrêmement important, que le mandat du président de la République se termine le 2 avril et que la proposition de loi votée à l’Assemblée nationale qui veut modifier l’article 31 est anticonstitutionnelle. Ça, c’est extrêmement important. Pour le système. Pour l’avenir du Sénégal. Pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest. Donc, c’est réglé définitivement, en tout cas, du point de vue de la loi et de la Constitution, qu’on ne peut pas prolonger le mandat de Macky Sall d’une heure, d’une minute, d’une seconde ».

Sénégal : Rassemblement du Front de Résistance interrompu par des affrontements

Un rassemblement organisé par le Front de Résistance, une coalition d’entités politiques et de la société civile, visant à exiger la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président Macky Sall, a été émaillé d’incidents violents à Dakar, samedi dernier.

Les militants et les activistes se sont réunis sur le terrain des HLM à Grand Yoff en réponse à l’appel du Front de Résistance Fippu. Leur objectif était de demander l’organisation d’une élection présidentielle avant le 2 avril, date à laquelle le mandat du président actuel arrive à terme.

Cependant, des troubles ont éclaté lorsque le discours du représentant de Khalifa Ababacar Sall a été perturbé par des huées, menant à des affrontements entre les partisans de Khalifa Ababacar Sall et ceux de l’opposant emprisonné, Ousmane Sonko. Pendant que les partisans de Sonko scandaient le nom de leur leader, des jets de pierre ont été échangés entre les deux camps, mettant fin à la manifestation.

Le Front de Résistance Fippu, nouvellement formé, comprend 16 candidats à l’élection présidentielle ainsi que divers mouvements politiques et de la société civile.

La crise politique au Sénégal a été exacerbée par le report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février. Cette décision a été prise après l’abrogation du décret présidentiel convoquant les électeurs, suite à des allégations de corruption visant des juges chargés de valider les candidatures.

Le Conseil constitutionnel a ultérieurement jugé inconstitutionnelle une loi reportant l’élection au 15 décembre, et a ordonné l’organisation du scrutin dans les meilleurs délais. Malgré cela, le président Macky Sall a confirmé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril, date à laquelle son mandat prend fin.

Cette série d’événements témoigne de la polarisation croissante de la scène politique sénégalaise et des défis auxquels est confronté le pays dans le processus électoral en cours.

Incidents violents lors du rassemblement de l’opposition : Confrontation entre partisans de Sonko et de Khalifa Sall

Un rassemblement organisé par le Front de la Résistance, un regroupement de l’opposition sénégalaise, a été marqué par des incidents violents à Dakar. Des affrontements ont éclaté entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall, plongeant l’assemblée dans le chaos.

🔴 Ça chauffe entre militant Sonko et militant Khalifa sall, manifestation du F24 à Grand Yoff

Des témoins rapportent que des pierres ont été lancées lors de l’altercation, provoquant des scènes de confusion et de panique parmi les manifestants. Cette confrontation entre les partisans des deux leaders de l’opposition a exacerbé les tensions déjà palpables dans le pays.

Les relations entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall sont connues pour être tendues depuis la séparation des deux leaders. Ces tensions ont éclaté au grand jour lors du rassemblement, mettant en lumière les divisions au sein de l’opposition sénégalaise.

Urgent: Khékh bou Méti entre les partisans de khalifa Sall et les pros Sonko " lou doywar

Ces incidents soulignent également les défis auxquels est confronté le pays alors qu’il traverse une période de crise politique et sociale. Malgré les appels à l’unité de l’opposition contre le président Macky Sall, ces affrontements entre factions opposées montrent la fragilité de la coalition et la difficulté de parvenir à un consensus dans le contexte politique actuel.

Loi d’amnistie : les affaires Sonko-Adji Sarr et Sonko-Mame Mbaye Niang exclues

Malgré l’annonce d’une loi d’amnistie couvrant les faits survenus entre 2021 et 2024, les affaires impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr, ainsi que celle opposant Sonko à Mame Mbaye Niang, demeurent pendantes devant les juridictions compétentes, rapporte Les Échos.

Le projet d’amnistie, qui devrait être soumis au vote de l’Assemblée nationale avant sa promulgation par le président Macky Sall, exclut spécifiquement ces affaires. Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, avait déjà apporté des éclaircissements à ce sujet sur le plateau de la 7TV.

Un juriste interviewé par le journal explique que ces affaires sont considérées comme des litiges privés et ne rentrent pas dans le cadre du projet d’amnistie actuel. Selon lui, l’amnistie annoncée par le président de la République vise uniquement les faits liés aux émeutes ayant entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Ces émeutes ont conduit à l’arrestation d’Ousmane Sonko, de Bassirou Diomaye Faye, et de nombreux militants de Pastef (parti dissous), poursuivis pour divers chefs d’accusation tels que l’appel à l’insurrection et les actes compromettant la sécurité publique.

Ainsi, bien que la loi d’amnistie soit destinée à offrir une forme de clémence pour les événements survenus pendant la période spécifiée, elle ne couvrira pas les affaires relevant du domaine privé ou ne relevant pas directement des troubles publics et des violences urbaines.

