Toussaint Manga Critique la Loi d’Amnistie : Une « Foire de Prétextes » selon l’Ancien Parlementaire

Ce mercredi 6 mars, les députés de l’Assemblée nationale du Sénégal sont convoqués pour le vote du projet de loi d’amnistie. Cependant, Toussaint Manga, ancien parlementaire récemment libéré de prison, exprime son opposition à cette initiative. Sur sa page Facebook, il dénonce ce qu’il considère comme une tentative de légitimation des actions répressives de la « mafia politico-judiciaire » contre les militants du Pastef, parti politique d’opposition.

Selon Toussaint Manga, la période couverte par la loi d’amnistie correspond aux moments où les militants du Pastef ont été victimes de violence, d’emprisonnement et de persécution. Il remet en question les motivations derrière cette loi, affirmant qu’elle ne profitera pas aux véritables victimes, mais plutôt à ceux qui ont perpétré les actes répressifs.

L’ancien parlementaire dénonce également toute tentative de lier la loi d’amnistie à la libération de Ousmane Sonko, leader emblématique du Pastef. Selon lui, cette tentative vise à discréditer le parti d’opposition et à légitimer les actions répressives du gouvernement.

Toussaint Manga critique également le processus de dialogue national à Diamniadio, auquel le Pastef n’a pas participé, soulignant que les décisions prises lors de ces discussions ne reflètent pas les intérêts des véritables victimes.

En conclusion, il appelle les députés à rejeter la loi d’amnistie et à respecter la mémoire des victimes en votant « Non ». Pour lui, cette loi représente une « foire de prétextes » utilisée par certains pour se protéger et pour discréditer l’opposition politique.

Opposition Ferme de la Coalition DéthiéFALL2024 au Projet de Loi d’Amnistie

La Coalition DéthiéFALL2024 s’oppose résolument au vote imminent de la loi d’amnistie, considérant que cela représente une injustice flagrante pour le peuple sénégalais, en particulier pour les familles des victimes. Alors que la séance plénière pour le vote de ce projet de loi est prévue demain, le 06 mars 2024, à l’Assemblée nationale, la Coalition exprime son opposition catégorique à cette initiative.

Dans un communiqué, le président de la Coalition souligne que bien que le pardon et la réconciliation soient des vertus louables, la vérité et l’identification des responsables des événements survenus entre février 2021 et février 2024 sont tout aussi cruciales. Pour la Coalition, la recherche de la vérité est indispensable avant tout pardon, et la quête de justice est essentielle pour une véritable réconciliation.

Ainsi, fidèle à ses principes de transparence et d’intégrité, la Coalition DéthiéFALL2024 rejette fermement ce projet de loi, qu’elle considère comme visant principalement à garantir l’impunité. Elle appelle donc la classe politique à rester vigilante et à se mobiliser contre le président Macky Sall, qu’elle accuse de tenter de diviser l’opposition sur des questions qui ne servent que ses intérêts personnels, et ce, à quelques semaines seulement de la fin de son mandat.

Dans un contexte politique tendu et incertain, cette opposition de la Coalition DéthiéFALL2024 souligne les profondes divisions et les enjeux cruciaux qui entourent le projet de loi d’amnistie, jetant ainsi une lumière vive sur les défis démocratiques auxquels le Sénégal est confronté.

Vote de la loi d’amnistie : Les députés du PDS suivront la position de Yewwi Askan Wi

Dans un communiqué de presse diffusé aujourd’hui, les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement ont annoncé leur position sur le projet de loi d’amnistie qui sera soumis au vote demain mercredi à l’Assemblée nationale.

Dans ce communiqué, les députés du PDS ont affirmé leur intention de voter conformément à la position exprimée par les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. Cette décision est motivée par le respect de la tradition de dialogue et des valeurs de paix, de pardon, de réconciliation et de démocratie, auxquelles le PDS se dit attaché.

Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, affilié à la formation politique dirigée par Ousmane Sonko, est considéré comme étant principalement concerné par ce projet de loi d’amnistie. Ainsi, les députés du PDS ont décidé de suivre la position exprimée par ce groupe parlementaire.

Cependant, les députés du PDS ont précisé que si le groupe Yewwi Askan Wi refuse de voter en faveur de la loi d’amnistie, ils préféreraient que le texte soit retiré. Cette position témoigne de leur volonté de respecter les décisions prises par les principaux acteurs impliqués dans ce projet de loi.

Par ailleurs, les parlementaires libéraux ont salué l’initiative du président de la République, Macky Sall, visant à apaiser le climat politique et social et à renforcer la cohésion nationale à la suite des événements douloureux de mars 2021. Ils considèrent que ce projet de loi d’amnistie permettra non seulement la libération d’Ousmane Sonko, mais aussi celle de nombreux autres jeunes Sénégalais, leur offrant ainsi la possibilité de rejoindre leur famille avant le mois béni de Ramadan.

En conclusion, les députés du PDS ont affirmé leur engagement en faveur de la démocratie et de la stabilité nationale, tout en exprimant leur volonté de suivre les orientations du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi dans le cadre du vote sur la loi d’amnistie.

Gambie : Le corps sans vie d’un membre de l’ex-Pastef exilé, retrouvé à la plage de Daku

Le corps sans vie de Lakhsane Diaw, un membre actif de la jeunesse patriotique du Sénégal (JPS), section Grand-Dakar, a été découvert ce mardi 5 mars 2024 sur la plage de Daku, en Gambie. Son décès a été confirmé par Guy Marius Sagna via sa page Facebook.

Lakhsane Diaw, qui s’était exilé en août 2023, a été retrouvé sans vie, suscitant une onde de choc au sein de la communauté politique sénégalaise. Son implication au sein de la JPS, une organisation proche de l’ancien parti politique Pastef, en fait une figure connue dans le paysage de l’activisme politique sénégalais.

Les circonstances exactes de sa mort restent floues pour le moment, et aucune information officielle n’a été publiée concernant les causes du décès. Cependant, cette nouvelle tragique a ravivé les préoccupations quant à la sécurité des activistes et des membres de l’opposition exilés dans les pays voisins.

La JPS et d’autres organisations politiques ont exprimé leur choc et leur tristesse face à la perte de Lakhsane Diaw. De nombreuses voix se sont élevées pour réclamer une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort et de garantir que justice soit rendue.

En attendant de plus amples informations sur cette affaire, la communauté politique sénégalaise reste en deuil et continue de suivre de près l’évolution de cette situation tragique.

Loi d’Amnistie : Mamadou Lamine Diallo interpelle sur l’urgence et la transparence

La controverse autour de la proposition de loi d’amnistie portée par le président Macky Sall continue de faire rage au sein de la classe politique sénégalaise. Dans ce débat houleux, le député Mamadou Lamine Diallo se distingue en soulevant des questions cruciales concernant l’urgence de cette initiative présidentielle et l’importance de la transparence dans le processus législatif.

Dans un récent tweet, Mamadou Lamine Diallo a exprimé son étonnement face à la hâte déployée par le gouvernement pour faire adopter cette loi d’amnistie. Il se demande pourquoi une telle urgence est accordée à cette proposition, alors que d’autres questions cruciales, telles que la finalisation du processus électoral en cours, demeurent en suspens. Cette réflexion soulève des doutes quant aux motivations réelles derrière l’initiative présidentielle.

De plus, le député met en lumière l’importance de donner voix aux familles des victimes concernées par les événements à l’origine de cette proposition de loi d’amnistie. Il estime que ces familles devraient être consultées et soutenues dans la défense de leurs intérêts, ce qui soulève des questions sur l’inclusion et la participation citoyenne dans le processus législatif.

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo affirme son refus de voter une loi en procédure d’urgence, soulignant ainsi son engagement envers les principes démocratiques et son désir de garantir un examen approfondi et transparent des propositions législatives.

Les remarques du député Mamadou Lamine Diallo mettent en évidence la nécessité d’une réflexion approfondie et d’un débat ouvert sur les enjeux entourant la proposition de loi d’amnistie. Elles soulignent également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans le processus législatif, afin de garantir la légitimité et l’efficacité des décisions prises au niveau national.

L’évolution ambiguë de l’ex-Pastef : Vers une politisation traditionnelle ?

Lors de l’examen du projet de loi d’amnistie en commission technique, les députés de l’ex-Pastef ont adopté une attitude surprenante en s’abstenant de voter. Cette posture, loin d’être conforme à leur position habituelle, a soulevé de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique sénégalaise, alimentant ainsi un débat sur la nature et les motivations politiques du mouvement.

Alors que le président Macky Sall cherche à consolider sa position politique avant son départ prévu en avril prochain, l’initiative de proposer une loi d’amnistie pour les événements survenus entre février 2021 et février 2024 a été accueillie avec une certaine méfiance par une partie de l’opposition. Dans ce contexte, le choix de l’ex-Pastef de s’abstenir de voter sur ce projet de loi a été perçu comme un changement radical de stratégie politique.

Cette décision a suscité des réactions diverses au sein de la société civile et des autres partis politiques. Certains ont dénoncé une attitude ambiguë et opportuniste, soulignant que l’ex-Pastef semblait désormais adopter les mêmes pratiques politiques que ceux qu’il critiquait auparavant. Cette volte-face a remis en question la crédibilité et la cohérence du mouvement, mettant en lumière des tensions internes et des luttes de pouvoir.

Cependant, d’autres voix ont appelé à la prudence, soulignant que la politique est souvent marquée par des alliances changeantes et des compromis tactiques. Ils ont souligné la nécessité d’attendre la plénière pour tirer des conclusions définitives sur les intentions réelles de l’ex-Pastef.

Parallèlement, des rumeurs persistantes sur un éventuel dialogue entre Macky Sall et Ousmane Sonko ont alimenté les spéculations et les suspicions. Bien que rien n’ait été confirmé officiellement, ces rumeurs ont ajouté une dimension supplémentaire à l’incertitude politique qui règne actuellement au Sénégal.

Malgré l’abstention de l’ex-Pastef, le projet de loi d’amnistie a été adopté grâce au soutien de la majorité présidentielle. Ce texte vise à amnistier toutes les personnes accusées de crimes commis lors de manifestations ou pour des motifs politiques entre février 2021 et février 2024. Bien que cela puisse bénéficier à certains individus, le manque de transparence et d’inclusivité dans ce processus a soulevé des inquiétudes quant à son impact sur la justice et la réconciliation nationale.

La vérité sur les échanges entre Ousmane Sonko et les émissaires de l’État : Révélations du chef de protocole

Depuis plusieurs jours, les médias et l’opinion publique sénégalaise étaient en émoi suite aux supposés échanges entre Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef Les Patriotes, et des représentants de l’État, notamment Pierre Goudiaby Atepa. Ces allégations ont alimenté les spéculations et suscité de vives réactions au sein de la société sénégalaise, souvent divisée sur cette question brûlante. Cependant, de nouvelles révélations apportent un éclairage inédit sur cette affaire, émanant directement du chef de protocole d’Ousmane Sonko, Djiby Gueye Ndiaye.

Dans une interview accordée à 2A TV, Djiby Gueye Ndiaye a clarifié les circonstances des rencontres entre Sonko et les émissaires de l’État. Selon ses dires, Pierre Goudiaby Atepa aurait rencontré Sonko à deux reprises, mais les échanges lors de la première rencontre ont été très brefs. Atepa aurait manifesté le souhait de ne pas discuter en présence du garde pénitencier, ce à quoi Sonko aurait répondu fermement en indiquant que le garde ne faisait que son travail et qu’il devait assumer ses responsabilités. Atepa aurait alors quitté les lieux sans transmettre son message, avant de revenir ultérieurement pour une seconde rencontre.

Interrogé sur les échanges supposés entre Sonko et le gouvernement, Djiby Gueye Ndiaye a affirmé avoir obtenu des déclarations claires de la part de son chef. Sonko aurait nié avoir envoyé des représentants en son nom et aurait exprimé une position ferme et déterminée face à la situation qui lui est imposée. Il aurait déclaré ne rien demander ni négocier, tout en qualifiant son arrestation et son emprisonnement de « mascarade ». Sonko aurait également souligné que la durée de sa détention n’avait que peu d’importance pour lui, réaffirmant ainsi sa volonté de défendre ses droits et son innocence avec fermeté.

Ces révélations apportent un nouvel éclairage sur une affaire qui a secoué le pays, mettant en lumière la position inébranlable de Sonko dans sa défense et sa volonté de transparence. Elles soulignent également les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que l’importance de la vigilance citoyenne dans le respect des droits et des principes démocratiques. Alors que le pays traverse une période de turbulence politique, ces révélations sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le débat public et la perception de l’affaire Sonko dans l’opinion sénégalaise.

Taxawu Sénégal rejette la proposition de loi d’amnistie : Un débat houleux au Parlement sénégalais

Depuis l’annonce du projet de loi d’amnistie concernant les événements survenus entre mars 2021 et février 2024 au Sénégal, le débat fait rage au sein du Parlement. L’une des entités politiques les plus vocales dans cette discussion est Taxawu Sénégal, étroitement liée au candidat à la présidence Khalifa Ababacar Sall. Lors d’une récente réunion de la Commission des lois, un député de Taxawu Sénégal a pris une position ferme en votant contre la proposition de loi d’amnistie présentée par le gouvernement.

Cette décision n’est pas passée inaperçue. Elle survient à la veille d’une plénière cruciale au cours de laquelle les députés seront appelés à débattre et à voter sur cette question sensible. En effet, le projet de loi vise à amnistier les personnes impliquées dans les manifestations et les troubles survenus au cours de cette période, au cours desquels plus de 60 personnes ont perdu la vie.

L’opposition de Taxawu Sénégal à cette proposition reflète un profond désaccord avec le gouvernement sur la question de la justice et de la réconciliation nationale. Pour Taxawu Sénégal, cette loi d’amnistie est perçue comme une tentative de favoriser davantage le pouvoir en place plutôt que de rendre justice aux victimes et à leurs familles. Cette position a été renforcée par les critiques sévères émanant d’organisations telles qu’Amnesty International, qui ont qualifié le projet de loi d’amnistie de « prime troublante à l’impunité ».

Le vote de Taxawu Sénégal contre la proposition de loi d’amnistie souligne les divisions profondes au sein du Parlement sénégalais sur cette question. Alors que certains députés soutiennent fermement la nécessité de tourner la page sur les événements passés pour avancer vers la réconciliation nationale, d’autres insistent sur l’importance de lutter contre l’impunité et de garantir que justice soit rendue aux victimes.

La plénière de demain sera un moment crucial, où les députés auront l’occasion de débattre de ces questions et de voter sur l’adoption ou le rejet de la loi d’amnistie proposée. Quelle que soit l’issue, il est clair que cette question continuera de susciter des débats animés et de diviser l’opinion publique sénégalaise dans les jours et les semaines à venir.

Loi d’amnistie : Birahime Seck critique la position des députés de l’ex-Pastef

La Commission des lois de l’Assemblée nationale a franchi une étape importante ce mardi en adoptant le projet de loi d’amnistie. Cependant, les députés de l’ex-Pastef ont choisi de s’abstenir, suscitant une réaction de Birahime Seck du Forum civil.

Dans une déclaration, Birahime Seck a vertement critiqué l’attitude des députés de l’ex-Pastef, les accusant d’ambiguïté face au projet de loi d’amnistie. Selon lui, cette posture ne les distingue en rien des politiciens traditionnels. Il a clairement exprimé son désaccord avec leur position, affirmant qu’ils seront scrutés de près lors de la plénière.

Il est intéressant de noter que le sort définitif de la loi d’amnistie sera scellé lors de la plénière, où tous les députés auront l’opportunité de voter sur cette question cruciale. Concernant l’ex-Pastef, leurs dirigeants ont publiquement exprimé leur opposition à cette loi d’amnistie, arguant qu’elle favorise davantage le pouvoir en place que les prétendus « détenus politiques » visés.

Cette divergence de points de vue soulève des questions importantes sur les principes et les valeurs défendus par les différents acteurs politiques, ainsi que sur leur vision de la justice et de la réconciliation nationale. La plénière promet d’être un moment crucial pour l’avenir de cette loi et pour la crédibilité des représentants du peuple.

Blocage de la loi d’amnistie générale : Une lueur d’espoir pour les familles des victimes

Alors que l’Assemblée nationale se précipite pour le vote de la loi d’amnistie générale, les familles des victimes des manifestations de 2021 à 2024 refusent de rester silencieuses. Elles explorent toutes les voies et moyens pour contester cette loi qui pourrait effacer les crimes commis contre leurs proches.

Dans cette bataille juridique, l’avocat Cheikh Ahmed Ndiaye met en lumière les possibilités qui s’offrent aux contestataires pour s’opposer à cette loi, une fois adoptée par les parlementaires.

Pour lui, l’espoir demeure pour les familles des victimes des différentes manifestations politiques de mars 2021 à nos jours. Même si l’Assemblée nationale approuve le projet de loi d’amnistie du président Macky Sall, la justice pourrait toujours être rendue dans ces affaires.

Selon Me Ndiaye, « il existe deux moyens : un moyen interne et un moyen externe. Le moyen interne stipule que ‘la loi d’amnistie en elle-même contient un article qui dit que l’amnistie ne porte pas atteinte aux droits des tiers’. Il est crucial de comprendre que les tiers qui ont acquis des droits avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie conservent ces droits. Par exemple, si une infraction pénale entraîne une condamnation civile au profit d’un tiers, ce dernier conserve ses droits et peut les faire valoir contre celui qui bénéficie de la loi d’amnistie, notamment les intérêts civils ».

En outre, poursuit l’avocat, la lutte peut se poursuivre sur le plan international. « Il existe depuis longtemps des juridictions internationales, notamment la Cour pénale internationale instaurée par le Statut de Rome en vigueur depuis 1998. Cette Cour, dont la vocation première est de lutter contre l’impunité, ne reconnaît pas les lois d’amnistie. On ne peut pas invoquer une loi d’amnistie devant la Cour pénale internationale », explique-t-il.

Ainsi, malgré l’adoption potentielle de la loi d’amnistie, les familles des victimes disposent encore de moyens légaux pour obtenir justice et faire valoir leurs droits. Cette lutte pour la vérité et la justice représente une lueur d’espoir dans un contexte où la quête de responsabilité et de réparation demeure primordiale pour la société sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24
🔴 Macky Sall et le Dialogue National : Vers une Décision Cruciale sur la Date de l’Élection

Altercation entre les militants de Khalifa Sall et ceux d’Ousmane Sonko : Réaction et Appel à l’Unité

Cette réaction de Khalifa Sall intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une compétition accrue entre les différentes formations politiques en vue de l’élection présidentielle à venir. Alors que les rivalités peuvent surgir, cet appel à l’unité et à la réconciliation reflète la vision d’un leadership responsable et soucieux de l’intérêt national.

En somme, l’incident survenu entre les partisans de Khalifa Sall et ceux d’Ousmane Sonko est une illustration des défis auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise. Toutefois, la réaction mesurée et constructive de Khalifa Sall témoigne de sa volonté de dépasser les clivages pour un avenir politique plus harmonieux et prospère pour le Sénégal.

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Le Dialogue National, moment crucial de concertation et d’échange entre les différentes composantes de la société sénégalaise, revêt une importance capitale pour l’avenir et la stabilité du pays. Initié dans un contexte marqué par des tensions politiques et sociales, cet exercice démocratique a pour vocation de favoriser le consensus et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Depuis plusieurs semaines, des représentants de la classe politique, de la société civile, du monde des affaires, des organisations religieuses et d’autres acteurs clés se sont réunis pour discuter des questions cruciales qui préoccupent la nation. Ces discussions ont porté sur une multitude de sujets, allant de la réforme électorale à la gouvernance économique en passant par les questions de sécurité et de développement.

L’un des points majeurs abordés lors de ce Dialogue National est la question de la date de l’élection présidentielle et des modalités de transition après le départ du Président en exercice. Face à l’incertitude entourant ces aspects, il est impératif de trouver des solutions consensuelles qui garantissent la stabilité politique et la continuité institutionnelle du pays. Dans cette optique, la saisine du Conseil constitutionnel par le Président Macky Sall pour recueillir son avis revêt une importance cruciale. Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter les principes démocratiques et de garantir la légitimité des décisions prises.

