Procès : Discorde entre Bah Diakhaté et l’Imam Ndao à la barre

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une vive confrontation ce mardi, où Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, tous deux co-accusés, ont échangé des accusations et des démentis concernant des propos controversés.

Bah Diakhaté a fermement nié les allégations portées contre lui, déclarant : « Je n’ai pas accusé Ousmane Sonko comme le prétend l’Imam Ndao ». Cette déclaration est intervenue en réponse à une question du juge qui lui a présenté un enregistrement sonore dans lequel il est cité par l’Imam Ndao. Dans cet enregistrement de 7 minutes, l’Imam Ndao affirme que Bah Diakhaté a déclaré que « les premières personnalités reçues par Sonko élu maire de Ziguinchor ainsi que Bassirou Diomaye Faye sont des homosexuels ».

Face à cet enregistrement, Cheikh Ahmed Tidiane Ndao a reconnu en être l’auteur, mais a insisté sur le fait qu’il avait été tronqué. Il a également dénoncé les conditions dans lesquelles il avait été entendu par la police, affirmant qu’il avait été contraint de signer un procès-verbal sans la présence de son avocat. « On m’a dit qu’il y a des insultes et en tant qu’homme religieux, je ne peux insulter », a-t-il déclaré.

L’Imam Ndao a tenu à clarifier ses propos en affirmant : « J’ai dit que Sonko est une bonne personne avec des valeurs, très adulé par les jeunes. Compte tenu de tout cela et de tout ce qui se raconte, on a l’impression que le Pastef est favorable à l’homosexualité. Et donc je demande à Ousmane Sonko de prendre une décision radicale à l’encontre de cette pratique ». Il a ajouté : « Quand j’ai parlé d’homosexualité, j’ai cité Bah Diakhaté. Mais je ne peux rien contre un gaillard qui fait face à la Lune et affirme ne l’avoir pas vu ».

Pour rappel, Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont jugés pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal. Cette affaire, qui mêle accusations de manipulation, contestations de preuves et revendications de droits, continue de captiver l’attention publique.

Alors que le procès se poursuit, le tribunal devra démêler les faits de cette affaire complexe, où les questions de crédibilité, de justice et de vérité sont au cœur des débats. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Bah Diakhaté et l’Imam Ndao, dont les destins judiciaires sont désormais entre les mains de la cour.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°185 – du 27/05/2024

🔴 ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »
🔴 ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop


🔴 BAL 2024 : L’AS Douanes se qualifie pour les Quarts de Finale
🔴 Ligue 1 : Teungueth FC Sacré Champion

Stratégies pour la baisse des prix des denrées alimentaires au Sénégal.Par (Aly Tounkara , ingénieur polytechnicien en génie civil)

La baisse des prix des denrées alimentaires au Sénégal est une priorité nationale pour améliorer la sécurité alimentaire et le bien – être économique. Aly Tounkara ingénieur polytechnicien en génie civil projette quelques stratégies axées sur la production agricole, la valorisation de l’espace foncier , le renforcement des sites industriels, la réalisation des infrastructures hydrauliques et hydrogéologiques, la promotion de l’agriculture de contre – saison et la sensibilisation des jeunes à l’agriculture.
1/ Production Agricole
 » Son objectif est d’augmenter la production agricole pour répondre à la demande intérieure et réduire la dépendance aux importations. Pour se faire il est impérativement qu’il y ait des actions telles que : la formation et encadrement des agriculteurs en mettant en place des programmes de formation pour les agriculteurs sur les techniques modernes de culture, la gestion durable des terres et l’utilisation efficace des intrants. Fournir des subventions pour l’achat de semences améliorées, d’engrais et de matériels agricole , faciliter l’accès au crédit à des taux préférentiels pour les agriculteurs  » a indiqué M. Tounkara. Investir dans la recherche agricole pour développer des variétés de culture adaptées au climat et au sols locaux.
2/ Valorisation de l’espace foncier des terres à usage agricole. Optimiser l’utilisation des terres agricoles disponibles pour maximiser la production. Là il va falloir faire la cartographie et cadastre agricole pour réduire une cartographie détaillée des terres agricoles et créer un cadastre pour une gestion efficace des terres. Concernant l’aménagement et irrigation, cet ingénieur polytechnicien en génie civil estime qu’il est nécessaire de développer des projets d’aménagement agricole et des systèmes d’irrigation pour les terres non cultivées ou sous – utilisées . Il a aussi mis des accents sur la réglementation et sécurisation foncière en renforçant les politiques de sécurisation foncière pour encourager les investissements à long terme des agriculteurs a plaidé Aly Tounkara.
3/ Renforcement des sites industriels.
 » Là, il sera nécessaire d’accroître la capacité de transformation et de conservation des produits agricoles pour ajouter de la valeur et réduire les pertes post – récolte. à travers des actions de création de zones Agro- industrielles en établissant des zones dédiées à l’agro- industriels avec des infrastructures appropriées ( électricité, eau , routes …) Des infrastructures de stockage et de transformation, en construisant des entrepôts de stockage et des unités de transformation modernes pour les produits agricoles. Encourager les partenaires entre le secteur public et privé pour financer et gérer les sites industriels.
4/ Réalisations des infrastructures hydrauliques et hydrogéologiques ; à travers la construction de barrages et réservoirs en mettant en place des infrastructures pour la collecte des systèmes de l’ eau. La construction des forages de puits et développement de systèmes d’irrigation, gestion intégrée des ressources en eau.
5/ Boostage de l’agriculture ( culture de contre – saison) par la promotion des cultures de contre – saison, assistance technique, amélioration des infrastructures d’irrigation.
6/ Sensibilisation et orientation des jeunes dans l’agriculture. En les encourageant à s’engager dans l’agriculture pour assurer la relève générationnelle et l’innovation dans le secteur par un programme de formation et d’apprentissage qui sera accompagné par des programmes éducatifs et des stages pratiques en agriculture pour les jeunes  » a t-il fait savoir .

Aly Tounkara ingénieur polytechnicien en génie civil, coordonnateur national du mouvement convergence citoyenne Tabax sa Réw ; membre de la conférence des leaders de la coalition Diomaye président.

Visite en Guinée : Le Président Bassirou Diomaye Faye et Le Général Mamadi Doumbouya rétablissent la grande commission mixte de Coopération

Lors de sa visite officielle en Guinée, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a rencontré son homologue, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, président de la République de Guinée. Cette rencontre, marquée par des échanges approfondis, a abouti à une décision significative : le rétablissement de la Grande Commission Mixte de Coopération entre les deux pays

Au cours de leurs entretiens, les deux chefs d’État ont examiné plusieurs questions d’intérêt commun, couvrant les domaines bilatéraux, sous-régionaux, régionaux et internationaux. Ils ont exprimé leurs regrets concernant la non-tenue des sessions de la Grande Commission Mixte de Coopération depuis 2008. En réponse, ils ont décidé d’organiser la 6e session de cette commission à Conakry en novembre 2024.

Pour assurer le succès de cette initiative, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ont donné des instructions claires à leurs ministres chargés des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine. Ces derniers sont désormais responsables de prendre toutes les dispositions nécessaires pour organiser cette session historique.

Les deux présidents ont également mandaté leurs gouvernements pour établir un partenariat stratégique visant à renforcer les relations économiques et commerciales entre leurs nations. Ce partenariat stratégique comprendra la collaboration avec leurs pairs pour la réalisation de projets et programmes au sein de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

En outre, les deux dirigeants ont souligné l’importance de promouvoir les échanges d’expériences et les bonnes pratiques dans divers domaines. Ceux-ci incluent la recherche et l’exploration des ressources naturelles, la gestion du cadastre minier, la gouvernance minière, les transports, l’agriculture, l’industrie, le contenu local et la formation.

Cette visite en Guinée marque une étape cruciale dans la revitalisation des relations entre le Sénégal et la Guinée. En rétablissant la Grande Commission Mixte de Coopération, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ouvrent la voie à une collaboration renforcée et mutuellement bénéfique, tout en posant les bases pour un avenir de développement durable et de prospérité partagée pour leurs nations respectives.

Arrêt des Bus Dakar Dem Dik en Banlieue : Les Syndicalistes pointent du doigt les Autorités et menacent de paralysie

Très remontée, la coordination des syndicats de la société nationale Dakar Dem Dik a tenu une conférence de presse ce vendredi 24 mai 2024, au siège de l’Organisation générale des travailleurs du Sénégal. Ils ont vivement dénoncé l’arrêt de la circulation des bus Dakar Dem Dik en banlieue sur l’itinéraire du Bus Rapid Transit (BRT).

Marc Fodé Tendeng et ses collègues ont exprimé leur ferme opposition à cette décision, accusant le Cetus et certains décideurs au sein de la société nationale DDD de vouloir neutraliser Dakar Dem Dik au profit d’un exploitant privé. Ils menacent de paralyser le système de transport si la situation ne revient pas à la normale dans les prochains jours.

« Nous sommes dans l’ère du transport multimodal, offrant plusieurs options aux voyageurs, selon leurs capacités financières et destinations. Comment compenser le désarroi de ces milliers de Sénégalais vivant au jour le jour, incapables de prendre le BRT ? Rien ne peut justifier la suppression de ces lignes sous prétexte d’une compensation financière qui ne peut combler les préjudices financiers et sociaux, » a déclaré Marc Fodé Tendeng, porte-parole de la coordination des syndicats.

La coordination des syndicats de DDD rappelle que la politique du nouveau régime vise un Sénégal souverain, juste et prospère. Supprimer ces lignes violerait le droit d’accès au service public de milliers de Sénégalais. Conformément aux recommandations du chef de l’État, ils demandent un audit rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport, de Dakar Dem Dik, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale.

Ils dénoncent également une tentative de liquidation minutieuse de la société nationale de transport, DDD, par la suppression de plusieurs de ses lignes au profit du BRT, en violation totale de la convention de concession. Ce contrat devait améliorer le service et offrir plus d’options aux voyageurs, mais a été saboté par le Cetus et certains décideurs de DDD, selon Marc Fodé Tendeng.

Pour rappel, Dakar Dem Dik traverse de réelles difficultés matérielles et financières en raison d’un management décrié par les travailleurs. Cette situation a déclenché un mouvement de grève spontané le 29 avril dernier, conduisant à l’arrêt total du transport urbain et interurbain. Le ministre des Transports s’était alors déplacé pour s’enquérir de la situation et avait pris des engagements fermes pour résoudre les contentieux. Suite à cela, le mot d’ordre de grève a été levé et le service rétabli le 30 avril 2024.

Enfin, la coordination des syndicats appelle le ministre de tutelle à veiller à l’application de ces mesures pour éviter toute forme de mouvement de grève future pouvant affecter le bon déroulement du service. « Nous interpellons solennellement le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et notre ministre de tutelle El Malick Ndiaye à ne pas laisser passer ces forfaitures, pour l’équité et la justice pour tous les Sénégalais, » a conclu Marc Fodé Tendeng.

Forum Mondial pour l’Éducation 2024 : Le Sénégal à l’honneur pour son engagement en matière d’IA et de Développement Durable

Londres a accueilli la 20e édition du Forum Mondial sur l’Éducation, le plus grand rassemblement international d’acteurs de haut niveau de l’Éducation et de la Formation. Parmi les participants, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy, a représenté le pays aux côtés de 120 homologues venus de 110 pays différents. Cet événement, axé sur le thème « Encourager la compréhension de l’IA, renforcer les relations humaines et la résilience, et accélérer l’action climatique », a été une opportunité unique pour le Sénégal de mettre en avant ses initiatives et sa vision éducative.

La présence de la délégation sénégalaise à ce forum témoigne de l’engagement du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, à redonner une place centrale aux politiques éducatives dans la quête de souveraineté économique, agricole, industrielle et socioculturelle du pays. « Prendre part aux rencontres internationales qui redéfinissent les politiques éducatives est nécessaire et stratégique pour notre pays », a déclaré le ministre Guirassy. Cette participation permet au Sénégal de partager sa vision d’une société éducative inclusive et efficace, visant à former une nouvelle génération de citoyens prêts à relever les défis du développement durable, des sciences, des technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle (IA).

Le forum a été une plateforme d’échanges fructueux sur des sujets cruciaux pour l’avenir de l’éducation. Le ministre Guirassy a rencontré plusieurs personnalités influentes, dont l’envoyé spécial du Premier ministre britannique en matière d’éducation et le directeur général du British Council. Les discussions ont porté sur l’intégration de l’IA dans l’éducation, les enjeux climatiques et le développement durable. Le ministre a souligné l’importance de l’innovation et la centralité des enseignants dans le contexte de transformation systémique. « Les enseignants doivent être au cœur des défis de transformation. Ils doivent non seulement comprendre et être formés aux enjeux actuels, mais aussi savoir les transmettre », a-t-il affirmé.

En marge du forum, la délégation sénégalaise a également rencontré la délégation de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO). Lors de cette intervention, le ministre Guirassy a mis en avant la tragédie vécue par les enfants de Palestine, appelant les pays membres de l’ICESCO à adopter une résolution pour soutenir ces enfants et la Palestine.

Fidèle à ses engagements d’associer les syndicats dans ses initiatives, le ministre Guirassy avait invité le syndicat G7 à faire partie de la délégation. Monsieur Dame Mbodj a ainsi participé à cette première sortie internationale. « Ce n’est pas un engagement concerté, mais une initiative que j’ai prise librement pour faciliter le partage d’expériences et montrer que nous appartenons à un secteur commun et que nous sommes tous des acteurs essentiels », a précisé le ministre.

Le Forum Mondial pour l’Éducation 2024 a permis au Sénégal de se positionner comme un acteur clé dans les débats internationaux sur l’éducation, l’IA et le développement durable. En partageant sa vision et en nouant des partenariats stratégiques, le Sénégal réaffirme son engagement à transformer son système éducatif pour mieux répondre aux défis du futur. Cette participation marque une étape importante dans la quête d’un avenir meilleur pour l’éducation au Sénégal et au-delà.

Le Dakarois Quotidien N°184 – du 25 ET 26/05/2024

🔴 ÉNIÈME SAISIE RECORD : LES DOUANES INTERCEPTENT 264 KILOS DE COCAÏNE
🔴 FORUM MONDIAL DE L’ÉDUCATION : MOUSTAPHA GUIRASSY MISE SUR UNE POLITIQUE ÉDUCATIVE ÉMANCIPATRICE

🔴 Éliminatoires Mondial 2026 : 26 Lions prêts à rugir pour affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 Judo, Mondiaux d’Abu Dhabi : Mbagnick et Monica sortis d’entrée

SOMISEN : Ngagne Demba Touré prend les rênes avec une vision de transparence et d’inclusivité

Le vendredi 24 mai 2024, Me Ngagne Demba Touré a officiellement pris ses fonctions en tant que nouveau directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN), succédant à Ousmane Cissé. Dans son discours d’investiture, Touré a mis en avant son engagement pour une gestion transparente et inclusive, en phase avec les objectifs de développement durable du secteur minier sénégalais.

Ngagne Demba Touré a souligné sa volonté d’adopter un style de management participatif. Il souhaite fédérer l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune et partagée. « J’entends adopter un style de management participatif qui fédère l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune, partagée. Dans un esprit d’équipe, je m’engage à gérer dans l’inclusivité et la transparence », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la rigueur, la franchise, et l’éthique dans sa gestion, promettant une approche axée sur les résultats et la créativité. Touré aspire à faire de SOMISEN un exemple de gouvernance dans le secteur parapublic, contribuant significativement à l’économie nationale et à l’exploitation durable des ressources naturelles.

Touré a exprimé son intention de s’aligner sur la vision de rupture du nouveau régime, qui vise une réappropriation des ressources naturelles du Sénégal. Il a souligné l’importance de transformer localement les minerais extraits, plutôt que de les exporter bruts, afin de soutenir l’industrie locale et de créer de la valeur ajoutée.

« Le gouvernement de la République se positionne en solution pour une réappropriation des ressources naturelles en vue d’un développement économique qui repose sur un modèle économique endogène d’industrialisation par substitution aux importations », a-t-il affirmé. Touré souhaite que les ressources minières favorisent l’essor d’une industrie dynamique et compétitive, capable de générer une croissance durable et inclusive.

Touré a détaillé ses ambitions pour la SOMISEN, incluant un programme ambitieux de transformation des substances minérales et la mobilisation des ressources endogènes pour le financement des politiques publiques. Il envisage la SOMISEN comme un acteur clé de l’économie sénégalaise, jouant un rôle crucial dans l’exploitation et la transformation des ressources minières du pays.

« Notre pays ne doit plus exporter tous les minerais extraits de son sous-sol, pour ensuite importer des produits finis. À ce niveau, la SOMISEN doit jouer un rôle en aval en mettant un focus sur un ambitieux programme de transformation des substances minérales », a-t-il ajouté.

Avec cette nouvelle direction, la SOMISEN est sur le point de devenir un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, soutenant l’État dans ses efforts pour une exploitation plus durable et bénéfique des ressources naturelles. Ngagne Demba Touré a clairement défini une feuille de route ambitieuse pour transformer la société en un modèle de gestion transparente et inclusive, tout en maximisant l’impact économique des ressources minières du Sénégal. Les défis sont nombreux, mais avec une vision claire et un engagement fort, SOMISEN pourrait bien devenir le fleuron de l’économie nationale qu’il aspire à être.

Nouvelle poursuite judiciaire contre Bah Diakhaté et Amath Suzanne Camara : La famille de Didier Badji dépose plainte

Les plaintes continuent de s’accumuler contre Bah Diakhaté. Déjà en détention pour offense au Premier ministre et confronté à une plainte d’Ababacar Mboup, l’activiste pro-APR fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Cette fois, c’est la famille de feu l’adjudant-chef Didier Badji qui l’attaque.

Les proches de Didier Badji, dont la disparition reste non élucidée, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile ce vendredi matin auprès du doyen des juges. Cette plainte vise Bah Diakhaté, Amath Suzanne Camara et l’administrateur de la page Facebook « Baatou Deugue » pour atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles.

La famille Badji reproche aux accusés de s’être érigés en « super-enquêteurs » dans une affaire qui a suscité une grande émotion publique. Les avocats des Badji, Maitres Cheikh Khoureyssi Ba, Ousseynou Gaye et Patrick Kabou, ont ajouté au dossier des liens et vidéos de diverses interventions télévisées des accusés, dans lesquelles ils auraient diffusé de fausses informations et insinuations nuisibles.

Les avocats ont également demandé que le dossier de Didier Badji soit confié au juge du 3e cabinet, déjà saisi pour enquêter sur la mort de Fulbert Sambou, dont le corps avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée le 23 novembre 2022. Cette demande vise à clarifier les causes de la mort de Didier Badji, en dépit de la thèse officielle d’un accident de pêche, qui est de plus en plus contestée.

Cette nouvelle plainte intervient dans un contexte de tensions politiques entre les responsables de l’ancien régime et leurs successeurs actuels, ajoutant une couche de complexité à cette affaire déjà troublée.

Révélations sur le financement de Bah Diakhaté : Les liens avec les anciens dignitaires mis en lumière

Dans le cadre d’une enquête récente, des transactions financières d’un total de 10 millions de Fcfa ont été découvertes sur le compte Wave de l’activiste Bah Diakhaté, marquant un tournant crucial dans la compréhension de ses sources de financement.

Les enquêteurs ont pu identifier les noms des personnes ayant effectué ces dépôts, parmi lesquels figurent Mamadou Gueye, Abdoulaye Timbo, Birame Faye, Alassane Djiba, et d’autres encore. Cette révélation a conduit les agents de la Direction des Investigations Criminelles (Dic) à établir un lien direct entre les activités de Bah Diakhaté et des dignitaires de l’ancien régime.

Ces découvertes soulèvent des questions importantes sur l’indépendance financière et la transparence des sources de financement de l’activiste. Alors que Bah Diakhaté est connu pour son engagement en faveur de la justice sociale et de la lutte contre la corruption, ces révélations mettent en lumière un aspect plus complexe de son financement, soulevant des préoccupations quant à d’éventuels conflits d’intérêts ou influences extérieures.

Les implications de cette découverte pourraient être significatives, non seulement pour Bah Diakhaté lui-même, mais aussi pour le mouvement qu’il représente. Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité des activités des lanceurs d’alerte, afin de préserver la confiance du public dans leur travail.

Le Dakarois Quotidien N°183 – du 24/05/2024

🔴 LANCEMENT DE LA PLATEFORME « JUBBANTI » : DIOMAYE PROMET AUX SÉNÉGALAIS UNE « IMPARTIALITÉ » DE LA JUSTICE
🔴 JUGÉ LUNDI PROCHAIN EN FLAGRANT DÉLIT : BAH DIAKHATÉ ÉPROUVÉ PAR UNE NOUVELLE PLAINTE

Mise en ligne de la plateforme «JUBBANTI» : Le président Diomaye lance un appel aux Sénégalais

Dans le but d’accompagner le dialogue national du 28 mai prochain consacré à «La réforme et la modernisation de la justice», la présidence de la République a procédé, ce jeudi, à la mise en ligne d’une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti » ( redresser/rectifier/corriger). Un espace d’expression qui permet aux sénégalais de partager leurs expériences, préoccupations et suggestions afin de guider les réformes à opérer pour «une justice plus juste et plus humaine». Ainsi dans ce message ci-après, le chef de l’État invite les Sénégalais à se l’approprier.

Voici l’intégralité de son message.Mot du Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la mise en ligne de la plateforme citoyenne nommée « JUBBANTI ».

Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Avec une profonde conviction et un immense espoir, je vous adresse ce message pour le lancement de notre plateforme citoyenne « JUBANTI » et sa première initiative, « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon ».
Cette démarche s’inscrit dans notre engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à toutes et à tous.
La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d’équité, d’impartialité et de protection des droits. Pour qu’elle soit pleinement réalisée, elle doit évoluer constamment, s’adapter aux besoins de la société et répondre aux attentes des citoyens.
Justement, c’est parce que la justice est rendue au nom du peuple que la plateforme « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon » est dédiée au citoyen lambda.
Plus qu’un outil de communication donc, elle apparaît comme un espace d’expression où chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais peut partager ses expériences, préoccupations et suggestions.
En participant activement, vous contribuez à façonner une justice qui reflète les aspirations de notre peuple.
Votre expérience, vos témoignages et recommandations seront essentiels pour guider les réformes à entreprendre, notamment dans le cadre du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice que nous organiserons le 28 mai 2024.
Ensemble, nous identifierons les défis, proposerons des solutions concrètes et tracerons les voies d’une justice plus juste et plus humaine.
Je vous invite à utiliser cette plateforme avec sincérité et dans un esprit constructif. Vos contributions sont indispensables pour bâtir un système judiciaire digne de notre ambition nationale, fondé sur l’équité, la transparence et la responsabilité.
Engageons-nous ensemble dans cette démarche participative et démocratique, pour que chaque voix compte et que chaque opinion soit entendue. Et, ensemble, façonnons l’avenir de notre justice et celui de notre nation.
Avec tout mon engagement pour un Sénégal souverain, uni, juste et prospère.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye
Président de la République du Sénégal

Revue des Finances Publiques annoncée par Sonko : Madiambal Diagne répond

Alors que le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment annoncé une revue des finances publiques couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024, Madiambal Diagne, président du groupe Avenir Communication et directeur de publication du journal « Quotidien », a rappelé que les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois de finances de 2019 à 2021 ont déjà été élaborés et adoptés par l’Assemblée nationale.

Madiambal Diagne a précisé sur le réseau social X que les documents financiers pour les années 2019 à 2021 ont reçu l’approbation nécessaire : « Les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois de finances de 2019 à 2021 sont faits et adoptés par l’Assemblée nationale. Quitus a été donné au gouvernement pour ces gestions. »

En ce qui concerne les documents plus récents, Diagne a ajouté : « Pour 2022, la loi de règlement est faite et le rapport d’exécution de la loi des finances 2022 est déposé à l’Assemblée nationale. Pour 2023, le projet de loi de règlement doit être préparé et adopté en Conseil des ministres et transmis à la Cour des comptes avant le 30 juin 2024. »

Cette déclaration intervient en réponse à l’annonce du Premier ministre Sonko qui avait mis l’accent sur la nécessité d’une revue approfondie des finances publiques. Sonko avait évoqué l’importance d’examiner les finances publiques pour assurer la transparence et la responsabilité gouvernementale, une démarche qui s’inscrit dans son « PROJET » de gouvernance.