Cette exclusion des affaires impliquant Sonko et d’autres personnalités politiques met en lumière les limites et les contours précis de la loi d’amnistie, soulignant la nécessité de clarifications juridiques et de transparence dans l’application de telles mesures.

Agression de Maimouna Ndour Faye : Barthélémy Dias pointe du doigt le parti ex-Pastef et Ousmane Sonko

Barthélémy Dias a vivement réagi à l’agression subie par la journaliste Maimouna Ndour Faye dans la nuit du jeudi au vendredi. Le député, loin de dissimuler sa colère, accuse ouvertement le parti ex-Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, d’être à l’origine de cette attaque.

Dans ses déclarations, Barthélémy Dias rappelle les précédentes attaques contre d’autres médias et personnalités, attribuées selon lui au même groupe. Il souligne le caractère récurrent de ces agressions et affirme que dans chaque cas, l’origine des attaques était claire pour tous.

Le député précise également que ces actes sont le résultat de l’incitation à la violence, à la haine et à la manipulation perpétrées par certains individus et groupes politiques. Selon lui, ces personnes ne recourent qu’à la ruse, au mensonge et à la manipulation pour parvenir à leurs fins.

Barthélémy Dias ne mâche pas ses mots et dénonce publiquement ceux qu’il considère comme responsables de cette agression. Ses déclarations soulignent la tension politique persistante au Sénégal et mettent en lumière les dangers de la rhétorique incendiaire et de la polarisation politique.

Le film de l’agression de Maimouna Ndour Faye : Un acte choquant

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre les moments terrifiants de l’agression dont a été victime la journaliste Maimouna Ndour Faye, devant son domicile jeudi soir. Cette agression, survenue peu après sa participation à une émission avec Farba Ngom, a suscité une vive inquiétude quant à son état de santé.

Exclusif : le film de l'agression de Maimouna Ndour Faye.

Mamadou Awa, journaliste à la 7TV et actuellement aux côtés de Maimouna Ndour Faye à l’hôpital, a décrit la scène comme étant d’une horreur inimaginable. Il a également confirmé qu’une enquête était en cours pour faire la lumière sur cet incident choquant.

Dans la vidéo, on peut voir l’agression brutale de la journaliste par des individus non identifiés, laissant entendre des cris et des appels à l’aide déchirants. Les images montrent la violence de l’attaque et la nécessité d’une action rapide pour assurer la sécurité des journalistes et de tous les citoyens.

Cet incident souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les professionnels des médias dans l’exercice de leur travail, ainsi que la nécessité de prendre des mesures efficaces pour garantir leur sécurité et leur protection.

Le gouvernement et les autorités compétentes sont appelés à agir rapidement pour traduire les auteurs de cette agression en justice et pour prévenir de tels actes à l’avenir. En attendant, nos pensées et nos prières accompagnent Maimouna Ndour Faye pour un prompt rétablissement et pour lui témoigner tout notre soutien dans cette épreuve difficile.

Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko et ses partisans dans l’affaire de l’agression de Maimouna Ndour Faye

Suite à l’agression de la journaliste Maimouna Ndour Faye, le célèbre éditeur Madiambal Diagne pointe du doigt Ousmane Sonko et ses partisans. Dans un post sur les réseaux sociaux, le patron du groupe Avenir Communication met en cause le leader politique et ses partisans, qu’il accuse d’être responsables de la menace pesant sur la paix civile et sur la liberté des journalistes.

Depuis trois ans, Madiambal Diagne affirme avoir attiré l’attention sur ces dangers, mettant en garde contre les risques encourus par les journalistes libres en raison des actions de Ousmane Sonko et de ses partisans. Il exprime également ses regrets face au projet de loi d’amnistie envisagé en faveur de ces agresseurs présumés.

L’accusation de Madiambal Diagne intervient dans un contexte tendu, alors que l’enquête sur l’agression de Maimouna Ndour Faye est en cours. Les déclarations du patron du groupe Avenir Communication risquent d’alimenter davantage les tensions entre les différents acteurs politiques et médiatiques au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien N°121 – du 01/03/24

Le Dakarois Quotidien N°121 – du 01/03/24
🔴 Sidiki Kaba – Election présidentielle: « Après le 2 Avril sans Macky Sall tout le processus électoral sera repris »

« Discussions avancées » entre Sonko et Macky Sall : Fadilou Keita répond à Cheikh Yérim Seck

Les récentes déclarations de Cheikh Yérim Seck annonçant des discussions avancées entre le président Macky Sall et Ousmane Sonko ont suscité des réactions vives. Fadilou Keita, membre du parti dissous Pastef, a répondu à ces allégations lors d’une intervention sur la 7TV.