Par ailleurs, le Dialogue National a également été l’occasion de débattre de questions essentielles telles que la réforme électorale et la gouvernance économique. À cet égard, l’implication de la société civile et des différents acteurs politiques est indispensable pour élaborer des politiques publiques inclusives et répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens.

Enfin, le Dialogue National offre une opportunité unique de renforcer la cohésion sociale et de promouvoir un sentiment d’appartenance nationale. En favorisant le dialogue et la concertation, il contribue à instaurer un climat de confiance et de solidarité entre les différentes composantes de la société sénégalaise.

Dans un monde en proie à de nombreux défis, le Sénégal peut tirer parti de son expérience en matière de dialogue et de consensus pour consolider sa démocratie et promouvoir le développement durable. En encourageant la participation de tous les acteurs et en respectant les principes de transparence et d’inclusivité, le Dialogue National joue un rôle crucial dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National
Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Loi d’Amnistie : Début de l’examen dès cet Après-midi

La procédure d’examen du projet de loi d’amnistie démarre cet après-midi à l’Assemblée nationale. Suite à la saisine de l’hémicycle, la conférence des présidents a été convoquée en réunion pour discuter des modalités d’examen du texte.

Il est largement prévisible que la loi sera soumise à une procédure d’urgence, étant donné l’importance et l’urgence de la question. Après la réunion de la conférence des présidents, la commission des lois devrait se réunir pour examiner le projet de loi en détail. Enfin, une session plénière sera convoquée pour permettre aux députés de débattre et de voter sur le texte.

Cette procédure devrait se dérouler rapidement, compte tenu de l’urgence de la situation. Il est donc crucial que les députés se mobilisent rapidement pour examiner le projet de loi et prendre une décision éclairée sur cette question importante.

Nous suivrons de près les développements de cette procédure d’examen et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Loi d’Amnistie : Macky Sall dévoile les motifs du Projet de Loi [Documents]

Dans un geste visant à apaiser les tensions au sein de l’espace public sénégalais, le président Macky Sall a pris une décision significative en présentant un projet de loi d’amnistie. Ce décret, daté du 1er mars, a été annoncé dans le but de soumettre le texte à l’Assemblée nationale pour examen.

Selon les motifs exposés, le projet de loi d’amnistie vise à pardonner les infractions commises tant sur le territoire sénégalais qu’à l’étranger, couvrant la période allant de 2021 à 2024. Cette mesure révèle la volonté du gouvernement de tourner la page sur les conflits et les litiges survenus au cours de cette période.

Le choix de présenter ce projet de loi reflète l’engagement du président Sall envers la réconciliation nationale et la consolidation de la paix sociale. En effet, l’amnistie des infractions peut contribuer à apaiser les tensions et à favoriser un climat de confiance et de dialogue entre les différents acteurs de la société sénégalaise.

Cependant, cette annonce soulève également des questions et des préoccupations quant à l’étendue de l’amnistie et aux types d’infractions qui seront concernés. Il sera crucial de clarifier ces points lors des débats à l’Assemblée nationale afin d’assurer la transparence et la légitimité de la démarche.

En résumé, le projet de loi d’amnistie présenté par le président Macky Sall marque une étape importante dans la quête de réconciliation et de stabilité au Sénégal. Son adoption, après un examen approfondi par les représentants du peuple, pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère de paix et d’unité nationale.

Tentative de meurtre : Maïmouna Ndour Faye au téléphone avec le ministre de l’Urbanisme lors de l’agression

Dans un récit détaillé, Les Échos revient sur l’effroyable agression dont a été victime Maïmouna Ndour Faye. Après avoir animé son émission où Farba Ngom était l’invité, la PDG de 7TV se rend dans son bureau. C’est là qu’elle reçoit un appel du ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow. Occupée sur le moment, elle lui promet de le rappeler ultérieurement.

Quelques instants plus tard, Maïmouna Ndour Faye rappelle effectivement Abdoulaye Sow alors qu’elle est en route pour rentrer chez elle. Forts d’une amitié de près de 15 ans, ils engagent une conversation sur les réponses fournies par Farba Ngom lors de l’émission. Cependant, à 3 h 18, le ministre Abdoulaye Sow est soudainement interrompu par des cris stridents au téléphone, provenant de Maïmouna Ndour Faye.

Un individu encapuchonné vêtu de blanc venait de porter un coup de couteau à la journaliste. Confus et alarmé, le ministre de l’Urbanisme cherche des explications, mais se retrouve confronté à une série de cris paniqués. Face à cette situation inquiétante, il prend la décision de raccrocher et d’alerter des amis communs ainsi que Modou Awa Ndiaye.

Pendant ce temps, Maïmouna Ndour Faye était plongée dans un véritable calvaire, victime de l’agression brutale. Les circonstances exactes de cette attaque restent encore à élucider, mais cet incident souligne la vulnérabilité des professionnels des médias dans l’exercice de leur métier.

Lettre Ouverte au Président de la République: Ensemble pour un Sénégal Fort

Monsieur le Président de la République,
À l’approche de la fin imminente de votre mandat, nous signataires de cette lettre ouverte, sommes témoins des vents politiques agités qui traversent notre nation.
Votre décision de quitter vos fonctions le 2 avril 2024, réitérée avec une fermeté inébranlable, suscite des interrogations quant à une possible « vacance de pouvoir », une situation sans précédent et non envisagée dans notre Constitution.
Dans une tribune récemment publiée, d’éminents compatriotes soutiennent que “pour des raisons tenant aux fondamentaux de la raison politique et de la morale publique, ni le poids de la charge présidentielle, ni la clameur politique, encore moins une certaine pression internationale n’autorisent à aucun Président de la République, de surcroît nanti d’un bilan social et infrastructurel record, le privilège de claquer la porte du Palais”.
En effet, quitter vos fonctions ne doit pas signifier abandonner le Sénégal que vous avez au cœur pendant qu’il a encore besoin de vous.
C’est pourquoi, nous prenons la liberté citoyenne de vous adresser des mots d’encouragement et de reconnaissance pour votre engagement et votre dévouement à servir notre pays.
Monsieur le Président de la République,
Vous avez fait face à des défis sans précédent; à une opposition à la doxa populiste, quelques fois revancharde, trop souvent violente  et hors de l’arc républicain, ainsi qu’à des crises économiques, sociales et politiques. 
Malgré les pressions internes et l’ingérence condescendante des forces néo-colonialistes – qui sentent l’odeur du pétrole et du gaz – vous avez maintenu le cap, œuvrant sans relâche pour le bien-être du Sénégal.
Votre leadership axé sur les résultats et votre ténacité ont été remarquables, démontrant une résilience exceptionnelle face à une opposition revancharde et à une société civile partisane.
Notre destin ne devrait pas se résumer à choisir entre votre détermination à quitter vos fonctions le 2 avril 2024 à minuit et les risques de désintégration de notre cher Sénégal.
Monsieur le Président de la République
Restez fort et déterminé dans cette période de transition qui nous sépare d’une élection inclusive et paisible, à continuer à défendre les valeurs démocratiques et à promouvoir l’unité et la cohésion nationales.
Et si par extraordinaire le Conseil Constitutionnel, juge de la constitutionnalité des lois et métronome du jeu électoral, n’assume pas son rôle de régulateur de la vie politique, et que la tentation de jeter l’éponge vous habite, pensez à nous, vos mandants. Votre expérience et votre sagesse seront précieuses pour guider notre pays durant ces moments d’incertitudes et de montée des périls.
Monsieur le Président de la République,
Sachez que vous avez le soutien et la reconnaissance d’une large frange de vos compatriotes. Votre contribution à l’histoire du Sénégal est si précieuse qu’aucun coup de boutoir injustifié, aucune pression ne devrait ébranler votre détermination.
Quelle que soit la réponse que le Conseil constitutionnel donnera à votre interpellation pour avis sur les conclusions du Dialogue national, nous vous prions de demeurer ce républicain qui tient à  la sacralité de nos institutions, ce démocrate réceptif aux pulsions de l’autre et ce courageux qui sait faire face, à l’image de ce brave Satigi Samba Gelaajo Jeegi qui a vaincu ses adversaires à la bataille de Bilbassi et au célèbre triptyque: “hulataa, doggataa, ñamataa gacce” (celui qui n’a jamais peur, ne fuit jamais le combat, et ne tolère pas le déshonneur).  Dans un passé récent,  la Magistrature, la Gendarmerie, la Police et l’administration de manière générale, ont pleinement joué leur rôle de sauvegarde des fondements de l’Etat durant ces événements où le pays pouvait basculer dans le chaos. Pour nous, il est impératif de tenir compte de ces paramètres avant de voter une loi d’amnistie et de faire votre ultime choix.
Le Sénégal a encore besoin de vous jusqu’à l’installation de votre successeur démocratiquement élu.
Avec notre très haute considération
Signataires
Babacar GayeLeader du mouvement “Mankoo Mucc”
Pape Coumba Ndjibi Ndiaye juriste diplômé de Lyon III 
Bounama Tall, chef d’entreprise 
El-Hadji Ousseynou Diouf, international de football 
Waly Thiobane, Président de l’association des parents d’élèves de la Région de Kaffrine
Moussa Diakhaté, Député à l’assemblée nationale 
Ababacar Ba, Ancien Député, Président de l’Alliance pour le développement et la solidarité. / Par l’Afrique et Pour l’Afrique: ADS/PAPA.
Cheikh Doudou Mbaye, MPH, Politique et Gestion des systèmes de soins de santé
Abou Abel Thiam, Journaliste
Atta Gueye, Infirmière d’Etat 
Seynabou Gaye Touré, Président de Conseil Départemental 
Moussa Baldé, Professeur des universités 
Alassane Diallo, Journaliste
Mamoudou Ndjinda Wane, Administrateur de société 
Amadou Bakhaw Diaw, Autorité coutumière du Walo
Adama Niang, Sciences-Po Paris
Bakary Bine Camara, Député 
Wagane Faye, Professeur d’’anglais 
Nafissatou DIOUF, Enseignante-Chercheur

Mamadou Lamine Diallo : «Se soumettre à la décision du CC… qui peut sauver le pays »

Les considérations évoquées par le Président Macky Sall à la commission devant statuer sur la date de la présidentielle, lors de son speech de clôture au dialogue, concernant le ramadan, le carême, les fêtes de Pâques ainsi que le Daaka n’ont pas de sens pour Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki. Selon lui, devant le Jury du dimanche, il y a toujours quelque chose au Sénégal. « Il y a des Ziarra tout le temps. Non, non, je ne crois pas que ce soit des arguments. Honnêtement, pendant le mois de ramadan, il y a eu la bataille de Badr. Ce qui est valable, c’est ce que le Conseil a dit avant le 2 avril. Et à partir du 2 avril, vous ne pourrez pas prolonger votre mandat. Tout le reste, ce sont des hypothèses peut-être de travail, si je vais être gentil. Voilà où on en est », a expliqué le candidat à la Présidentielle. 

Pour lui, » le Conseil constitutionnel, aujourd’hui, c’est le rempart de la République. Et si demain, le Conseil dit qu’il valide la date du 2 juin, ce qu’il a retenu lors des échanges au dialogue, moi, je me soumets. Je suis cohérent. Même si je ne suis pas d’accord, je me soumets. Même si le Conseil valide la reprise partielle du processus ».

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo souligne que sachant que le mandat de Macky est terminé le 2 avril, ce sera au Conseil constitutionnel de donner la direction. « Ce sera au Conseil constitutionnel de prendre une décision, pour dire, le 2 avril, Macky Sall n’est plus président de la République sénégalaise. Et donc, c’est le Conseil constitutionnel, et qui, à mon avis, a le pouvoir, et devra le faire. Et sa décision va s’imposer à tout le monde, y compris à l’armée, y compris à la police, y compris à la justice, y compris à l’administration. C’est ça qui va sauver la République au Sénégal ».

Cependant, le candidat précise que « le Conseil constitutionnel a pris un arrêt ou, en tout cas, a pris des décisions pour dire, premièrement, quelque chose d’extrêmement important, que le mandat du président de la République se termine le 2 avril et que la proposition de loi votée à l’Assemblée nationale qui veut modifier l’article 31 est anticonstitutionnelle. Ça, c’est extrêmement important. Pour le système. Pour l’avenir du Sénégal. Pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest. Donc, c’est réglé définitivement, en tout cas, du point de vue de la loi et de la Constitution, qu’on ne peut pas prolonger le mandat de Macky Sall d’une heure, d’une minute, d’une seconde ».

Sénégal : Rassemblement du Front de Résistance interrompu par des affrontements

Un rassemblement organisé par le Front de Résistance, une coalition d’entités politiques et de la société civile, visant à exiger la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président Macky Sall, a été émaillé d’incidents violents à Dakar, samedi dernier.

Les militants et les activistes se sont réunis sur le terrain des HLM à Grand Yoff en réponse à l’appel du Front de Résistance Fippu. Leur objectif était de demander l’organisation d’une élection présidentielle avant le 2 avril, date à laquelle le mandat du président actuel arrive à terme.

Cependant, des troubles ont éclaté lorsque le discours du représentant de Khalifa Ababacar Sall a été perturbé par des huées, menant à des affrontements entre les partisans de Khalifa Ababacar Sall et ceux de l’opposant emprisonné, Ousmane Sonko. Pendant que les partisans de Sonko scandaient le nom de leur leader, des jets de pierre ont été échangés entre les deux camps, mettant fin à la manifestation.

Le Front de Résistance Fippu, nouvellement formé, comprend 16 candidats à l’élection présidentielle ainsi que divers mouvements politiques et de la société civile.

La crise politique au Sénégal a été exacerbée par le report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février. Cette décision a été prise après l’abrogation du décret présidentiel convoquant les électeurs, suite à des allégations de corruption visant des juges chargés de valider les candidatures.

Le Conseil constitutionnel a ultérieurement jugé inconstitutionnelle une loi reportant l’élection au 15 décembre, et a ordonné l’organisation du scrutin dans les meilleurs délais. Malgré cela, le président Macky Sall a confirmé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril, date à laquelle son mandat prend fin.

Cette série d’événements témoigne de la polarisation croissante de la scène politique sénégalaise et des défis auxquels est confronté le pays dans le processus électoral en cours.

Incidents violents lors du rassemblement de l’opposition : Confrontation entre partisans de Sonko et de Khalifa Sall

Un rassemblement organisé par le Front de la Résistance, un regroupement de l’opposition sénégalaise, a été marqué par des incidents violents à Dakar. Des affrontements ont éclaté entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall, plongeant l’assemblée dans le chaos.

🔴 Ça chauffe entre militant Sonko et militant Khalifa sall, manifestation du F24 à Grand Yoff

Des témoins rapportent que des pierres ont été lancées lors de l’altercation, provoquant des scènes de confusion et de panique parmi les manifestants. Cette confrontation entre les partisans des deux leaders de l’opposition a exacerbé les tensions déjà palpables dans le pays.

Les relations entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall sont connues pour être tendues depuis la séparation des deux leaders. Ces tensions ont éclaté au grand jour lors du rassemblement, mettant en lumière les divisions au sein de l’opposition sénégalaise.

Urgent: Khékh bou Méti entre les partisans de khalifa Sall et les pros Sonko " lou doywar

Ces incidents soulignent également les défis auxquels est confronté le pays alors qu’il traverse une période de crise politique et sociale. Malgré les appels à l’unité de l’opposition contre le président Macky Sall, ces affrontements entre factions opposées montrent la fragilité de la coalition et la difficulté de parvenir à un consensus dans le contexte politique actuel.

Loi d’amnistie : les affaires Sonko-Adji Sarr et Sonko-Mame Mbaye Niang exclues

Malgré l’annonce d’une loi d’amnistie couvrant les faits survenus entre 2021 et 2024, les affaires impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr, ainsi que celle opposant Sonko à Mame Mbaye Niang, demeurent pendantes devant les juridictions compétentes, rapporte Les Échos.

Le projet d’amnistie, qui devrait être soumis au vote de l’Assemblée nationale avant sa promulgation par le président Macky Sall, exclut spécifiquement ces affaires. Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, avait déjà apporté des éclaircissements à ce sujet sur le plateau de la 7TV.

Un juriste interviewé par le journal explique que ces affaires sont considérées comme des litiges privés et ne rentrent pas dans le cadre du projet d’amnistie actuel. Selon lui, l’amnistie annoncée par le président de la République vise uniquement les faits liés aux émeutes ayant entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Ces émeutes ont conduit à l’arrestation d’Ousmane Sonko, de Bassirou Diomaye Faye, et de nombreux militants de Pastef (parti dissous), poursuivis pour divers chefs d’accusation tels que l’appel à l’insurrection et les actes compromettant la sécurité publique.

Ainsi, bien que la loi d’amnistie soit destinée à offrir une forme de clémence pour les événements survenus pendant la période spécifiée, elle ne couvrira pas les affaires relevant du domaine privé ou ne relevant pas directement des troubles publics et des violences urbaines.

Cette exclusion des affaires impliquant Sonko et d’autres personnalités politiques met en lumière les limites et les contours précis de la loi d’amnistie, soulignant la nécessité de clarifications juridiques et de transparence dans l’application de telles mesures.

Agression de Maimouna Ndour Faye : Barthélémy Dias pointe du doigt le parti ex-Pastef et Ousmane Sonko

Barthélémy Dias a vivement réagi à l’agression subie par la journaliste Maimouna Ndour Faye dans la nuit du jeudi au vendredi. Le député, loin de dissimuler sa colère, accuse ouvertement le parti ex-Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, d’être à l’origine de cette attaque.

Dans ses déclarations, Barthélémy Dias rappelle les précédentes attaques contre d’autres médias et personnalités, attribuées selon lui au même groupe. Il souligne le caractère récurrent de ces agressions et affirme que dans chaque cas, l’origine des attaques était claire pour tous.

Le député précise également que ces actes sont le résultat de l’incitation à la violence, à la haine et à la manipulation perpétrées par certains individus et groupes politiques. Selon lui, ces personnes ne recourent qu’à la ruse, au mensonge et à la manipulation pour parvenir à leurs fins.

Barthélémy Dias ne mâche pas ses mots et dénonce publiquement ceux qu’il considère comme responsables de cette agression. Ses déclarations soulignent la tension politique persistante au Sénégal et mettent en lumière les dangers de la rhétorique incendiaire et de la polarisation politique.

Le film de l’agression de Maimouna Ndour Faye : Un acte choquant

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre les moments terrifiants de l’agression dont a été victime la journaliste Maimouna Ndour Faye, devant son domicile jeudi soir. Cette agression, survenue peu après sa participation à une émission avec Farba Ngom, a suscité une vive inquiétude quant à son état de santé.

Exclusif : le film de l'agression de Maimouna Ndour Faye.

Mamadou Awa, journaliste à la 7TV et actuellement aux côtés de Maimouna Ndour Faye à l’hôpital, a décrit la scène comme étant d’une horreur inimaginable. Il a également confirmé qu’une enquête était en cours pour faire la lumière sur cet incident choquant.

Dans la vidéo, on peut voir l’agression brutale de la journaliste par des individus non identifiés, laissant entendre des cris et des appels à l’aide déchirants. Les images montrent la violence de l’attaque et la nécessité d’une action rapide pour assurer la sécurité des journalistes et de tous les citoyens.

Cet incident souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les professionnels des médias dans l’exercice de leur travail, ainsi que la nécessité de prendre des mesures efficaces pour garantir leur sécurité et leur protection.

Le gouvernement et les autorités compétentes sont appelés à agir rapidement pour traduire les auteurs de cette agression en justice et pour prévenir de tels actes à l’avenir. En attendant, nos pensées et nos prières accompagnent Maimouna Ndour Faye pour un prompt rétablissement et pour lui témoigner tout notre soutien dans cette épreuve difficile.

Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko et ses partisans dans l’affaire de l’agression de Maimouna Ndour Faye

Suite à l’agression de la journaliste Maimouna Ndour Faye, le célèbre éditeur Madiambal Diagne pointe du doigt Ousmane Sonko et ses partisans. Dans un post sur les réseaux sociaux, le patron du groupe Avenir Communication met en cause le leader politique et ses partisans, qu’il accuse d’être responsables de la menace pesant sur la paix civile et sur la liberté des journalistes.