La réponse de Madiambal Diagne souligne que des mécanismes de vérification des finances publiques sont déjà en place et fonctionnels. Toutefois, la déclaration de Sonko peut être vue comme une volonté de renforcer ces mécanismes ou de réexaminer des périodes spécifiques de gestion financière pour des raisons de transparence accrue.

Cette situation met en lumière les différents points de vue sur la gestion des finances publiques et la nécessité continue de maintenir la transparence et la responsabilité dans les opérations gouvernementales. Le débat entre les partisans de Sonko et ceux qui estiment que les mécanismes actuels sont suffisants pourrait conduire à des réformes ou des ajustements dans les procédures de revue financière.

Retard dans la Passation de Service à la tête de Dakar Dem Dikk : Les travailleurs expriment leur Ras-le-bol

Les travailleurs de Dakar Dem Dikk, la société de transport public sénégalaise, sont à bout de patience. Depuis plus de trois semaines, les activités administratives de l’entreprise fonctionnent au ralenti, en raison du retard dans la passation de service entre l’ancien et le nouveau directeur général. Cette situation alarmante a poussé les travailleurs à tirer la sonnette d’alarme.

Le 2 mai dernier, lors du Conseil des ministres, Assane Mbengue a été nommé à la tête de Dakar Dem Dikk, succédant à Ousmane Sylla. Cependant, jusqu’à présent, la passation de service n’a pas eu lieu, laissant l’entreprise dans une situation administrative précaire.

Massaer Ndiaye, secrétaire général du Syndicat nouveau des travailleurs de Dakar Dem Dikk, a exprimé le ras-le-bol des employés sur les ondes de la RFM. « Le nouveau directeur général n’a pas encore pris service. Il n’y a pas encore de passation de service entre lui et le directeur sortant, M. Ousmane Sylla. C’est une situation que nous déplorons, parce qu’aujourd’hui, les problèmes sont là. Tout est urgent à Dakar Dem Dikk », a-t-il déclaré.

Face à cette situation critique, Massaer Ndiaye a lancé un appel pressant aux autorités compétentes. « Il est urgent que M. Assane Mbengue prenne service afin de régler les problèmes des travailleurs de Dakar Dem Dikk. Nous faisons face à des problèmes qui s’accumulent de jour en jour. Nous lançons ce cri du cœur pour que la passation de service se fasse dans les plus brefs délais. Nous interpellons le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre et le ministre des Transports », a-t-il ajouté.

Le retard dans la passation de service a des répercussions graves sur le fonctionnement de Dakar Dem Dikk. Les travailleurs s’inquiètent de l’inaction administrative qui empêche de répondre efficacement aux besoins urgents de l’entreprise. Cette situation pourrait également impacter la qualité des services de transport offerts aux citoyens.

La situation à Dakar Dem Dikk nécessite une intervention rapide des autorités pour permettre une transition en douceur et assurer la continuité des opérations. Les travailleurs de l’entreprise espèrent que leur appel sera entendu et que des mesures seront prises pour résoudre cette crise administrative dans les plus brefs délais.

Bah Diakhaté sous le coup d’une nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles

L’activiste républicain Bah Diakhaté, déjà placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Ababacar Mboup a déposé ce jeudi une plainte contre lui, l’accusant de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup accuse Bah Diakhaté d’avoir publié des informations diffamatoires sur sa page Facebook le 2 février 2022. Dans ce post, Diakhaté aurait affirmé, en utilisant le conditionnel, qu’Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie par un proche parent à plusieurs reprises, ce qui lui aurait causé un traumatisme profond. Selon Mboup, ces déclarations sont non seulement fausses, mais aussi extrêmement préjudiciables à son honneur et à sa réputation.

Voici un extrait du post incriminé :

« De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : « Je reviendrais dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi ». »

Mboup affirme que ces propos relèvent de la diffamation et de la diffusion de fausses nouvelles, des infractions punies respectivement par les articles 258 et 255 du Code pénal sénégalais.

La diffusion de fausses nouvelles est définie comme l’acte de répandre des informations fausses ou trompeuses dans le public, et elle est punie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Quant à la diffamation, elle est définie à l’article 258 du Code pénal comme « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».

Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tous deux placés sous mandat de dépôt pour des accusations distinctes de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, doivent déjà faire face à un procès en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette nouvelle plainte ajoute un autre niveau de complexité à la situation juridique de Bah Diakhaté.

L’arrestation et les nouvelles accusations contre Bah Diakhaté suscitent de vives réactions parmi ses partisans et les défenseurs de la liberté d’expression, qui voient en ces procédures une tentative de répression des voix dissidentes.

L’affaire Bah Diakhaté continue de prendre de l’ampleur avec cette nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles déposée par Ababacar Mboup. Le procès à venir et les nouvelles accusations seront des tests cruciaux pour le système judiciaire sénégalais, sous les regards attentifs des observateurs nationaux et internationaux.

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao placés sous mandat de dépôt : Jugement prévu le 27 Mai

L’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Cette décision marque une étape cruciale dans les procédures judiciaires en cours contre eux. Selon les avocats des deux hommes, ils passeront leur première nuit en prison avant leur procès imminent.

Les deux hommes ont été arrêtés par la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour des accusations graves. Ils sont inculpés pour diffusion de fausses nouvelles, conformément à l’article 255 du Code pénal, ainsi que pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal.

La mise en détention des deux hommes a été ordonnée en attendant leur procès, qui se tiendra en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette procédure accélérée vise à traiter rapidement les infractions jugées manifestes et à apporter une réponse judiciaire rapide.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao s’inscrivent dans un contexte de tensions politiques et sociales. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à l’égard du président de la République sont particulièrement sensibles, car elles touchent à des questions de liberté d’expression et de respect des institutions.

Ce cas soulève des questions importantes sur les limites de la liberté d’expression et la protection des institutions politiques au Sénégal. Les procédures en cours et le jugement à venir seront scrutés de près, tant par les défenseurs des droits de l’homme que par les observateurs politiques. Les décisions rendues pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et la perception de la justice au Sénégal.

Le jugement prévu le 27 mai sera un moment clé pour Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, ainsi que pour le système judiciaire sénégalais. L’issue de ce procès en flagrant délit pourrait influencer de manière significative le débat sur la liberté d’expression et la gouvernance dans le pays. Les regards seront tournés vers le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, où se jouera une partie importante de cette affaire médiatisée.

Vers une Réforme Profonde du Système Judiciaire : Le Sénégal engage le dialogue National et lance la plateforme Jubbanti

Le Sénégal se prépare à organiser la 4e édition de la Journée du Dialogue National le 28 mai 2024, axée cette année sur « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue offre une opportunité unique d’examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais, d’identifier les améliorations nécessaires des dispositions légales et réglementaires, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions proposées. Cette initiative vise à restaurer la confiance des citoyens dans cette institution clé.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a réitéré son engagement à transformer le Sénégal en un « pays d’espérance, apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée » lors de son discours d’investiture le 2 avril 2024. Le ministre conseiller Ousseynou Ly a souligné la nécessité d’une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte. Il a également affirmé que le dialogue national examinera les forces et faiblesses du système judiciaire et proposera des solutions concrètes pour améliorer les mécanismes institutionnels existants.

Plusieurs thématiques cruciales seront abordées lors du dialogue national pour améliorer l’efficacité et l’équité du système judiciaire. Selon Alassane Ndiaye, il est impératif de réévaluer le statut des magistrats et d’optimiser l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature pour garantir leur indépendance. La dématérialisation du service public de la justice, la gestion du temps des procès pénaux, et le renforcement du cadre juridique et institutionnel de l’Administration pénitentiaire seront également des points essentiels. La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi sera améliorée pour garantir leur protection et leur réhabilitation.

Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs seront mis en place : des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation, une commission scientifique chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue, et des discussions et débats ouverts sous la supervision des ministères de l’Intérieur, des Forces armées et de la Justice.

Pour accompagner ce dialogue, une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti », signifiant redresser, rectifier ou corriger, a été lancée le 23 mai 2024. Souhaitée par le Président de la République, cette plateforme permettra aux citoyens d’exprimer leurs préoccupations sur des thématiques importantes ayant des implications directes sur leur vie quotidienne.

Le dialogue vise à obtenir des résultats concrets et mesurables, notamment un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion plus transparente de la carrière des magistrats et des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko rencontre les ambassadeurs de quatre pays clés

Le Premier Ministre Ousmane Sonko a tenu une série de réunions importantes avec les ambassadeurs de la Chine, des États-Unis d’Amérique, de la France et du Maroc au Sénégal, mardi dernier à Dakar. Ces rencontres ont été marquées par des discussions approfondies sur les perspectives de coopération entre ces pays et le Sénégal.

L’audience, qui a eu lieu au bureau du Premier Ministre à Dakar, a permis d’explorer les différentes opportunités de renforcement des liens diplomatiques et de coopération entre le Sénégal et ces pays partenaires. Les discussions ont couvert un large éventail de sujets, allant de la coopération économique et commerciale aux questions de développement, en passant par les échanges culturels et éducatifs.

La rencontre revêt une importance particulière dans le contexte actuel où la coopération internationale est essentielle pour relever les défis mondiaux et promouvoir le développement durable. Le Sénégal cherche à renforcer ses relations avec ces pays clés dans le cadre de sa stratégie de développement national et de sa politique étrangère.

Les discussions ont souligné l’importance d’une collaboration mutuellement bénéfique, où chaque partie peut contribuer au développement économique et social de l’autre. Les ambassadeurs ont exprimé leur engagement à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement sénégalais pour identifier et mettre en œuvre des projets et des initiatives qui répondent aux besoins et aux priorités du pays.

Bien que les détails spécifiques des discussions n’aient pas été divulgués, il est attendu que ces réunions jetteront les bases d’une coopération renforcée et de partenariats fructueux entre le Sénégal et les pays représentés. Ces perspectives de coopération ouvrent la voie à des opportunités de croissance économique, de progrès social et de renforcement des liens entre les peuples.

La réunion entre le Premier Ministre Ousmane Sonko et les ambassadeurs de la Chine, des États-Unis d’Amérique, de la France et du Maroc témoigne de l’engagement du Sénégal à renforcer ses relations internationales et à œuvrer en faveur du développement national. Ces échanges illustrent la volonté commune de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans la région et au-delà.

Ousmane Sonko met en avant ses priorités gouvernementales pour une gestion rigoureuse et équitable de l’État

Le Premier ministre Ousmane Sonko a réaffirmé son engagement envers les priorités gouvernementales lors du Conseil des ministres de ce mercredi, en soulignant une série de mesures destinées à optimiser la gestion de l’État et à améliorer les conditions de vie des citoyens sénégalais.

Réduction du train de vie de l’État

L’une des principales orientations du Premier ministre est la réduction du train de vie de l’État. Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de récupérer le patrimoine foncier et bâti de l’État qui a été cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières. Il a pointé du doigt le paradoxe où certains services administratifs doivent recourir à la location, alors que des biens publics ont été mal gérés.

Logements sociaux

En réponse à la crise du logement, Sonko a souligné l’importance de recentrer les programmes de construction de logements sociaux selon les nouvelles orientations du gouvernement. Il a appelé à une attention urgente à ces programmes pour répondre aux besoins des populations les plus vulnérables.

Réexamen des conventions et finances publiques

Le Premier ministre a également évoqué le réexamen de certaines conventions dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques, visant à assurer que les accords bénéficient pleinement au pays. Une revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024 a été annoncée, témoignant d’un effort de transparence et de rigueur budgétaire.

Rencontres interministérielles et sécurité

Des prochaines rencontres interministérielles se pencheront sur des secteurs clés tels que l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires, ainsi que la prévention et la sécurité routière. Sonko a demandé aux ministres et secrétaires d’État de proposer des mesures et ajustements basés sur une évaluation précise des programmes, du capital humain et des ressources budgétaires de leurs ministères.

Réduction du coût de la vie

Le Premier ministre a également rendu compte des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes pour réduire le coût de la vie, en particulier les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet. Il a partagé les conclusions des Conseils interministériels dédiés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2024.

Relance du Service civique national

Enfin, Ousmane Sonko a abordé ses orientations pour la relance du Service civique national, visant à promouvoir le civisme et l’engagement communautaire parmi les jeunes sénégalais.

Cette série de mesures et d’initiatives reflète la détermination du gouvernement de Sonko à instaurer une gestion plus rigoureuse, équitable et transparente des ressources publiques, tout en répondant aux besoins urgents de la population.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Le 21 mai, l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Michael Raynor, a rencontré le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, pour une discussion chaleureuse et productive. Cette rencontre marque une étape importante dans les efforts continus visant à renforcer le partenariat entre les deux nations.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont exploré diverses avenues pour approfondir leur coopération bilatérale. Les discussions ont porté sur des questions clés telles que l’augmentation de la prospérité économique, le renforcement de la sécurité et la promotion d’un avenir radieux pour les peuples sénégalais et américain.

L’ambassadeur Raynor a réaffirmé l’engagement des États-Unis à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal. « Nous restons déterminés à soutenir nos partenaires sénégalais dans leurs efforts pour accroître la prospérité, renforcer la sécurité et assurer un avenir brillant pour tous, » a-t-il déclaré.

De son côté, le Premier ministre Ousmane Sonko a exprimé son appréciation pour le soutien constant des États-Unis et a souligné l’importance de cette relation stratégique pour le développement du Sénégal. Il a également partagé sa vision pour un partenariat encore plus solide et mutuellement bénéfique.

Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux nations de renforcer leur collaboration dans divers domaines, notamment économique, sécuritaire et social. Elle ouvre également la voie à de nouvelles initiatives qui bénéficieront directement aux populations des deux pays.

Les États-Unis et le Sénégal continuent de démontrer, par des actions concrètes, leur engagement à construire un partenariat solide et durable, en faveur de la paix, de la stabilité et du développement.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko
Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Ousmane Sonko et la Gestion de ses « Priorités Gouvernementales »

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, continue de concentrer ses efforts sur les priorités définies dans son « PROJET ». Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, il a réitéré les axes principaux de son programme gouvernemental, mettant en avant des mesures cruciales pour la gestion de l’État et l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Sonko a insisté sur la nécessité de réduire le train de vie de l’État. Il a donné des instructions précises aux ministres concernés pour récupérer le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques, notamment en diminuant la dépendance des services administratifs aux locations coûteuses.

Le Premier ministre a souligné l’importance des programmes de construction de logements sociaux. Il a demandé que ces programmes soient recentrés conformément aux nouvelles orientations du Gouvernement, afin de répondre plus efficacement aux besoins des citoyens. En outre, un traitement particulier sera accordé aux prêts à la Direction de la Monnaie et du Crédit (DMC), afin de faciliter l’accès au logement pour les familles à revenus modestes.

Sonko a également abordé la question du réexamen de certaines conventions, notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques. Ce réexamen vise à garantir que les ressources naturelles du pays soient exploitées de manière transparente et bénéfique pour l’économie nationale. De plus, une revue des finances publiques couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024 sera réalisée pour assurer une gestion rigoureuse et transparente des fonds publics.

Le programme des prochaines rencontres interministérielles a été annoncé, portant sur des secteurs clés tels que l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires, ainsi que la prévention et la sécurité routière. Ces rencontres viseront à coordonner les actions gouvernementales pour améliorer les infrastructures et renforcer la sécurité des citoyens.

Sonko a demandé aux ministres et secrétaires d’État de proposer des mesures et ajustements nécessaires après avoir réalisé un état des lieux des programmes et projets en cours, du capital humain et des ressources budgétaires dans leurs ministères respectifs. Cette démarche vise à optimiser l’utilisation des ressources disponibles et à aligner les actions ministérielles avec les priorités du Gouvernement.

Le Premier ministre a présenté les premiers résultats des concertations en cours sur la réduction du coût de la vie, notamment pour les produits de première nécessité et les services de connexion à Internet. Il a également partagé les conclusions des conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations, ainsi qu’à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2024.

Enfin, Ousmane Sonko a exposé les orientations qu’il souhaite donner à la relance du Service civique national, une initiative visant à renforcer l’engagement citoyen et à offrir des opportunités de développement personnel et professionnel aux jeunes Sénégalais.

En réaffirmant ces priorités, le Premier ministre Ousmane Sonko démontre son engagement à mettre en œuvre des réformes structurelles pour une gouvernance efficace et une amélioration tangible des conditions de vie des citoyens.

Conseil des ministres : BDF déterminé à stimuler l’autonomisation économique durable des femmes

Lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres tenue ce mercredi au Palais de la République, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé son engagement à promouvoir l’autonomisation et l’amélioration économique des femmes. Ce thème a été au cœur des discussions, avec l’annonce prochaine d’une loi d’orientation dédiée à cette cause.

Le Chef de l’État a souligné l’importance de renforcer l’autonomie économique des femmes en demandant au Gouvernement de réaliser un audit des mécanismes et instruments actuels de promotion économique et sociale des femmes. Cet audit permettra de mettre à jour les plans, stratégies et actions existants pour mieux répondre aux besoins actuels.

Pour formaliser cet engagement, le Président a invité le Gouvernement à élaborer, en concertation avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Cette loi visera à consolider les efforts pour intégrer les femmes de manière plus significative dans le tissu économique du pays.

Rappelant son ambition d’un Sénégal souverain, juste et prospère, le Président Diakhar Faye a insisté sur l’importance primordiale des femmes. Il a souligné leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, le développement économique et le renforcement des solidarités au sein de la société. « Les femmes sont le pilier de notre société et leur contribution est essentielle pour un Sénégal prospère et équitable, » a-t-il déclaré.

Profitant de cette rencontre, le Président a magnifié la contribution significative des femmes au développement du Sénégal. Il a rappelé que les femmes, par leur engagement et leur travail, jouent un rôle crucial dans la réalisation des objectifs nationaux de prospérité et de justice sociale.

Le Gouvernement est désormais chargé de travailler sur ce projet de loi d’orientation et de s’assurer qu’il reflète les aspirations et les besoins des femmes sénégalaises. Les organisations féminines seront consultées pour garantir que la loi réponde effectivement aux défis et opportunités présents.

Cette initiative marque une étape importante dans la reconnaissance et la valorisation du rôle des femmes dans le développement économique et social du Sénégal. Elle témoigne de la volonté du Président et de son Gouvernement de créer un environnement propice à l’épanouissement et à l’autonomisation des femmes, assurant ainsi un développement durable et inclusif pour le pays.

Le Dakarois Quotidien N°182 – du 23/05/2024

🔴 CONSEIL DES MINISTRES : DIOMAYE FAYE TRAQUE LES VOLEURS DE BÉTAIL
🔴 PASSATION DE SERVICE À L’ANAT : TIDIANE SIDIBÉ PLÉBISCITE SON PRÉDÉCESSEUR, MAMADOU DJIGO

Nouveau Directeur Général de l’ANAT, Tijane Sidibé : Une vision pour un Aménagement Territorial Cohérent et Inclusif au Sénégal

Lors de la cérémonie de passation de service à l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), Monsieur Tijane Sidibé, le nouveau Directeur général, a exprimé sa gratitude et ses ambitions pour l’avenir de l’aménagement territorial du Sénégal. Entouré de hauts responsables et de collaborateurs, il a livré un discours marqué par la reconnaissance et la détermination.

Monsieur Sidibé a commencé son discours en adressant ses remerciements au Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko, et au ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Balla Moussa Fofana. Il a souligné la confiance placée en lui pour diriger l’ANAT et s’est engagé à travailler avec diligence pour mériter cette confiance.

« Permettez-moi avant tout de remercier Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre Monsieur Ousmane Sonko, et le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Monsieur Balla Moussa Fofana, pour la confiance qu’ils ont placée en ma modeste personne, » a-t-il déclaré.

Monsieur Sidibé a également rendu hommage à son prédécesseur, Mamadou Djigo, pour son travail acharné et les réalisations accomplies durant son mandat. Il a exprimé sa gratitude pour l’accompagnement de Djigo et sa disponibilité à soutenir l’ANAT dans ses futures missions.

« Monsieur le Directeur général sortant, je voudrais vous remercier très sincèrement au-delà des discours habituels. Les témoignages qui ont été faits et le travail que vous avez accompli sont éloquents, » a-t-il affirmé.

Le nouveau Directeur général a présenté sa vision pour l’aménagement du territoire, en soulignant l’importance de résoudre les incohérences territoriales présentes dans le pays. Il a expliqué que le projet actuel, soutenu par les populations lors des élections du 24 mars 2024, vise à corriger ces disparités.

« Le projet qui a été plébiscité par les populations sénégalaises le 24 mars 2024 avait déjà conduit à une analyse approfondie de la situation actuelle du territoire sénégalais. Les constats révélés sans conteste montrent des incohérences territoriales se présentant sous plusieurs formes et à différents niveaux, » a-t-il détaillé.

Monsieur Sidibé a évoqué les défis spécifiques du centre du pays, caractérisé par un maillage territorial serré avec des communes de petite taille et des densités démographiques élevées, contrastant avec l’Est et le Sud-Est, où les communes sont vastes mais peu peuplées. Il a souligné que cette disparité entrave le développement harmonieux.

« C’est pourquoi nous chercherons ensemble, dans les choix d’aménagement du projet, à rétablir la cohérence territoriale en adoptant des approches systémiques et en promouvant la prospective dans l’organisation, » a-t-il ajouté.

En conclusion, le nouveau Directeur général a réaffirmé son engagement à travailler avec toutes les parties prenantes pour atteindre les objectifs de développement territorial du Sénégal. Il a insisté sur l’importance de la planification territoriale pour assurer un avenir prospère et équitable pour tous les citoyens.

« En investissant dans une planification territoriale cohérente et inclusive, nous jetterons les bases d’un développement harmonieux et durable pour notre pays, » a-t-il conclu.

Le discours de Monsieur Tijane Sidibé a été bien accueilli, marquant le début d’une nouvelle étape pour l’ANAT et renforçant l’engagement de l’agence à travailler pour un aménagement territorial équilibré et efficace au Sénégal.

Mamadou Djigo, Directeur Général sortant de l’ANAT : Un bilan positif et des innovations remarquables

Lors de la cérémonie de passation de service, Mamadou Djigo, le directeur général sortant de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a exprimé sa satisfaction quant au travail accompli pendant son mandat. « Je quitte à la tête de la direction avec une tête tranquille, » a-t-il affirmé, soulignant les nombreuses réalisations et innovations introduites au sein de l’agence.

Djigo a expliqué qu’il a redonné vie à l’ANAT grâce à une série d’innovations mises en place avec son équipe. « J’ai une équipe d’ingénieurs aménageurs et de développeurs de territoire qui a fait que nous avons réussi le pari de mettre en œuvre la vision de M. le Président de la République en matière d’aménagement du territoire, » a-t-il déclaré. Cette vision a été traduite en actions concrètes, contribuant à la restauration de l’équité et à l’aide à la prise de décisions politiques.

L’un des principaux accomplissements de son mandat a été l’élaboration d’un plan détaillé identifiant toutes les zones à risques, telles que les zones sujettes aux inondations, aux risques technologiques et à l’érosion côtière. Ce travail est essentiel pour la planification et la prévention des catastrophes, permettant ainsi une gestion plus efficace et proactive des territoires à risques.

Djigo a également mis en avant l’importance de cette cartographie pour l’aide à la décision politique, permettant une meilleure allocation des ressources et une intervention plus ciblée dans les zones vulnérables. « Quand on a fini d’élaborer le plan, nous avons identifié toutes les zones à risques et toutes les autres zones sans risques, » a-t-il expliqué, mettant en lumière la précision et la rigueur de ce travail.