Contredisant catégoriquement les affirmations de Cheikh Yérim Seck, Fadilou Keita a déclaré : « Vous savez, Ousmane Sonko a bon dos. C’est très facile de l’accuser parce qu’il est actuellement en prison et qu’il ne peut pas parler pour se défendre. J’ai entendu un journaliste (Cheikh Yérim Seck) dire qu’il y a des discussions avancées entre Sonko et Macky Sall, c’est totalement faux. Ce n’est pas la vérité. Sonko peut écouter tout le monde comme Atepa et les autres, mais n’a mandaté personne pour des discussions avec Macky Sall. »

Fadilou Keita a également commenté le silence d’Ousmane Sonko face à ces allégations, affirmant que le leader de l’opposition se concentre sur des questions plus pressantes que de répondre à des spéculations. Il a souligné que Sonko, actuellement en détention, a d’autres priorités et préoccupations plus urgentes.

Ces déclarations mettent en lumière les tensions politiques et les divergences d’opinions au sein du paysage politique sénégalais, alors que les discussions sur la libération des détenus politiques et les négociations politiques occupent une place importante dans le débat public.

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24
🔴 Adoption du projet de loi d’amnistie: Vers la réconciliation nationale ou l’impunité contestée ?

Dialogue National : Macky Sall Opte pour la prudence avant la Présidentielle

Le président Macky Sall du Sénégal semble adopter une approche réfléchie et prudente dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle, suite aux deux jours de discussions intensives lors du dialogue national. Alors que la pression politique et sociale monte dans le pays, le président a choisi de prendre le temps nécessaire pour évaluer les recommandations et conclusions du dialogue avant de prendre des décisions définitives.

Dans un communiqué émis par le conseil des ministres ce mercredi 28 février, il est annoncé que le président recevra le rapport du dialogue national lors d’une audience prévue pour le lundi 4 mars 2024. Cette démarche témoigne de la volonté du chef de l’État de ne pas précipiter les choses et de garantir un processus décisionnel réfléchi et transparent.

En conformité avec les dispositions de l’article 92 de la Constitution sénégalaise, Macky Sall prévoit également de saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national. Cette étape est cruciale pour assurer la légitimité et la légalité des décisions prises dans le cadre du processus électoral.

Malgré le boycott de la majorité de l’opposition politique et d’une partie de la société civile, le président Sall affirme que le dialogue national a permis de formuler des propositions significatives pour ajuster le calendrier électoral et garantir un processus électoral crédible et inclusif. Il estime que ces propositions, élaborées dans un esprit de consensus et de réalisme, offrent une base solide pour la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Cette approche prudente et délibérée de la part du président Macky Sall témoigne de sa volonté de prendre en compte les diverses perspectives et opinions exprimées lors du dialogue national. Plutôt que de céder à la pression politique ou sociale, il privilégie une approche basée sur la consultation, le dialogue et la prise de décision éclairée.

Alors que le Sénégal se prépare à une période électorale cruciale, marquée par des enjeux politiques majeurs et des tensions croissantes, la prudence et la responsabilité dans la conduite du processus électoral sont plus que jamais essentielles pour assurer la stabilité et la légitimité du système démocratique du pays.

Dans l’attente des prochains développements, les citoyens sénégalais et la communauté internationale observent avec attention la suite des événements, dans l’espoir que les décisions prises par les autorités sénégalaises favoriseront la démocratie, la paix et la stabilité dans le pays.

Adoption du projet de loi d’amnistie des violences politiques par le Conseil des ministres sénégalais

Le gouvernement sénégalais a franchi une étape décisive dans le processus de réconciliation nationale en adoptant un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette décision fait suite à l’engagement pris par le président Macky Sall lors de l’ouverture du dialogue national, où il avait promis de proposer une loi d’amnistie générale pour ces événements.

Ce projet de loi, examiné et adopté lors de la réunion du Conseil des ministres de mercredi, sera prochainement présenté à l’Assemblée nationale pour être débattu et voté. Le gouvernement s’engage à agir dans les meilleurs délais pour que cette initiative puisse être concrétisée.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte de recherche de réconciliation nationale, comme l’a souligné le président Macky Sall lors de son discours d’ouverture du dialogue national. Les violences politiques survenues entre 2021 et 2024 ont entraîné des pertes humaines, des blessures et des détentions, nécessitant une réponse politique et juridique pour apaiser les tensions et favoriser le pardon.

À travers cette loi d’amnistie, le gouvernement entend effacer les faits liés aux manifestations politiques de ces années, tant du côté des forces de l’ordre que des manifestants. Cet acte vise à tourner la page sur ces épisodes douloureux de l’histoire récente du pays et à ouvrir la voie à un avenir pacifique et inclusif pour tous les citoyens.

Il convient de noter que cette décision intervient dans un climat où la question de la justice et de la réconciliation occupe une place centrale dans le débat public. La société sénégalaise attend désormais avec intérêt le débat parlementaire autour de ce projet de loi et ses implications pour l’avenir du pays.

Le Conseil des ministres du Sénégal se penche sur les enjeux nationaux et internationaux : Retour sur les décisions clés de la réunion du 28 février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.

Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.

Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.

Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.

Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.

En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.

A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.

Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.

Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des Consommateurs, le 15 mars 2024.

Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.

Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.

Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
  • les concertations avec la Communauté universitaire ;
  • la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
  • la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
  • la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

  • le projet de loi portant amnistie ;
  • le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
  • Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Fait à Dakar, le 28 février 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

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