Depuis trois ans, Madiambal Diagne affirme avoir attiré l’attention sur ces dangers, mettant en garde contre les risques encourus par les journalistes libres en raison des actions de Ousmane Sonko et de ses partisans. Il exprime également ses regrets face au projet de loi d’amnistie envisagé en faveur de ces agresseurs présumés.

L’accusation de Madiambal Diagne intervient dans un contexte tendu, alors que l’enquête sur l’agression de Maimouna Ndour Faye est en cours. Les déclarations du patron du groupe Avenir Communication risquent d’alimenter davantage les tensions entre les différents acteurs politiques et médiatiques au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien N°121 – du 01/03/24

Le Dakarois Quotidien N°121 – du 01/03/24
🔴 Sidiki Kaba – Election présidentielle: « Après le 2 Avril sans Macky Sall tout le processus électoral sera repris »

« Discussions avancées » entre Sonko et Macky Sall : Fadilou Keita répond à Cheikh Yérim Seck

Les récentes déclarations de Cheikh Yérim Seck annonçant des discussions avancées entre le président Macky Sall et Ousmane Sonko ont suscité des réactions vives. Fadilou Keita, membre du parti dissous Pastef, a répondu à ces allégations lors d’une intervention sur la 7TV.

Contredisant catégoriquement les affirmations de Cheikh Yérim Seck, Fadilou Keita a déclaré : « Vous savez, Ousmane Sonko a bon dos. C’est très facile de l’accuser parce qu’il est actuellement en prison et qu’il ne peut pas parler pour se défendre. J’ai entendu un journaliste (Cheikh Yérim Seck) dire qu’il y a des discussions avancées entre Sonko et Macky Sall, c’est totalement faux. Ce n’est pas la vérité. Sonko peut écouter tout le monde comme Atepa et les autres, mais n’a mandaté personne pour des discussions avec Macky Sall. »

Fadilou Keita a également commenté le silence d’Ousmane Sonko face à ces allégations, affirmant que le leader de l’opposition se concentre sur des questions plus pressantes que de répondre à des spéculations. Il a souligné que Sonko, actuellement en détention, a d’autres priorités et préoccupations plus urgentes.

Ces déclarations mettent en lumière les tensions politiques et les divergences d’opinions au sein du paysage politique sénégalais, alors que les discussions sur la libération des détenus politiques et les négociations politiques occupent une place importante dans le débat public.

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24
🔴 Adoption du projet de loi d’amnistie: Vers la réconciliation nationale ou l’impunité contestée ?

Dialogue National : Macky Sall Opte pour la prudence avant la Présidentielle

Le président Macky Sall du Sénégal semble adopter une approche réfléchie et prudente dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle, suite aux deux jours de discussions intensives lors du dialogue national. Alors que la pression politique et sociale monte dans le pays, le président a choisi de prendre le temps nécessaire pour évaluer les recommandations et conclusions du dialogue avant de prendre des décisions définitives.

Dans un communiqué émis par le conseil des ministres ce mercredi 28 février, il est annoncé que le président recevra le rapport du dialogue national lors d’une audience prévue pour le lundi 4 mars 2024. Cette démarche témoigne de la volonté du chef de l’État de ne pas précipiter les choses et de garantir un processus décisionnel réfléchi et transparent.

En conformité avec les dispositions de l’article 92 de la Constitution sénégalaise, Macky Sall prévoit également de saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national. Cette étape est cruciale pour assurer la légitimité et la légalité des décisions prises dans le cadre du processus électoral.

Malgré le boycott de la majorité de l’opposition politique et d’une partie de la société civile, le président Sall affirme que le dialogue national a permis de formuler des propositions significatives pour ajuster le calendrier électoral et garantir un processus électoral crédible et inclusif. Il estime que ces propositions, élaborées dans un esprit de consensus et de réalisme, offrent une base solide pour la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Cette approche prudente et délibérée de la part du président Macky Sall témoigne de sa volonté de prendre en compte les diverses perspectives et opinions exprimées lors du dialogue national. Plutôt que de céder à la pression politique ou sociale, il privilégie une approche basée sur la consultation, le dialogue et la prise de décision éclairée.

Alors que le Sénégal se prépare à une période électorale cruciale, marquée par des enjeux politiques majeurs et des tensions croissantes, la prudence et la responsabilité dans la conduite du processus électoral sont plus que jamais essentielles pour assurer la stabilité et la légitimité du système démocratique du pays.

Dans l’attente des prochains développements, les citoyens sénégalais et la communauté internationale observent avec attention la suite des événements, dans l’espoir que les décisions prises par les autorités sénégalaises favoriseront la démocratie, la paix et la stabilité dans le pays.

Adoption du projet de loi d’amnistie des violences politiques par le Conseil des ministres sénégalais

Le gouvernement sénégalais a franchi une étape décisive dans le processus de réconciliation nationale en adoptant un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette décision fait suite à l’engagement pris par le président Macky Sall lors de l’ouverture du dialogue national, où il avait promis de proposer une loi d’amnistie générale pour ces événements.

Ce projet de loi, examiné et adopté lors de la réunion du Conseil des ministres de mercredi, sera prochainement présenté à l’Assemblée nationale pour être débattu et voté. Le gouvernement s’engage à agir dans les meilleurs délais pour que cette initiative puisse être concrétisée.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte de recherche de réconciliation nationale, comme l’a souligné le président Macky Sall lors de son discours d’ouverture du dialogue national. Les violences politiques survenues entre 2021 et 2024 ont entraîné des pertes humaines, des blessures et des détentions, nécessitant une réponse politique et juridique pour apaiser les tensions et favoriser le pardon.

À travers cette loi d’amnistie, le gouvernement entend effacer les faits liés aux manifestations politiques de ces années, tant du côté des forces de l’ordre que des manifestants. Cet acte vise à tourner la page sur ces épisodes douloureux de l’histoire récente du pays et à ouvrir la voie à un avenir pacifique et inclusif pour tous les citoyens.

Il convient de noter que cette décision intervient dans un climat où la question de la justice et de la réconciliation occupe une place centrale dans le débat public. La société sénégalaise attend désormais avec intérêt le débat parlementaire autour de ce projet de loi et ses implications pour l’avenir du pays.

Le Conseil des ministres du Sénégal se penche sur les enjeux nationaux et internationaux : Retour sur les décisions clés de la réunion du 28 février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.

Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.

Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.

Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.

Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.

En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.

A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.

Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.

Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des Consommateurs, le 15 mars 2024.

Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.

Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.

Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
  • les concertations avec la Communauté universitaire ;
  • la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
  • la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
  • la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

  • le projet de loi portant amnistie ;
  • le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
  • Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Fait à Dakar, le 28 février 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

Seydi Gassama: « Macky Sall n’a jamais été un homme de paix » – Un regard critique sur la proposition de Loi d’Amnistie

La proposition de loi d’amnistie annoncée par le président Macky Sall a suscité une vive réaction de la part de Seydi Gassama, directeur exécutif de Amnesty International section Afrique. Dans une déclaration publique, Gassama a exprimé son opposition ferme à cette initiative, arguant que le chef de l’État n’a jamais été un homme de paix et que ses actions récentes contredisent les valeurs de justice et de démocratie.

Dans son message, Seydi Gassama pointe du doigt le comportement du président Sall envers ses adversaires politiques. Selon lui, plutôt que d’opter pour un dialogue constructif et une conciliation, le président a choisi de persécuter et de marginaliser ses opposants les plus notables, notamment Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko, en utilisant des tactiques politiques et judiciaires discutables pour les éliminer du paysage politique.

Le directeur exécutif d’Amnesty International section Afrique affirme que cette stratégie du président Sall a sapé les fondements de la démocratie au Sénégal, en étouffant la voix de l’opposition et en restreignant les libertés civiques. Cette répression politique, selon Gassama, a contribué à créer un climat de méfiance et de tension au sein de la société sénégalaise, alimentant ainsi les troubles sociaux et les manifestations qui ont éclaté ces dernières années.

Gassama souligne également les conséquences tragiques de cette répression, en mettant en lumière les pertes humaines et les atteintes aux droits de l’homme survenues lors des manifestations qui ont secoué le pays entre mars 2021 et février 2024. Près de 60 personnes ont perdu la vie, des dizaines ont été soumises à la torture et à des mauvais traitements, et environ un millier ont été emprisonnées arbitrairement. Ces événements, selon Gassama, témoignent du climat de répression et d’intimidation qui règne sous le régime de Macky Sall.

Dans un appel poignant à la fin de son message, Seydi Gassama rejette catégoriquement la proposition de loi d’amnistie et dénonce tout acte de déni de justice. Il appelle à la responsabilité et à la transparence de la part du gouvernement sénégalais, exhortant les autorités à respecter les droits fondamentaux de tous les citoyens et à œuvrer pour une véritable démocratie et un État de droit au Sénégal.

La prise de position de Seydi Gassama reflète les préoccupations croissantes au sein de la communauté internationale concernant la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Sénégal. Alors que le pays est confronté à des défis socio-politiques majeurs, les appels à la justice, à la responsabilité et au respect des droits fondamentaux résonnent de plus en plus fort, appelant à une action urgente et concertée pour promouvoir la paix et la stabilité dans le pays.

Conseil des ministres : Un moment clé dans la crise politique au Sénégal

Le Conseil des ministres prévu ce mercredi au Sénégal sera particulièrement scruté, alors que le pays est plongé dans une crise politique suite au report de l’élection présidentielle prévue initialement le 26 février. Les débats s’intensifient autour de la date du scrutin et de la question de l’amnistie générale.

Date de l’élection présidentielle :

Le chef de l’État Macky Sall doit prendre une décision cruciale concernant la date de l’élection présidentielle, après les recommandations issues du « dialogue national » qui s’est tenu récemment. Plusieurs participants ont suggéré que le scrutin soit organisé après le 2 avril, date de l’expiration du mandat de M. Sall. Des propositions évoquent le 2 juin comme date possible pour l’élection, mais des opinions divergentes subsistent quant à cette échéance.

Une proposition de maintien de Macky Sall au pouvoir jusqu’à l’installation de son successeur a également été avancée, soulevant des préoccupations constitutionnelles et politiques. Certains acteurs politiques craignent que cette prolongation ne soit une manœuvre pour favoriser le camp présidentiel ou pour permettre à M. Sall de s’accrocher au pouvoir.

Amnistie générale :

Parallèlement à la question de la date de l’élection, un projet de loi d’amnistie générale est également attendu lors du Conseil des ministres. Cette amnistie est considérée comme une réponse à la crise déclenchée par le report de l’élection présidentielle. Cependant, cette initiative suscite également des controverses, notamment en ce qui concerne les conditions de son application et son impact sur la justice et la vérité.

Réactions et incertitudes :

Les propositions émanant du « dialogue national » ont été accueillies avec méfiance par une partie de la classe politique et de la société civile, notamment ceux qui ont boycotté le dialogue. Des interrogations persistent quant à l’acceptation de ces propositions par le président Macky Sall et la réaction des opposants au report de l’élection.

La situation reste donc incertaine, avec des enjeux constitutionnels et politiques majeurs en jeu. La réaction du Conseil constitutionnel, qui avait précédemment exprimé son opposition au report de l’élection, ainsi que la mobilisation de l’opposition et de la société civile seront également déterminantes dans les développements à venir de la crise politique au Sénégal.

Mort suspecte à Abéné : Un Français de 75 ans retrouvé sans vie dans sa chambre

Hier après-midi, un événement tragique a secoué la paisible localité d’Abéné, située dans la commune de Kafountine, département de Bignona. Le corps sans vie de Guy Furmier, un ressortissant français âgé de 75 ans, a été découvert dans sa chambre.

Selon une source proche citée par le dakarois.sn, les circonstances de la mort demeurent floues, mais des traces d’étranglement auraient été constatées sur le cadavre, alimentant ainsi les soupçons de crime. La gendarmerie de Ziguinchor a rapidement réagi en ouvrant une enquête afin de faire toute la lumière sur ce drame et d’identifier les responsables de cet acte odieux.

Abéné, réputée pour sa quiétude et sa convivialité, est plongée dans l’émoi et l’incompréhension face à cette tragédie. Les habitants expriment leur choc et leur solidarité envers la famille de la victime, tandis que les autorités locales appellent au calme et à la collaboration avec les forces de l’ordre pour faire avancer l’enquête.

Cette affaire suscite une vive émotion au sein de la communauté locale et au-delà, rappelant l’importance de la sécurité et de la vigilance dans nos sociétés. En attendant les résultats de l’enquête, la justice et la vérité doivent prévaloir pour que la mémoire de Guy Furmier soit honorée et que ses proches puissent trouver le réconfort dans la justice.

AS –  Le Dakarois Ziguinchor

                         

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24
🔴 3ème Date Proposée pour l’Élection Présidentielle: Le 2 Juin Retenu par le Dialogue National

Mme Khady Fall Tall appelle le Président Macky Sall à prendre la meilleure décision

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Mme Khady Fall Tall, porte-parole de l’organisation « Eutou Diam », a lancé un appel au Président Macky Sall, l’invitant à prendre la meilleure décision pour l’avenir du pays. Cette déclaration intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en ce qui concerne la date de l’élection présidentielle et les controverses entourant les candidatures.

Dans son discours, Mme Khady Fall Tall a souligné l’importance pour le chef de l’État de faire preuve de sagesse et de responsabilité dans ses choix, afin de garantir la stabilité et la prospérité du Sénégal. Elle a également appelé à un dialogue inclusif et transparent, où toutes les parties prenantes peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à la recherche de solutions consensuelles.

En tant que représentante de la société civile, Mme Khady Fall Tall a insisté sur la nécessité de placer l’intérêt national au-dessus de toute considération partisane ou personnelle. Elle a souligné que les décisions prises aujourd’hui auront un impact significatif sur l’avenir du pays et sur la vie de millions de citoyens sénégalais.

L’appel de Mme Khady Fall Tall résonne comme un rappel de l’importance de la démocratie, de la gouvernance transparente et de la consultation populaire dans la prise de décision politique. En ces temps de défis et d’incertitudes, il est essentiel que les dirigeants du Sénégal écoutent la voix du peuple et agissent dans l’intérêt supérieur de la nation.

En conclusion, Mme Khady Fall Tall et l’organisation « Eutou Diam » appellent le Président Macky Sall à faire preuve de leadership et de vision pour guider le Sénégal vers un avenir meilleur. Ils lui demandent de prendre des décisions éclairées et équitables, dans le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Ismaila Madior Fall : « L’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko ne fait pas partie de la loi d’amnistie »

Lors d’une intervention sur le plateau de la 7TV, Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, a apporté des précisions importantes concernant la loi d’amnistie annoncée par le président Macky Sall lors du dialogue politique.

Cette loi d’amnistie, destinée à couvrir les faits survenus entre 2021 et 2024, ne concernera pas l’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko, ainsi que l’affaire impliquant Mame Mbaye Niang, selon les déclarations du ministre.

« L’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko et l’affaire contre Mame Mbaye Niang n’ont rien à voir avec la loi d’amnistie« , a souligné Ismaila Madior Fall. Il a précisé que cette loi vise spécifiquement les faits liés aux manifestations.

Interrogé sur la possibilité que cette exclusion puisse être interprétée comme un piège, le ministre a répondu : « Non, ce n’est pas un piège. Si on ne mentionne pas expressément ces affaires dans le périmètre de l’amnistie, elles n’en feront pas partie. Pourquoi les gens veulent-ils inclure ces affaires dans l’amnistie ? ».

Ces déclarations apportent des éclaircissements importants sur le champ d’application de la loi d’amnistie proposée, et semblent exclure explicitement les affaires judiciaires spécifiques mentionnées.

Cette clarification pourrait contribuer à dissiper les craintes et les spéculations entourant le projet de loi d’amnistie et à clarifier son objectif spécifique visant à couvrir les faits liés aux manifestations survenues dans la période concernée.

Dialogue National : Un pilier de la démocratie et de l’Unité Nationale

Le Sénégal a récemment été le théâtre d’un événement politique majeur avec la tenue du Dialogue National, une plateforme de discussion où une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de citoyens engagés se sont réunis pour débattre des questions cruciales qui façonnent l’avenir du pays. Cet article se penchera sur l’importance du Dialogue National en tant que pilier de la démocratie et de l’unité nationale au Sénégal.

Le Dialogue National intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en raison du report de l’élection présidentielle et des controverses entourant les candidatures. Convoqué par le chef de l’État, cet événement visait à réunir les différentes parties prenantes pour discuter de questions essentielles telles que la gouvernance politique et économique, la justice sociale et la cohésion nationale.

Durant plusieurs jours, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs préoccupations, leurs idées et leurs visions pour l’avenir du pays. Les discussions ont porté sur une variété de sujets, reflétant la diversité des opinions et des perspectives au sein de la société sénégalaise. Malgré les divergences, certains points de convergence ont émergé, tels que la nécessité de renforcer les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence.

Le Dialogue National a permis de mettre en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal, mais aussi les nombreuses opportunités qui s’offrent au pays. La jeunesse dynamique et l’entrepreneuriat en plein essor ont été identifiés comme des atouts majeurs pour le développement économique et social. Cependant, des défis persistants tels que la pauvreté et le chômage nécessitent une attention urgente.

En fin de compte, le Dialogue National représente une étape importante sur le chemin vers un Sénégal plus inclusif, prospère et démocratique. En favorisant le dialogue, la compréhension mutuelle et la recherche de solutions communes, le pays peut surmonter ses divisions et avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens. L’unité nationale, la tolérance et le respect de la diversité culturelle sont des valeurs fondamentales qui doivent guider cette démarche.

Le Dialogue National au Sénégal témoigne de la volonté du peuple sénégalais de construire un avenir meilleur pour tous. En unissant leurs forces et en travaillant ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis qui se dressent sur leur chemin et bâtir une société plus juste, plus équitable et plus prospère. Le Dialogue National est un rappel de l’importance de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de l’engagement envers l’unité nationale.

Thione Niang : « Ce dialogue est le socle de notre démocratie, nous devons aller aux élections avant… »

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Thione Niang, entrepreneur et figure influente de la société civile, a exprimé son point de vue sur l’importance de cette rencontre et sur la nécessité d’aller aux élections dans un futur proche.

Pour Thione Niang, le Dialogue National représente un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise. Il a souligné l’importance de cette plateforme comme moyen de favoriser le dialogue, la concertation et la recherche de solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Selon lui, cet événement offre une opportunité précieuse de rassembler les différentes parties prenantes de la société pour discuter des questions essentielles et œuvrer ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.

En ce qui concerne les élections, Thione Niang a plaidé en faveur d’une organisation rapide et transparente du scrutin présidentiel. Il a souligné l’importance de respecter le calendrier électoral et de garantir des élections libres, justes et démocratiques. Pour lui, il est essentiel que le peuple sénégalais puisse exercer son droit de vote dans un climat de confiance et de transparence.

Thione Niang a également insisté sur la nécessité de préserver la stabilité politique et sociale du pays dans cette période pré-électorale. Il a appelé à éviter toute forme de tension ou de confrontation et à privilégier le dialogue et la recherche de consensus entre les différents acteurs politiques et sociaux.

Thione Niang a réaffirmé son engagement envers la démocratie et l’avenir du Sénégal. Il a encouragé tous les citoyens à participer activement au processus démocratique et à œuvrer ensemble pour la construction d’une société plus juste, plus inclusive et plus prospère. Selon lui, le Dialogue National et les élections à venir sont des étapes cruciales dans cette démarche, et il est essentiel que tous les acteurs s’engagent pleinement dans ce processus pour assurer un avenir meilleur pour le Sénégal.

Ahmed Khalifa Niasse plaide pour la participation de Karim Wade aux élections lors du Dialogue National

Le Dialogue National au Sénégal, entamé récemment, a été le théâtre de débats animés et de prises de position marquantes. Parmi les voix influentes ayant participé à cet événement crucial, celle d’Ahmed Khalifa Niasse s’est distinguée en plaidant pour la participation de Karim Wade aux élections présidentielles.