En quittant ses fonctions, Mamadou Djigo laisse derrière lui une ANAT renforcée et modernisée, prête à continuer à jouer un rôle crucial dans l’aménagement du territoire au Sénégal. Son successeur héritera d’une agence dotée de nouveaux outils et d’une vision claire pour le futur, grâce aux efforts et aux innovations de Djigo et de son équipe.

Élevage : Bassirou Diomaye Faye dévoile de nouvelles directives stratégiques

Après avoir abordé les secteurs clés comme l’agriculture et la pêche, le Président de la République a mis en lumière l’importance stratégique du secteur de l’élevage pour atteindre la souveraineté alimentaire. Lors du Conseil des ministres du mercredi 22 mai, Bassirou Diomaye Faye a émis de nouvelles directives pour le développement de ce secteur vital.

Bassirou Diomaye Faye a félicité les éleveurs, les opérateurs privés, et les services de l’État pour leurs efforts constants dans l’autonomisation du Sénégal en matière de moutons, le développement du cheptel, la santé animale, et la valorisation des produits d’élevage sur les marchés nationaux et internationaux.

Le Président a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Élevage d’actualiser le Programme national de production fourragère. Il a insisté sur la nécessité de maîtriser les prix de l’aliment de bétail et de mettre en place une stratégie efficace contre les feux de brousse. Un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, notamment dans la zone sylvopastorale, doit être mis en œuvre sans délai.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’un recensement national régulier et d’une identification précise du cheptel. Cette démarche permettra d’optimiser l’allocation des ressources et les interventions de l’État.

Il a exhorté le Ministre des Forces armées et le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à intensifier les actions préventives conjointes contre le vol de bétail, un fléau qui affecte gravement les éleveurs.

Le Président a demandé un recensement général des infrastructures d’élevage et des équipements pastoraux réalisés par l’État. Une réflexion stratégique sur leur exploitation et entretien au profit des acteurs du secteur est également sollicitée.

En liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Ministre de l’Élevage est invité à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait, et à promouvoir la consommation des productions animales nationales. Le cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) sera révisé pour évaluer et réorienter ses dotations financières et critères d’attribution.

Le gouvernement est appelé à renforcer les ressources humaines spécialisées dans le secteur de l’élevage. Les campagnes nationales de vaccination du cheptel et les actions de promotion de la santé animale doivent se poursuivre sans relâche. La recherche en matière d’amélioration des races bovines doit également être intensifiée.

Ces directives témoignent de l’engagement du gouvernement à dynamiser le secteur de l’élevage et à garantir la sécurité alimentaire du pays. Le développement de ce secteur est crucial pour l’économie nationale et la souveraineté alimentaire du Sénégal. Les nouvelles mesures annoncées devraient permettre de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’élevage.

Retour de Parquet pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao

Déférés ce mercredi matin par la Division des Investigations Criminelles (DIC) sous l’escorte de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont fait l’objet d’un retour de parquet. Cette information a été confirmée par Me Amadou Sall.

Bah Diakhaté, activiste républicain, et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, célèbre prêcheur, pourraient être présentés au procureur dès demain, jeudi. Les deux hommes sont actuellement détenus pour des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République.

Les motifs de l’arrestation de l’Imam Ndao incluent des déclarations offensantes concernant le patrimoine foncier du chef de l’État et des liens présumés entre l’activité du parti politique Pastef et des lobbies LGBTQ à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Quant à Bah Diakhaté, il est accusé de diffusion de fausses nouvelles en vertu de l’article 255 du Code pénal et d’offense contre le président de la République en vertu de l’article 254 alinéa 2.

Ces arrestations ont suscité de vives réactions et des débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. La suite des événements et les décisions à venir du procureur seront suivies de près par l’opinion publique et les observateurs des droits de l’homme.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette affaire.

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 22 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 22 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire.
Le Chef de l’Etat a félicité les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse. Dans le même sillage, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale.
En outre, le Président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces armées et au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail.
Il a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat et appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur.
Le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales.
Dans cet esprit, il a sollicité la révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre, sans relâche, les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines.
Evoquant l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, le Président de la République a rappelé que le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société.
Il a saisi l’occasion de ce Conseil, pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale.
Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie.
Dans cette dynamique, le Président de la République a invité le Gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur les visites d’amitié et de travail qu’il a effectuées au Nigéria et au Ghana respectivement les 16 et 17 mai 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre est revenu sur les priorités gouvernementales. À cet égard, il a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location.
Il a également indiqué la nécessité d’accorder une attention urgente aux programmes de construction de logements sociaux recentrés sur les nouvelles orientations du Gouvernement et de consacrer un traitement particulier aux prêts DMC.
Le Premier Ministre a, en outre, évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et 3 halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.
Il a rendu compte au Conseil des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet.
Le Premier Ministre a fait part des conclusions des Conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours au titre de l’année scolaire 2024.
Il a également annoncé le programme des prochaines rencontres interministérielles sur le secteur de l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires ainsi que sur la prévention et la sécurité routière. Le Premier Ministre a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat de proposer les mesures et ajustements à envisager à l’issue de la réalisation de l’état des lieux des programmes et projets, du capital humain et des ressources budgétaires trouvés dans leurs ministères respectifs à leur prise de fonction.
Enfin, le Premier Ministre a partagé avec le Conseil les orientations qu’il compte imprimer à la relance du Service civique national.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers d’une part, et d’autre part, sur l’exploitation des phosphates de Ndendory-Ouali Diala ; 
  • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la situation du programme Xeyu ndaw yi et sur l’état de construction des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ;
  • Le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan a fait une communication sur la préparation de la campagne de production agricole 2024.

Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Gestion du patrimoine de l’État : La troublante réponse de la Sogepa à Ousmane Sonko

Une révélation qui enflamme le débat politique

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment exigé des clarifications sur les cessions d’immeubles de l’État effectuées sous l’ère Macky Sall. En réponse, la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa) a livré des informations qui pourraient bien provoquer une réévaluation des politiques de gestion du patrimoine. Le contenu du rapport, parvenu à Sonko le 30 avril, révèle des liens inattendus entre certains bénéficiaires de ces transactions et les acteurs politiques actuels, y compris Sonko lui-même.

Kaolack : Les indemnisations des impactés de l’Aéroport de Kahone en question

La controverse sur les indemnisations des impactés par le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone prend une nouvelle tournure. Pape Simakha, coordonnateur de la plateforme Nay Leer Sénégal, a tenu une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’attitude de certains individus et clarifier la situation des paiements effectués par le Trésor public.

Le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, lancé pour moderniser les infrastructures et améliorer la connectivité aérienne de la région, a entraîné l’expropriation de plusieurs habitants. Depuis le début du projet, 280 personnes ont été identifiées comme impactées et éligibles à une indemnisation totale de 1.376.091.323 FCFA. Ce montant a été déterminé après une évaluation minutieuse des impenses par les autorités compétentes.


Pape Simakha a affirmé que la majorité des indemnisations ont déjà été versées. « Depuis avril 2022, le Gouverneur de la région de Kaolack a transmis au Ministre des Finances et du Budget le rapport complémentaire de l’évaluation des impenses du projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, en vue de son règlement, » a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, 1.268.347.370 FCFA ont été versés, laissant 23 personnes à indemniser pour un montant de 107.743.953 FCFA.


Simakha a souligné que ces paiements ont été effectués conformément aux directives présidentielles, et que l’autorité administrative régionale a respecté ses obligations. Il a ajouté que les réunions entre les différentes parties prenantes se sont poursuivies pour garantir que les indemnisations restantes soient également versées rapidement.


Malgré les efforts de transparence, certains individus manifestent leur mécontentement. Parmi eux, Tidiane Ba, Cheikh Cissé (résidant en France) et Ousmane Kébé (vivant en Angleterre) se sont distingués par leurs critiques virulentes et, selon Simakha, des menaces de mort contre les membres de la commission d’évaluation. « Certains individus affectés par le projet, manifestement frustrés, ont commencé à proférer des insultes et des menaces de mort à l’encontre des membres de la commission d’évaluation, » a-t-il déclaré.


Simakha a expliqué que ces individus ne possédaient ni titres de propriété ni autorisations de construire, et que leur inclusion dans le processus d’indemnisation avait été une exception basée sur des considérations sociales. « Aujourd’hui, si on se basait sur la réglementation du Sénégal en matière de paiement de recensement et de paiement des impenses, ils ne peuvent pas bénéficier d’une quelconque indemnité. Au contraire, ils devaient être poursuivis pour occupation illégale d’un site appartenant à autrui, » a-t-il ajouté.


Pape Simakha a détaillé la procédure de paiement, insistant sur son caractère rigoureux et transparent. Les paiements sont effectués par chèque du Trésor et chaque bénéficiaire doit signer un acte d’acquiescement avant de recevoir son chèque. « Aucune personne autre que les impactés dûment recensés sur le terrain avec leur nom exact sur leur carte nationale d’identité ne peut recevoir de paiement, » a-t-il précisé. Il a ajouté que tous les impactés sont identifiés par leur numéro de carte d’identité nationale et leur numéro de téléphone, garantissant ainsi la traçabilité des transactions.


En conclusion, Pape Simakha a exhorté les autorités à maintenir la transparence et la rigueur dans le processus d’indemnisation pour garantir la justice et le respect des droits de toutes les personnes impactées. Il a également appelé les individus mécontents à respecter les procédures établies et à cesser les menaces et les insultes. « Les impôts et domaines de Kaolack n’ont pas vu la couleur de l’argent des indemnisations, ce qui réfute toute allégation de malversation, » a-t-il conclu.


Cette clarification vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance du respect des procédures établies pour le bien de tous les acteurs impliqués dans ce projet crucial pour le développement de la région de Kaolack. La balle est maintenant dans le camp des autorités pour finaliser le processus et garantir que toutes les parties soient satisfaites et respectées dans leurs droits.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER

Boubacar Seye, chercheur et consultant en migrations internationales, a lancé un cri d’alarme mardi dernier, révélant une situation tragique impliquant plus de 150 Sénégalais pris au piège dans le désert du Niger. Les rapports font état de décès parmi ces migrants en détresse. À la tête de l’ONG Horizon Sans Frontières (HSF), Seye a exhorté les autorités sénégalaises à intervenir de toute urgence pour secourir ces personnes en danger.

Selon les informations recueillies, ces migrants, tous candidats à l’émigration clandestine, se retrouvent dans une situation critique depuis près de trois mois, éparpillés dans des zones telles qu’Assamaka, Arlide, Agadez et le Niger. Le porte-parole du groupe, M. M. Thiam, un étudiant en licence 3 à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal, a témoigné des conditions terribles auxquelles ils sont confrontés.


« Ils ont été soumis à la torture, maltraités avant d’être abandonnés en plein désert », a déclaré M. Thiam. « Nous sommes sans eau, sans nourriture, exposés à une chaleur extrême, et certains parmi nous ont perdu la vie entre la frontière algérienne et nigérienne. »


L’appel pressant de l’HSF soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être de ces migrants pris au piège dans des conditions inhumaines. Alors que la communauté internationale se mobilise pour atténuer les souffrances des migrants et trouver des solutions durables à la crise migratoire, cette situation met en lumière l’urgence d’une action concertée pour sauver des vies humaines et prévenir de nouvelles tragédies dans le désert.


Les autorités sénégalaises sont appelées à agir rapidement en collaboration avec d’autres organisations internationales pour organiser des opérations de sauvetage et fournir une assistance humanitaire indispensable à ces personnes en détresse. La mobilisation collective est essentielle pour répondre à cette crise humanitaire et garantir la protection des droits fondamentaux de tous, indépendamment de leur statut migratoire.


LEDAKAROIS

Les premiers barils de pétrole de Sangomar attendus dans les prochains jours, annonce Petrosen

Les Sénégalais peuvent espérer un avenir prometteur alors que les premières gouttes de pétrole du gisement de Sangomar, en mer au large de Dakar, sont sur le point d’être extraites. En effet, Woodside Energy, responsable de l’exploitation du site, s’apprête à amorcer la production pétrolière dans les prochains jours.

Lors du forum « Investir dans l’énergie en Afrique » à Paris, organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC), Thierno Seydou Ly, directeur général d’exploration et de production de Petrosen, a révélé que le projet Sangomar avait atteint un taux d’achèvement de 97 % à la fin du mois d’avril. Il a ajouté que les premiers barils de pétrole étaient attendus dans un avenir très proche, confirmant ainsi les attentes des observateurs.

Initialement prévu pour 2023, le début de la production avait été reporté en raison de contraintes logistiques liées au navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO). Toutefois, ce retard devrait être comblé avant le 30 juin, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière sénégalaise.

Malgré ce retard, le gisement de Sangomar demeure un projet d’une importance capitale pour le Sénégal. Avec une production attendue de 100 000 barils de pétrole par jour, selon les estimations de Dakar, il promet d’apporter des retombées économiques significatives pour le pays. Détenue principalement par Woodside Energy (82 %) en partenariat avec Petrosen (18 %), cette ressource devrait jouer un rôle crucial dans le développement futur du pays, avec des investissements envisagés dans des secteurs essentiels tels que l’éducation, la santé, l’énergie et l’industrie.

Ousmane Sonko rencontre l’ambassadrice de France au Sénégal pour renforcer les liens bilatéraux

Dans un contexte marqué par la controverse suscitée par la visite de Jean Luc Mélenchon à Dakar, Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a reçu l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages.

La diplomate a rendu publique cette rencontre via son compte officiel. Elle a exprimé son honneur d’avoir eu l’opportunité de rencontrer pour la première fois le Premier Ministre sénégalais. Christine Fages a déclaré que cette réunion a été caractérisée par un échange constructif et prometteur, visant à renforcer et à revitaliser le partenariat entre le Sénégal et la France.

Cette rencontre entre Ousmane Sonko et l’ambassadrice de France souligne l’importance du dialogue et de la coopération entre les deux pays malgré les tensions récentes. Elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines d’intérêt mutuel.

Le Dakarois Quotidien N°181 – du 22/05/2024

🔴 BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER
🔴 Arrestations de Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers développements de l’Enquête

CDC et FONSIS : nos ‘fers de lance’ à la BRVM

A la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières, Ce Vendredi 17 Mai, l’euphorie se lit sur tous les visages, la Société National des Télécommunications du Sénégal : l’opérateur historique des réseaux de notre pays va distribuer 160 milliards de dividendes sur un bénéfice net de plus de 330 milliards aux titres de l’exercice 2023.

C’est la première capitalisation boursière de la BRVM avec un chiffre d’affaires consolidé de plus de 1 600 milliards de FCFA  dans les cinq pays ou l’opérateur senegalais exerce ses activités, c’est le titre le plus actif à Abidjan. Le Sénégal est la seconde économie de l’UEMOA avec 30 milliards de dollars US de PIB derrière la Côte d’ivoire qui approche 80 milliards de dollars, mais notre pays porte le titre phare de l’économie de notre sous région avec l’opérateur des télécoms.

Malheureusement, c’est juste l’arbre qui cache la forêt, notre présence à la bourse d’Abidjan n’ a pas évolué depuis l’introduction en bourse de Sonatel en 1998,  entre – temps il est vrai BOA Sénégal, filiale sénégalaise  du groupe bancaire est aussi présent  à la BRVM.

C’est le décor triste du secteur productif sénégalais sous – capitalisé, peu productif, au management tatillon – public comme prive’ – presque marginal face à la côte d’ivoire et même le Burkina Faso. Le  Burkina Faso compte plus de sociétés présentes à la BRVM que le Sénégal, heureusement d’ailleurs que la BICIS à été rachetée in extremis par le groupe franco- sénégalais SUNU devant la convoitise agressive d’un tycoon burkinabé. Un baroud d’honneur à l’actif de l’ex Président, aucune banque, aucune société d’assurance , aucune société de crédit, même Senelec, la SAR, PETROSEN n’ont ose’ franchir le rubicond , tant nos entreprises fonctionnement avec un logiciel d’une autre époque, et il y’a lieu de penser qu’il sera ainsi avec les premières vagues de nomination dans les entreprises publiques ou même les choix de certains  directeurs généraux.

C’est vrai nous avons très peur de la transparence et de la rigueur qu’imposent la bourse et les marchés financiers. Et pourtant c’est toute l’épargne de la sous – région qui est disponible pour permettre aux entreprises de financer leur développement et leur expansion.  

Le Sénégal reste malheureusement une référence démocratique qui continue d’incuber la pauvreté avec plus de 54% de la population qui vit sous le seuil des minima sociaux selon les critères de la banque mondiale.  Notre économie ne crée ni richesse ni valeur ajoutée bien que nous sachions faire des élections et des alternances. L’état reste le grand employeur avec plus 170 000 fonctionnaires, et après vous ne comptez aucune entreprise sénégalaise de plus de 5 000 emplois permanents même l’opérateur des télécoms avec son niveau effarant de chiffre d’affaires.

Notre structure productive est  structurellement pauvre en capital humain et en capital financier, combinée au manque d’innovation et de  management efficace, voici le lit de la  pauvreté qui empêche l’éclosion d’une classe moyenne, c’est la quadrature du cercle.

La Caisse des Dépôts et des Consignations et le Fonds Souverain d’investissement stratégique, deux entités publiques de prise de participation dans les entreprises sénégalaises tardent jusqu’à présent à faire émerger de vrais champions nationaux d’envergure africaines  comme la SIFCA ou la SMB de cote d’ivoire.

Petrosen doit être recapitalisé à hauteur des plus de 500 milliards, la SONACOS à hauteur de 100 milliards, la SAR à hauteur de 250 milliards etc.. sans oublier nos PME et PMI dont les besoins de financement annuels se chiffrent à plus de 700 milliards, malheureusement  la CDC et le FONSIS fuient leur mission et responsabilités de bras techniques et financiers de l’état pour la restructuration et la recapitalisation de toutes ses entreprises du public, en lieu et place ces deux super – entités préfèrent la construction d’hôpitaux pour l’un et les programmes d’habitat  pour l’autre dans un tâtonnement et une opacité totale.  C’est une confusion totale c’est tout l’ordonnancement économique de ce pays que l’ex régime a dévoyé et qui malheureusement risque de continuer voire même de perdurer pendant que 300 000 jeunes rejoignent chaque année le marchée du travail dans un pays qui refuse les réformes, ou qui les repousse toujours à plus tard le cas échéant.  Notre économie ne produit ni emplois ni richesse depuis deux trois décennies, si vous y ajoutez la forte croissance démographique, c’est la fabrique de pauvreté qui s’accélère.

Où en sommes-nous avec la relance de la seule unité de fabrication de médicaments MEDIS ………… ?

Même un financement correct du contenu local dans les hydrocarbures  est problématique alors que nos ressources pétrolières et gazières surtout peuvent absorber annuellement 60 000 travailleurs dans la phase d’exploitation, ou  encore plus durant les pics de production dans trois à cinq ans.

En  attendant de connaître le contenu et les contours du nouveau schéma l’endogénéisation de l’économie promis, utilisons au moins la CDC et le FONSIS comme les fers de lance au profit des entreprises du secteur  privé et public du Sénégal, en Côte d’Ivoire ivoire les entreprises privées  génèrent 70% du PIB, ici chez nous   c’est l’état et la dépense publique qui en génèrent 60% avec les grands travaux exécutés par les entreprises étrangères, en même temps la cause de notre surendettement. Les importations  de tout et en tout  on remplace’ le tissu productif sénégalais, même le sucre s’importe en partie.

 Si vous jouez avec le travail, la pauvreté jouera avec vous dixit Tchitembo Tchissafou , voici le vrai débat qui vaille…

Moustapha DIAKHATE

Expert Infrastructure et Politique Énergie

Arrestations de Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers Développements de l’Enquête

L’activiste Bah Diakhaté ne sera pas déféré ce mardi au parquet. Après avoir passé la nuit dernière dans les locaux du commissariat du Plateau, il a été conduit ce matin, vers 11 heures, à la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Selon des sources proches de l’enquête, Bah Diakhaté sera présenté au procureur demain mercredi, sauf changement de programme. Il est actuellement placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).

L’affaire a pris une nouvelle tournure avec l’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, qui est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les agents de la DIC ont procédé à son arrestation tôt ce matin.

Les motifs de l’arrestation de l’imam Ndao incluent une offense au Chef de l’État concernant son patrimoine foncier et la diffusion de fausses nouvelles, notamment ses déclarations liant l’activité de Pastef à l’UCAD aux lobbies LGBTQ.

Ces arrestations ont déclenché une vague de réactions et de débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. L’enquête en cours et les décisions à venir du procureur seront suivies de près, alors que l’opinion publique reste en attente de plus amples informations sur cette affaire.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette enquête.

Outrage au Premier Ministre Ousmane Sonko : L’Imam Cheikh Tidiane Ndao Arrêté par la Division des Investigations Criminelles

Le climat politique et social au Sénégal se tend davantage avec l’arrestation récente de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, une figure religieuse bien connue. Ce dernier a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (Dic) ce matin à son domicile situé à Castors, Dakar.

L’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao a eu lieu à l’aube, précisément à 6 h 15, par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Dic. Selon des sources de Seneweb, l’imam est actuellement en garde à vue dans les locaux de la Dic où il est soumis à un interrogatoire formalisé par procès-verbal.

L’imam Ndao est accusé d’avoir tenu des propos outrageants à l’endroit du Premier ministre Ousmane Sonko, particulièrement sur la délicate question de l’homosexualité. Cette arrestation survient après celle de l’activiste Bah Diakhaté, signalant une intensification des mesures prises contre les discours jugés offensants envers les hautes autorités du pays.

Selon les informations disponibles, l’arrestation de Cheikh Tidiane Ndao découle d’une autosaisine du procureur de la République. Cette démarche vise à répondre de manière proactive aux infractions présumées, sans attendre une plainte formelle.

L’arrestation de l’imam Ndao suscite déjà de vives réactions au sein de la communauté religieuse et parmi les militants des droits civiques. Beaucoup voient dans cette mesure une tentative de museler les voix dissidentes et de restreindre la liberté d’expression, notamment sur des sujets aussi sensibles que l’homosexualité. La communauté attend avec impatience les développements de cette affaire et espère que la justice se montrera équitable.

Cette série d’arrestations intervient dans un contexte où les débats sur les droits et les libertés individuelles sont particulièrement vifs au Sénégal. La question de la criminalisation de l’homosexualité reste un sujet de division profonde, tant au niveau politique que social. Ousmane Sonko, qui a récemment réaffirmé sa position sur cette question lors d’une conférence avec Jean-Luc Mélenchon, a déclaré que ce thème pourrait devenir un « casus belli » dans les relations entre l’Occident et des pays comme le Sénégal.

L’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao par la Dic ajoute une couche de complexité à une situation déjà tendue. Tandis que les autorités poursuivent leurs efforts pour contrôler les discours publics, la société civile et les défenseurs des droits de l’homme continuent de surveiller de près les actions gouvernementales. Le sort de l’imam Ndao et l’issue de cette affaire resteront des indicateurs clés de l’état des libertés au Sénégal.

Homosexualité : Oumar Youm Presse Ousmane Sonko de Respecter ses Engagements

L’ancien ministre Oumar Youm a exprimé son indignation suite à l’arrestation de Bah Diakhaté, qualifiant les accusations portées contre lui de « délire ». Dans un post sur Facebook, Youm a fermement demandé qu’on cesse de « nous ridiculiser », tout en apportant son soutien à Diakhaté.

Oumar Youm a également rappelé la position de son camp politique lorsque la question de la criminalisation de l’homosexualité avait été soulevée à l’Assemblée nationale. Il a souligné qu’il avait déclaré, depuis la tribune de l’Assemblée, que la majorité parlementaire n’avait pas l’intention de dépénaliser l’homosexualité. « Chose faite! », a-t-il écrit.

L’ancien parlementaire a adressé un message implicite au Premier ministre actuel, en lui rappelant sa promesse de criminaliser l’homosexualité. « À celui qui avait promis fermement de criminaliser l’homosexualité de passer aux actes », a déclaré Oumar Youm, ajoutant qu’il espérait que cette proposition serait clairement exprimée lors de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre.

Le débat sur l’homosexualité a refait surface après une conférence tenue le 16 mai dernier à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, co-animée par Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon. Lors de cet événement, Sonko a affirmé que ce sujet pourrait devenir un « casus belli » dans les relations entre l’Occident et des pays comme le Sénégal. Il a également déclaré que l’homosexualité était « tolérée » sous nos tropiques, un commentaire qui a suscité une vive controverse.

Suite à ces déclarations, Bah Diakhaté, un activiste réputé proche de l’ancien régime de Macky Sall, a été arrêté par la division des investigations criminelles. Il est accusé d’avoir tenu des propos outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko et du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

La situation a engendré une série de réactions, certaines plus virulentes que d’autres, démontrant la sensibilité et la polarisation autour de la question de l’homosexualité au Sénégal. La pression est désormais sur le gouvernement et ses représentants pour clarifier leur position et prendre des mesures conformes à leurs engagements antérieurs.

Tensions autour des déclarations de Jean Luc Mélenchon : Cheikh I Diallo défend Ousmane Sonko

Les récentes déclarations du parlementaire français Jean Luc Mélenchon sur des sujets sensibles comme la légalisation de l’homosexualité et le rejet de la polygamie ont secoué le paysage médiatique sénégalais. Dans ce contexte, le secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), M. Cheikh Ibrahima Diallo, a pris la parole lors d’une conférence de presse ce lundi pour défendre vigoureusement le Président Ousmane Sonko.

Pour Cheikh Ibrahima Diallo, ces déclarations étrangères visent à imposer des normes sociales qui vont à l’encontre des valeurs culturelles et religieuses du Sénégal. Il a souligné l’importance de préserver les principes fondamentaux de la religion musulmane tout en reconnaissant le respect des croyances différentes.


Selon le leader politique et guide religieux, les préoccupations réelles des citoyens musulmans se situent ailleurs, notamment dans la préservation de leur identité culturelle et religieuse face à l’influence occidentale. Il a critiqué l’adoption de la laïcité républicaine et la négligence de la langue arabe par les autorités sénégalaises, soulignant que ces éléments menacent les valeurs traditionnelles du pays.
Cheikh Ibrahima Diallo a qualifié ceux qui critiquent le Premier ministre Ousmane Sonko de « maîtres chanteurs », accusant ces acteurs de poursuivre des agendas cachés et de ne pas être véritablement préoccupés par les questions religieuses.


Cette prise de position intervient dans un contexte où les débats sur les droits des minorités et les libertés individuelles suscitent des tensions croissantes au Sénégal. Elle met en lumière les divergences d’opinion au sein de la société sénégalaise et soulève des questions importantes sur l’équilibre entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures.


Alors que le Sénégal continue de naviguer dans ces eaux tumultueuses, il est clair que le débat sur ces questions sensibles est loin d’être clos et continuera probablement à animer les discussions politiques et sociales dans les semaines à venir.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Bah Diakhaté : Les détails de son audition pour diffusion de fausses nouvelles et offense au Chef de l’État

Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a été placé en garde à vue par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après son audition. Selon les informations de Seneweb, il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l’État.

Les enquêteurs ont présenté à Bah Diakhaté deux vidéos pour l’interroger. La première vidéo date de 2022 et la seconde est un live qu’il a tenu récemment sur sa chaîne YouTube. En présence de ses avocats, Diakhaté a assumé ses propos après avoir visionné les vidéos.

1 Vidéo de 2022: Dans cette vidéo, Diakhaté affirme que Bassirou Diomaye Faye avait vendu un terrain à Cheikh Diba. Diakhaté a précisé aux enquêteurs que cette vidéo a été republiée récemment par des personnes mal intentionnées. Il a soutenu que ses propos sont véridiques, en fournissant des documents comme preuve. Diakhaté a contesté l’accusation d’offense au chef de l’État en expliquant que Bassirou Diomaye Faye n’était pas encore président de la République à l’époque des faits.

2 Vidéo Récente: Dans cette vidéo, Diakhaté s’en prend au Premier ministre Ousmane Sonko. Il a repris les propos du parlementaire français Jean Luc Mélenchon, affirmant que Sonko défend la cause des LGBT en l’invitant au Sénégal. Diakhaté a soutenu que Sonko partage les positions de Mélenchon sur la question de l’homosexualité.

    Accusations Contre le Colonel Abdourahim Kébé

    Diakhaté a également reconnu avoir tenu des propos sur le Colonel Abdourahim Kébé, affirmant que ce dernier « a fait l’objet de 45 jours d’arrêt de rigueur pour une histoire de mœurs avec des hommes ».

    Bah Diakhaté sera présenté devant le procureur de la République près du tribunal de Dakar dans les prochaines heures. Le procureur a demandé son arrestation, et Diakhaté pourrait être déféré dès que son audition sera terminée.

    Cette affaire suscite beaucoup d’attention en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. Les propos de Diakhaté et sa défense devant les enquêteurs pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et judiciaire du pays.

    Affaire Bah Diakhaté : Ce que l’activiste a révélé aux enquêteurs

    L’activiste Bah Diakhaté, récemment interpellé par la Division des investigations criminelles (DIC), a finalement décidé de parler aux enquêteurs après avoir initialement déclaré qu’il garderait le silence. Cette déclaration initiale avait été faite juste après son interpellation, mais Diakhaté a changé d’avis et a accepté de s’exprimer sur procès-verbal en présence de ses avocats.

    Selon des informations obtenues par Seneweb, Bah Diakhaté a affirmé aux policiers qu’il ne dévoilerait les preuves de ses accusations que devant le tribunal. Il a expliqué que ses propos, jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, étaient extraits d’une vidéo datant de 2022. Diakhaté a soutenu que ces faits politiques entrent dans le champ d’application de la loi d’amnistie, ce qui justifie, selon lui, son choix de ne pas répondre à certaines questions posées par les enquêteurs.

    Diakhaté, proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a préféré réserver certaines de ses déclarations pour le tribunal. Cette stratégie vise probablement à garantir que ses arguments soient entendus dans un cadre formel et judiciaire, plutôt que lors de l’interrogatoire initial.

    L’activiste est susceptible d’être déféré ce mardi au parquet, à moins qu’il n’y ait un changement de programme. Cette affaire suscite une attention particulière en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. La décision de Diakhaté de parler uniquement devant le tribunal pourrait influencer la suite des événements et la perception publique de cette affaire.

    La situation reste évolutive et les prochains développements seront scrutés de près par les observateurs nationaux et internationaux, en raison de leurs implications potentielles sur le climat politique et juridique du pays.

    Le Dakarois Quotidien N°180 – du 21/05/2024

    🔴 ARRESTATION DE BAH DIAKHATÉ : LES LOBBIES LGBT SERAIENT-ILS À L’ORIGINE ?
    🔴 Pèlerinage Marial de Popenguine : Mgr Benjamin Ndiaye invite les Gouvernants à redonner espoir à la jeunesse désorientée

    Tensions devant la DIC : Des soutiens de Bah Diakhaté gazés par la police

    Des scènes de tension ont éclaté devant la Division des investigations criminelles (DIC) à Dakar, où des partisans de l’activiste Bah Diakhaté se sont rassemblés pour exprimer leur solidarité après son arrestation. La situation a rapidement dégénéré lorsque la police a utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

    Parmi les personnes présentes devant la DIC se trouvaient des responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), notamment d’anciens ministres, des directeurs généraux et des militants. Le président du groupe parlementaire de BBY, Abdou Mbow, l’ancien porte-parole du gouvernement Seydou Guèye, l’ancien ministre Pape Malick Ndour, l’ancien député Moustapha Diakhaté, ainsi que d’autres personnalités politiques, étaient présents pour exprimer leur soutien à Bah Diakhaté.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité une vive réaction de la part de ses partisans, qui voient en cette action une tentative d’intimidation visant à réduire au silence les voix dissidentes. Les affrontements avec la police devant la DIC soulignent les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et des droits de l’homme au Sénégal.

    Cette situation tendue met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise, ainsi que la nécessité de protéger les libertés fondamentales de tous les citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

    DIC : Bah Diakhaté placé en garde à vue

    Bah Diakhaté, célèbre activiste sénégalais, a été placé en garde à vue par la Direction des investigations criminelles (DIC) à Dakar. Cette arrestation survient après que Diakhaté ait annoncé son intention de diffuser une émission en direct sur sa page Facebook, abordant des sujets sensibles tels que les propos du Premier ministre Ousmane Sonko et la question de l’homosexualité au Sénégal.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a déclenché une vague d’inquiétudes quant à la liberté d’expression dans le pays. Certains militants des droits de l’homme craignent que cette mesure ne constitue une tentative d’intimidation visant à restreindre la critique politique et sociale.

    Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs ont exprimé leur soutien à Diakhaté, affirmant leur solidarité avec le slogan « Je suis Bah Diakhaté ». Cette réaction témoigne de la préoccupation croissante quant au respect des droits fondamentaux au Sénégal.

    La DIC n’a pas encore révélé les motifs précis de l’arrestation de Diakhaté, mais cette affaire soulève des questions importantes sur le respect de la liberté d’expression et des droits de l’homme dans le pays. Les autorités sénégalaises sont appelées à garantir que toutes les voix dissidentes puissent s’exprimer librement sans craindre de représailles.

    En attendant de plus amples informations sur cette affaire, les défenseurs des droits de l’homme continueront de surveiller de près la situation pour s’assurer que la liberté d’expression reste un pilier fondamental de la société sénégalaise.

    [EXCLUSIF] Plus de 310 kg de Cocaïne Saisis : Trois Français arrêtés par la Gendarmerie de Popenguine

    Un important coup de filet a été réalisé par la brigade territoriale de Popenguine, avec la saisie de plus de 310 kg de cocaïne. Cette opération a conduit à l’arrestation de trois individus de nationalité étrangère, dont une femme.

    La saisie a eu lieu dans une résidence située à Ndayane, au cours de la nuit du dimanche au lundi. Cette intervention décisive a été rendue possible grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement obtenu par les forces de l’ordre.

    Les trois personnes arrêtées possèdent toutes une double nationalité, dont la nationalité française. Ce trio, appréhendé dans la nuit, a été immédiatement transféré à la Section de recherches de Thiès pour les besoins de l’enquête en cours.

    La Section de recherches de Thiès est désormais en charge de l’affaire. Les autorités travaillent activement pour élucider les circonstances entourant cette saisie et déterminer l’étendue des activités illicites des suspects.

    Cette saisie impressionnante de drogue dure marque une victoire significative dans la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal. Elle souligne également l’efficacité et la vigilance des forces de sécurité, particulièrement la gendarmerie de Popenguine.

    Cette opération met en lumière les efforts continus des forces de l’ordre sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue et protéger la sécurité publique. Les autorités restent déterminées à poursuivre leurs actions pour démanteler les réseaux de trafiquants et maintenir l’ordre dans le pays.

    Outrage au Premier Ministre : L’Activiste Bah Diakhaté arrêté par la Dic

    Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de Seneweb, son arrestation fait suite à des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier Ministre Ousmane Sonko, particulièrement en relation avec la question de l’homosexualité.

    Bah Diakhaté aurait tenu des propos virulents et considérés comme insultants envers le Premier Ministre Ousmane Sonko, ce qui a conduit à une réaction rapide des autorités. Les détails exacts de ces déclarations n’ont pas été rendus publics, mais il est clair qu’ils ont été jugés suffisamment graves pour justifier une intervention légale.

    Le procureur de la République, prenant la situation très au sérieux, s’est auto-saisi de l’affaire et a ordonné l’arrestation immédiate de Bah Diakhaté. Cette décision souligne la détermination des autorités à maintenir le respect des figures publiques et à sanctionner tout comportement perçu comme un outrage à l’autorité.

    Bah Diakhaté est connu pour ses liens étroits avec l’ancien régime du président Macky Sall. Son arrestation intervient dans un climat politique tendu, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions sont souvent débattues. L’incident relance le débat sur les limites de la critique politique et le rôle des activistes dans la société sénégalaise.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des réactions diverses. Certains soutiennent la décision des autorités, affirmant que le respect des institutions est crucial pour la stabilité du pays. D’autres, cependant, voient cette arrestation comme une tentative de museler la dissidence et de limiter la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté met en lumière les défis auxquels est confrontée la société sénégalaise en matière de respect des institutions et de liberté d’expression. Les prochaines étapes de cette affaire seront scrutées de près par les observateurs politiques et la société civile, alors que le pays continue de naviguer dans des eaux politiques souvent turbulentes.

    Mamour Cissé : « Sonko n’a pas conscience que sa casquette a changé »

    La récente visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal, sur invitation du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a suscité une vive réaction de Mamour Cissé, leader du Parti social-démocrate PSD/Jant bi. Lors de son intervention au « Grand Jury » de ce dimanche, Cissé a exprimé ses réserves sur ce qu’il perçoit comme une intrusion dans les prérogatives présidentielles.

    Mamour Cissé a rappelé que, selon la Constitution, la diplomatie relève exclusivement des compétences du Président de la République. « Par rapport à la Constitution et aux textes, la diplomatie est un domaine réservé au président de la République, » a-t-il affirmé. Bien que Mélenchon ait été invité par le Pastef, Cissé estime qu’il y a une incompréhension fondamentale de la part d’Ousmane Sonko. « Il n’est pas conscient que sa casquette a changé, » a-t-il déclaré, soulignant que Sonko semble confondre ses rôles et responsabilités actuels.

    Cissé a critiqué Sonko pour ce qu’il considère comme un mélange des genres. Selon lui, Sonko devrait se concentrer sur la satisfaction des besoins primaires des populations plutôt que de s’impliquer dans la diplomatie. « Il est aujourd’hui dans une posture qui doit lui permettre de régler la satisfaction des besoins primaires des populations. À charge pour le président de la République de gérer la diplomatie, » a-t-il insisté.

    Mamour Cissé a également abordé la polémique autour des déclarations de Sonko concernant l’homosexualité. Il a souligné que Sonko fait preuve de réalisme en adoptant une position moins radicale sur le sujet, notamment pour ne pas se mettre à dos les organismes internationaux tels que le FMI. « Ils ont vu aujourd’hui ce que ces gens (les organismes internationaux) ont fait au Ghana, ce qu’ils s’apprêtent à faire au Kenya et en Tanzanie, » a expliqué Cissé, suggérant que Sonko cherche à éviter des conflits similaires.

    En outre, Cissé a critiqué Jean-Luc Mélenchon pour avoir abordé la question de l’homosexualité lors de sa visite, estimant que c’était une provocation délibérée. « Jean-Luc Mélenchon a fait un pied de nez à son hôte tout en faisant dans la provocation, car sachant pertinemment que presque 98 % de la population sénégalaise, toutes religions confondues, est contre l’homosexualité, » a-t-il affirmé.

    Mamour Cissé a conclu en soulignant l’importance de respecter les rôles définis par la Constitution et les textes légaux. Il a appelé Ousmane Sonko à se concentrer sur ses responsabilités actuelles et à laisser la diplomatie au Président de la République. Cette déclaration met en lumière les tensions et les défis politiques actuels au Sénégal, particulièrement en ce qui concerne la gestion des relations internationales et les questions sociales sensibles.

    Nomination de 24 Hauts Fonctionnaires de Défense par le Président Bassirou Diomaye Faye

    Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé 24 officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité en tant que Hauts Fonctionnaires de Défense (HFD) pour une durée de trois ans, renouvelable une fois. Ces nominations concernent tous les départements ministériels, à l’exception de celui des forces armées.

    Ces nouveaux HFD, qui jouissent du rang et des prérogatives d’un conseiller technique au sein des ministères, recevront une indemnité mensuelle de 500 000 F CFA nette d’impôt. Leur mission principale consiste à mettre en œuvre les dispositions relatives à la défense et à la sécurité, conformément à la loi 70-23 du 6 juin 1970 portant organisation générale de la défense nationale.

    Les postes de Hauts Fonctionnaires de Défense ont été réactivés le 6 mars 2023 par le président Macky Sall, mais n’ont été pourvus que le 30 novembre 2023. Sous son mandat, 33 HFD avaient été nommés, répondant à des critères stricts d’éligibilité définis par décret. Ces critères incluent :

    Être un fonctionnaire civil de la hiérarchie A ou un militaire (colonel avec trois ans de grade minimum, en activité ou à la retraite).

    Avoir au minimum quinze années d’expérience professionnelle.

    Avoir occupé pendant au moins trois ans un poste stratégique dans le domaine de la défense et de la sécurité ou avoir exercé des hautes fonctions de direction, de supervision ou de conseil dans l’Administration publique.

    Posséder les prédispositions nécessaires pour occuper cet emploi.

    Les HFD jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre des politiques de défense et de sécurité au sein des différents départements ministériels. Ils sont chargés de veiller à l’application des lois et règlements en matière de défense nationale, d’assurer la coordination entre les différents acteurs de la sécurité et de la défense, et de conseiller les ministres sur les questions stratégiques.

    La nomination de ces 24 officiers supérieurs a été saluée comme une étape importante dans le renforcement des capacités de défense et de sécurité du pays. Les nouveaux HFD sont appelés à utiliser leur expertise et leur expérience pour améliorer la sécurité nationale et contribuer à la stabilité du pays.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa confiance en ces nouveaux responsables pour mener à bien leurs missions et renforcer la coopération intersectorielle en matière de défense.

    Voici la liste des 24 nouveaux hauts fonctionnaires de défense:

    Conseil interministériel sur l’Éducation : Ousmane Sonko lance les travaux

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a inauguré samedi à Diamniadio les travaux d’un conseil interministériel dédié à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024. Cette réunion, cruciale pour le secteur de l’éducation et de la formation, a vu la participation de nombreux membres du Gouvernement, ainsi que de divers officiels, spécialistes et partenaires techniques et financiers.

    Lors de l’ouverture, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a réaffirmé l’engagement des nouvelles autorités sénégalaises envers le système éducatif. « Nous accordons une importance capitale à notre système éducatif », a-t-il déclaré. Le ministre a également présenté la vision du gouvernement pour une transformation significative du secteur éducatif à l’horizon 2035.

    Le ministre Guirassy a souligné l’ambition de faire évoluer le système éducatif sénégalais vers une société éducative inclusive et efficiente. « Nous devons faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente à l’horizon 2035 », a-t-il martelé. Cette vision implique la formation de citoyens sénégalais bien enracinés dans leurs valeurs africaines et spirituelles, tout en étant préparés aux défis du développement durable, des sciences, des technologies numériques et de l’intelligence artificielle.

    La future société éducative que le gouvernement souhaite bâtir vise à inculquer des valeurs endogènes africaines tout en intégrant les avancées modernes. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que cette société éducative inclusif et efficient doit préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis contemporains et futurs, incluant les sciences, la technologie numérique, et l’intelligence artificielle.

    Cette rencontre à Diamniadio marque une étape importante dans la mise en œuvre de cette vision, avec un focus sur les examens et concours, éléments clés de l’évaluation et de la progression des élèves dans le système éducatif.

    Le conseil interministériel sur l’éducation, initié par le Premier ministre Ousmane Sonko, est une preuve tangible de l’engagement du gouvernement sénégalais à réformer et à améliorer le secteur éducatif. En réunissant divers acteurs et en se fixant des objectifs ambitieux pour 2035, le Sénégal se positionne pour développer un système éducatif inclusif et adapté aux besoins du 21ème siècle.

    Pèlerinage marial de Popenguine : Le Président Bassirou D. D. Faye magnifie le vivre ensemble et sollicite des prières pour le Sénégal

    À la veille de la 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a visité Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Cette visite, marquée par un profond respect et une reconnaissance envers la communauté catholique, a permis au Président de souligner l’importance du vivre ensemble et de la diversité spirituelle au Sénégal.

    S’exprimant en prélude à cet événement religieux majeur, le Président Faye a déclaré : « Je viens ici en ma qualité de Président pour voir les conditions dans lesquelles se trouve la forte communauté qui se déplace ici pour accomplir le pèlerinage marial. Je viens aussi pour constater et apprendre avec vous tout ce qui doit être fait et tout ce qui reste à être fait pour qu’ensemble nous puissions identifier les priorités du moment et surtout voir les meilleurs délais de réalisation de ce formidable édifice. »

    Il a également souligné l’importance de la fête de la Pentecôte, une période de forte spiritualité pour les chrétiens du monde entier, marquée par des célébrations allant du Carême à la Pentecôte.

    Le Président Faye a mis en lumière la dimension interreligieuse du pèlerinage : « Le pèlerinage marial de Popenguine est un moment de célébration de la Vierge Marie, notre Dame de la Délivrance. Un moment où chrétiens comme musulmans montrent et démontrent au monde entier que la diversité spirituelle est une force. » Il a salué l’engagement de l’État aux côtés de la communauté chrétienne et des autres communautés pour renforcer cette diversité et bâtir un Sénégal uni.

    En conclusion, le Président a sollicité des prières pour un Sénégal de justice, de paix et de prospérité : « Notre Dame de la Délivrance nous offre un merveilleux exemple par les valeurs universelles qu’elle incarne dans un modèle de vertu, d’amour, de compassion et de pardon. Toutes les choses dont nous avons aujourd’hui besoin au Sénégal pour refonder notre vivre ensemble. »

    Le pèlerinage marial de Popenguine reste un moment fort de spiritualité et de solidarité, illustrant l’engagement de toute une nation à promouvoir la paix et l’unité à travers la diversité religieuse et culturelle.

    Ousmane Sonko : La souveraineté ‘’est incompatible avec la présence de bases militaires étrangères’’

    Lors d’une conférence à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, Ousmane Sonko, leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a exprimé de manière catégorique la volonté du Sénégal de préserver sa souveraineté en mettant fin à la présence de bases militaires étrangères sur son sol. Cette déclaration intervient dans un contexte de débats sur l’avenir des relations entre l’Afrique et l’Europe, abordé en présence de Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI).

    Ousmane Sonko a clairement articulé sa vision d’un Sénégal pleinement souverain, déclarant : « La volonté du Sénégal de disposer de lui-même est incompatible avec la présence de bases militaires étrangères ». Cette position soulève des interrogations sur les implications pour les accords de défense en cours, bien que Sonko ait précisé que sa position ne vise pas à remettre en cause ces accords signés avec des nations telles que les États-Unis et la Grande-Bretagne.


    La conférence, qui a vu la participation enthousiaste de centaines d’étudiants, a été l’occasion pour Sonko de critiquer la présence continue des bases militaires françaises au Sénégal, plus de six décennies après l’indépendance du pays. Il a interrogé les motivations derrière cette présence et son impact sur l’indépendance et la souveraineté nationale.


    La question des bases militaires françaises au Sénégal n’est pas nouvelle. En 2010, l’ancien président Abdoulaye Wade avait annoncé la reprise des bases militaires françaises par le Sénégal. Toutefois, cette annonce n’a jamais été concrétisée par un retrait définitif des troupes françaises. Actuellement, environ 350 soldats français sont déployés au Sénégal, une présence que Sonko juge disproportionnée par rapport aux besoins de défense nationale.


    La position ferme de Sonko sur ce sujet a été accueillie par des acclamations, soulignant un soutien populaire significatif. En insistant sur le fait que les accords de défense ne nécessitent pas une présence militaire étrangère substantielle, Sonko propose une réévaluation des relations militaires internationales du Sénégal. « On peut avoir des accords de défense, sans que cela ne justifie que le tiers de la région de Dakar soit occupé par des garnisons étrangères », a-t-il affirmé, mettant en lumière une vision de souveraineté alignée avec des partenariats stratégiques mais sans occupation militaire.


    La visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal, à l’invitation de Pastef, renforce le dialogue sur les relations post-coloniales entre l’Afrique et l’Europe. Mélenchon, lors de cette visite de quatre jours, engage également des discussions sur des thèmes similaires, ce qui souligne l’importance croissante de réexaminer les relations historiques et actuelles entre les deux continents.