Ahmed Khalifa Niasse, figure politique respectée au Sénégal, a mis en avant l’importance de l’inclusivité dans les processus électoraux. Son plaidoyer en faveur de Karim Wade, dont la candidature à la présidentielle avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, a attiré l’attention et suscité des débats passionnés.

Selon Ahmed Khalifa Niasse, exclure Karim Wade du processus électoral constituerait une erreur politique et une violation des principes démocratiques fondamentaux. Il a souligné la nécessité de respecter les droits politiques de tous les citoyens, y compris ceux qui expriment des désaccords avec le gouvernement en place.

En plaidant pour la participation de Karim Wade aux élections, Ahmed Khalifa Niasse a insisté sur l’importance de créer un environnement politique ouvert et inclusif, où toutes les voix sont entendues et toutes les perspectives sont prises en compte. Il a appelé à la mise en place de conditions équitables et transparentes pour permettre à tous les candidats de concourir sur un pied d’égalité.

La position de Ahmed Khalifa Niasse intervient dans un contexte de tensions politiques et de contestations autour du processus électoral au Sénégal. Son appel au dialogue et à l’inclusivité reflète l’aspiration à un débat démocratique constructif et à la recherche de solutions consensuelles pour l’avenir du pays.

Le plaidoyer de Ahmed Khalifa Niasse lors du Dialogue National souligne l’importance de cette plateforme comme lieu de délibération démocratique et d’échange d’idées, où les différents acteurs de la société peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à façonner le cours politique du Sénégal.

Dialogue National/Capitaine Diéye : Notre pays a été infiltré par des groupes organiser.

Lors du dialogue national en cours au Sénégal, le Capitaine Diéye a pris la parole pour partager ses préoccupations quant à la situation actuelle du pays. Son intervention a été marquée par des déclarations surprenantes, mettant en lumière des problèmes de sécurité et d’infiltration par des groupes organisés.

Le Capitaine Diéye a exprimé des inquiétudes concernant la sécurité nationale, soulignant que le pays avait été infiltré par des groupes organisés. Cette déclaration soulève des questions importantes sur les défis sécuritaires auxquels est confronté le Sénégal et la nécessité de prendre des mesures pour protéger la population et maintenir l’ordre public.

Face à cette menace potentielle, le Capitaine Diéye a appelé à la vigilance et à l’action de la part des autorités compétentes. Il a souligné l’importance de renforcer les capacités de sécurité et de coopérer avec les forces nationales et internationales pour contrer toute tentative d’infiltration ou d’activité criminelle sur le territoire sénégalais.

Pour faire face à cette menace, le Capitaine Diéye a plaidé en faveur d’un renforcement de la coordination entre les différentes agences de sécurité et de renseignement du pays. Il a également souligné l’importance de renforcer les capacités de surveillance et de contrôle aux frontières pour prévenir toute intrusion ou activité illicite.

L’intervention du Capitaine Diéye au dialogue national met en lumière les défis de sécurité auxquels est confronté le Sénégal et souligne l’importance de prendre des mesures pour protéger le pays contre toute menace potentielle. En sensibilisant sur ces questions, il contribue à susciter une prise de conscience collective et à mobiliser des efforts pour assurer la sécurité et la stabilité du pays.

Dialogue National : L’Engagement de l’ONG Ngoné Ndoye

Ngoné Ndoye a pris part au dialogue national en cours au Sénégal, marquant ainsi son engagement envers le processus démocratique et la construction d’un avenir meilleur pour le pays. Pour cette organisation non gouvernementale, il était impératif de participer à cette rencontre historique pour contribuer aux discussions sur les défis et les enjeux nationaux.

En tant qu’ONG, Ngoné Ndoye considère qu’il était de son devoir de venir écouter et contribuer aux débats du dialogue national. Cette participation reflète l’engagement de l’organisation envers la démocratie participative et son désir de jouer un rôle constructif dans la résolution des problèmes qui affectent la société sénégalaise.

Lors du dialogue national, Ngoné Ndoye a saisi l’occasion pour plaider en faveur des causes sociales qui lui sont chères. En mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les groupes les plus vulnérables de la société, tels que les enfants, les femmes et les personnes vivant dans la pauvreté, l’organisation a cherché à sensibiliser les décideurs sur l’importance de prendre des mesures concrètes pour améliorer leur situation.

La participation de Ngoné Ndoye au dialogue national contribue à renforcer la participation citoyenne dans le processus décisionnel du pays. En encourageant les citoyens et les organisations de la société civile à s’impliquer activement dans les débats politiques et sociaux, l’ONG promeut une gouvernance plus transparente, inclusive et démocratique.

La participation de l’ONG Ngoné Ndoye au dialogue national démontre son engagement envers la démocratie, la justice sociale et le développement durable au Sénégal. En travaillant en collaboration avec d’autres acteurs nationaux, l’organisation contribue à forger un avenir plus juste et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24
🔴 Dialogue National: Macky Sall Renvoie la Balle au Conseil Constitutionnel

Dialogue National : Une tentative de réconciliation Politique, selon Seydou Guèye

Le Sénégal, connu pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement à un tournant crucial de son histoire politique. L’ouverture du dialogue national, présidé par le chef de l’État Macky Sall, intervient dans un contexte de crise politique marquée par des contestations électorales et des tensions croissantes au sein de la société sénégalaise.

Le 25 février 2024, le processus électoral a été interrompu, plongeant le pays dans une controverse sans précédent. Cette décision, prise par le Conseil constitutionnel, a suscité des réactions vives de la part de l’opposition politique et de la société civile. L’annulation d’une loi visant à reporter l’élection présidentielle, ainsi que la demande d’organiser le scrutin le plus vite possible, ont jeté le pays dans l’incertitude et ont exacerbé les tensions politiques.

Face à cette crise, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle. Cette initiative vise également à aborder d’autres questions cruciales, telles que l’amnistie pour les violences politiques survenues entre 2021 et 2024. L’objectif principal est de restaurer la confiance dans le processus électoral et de garantir des élections libres, transparentes et pacifiques.

Le dialogue national réunit une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de syndicats de travailleurs. Cependant, seize des dix-neuf candidats dont les dossiers ont été déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont choisi de boycotter cette concertation. De même, certaines organisations de la société civile ont décidé de s’abstenir de participer, mettant en lumière les profondes divisions qui persistent au sein de la société sénégalaise.

L’ouverture du dialogue national s’est déroulée à Diamniadio, dans un espace de discussion sans filtre, selon les propos du ministre, secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye. Les échanges entre les participants se veulent ouverts et constructifs, dans le but de parvenir à un large consensus sur les questions essentielles pour l’avenir politique du pays.

L’issue de ce dialogue national revêt une importance capitale pour l’avenir du Sénégal. La capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à trouver des solutions concertées déterminera la stabilité politique et sociale du pays dans les mois à venir. De la transparence et de l’inclusivité de ce processus dépendra la légitimité des décisions qui en découleront, et donc la crédibilité du régime politique sénégalais.

Le dialogue national au Sénégal représente une tentative de réconciliation politique dans un contexte de crise et d’incertitude. Malgré les défis et les divergences, cette initiative offre une occasion unique aux acteurs politiques et à la société civile de trouver des solutions pacifiques et durables aux problèmes qui entravent la démocratie et le développement du pays.

Dialogue National : Abdou Mbow affirme le soutien du groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie proposée par le président Sall

Lors du récent dialogue national au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé son intention de saisir l’Assemblée nationale pour proposer un projet de loi d’amnistie concernant les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette annonce a suscité des réactions, notamment celle d’Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Face à cette initiative présidentielle, Abdou Mbow a pris la parole pour exprimer un soutien sans faille au chef de l’État. Dans des termes affirmés, il a déclaré : « Nous allons vous accompagner comme nous l’avons toujours fait ». Cette déclaration souligne l’engagement ferme du groupe parlementaire BBY à soutenir le président Sall dans ses efforts visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale.

Cette position de soutien exprimée par Abdou Mbow reflète la solidarité et la cohésion au sein du parti majoritaire. Elle témoigne également de l’importance de l’unité politique pour surmonter les défis et faire avancer le pays dans un climat de stabilité et de confiance.

La proposition de loi d’amnistie vise à permettre une résolution pacifique des différends politiques et à favoriser un environnement propice à la tenue d’élections libres et transparentes. En soutenant cette initiative, le groupe parlementaire BBY marque son engagement envers la démocratie et la paix sociale au Sénégal.

Alors que le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir la stabilité politique, le soutien affiché par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie représente un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement de la confiance entre les acteurs politiques et la société civile.

La voix tranchante de Me El Hadj Diouf au Dialogue National : Entre critiques et appels à l’Action

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, l’avocat et candidat recalé à la Présidentielle, Me El Hadj Diouf, s’est distingué par ses prises de position franches et ses critiques acerbes envers plusieurs acteurs politiques et institutions. Dans un discours empreint de fermeté et de détermination, Me Diouf a abordé plusieurs sujets brûlants, exprimant son point de vue sans équivoque.

D’entrée de jeu, Me Diouf n’a pas ménagé ses mots envers les candidats à l’élection présidentielle et autres politiques qui ont choisi de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall. Pour lui, cette absence de participation est un abandon de leurs responsabilités envers la nation et une manifestation de désintérêt pour la résolution pacifique des conflits politiques.

L’avocat a également rejeté catégoriquement l’idée d’une loi d’amnistie pour les actes de violence commis lors des récentes manifestations politiques. Selon lui, ceux qui ont recouru à la violence doivent être tenus responsables de leurs actions et doivent être sanctionnés en conséquence, témoignant ainsi d’une vision rigoureuse de l’application de la loi et de la justice.

Par ailleurs, Me Diouf a plaidé en faveur de la reprise du processus électoral afin de permettre la participation de candidats recalés, notamment Karim Wade et Rose Wardini. Pour lui, le président Macky Sall ne devrait pas quitter ses fonctions avant l’élection d’un nouveau Président, insistant sur l’importance de respecter les principes démocratiques et constitutionnels.

Enfin, Me Diouf n’a pas hésité à critiquer la presse internationale et le Conseil constitutionnel, les accusant implicitement de partialité et de manque d’objectivité dans leur traitement des questions politiques au Sénégal. Cette critique reflète le scepticisme généralisé envers les institutions et les acteurs politiques dans un contexte marqué par une polarisation croissante et des tensions sociales.

En conclusion, le discours de Me El Hadj Diouf lors du Dialogue National a été marqué par une tonalité tranchante et des prises de position sans ambiguïté. Alors que le pays cherche des solutions pour sortir de la crise politique actuelle, la voix déterminée de Me Diouf rappelle l’urgence d’une action concertée et du respect des principes démocratiques pour restaurer la confiance et promouvoir la stabilité politique au Sénégal.

Dialogue National : Macky Sall affirme sa détermination à fixer la date de l’Élection Présidentielle

Dans le cadre du dialogue national initié par le président Macky Sall au Sénégal, une réunion d’importance capitale s’est déroulée au Centre international de conférences Abdou Diouf. Au cœur de cet événement, le chef de l’État a prononcé un discours empreint de fermeté et de détermination quant à la fixation de la date de l’élection présidentielle, malgré les agitations et les divergences politiques qui secouent le pays.

Macky Sall a souligné que l’objectif premier de ce dialogue était de parvenir à un consensus afin d’assurer la crédibilité du scrutin présidentiel à venir. Face au refus de certains acteurs politiques de participer à cette démarche, le président a rappelé que leur absence ne nuisait qu’à leurs propres intérêts et non à ceux de la nation sénégalaise.

Dans un souci d’autorité et de responsabilité, le chef de l’État a réaffirmé que la date de l’élection présidentielle serait fixée par décret, indépendamment des oppositions ou des réticences. Cette déclaration vise à garantir la stabilité politique et institutionnelle du pays dans un contexte marqué par des tensions et des contestations.

Macky Sall a également insisté sur l’importance de ce dialogue comme moyen privilégié pour surmonter les différends et parvenir à un consensus national. Il a appelé les acteurs politiques à faire preuve de grandeur d’âme, de dépassement, de pardon et de réconciliation pour assurer la paix et la prospérité du Sénégal.

Enfin, le président a mis en avant les efforts du gouvernement pour garantir une organisation impeccable de l’élection présidentielle, soulignant l’importance de la participation de tous les acteurs politiques dans la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour le pays.

Ce discours marque une étape cruciale dans le processus démocratique sénégalais et témoigne de la détermination du président Macky Sall à maintenir l’ordre et la stabilité dans le pays, tout en assurant un processus électoral transparent et crédible.

Amadou Ba : “Nous devons aller vite aux élections, dans le respect des institutions”

La République du Sénégal, habituellement reconnue pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement plongée dans une crise politique d’une ampleur sans précédent. Au cœur de cette crise se trouve la controverse entourant la date de l’élection présidentielle, ainsi que la réponse divergente des acteurs politiques à l’appel au dialogue national lancé par le président Macky Sall.

Face aux tensions croissantes et aux divergences persistantes concernant la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a pris l’initiative de convoquer un dialogue national. L’objectif déclaré de cette concertation était de rassembler les différents acteurs politiques, membres du gouvernement, représentants de la société civile et syndicats afin de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle et d’autres questions d’intérêt national.

Cependant, malgré cet appel au dialogue, une grande partie de l’opposition a choisi de boycotter cette concertation. Parmi les dix-neuf candidats dont les dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel, seuls deux se sont présentés : Mohamed Boun Abdallah Dionne et Amadou Ba, ce dernier étant également le Premier ministre en exercice. Cette décision de boycotter le dialogue national soulève des préoccupations quant à sa légitimité et à son efficacité, car elle remet en question la représentativité des discussions et leur capacité à aboutir à un consensus inclusif.

Les leaders de l’opposition ont justifié leur décision de boycotter le dialogue national en dénonçant ce qu’ils considèrent comme une tentative du président Macky Sall de manipuler le processus électoral à son avantage. Ils affirment que le gouvernement n’a pas respecté les recommandations du Conseil constitutionnel concernant la date de l’élection, ce qui remet en question la transparence et l’équité du scrutin. De plus, ils soulignent le manque de confiance dans l’impartialité du gouvernement et expriment des inquiétudes quant à la sincérité de ses intentions dans le cadre du dialogue national.

Malgré le boycott massif de l’opposition, certains acteurs politiques et membres de la société civile continuent de plaider en faveur du dialogue et de la recherche de solutions pacifiques pour sortir de l’impasse. Ils mettent en avant l’importance de préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal, tout en garantissant le respect des institutions et des principes démocratiques. Ils soulignent également la nécessité d’une participation constructive de toutes les parties prenantes pour parvenir à des solutions durables et acceptables pour l’ensemble de la population.

Dans ce contexte de crise politique, l’avenir du Sénégal demeure incertain. La résolution de cette impasse nécessitera un engagement sincère de toutes les parties prenantes, ainsi qu’une volonté politique de trouver des solutions équitables et acceptables pour l’ensemble de la population. En attendant, le pays reste suspendu dans l’attente d’une issue favorable qui permettra de restaurer la confiance et l’unité nationale.

Dialogue National : Boun Abdallah Dionne Prône l’Ouverture et la Justice

Dans le contexte tendu de la scène politique sénégalaise, marqué par des dissensions et des controverses autour de la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus et de pacifier le climat politique. Parmi les rares candidats validés par le Conseil constitutionnel à avoir répondu à cet appel figure Mohamed Boun Abdallah Dionne, leader de la coalition Dionne Président. Dans son intervention lors de cette réunion cruciale, il a plaidé en faveur de l’ouverture, de la transparence et de la justice.

Boun Abdallah Dionne a tout d’abord affirmé que sa participation au dialogue national était motivée par sa volonté de contribuer à la recherche d’une solution équilibrée et juste pour fixer la date de l’élection présidentielle. Il a souligné l’importance du consensus dans un tel processus et a appelé à un dialogue franc et constructif entre toutes les parties prenantes.

Conscient des tensions et des divisions qui règnent au sein de la société sénégalaise, Boun Abdallah Dionne a insisté sur la nécessité de maintenir des canaux de communication ouverts et de favoriser un climat de confiance mutuelle. Il a souligné que le dialogue politique ne devrait pas être un moyen de fermer des portes, mais plutôt un moyen de trouver des solutions inclusives et durables aux défis auxquels le pays est confronté.

Par ailleurs, le leader de la coalition Dionne Président a abordé la question de la transparence et de l’équité dans le processus électoral. Il a appelé à ce que toutes les préoccupations concernant d’éventuelles irrégularités ou manipulations soient examinées de manière approfondie et impartiale, afin de garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Enfin, Boun Abdallah Dionne a souligné l’importance de la justice et du respect de l’État de droit dans toute décision prise lors du dialogue national. Il a insisté sur le fait que si des problèmes persistent ou si des allégations de corruption sont avérées, la justice devra être rendue de manière équitable et transparente, sans aucune forme de partialité.

En conclusion, Boun Abdallah Dionne a appelé à la responsabilité et à la solidarité de tous les acteurs politiques et de la société civile pour surmonter les défis actuels et construire un avenir démocratique et prospère pour le Sénégal. Il a souligné que c’est par le dialogue, la transparence et la justice que le pays pourra avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Tenue de la Présidentielle : Aar Sunu Élection veut paralyser tous les secteurs demain mardi

En conférence de presse ce lundi 26 février 2024, la plateforme citoyenne Aar Sunu Élection a fustigé les propos tenus par Macky Sall lors de l’entretien qu’il a accordé à des médias sénégalais, le 23 février 2024. Au lieu de fixer une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril marquant la fin de son mandat, « le président a opté de faire du dilatoire en décidant de convoquer un dialogue national pour fixer la date de l’élection présidentielle. Cette décision du président de la République, qui est aux antipodes de la décision du Conseil constitutionnel, révèle le caractère inopportun du dialogue », dénonce-t-elle.

C’est pourquoi le collectif des forces vives de la nation salue la posture républicaine de tous les acteurs qui ont décidé de ne pas participer à un dialogue qui vise, selon El hadj Omar Youm, « à semer les graines de la discorde, car ayant comme seule et unique finalité la prorogation du mandat du président de la République et la reprise du processus électoral ».

Ainsi, pour manifester leur désapprobation contre cette démarche jugée anticonstitutionnelle, les organisations membres de la plateforme Aar Sunu Élection décident de poursuivre le combat citoyen pour exiger le respect du calendrier électoral.

« Les organisations professionnelles membres de la plateforme décrètent le mardi 27 février 2024 journée villes mortes sur toute l’étendue de territoire national, en guise de protestation contre la confiscation de la volonté populaire. Les syndicats membres de la plateforme appellent également à une journée de grève générale et invitent tous les citoyens au strict respect du mot d’ordre », déclare-t-il.

Paralysie dans toutes les sections

Comme annoncé dans la journée du mardi 27 février 2024, tout sera mis en pause, l’éducation, le commerce, le transport et l’industriel. « Cependant, dans le secteur de la santé, c’est le service minimum. Seules les urgences seront prises en charge dans les hôpitaux », renseigne Cheikh Seck, membre d’Aar Sunu Élection.

Les réseaux télécoms aussi

La Sonatel, Orange, Free et Expresso ont rejoint le combat. Principaux perdants surtout avec la coupure récurrente de l’Internet, ces opérateurs mobiles portent le flambeau. «Nous désapprouvons toutes idées de l’État du Sénégal de couper ou de restreindre l’Internet et exhortons les entreprises des télécommunications de dénoncer cette situation qui cause d’énormes désastres socioéconomiques », indique Néné Koita, représentante des syndicats opérateurs télécoms.

Toujours droit dans ses bottes, Aar Sunu Élection exige du président de la République de prendre toutes les dispositions « utiles » pour fixer la date et organiser l’élection présidentielle de 2024 avant le 2 avril, date marquant la fin de son mandat.  

Au cas contraire, la plateforme invite le Conseil constitutionnel à assumer pleinement ses responsabilités en fixant la date pour éviter que le Sénégal ne bascule dans un chaos aux conséquences incommensurables.

Macky Sall annonce une loi d’amnistie : Vers la réconciliation nationale

Dans une démarche visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé lors du prochain Conseil des ministres, prévu pour mercredi prochain, son intention de saisir l’Assemblée nationale avec un projet de loi d’amnistie. Cette loi vise à couvrir les événements survenus lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024.