    Le discours d’Ousmane Sonko à Dakar marque une étape importante dans le débat sur la souveraineté et la présence militaire étrangère en Afrique. En soulignant la nécessité de réévaluer les accords de défense et la présence militaire étrangère, Sonko appelle à une souveraineté complète et à une indépendance véritablement respectée. Cette prise de position pourrait influencer les politiques futures du Sénégal et des autres nations africaines confrontées à des situations similaires.

    LEDAKAROIS

    Débat sur l’Homosexualité : Thierno Bocoum rappelle à Sonko son engagement de criminalisation devant « And Sam Jikko Yi »

    Le débat sur l’homosexualité refait surface au Sénégal, suscitée par une discussion entre Ousmane Sonko, président de Pastef, et Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. La position de Sonko, souvent perçu comme un politicien antisystème, a été jugée moins ferme que celle du président Macky Sall sur cette question sensible.

    Lors de leur rencontre à l’UCAD 2, Sonko a exprimé une position nuancée : « La question du genre n’est pas nouvelle dans nos sociétés qui les gèrent à leur façon et selon nos réalités socioculturelles. Elles ne peuvent être l’apanage des pays étrangers. On ne peut pas nous imposer la propagande de l’homosexualité. » Cette déclaration a été perçue par certains comme une position modérée, voire ambiguë, sur un sujet qui divise profondément la société sénégalaise.


    Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a saisi l’occasion pour rappeler à Ousmane Sonko son engagement antérieur concernant la criminalisation de l’homosexualité. En évoquant le soutien de Sonko au mouvement religieux And Sam Jikko Yi, Bocoum a souligné : « Ils avaient opté pour la criminalisation. Ils l’avaient déclaré publiquement et l’avaient aussi signé à travers le mémorandum des législatives 2022 de AND SAMM JIKKO YI (ASJ) » ASSOCIATION POUR LA PRESERVATION DES VALEURS (APV). »


    Pour Bocoum, la position actuelle de Sonko ne va pas assez loin. Il estime que se limiter à une déclaration de principe sur les valeurs socioculturelles n’est pas suffisant. « Se limiter à dire que cela ne fait pas partie de nos valeurs, ce n’est pas faire plus que le régime précédent qu’ils avaient accusé d’en faire la promotion », a-t-il argumenté. Bocoum invite Sonko et le gouvernement à passer des paroles aux actes en criminalisant l’homosexualité, conformément à l’engagement pris devant And Sam Jikko Yi.


    Le débat sur l’homosexualité au Sénégal est souvent marqué par des tensions entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures. Le pays, majoritairement musulman, voit souvent cette question comme un test de la résistance de ses valeurs face à la mondialisation et aux pressions internationales pour les droits des LGBTQ+.


    Le rappel de Bocoum met en lumière les contradictions potentielles dans les positions des politiciens sur des sujets sensibles et pose la question de la cohérence et de l’engagement. Alors que Sonko se positionne souvent comme un critique des politiques de Macky Sall, son engagement antérieur avec And Sam Jikko Yi le pousse à clarifier sa position actuelle.


    La demande de Thierno Bocoum pour une action concrète en matière de criminalisation de l’homosexualité place Sonko face à un choix délicat : rester fidèle à ses engagements antérieurs ou adapter sa position à un discours plus modéré et potentiellement plus inclusif. Ce débat promet de continuer à diviser l’opinion publique et à influencer le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

    ledakarois.sn

    Jean-Luc Mélenchon : « Le Sénégal fait figure de modèle, d’espérance, de ligne d’horizon »

    Ce vendredi, Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France insoumise (LFI), a pris part aux « Vendredis de SupdeCo », une tribune dédiée à l’exploration de la démocratie à travers divers prismes. Lors de cette intervention, il a loué le Sénégal comme un exemple d’espérance démocratique, mettant en lumière l’importance de la mobilisation populaire et de la démocratie pour engendrer des changements sociaux durables.

    Devant une audience captivée, Mélenchon a souligné : « Le Sénégal, quoique chacun d’entre vous puisse penser des événements qui s’y déroulent en cette heure, fait figure de modèle, d’espérance, de ligne d’horizon ». Ses propos ont résonné comme une reconnaissance du parcours démocratique du Sénégal malgré les défis actuels, positionnant le pays comme une référence pour d’autres nations en quête de stabilité et de progrès démocratique.

    Mélenchon a insisté sur l’importance de la révolution citoyenne et de la mobilisation populaire, qu’il considère comme essentielles pour tout changement social significatif. Il a affirmé que ces mouvements doivent être ancrés dans les principes de liberté et de démocratie pour être légitimes et efficaces. « La révolution citoyenne et la mobilisation populaire sont justes lorsqu’elles sont menées sous les mots d’ordre de liberté et de démocratie », a-t-il déclaré.

    L’ancien candidat à la présidentielle française a plaidé en faveur de l’usage exclusif des moyens démocratiques, particulièrement les élections, pour accomplir des réformes sociales. « Oui, la révolution citoyenne peut aboutir à des résultats satisfaisants si elle passe par la démocratie, c’est-à-dire les bulletins de vote », a-t-il affirmé. Mélenchon a rejeté les alternatives violentes, les qualifiant d’illusions incapables de produire des résultats durables.

    Mélenchon a mis en garde contre les coups d’État et les violences armées, soulignant leur tendance à dégénérer en chaos et à ne pas produire de progrès durables. « Les coups d’État progressistes ne restent pas longtemps progressistes. Les violences armées de guérilla urbaine restent peu de temps des guérillas et dégénèrent très vite en tuerie », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que seule la voie démocratique est praticable pour atteindre des objectifs de changement social.

    Reconnaissant les défis de la démocratie, Mélenchon a toutefois souligné sa supériorité par rapport aux autres formes de lutte. « Bien sûr, la démocratie est compliquée, difficile à mener, à organiser, à vouloir. Mais ne croyez pas, elle est plus facile que de gagner un combat armé. Quand vous n’avez pas les armes ou quand vous avez les mauvaises ou quand ceux que vous affrontez en ont davantage », a-t-il expliqué.

    Jean-Luc Mélenchon, à travers son discours, a réaffirmé sa conviction que la démocratie, malgré ses complexités, reste le meilleur moyen d’instaurer un changement social durable et significatif. En citant le Sénégal comme un modèle de démocratie, il a encouragé l’adoption et la défense des valeurs démocratiques, en écartant les voies de la violence et des coups d’État. Son appel à une mobilisation populaire pacifique et à l’utilisation des moyens démocratiques résonne comme un rappel de l’importance de la participation citoyenne dans la construction d’un avenir stable et prospère.

    Le Dakarois Quotidien N°179 – du 18 au 20/05/2024

    🔴 CRIMINALISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ : BOCOUM ET DIAKHATÉ DÉTERRE LES VIEUX PRÊCHES DE SONKO
    🔴 PELERINAGE MARIAL DE POPENGUINE : 500 millions pour assurer une bonne couverture électrique

    Lettre ouverte : Oui à l’assistance, à l’encadrement, et à l’accompagnement des entreprises sénégalaises

    Il faut souligner que celles évoluant dans le secteur de la menuiserie-ébénisterie font face, depuis 2000, à la concurrence déloyale des meubles importés. Et de ce fait, elles peinent à se positionner ou à postuler aux appels d’offres, faute d’avoir un quitus fiscal, et sont astreintes au paiement des impôts et charges salariales.

    Ces douze dernières années ont été les plus dures jamais vécues par les sénégalais, avec la pandémie de covid19 qui a mis à genou l’économie nationale, de façon générale, et particulièrement le secteur informel. Rares sont des entreprises sénégalaises qui peuvent, aujourd’hui, faire face à leurs obligations salariales et fiscales.

    Il est, donc, nécessaire que la nouvelle équipe gouvernementale puisse prêter une oreille attentive à ces entreprises afin de les accompagner, car représentant une véritable niche pourvoyeuse d’emplois.

    Le Premier Ministre, lors d’un Conseil interministériel, a appelé les sénégalais à «produire et consommer local» pour sortir de cette dépendance étrangère et de la cherté du coût de la vie. Faisons, ainsi, de la préférence locale une réalité et non un slogan.

    Nous avons bon espoir que les nouvelles autorités mèneront à bon port les destinées de notre cher Sénégal.

    M. Cheikh GUEYE

    Président Directeur général de la

    Menuiserie Khadimou Rassoul (MKR)

    Lutte : Le CNG salue l’appui décisif de Khady Diène Gaye pour le succès du Drapeau du chef de l’État

    Le Comité national de gestion (CNG) de lutte du Sénégal exprime sa satisfaction quant au déroulement réussi du Drapeau du chef de l’État, qui s’est tenu le week-end dernier à Mbour. Dans une déclaration au journal spécialisé Record, Bira Sène, le responsable de l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise, a tenu à saluer le soutien indéfectible du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    « L’État s’était engagé dès le début à nous accompagner. Le ministre Khady Diène Gaye avait pris l’initiative d’organiser un Comité régional de développement à Thiès pour assurer le succès de l’événement. Ce geste est d’une grande importance à nos yeux », a déclaré avec enthousiasme l’ancien président du comité régional de gestion (CRG) de lutte de Kaolack, dans son entretien avec Record.

    Bira Sène a ajouté : « Cela démontre l’intérêt qu’elle porte à la lutte. Au-delà de cela, elle a souhaité nous soutenir avec une enveloppe de 50 millions de francs CFA. C’est la première fois que le CNG reçoit un tel montant du ministère des Sports dans le cadre du Drapeau du chef de l’État. »

    Cette marque de confiance et de générosité de la part du ministère des Sports a été largement saluée par la communauté de la lutte sénégalaise, démontrant ainsi la volonté des autorités de promouvoir et de soutenir ce sport emblématique au Sénégal.

    Le Drapeau du chef de l’État, événement phare de la saison de lutte, a bénéficié d’une attention particulière de la part du gouvernement, sous l’impulsion du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Cette implication directe des autorités témoigne de leur engagement envers la préservation et la promotion de la culture et des traditions sénégalaises, dont la lutte fait partie intégrante.

    En plus de l’organisation logistique et financière, le ministère a également contribué à la sensibilisation et à la mobilisation des acteurs et des amateurs de lutte, assurant ainsi le succès de l’événement. L’engagement du ministre Khady Diène Gaye en faveur de la lutte sénégalaise a été unanimement salué, renforçant ainsi les liens entre le gouvernement et la communauté des lutteurs et des passionnés.

    Au-delà du Drapeau du chef de l’État, cette collaboration fructueuse entre le CNG et le ministère des Sports ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de la lutte au Sénégal. En renforçant les partenariats et en investissant dans l’organisation et la promotion de ce sport national, les autorités s’engagent à soutenir et à valoriser un pan important de l’identité culturelle sénégalaise.

    Dans un contexte où la lutte sénégalaise connaît un engouement croissant, cette initiative gouvernementale témoigne d’une vision ambitieuse et progressiste pour l’avenir de ce sport emblématique. En soutenant les initiatives du CNG et en encourageant la participation active des acteurs de la lutte, le gouvernement contribue à renforcer la place de ce sport au sein de la société sénégalaise et à consolider son rayonnement sur la scène internationale.

    Renforcement des liens entre le Sénégal et le Ghana : Le président Diomaye Faye en visite diplomatique à Accra

    Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, poursuit sa série de rencontres diplomatiques en Afrique avec une visite officielle au Ghana. Cette visite marque une étape significative dans les efforts du Sénégal pour renforcer ses relations avec ses voisins africains et promouvoir la coopération régionale.

    Arrivé à Accra après une visite fructueuse au Nigeria, le président Diomaye Faye a été accueilli avec les honneurs à sa descente d’avion par les autorités ghanéennes, témoignant ainsi de l’importance accordée à cette visite bilatérale. Cette réception chaleureuse reflète l’engagement des deux pays à consolider leurs liens historiques et à travailler ensemble pour promouvoir la paix et le développement en Afrique.

    Au cours de sa visite, le président sénégalais tiendra des entretiens bilatéraux avec son homologue ghanéen, le président Nana Akufo-Addo. Les discussions porteront sur une gamme de sujets, notamment l’intégration régionale, la coopération économique, et les défis communs auxquels sont confrontés les deux pays. Ces échanges visent à renforcer la collaboration entre le Sénégal et le Ghana dans des domaines clés tels que le commerce, l’investissement, la sécurité et le développement.

    La rencontre entre les deux chefs d’État sera suivie d’une conférence de presse conjointe, offrant ainsi l’occasion de partager les résultats de leurs discussions et de souligner l’engagement des deux pays à approfondir leur coopération. Cette transparence dans la communication témoigne de la volonté des dirigeants de rendre compte à leurs citoyens des progrès réalisés dans le renforcement des liens entre le Sénégal et le Ghana.

    En plus des discussions officielles, la visite du président Diomaye Faye au Ghana comprendra également des événements culturels et des rencontres avec la communauté sénégalaise vivant dans le pays. Ces moments permettront de célébrer les liens culturels et historiques entre les deux nations et de promouvoir les échanges humains et culturels.

    En conclusion, la visite du président sénégalais au Ghana témoigne de l’engagement du Sénégal envers une diplomatie active et une coopération solide avec ses partenaires africains. Elle illustre également la volonté commune des deux pays de travailler ensemble pour un avenir meilleur pour l’Afrique et ses habitants.

    « L’homosexualité est tolérée au Sénégal » : Ousmane Sonko immole encore la vérité (Par Moustapha Diakhaté)

    Au Sénégal, l’homosexualité n’est pas tolérée. Elle est interdite. C’est un délit.

    L’homosexualité est juridiquement punie et pénalement réprimée au Sénégal en tant qu’attentat aux mœurs. Elle y est qualifiée juridiquement d’ « acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe », et punie d’un à cinq ans de prison.

    L’homosexualité est punie au Sénégal par l’article 319 du Code pénal, alinéa 3, issu de la loi 66-16 du 12 février 1966 qui dispose : « Sans préjudice des peines plus graves prévues par les alinéas qui précédent ou par les articles 320 et 321 du Code pénal, sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcé ».

    Monsieur Ousmane Sonko doit retirer ses propos mensongers et présenter ses excuses aux étudiants et aux Sénégalais.

    Cette déclaration est contraire à ses engagements antérieurs de criminaliser l’homosexualité une fois arrivé au pouvoir.

    Comment Monsieur Sonko, Premier ministre du Sénégal, peut-il mentir sur la tolérance de l’homosexualité alors qu’elle est prohibée par le législateur sénégalais et qu’il n’y a guère longtemps le corps d’un présumé homosexuel a été déterré et entièrement brulé à Kaolack par une meute de jeunes fanatiques et barbares ?

    Certes Ousmane Sonko était un député incompétent. Il était absentéiste et ne fréquentait guère la bibliothèque de l’Assemblée nationale.
    Son absence de culture générale et de culture d’Etat peut-elle justifier d’ignore que le Sénégal a pénalisé l’homosexualité depuis 1966 ?

    Contrairement à ses affabulations devant Mélenchon, le Sénégal réprime l’homosexualité. La loi y prévoit des sanctions. Les juges ont souvent prononcé des condamnations pénales et pécuniaires.

    Dans notre pays, les relations homosexuelles sont passibles d’emprisonnement.

    Le code pénal sénégalais considère explicitement les relations entre adultes de même sexe comme des délits.

    L’homosexualité est punie par la loi, les personnes homosexuelles ou soupçonnées de l’être vivent dans la peur d’être arrêtées, condamnées ou lynchées.

    Dans ces conditions, parler de tolérance de l’homosexualité est un gros mensonge. Mais il faut reconnaître que Sonko n’a jamais eu la moindre gêne de mentir en public ou face caméra. C’est même dans son ADN politique.

    Le pire est que la déclaration de Sonko sur la gestion de l’homosexualité jure d’avec ses engagements antérieurs sur la question. 
    Le 12 mars 2022, il promettait de durcir les sanctions contre l’homosexualité dans un retentissant tweet dont le contenu était le suivant : « Si je suis élu président du Sénégal, la loi criminalisant l’homosexualité sera l’une des premières que je ferai voter ». À l’époque il évoquait la religion et son souci « de préservation de notre humanité », pour justifier sa position anti homosexualité ».

    Sur l’homosexualité au Sénégal, Sonko a menti et trahi sa promesse de criminalisation.

    Sur la question de l’homosexualité, Ousmane Sonko a fait preuve d’une grande lâcheté devant Jean Luc Mélenchon lorsqu’il affirme, toute honte bue, que le phénomène est toléré au Sénégal. Il a trahi sa base fanatique et ses soutiens issus pour beaucoup des milieux extrémistes et des associations religieuses, qui avaient fait de la manipulation sur le sujet une arme contre le régime précédent.

    Le discours de Sonko rappelle son recours systématique au double langage pour toujours dire ce qui plaît à son interlocuteur du moment. Et ce contrairement à Jean-Luc Mélenchon qui a fait preuve de plus d’honnêteté, de courage et de cohérence. Ce dernier est resté constant et conséquent avec la ligne de son parti La France insoumise. Ce qui est aux antipodes des reniements répétitifs du chef de Pastef et du gouvernement sénégalais.

    Pour terminer, je voudrais condamner l’attitude opportuniste du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop.

    Le Professeur Ahmadou Aly Mbaye a violé la décision du Conseil académique portant suspension de toutes les activités politiques dans le campus universitaire. Cette suspension n’est pas encore levée. Par conséquent, le Recteur ne devrait pas autoriser cette rencontre qui n’a aucun caractère officiel et scientifique encore moins y prendre part.

    Il s’y ajoute que le Pastef est une association privée. Il peut recevoir Jean Luc Mélenchon et organiser une rencontre entre lui et ses militants où il veut sauf à l’Ucad aussi longtemps que reste en vigueur la décision du Conseil académique.

    Vive le Sénégal !

    Vive la République !

    Dakar, le 17 mai 2024

    Moustapha Diakhaté

    Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon : Alliance pour les Traditions Culturelles et les Droits Individuels

    Lors d’une conférence conjointe avec Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France Insoumise, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a abordé un sujet brûlant : la polygamie. Dans une déclaration audacieuse, Sonko a affirmé que même si la polygamie est interdite en France, cela ne l’empêcherait pas de se rendre à Paris avec ses deux épouses. Cette remarque a été perçue comme une affirmation de son identité culturelle et une défiance subtile des lois françaises.

    La rencontre entre Sonko et Mélenchon avait pour objectif de discuter des relations entre la France et le Sénégal. Mélenchon, bien que soulignant les différences de programme entre les deux leaders, a souligné leur volonté commune de lutter contre ce qu’ils considèrent comme des dérives autoritaires dans leurs gouvernements respectifs.

    Cette déclaration et cette collaboration entre Sonko et Mélenchon visent à renforcer les liens entre les mouvements politiques des deux pays, tout en défendant les traditions culturelles et les droits individuels. Sonko a fait preuve d’une détermination à défendre sa culture et ses valeurs, même dans un contexte où elles peuvent entrer en conflit avec les normes légales françaises.

    Cependant, cette déclaration soulève également des questions sur les limites de la tolérance culturelle dans un contexte juridique différent. Alors que Sonko affirme son droit à pratiquer la polygamie, la France maintient une position ferme contre cette pratique, la considérant comme contraire aux principes d’égalité et de droits des femmes.

    Au-delà de cette controverse, la collaboration entre Sonko et Mélenchon offre un exemple de solidarité transnationale entre les mouvements politiques progressistes, mettant en lumière l’importance de la diversité culturelle et de la défense des droits individuels dans un monde de plus en plus connecté et diversifié.

    Ousmane Sonko Accuse Macron d’Avoir Encouragé la Répression sous le Régime de Macky Sall

    Lors d’une conférence conjointe avec Jean Luc Mélenchon à l’UCAD ce jeudi 16 mai, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a lancé des accusations explosives à l’égard du président français Emmanuel Macron. Sonko a dénoncé l’attitude de Macron pendant les périodes de répression sous le régime de Macky Sall, affirmant que Macron avait indirectement encouragé les persécutions politiques.

    Dans ses propos rapportés par le journal « Le Patriote », Sonko a critiqué le gouvernement français pour son silence pendant les périodes de répression intense qui ont entraîné la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés et plus de 1 000 détenus politiques. Il a souligné le fait que Macron avait accueilli et félicité Macky Sall au moment le plus critique de la répression.

    Pour Sonko, cette attitude de la part de Macron représentait une incitation à la répression et à la persécution des Sénégalais qui n’avaient commis d’autre crime que de soutenir un projet politique différent. Il a affirmé que de nombreux gouvernements européens, en particulier la France, étaient mal à l’aise avec le discours politique souverainiste de son parti et avaient donc choisi de rester silencieux face à la répression sanglante menée par le régime de Macky Sall contre Pastef.

    Ces accusations de Sonko soulèvent des questions sur les relations franco-sénégalaises et la politique étrangère de la France envers ses anciennes colonies. Elles mettent également en lumière les tensions persistantes entre les gouvernements africains et leurs anciennes puissances coloniales, en particulier en ce qui concerne les questions de droits de l’homme et de démocratie.

    Alors que Sonko continue de défendre son parti contre la répression politique, ses accusations contre Macron soulignent la nécessité d’un examen approfondi des politiques étrangères et des relations diplomatiques, mettant en lumière les enjeux de souveraineté et de démocratie dans le contexte africain contemporain.

    Le Dakarois Quotidien N°178 – du 17/05/2024

    🔴 APOLOGIE DE L’HOMOSEXUALITÉ EN TERRE RELIGIEUSE : QUELLE MOUCHE A PIQUÉ MÉLENCHON ?
    🔴 Gestion des Inondations au Sénégal : Un plan intégré pour prévenir les catastrophes
    🔴 NOUVELLE SAISIE RECORD DE BILLETS NOIRS : LES DOUANES INTERCEPTENT UNE CONTREVALEUR DE PLUS DE 7 MILLIARDS DE FRANCS CFA

    Réunion interministérielle sur la gestion des inondations : Engagement et résolution pour un plan d’action efficace

    Les autorités gouvernementales se sont réunies lors d’un conseil interministériel pour discuter de la gestion des inondations et du Plan de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS). Lors de cette réunion, des discours ont été prononcés mettant en avant l’engagement et la résolution à mettre en œuvre un plan d’action efficace pour faire face à ce défi majeur.

    Conseil interministériel sur l'inondation/PGIIS: discours de la résolution...

    Ousmane Sonko dénonce l’attitude de la Présidence Macron pendant la répression au Sénégal

    Au cœur d’une scène politique marquée par des tensions et des divergences d’opinions, le nouveau Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a récemment soulevé des critiques virulentes à l’égard de l’attitude de la présidence Macron pendant la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall.

    Lors d’une intervention devant des étudiants à Dakar, Ousmane Sonko a exprimé son profond regret quant au silence persistant de la France et de l’Union européenne face à la violente répression qui a secoué le Sénégal. Cette répression, caractérisée par des actes de violence inouïs, a entraîné la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés et la détention de plus de 1 000 prisonniers politiques. Pour Ousmane Sonko, ce silence complice équivaut à une caution indirecte des actes répressifs du gouvernement sénégalais.

    Dans un discours chargé d’émotion, Ousmane Sonko a pointé du doigt le président Emmanuel Macron, l’accusant d’avoir accueilli et « félicité » son homologue sénégalais au plus fort de la répression. Selon lui, ces gestes ont constitué une incitation tacite à la persécution et à l’exécution de citoyens sénégalais innocents qui ne faisaient que défendre leurs convictions politiques. Cette accusation sans équivoque met en lumière les tensions diplomatiques entre le Sénégal et la France, mettant ainsi en péril les relations bilatérales entre les deux pays.

    Pour comprendre le contexte de ces accusations, il est essentiel de revenir sur la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall. Cette période sombre de l’histoire récente du Sénégal a été marquée par une répression brutale à l’encontre de l’opposition politique et des manifestants. Les protestations pacifiques ont été réprimées avec une violence inouïe, tandis que les voix dissidentes étaient réduites au silence par des arrestations massives et des détentions arbitraires.