Cette décision intervient dans un contexte de crispations politiques et de contestations liées à la gestion du processus électoral. En effet, le président a récemment rencontré les candidats à l’élection présidentielle, mais seuls deux d’entre eux ont répondu à son invitation. Cette initiative de dialogue et d’amnistie s’inscrit dans une volonté de promouvoir la paix sociale et de garantir le respect de l’État de droit.

Macky Sall souligne l’importance du dialogue et du pardon dans la construction d’une démocratie solide et pacifiée. Il affirme que le pays traverse actuellement une période délicate, marquée par des menaces sur la paix, la sécurité et le bien-être des citoyens. Ainsi, il appelle à dépasser les clivages politiques pour privilégier l’intérêt supérieur de la nation.

Le président insiste sur le caractère temporaire de sa fonction et affirme qu’il quittera ses fonctions à la fin de son mandat le 2 avril. Il exprime son souhait de voir des élections transparentes et inclusives organisées après cette date, et compte saisir le Conseil constitutionnel pour fixer une date précise pour ces élections.

Parallèlement à cette démarche, Macky Sall invite la classe politique et les forces vives de la nation à participer à une cérémonie d’ouverture du dialogue national. Cette initiative vise à favoriser un échange constructif et ouvert sur les défis actuels du pays, dans le but de parvenir à un consensus sur les solutions à mettre en œuvre pour garantir la stabilité et le développement du Sénégal.

En conclusion, l’annonce d’une loi d’amnistie et la volonté de dialogue exprimée par le président Macky Sall illustrent sa vision d’une démocratie apaisée et inclusive, où le respect des droits et des libertés de chacun est primordial. Ces initiatives marquent un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement des institutions démocratiques au Sénégal.

Élection présidentielle : Les 16 Candidats demandent au Conseil Constitutionnel de fixer une date

Les 16 candidats membres du FC25 ont pris une décision unanime : saisir le Conseil constitutionnel pour demander la fixation d’une date pour l’élection présidentielle. Cette démarche intervient en réponse à l’invitation de dialogue lancée par le président Macky Sall, une invitation qui, selon eux, révèle son refus de donner plein effet à la décision du Conseil constitutionnel du 15 février 2024.

Individuellement, les candidats ont déposé leurs requêtes auprès des sept sages du Conseil constitutionnel, dans lesquelles ils demandent expressément au Conseil de choisir une date pour le scrutin présidentiel. Thierno Alassane Sall, porte-parole du jour, a souligné l’importance de la clarté dans cette démarche, affirmant que le Conseil constitutionnel devrait agir de manière décisive face au refus manifeste et à la carence du président Macky Sall.

Outre la demande de fixation de la date, les candidats ont également exprimé leur préoccupation quant aux risques de crise que pourrait engendrer l’absence d’une date électorale clairement définie. Ils ont souligné la possibilité que le président Macky Sall prolonge son mandat au-delà du 2 avril, date de la fin officielle de son mandat, ce qui pourrait plonger le Sénégal dans une crise politique.

Thierno Alassane Sall, au nom du FC25, a insisté sur la responsabilité du Conseil constitutionnel en tant que régulateur de l’élection présidentielle. Il a exhorté le Conseil à prendre toutes les décisions nécessaires pour éviter le chaos et garantir la stabilité démocratique du pays.

Face à l’incertitude qui plane sur la date de l’élection présidentielle et les risques potentiels de crise politique, les 16 candidats membres du FC25 ont pris une initiative décisive en saisissant le Conseil constitutionnel. Leur action vise à assurer le respect de l’ordre démocratique et à éviter toute instabilité qui pourrait découler du flou entourant la tenue du scrutin présidentiel.

Le Chef du Protocole de Sonko dément un éventuel dialogue avec Macky Sall

Dans une récente déclaration relayée par Libération, Djiby Guèye, chef du protocole d’Ousmane Sonko, a catégoriquement nié toute possibilité de dialogue entre son patron et le Président Macky Sall. Cette affirmation intervient en réponse à des rumeurs persistantes faisant état d’un rapprochement entre les deux hommes politiques, rumeurs jugées infondées par Guèye.

Guèye a souligné qu’en tant que chef de protocole, il se devait habituellement de garder le silence sur les affaires internes. Cependant, il a jugé nécessaire de rectifier les fausses informations circulant dans les médias. Il a notamment mis en cause les déclarations de Serigne Bara Dolly, affirmant qu’il n’avait rencontré Sonko qu’une seule fois, en présence d’un avocat, et que toute allégation de rapprochement avec le Président Macky Sall était fausse et sans fondement.

Guèye a également assuré qu’aucun projet de dialogue n’était envisagé entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Cette clarification vise à dissiper les spéculations persistantes concernant une possible entente entre les deux hommes politiques, alors que Sonko est actuellement détenu à la prison du Cap Manuel.

Malgré son incarcération, Guèye a tenu à rassurer sur l’état de Sonko, affirmant qu’il se portait bien. Il a précisé que Sonko passait son temps à lire, à écrire et à faire du sport en prison, signe de sa détermination et de sa résilience face à cette période difficile.

Les déclarations de Djiby Guèye viennent dissiper les rumeurs concernant un possible dialogue entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Alors que la situation politique reste tendue au Sénégal, il est essentiel d’avoir des informations précises et vérifiées pour éviter toute confusion ou malentendu.

Cheikh Yérim Seck évoque les dessous des « discussions très avancées » entre Ousmane Sonko et Macky Sall

Malgré les démentis officiels, les allégations de Cheikh Yérim Seck concernant des discussions entre le président Macky Sall et l’opposant politique Ousmane Sonko ont suscité une attention accrue au Sénégal. Lors d’une intervention sur la 7TV, le journaliste a révélé ce qu’il appelle le « protocole du Cap Manuel », soulignant des négociations en cours entre les deux parties.

Selon Cheikh Yérim Seck, les discussions entre Macky Sall et Ousmane Sonko sont bien réelles et très avancées. Il affirme que ces pourparlers ont abouti à des décisions politiques majeures, telles que la libération de centaines de détenus et le report de l’élection présidentielle, sans réaction apparente de la part de Sonko.

Le journaliste révèle également l’implication de certaines personnalités dans ces discussions, notamment Ousmane Yara, un ressortissant malien proche de Macky Sall, et Cheikh Diba, ancien collègue de Sonko. Selon ses dires, c’est ce dernier qui aurait mené les négociations entre les deux camps.

Cheikh Yérim Seck affirme également que l’intervention de Macky Sall pour avertir les Sénégalais des événements à venir aurait été coordonnée avec Pierre Goudiaby, un architecte de renom.

Ces révélations du journaliste soulèvent des questions importantes sur la nature des relations entre les acteurs politiques au Sénégal et sur les décisions prises en coulisses qui impactent directement la vie politique et sociale du pays.

Il convient de noter que ces allégations n’ont pas encore été confirmées par les parties concernées et que des clarifications supplémentaires seront nécessaires pour comprendre pleinement les dessous de ces discussions présumées entre Macky Sall et Ousmane Sonko.

Le Dakarois Quotidien N°117 – du 26/02/24

Le Dakarois Quotidien N°117 – du 26/02/24
🔴 Presidentielle 2024: La CEDEAO Félicite Macky Sall et Prône le Dialogue pour la Démocratie au Sénégal

Crise Politique : Abdourahmane Diouf rejette le dialogue et clarifie l’interprétation de l’Article 36 de la Constitution

La scène politique sénégalaise est plongée dans une crise sans précédent alors que le pays devait initialement vivre un moment historique : l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cependant, cette journée a été marquée par des tensions et des controverses, laissant place à un profond désarroi au sein de la population.

Au cœur de cette crise se trouve Abdourahmane Diouf, candidat de la coalition Abdourahmane2024, qui a décidé de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall pour les 26 et 27 février 2024. Dans un communiqué retentissant, la coalition exprime un sentiment de trahison envers la démocratie sénégalaise, dénonçant les manœuvres du pouvoir en place qui ont entravé le processus électoral.

Selon Abdourahmane Diouf, le report de l’élection présidentielle ne doit pas être considéré comme un obstacle insurmontable. Au contraire, il appelle à un consensus entre les 19 candidats officiellement retenus pour trouver un nouveau calendrier électoral qui respecte la volonté du peuple sénégalais.

L’une des pierres d’achoppement dans cette crise réside dans l’interprétation de l’article 36 de la Constitution sénégalaise. Abdourahmane Diouf apporte des éclaircissements cruciaux sur ce point. Contrairement à certaines assertions, il affirme que le président reste en poste jusqu’à la fin de son mandat, prévu pour le 2 avril 2024. Ainsi, les candidats officiellement retenus ont le droit de se présenter aux élections présidentielles jusqu’à cette date, marquant ainsi la fin d’un régime et le début d’un nouveau cycle démocratique.

Loin de cautionner une présidence à vie, Abdourahmane Diouf rejette fermement l’idée que le président sortant puisse organiser l’impossibilité de son propre successeur, prolongeant ainsi son règne au-delà des termes constitutionnels. Il appelle le Conseil constitutionnel à faire preuve de responsabilité et d’intégrité dans cette crise politique sans précédent.

Dans l’attente d’une résolution rapide de la crise, la coalition Abdourahmane2024 espère que le choix d’une nouvelle date pour les élections présidentielles sera fait dans les plus brefs délais en mars. Cela permettra une transition de pouvoir harmonieuse et démocratique le 2 avril 2024, préservant ainsi l’intégrité et la légitimité des institutions démocratiques sénégalaises.

Refus de Dialogue : Déthié Fall Campe sur ses Positions

Ce dimanche 25 février, alors que le président sénégalais Macky Sall a émis une invitation au dialogue politique afin de discuter de la tenue de l’élection présidentielle de 2024, Déthié Fall, candidat de la coalition DéthiéFall2024, a rejeté fermement cette proposition. Au cours d’une conférence de presse tenue au siège de son parti, il a affirmé de manière catégorique : « Nous ne dialoguons pas. »

Ce refus de participer aux pourparlers politiques s’inscrit dans le contexte d’une polarisation croissante de la scène politique sénégalaise. Pour Déthié Fall, cette initiative de Macky Sall vise davantage à diviser l’opposition qu’à rechercher une solution concertée aux défis politiques actuels. Il a dénoncé l’invitation au dialogue comme un stratagème visant à affaiblir l’opposition en la confrontant à des tensions internes.

En outre, Déthié Fall a critiqué vertement le projet de loi d’amnistie proposé par le gouvernement. Il a qualifié cette initiative de tentative du président Macky Sall de « prendre en otage la démocratie sénégalaise ». Selon lui, une telle loi irait à l’encontre des principes de vérité et de justice que le peuple sénégalais mérite après les troubles politiques récents.

La conférence de presse de Déthié Fall a également été l’occasion de demander la libération immédiate de plusieurs figures de l’opposition détenues par les autorités. Il a notamment exigé la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme des prisonniers politiques injustement emprisonnés.

Ces déclarations interviennent alors que seize des dix-neuf candidats retenus pour l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel ont décliné l’invitation au dialogue lancée par Macky Sall. Ce refus collectif souligne les profondes divisions politiques qui persistent au sein du pays et souligne les défis auxquels le gouvernement est confronté pour parvenir à un consensus national sur la manière de procéder aux prochaines élections.

Dans ce climat politique tendu, l’avenir de la démocratie sénégalaise semble incertain. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si un compromis politique peut être atteint ou si les tensions continueront à s’aggraver, menaçant ainsi la stabilité du pays.

Ousseynou Ly : “Président Ousmane Sonko, acceptez de sortir svp !”

Dans un texte que nous publions en intégralité, Ousseynou Ly, membre du cabinet de Ousmane Sonko, estime que “si Macky Sall décide de libérer Ousmane Sonko, son candidat et ses militants, ce sera non pas une compromission ou un reniement des principes du combat mais une réparation d’une situation qui ne devait pas avoir lieu”. “Ce ne sera pas une grâce qu’il leur offre mais des droits spoliés qu’il leur retourne. Ce que visiblement certains de l’opposition et/ou de la société civile ne veulent pas. Président SONKO, acceptez de sortir svp. Venez parler aux militants et aux Sénégalais”, lance–t-il. Voici le texte.

Attention, ne nous trompons pas de combat !
Attention, ne nous trompons pas de combat ! Certains ont dû certainement noter un mutisme de ma part sur la situation politique du Sénégal. Nombreuses ont été les sollicitations médiatiques auxquelles je n’ai pas répondues favorablement car préférant observer la situation actuelle et ses évolutions. A cela s’ajoute, avant toute communication de ma part, une prise d’informations ou une appréciation sur la sincérité des uns et des autres dans ce combat dit « Combat de principe » et d’autres informations que je jugeais capitales. C’est en ce jour, 25 février 2024, qui devait être le moment de l’expression populaire à travers les urnes, que je décide de vous adresser ma modeste lecture, à la lumière des événements, de la situation tirée de mes convictions et de mon engagement à servir une cause noble sans compromission des principes et de l’objectivité qui encadrent toutes nos actions. En m’engageant en politique, je m’étais juré d’être sincère quels que soient les enjeux et la gravité du Momentum politique et d’assumer mes positions et postures quelles que soient les conséquences qui en découlent. 
Pourquoi avons-nous créé et promu le parti politique PASTEF ? 

Tout naturellement quand on crée un parti c’est pour conquérir et exercer le pouvoir par les voies démocratiques. Je rappelle que la posture de combat de PASTEF durant ces trois dernières années n’était dû qu’aux différents assauts venant du régime et auxquels nous avons résistés pour que le projet demeure et parvient à la consécration en 2024. Jamais le pouvoir de Macky n’a de cesse essayé d’anéantir ce projet en passant par des complots les uns plus mesquins que les autres. Nous sommes passés par quatre feux pour en arriver là : participer à l’élection présidentielle de 2024. N’est-ce pas là déjà une victoire ?


Le président Ousmane SONKO a été un véritable stratège pour qu’on en arrive là. Pour se faire il s’est départi de toute émotion et de tout autre sentiment de haine envers ses persécuteurs afin que ceci n’altère pas sa vision des choses sinon aujourd’hui toute cette stratégie échouerait. Voilà une voie à suivre si nous voulons atteindre notre objectif à savoir accéder au pouvoir et changer les choses pour le grand bonheur de nos compatriotes. Que cela soit clair ! Je n’appelle à aucune impunité envers tout persécuteur. Mais la lucidité et la sérénité doivent nous guider désormais à sortir indemne de cette situation. Après cette première victoire à savoir avoir un candidat à l’élection et d’être en bonne posture pour la victoire finale, il nous faut faire preuve d’une grande délicatesse pour déjouer les autres schémas politiques officieux en cours, venant d’une partie du régime mais appuyée par une certaine opposition et d’une certaine société civile qui préférerait avoir encore Macky Sall au pouvoir que de voir Ousmane Sonko ou Bassirou Diomaye Faye lui succéder. 


Oui je suis formel, certains qui se réclament de l’opposition ou de la société civile préféreraient le statu quo d’une situation profitable à un coup de force militaire que de voir PASTEF prendre le pouvoir en 2024. Pour eux, déjà au crépuscule de leur carrière politique ou de leur « militantisme citoyen », comme ils le réclament, ce sera la fin des privilèges, passe-droits et autres libéralités qu’ils tiennent du régime même quand ils font semblant de s’y opposer. Si le président Macky Sall est en train de dérouler son agenda actuel c’est parce qu’il a bien des soutiens de principe officieux venant de certains acteurs. Alors pourquoi devrait-on, encore une nouvelle fois, être l’agneau du sacrifice ? Certains qui se disent aujourd’hui à cheval sur les principes de démocratie et d’État de droit sont ceux qui gardaient le silence quand le PROS et PASTEF étaient persécutés et dépouillés de tous leurs droits en violation de la constitution et des lois.


Les principes, la démocratie et l’Etat de droit n’ont pas commencé le 3 février 2024. C’était bien avant. 
Comment comprendre depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qu’il n’y a toujours pas cette mobilisation populaire politique autour des questions essentielles ? Ou bien c’est PASTEF seulement qui est un parti politique dans ce pays ? Comment dix-neuf candidats qui se disent tous majoritaires pour remporter l’élection présidentielle n’arrivent toujours pas à imposer le rapport de force sur le terrain à Macky Sall ? 


Si nous n’y parvenons toujours pas, à part quelques manifestations, c’est parce qu’il n’y a pas une sincérité de l’engagement dans ce combat. Mieux, je vous révèle ici que certains, entre quatre murs, ont même donné leur accord pour une place dans un futur gouvernement de transition de courte durée. Le reste n’est que de la comédie. Donc pour une fois, PATRIOTES, refusons de servir de dindon de la farce politique qui se joue loin des caméras des conférences de presse et autres déclarations symboliques. Cela commence par nous faire croire que si Ousmane SONKO sort de prison dans ces moments c’est qu’il aura compromis son combat.

C’est faux ! Aujourd’hui plus qu’hier, nous avons besoin du pdt SONKO dehors pour mener les troupes et battre campagne aux côtés de notre candidat. En plus de sa libération, celle de tous les détenus politiques fera également beaucoup de bien à leurs familles et proches qui souffrent de leur absence.

Si Macky Sall décide de libérer Ousmane Sonko, son candidat et ses militants, ce sera non pas une compromission ou un reniement des principes du combat mais une réparation d’une situation qui ne devait pas avoir lieu. 


Ce ne sera pas une grâce qu’il leur offre mais des droits spoliés qu’il leur retourne. Ce que visiblement certains de l’opposition et/ou de la société civile ne veulent pas. Président SONKO, acceptez de sortir svp. Venez parler aux militants et aux Sénégalais, vous avez toute la légitimité pour le faire. Vous avez le leadership pour indiquer la voie de sortie de crise pour l’intérêt général et vous saurez parler aux Sénégalais en assumant, comme toujours, votre posture faite de patriotisme, de désintéressement et de vérité.

Que Macky Sall décide d’organiser les élections avant le 02 avril ou bien au-delà, nous devons refuser d’être les perdants pour une énième fois car loin de nous se dessinent encore des reconfigurations politiques auxquelles on veut nous éloigner en nous demandant de rester sur les « principes ». 


PATRIOTES, pour une fois, ne suivons pas notre haine envers le régime. Contrairement à certains, nous ne voulons pas de poste dans un gouvernement ou de prébendes mais nous voulons que ce projet arrive au pouvoir en 2024 et disposer des leviers politiques pour servir nos compatriotes. Ne tombons pas dans les panneaux des « principes présents » qu’on dresse devant nous pour nous mettre aux arrêts politiques.

Faisons appel à notre lucidité et intelligence politique pour sortir indemne des schémas politiques qu’on veut encore nous imposer sous forme de combat de principe. Refusons cela ! Je précise que mon propos n’engage que moi et n’est imputable ni à PASTEF et ni à la coalition Diomaye Président. 

Des Sénégalais expriment leur désir de voter malgré le report de l’élection présidentielle

Si le dimanche 25 février 2024 devait être une journée d’élection présidentielle au Sénégal, elle a plutôt été marquée par des gestes symboliques de citoyens désireux d’exprimer leur attachement à la démocratie et leur volonté de voter. Malgré le report de l’élection, des Sénégalais comme Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane ont tenu à glisser symboliquement un bulletin dans une urne factice, rappelant ainsi l’importance de respecter les échéances électorales.

Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane, toutes deux médecins, ont rejoint un bureau de vote simulé à Dakar, organisé par le collectif citoyen Aar Sunu Election. À travers ce geste, ils ont exprimé leur déception face au report de l’élection, soulignant que le respect des dates électorales est essentiel pour maintenir la démocratie et l’intégrité du processus électoral.

Pour de nombreux Sénégalais, comme Amy Ndao Fall, voter est ancré dans leur culture depuis des années. Le report de l’élection a été perçu comme une rupture de cette tradition démocratique, suscitant ainsi des réactions de désapprobation et de protestation.

Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane taisent leur âge. Mais Amy Ndao Fall dit qu’elle « vote depuis (qu’elle) a l’âge de voter ». Voter, et voter à la date convenue, « cela a toujours été dans notre culture ».

Le collectif Aar Sunu Election a mis en place un bureau de vote symbolique, équipé d’une urne, d’un isoloir et de bulletins de vote, permettant ainsi aux citoyens de manifester leur engagement envers la démocratie. Malgré l’absence d’une élection officielle, plusieurs personnes ont participé à cette initiative, exprimant ainsi leur désir de voir le processus démocratique se poursuivre.

Au dehors, la capitale est livrée à la chaude apathie dominicale.

Un jour de vote, les Sénégalais se seraient alignés devant les bureaux avec une certaine solennité. En fin d’après-midi se serait posée la question de savoir s’il fallait prolonger les opérations pour permettre à tout le monde de voter. Les premiers résultats avant un éventuel second tour auraient pu être connus dans la soirée.

Ce grand moment aurait occupé les radios et les télévisions en continu. Au lieu de cela ont circulé abondamment sur les réseaux sociaux les messages « journée de deuil électoral ».

Le report de l’élection a suscité des critiques et des appels à la tenue du scrutin dans les meilleurs délais. De nombreux Sénégalais estiment qu’il est impératif de respecter la date initiale de l’élection présidentielle et de permettre aux citoyens d’exercer leur droit de vote avant la fin du mandat présidentiel.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall, de nombreux acteurs politiques et citoyens refusent de participer aux discussions, affirmant leur volonté de voir l’élection se tenir avant la date butoir du 2 avril. Cette contestation reflète l’importance accordée à la démocratie et à la participation citoyenne dans la vie politique du pays.

Pour de nombreux Sénégalais, le report de l’élection présidentielle représente un obstacle à la stabilité politique et sociale du pays. Ils appellent à un retour à la normale et à la reprise du processus démocratique dès que possible, afin de tourner la page sur cette période de transition et de se concentrer sur les défis à venir.

En fin de compte, malgré les défis et les obstacles rencontrés, les Sénégalais restent déterminés à défendre leur démocratie et à exercer leur droit de vote dans le respect des principes démocratiques et des valeurs fondamentales du pays. Leur engagement et leur volonté de participer activement au processus électoral témoignent de leur attachement indéfectible à la démocratie et à la justice sociale.

Coalition BBY : Engagée pour la réussite du Dialogue National et la victoire de Macky Sall

À la veille du dialogue national tant attendu au Sénégal, la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) a tenu une conférence de presse remarquée ce samedi 24 février 2024. Réunissant les principaux membres de cette coalition qui soutient le président Macky Sall, l’événement a été l’occasion de réaffirmer un soutien indéfectible au chef de l’État et de tracer les lignes directrices pour la participation au dialogue national et la campagne électorale à venir.

Un Appui Sans Réserve au Président Macky Sall :

Moustapha Niasse, président de la conférence des leaders de la Coalition BBY, a ouvert la séance en exprimant des félicitations chaleureuses au président Macky Sall pour son récent entretien avec la presse nationale. Saluant son sens élevé des responsabilités et son engagement en faveur de la réconciliation nationale, Niasse a souligné que la coalition apportait un soutien total à toutes les mesures visant à consolider l’autorité de l’État et à renforcer la démocratie au Sénégal.

Appel à la Participation de Toutes les Forces Vives :

Les membres éminents de la coalition, parmi lesquels Mor Ngom et Zahra Iyane Thiam, ont appelé toutes les forces politiques du pays, ainsi que la société civile et les citoyens, à participer activement au dialogue national. Soulignant l’importance de cette plateforme de discussion ouverte et inclusive, ils ont encouragé un échange franc et constructif pour garantir des élections apaisées et renforcer l’unité nationale.

Engagement en Faveur de la Démocratie et de l’État de Droit :

La Coalition BBY, représentant 291 partis, mouvements et associations, considère le dialogue national comme une opportunité cruciale pour consolider la démocratie sénégalaise. Ils ont pris note de la volonté du président Macky Sall de promouvoir un climat politique apaisé et se sont engagés à soutenir toutes les initiatives en ce sens, dans le respect des principes démocratiques et des lois du pays.

Renouvellement de la Confiance envers Macky Sall :

En conclusion, Moustapha Niasse a réaffirmé l’engagement indéfectible de la Coalition BBY envers le président Macky Sall et le candidat de la majorité, le Premier ministre Amadou Ba. Il a exhorté les citoyens à renouveler leur confiance envers la majorité présidentielle en votant massivement pour le candidat Amadou Ba lors des prochaines élections, soulignant ainsi l’importance de l’unité et de la cohésion au sein de la coalition.

Une Coalition Déterminée pour un Sénégal Uni et Prospère :

La déclaration de la Coalition BBY témoigne de sa volonté farouche de travailler pour la stabilité politique et le développement du Sénégal. En soutenant pleinement les efforts du président Macky Sall pour favoriser le dialogue et la réconciliation nationale, la coalition affiche sa détermination à assurer un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Crise politique : L’impact économique et les appels à la stabilité

Depuis plusieurs semaines, le Sénégal est plongé dans une crise politique sans précédent, alimentée par des tensions croissantes entre le gouvernement et une partie de l’opposition. Cette impasse politique a des répercussions profondes et variées sur l’économie du pays, mettant en péril les progrès réalisés et menaçant la stabilité socio-économique à long terme.

L’incertitude politique et son impact économique

L’incertitude politique est l’un des principaux facteurs contribuant à l’instabilité économique actuelle au Sénégal. Les investisseurs nationaux et étrangers, ainsi que les acteurs économiques locaux, sont confrontés à un climat d’incertitude qui entrave les décisions d’investissement et les projets de développement. Cette incertitude se traduit par une augmentation du risque perçu, entraînant une hausse des coûts de financement et des investissements plus prudents.

Mame Adama Gueye, avocat spécialisé dans les affaires, souligne que le climat d’incertitude politique affecte également le secteur financier du pays. La dégradation de la valeur des obligations sénégalaises sur les marchés internationaux rend l’accès aux financements plus difficile et compromet les efforts de développement économique du gouvernement.

Les répercussions sur l’économie informelle

Une grande partie de la population sénégalaise dépend du secteur informel pour son emploi et ses moyens de subsistance. Les troubles politiques ont un impact direct sur ce secteur, fragilisant les petits commerçants, les artisans et les travailleurs informels. Avec l’instabilité politique, de nombreux entrepreneurs ont suspendu leurs activités, craignant les perturbations et les risques accrus.

Les appels à la stabilité et à la responsabilité

Dans ce contexte préoccupant, de nombreux acteurs de la société civile, des leaders religieux et des experts en économie appellent les dirigeants politiques à faire preuve de responsabilité et à prioriser la stabilité du pays. Ils soulignent l’importance cruciale de la stabilité politique pour garantir un environnement favorable aux investissements, à la croissance économique et à la création d’emplois.

Mame Adama Gueye exhorte les hommes politiques à mettre de côté leurs intérêts partisans et à travailler ensemble pour résoudre la crise politique de manière pacifique et constructive. Il met en garde contre les conséquences désastreuses d’une escalade des tensions politiques sur l’économie et la société sénégalaises, et appelle à un dialogue inclusif et transparent pour trouver des solutions durables aux défis auxquels le pays est confronté.

Vers une sortie de crise ?

Alors que le Sénégal continue de faire face à des défis politiques et économiques majeurs, il est crucial que toutes les parties prenantes s’engagent dans un processus de dialogue et de réconciliation nationale. La stabilité politique et la confiance des investisseurs sont essentielles pour garantir un avenir prospère et durable pour le peuple sénégalais. En travaillant ensemble et en faisant preuve de leadership et de responsabilité, le Sénégal peut surmonter ces défis et ouvrir la voie à une période de croissance et de prospérité partagée pour tous ses citoyens.

Loi d’amnistie : Seydou Guèye plaide pour la réconciliation nationale

La libération de nombreux détenus politiques sous forme de liberté provisoire ces derniers jours a suscité des réactions et des interrogations quant aux prochaines étapes du processus de réconciliation nationale au Sénégal. Seydou Guèye, secrétaire général du gouvernement, s’est exprimé sur ce sujet brûlant lors d’une récente intervention devant le « Jury du dimanche ».

Selon M. Guèye, ces libérations font partie intégrante d’une démarche plus large visant à favoriser la réconciliation et la concorde au sein de la société sénégalaise. Il a souligné que le président de la République a donné des instructions au garde des Sceaux pour finaliser les textes nécessaires afin de progresser dans ce processus de pacification et de réconciliation.

Interrogé sur la possibilité d’une amnistie, M. Guèye a affirmé que le président était prêt à aller jusqu’à cette mesure si cela contribuait à instaurer la paix. Cependant, il a précisé que les détails de cette amnistie, notamment sa portée temporelle, restaient encore à définir.

« Pour l’instant, je n’en sais rien. Les orfèvres dans la matière, ce sont les gardes des Sceaux, ce sont les spécialistes du droit », a-t-il déclaré. Il a distingué l’amnistie de la grâce présidentielle, soulignant que l’amnistie relevait du domaine juridique tandis que la grâce était un acte discrétionnaire du chef de l’État.

M. Guèye a également abordé la question complexe du pardon dans la vie nationale, affirmant qu’il était parfois nécessaire de pardonner même dans des circonstances difficiles. « Il arrive des moments où, dans la vie des nations, certes, on ne peut pas oublier, mais il faut pardonner. Et on ne pardonne en général que l’impardonnable », a-t-il expliqué.

Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal cherche à tourner la page sur les tensions politiques et sociales des dernières années. La réconciliation nationale est un processus délicat mais essentiel pour garantir la stabilité et l’unité du pays à l’approche des échéances électorales à venir.

Le porte-parole de Léona Niassène en appelle à Macky Sall pour fixer la date de l’élection présidentielle

Cheikh Ahmed Babacar Niass, porte-parole de Léona Niassène, une figure religieuse influente à Kaolack, au centre du Sénégal, a lancé un appel pressant au chef de l’État, Macky Sall, pour qu’il fixe la date de l’élection présidentielle. Il souligne que cette demande émane non seulement des candidats retenus par le Conseil constitutionnel mais aussi de la majorité des Sénégalais.

Dans une interview accordée à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Cheikh Ahmed Babacar Niass a exprimé sa préoccupation quant au climat actuel marqué par le report de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Il estime que cette situation a entraîné une paralysie dans le pays, empêchant les Sénégalais de vaquer à leurs activités quotidiennes.

Le président Macky Sall a annoncé son intention de convoquer une concertation avec les forces vives de la nation pour déterminer la nouvelle date de l’élection présidentielle et discuter de la continuité du pouvoir au-delà de la fin de son mandat, le 2 avril. Cependant, Cheikh Ahmed Babacar Niass insiste sur l’importance de fixer rapidement une nouvelle date pour l’élection présidentielle, affirmant que c’est la meilleure manière de résoudre la crise actuelle.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le président Sall, seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont décidé de ne pas y participer, exprimant ainsi leur désaccord avec la gestion de la situation par le gouvernement.

Cheikh Ahmed Babacar Niass a également salué les récentes libérations de détenus politiques dans le pays, soulignant que cela contribue à apaiser les tensions. Il rappelle l’importance de régler les différends politiques par des mesures d’apaisement et de favoriser le dialogue pour parvenir à des solutions concertées.

En conclusion, le porte-parole de Léona Niassène exhorte les Sénégalais à mettre en avant leurs intérêts communs et à écouter les enseignements des guides religieux, qui jouent un rôle crucial en tant que régulateurs sociaux. Il espère que les autorités prendront rapidement des mesures pour résoudre la crise politique actuelle et assurer une transition pacifique et démocratique vers de nouvelles élections présidentielles.

Mohamad Boun Abdallah Dionne et le Dialogue National : Les raisons d’une participation engagée

Depuis l’annonce par le président Macky Sall de l’organisation d’un dialogue national impliquant les acteurs politiques du pays, la question de la participation de certains candidats à cette concertation a été scrutée avec attention. Parmi ceux qui ont pris position en faveur de leur présence à cette table ronde, Mohamad Boun Abdallah Dionne, à travers sa coalition Dionne 2024, a clairement exposé les motifs de son engagement dans ce processus.

Tout d’abord, la coalition exprime une ferme opposition à toute interruption ou reprise du processus électoral, soulignant que le Conseil constitutionnel a déjà officialisé la liste des 19 candidats à l’élection présidentielle. Elle met en avant le principe juridique du Droit acquis, insistant sur l’importance de respecter la sécurité juridique et la non-rétroactivité des actes administratifs pour préserver l’intégrité du processus électoral.

Par ailleurs, la coalition affirme son désaccord de principe avec un report de la date de l’élection présidentielle, tout en exprimant le souhait que les allégations de corruption qui planent sur le processus électoral soient rapidement clarifiées. Cette exigence vise à garantir la crédibilité et la sincérité du vote des citoyens sénégalais.

En outre, la coalition souligne que la compétence pour fixer la date de l’élection présidentielle incombe au président de la République, par décret, conformément à la décision du Conseil constitutionnel. Elle estime que les participants au dialogue pourraient contribuer utilement à aider le président à prendre cette décision dans les meilleurs délais, en toute responsabilité.

Enfin, la Coalition DIONNE 2024 considère que la participation au dialogue est essentielle en raison de la gravité de la situation politique et sociale actuelle, marquée par une rupture du consensus national. Elle appelle à la recherche d’une solution pacifique et consensuelle, dans le respect des principes démocratiques, afin de garantir une transition politique apaisée et une réconciliation nationale durable.

En conclusion, la coalition affirme son engagement à contribuer activement à la résolution des défis majeurs auxquels le pays est confronté, dans un esprit d’ouverture, de responsabilité et de recherche de solutions constructives pour le bien-être de tous les Sénégalais.

Rassemblement Pacifique : Le F24 mobilise et exige un scrutin avant le 2 Avril

Ce samedi 24 février, des centaines de Sénégalais se sont rassemblés en réponse à l’appel du F24 pour exprimer leur opposition au dialogue proposé par le président sortant, Macky Sall, et exiger la tenue rapide du scrutin présidentiel. Arborant fièrement les couleurs nationales, la foule a scandé des slogans tels que « Nous exigeons la tenue d’une élection présidentielle avant le 2 avril » et « Macky Sall dictateur », exprimant ainsi son mécontentement et son désir de voir la démocratie respectée dans le pays.

Initialement prévue pour le dimanche 25 février, l’élection présidentielle a été reportée par décret présidentiel à la suite du message à la nation de Macky Sall du 3 février. Cependant, le 15 février dernier, la décision a été annulée par les 7 sages de la Cour constitutionnelle, demandant aux autorités compétentes de fixer une nouvelle date « dans les meilleurs délais ».

Le coordinateur du F24, Mamadou Mbodji, a vivement critiqué Macky Sall lors du rassemblement, l’accusant d’avoir trahi son serment et d’avoir peur du suffrage universel. Il a souligné que le dialogue proposé par le président ne devrait concerner que les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel et personne d’autre.

Le refus des candidats de participer à ce dialogue a été réitéré par Amadou Bâ, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, et Cheikh Tidiane Dièye, un des candidats retenus à l’élection présidentielle. Ils ont catégoriquement rejeté l’idée de dialoguer avec ce qu’ils ont qualifié de « putschiste ».

Un autre point de discorde concerne la proposition d’amnistie générale évoquée par Macky Sall. Les acteurs politiques rassemblés autour du F24 ont exprimé leur opposition à ce projet, le qualifiant de tentative visant à masquer les prétendus crimes du président sortant. Aïda Mbodji, Thierno Alassane Sall, et Aminata Touré ont tous vigoureusement condamné cette initiative, insistant sur le fait que la vérité devrait primer avant tout pardon.

Poursuivant leur mobilisation, le F24 a appelé les Sénégalais à participer à un vote symbolique au siège de l’organisation le dimanche suivant, continuant ainsi leur action pour la défense de la démocratie et des principes fondamentaux de transparence et d’équité dans le processus électoral.

Supposée rencontre Macky – Candidats retenus : clivage et confusion au sein de la scène Politique

Une nouvelle polémique secoue la scène politique sénégalaise alors que des informations contradictoires circulent concernant une supposée rencontre entre le président sortant, Macky Sall, et les candidats retenus par le Conseil constitutionnel en vue du prochain scrutin présidentiel.

Le ministre Abdoulaye Saydou Sow avait initialement annoncé cette rencontre, mais les choses ont pris une tournure inattendue lorsque Sidiki Kaba a confirmé les détails de la réunion dans un communiqué officiel. Selon ce communiqué, Macky Sall devait rencontrer les 19 candidats retenus, puis les candidats recalés, en prélude au Dialogue national prévu pour le même jour.

Cependant, le FC25, coalition regroupant les candidats validés par le Conseil constitutionnel, a vigoureusement démenti cette information. Dans leur déclaration, les membres du FC25 ont réaffirmé leur refus de participer à ces rencontres, qualifiant le processus électoral de manquant de transparence et d’équité. Ils ont insisté sur le fait qu’aucune rencontre avec Macky Sall n’était prévue avant le lancement du dialogue national.

Ce clivage entre les déclarations officielles et la position du FC25 soulève des questions sur la légitimité et la transparence du processus électoral en cours au Sénégal. La divergence d’opinions au sein de la scène politique laisse entrevoir des tensions et des désaccords profonds.

Il est crucial de souligner que cette confusion survient dans un contexte de crise politique, alors que le report inattendu de l’élection présidentielle a déjà suscité des contestations et des manifestations dans tout le pays. La situation actuelle exige une résolution rapide et transparente pour restaurer la confiance du peuple sénégalais dans le processus démocratique.

Il reste à voir comment les autorités et les différents acteurs politiques vont gérer cette controverse et quelles seront les répercussions sur le paysage politique sénégalais dans les semaines à venir. En attendant, le peuple sénégalais reste attentif et vigilant face à ces développements politiques.

UCAD: La reprise des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024

Les cours en présentiel vont redémarrer à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à compter de lundi prochain. Cette décision a été prise hier vendredi lors de la rencontre du conseil académique. Seneweb vous livre intégralement le communiqué.

« COMMUNIQUÉ 

Le Conseil académique de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar s’est réuni ce vendredi 23 février 2024 sous la présidence du Recteur, Professeur Ahmadou Aly Mbaye. 

Après avoir examiné le deuxième point de l’ordre du jour concernant la situation universitaire et pris connaissance des conclusions du Comité de sécurité élargi, le Conseil académique décide de la levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024″ fait ce samedi. 

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24

Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24

Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24
🔴 Le Refus de Participer au Dialogue: Sonko Trahi par ses Alliés Politiques

Ousmane Sonko libéré sous contrôle judiciaire

Dans un revirement inattendu, Ousmane Sonko, le leader charismatique du parti d’opposition Pastef, a été libéré dans la nuit de jeudi à vendredi et placé sous contrôle judiciaire. Cette décision marque un tournant majeur dans la crise politique qui a secoué le Sénégal ces dernières semaines.

Sonko avait été détenu depuis plusieurs mois pour des accusations graves, ce qui avait déclenché des manifestations et des affrontements dans tout le pays. Cependant, sa libération soudaine et sa mise en liberté sous contrôle judiciaire sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur la situation politique en cours.

Les détails entourant les conditions de son contrôle judiciaire ne sont pas encore clairs, mais cette décision pourrait potentiellement ouvrir la voie à un dialogue politique plus constructif entre le gouvernement et l’opposition. Cependant, certains observateurs restent prudents quant à l’avenir de la stabilité politique du pays, craignant que cette libération ne soit qu’une mesure temporaire pour calmer les tensions.

La libération de Sonko est susceptible de susciter une série de réactions parmi les partisans de l’opposition, qui ont exigé sa libération lors de manifestations massives à travers le pays. Pour certains, cela pourrait être perçu comme une victoire, tandis que d’autres pourraient rester méfiants quant aux motivations du gouvernement.

Quoi qu’il en soit, la libération de Sonko soulève de nombreuses questions sur l’avenir du Sénégal et la direction que prendra la politique du pays dans les mois à venir. Restez à l’écoute pour les derniers développements sur cette affaire en évolution rapide.