    Dans ce climat de répression généralisée, la communauté internationale, et en particulier la France en tant qu’ancienne puissance coloniale, a été largement critiquée pour son silence complice. Malgré les appels répétés à l’action de la part des défenseurs des droits de l’homme et des organisations internationales, les gouvernements européens ont choisi de garder le silence, craignant peut-être de compromettre leurs intérêts économiques et politiques dans la région.

    Cependant, les accusations d’Ousmane Sonko ne se limitent pas seulement à la présidence Macron. Il a également critiqué l’Union européenne pour son inaction face à la répression au Sénégal. Cette critique met en lumière les défis auxquels est confrontée la politique étrangère européenne, souvent critiquée pour son manque de cohérence et d’efficacité dans la défense des droits de l’homme et de la démocratie à l’étranger.

    Il est important de souligner que les déclarations d’Ousmane Sonko ont été faites dans le cadre d’une conférence avec l’opposant de gauche française Jean-Luc Mélenchon. Cette alliance entre les opposants politiques sénégalais et français témoigne de la volonté de construire des ponts entre les mouvements progressistes à travers le monde et de défendre les valeurs démocratiques et les droits de l’homme.

    En conclusion, les accusations d’Ousmane Sonko contre la présidence Macron mettent en lumière les tensions politiques et les divergences d’opinions entre le Sénégal et la France. Ces accusations soulèvent également des questions importantes sur le rôle de la communauté internationale dans la promotion et la protection des droits de l’homme et de la démocratie dans le monde. Il reste à voir comment ces tensions diplomatiques évolueront dans les mois à venir et quelles seront les implications pour les relations bilatérales entre le Sénégal et la France.

    Le Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en Visite de Travail au Nigeria

    Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été chaleureusement accueilli par les autorités nigérianes à son arrivée à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe d’Abuja. Sa visite de travail au Nigeria a débuté par un accueil cordial, démontrant ainsi les solides liens d’amitié et de coopération entre les deux nations.

    Le chef de l’État sénégalais a eu l’honneur d’avoir un entretien avec son homologue nigérian, lors duquel les deux chefs d’État ont passé en revue la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Nigeria. Lors de cette rencontre fructueuse, ils ont également échangé leurs points de vue sur la situation politique et économique dans la sous-région ouest-africaine.

    Cette visite revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations entre le Sénégal et le Nigeria, deux acteurs majeurs en Afrique de l’Ouest. Elle témoigne de l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement dans la région.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et a souligné l’importance de cette visite pour renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Nigeria. Il a également réaffirmé l’engagement de son pays à travailler en étroite collaboration avec le Nigeria et les autres pays de la région pour relever les défis communs et saisir les opportunités de développement.

    Cette visite marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et le Nigeria et ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment le commerce, l’investissement, la sécurité et la stabilité régionale.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye est accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des représentants du gouvernement et du secteur privé, démontrant ainsi l’engagement des deux pays à explorer de nouvelles opportunités de collaboration et à promouvoir le développement économique et social de la région.

    Cette visite de travail au Nigeria témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir la coopération régionale pour le bénéfice mutuel des peuples sénégalais et nigérian.

    Nouveau Tournant dans l’Affaire des 94 Milliards : Victoire Judiciaire pour…

    Une étape décisive vient d’être franchie dans l’affaire des 94 milliards de francs CFA, qui secoue le pays depuis des années. Au cœur de cette saga juridique, le terrain immatriculé Tf 1451/R, d’une superficie de 200 hectares à Rufisque, est au centre d’un conflit opposant les héritiers de feu Ousmane Mbengue à la SN-HLM et à l’État sénégalais.

    Cette affaire a été marquée par des confrontations virulentes entre l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, alors inspecteur des Impôts et Domaines, et Mamour Diallo, ancien directeur des Domaines. Mais aujourd’hui, un nouveau chapitre s’ouvre avec une décision judiciaire qui pourrait changer la donne.

    Le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a rendu un verdict favorable aux héritiers de feu Ousmane Mbengue en ordonnant la radiation de la prénotation inscrite sur le titre foncier au profit de la SN-HLM. Cette décision, prise à l’issue d’une audience publique ordinaire en mars dernier, constitue un véritable tournant dans ce litige complexe.

    L’équipe juridique des héritiers, dirigée par Me Assane Dioma Ndiaye, a remporté cette bataille judiciaire contre les représentants de la SN-HLM, mettant ainsi fin à des années de lutte acharnée pour défendre les droits de la famille sur ce précieux patrimoine.

    Cette victoire intervient après une série de démarches judiciaires qui ont abouti à une décision de la Cour d’Appel de Dakar ordonnant le retour du titre foncier à son état initial, sous peine d’astreinte financière.

    Demba Anta Dia, mandataire des héritiers, se réjouit de cette avancée significative et espère que cela permettra à la famille de jouir pleinement de ses droits sur ce bien immobilier, longtemps contesté.

    Cet épisode survient dans un contexte où l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a confirmé plusieurs accusations contre Mamour Diallo et d’autres, jetant ainsi une lumière crue sur les pratiques controversées entourant cette affaire.

    L’affaire des 94 milliards continue ainsi de captiver l’attention nationale et pourrait avoir des répercussions politiques et juridiques majeures dans les mois à venir.

    Le Dakarois Quotidien N°177 – du 16/05/2024

    🔴 RÉDUCTION DU COÛT DE LA VIE CE 15 MAI : JUSQUE-LÀ…TOUSS…NADA…RIEN !
    🔴 NOMINATIONS PARTISANES DU DUO DIOMAYE-SONKO : LE « TONG-TONG » AVANT « TAMXARITE »

    Communique du conseil des ministres du Mercredi 15 Mai 2024

    Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur le secteur de l’artisanat qui est un des moteurs de la vie économique et sociale du Sénégal.

    Le Chef de l’Etat a indiqué que l’artisanat contribue au développement de l’apprentissage des jeunes et à la vulgarisation d’un savoir-faire national. Dès lors, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’accélérer les réformes juridiques et financières nécessaires pour inscrire l’artisanat dans la dynamique d’une croissance économique endogène et d’un entreprenariat national porteur de progrès social.

    Pour le Président de la République, les politiques de l’Etat dans le secteur de l’artisanat et la stratégie industrielle qui en découlent devront s’inscrire harmonieusement dans le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

    D’ailleurs, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il recevra, prochainement, avec le Premier Ministre et le Ministre en charge de l’artisanat, les présidents des quatorze (14) Chambres des métiers du Sénégal.

    Evoquant la question de la valorisation économique et sociale de notre patrimoine culturel, le Chef de l’Etat a relevé que celle-ci passe d’abord par la promotion de nos langues nationales, nos valeurs culturelles, ainsi que la création littéraire et artistique.

    Le Président de la République a d’ailleurs magnifié l’apport de tous nos artistes, hommes et femmes de culture dans la stabilité sociale et le rayonnement international du Sénégal.

    Le Chef de l’Etat, premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal au vu de la Constitution, a ainsi demandé au Gouvernement d’accorder une attention particulière aux aspirations des acteurs du secteur de la culture dans toutes ses composantes mais également de veiller à la capitalisation et au développement de l’expression littéraire, culturelle et artistique sur l’étendue du territoire national.

    Il a invité à la définition consensuelle avec les acteurs, d’un agenda culturel national cohérent et maitrisé capable de positionner le Sénégal en un véritable hub culturel international. 

    Le Président de la République est aussi revenu sur l’impératif de sauvegarder les bâtiments, édifices et sites historiques sur l’ensemble du territoire national par la mise en place d’un nouveau dispositif de préservation du Patrimoine historique dont le classement doit être actualisé et vulgarisé.

    Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a rappelé la visite d’amitié et de travail que Son Excellence Monsieur Paul Kagamé, Président du Rwanda a effectuée au Sénégal du 11 au 13 mai 2024.

    Ce séjour a été ponctué par des échanges fructueux sur la coopération entre les deux pays. Enfin, le Président de la République a informé le Conseil qu’il effectuera une visite d’amitié et de travail au Nigéria et au Ghana, respectivement les 16 et 17 mai 2024.

    Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part des mesures envisageables pour la baisse du coût de la vie, après consultation des représentants des producteurs, des commerçants, des transporteurs ainsi que des associations consuméristes. Les denrées visées sont le riz brisé non parfumé, le pain, le sucre cristallisé et l’huile.

    A la fin de ces concertations, le Premier Ministre remettra un rapport avec des propositions précises à Monsieur le Président de la République.

    Le Premier Ministre a également informé le Conseil de la finalisation, par les départements ministériels, de leurs plans d’action d’urgence.

    Le Président de la République a invité les Ministres à en assurer l’exécution diligente, sur la base des ressources disponibles qui leur seront notifiées par le Ministre des Finances et du Budget.

    Le Premier Ministre a, par ailleurs, rendu compte des principales décisions issues de la réunion interministérielle sur l’évaluation de la préparation du Pèlerinage à La Mecque, édition 2024 et du Conseil interministériel consacré aux préparatifs de la Tabaski 2024.

    Il a, en outre, fait part des conseils interministériels programmés les jeudi 16 et samedi 18 mai 2024, relatifs respectivement à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours 2024. Enfin, le Premier Ministre a évoqué les préparatifs de sa Déclaration de Politique Générale.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

     le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale; 

    le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a fait une communication sur le traitement judiciaire du rapport de la Cour des Comptes portant sur la gestion des fonds COVID; 

    Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la plateforme de gestion des offres d’emploi de l’administration ; 

    le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a fait une communication sur le personnel des collectivités territoriales ;

     le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur les prévisions pluviométriques, la préparation de la campagne de production agricole 2024 et le suivi des exportations de produits horticoles.

    Nominations en conseil des ministres du Mercredi 15 Mai 2024

    Monsieur Mamadou DIOP, Magistrat, matricule de solde numéro 603 274/J, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Justice ;

    Monsieur Alioune Aïdara NIANG, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 510 569/D, est nommé Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

    Monsieur Cheikh NIANE, Ingénieur énergéticien, matricule de solde numéro 744 291/M, est nommé Secrétaire général du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines ;

    Monsieur Serigne Ahmadou Bamba SY, Ingénieur centralien et géomaticien, Expert en sûreté et en management des projets, matricule de solde numéro 751 991/B, est nommé Secrétaire général du Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

    Monsieur Fodé FALL, Administrateur civil, matricule de solde numéro 616 290/R, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;

    Monsieur Mamadou Camara FALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, matricule de solde numéro 515 710/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Formation professionnelle ;

    Monsieur Baboucar Mboundor NGOM, Administrateur civil, matricule de solde numéro 661 345/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

    Madame Fatou Bintou NDIAYE, Magistrat, matricule de solde numéro 616 187/K, est nommée Secrétaire général du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

    Monsieur Fary SEYE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 510 493/F, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

    Monsieur Makhtar LAKH, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde numéro 604 656/E, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et du Commerce ;

    Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, Magistrat, matricule de solde numéro 513 972/C, est nommé Secrétaire général du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

    Monsieur Ndiogou DIOUF, Economiste, matricule de solde numéro 653 779/E, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Famille et des Solidarités ;

    Monsieur Abdoulaye GUEYE, Conseiller en Planification de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 602 820/B, est nommé Secrétaire général du Ministère Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

    Madame Mame Sané NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde numéro 624 552/F, est nommée Secrétaire général du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;

    Madame Khady Diop MBODJI, Inspecteur principal de l’Enseignement élémentaire de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 515 822/A, est nommée Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale ;

    Monsieur Serigne MBAYE, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 516 909/H, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’Action sociale ;

    Madame Thioro Mbaye SALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 604 145/H, est nommée Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

    Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, matricule de solde numéro 518 911/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

    Monsieur Ousmane MBAYE, Commissaire principal aux enquêtes économiques, matricule de solde numéro 606 932/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

    Monsieur Gorgui NDIAYE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 606 940/G, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire ;

    Monsieur Mouhamadou Moustapha THIOUNE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 608 875/H, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat ;

    Madame Aïssatou MBODJ, Docteur en gouvernance territoriale, est nommée Déléguée générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), en remplacement de Madame Mame Aby SEYE ;

    Monsieur Amadou Mbaye GUISSE, Magistrat, est nommé Agent Judiciaire de l’Etat, en remplacement de Monsieur Yoro Moussa DIALLO ;

    Monsieur Habib SY, Commissaire aux Enquêtes économiques à la retraite, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’Electricité (SENELEC), en remplacement de Monsieur Serigne Mbaye DIA ;

    Monsieur Elimane POUYE, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général de la Société de Gestion et d’Exploitation du Patrimoine Bâti de l’Etat (SOGEPA SN), en remplacement de Monsieur Yaya Abdoul KANE ;

    Monsieur Babo Amadou BA, titulaire d’un Doctorat en Sciences de Gestion, est nommé Directeur général du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT), en remplacement de Madame Sophie DIALLO ;

    Monsieur Ndane DIAGNE, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de Gestion, est nommé Directeur de la Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (SONACOS SA), en remplacement de Monsieur Kibily TOURE ;

    Monsieur Abdou DIOUF, ingénieur statisticien, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), en remplacement de Monsieur Aboubacar Sédikh BEYE ; 

    Monsieur Isidore DIOUF, Expert-comptable, est nommé Directeur général de la Société Sénégal Numérique SA, en remplacement de Monsieur Cheikh BAKHOUM ;

    Monsieur Lamine NIANG, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures (DESS) en Technologie éducative, est nommé Directeur général de la Société Sénégalaise de Presse et de Publication Le Soleil, en remplacement de Monsieur Yakham MBAYE ;

    Monsieur Dame MBODJ, titulaire d’une Maitrise en Anglais, est nommé Directeur général de la Société de Gestion des Infrastructures Publiques dans les Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP SA), en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;

    Monsieur Lamine Barra LO, Docteur d’Etat en Science politique et Sécurité, est nommé Directeur général de l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP), en remplacement de Monsieur Souleymane SOUMARE ;

    Monsieur Toussaint MANGA, Médecin, est nommé Directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Abdourahmane BALDE ;

    Monsieur Diouma KOBOR, Professeur titulaire des Universités, est nommé Directeur général de l’Agence nationale pour les Energies Renouvelables (ANER), en remplacement de Monsieur Tamsir NDIAYE ;

    Monsieur Serigne Fall GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Communication, est nommé Directeur général du Grand Théâtre national, en remplacement de Monsieur Ansoumane SANE ;

    Monsieur Adama NDIAYE, Maitre de Conférences titulaire des Universités, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT), en remplacement de Monsieur Papa Mahawa DIOUF ;

    Monsieur Babacar NDIAYE, Avocat, est nommé Directeur général de la Société nationale de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Bassirou NGOM ;

    Monsieur Cheikh Ibrahima NDIAYE, Ingénieur des Ponts et Chaussées, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER SA), en remplacement de Monsieur Abdou Ndéné SALL ;

    Monsieur Seydina Oumar TOURE, Titulaire d’un Master 2 en Droit Public, est nommé Directeur général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), en remplacement de Monsieur Mamadou Salif SOW ;

    Monsieur Ndiaga BASSE, Titulaire d’un Doctorat en Management des Affaires, est nommé Directeur général Agence nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM), en remplacement de Monsieur Sidy GUEYE ;

    Monsieur Samba KA, Maitre de conférences titulaire à l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima NIASS, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Aquaculture (ANA), en remplacement de Madame Tening SENE ;

    Madame Fatima MBENGUE, titulaire d’un Master 2 en Marketing social, est nommée Directeur général de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de Monsieur Alpha KOUNTA ;

    Monsieur Diamé SIGNATE, titulaire d’un Master 2 en Droit et Administration des Collectivités locales, est nommé Directeur général de l’Agence de Développement Local (ADL), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDAO ;

    Madame Soukèye DIOP, Ingénieur en Bâtiment et Travaux publics (BTP), est nommée Directeur général du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA), en remplacement de Monsieur Papa Ibrahima FAYE ;

    Madame Sinna Amadou GAYE, titulaire d’un Master 2 en Gestion de Projets, est nommée Directeur de l’Agence nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), en remplacement de Monsieur Tamsir FAYE ;

    Madame Marième Soda NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en Santé et Environnement, est nommée Directeur général du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIAO ;

    Monsieur Babacar DIOP, Docteur en Sciences de l’Education, est nommé Directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba KA ;

    Monsieur Ibba SANE, Ingénieur en Planification Economique et Gestion des Organisations, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Relance des Activités Economiques et Sociales en Casamance (ANRAC), en remplacement de Monsieur Ansou SANE ;

    Monsieur Modou Mbéne DIOP, titulaire d’une Maitrise en Langue Etrangère Appliquée option Affaires et commerce international, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Zahra Iyane THIAM ;

    Monsieur Bassirou DIOUF, Ingénieur en électrotechnique, est nommé Directeur général du Centre national de Qualification Professionnelle (CNQP), en remplacement de Monsieur Augustin NDIAYE ;

    Madame Diarra SOW, titulaire d’un Master 2 en Géographie, option gestion intégrée de l’Eau, est nommée Directeur général de l’Office des Lacs et Cours d’eau, en remplacement de Monsieur Alioune Badara DIOP ;

    Monsieur Cheikh Ahmet Bassirou SANE, titulaire d’un Doctorat en Ecologie et Gestion des Ecosystèmes, est nommé Directeur de l’Horticulture, en remplacement de Monsieur Macoumba DIOUF.

    Tabaski : Les 15 mesures de Ousmane Sonko pour garantir l’approvisionnement et la sécurité des citoyens

    À l’approche de la fête de Tabaski, le gouvernement sénégalais, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, a annoncé une série de 15 mesures visant à assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables, ainsi que la sécurité et le bien-être des citoyens lors de cette célébration religieuse majeure.

    Lors d’un Conseil interministériel tenu à Diamniadio, le Premier ministre a chargé plusieurs ministres de veiller à la mise en œuvre de ces mesures cruciales. Parmi les points saillants de ces mesures figurent :

    1. L’assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons à destination du Sénégal, en garantissant la sécurité routière.
    2. L’identification, l’aménagement et la sécurisation des points de vente avec les commodités nécessaires par les gouverneurs des régions.
    3. La facilitation de l’importation de moutons en provenance de Mauritanie et du Mali, ainsi que le transit du bétail en provenance de Gambie vers les régions sud du pays.
    4. L’application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski à l’entrée du Sénégal.
    5. Le respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux afin d’éviter la surenchère.
    6. L’installation de stocks rapprochés d’aliments usinés au niveau des points de vente autorisés.
    7. L’approvisionnement adéquat du marché en denrées de grande consommation et la lutte contre la spéculation.
    8. L’aménagement de points de vente autorisés avec la fourniture d’électricité, d’eau, de tentes, de toilettes et le désencombrement des sites.
    9. La mise en place de points sanitaires rapprochés et bien équipés, ainsi que des équipes de préventionnistes et de communicants sur la sécurité sanitaire et environnementale.
    10. Le désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et le nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.
    11. L’assurance de la mise à disposition des ressources destinées à l’achat de l’aliment de bétail subventionné.
    12. La diligence dans l’instruction des dossiers de crédit déposés par les opérateurs pour les besoins de l’opération Tabaski 2024.
    13. L’analyse de la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage et des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques.
    14. La disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un an.

    Ces mesures témoignent de l’engagement du gouvernement sénégalais à garantir une célébration de Tabaski sécurisée et prospère pour tous les citoyens, tout en assurant un approvisionnement adéquat du marché et en facilitant les conditions d’élevage pour les opérateurs du secteur.

    Tabaski : Les 15 mesures de Ousmane Sonko pour garantir l’approvisionnement et la sécurité des fêtes

    Le gouvernement sénégalais a dévoilé, lors d’un Conseil interministériel à Diamniadio, 15 mesures visant à assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables pour la célébration de la fête de Tabaski.

    À la suite de cette réunion stratégique, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris des engagements concrets pour garantir le bon déroulement de cette importante célébration musulmane. Voici un aperçu des mesures annoncées :

    1. Assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons vers le Sénégal.
    2. Identification, aménagement et sécurisation des points de vente par les gouverneurs.
    3. Facilitation de l’importation de moutons en provenance de Mauritanie et du Mali, ainsi que le transit du bétail depuis la Gambie vers les régions sud du Sénégal.
    4. Application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons à l’entrée du Sénégal.
    5. Respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux afin d’éviter la surenchère.
    6. Facilitation de l’accès aux aliments usinés pour les opérateurs, notamment par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés.
    7. Approvisionnement correct du marché en denrées de grande consommation et lutte contre la spéculation.
    8. Aménagement de points de vente autorisés avec fourniture d’électricité, d’eau et d’installations sanitaires adéquates.
    9. Mise en place de points sanitaires rapprochés et bien équipés au niveau des foirails et des points de vente.
    10. Désencombrement des sites et nettoyage des lieux de célébration.
    11. Ramassage général des ordures ménagères liées à la célébration de la Tabaski.
    12. Désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.
    13. Assurer la mise à disposition des ressources pour l’achat d’aliments pour le bétail subventionnés.
    14. Analyser la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage et des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques.
    15. Assurer la disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un an.

    Ces mesures, qui couvrent divers aspects de l’approvisionnement et de la logistique, reflètent l’engagement du gouvernement à garantir des festivités de Tabaski sécurisées et satisfaisantes pour tous les citoyens.

    Diplomatie : Visite officielle du Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert au Sénégal

    Le Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert, M. Austélino Tavares CORREIA, a été chaleureusement accueilli ce mercredi 15 mai à l’Aéroport International Blaise DIAGNE par son homologue sénégalais, le Président Amadou Mame DIOP, marquant ainsi le début d’une visite officielle de quatre jours au Sénégal.

    Dans le cadre de cette visite, le Président Austélino Tavares CORREIA, accompagné d’une délégation composée de députés de divers horizons politiques, sera reçu cet après-midi au Palais de la République par le Chef de l’État Bassirou Diomaye FAYE.

    Le jeudi 16 mai, une séance de travail est prévue à l’Assemblée nationale, où la délégation cap-verdienne échangera avec le Président Amadou Mame DIOP sur des sujets d’intérêt commun.

    Au-delà des rencontres officielles, le Président Austélino Tavares CORREIA profitera de son séjour pour découvrir quelques sites culturels emblématiques du Sénégal et rencontrer la communauté cap-verdienne établie dans le pays.

    Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte de la coopération bilatérale entre le Cap-Vert et le Sénégal, illustrant l’engagement des deux assemblées nationales à renforcer les liens et la collaboration parlementaire entre les deux pays.

    LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

    RAPPORT DEFINITIF DE LA COUR DES COMPTES SUR LE CONTROLE DE LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR 2015 – 2018, ENTRE INTERPRETATIONS ABUSIVES ET TENTATIVES DE DISCREDITATION 

     

    LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

    En lisant les unes de certains quotidiens d’information, les titres d’une certaine presse en ligne et certains agissements de politiciens masqués sur les réseaux sociaux, un sentiment de regret m’a envahi en constatant que ce rapport soit exploité pour servir des intérêts partisans au lieu d’une lecture sereine et d’une interprétation rigoureuse et honnête des conclusions.

    Faudra-t-il rappeler que le rapport provisoire de la Cour des Comptes, qui avait été transmis à la commune de Ziguinchor, contenait soixante-trois (63) observations et que le rapport définitif ne contient que trois (03) conclusions ?

    Dans la première conclusion relative au mode de passation du marché d’achat de matériel d’éclairage public et de celui portant sur la fourniture de denrées alimentaires, la cour ne relève que le fait d’avoir passé ces marchés en DRP restreinte au lieu d’une DRP ouverte, tenant compte du montant des marchés concernés. Il ne s’agit donc ni d’un marché fictif ni d’un détournement des fonds destinés à l’achat du matériel d’éclairage public ou de la fourniture de denrées alimentaires. Mieux, en amont de cette conclusion, la Cour des Comptes a exposé les réponses apportées par la commune sur l’option de DRP ouverte mais, hélas, la recherche du sensationnalisme limite souvent nos capacités intellectuelles qui auraient dû nous conduire à une analyse plus responsable et plus sereine.

    Pour la deuxième conclusion, la cour a estimé que les réponses apportées par la commune de Ziguinchor pour justifier la consommation de carburant à hauteur de 367 401 864 F CFA en quatre (04) ans (2015, 2016, 2017 et 2018) n’étaient pas suffisantes. Il faut noter également que, sur ce point, la Cour des Comptes n’a fait que relever ce qu’elle considère comme un gaspillage, et non un détournement des fonds destinés à l’achat de carburant. Mieux, la Cour des Comptes indique avoir tiré ces chiffres du compte administratif de la commune. Il est donc clair que chaque montant dépensé en carburant a fait l’objet d’une autorisation du conseil municipal à travers le vote du budget et, plus tard, d’un contrôle de validation à travers le vote du compte administratif.

    Au demeurant, il faut rappeler, comme indiqué à la Cour des Comptes, que les années 2015 à 2018 ont été des années charnières pour la commune de Ziguinchor en termes de défis à relever pour la gestion de l’insalubrité, la lutte contre les inondations, et la lutte contre les occupations anarchiques de la voie publique, entre autres. Lorsque la commune loue des motopompes pour soulager les quartiers inondés, prend en location des camions pour mener des opérations coup de poing dans le but d’éradiquer les dépôts sauvages d’ordures dans les quartiers, ou encore pour mener des opérations de déguerpissement des occupations irrégulières de la voie publique, il faut naturellement mettre du carburant dans ces gros engins utilisés pour ces opérations. De même, pendant des mois, la commune a régulièrement appuyé l’Unité de Gestion des Déchets (UGD), qui venait souvent à arrêter ses opérations de ramassage des ordures pour défaut de carburant. La commune a, à plusieurs reprises, pris en charge le carburant des bulldozers mis à sa disposition pour l’entretien de la décharge de MAMATORO afin d’assurer la poursuite des opérations de ramassage d’ordures, de même que pour l’entretien des équipements marchands de la commune. À ces grosses dépenses en carburant destinées à soulager les populations ou à améliorer leurs conditions de vie, s’ajoutent les appuis ponctuels aux services tels que la police, les sapeurs-pompiers et le service d’hygiène pour diverses opérations dans le périmètre communal. Cela, sans compter les dotations aux différents services à compétences transférées et aux services de la commune, entre autres.

    En fin de compte, que représentent 367 millions de consommation de carburant sur quatre ans pour une commune de plus de 300 000 habitants ? Vouloir limiter la consommation de carburant pour une commune à son seul parc automobile relève, à la limite, d’une méconnaissance des compétences spécifiques et générales, et surtout des missions essentielles d’assistance aux populations assignées aux collectivités territoriales.

    Vouloir contrôler l’utilisation du carburant dans une commune de plus de 300 000 habitants avec les prismes d’une petite administration, qui en l’espèce ne renseigne pas toujours la réalité, ne peut être perçu que comme une volonté acharnée de trouver des cafards pour ternir l’image d’honnêtes serviteurs de l’État.

    Que la cour n’ait pas tenu compte de l’ensemble de ces éléments probants nous a semblé étonnant, surtout quand elle a cherché à se substituer à la commune dans ses prérogatives de juger de l’opportunité de ses dépenses en estimant que cet argent pouvait servir à d’autres investissements. La Cour des Comptes connaît-elle mieux que le maire et son conseil municipal les priorités de la commune ? On estime que non !

    C’est d’ailleurs le même constat que nous faisons de la troisième et dernière conclusion de ce rapport, relativement à l’attribution à titre gratuit d’une parcelle à la station-service « ELTON ». La cour soutient dans son rapport que « la commune avait la possibilité d’appliquer le décret n° 2010-439 du 6 avril 2010 fixant le barème du prix des terrains nus et des terrains bâtis, applicable en matière de loyer », dans la mesure où « l’article 195 (7-a) du CGCT identifie le produit de l’exploitation du domaine, notamment la “location (…) de terrains communaux”, comme faisant partie des recettes de fonctionnement ». Une possibilité n’est, à notre sens, pas une obligation, et l’option de ce mode d’attribution était justifiée par l’offre faite à la commune de faire travailler des jeunes de la commune, et ce qui fut fait.  

    À ces politiciens masqués qui envahissent les réseaux sociaux en quête désespérée d’un agneau du sacrifice, prenez votre mal en patience. Abdoulaye Baldé a consacré près de quarante (40) ans de sa vie à servir l’État du Sénégal, et jamais un rapport ne l’a épinglé. Bien au contraire, le premier rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE) avait révélé que la commune de Ziguinchor devait de l’argent à Abdoulaye Baldé pour du matériel dont il a pris en charge le coût d’acheminement à Ziguinchor au profit de la commune ainsi que les frais de missions qu’il n’avait jamais perçus. Ce n’est pas cet homme que vous réussirez à ternir l’image de marque.

    En fin, nous rappelons à la cour des comptes, qu’en violant son obligation de notifier son rapport aux personnes concernées qui l’on découvert en même temps les sénégalais sur les réseaux sociaux, elle a flagramment manqué d’élégance républicaine et que cela ne contribue pas soigner son image.

     

                                                 Mamadou Lamine DIA

    Ancien Directeur de Cabinet du Maire Abdoulaye BALDE

     

    Discours de Clôture du Secrétaire Général du Gouvernement lors du Conseil interministériel pour la Fête de la Tabaski

    Le Secrétaire Général du gouvernement présente les mesures stratégiques et les orientations cruciales discutées lors du Conseil interministériel visant à garantir une Tabaski sûre, harmonieuse et mémorable pour tous les citoyens. Découvrez les principaux points abordés dans son discours de clôture

    Conseil interministériel/Tabaski : le discours de clôture du SG du gouvernement.

    Ousmane Sonko coanimera avec Jean-Luc Mélenchon une conférence sur l’avenir des relations Afrique-Europe

    Ce jeudi 16 mai, une rencontre politique d’une grande importance se tiendra à Dakar, Sénégal. Le Président Ousmane Sonko, figure de proue du parti Pastef, et Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, uniront leurs voix lors d’une conférence pour discuter de l’avenir des relations entre l’Afrique et l’Europe.

    La conférence, prévue à 16 heures à l’Amphi Ucad II, portera sur le thème : « Échanges sur l’avenir des relations Afrique-Europe ». Cet événement suscite un vif intérêt tant au Sénégal qu’en Europe, où les deux personnalités politiques jouissent d’une forte influence.

    Il est à noter que les relations entre le parti Pastef et la France Insoumise sont marquées par une cordialité et une fraternité manifestes. De nombreux militants de Pastef résidant en France sont également membres de la France Insoumise, ce qui renforce les liens entre ces deux mouvements politiques.

    Par ailleurs, l’amitié entre Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon s’illustre également par la présence de Me Juan Branco, un ami commun, qui a été candidat pour la France Insoumise. Ces liens étroits entre les deux dirigeants et leurs organisations respectives témoignent de leur engagement commun en faveur d’une coopération renforcée entre l’Afrique et l’Europe.

    Cette conférence promet d’être une étape importante dans le dialogue politique entre les deux continents, offrant une plateforme pour des échanges constructifs et des perspectives nouvelles sur les enjeux cruciaux qui façonnent les relations entre l’Afrique et l’Europe.

    Allocution de Clôture d’Ousmane Sonko : Les Sénégalais ressentiront les fruits du changement d’ici 2 ans

    Chapeau : « Dans son discours de clôture, Ousmane Sonko exprime sa confiance en l’avenir en affirmant que les Sénégalais verront les résultats tangibles du changement dans un délai de deux ans. Découvrez ses perspectives et ses engagements pour un avenir meilleur.

    Allocution de clôture d'Ousmane SONKO"d'ici 2ans les Sénégalais vont ressentir les fruits du chang..

    Insécurité nationale, international : Le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, Martin Faye, présente un plan d’action

    Le général de division Martin Faye a été officiellement installé comme Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale lors d’une cérémonie tenue ce mardi 14 mai 2024, à la caserne Samba Diéry Diallo, en présence du ministre des Forces Armées, le général Birame Diop. Une occasion pour Birame Diop, le ministre des Forces armées de remettre en propre le fanion de commandement au nouveau haut commandant, de la gendarmerie nationale. Lors de son premier discours officiel, le général Martin Faye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République : « J’exprime ma profonde gratitude et ma loyauté au président de la République qui a porté son choix sur ma personne…» a-t-il décliné.

    Face aux nombreux menaces d’insécurité nationales et internationales qui sont de plus en plus complexes, le ministre des Forces armées Birame Diop engage le nouveau haut commandant de la gendarmerie nationale à faire de la problématique sécuritaire son sacerdoce, à travers un changement d’approches et de paradigmes, pour une réponse pratique et réalisée, fruit d’une coopération entre les forces de défense et de sécurité et les populations qui en sont les principales bénéficiaires.


    Face aux défis de la sécurité routière, le nouveau Haut Commandant a annoncé une politique de tolérance zéro. Il a prévu de mettre en place des mesures strictes dans les prochains jours, notamment le déploiement d’unités spéciales de prévention routière sur l’ensemble du territoire national.


     » Lors de son investiture le 3 avril dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar faye a fait état de son engagement solennel à œuvrer pour la préservation de la paix et à la cohésion nationale dans un Sénégal mieux sécurisé et plus juste, dans une démocratie renforcée… » A décliné le général Faye. En effet, pour concrétiser sa vision, le chef de l’État a mis à contribution le nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Martin Faye. « Aujourd’hui, il s’agira pour moi d’inscrire en priorité la satisfaction des attentes des populations au cœur de la gendarmerie nationale et de garantir à la nation sénégalaise une sécurité et une défense qu’elle mérite », déclare le général Martin Faye, nouveau Haut Commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire. Avant d’ajouter que, d’abord, en tant que force de souveraineté, Notre institution consolidera son engagement à contribuer à la sécurité ainsi qu’à l’intégrité du territoire pour mieux garantir le fonctionnement normal de l’État en toute circonstance et contre toute forme de menaces. Ensuite, en tant que force de sécurité,  » Nous mettrons tout en œuvre pour protéger les populations, préserver l’exercice des droits humains et des libertés fondamentales et participer à la sauvegarde de l’unité et à la cohésion nationale  » , a réitéré le général Faye, DG de la justice militaire. Enfin, en tant que force humaine, dit-il,  » la gendarmerie s’engage à prêter une meilleure attention aux victimes et aux couches vulnérables, en apportant des réponses adaptées et efficaces aux sollicitations des justiciables qui seront traités avec toute la célérité requise… »


    Pour rappel le général Martin Faye a été nommé à la tête de la gendarmerie nationale dans un contexte tendu, marqué par des critiques sur la gestion des manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, qui ont fait plusieurs morts parmi les manifestants. La précédente administration avait également été critiquée pour ses décisions de suspension et de radiation de membres de la gendarmerie.


    M. COLY

    Le Dakarois Quotidien N°176 – du 15/05/2024

    🔴 Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : Une Menace pour l’Opposition
    🔴 Sécurité renforcée : le plan d’action du haut commandant de la gendarmerie 

    Discours d’Ouverture du Premier Ministre Ousmane Sonko lors du Conseil Interministériel pour la Tabaski

    Le Premier Ministre Ousmane Sonko lance officiellement le Conseil Interministériel dédié à la préparation de la fête de la Tabaski. Dans son discours d’ouverture, il expose les objectifs, les priorités et les mesures envisagées pour assurer le bon déroulement de cette célébration religieuse emblématique au Sénégal.

    conseil interministériel/Tabaski: le discours d'ouverture du PM Ousmane SONKO.

    Cher Président élu : notre Rendez -Vous avec l’X

    Paris en 1951 , vingt ans après l’exposition coloniale de 1931 le quartier latin, l’establishment élitiste de la métropole est abasourdi, un jeune étudiant ne’ dans un patelin lointain au milieu du toro au sein d’une lignée d’érudits et d’exégètes, vient de passer haut la main le très  sélectif  concours d’entrée  aux grandes écoles d’ingénieurs de Paris : le plafond de verre est brise’ par le très jeune  mais brillantissime élève dakarois  Abdoul Aziz WANE, il entre en 1951 à la très prestigieuse école Centrale de Paris c’est le premier ouest – africain.

     Centrale Paris qui accueillit Abdoul Aziz WANE est déjà centenaire, créée par un décret de Napoleon en 1829  pour constituer un pont entre les sciences pures et l’industrie autour des arts et manufactures.

    Sans relâche apres les independances, le Président SENGHOR décida d’entretenir  la flamme d’excellence allumée  par Aziz WANE, a force d’abnégation, d’investissement massif dans l’éducation et la formation, de suivi méticuleux du cursus des meilleurs élèves, le Sénégal obtint enfin  un succès en 1976 :  – presque un rêve à l’epoque –  la première femme africaine admise à l’X Polytechnique Paris avec Rose Dieng, une lycéenne issue de Van Vo de famille modeste de la Sicap qui pulvérisa tous les records aux concours général, un bac  scientifique avec mention,  puis  les classes préparatoires du lycée Fénelon à Paris. Elle intègre l’École polytechnique. Elle est une précurseur de l’intelligence artificielle avec ses recherches à l’INRIA. Rose DIENG   fut une consécration scientifique  pour tout un continent. L’Union Africaine doit d’ailleurs  rendre hommage à la compatriote.

    L’X  ou Ecole Polytechnique, bicentenaire, est née  de la Révolution et du siècle des Lumières. C’est la pépinière de l’élite  française  dans tous les domaines des sciences et techniques et ses alumni ont hissé la France au rang de la 7eme économie du monde. L’ X compte déjà  cinq prix Nobels depuis 1794.

    Ce mois de Mai 2024, nos classes préparatoires inaugurées à Thiès en 2022 présenteront nos premiers candidats aux concours d’entrées aux grandes écoles d’ingénieurs dont l’X,  Centrale Paris et autres écoles ou instituts d’élite.

     Un  test majeur pour  notre système de formation et sa capacité à se hisser au rang et standard de pays comme le Maroc qui compte le plus d’admis étrangers dans les écoles d’ingénieurs de l’hexagone. En 2023,  42 étudiants marocains ont été admis  dans le cycle ingénieur de l’École Polytechnique de Paris et plus de 7 000 marocains suivent des formations scientifiques et techniques dans les écoles d’ingénieurs de toutes catégories en France.

     L’option de classes prépas  au Sénégal au lieu de les inscrire en France est un choix souverain et courageux  qu’il faut saluer, c’est un défi  de taille pour notre système d’éducation et de formation, les résultats issus des concours 2024-2025 d’X et autres  seront un baromètre. Il faut impérativement que les CGPE de THIÈS soient une priorité de l’agenda présidentiel de Son Excellence BDF. Il faut perpétuer le prestigieux héritage d’Abdoul Aziz Wane et de Rose Dieng. 

    Ainsi sera la flamme qui illumine l’étoile.

    Moustapha DIAKHATE

    Ex Cons. Spécial Premier Ministre

    Expert Infrastructure et Pol.Energie

    Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres »

    La récente déclaration de Waly Diouf Bodian, membre du parti PASTEF et nouveau directeur général du Port Autonome de Dakar, selon laquelle « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres », a suscité une vague de préoccupations quant à son impact sur le paysage politique et démocratique du Sénégal.

    Cette déclaration, jugée dangereuse par de nombreux observateurs, remet en question le principe fondamental de la liberté d’expression et de participation politique dans une société démocratique. Suggérer que la richesse d’un individu devrait être un critère déterminant dans sa capacité à exprimer des opinions politiques ou à jouer un rôle dans la gouvernance va à l’encontre des valeurs démocratiques et de l’égalité des droits pour tous les citoyens.

    En tant que directeur général d’une institution aussi importante que le Port Autonome de Dakar, il est impératif que Bodian agisse de manière impartiale et respecte les principes démocratiques qui sous-tendent le fonctionnement de l’État. Les responsables gouvernementaux doivent servir l’intérêt public et agir dans le respect des droits démocratiques de tous les citoyens, quelle que soit leur affiliation politique ou leur statut financier.

    Cette déclaration soulève également des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des institutions publiques au Sénégal. Il est crucial que les responsables gouvernementaux et les dirigeants politiques s’engagent à préserver la séparation des pouvoirs et à garantir que les institutions publiques restent libres de toute ingérence politique.

    En conclusion, la déclaration de Waly Diouf Bodian met en lumière l’importance cruciale de préserver et de renforcer les principes démocratiques au Sénégal. La liberté d’expression, la participation politique équitable et le respect des droits de l’homme doivent être défendus et protégés en toutes circonstances pour assurer un avenir démocratique et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

    Jean-Luc Mélenchon explique les dessous de sa visite à Dakar : Renforcement des liens avec le Pastef et la Gauche Radicale

    Le député français et leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s’apprête à effectuer une visite au Sénégal du 14 au 18 mai, en réponse à l’invitation du Premier ministre sénégalais. Cette démarche intervient dans un contexte où Mélenchon cherche à consolider les liens entre le mouvement politique sénégalais « Pastef-Les Patriotes » et la gauche radicale de son pays, qui a soutenu vigoureusement le Pastef dans sa lutte contre les autorités en place.

    Dans une note officielle, Mélenchon souligne que l’objectif principal de sa visite est de renforcer les relations entre le Pastef et les forces de gauche en France, qui ont apporté un soutien indéfectible au mouvement sénégalais tout au long de son combat judiciaire contre les autorités précédentes.

    En plus des rencontres politiques, Mélenchon prévoit d’animer des conférences durant son séjour, abordant des sujets tels que « l’instrumentation de la justice ». Il profitera également de l’occasion pour présenter ses publications, dont « Faites mieux » et « L’Ère du Peuple », offrant ainsi un espace d’échange et de réflexion sur les enjeux sociaux et politiques contemporains.

    Cette visite de Mélenchon au Sénégal revêt donc une double dimension : d’une part, elle symbolise le soutien continu de la gauche radicale française au Pastef et à ses luttes, et d’autre part, elle témoigne de la volonté de renforcer les liens entre les mouvements progressistes en France et en Afrique.

    Au-delà des aspects politiques, cette initiative contribuera à promouvoir le dialogue et la coopération entre les acteurs sociaux et politiques des deux pays, dans un esprit de solidarité et de lutte commune pour la justice sociale et la démocratie.

    Voici l’intégralité de son texte

    « Du 14 au 19 mai, je séjourne au Sénégal, à l’invitation du chef du gouvernement et président du Pastef, monsieur Ousmane Sonko, et de l’École supérieure de commerce de Dakar (SUPDECO). Depuis, une université publique nous fait aussi l’honneur de nous recevoir pour une conférence avec Ousmane Sonko. 

    Les deux premiers m’avaient invité depuis plusieurs mois. Nous étions dans le feu de la première phase de l’insurrection. D’abord poursuivi, dans un pur lawfare(coup monté judiciaire à finalité politique), Ousmane Sonko avait été emprisonné. On retrouva là le scénario traditionnel qui a frappé au Brésil, en Mauritanie, aux Philippines, en France (contre moi et mes proches), et récemment en Espagne, d’abord contre Podemos, puis contre Pedro Sánchez du PSOE : lancement d’une campagne médiatique prétexte à « autosaisine » judiciaire. 

    Contre Sonko, la persécution politique judiciaire ne se cacha pas longtemps. Diffamatrice dans les motifs qu’elle affichait pour salir son accusé (comme l’accusation de viol), elle se ridiculisa en invoquant le motif de condamnation de Socrate : « corruption de la jeunesse » ! (Mon intervention à l’occasion du rassemblement en solidarité avec le Sénégal le 17 février 2024 à Paris).

    Divers agents d’influence nous approchèrent en vain pour nous alerter sur « le cas Sonko » et des « graves révélations » qui devaient intervenir. Dans le contexte de manifestations et de répression ultra-violente, l’École supérieure de commerce avait accepté de reporter son invitation à tenir ma conférence de sciences politiques. Mais, tout au long des évènements, les Insoumis avaient soutenu de toute leur force Ousmane Sonko et ses camarades dans leur combat pour la démocratie. Nous avons d’ailleurs tenu une conférence Skype, Arnaud Le Gall et moi avec Sonko et son équipe pour faire le point. 

    Depuis, le peuple a eu le dernier mot au Sénégal. Le prisonnier politique Ousmane Sonko est devenu Premier ministre, son parti et son candidat ont gagné l’élection présidentielle. Le pays s’est apaisé en s’engageant vers un tout nouvel horizon. De la sorte, les établissements d’enseignement supérieur, gardiens de la liberté d’esprit, sont en excellente situation pour m’accueillir en toute liberté. Heureuse différence d’attitude avec la France, où j’ai déjà été interdit de conférence par les universités de Bordeaux, Rennes et Lille, à la demande de groupes racistes ou de personnalités de la droite et de la macronie, universitaires ou pas.

    Mon objectif était d’abord de présenter mon livre Faites mieux, comme j’avais prévu de le faire dans les universités francophones. J’avais commencé au Maroc, à Casablanca, et continué à Kinshasa. Très récemment, j’étais en Arménie à Erevan, dans le même but. Mon premier projet était d’enchaîner la conférence de Casablanca et celle de Dakar. Je voulais m’adresser aux intellectuels et universitaires sénégalais qui souhaiteraient connaître les nouveaux paradigmes d’analyse de notre époque que je propose depuis la publication de L’Ère du peuple et mes trois candidatures pour la campagne présidentielle. Mais vite, nous en fûmes au début de la mobilisation populaire. Rien n’aurait été plus contre-performant pour chacun que de donner l’impression d’une ingérence de ma part.  

    L’instrumentalisation de la justice contre Ousmane Sonko et ses amis, les violences gouvernementales qui ont suivi ont fait craindre la fin de la démocratie au Sénégal. On a vu alors la magnifique mobilisation engagée par le peuple mobilisé. Elle a non seulement permis d’éviter le pire, mais surtout ouvert de toutes nouvelles perspectives pour le Sénégal. Ce dénouement, autant que ses prémices, sont un cas concret de révolution citoyenne. Et il aura conduit ses porte-paroles au pouvoir. Leur rude tâche est dorénavant d’assurer la mise en œuvre du programme des attentes populaires. Ce processus nous intéresse au plus haut point. Le moment est favorable pour l’étudier auprès de ceux qui en ont été les principaux porte-paroles.   

    Mon séjour et celui de ma délégation prévoient un ensemble d’activités partagées. Nous aurons donc deux conférences et diverses interventions retransmises sur ma chaîne YouTube et celle de l’Insoumission  des rencontres avec les hautes autorités de l’État, des temps symboliques, des rencontres avec le monde politique et associatif. Notre thème commun sera l’étude des causes ayant provoqué l’insurrection populaire et des méthodes ayant permis la victoire électorale contre le régime libéral de Macky Sall devenu autoritaire.

    Comme d’habitude, nous formons une délégation très organisée. Elle forme une équipe de travail. Elle est coordonnée par Lise Maillard. Elle est composée à notre mode demi-institutionnel, demi-militant de Nadège Abomangoli, députée insoumise de Seine-Saint-Denis, secrétaire de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Arnaud Le Gall, député insoumis du Val-d’Oise, coordinateur du livret international de LFI, Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône, coordinateur général de LFI.  Paola Collado assurera la chronique pour notre site d’info « l’Insoumission » et notre site international « le Monde en commun » ainsi que le compte rendu pour le laboratoire Révolution citoyenne de l’Institut La Boétie qui assure la documentation technique de la délégation. Se joint à nous Aurélien Taché, député du Val-d’Oise, membre du groupe parlementaire EELV, en charge d’un rapport pour l’Assemblée nationale sur l’avenir de la Francophonie ».

    Le Président Faye annule les salaires exorbitants des anciens Ministres : Une mesure de sobriété budgétaire

    Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision forte dès le début de son mandat en annulant un décret controversé de son prédécesseur, Macky Sall. Ce décret, émis à la dernière minute, octroyait des salaires considérables allant de 1,5 à 2,8 millions de francs CFA aux anciens ministres.