COMMUNIQUE : ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

COMMUNIQUE N° 005-0224

ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

Suite au décès d’un second étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Clédor Prosper SENGHOR, qui vient de succomber à ses blessures après les manifestations du 9 février contre le report de l’élection présidentielle et au cours d’affrontements entre les forces de défense et de sécurité et des manifestants, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime une fois de plus ses profonds regrets et son indignation face à une telle situation.

ADHA demeure profondément préoccupée par le nombre de manifestants tués composés en majorité de jeunes, sur l’ensemble du territoire national et exige des autorités compétentes que toute la lumière soit faite sur cette situation fâcheuse qui plonge des familles entières dans le deuil.
ADHA invite par ailleurs les autorités à faire en sorte que toutes les responsabilités soient situées et les sanctions méritées appliquées en toute rigueur et en toute impartialité, conformément aux dispositions de notre Code Pénal.

De plus, de réelles mesures doivent être prises et appliquées pour sauvegarder l’intégrité et la sécurité des populations, afin que de tels faits ne se reproduisent plus à l’avenir. 
ADHA constate qu’à chaque fois qu’une manifestation est autorisée, aucun acte de vandalisme, aucun blessé, aucun décès n’est enregistré. Par contre, dès que la population est privée de son droit légal de manifester, comme le stipule la Constitution, le contraire est très vite constaté.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande vivement de nouveaux textes qui régissent les franchises universitaires devenues obsolètes, car datant du 24 novembre 1994, ainsi que la sensibilisation de tous les acteurs gravitant autour.
Elle demande aux forces de défense et de sécurité d’user, dans le pire des cas, de grenades lacrymogènes pour se protéger et pour disperser les manifestants, en lieu et place de l’usage de balles réelles, comme il est noté à chaque fois. Cet usage disproportionné de la force doit cesser et sans délai.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié présente ses condoléances émues à la famille du défunt, à l’UGB, à toute autre famille endeuillée dans les mêmes circonstances, et enfin, à l’ensemble de la population sénégalaise et formule des prières pour le repos de l’âme de tous les autres jeunes disparus, à l’image de Landing CAMARA … et de Clédor Prosper SENGHOR.

Fait à Dakar, 22 février 2024

M. Adama MBENGUE

Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

Macky Sall réagit vivement à la campagne de la communauté internationale : « Je ne mérite pas cette campagne nauséabonde »

Les récentes tensions entre le Président Macky Sall et la communauté internationale ont atteint un nouveau sommet suite à l’opposition farouche de cette dernière à la décision du gouvernement sénégalais de reporter l’élection présidentielle. Face à cette opposition exprimée à travers des communiqués incisifs, le chef de l’État a répondu avec véhémence, exprimant sa déception profonde.

Dans une déclaration chargée d’émotion, Macky Sall a exprimé son désarroi face aux réactions internationales. « Je l‘accueille avec beaucoup de peine », a-t-il déclaré, soulignant son incompréhension quant à la réaction de certains partenaires internationaux. Il a estimé que ceux-ci auraient dû se pencher davantage sur la situation interne du Sénégal avant de condamner de manière aussi véhémente le gouvernement sénégalais.

« Ils doivent d’abord venir à la source, voir ce qui se passe exactement au lieu de se suffire de commentaires qui condamnent de façon péremptoire et de façon très violente le président de la République du Sénégal », a-t-il ajouté avec une critique cinglante.

Macky Sall a également exprimé son indignation face à cette réaction internationale, affirmant que jusqu’à présent, aucune loi n’a été enfreinte au Sénégal. « Personne ne peut dire que le président de la République, en abrogeant le décret, n’était pas dans son droit. Pourquoi toute cette levée de boucliers, toute cette campagne de presse qui sont aux antipodes de ma pratique de démocrate », s’est-il interrogé.

De façon véhémente, le chef de l’État a dénoncé la campagne internationale dirigée contre lui, la qualifiant de « nauséabonde ». Il a affirmé avec conviction qu’il ne méritait pas une telle campagne et a dénoncé vigoureusement les critiques venues de l’étranger, arguant qu’il n’avait enfreint aucune règle démocratique.

« Je ne mérite pas cette campagne internationale et je la dénonce de façon vigoureuse. Parce que moi je suis un homme libre, je n’ai violé aucune règle pour me retrouver dans cette campagne nauséabonde qui est entretenue pour créer la tension et la déstabilisation de mon pays », a-t-il conclu avec une amertume palpable.

Les propos francs et émotionnels du Président Sall témoignent de la profonde frustration ressentie face à la réaction internationale, soulignant les tensions persistantes entre son gouvernement et la communauté internationale. Cette déclaration soulève également des questions sur les relations diplomatiques du Sénégal et la perception de la démocratie dans le pays, soulignant ainsi l’importance des enjeux en jeu.

Arona Ndoffène Diouf : « Le Sénégal ne sera pas confié à des aventuriers » – La coalition de Boubacar Camara dévoile un programme ambitieux pour l’avenir du pays

Dans un discours passionné et révélateur, Arona Ndoffène Diouf, directeur de campagne de Boubacar Camara, a souligné la nécessité impérieuse de ne pas confier l’avenir du Sénégal à des « aventuriers » politiques. Lors d’une conférence de presse marquante, il a mis en lumière les défis auxquels le pays est confronté et a présenté les solutions proposées par la coalition dirigée par Boubacar Camara pour relever ces défis et bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

« Aujourd’hui, le chef de l’État ne sait plus quoi faire du Sénégal. Si Macky Sall va jusqu’à dire que si les politiques ne s’entendent pas, il peut donner le pays à l’armée, cela devient grave », a déclaré Arona Ndoffène Diouf, pointant du doigt les incertitudes politiques qui planent sur le pays.

Dans un contexte où le Sénégal émerge comme un pays pétrolier en devenir, Arona Ndoffène Diouf a souligné l’importance capitale de choisir des dirigeants compétents et expérimentés pour gérer ces ressources et orienter le pays vers un développement durable et inclusif.

« Le Sénégal est un pays complexe et compliqué. On ne le donnera pas à des aventuriers », a-t-il martelé, mettant en garde contre les conséquences désastreuses d’une mauvaise gestion politique.

Pour répondre à ces défis, la coalition dirigée par Boubacar Camara a élaboré un programme ambitieux composé de 700 mesures, couvrant une gamme diversifiée de domaines allant de la gouvernance transparente à l’utilisation judicieuse des ressources naturelles, en passant par la promotion de la culture et l’ouverture du Sénégal à l’Afrique et au monde.

Aboubacar Cissokho, chargé de programme de la coalition, a présenté en détail ce programme, détaillant les six axes principaux et les 14 mesures phares du plan « Diagaal » qui incarne les aspirations et les engagements de la coalition pour l’avenir du pays.

Parmi les points forts du programme figurent la lutte contre l’immigration clandestine, la création d’emplois, la libération des détenus politiques, la réforme du système de parrainage électoral, le rétablissement du pouvoir d’achat, la lutte contre la corruption, la réforme constitutionnelle et la dépolitisation de la fonction publique.

Ces propositions ambitieuses visent à transformer le Sénégal et à répondre aux besoins pressants de sa population, tout en posant les jalons d’une gouvernance éthique, transparente et inclusive. La coalition dirigée par Boubacar Camara s’engage à travailler avec détermination pour réaliser cette vision et à ouvrir la voie à un avenir prospère et harmonieux pour tous les Sénégalais.

Libération possible de Bassirou Diomaye Faye : Macky Sall ouvre la voie au dialogue politique

Dans une démarche visant à promouvoir le dialogue politique et à apaiser les tensions au Sénégal, le président Macky Sall a évoqué la possibilité de la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’ex-Pastef encore détenu. Lors d’une interview accordée à plusieurs médias nationaux, dont Seneweb, iTV, Le Soleil et la RTS, le chef de l’État a exprimé son désir de favoriser un climat propice à la réconciliation nationale et à la participation de tous les acteurs politiques au processus démocratique.

Sall a souligné l’importance de créer des conditions de paix et de stabilité pour le pays, affirmant avoir donné des instructions à son gouvernement pour prendre des mesures en ce sens. « Dans le cadre du dialogue que j’ai souhaité, j’ai instruit à mon gouvernement, la nécessité de prendre des dispositions pour faciliter la libération d’un certain nombre de détenus et aller même au-delà. Parce que le pays a besoin de pardon et de poursuivre sa marche vers l’émergence. Ainsi, il faut que nous créions les conditions de la paix et de la stabilité », a-t-il déclaré.

Le président a spécifiquement mentionné la possibilité de la libération provisoire de Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse participer au dialogue politique à venir. Cette déclaration a suscité un espoir parmi les partisans de l’ex-Pastef et a été perçue comme un geste de bonne volonté envers l’opposition.

Cette ouverture de Macky Sall envers la libération de Bassirou Diomaye Faye témoigne de sa volonté de favoriser un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes. Elle représente un pas important vers la réconciliation nationale et la consolidation de la démocratie au Sénégal.

Alors que le pays se prépare pour les prochaines élections présidentielles, cette initiative pourrait contribuer à apaiser les tensions politiques et à garantir un processus électoral juste et transparent. Reste à voir comment cette offre de dialogue et de libération sera accueillie par les différentes parties et quel impact elle aura sur le paysage politique sénégalais dans les semaines à venir.

Macky Sall annonce des mesures de clémence en vue du dialogue politique

Dans une démarche visant à favoriser un dialogue inclusif et à apaiser les tensions politiques au Sénégal, le président Macky Sall a promis des mesures de clémence envers les candidats et leaders politiques actuellement détenus. Cette annonce intervient alors que le pays se prépare pour des discussions politiques cruciales fixées au lundi 26 février prochain.

« J’ai toujours appelé à un dialogue inclusif. Pour que notre pays continue à avancer harmonieusement, il est essentiel de favoriser la réconciliation, quelles que soient les infractions et les crimes pour lesquels les individus ont été conduits devant la justice. Dans cette optique, aucune personne ne doit être exclue, et toute personne peut bénéficier de mesures de clémence si des dépassements de faits sont envisageables », a déclaré Macky Sall.

Le président a précisé que ces mesures de clémence ne se limiteront pas aux seuls candidats, mais s’étendront également aux leaders politiques incarcérés. Il a notamment évoqué la possibilité d’accorder une liberté provisoire à des personnalités politiques de premier plan, dont le leader de l’ex-Pastef, Ousmane Sonko.

« Je ne fais pas de distinction entre les individus, je regarde l’intérêt de notre nation. Mon objectif en tant que chef de l’État est de promouvoir l’unité et la réconciliation. Donc, une liberté provisoire pour Ousmane Sonko et Diomaye ? Oui, c’est possible, sous réserve de la décision de leurs avocats et de la justice », a ajouté le président Sall.

Cette annonce de mesures de clémence envers les détenus politiques marque un pas important vers la détente et le dialogue inclusif au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de favoriser un environnement propice à la résolution pacifique des différends politiques et à la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour tous les Sénégalais.

Dialogue politique: Macky Sall affirme l’ouverture de tous les candidats

Dans un climat politique marqué par des tensions croissantes et des divergences d’opinions, le président sénégalais Macky Sall a récemment fait une déclaration devant les médias, affirmant que tous les candidats à la présidentielle sont ouverts au dialogue politique. Malgré les appels au boycott de certaines factions de l’opposition, Sall a souligné la volonté de tous les acteurs politiques de participer à des discussions constructives pour résoudre les défis nationaux.

La déclaration de Sall intervient à un moment crucial où le Sénégal se prépare pour les prochaines élections présidentielles. Les tensions politiques ont augmenté ces derniers temps, avec des manifestations, des appels au boycott et des critiques virulentes à l’encontre du gouvernement actuel. Dans ce contexte, l’appel au dialogue de Sall vise à apaiser les tensions et à promouvoir l’unité nationale.

« Je suis convaincu que le dialogue est essentiel pour surmonter les différences et avancer en tant que nation unie. Tous les candidats ont exprimé leur volonté de participer à ce processus de dialogue », a déclaré Macky Sall lors de son allocution devant les médias.

Cette affirmation du président Sall est essentielle dans le contexte actuel, où une partie de l’opposition a appelé au boycott du dialogue proposé par le gouvernement. Les partisans de ce boycott estiment que le dialogue ne peut être productif tant que certaines conditions préalables ne sont pas remplies, notamment la libération des personnes détenues lors des récentes manifestations et des garanties pour des élections libres et équitables.

Cependant, malgré ces divergences, Sall insiste sur l’importance du dialogue comme moyen de résoudre les différends politiques de manière pacifique et constructive. Il affirme que tous les candidats à la présidentielle, sans exception, sont disposés à s’engager dans des discussions ouvertes et sincères.

En réaction à cette déclaration, certains observateurs politiques ont salué l’initiative de Sall en tant que pas positif vers la résolution des tensions politiques au Sénégal. Cependant, d’autres restent sceptiques quant à la véritable volonté des différents acteurs politiques de parvenir à un consensus à travers le dialogue.

Il est clair que la situation politique au Sénégal reste complexe et sujette à des développements rapides. Alors que les élections présidentielles approchent à grands pas, il sera crucial de voir comment les différents acteurs politiques réagiront et si le dialogue proposé par le président Sall parviendra à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique.

Nouvelle date pour la Présidentielle : La réponse de Macky Sall

Lors d’un entretien récent avec les médias, le président sénégalais Macky Sall a abordé la question brûlante de la date de l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, au lieu de fournir une réponse immédiate, le chef de l’État a souligné que cette décision sera prise à la suite d’une concertation entre les différents acteurs politiques du pays.

« Pour la nouvelle date, elle sera connue après concertation. C’est au président de prendre le décret convoquant le collège électoral, fixant la nouvelle date. Ce décret ne peut être pris avant que la concertation ne se fasse. Lundi 25 février, on devrait connaître la nouvelle date pour la Présidentielle », a déclaré Macky Sall.

Cette réponse énigmatique de Sall intervient dans un contexte politique tendu, alors que les tensions s’accroissent et que les partis de l’opposition expriment leur mécontentement face à diverses questions, y compris le processus électoral. La décision de reporter l’élection présidentielle est perçue par certains comme une tentative de réconciliation et de garantie d’un processus électoral transparent et équitable.

Au Sénégal, où la stabilité politique est une préoccupation majeure, la décision de reporter l’élection présidentielle jusqu’à ce qu’une concertation adéquate ait lieu est considérée comme une démarche responsable. Cependant, cela suscite également des interrogations quant à la durée de cette concertation et à son impact sur le calendrier électoral.

Alors que le pays se prépare à un changement de leadership potentiel, la transparence et l’intégrité du processus électoral restent des priorités absolues pour garantir la stabilité et la légitimité du gouvernement à venir. La manière dont les acteurs politiques gèrent cette période de transition sera déterminante pour l’avenir démocratique du Sénégal.

Il convient de noter que Macky Sall n’a pas précisé les raisons spécifiques de ce report, mais il a souligné la nécessité d’une concertation entre les différents acteurs politiques pour fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle de 2024. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment cette concertation évolue et quelles seront les implications pour le pays et ses citoyens.

En attendant, les regards restent rivés sur le 25 février, date à laquelle une annonce officielle est attendue concernant la nouvelle date de l’élection présidentielle, offrant ainsi un éclaircissement tant attendu dans le paysage politique sénégalais.

Macky Sall annonce la fin de son mandat présidentiel le 2 avril

Le président du Sénégal, Macky Sall, a surpris le pays en annonçant que sa mission à la tête de l’État prendra fin le 2 avril. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes, marqué par des manifestations et des troubles civils après l’arrestation d’Ousmane Sonko, une figure de proue de l’opposition.

La déclaration de Sall, prononcée lors d’une allocution télévisée, a immédiatement suscité des réactions diverses à travers le pays. Certains ont salué sa décision comme un geste de respect envers la démocratie et les principes constitutionnels, tandis que d’autres ont exprimé leur scepticisme quant à ses motivations et à l’impact potentiel sur la stabilité politique du Sénégal.

La question de la succession présidentielle devient désormais un enjeu majeur, avec des spéculations sur les potentiels candidats et le processus électoral à venir. Alors que la date de départ de Sall approche, le pays se prépare à une période de transition politique cruciale, qui pourrait façonner l’avenir du Sénégal pour les années à venir.

Il reste à voir comment cette annonce influencera le paysage politique sénégalais et si elle réussira à apaiser les tensions qui ont éclaté ces dernières semaines. Dans tous les cas, le Sénégal est sur le point d’entrer dans une période de changement significatif, avec des implications potentiellement profondes pour son avenir politique et social.

Macky Sall annonce la fin de son mandat présidentiel le 2 avril

Me Ngagne Demba Touré placé sous mandat de dépôt.

Arreté hier chez lui, le greffier Ngagne Demba Touré est finalement placé sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet Mamadou CISSÉ.

Auditionné finalement aujourd’hui, Me Ngagne Demba est poursuivi par les mêmes chefs d’inculpation que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Pour rappel Ngagne Demba Touré est revenu de son exil après la libération d’une centaine de jeunesse arrêtés lors des manifestations.

En effet, l’arrestation de Ngagne Demba Touré a fait réagir les greffiers du Sénégal qui exigent sa libération immédiate.

LIVE – ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

🔴ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

Le Dakarois Quotidien N°114 – du 22/02/24

Le Dakarois Quotidien N°114– du 22/02/24
🔴ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

Seydi Gassama d’amnesty international : Appelle à la libération de Sonko et Bassirou Diomaye Faye pour la pacification politique

La libération récente de plusieurs détenus politiques par les autorités sénégalaises a été saluée par Seydi Gassama, le secrétaire exécutif d’Amnesty International section Sénégal. Toutefois, il estime que pour une véritable pacification de l’espace politique, il est impératif de libérer Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, et Bassirou Diomaye Faye, candidat à la Présidentielle.

Lors d’une conférence de presse, le ministre de la Justice Aïssata Tall Sall a expliqué que ces libérations visaient à désengorger les prisons et à éviter les longues détentions. Cette déclaration fait suite à une série de libérations de détenus politiques ces derniers jours.

Cependant, Seydi Gassama estime que ces efforts doivent aller plus loin pour garantir une réelle décrispation du climat social et politique au Sénégal. Il affirme que la libération de Sonko et de Bassirou Diomaye Faye serait un pas décisif vers la pacification de l’espace politique et la réconciliation nationale.

Dans une intervention sur la Rfm, Seydi Gassama a souligné : « Nous demandons que les principaux leaders de l’ex-Pastef puissent également recouvrer la liberté parce que ce sont ces libérations qui vont sceller définitivement la pacification de l’espace politique et la réconciliation nationale qui doit avoir lieu. On est des Sénégalais et on n’a pas évidemment intérêt à créer un climat de tension permanent dans ce pays ».

Cette déclaration met en évidence l’importance cruciale que revêt la libération de tous les acteurs politiques emprisonnés pour instaurer un climat de confiance et de dialogue dans le pays.

Alors que le Sénégal cherche à surmonter les tensions politiques et sociales, l’appel de Seydi Gassama souligne la nécessité d’une action concertée pour garantir la liberté d’expression et les droits fondamentaux de tous les citoyens, éléments essentiels à la stabilité et à la prospérité nationale.

Mairie de Diourbel : Les agents sans salaire depuis le début de l’année

Une situation alarmante secoue la mairie de Diourbel : les agents municipaux n’ont toujours pas perçu leur salaire depuis le début de l’année en cours. Cette situation met un grand nombre de familles dans une extrême précarité, privant les employés des moyens nécessaires pour subvenir à leurs besoins élémentaires.

Sous le couvert de l’anonymat, l’un des agents concernés témoigne de leur désarroi : « Nous n’avons pas touché nos salaires depuis le mois de décembre, et jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune explication de la part de la mairie. Cette situation est extrêmement difficile car nos salaires sont indispensables pour couvrir nos dépenses quotidiennes, nos factures et la scolarité de nos enfants. »

Outre l’absence de rémunération, les employés municipaux déplorent également le silence du maire face à cette crise financière qui les expose à une vulnérabilité croissante. Certains critiquent une gestion opaque des affaires municipales, tandis que d’autres soulignent un manque flagrant de considération envers le personnel.

Les frustrations s’accumulent au sein de la mairie de Diourbel, et certains agents évoquent même la possibilité d’un mouvement d’humeur si la situation ne se résout pas rapidement.