    Cette mesure, prise dans un contexte où le pays fait face à des défis économiques et budgétaires, témoigne de la volonté du Président Faye de promouvoir la sobriété et la responsabilité financière au sein du gouvernement. En annulant ces salaires exorbitants, le président envoie un signal fort quant à sa détermination à rationaliser les dépenses publiques et à garantir une utilisation efficace des ressources de l’État.

    Cette décision, bien que susceptible de déplaire à certains anciens ministres, est largement saluée par la population et la société civile qui appellent depuis longtemps à une gestion plus transparente et équitable des finances publiques. Elle s’inscrit également dans la lignée des actions entreprises par le président Faye depuis son investiture, notamment l’annulation de nombreux décrets de nominations dans la magistrature, visant à promouvoir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire.

    En mettant fin à cette pratique de salaires excessifs pour les anciens ministres, le président Faye envoie un message clair : la gouvernance responsable et la gestion prudente des fonds publics seront des piliers de son mandat. Cette décision marque le début d’une nouvelle ère de rigueur budgétaire et de transparence dans la gestion des affaires de l’État, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais pour un gouvernement responsable et soucieux de l’intérêt général.

    À l’heure où le pays doit relever de nombreux défis économiques et sociaux, cette mesure démontre la détermination du Président Faye à mettre en œuvre des politiques qui favorisent le développement durable et inclusif du Sénégal, tout en préservant l’intégrité et la crédibilité de ses institutions.

    Le Dakarois Quotidien N°175 – du 14/05/2024

    🔴 SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur
    🔴 PARTI DIGÉRÉ SA DÉFAITE HORS DE NOS FRONTIÈRES : Amadou BA rentre au bercail 

    Sénégal, 2 à 3% de la population est en situation de crise alimentaire

    Invité de l’émission objection sur Sud FM, animée par Baye Oumar Guèye ce dimanche 12 mai 2024, le secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire Jean-Pierre Senghor, précise que seulement que 2 à 3 % de la population sénégalaise est en situation de crise alimentaire. Ce qui signifie que le Sénégal n’est pas en situation de sécurité alimentaire, par ce que n’a pas atteint le seuil de 20 % de la population. Néanmoins, deux départements sortent du lot, ils ont atteint le seuil de 20 % de ses populations. Il s’agit de Goudiry et de Salémata où il faut agir urgemment.

    « Nous avons deux analyses par an, la dernière analyse, nous donne deux zones, c’est Goudiry et Salémata, qui ne sont pas encore en crise, qui risquent de tomber en phase de crise si rien n’est fait. »A-t-il dit ?

    Il précise tout de même que, « Le pays a des récurrentes de sécurité alimentaire, on peut considérer que la zone nord revient souvent de façon récurrente, c’est Podor, Ranérou, Matam, etc. Voilà les zones où depuis quelques années sont répertoriées zones rouges. Mais depuis quelque temps, ces départements-là, ne sont pas dans nos analyses »

    Toutefois, il y a des poches dans certaines zones du territoire national, c’est le cas à Dakar par exemple même si elles ne sont pas répertoriées zone à risques. Elles n’ont pas atteint le seuil de 20 %.

    « Dakar n’est pas en crise, Pikine n’est en crise, Guédiéwaye n’est pas en crise.
    Si vous prenez Dakar, vous avez vingt-trois mille personnes qui sont répertoriées crise et pourtant, nous sommes à Dakar. Vous prenez Guédiéwaye, il y a onze mille personnes qui sont répertoriées crise, Rufisque huit mille personnes. Pourtant, le département apparaît en l’air, ça veut dire que les seuils ne sont pas atteints, les seuils de 20 % pour pouvoir déclassifiés. »

    L’analyse situationnelle a été faite ce qui permet d’avoir une cartographie de la situation alimentaire du pays, a tenu à expliquer Jean-Pierre Senghor, « nous savons aujourd’hui là où il faut agir, avec qui agir et comment. Sur ce plan, on a élaboré un plan de riposte, dont le document est là. Et ce plan permet d’intervenir rapidement.

    Selon Jean-Pierre Senghor secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire, même si le Sénégal n’est pas en situation de crise alimentaire, cela ne veut pas dire que tout va bien. Il y a des gens qu’il faut accompagner et il faut travailler pour que la question d’insécurité alimentaire soit derrière nous. Fort heureusement qu’au Sénégal nous avons un fond national de solidarité, il participe au cadre harmonisé. Et là l’issue du cadre harmonisé, il prend aujourd’hui la riposte pour accompagner les populations en crise.
    Et c’est pourquoi-là, là, là, à partir de ce mois, le fond national va accompagner les populations qui sont répertoriées en crises au-delà même des deux départements avant juin. Le fond va s’en occuper et le programme alimentaire mondial va accompagner le Sénégal. Ça ne suffit pas, ce qu’il faut maintenant, c’est comment apporter une réponse structurelle à cette question. Il faut qu’on règle une fois pour toutes ces questions d’insécurité alimentaire. C’est pour cela dans le PNASAR, nous avons ce qu’in les nouveaux terroirs résilient, qui résiste au choc alimentaire, économique, exogène et endogène. Et nous avons démarré. »

                                                     AS
                               Le Dakarois Ziguinchor

    Ousmane Sonko reçoit les conseils des éminents guides religieux

    Au cours du week-end écoulé, le leader politique sénégalais Ousmane Sonko a eu l’opportunité de rencontrer et de recevoir les précieux conseils de trois figures religieuses éminentes : Serigne Cheikh Saliou Mbacké, Serigne Habib Sy Dabakh et Serigne Fallou Chouaïb Mbacké.

    Ces rencontres ont été l’occasion pour Sonko de bénéficier de la sagesse et de l’expérience de ces guides spirituels respectés, qui occupent des positions importantes dans la communauté religieuse du Sénégal. En écoutant attentivement leurs conseils, Sonko exprime son désir de bénéficier des prières et des bénédictions de ces personnalités spirituelles influentes pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

    Serigne Cheikh Saliou Mbacké, Serigne Habib Sy Dabakh et Serigne Fallou Chouaïb Mbacké sont des figures respectées non seulement pour leur engagement spirituel, mais aussi pour leur implication dans des initiatives visant à promouvoir le développement socio-économique et le bien-être de la population sénégalaise.

    La visite de Sonko à ces guides religieux témoigne de son engagement à écouter et à prendre en compte les avis et les recommandations des différentes composantes de la société sénégalaise, y compris la sphère religieuse. En s’entourant de ces personnalités religieuses, Sonko cherche à renforcer ses liens avec la communauté et à bénéficier de leur sagesse dans sa quête de servir au mieux les intérêts du peuple sénégalais.

    Cette série de rencontres souligne l’importance pour les dirigeants politiques de rester en contact avec les leaders religieux et de chercher leur guidance dans la prise de décisions qui affectent la société dans son ensemble. Ousmane Sonko semble vouloir intégrer ces conseils dans son action politique, en mettant en avant l’importance de la spiritualité et de la sagesse dans la gouvernance.

    Le Dakarois Quotidien N°174 – du 13/05/2024

    🔴 ARRIVÉE DE L’UNITÉ FLOTTANTE GAZIÈRE DE GTA : UN BOND EN AVANT POUR L’INDUSTRIE MINIÈRE
    🔴 SAISIE DE 500 GRAMMES D’AMPHÉTAMINE À L’AIBD : QUATRE INDIVIDUS INTERPELLÉS

    Ousmane Sonko en Visite Privée chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké : Un Pas vers le Dialogue Intercommunautaire

    Ce samedi, une rencontre peu commune a eu lieu dans les coulisses de la scène politique sénégalaise. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef Les Patriotes, s’est rendu en visite privée auprès du Khalife de Serigne Saliou Mbacké, Serigne Cheikh Saliou Mbacké. Cette rencontre, bien que discrète, a attiré l’attention de nombreux observateurs politiques et religieux.

    Le leader de l’opposition a été accueilli par le Khalife pour des discussions à huis clos, dont le contenu demeure confidentiel. Cependant, cette rencontre entre Ousmane Sonko et le Khalife revêt une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal.

    Premièrement, elle souligne l’importance du dialogue et de la concertation entre les différents acteurs politiques et religieux du pays. Dans une société sénégalaise où la cohabitation entre les communautés religieuses est essentielle, ces échanges témoignent de la volonté de Sonko de renforcer les relations intercommunautaires et de favoriser la compréhension mutuelle.

    Deuxièmement, cette visite met en lumière la reconnaissance de l’influence et du rôle des autorités religieuses dans la vie politique et sociale du pays. Les Khalifes, en tant que figures respectées et écoutées au sein de leurs communautés, ont souvent joué un rôle crucial dans la médiation des conflits et la promotion de la paix sociale.

    Enfin, cette rencontre peut être interprétée comme un signe de la volonté d’Ousmane Sonko de s’ouvrir au dialogue et à la collaboration avec différentes sphères de la société sénégalaise. Dans un pays où la stabilité politique est étroitement liée à la cohésion sociale, cette démarche peut contribuer à apaiser les tensions et à promouvoir un climat de confiance et de compréhension mutuelle.

    En résumé, la visite privée d’Ousmane Sonko chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké marque un pas significatif vers le renforcement du dialogue intercommunautaire au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du leader politique de promouvoir la paix, la stabilité et l’unité nationale dans un contexte politique marqué par la diversité et la pluralité des opinions.

    Ousmane Sonko fait une Apparition Surprise au Match de Football : Un Exemple de Sobriété et d’Économie

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment surpris tout le monde en assistant à un match de football opposant les gardes du corps aux chauffeurs du Pastef, au stade municipal des Parcelles Assainies. Cependant, ce qui a le plus retenu l’attention, c’est la manière dont il a choisi de s’y rendre.

    Selon les informations fournies par Source A, le leader des Patriotes s’est rendu au match sans les moyens de l’État. Il a été signalé qu’il s’était débarrassé des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), qui assure normalement sa sécurité. De plus, il aurait utilisé son propre carburant et son véhicule personnel pour se rendre sur les lieux de l’événement.

    Ce geste symbolique de Sonko est perçu comme un exemple de sobriété et d’économie, montrant ainsi qu’il est prêt à épargner l’argent du contribuable pour ses activités personnelles. En optant pour des moyens privés plutôt que de recourir aux ressources de l’État, il envoie un message fort sur sa vision de la responsabilité financière et de l’utilisation efficace des fonds publics.

    Cependant, malgré cette initiative louable, Source A mentionne une légère perturbation causée par l’euphorie des supporters après l’apparition de Sonko. Cette excitation aurait précipité la fin du match, car chacun voulait prendre des photos avec l’ex-maire de Ziguinchor.

    Dans l’ensemble, l’apparition de Sonko au match de football, accompagnée de sa décision d’utiliser ses propres ressources plutôt que celles de l’État, témoigne de son engagement envers la transparence et la responsabilité financière. Cela renforce également son image en tant que leader politique qui cherche à être proche du peuple et à montrer l’exemple par ses actions.

    Pèlerinage : Ousmane Sonko vise des conditions optimales pour les fidèles

    Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a récemment présidé une réunion interministérielle axée sur les préparatifs du prochain pèlerinage en Arabie Saoudite. L’objectif : s’assurer que les milliers de fidèles sénégalais qui entreprennent ce voyage puissent bénéficier de conditions d’hébergement, de restauration et de prise en charge médicale optimales.

    Dans cette optique, M. Sonko a adressé des recommandations précises aux services publics concernés, notamment au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Il leur a enjoint de veiller à garantir aux pèlerins des conditions d’hébergement de qualité, aussi bien à La Mecque qu’à Mina, et à éviter les problèmes d’hébergement rencontrés lors de précédentes éditions du pèlerinage.
    La restauration des pèlerins a également été mise en avant, avec l’accent mis sur la qualité des repas et la collaboration avec des prestataires sénégalais. Par ailleurs, une surveillance médicale adéquate, en partenariat avec les autorités saoudiennes, a été jugée essentielle pour assurer la santé et le bien-être des fidèles durant leur séjour.
    En parallèle, le Premier ministre a demandé à être informé des mesures prises par les voyagistes privés pour garantir le respect de leurs obligations envers les pèlerins. Un délai a été fixé pour recevoir ces informations, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans l’organisation du pèlerinage.
    Sur le plan logistique, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a été chargé de s’assurer que les compagnies aériennes, notamment Air Sénégal et Flynas, prennent les mesures nécessaires pour assurer le transport des pèlerins dans le respect du calendrier des vols.
    Enfin, le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam devra présenter un plan visant à réduire de manière significative le coût financier pour les pèlerins lors du prochain pèlerinage à La Mecque, dans un délai de quatre mois. Cette démarche vise à rendre le pèlerinage plus accessible et à permettre à un plus grand nombre de fidèles de réaliser ce rite religieux majeur.
    ledakarois.sn

    Le Dakarois Quotidien N°173 – du 11 ET 12/05/2024

    🔴 NOUVEAU CAPITAINE À BORD DE L’AIBD : LA VISION STRATÉGIQUE DE CHEIKH BAMBA DIÈYE
    🔴 Banque agricole : Cheikh Ahmed Tidiane Ba quitte son poste de Directeur Général

    Fadilou Keïta prend les rênes de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : Une nouvelle ère pour l’institution

    Ce vendredi marque un tournant significatif pour la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) avec l’installation de Fadilou Keïta en tant que nouveau Directeur général. Cette nomination intervient alors que le précédent responsable politique de PASTEF, Cheikh Issa Sall, passe le témoin à Keïta, qui apporte avec lui une solide expérience dans le domaine de la gestion financière.

    Fadilou Keïta, également manager en gestion financière, amène une vision dynamique et novatrice à la CDC. Fort de ses compétences et de son engagement envers l’excellence professionnelle, il est appelé à guider l’institution vers de nouveaux horizons et à renforcer son rôle en tant qu’acteur majeur du développement économique du Sénégal.

    En tant que Directeur général, Keïta aura pour mission de consolider les activités de la CDC et de promouvoir ses services auprès du public et des partenaires institutionnels. Son leadership sera crucial pour orienter les investissements de la CDC vers des projets stratégiques et à fort impact social, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois dans le pays.

    Cette nomination suscite des attentes élevées quant aux initiatives que Keïta pourrait mettre en œuvre pour moderniser et dynamiser la CDC. Les défis sont nombreux, mais avec sa détermination et sa vision claire, Keïta est prêt à relever ces défis et à positionner la CDC comme un moteur de progrès et de développement pour le Sénégal.

    En cette période de transition, les regards sont tournés vers Fadilou Keïta pour voir comment il dirigera la CDC vers de nouveaux sommets, tout en maintenant les normes élevées d’intégrité, de transparence et d’efficacité qui ont toujours caractérisé cette institution financière essentielle.

    Succession d’Ousmane Sonko : Les Habitants de Ziguinchor Aspirent à la Continuité du Développement

    La démission officielle du Premier ministre, Ousmane Sonko, de son poste de maire de la commune de Ziguinchor a ouvert la voie à une nouvelle ère pour cette ville du sud du Sénégal. Alors que la bataille pour sa succession s’intensifie, les habitants expriment leurs attentes pour le futur édile, espérant qu’il poursuivra l’action entamée par son prédécesseur.

    La directive présidentielle demandant à tout membre du nouveau gouvernement cumulant des mandats électifs de se démettre de ses fonctions a conduit à la démission de M. Sonko de son mandat de maire de Ziguinchor. Cette décision a suscité un vif intérêt parmi les habitants, qui scrutent désormais l’avenir de leur ville avec attention.

    Quatre conseillers municipaux se sont déjà manifestés comme candidats potentiels pour succéder à Ousmane Sonko. Parmi eux, Dame Bèye de la coalition Benno Book Yakaar (BBY) et trois autres membres du parti Pastef : Aïda Bodian, Djibril Sonko, Alassane Diédhiou, et Abdou Sané. En attendant l’organisation d’une élection, c’est Aïda Bodian, première adjointe au maire, qui assure l’intérim.

    Dans les rues animées de Ziguinchor, les discussions vont bon train sur le profil du futur maire. Les habitants expriment le désir de voir un leader qui s’inscrira dans la lignée des ambitions et du programme de développement initié par Ousmane Sonko. Certains évoquent notamment le projet « Burok », un programme social lancé par le maire sortant, comme une référence pour le futur édile.

    Des commerçants, des conducteurs de motos « Jakarta » et des citoyens ordinaires expriment leur souhait de voir Ziguinchor se développer sous l’impulsion d’un maire déterminé et compétent. L’ambition, le dévouement et la capacité à travailler pour le bien-être de la ville sont des qualités unanimement recherchées.

    Alors que les candidats se préparent à prendre la relève, les habitants de Ziguinchor restent mobilisés et attentifs, espérant que le futur maire saura répondre à leurs attentes et poursuivre la trajectoire de développement tracée par son prédécesseur.

    Ousmane Sonko fait une apparition décontractée lors d’un match à Dakar, tandis que les Sages du PS se penchent sur l’avenir du parti

    La matinée de ce vendredi 10 mai 2024 a été marquée par des événements variés, alimentant les discussions et les débats à travers le pays.

    Tout d’abord, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a surpris en faisant une apparition inattendue et décontractée lors d’un match de football à Dakar. Dans une scène rare, Sonko a été vu en tenue de sport, interagissant librement avec les citoyens, capturant ainsi l’essence de l’accessibilité politique. Les images de cette rencontre spontanée ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, suscitant l’enthousiasme et l’approbation du public.

    Pendant ce temps, au sein du Parti Socialiste (PS), le Conseil consultatif des Sages s’est réuni pour discuter de l’avenir du parti à la lumière des récentes élections présidentielles. Les discussions ont mis en lumière la nécessité de renouer avec la jeunesse et de repenser la doctrine socialiste pour répondre aux défis démographiques actuels. Cette réunion a été l’occasion pour les membres du parti de réfléchir à la manière de revitaliser et de moderniser leur organisation pour les années à venir.

    Par ailleurs, au Tchad, la proclamation de la victoire électorale par Dr Succès Masra a suscité des inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral. Masra a affirmé sa victoire à travers une vidéo, mettant en avant une marge significative selon ses partisans. Cette déclaration a déclenché un débat animé sur l’avenir politique du pays, attirant l’attention sur les questions de transparence et de légitimité électorale.

    Ces événements variés reflètent la diversité des défis et des enjeux auxquels sont confrontés les pays d’Afrique de l’Ouest, mais aussi l’engagement des citoyens à rester informés et engagés dans le processus politique et social. Restez connectés pour plus d’informations sur ces sujets et d’autres actualités importantes.

    VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 10 Mai 2024

    Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024
    Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024

    Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024

    🔴 Litige Foncier à Keur Mousseu : Le Collectif des Impactés appelle à l’action de l’État
    🔴 Sortie de piste à l’AIBD : 11 blesses ont été enregistrés dont 04 graves

    Préparation pré-hivernage : Instructions Présidentielles pour la Prévention des Inondations

    À l’approche de la saison des pluies au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures préventives pour atténuer les effets des inondations. Lors du Conseil des Ministres du mercredi 8 Mai 2024, il a chargé le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, de superviser la préparation pré-hivernage.

    Le chef de l’État a donné des instructions claires pour l’identification des localités, zones et sites prioritaires nécessitant des travaux d’aménagement avant le début de la saison des pluies. Cette mesure vise à anticiper les zones à risque et à prendre des mesures proactives pour réduire les conséquences des inondations.

    En plus de l’identification des sites prioritaires, le président a demandé le déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Cette mobilisation vise à garantir une réponse efficace en cas d’urgence et à renforcer les capacités d’intervention pour faire face aux éventuelles inondations.

    Sous la supervision du Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement devra faire une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations. Cette mesure permettra un suivi régulier des progrès réalisés et une coordination efficace entre les différentes parties prenantes.

    Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer la sécurité et le bien-être des citoyens face aux défis saisonniers tels que les inondations. En mobilisant les ressources nécessaires et en mettant en place des mécanismes de suivi régulier, le Sénégal se prépare activement à affronter la saison des pluies et à minimiser son impact sur les communautés vulnérables.

    Réforme Agricole au Sénégal : Vers une nouvelle Loi d’orientation Agro-Sylvo-Pastorale

    Le Conseil des ministres, tenu aujourd’hui au Palais de la République, a été marqué par des discussions importantes concernant le secteur agricole, cruciale pour la souveraineté alimentaire et le développement économique du Sénégal.

    Sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de réviser et d’actualiser la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, ainsi que le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, ont reçu pour mission de proposer des modifications à cette législation, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndjekk Sarré.

    Cette révision vise à renforcer le rôle des organisations professionnelles rurales dans la gouvernance de l’agriculture, considérée comme le pilier de l’économie nationale. L’objectif est d’assurer une gestion plus inclusive et efficace des ressources, qui soutient directement les agriculteurs et les coopératives sur le terrain.

    Le président Faye a insisté sur l’importance de transformer le secteur agricole pour en faire une base solide de la souveraineté alimentaire du pays, tout en stimulant la croissance économique et en créant des emplois décents. Il a souligné la nécessité d’un changement de paradigme qui implique une responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base.

    « En s’inspirant du Projet, il convient de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

    Cette démarche s’inscrit dans une série d’efforts entrepris par le gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour renforcer les infrastructures et les services de soutien à l’agriculture, dans le but d’optimiser la production agricole et de garantir l’autosuffisance alimentaire du Sénégal. Les résultats attendus de cette réforme législative sont une amélioration significative de la productivité agricole et un meilleur encadrement des acteurs du secteur.

    Pèlerinage à la Mecque et Tabaski : Préparatifs gouvernementaux pour les événements religieux majeurs

    Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 8 mai 2024 sous la présidence du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour discuter des mesures prioritaires du gouvernement. Au cœur des délibérations, le Premier ministre Ousmane Sonko a partagé les détails des préparatifs pour deux événements religieux importants : le pèlerinage à la Mecque et la fête de la Tabaski.

    Selon le communiqué officiel, des réunions interministérielles seront tenues les 10 et 14 mai pour finaliser les arrangements nécessaires pour le pèlerinage à la Mecque 2024 et la Tabaski 2024. Ces réunions visent à assurer une organisation sans faille de ces événements d’importance religieuse et culturelle majeure pour de nombreux Sénégalais.

    En parallèle, le Premier ministre a également abordé les efforts déployés pour réduire les prix des produits de première nécessité et affiner le plan d’action d’urgence du gouvernement. Ces mesures sont cruciales pour atténuer les pressions économiques sur les citoyens face aux défis de l’inflation et de la volatilité des marchés.

    Le Conseil interministériel du 3 mai, consacré à la campagne agricole 2024, a également été évoqué. Le Premier ministre a souligné l’engagement du gouvernement à réformer les mécanismes de subvention afin d’assurer une allocation efficace des ressources financières aux véritables bénéficiaires. Cette approche vise à optimiser l’impact des fonds publics et à soutenir de manière durable le secteur agricole vital du pays.

    En préparation d’une session du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale, présidée par le président Faye, le gouvernement travaille sur la définition de stratégies visant à renforcer les secteurs agricole, forestier et pastoral du Sénégal.

    Ces initiatives démontrent l’engagement ferme du gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à répondre aux besoins immédiats de la population tout en préparant le pays à relever des défis à long terme. Ces actions sont entreprises dans un esprit de transparence et de responsabilité, marquant ainsi une nouvelle étape dans la gouvernance du pays.

    Aïda Bodian nommée maire intérimaire de Ziguinchor après la démission d’Ousmane Sonko

    D’après les informations rapportées par Ledakarois.sn, Aïda Bodian prend les rênes de la commune de Ziguinchor en tant que maire intérimaire. Cette nomination fait suite à la démission de l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, qui a décidé de suivre les instructions du président de la République concernant le cumul de fonctions.

    Conformément à l’article 137 alinéa 2 du Code Général des Collectivités Territoriales, la première adjointe au maire assure temporairement la fonction de maire à partir du lundi 6 mai 2024 jusqu’à l’élection du nouveau maire lors de la prochaine session ordinaire du Conseil. Pendant cette période, Aïda Bodian exercera toutes les responsabilités attachées à la fonction de maire en vertu des dispositions de l’article 138 du même code.

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