Malgré nos tentatives pour contacter le maire Malick Fall, en poste pour son deuxième mandat à la tête de la commune de Diourbel, ainsi que son secrétaire général pour obtenir leur version des faits, nos requêtes sont restées sans réponse. Cette absence de communication de la part des autorités locales laisse planer un sentiment d’incertitude et d’inquiétude parmi les employés municipaux, qui attendent avec impatience des réponses à leurs préoccupations légitimes.

Le Dakarois Quotidien N°113 – du 21/02/24

Le Dakarois Quotidien N°113 – du 21/02/24
🔴Me Aïssata Tall Sall: ‘’Aucune libération massive de détenus sans procédure établie ‘’

Présidentielles de 2024: Mamadou Lamine Diallo appelle le Conseil Constitutionnel à fixer une date et clôturer le débat

Dans un discours empreint de fermeté et de conviction, Mamadou Lamine Diallo, leader de la coalition MLD Tekki 2024, a exprimé son point de vue sur la situation politique actuelle et appelé le Conseil Constitutionnel à trancher le débat en fixant une date pour les élections présidentielles de 2024.

S’exprimant depuis le siège de sa coalition à Liberté 5, Mamadou Lamine Diallo a salué la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024, qualifiant cet événement de moment décisif pour la démocratie sénégalaise. Il a souligné que le respect de cette décision était essentiel pour préserver l’intégrité du processus électoral et garantir la stabilité politique du pays.

L’ancien vice-président de l’ensemble national a rappelé avec fierté son engagement de longue date en faveur du modèle démocratique sénégalais, caractérisé par la règle des deux mandats présidentiels de 5 ans maximum. Selon lui, cette règle est un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise et doit être respectée par tous les acteurs politiques.

Évoquant sa récente rencontre avec le président Macky Sall, Mamadou Lamine Diallo a déclaré que les détails de leur discussion étaient confidentiels. Cependant, il a souligné l’importance des questions régionales dans le débat politique actuel, affirmant que la stabilité de la sous-région était une priorité majeure.

Sur la question électorale, Mamadou Lamine Diallo a noté que la récente décision du Conseil Constitutionnel avait ramené le nombre de candidats à la présidentielle à 19, suite au retrait de la candidature de la Professeure Dr. Rose Wardini. Il a appelé le Conseil Constitutionnel à fixer rapidement une date pour les élections présidentielles, afin de mettre fin aux spéculations et de permettre au processus électoral de progresser de manière transparente et ordonnée.

Au-delà des enjeux électoraux, Mamadou Lamine Diallo a également abordé des questions politiques et économiques cruciales pour l’avenir du Sénégal. Il a plaidé en faveur d’une réduction des pouvoirs présidentiels et d’une meilleure gouvernance des ressources naturelles, affirmant que ces réformes étaient essentielles pour promouvoir la transparence, l’équité et le développement durable dans le pays.

Mamadou Lamine Diallo a réaffirmé son engagement envers la démocratie sénégalaise et sa détermination à œuvrer pour un avenir meilleur pour tous les citoyens. Il a appelé à l’unité et à la solidarité entre les différentes forces politiques et sociales du pays, dans le but de construire un Sénégal plus juste, plus démocratique et plus prospère pour les générations futures.

Mamadou Lamine Diallo demande au conseil constitutionnel à fixer une date et ...

La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, à Dakar pour des discussions cruciales avec le Président Macky Sall

Dans un contexte de préoccupation croissante face à la détérioration de la situation politique au Sénégal, en particulier en vue des élections présidentielles prévues pour février 2024, Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, a entrepris une visite à Dakar ce mardi.

Son déplacement vise à échanger avec le président sénégalais, Macky Sall, sur la crise politique qui secoue le pays. Cette démarche intervient après la publication d’un communiqué exprimant les inquiétudes de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) quant à la situation politique sénégalaise.

Louise Mushikiwabo a salué la décision du président Macky Sall de mettre en œuvre la décision du Conseil constitutionnel du 15 février, qui a réaffirmé la nécessité de poursuivre le processus électoral conformément aux décisions antérieures. Elle l’a également encouragé à agir rapidement afin de donner au peuple sénégalais une vision claire des prochaines étapes du processus électoral.

Lors de ses discussions avec le président sénégalais, la Secrétaire générale de la Francophonie a souligné que l’OIF disposait de l’expertise nécessaire pour accompagner la mise en œuvre du processus électoral au Sénégal, si le pays le souhaitait. Elle a rappelé l’importance d’apaiser les tensions et de préserver la stabilité politique, non seulement pour les Sénégalais, mais aussi pour toute la région, déjà éprouvée par de nombreuses crises.

Cette rencontre entre Louise Mushikiwabo et Macky Sall revêt une importance cruciale dans les efforts visant à résoudre la crise politique au Sénégal et à garantir la tenue d’élections libres, transparentes et démocratiques conformément aux principes fondamentaux de la Francophonie.

La visite de Louise Mushikiwabo survient alors que la situation politique au Sénégal est devenue de plus en plus tendue. Les élections présidentielles prévues pour février ont été le point de départ de manifestations massives et de controverses politiques. Les opposants politiques ont exprimé leur préoccupation concernant l’intégrité du processus électoral et ont appelé à des réformes pour assurer des élections équitables et transparentes.

Dans ce contexte, l’intervention de la Secrétaire générale de la Francophonie revêt une importance particulière. En tant qu’organisation internationale engagée dans la promotion de la démocratie et des droits de l’homme, l’OIF a un rôle crucial à jouer dans la résolution des crises politiques et la consolidation de la stabilité politique dans ses États membres.

Louise Mushikiwabo a souligné la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions durables aux défis politiques auxquels le Sénégal est confronté. Elle a réaffirmé l’engagement de l’OIF à soutenir le peuple sénégalais dans ses efforts pour consolider la démocratie, promouvoir la paix et la stabilité et garantir le respect des principes démocratiques fondamentaux.

En conclusion, la visite de Louise Mushikiwabo à Dakar représente une étape importante dans les efforts visant à résoudre la crise politique au Sénégal et à promouvoir la démocratie et la stabilité dans la région. Son dialogue avec le président Macky Sall offre une opportunité précieuse de renforcer la coopération entre le Sénégal et l’OIF et de trouver des solutions concertées aux défis politiques auxquels le pays est confronté.

Libération de Sonko et Diomaye : Éclaircissements d’Aïssata Tall Sall

Alors que des libérations de détenus se sont multipliées ces derniers jours, de nombreuses interrogations persistent quant à la possible libération d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour apporter des éclaircissements sur ce sujet sensible, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a pris la parole pour expliquer le processus en cours.

Selon les explications de la ministre, chaque dossier de détenu est examiné de manière individuelle. Il n’y a pas de libérations automatiques ou générales, mais une évaluation minutieuse au cas par cas. Cette évaluation incombe soit au juge, suite à une demande de mise en liberté provisoire déposée par le détenu, soit au procureur, s’il estime qu’un détenu présente des garanties suffisantes pour être libéré malgré le mandat de dépôt émis à son encontre.

Ainsi, la ministre insiste sur le fait que la décision de libérer un détenu repose sur une analyse approfondie des circonstances propres à chaque affaire, en tenant compte de divers facteurs tels que la présomption d’innocence, les garanties de représentation devant la justice, et le respect de l’ordre public.

Concernant spécifiquement le cas d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, Aïssata Tall Sall n’a pas donné de précisions. Cependant, elle rappelle que tous les dossiers sont soumis à un examen rigoureux et que les décisions prises seront basées sur les principes de justice et d’équité, dans le respect de la loi.

En résumé, les propos de la ministre soulignent l’importance d’un traitement équitable et impartial de tous les dossiers de détenus, dans le cadre du respect des droits fondamentaux et des principes de l’État de droit.

Libération de Sonko et Diomaye : Les précisions d'Aïssata Tall Sall

Libération de 344 détenus à Dakar : Un geste vers la pacification politique et sociale

Depuis près d’une semaine, une série de libérations de détenus a été observée à Dakar, la capitale du Sénégal. Selon la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, pas moins de 344 détenus ont été libérés récemment. Cependant, il convient de préciser que ces libérations sont accordées sous forme de « liberté provisoire ».

La ministre a expliqué que chaque dossier a été examiné individuellement par le procureur dans le cadre d’une démarche visant à apaiser le climat politique et social, comme annoncé par le président Macky Sall lors du Conseil des ministres du 7 février dernier. Elle a souligné que la décision de libération provisoire est prise par le juge, après étude des dossiers.

Bien que la plupart des personnes libérées aient été arrêtées lors de manifestations, Aïssata Tall Sall a nié toute implication politique dans ces arrestations. Elle a affirmé que les raisons derrière ces détentions n’étaient pas politiques, mais plutôt liées à des infractions spécifiques telles que des troubles à l’ordre public, des actes de vandalisme ou d’autres délits connexes.

La ministre a également souligné que l’objectif de ces libérations est de désengorger les prisons et de lutter contre la détention prolongée, tout en réaffirmant qu’au Sénégal, il n’y a pas de détenu politique. Elle a insisté sur le fait que chaque individu a été traité selon les principes de justice et que leur libération ne constitue en aucun cas une concession politique.

Ces libérations interviennent dans un contexte de tensions politiques et sociales croissantes, et semblent être une tentative des autorités de restaurer la confiance et de calmer les esprits dans un pays où les manifestations et les troubles ont été fréquents ces derniers mois.

Il est à noter que cette vague de libérations n’est pas une mesure isolée. Elle s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le gouvernement sénégalais pour répondre aux préoccupations sociales et politiques du pays. Ces actions comprennent également des consultations avec divers acteurs de la société civile, des partis politiques et des leaders religieux dans le but de promouvoir le dialogue et de trouver des solutions pacifiques aux défis auxquels le pays est confronté.

Cependant, malgré ces efforts, certains critiques restent sceptiques quant à l’efficacité réelle de ces mesures et mettent en doute leur impact à long terme sur la stabilité politique et sociale du Sénégal. Ils soulignent la nécessité d’aborder les causes profondes des tensions et des frustrations qui alimentent les troubles sociaux, notamment les questions relatives à la gouvernance, à la transparence et à l’égalité des chances.

Dans l’ensemble, la libération de 344 détenus à Dakar représente un pas vers la pacification politique et sociale au Sénégal. Cependant, pour assurer une paix durable et une stabilité politique, il est crucial que le gouvernement continue à dialoguer avec tous les acteurs concernés et à prendre des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes de la population.

Thierno Alassane Sall accuse : Les dessous d’un prétendu « dialogue inclusif »

Dans le contexte tendu des préparatifs électoraux au Sénégal, les récentes déclarations du candidat à la présidentielle Thierno Alassane Sall ont jeté une lumière crue sur les manœuvres politiques en coulisses. Le représentant de la République des Valeurs (RV) a vivement critiqué ce qu’il qualifie de « mascarade » orchestrée par le président Macky Sall sous le prétexte d’un dialogue inclusif avec les candidats recalés.

Dans une déclaration publique, Thierno Alassane Sall a vertement dénoncé les prétendues négociations souterraines qui, selon lui, visaient en réalité à saper le processus électoral en cours. Il affirme que ces discussions étaient une façade pour justifier ce qu’il considère comme un « coup d’État constitutionnel » perpétré par Macky Sall. Le candidat TAS accuse certains acteurs d’avoir proposé des compromis « coupables », notamment l’échange d’amnisties contre une élection plus inclusive.

Pour Thierno Alassane Sall, ces manœuvres dissimulées ne sont rien de plus qu’une tentative délibérée de déstabiliser le pays et de saper la démocratie sénégalaise. Il met en garde contre les conséquences potentiellement désastreuses de ces compromis politiques, soulignant que la paix durable ne peut être fondée sur le mépris des lois et des institutions démocratiques.

Dans un contexte où les tensions politiques sont déjà à leur comble, ces révélations mettent en lumière les enjeux cruciaux des prochaines élections présidentielles. Alors que le Sénégal s’apprête à prendre des décisions historiques pour son avenir politique, il est essentiel que le processus électoral reste transparent, juste et démocratique. Les déclarations de Thierno Alassane Sall soulignent l’urgence d’un engagement sincère en faveur d’un dialogue ouvert et honnête pour garantir l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Retrait de la candidature de Rose Wardini : Le Conseil Constitutionnel ajuste la liste des candidats

Suite au retrait de la candidature de Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », le Conseil Constitutionnel s’est prononcé en prenant acte de cette décision et en ajustant sa liste initiale de 20 candidats à présent 19.

Cette décision intervient alors que la date de l’élection présidentielle reste à être fixée, mais elle marque un tournant dans le processus électoral en cours.

Les 19 candidats qui demeurent en lice pour la présidentielle sont les suivants :

  1. Boubacar CAMARA
  2. Cheikh Tidiane DIEYE
  3. Déthié FALL
  4. Daouda NDIAYE
  5. Habib SY
  6. Khalifa Ababacar SALL
  7. Anta Babacar NGOM
  8. Amadou BA
  9. Idrissa SECK
  10. Aliou Mamadou DIA
  11. Serigne MBOUP
  12. Papa Djibril FALL
  13. Mamadou Lamine DIALLO
  14. Mahammed Boun Abdallah DIONNE
  15. El Hadji Malick GAKOU
  16. Aly Ngouille NDIAYE
  17. El Hadji Mamadou DIAO
  18. Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
  19. Thierno Alassane SALL

Ces 19 candidats représentent une diversité d’opinions et de visions pour l’avenir du Sénégal, et leur présence sur la liste électorale souligne l’importance du processus démocratique dans le pays.

La suite des événements reste à être déterminée, mais cette décision du Conseil Constitutionnel marque une étape significative dans la préparation de l’élection présidentielle et dans le déroulement de la campagne électorale à venir.

Le ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, clarifie les récentes libérations de détenus

Le ministre de la Justice du Sénégal, Me Aïssata Tall Sall, a pris la parole lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à l’hôtel King Fahd Palace pour aborder les récentes opérations de libération de détenus. Cette rencontre avec les médias intervient dans un contexte marqué par des critiques et des interrogations sur la procédure de libération et son impact sur l’espace politique du pays.

La vague de libérations de détenus, annoncée comme une mesure visant à pacifier l’environnement politique, a suscité des préoccupations quant à son processus et à ses implications. Selon des sources, certains actes d’instruction des dossiers des détenus n’avaient pas été finalisés au moment de leur libération, soulevant ainsi des questions sur la légitimité et l’équité de ces décisions.

Des voix au sein de l’appareil judiciaire ont également exprimé leur inquiétude quant à une possible influence de l’exécutif sur ces libérations, mettant en lumière des cas où des détenus ont été libérés alors que leur dossier était encore en cours d’examen. De plus, certains détenus libérés devront toujours comparaître devant la justice, tandis que les avocats de certains d’entre eux ont été exclus du processus, selon des rapports.

Lors de la conférence de presse, le ministre de la Justice a abordé ces préoccupations, s’efforçant de fournir des éclaircissements sur le processus de libération et les critères pris en compte. Aïssata Tall Sall a souligné l’importance de respecter les principes de justice et d’équité dans toutes les décisions prises par son ministère, tout en assurant que les libérations étaient conformes à la loi et aux normes internationales.

Elle a également affirmé que son ministère continuerait à travailler de manière transparente et responsable pour garantir le bon fonctionnement du système judiciaire et le respect des droits de l’homme pour tous les citoyens.

La conférence de presse de Me Aïssata Tall Sall a été suivie avec attention par les médias et le public, qui attendent des réponses claires sur les questions soulevées par les récentes libérations de détenus. Alors que le pays continue de naviguer dans un contexte politique délicat, la transparence et la responsabilité dans les actions gouvernementales restent essentielles pour maintenir la confiance du public et assurer l’intégrité du système judiciaire.

Le Dakarois Quotidien N°112 – du 20/02/24

Le Dakarois Quotidien N°112 – du 20/02/24
🔴Retrait de Rose Wardini : Un acte de responsabilité pour la Paix Nationale

Assane Diouf critique Ousmane Sonko et le dialogue avec Macky Sall : Une vérité qui dérange

Dans le tumulte politique qui agite le pays, l’activiste Assane Diouf n’hésite pas à exprimer son point de vue tranchant sur le dialogue en cours entre le Président de la République Macky Sall et le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko. Dans une déclaration faite lors de l’émission « Li Ci Deuk Bi » sur Walf Tv, il ne mâche pas ses mots pour critiquer Sonko et son parti, qu’il accuse d’avoir renié leurs principes en acceptant de participer aux pourparlers.

Selon Assane Diouf, le parti de Sonko, qui avait initialement refusé de dialoguer avec le gouvernement, semble aujourd’hui avoir changé de position, ce qui soulève des interrogations sur la sincérité de leur engagement politique. Il dénonce cette volte-face en déclarant que le parti en question, désormais dissous, est en partie responsable de la situation actuelle du pays.

L’activiste va plus loin en affirmant que certains acteurs politiques ont été traités durement pour avoir accepté de dialoguer avec le régime en place, citant l’exemple de Khalifa Sall, qui aurait subi des critiques acerbes pour sa volonté de collaboration. Il insiste sur le fait que ces actions politiques ne devraient pas être oubliées, et que Khalifa Sall comprend parfaitement les enjeux actuels.

Dans ses propos, Assane Diouf pointe du doigt une réalité dérangeante : le jeu politique où les alliances se font et se défont au gré des intérêts, parfois au détriment des principes initiaux des partis. Cette critique franche met en lumière les tensions et les contradictions qui caractérisent le paysage politique sénégalais, mettant en garde contre les compromis qui pourraient nuire à la démocratie et à la transparence.

En conclusion, les déclarations d’Assane Diouf soulignent l’importance de rester vigilant face aux évolutions du paysage politique et de ne pas oublier les engagements passés des acteurs politiques. Une voix dissidente qui rappelle l’importance de l’intégrité et de la cohérence dans la vie politique du pays.

Rose Wardini renonce à sa Candidature Présidentielle : Un acte de responsabilité pour la Paix Nationale

Dans un geste sans précédent de sacrifice et de dévouement envers la nation, Rose Wardini a pris la décision courageuse de retirer sa candidature à l’élection présidentielle, lançant ainsi un appel fort à l’unité et à la stabilité du Sénégal.

Cette décision, fruit d’une profonde réflexion et de consultations approfondies avec ses proches et ses collaborateurs au sein du mouvement Sénégal Nouveau, incarne un engagement sincère envers la préservation de la paix sociale et de l’unité nationale. Consciente des enjeux cruciaux qui traversent le pays en cette période électorale, Wardini a placé l’intérêt général au-dessus de toute considération personnelle, démontrant ainsi sa loyauté envers les valeurs fondamentales de la République.

Dans une déclaration émouvante, la candidate a souligné son profond attachement aux principes républicains et à la cohésion nationale, affirmant que la paix et la stabilité constituent les piliers essentiels de la démocratie sénégalaise. Son acte de retrait de la course présidentielle témoigne d’un sens aigu de la responsabilité et de l’altruisme, mettant en lumière sa conviction que l’unité et la solidarité sont indispensables pour assurer un avenir prospère à tous les citoyens.

Face aux défis juridiques auxquels elle était confrontée en raison de sa double nationalité, Wardini a fait preuve d’un leadership exemplaire en acceptant de se retirer de la compétition électorale. Son choix délibéré de respecter les lois et les règlements en vigueur illustre son engagement indéfectible envers l’état de droit et la bonne gouvernance.

En renonçant à sa candidature présidentielle, Rose Wardini envoie un message puissant de réconciliation et d’harmonie à travers le pays, exhortant ses concitoyens à transcender les clivages politiques et à œuvrer ensemble pour le bien-être commun. Son geste courageux incarne l’esprit de sacrifice et de détermination qui anime les véritables leaders, et il restera gravé dans l’histoire de la démocratie sénégalaise comme un symbole de grandeur et de noblesse d’âme.

Le retrait de Rose Wardini de la course présidentielle marque un tournant décisif dans la vie politique du Sénégal, offrant une lueur d’espoir pour un avenir de paix, de prospérité et d’unité nationale. Son exemple inspirant rappelle à chacun la valeur du compromis et de la coopération dans la construction d’une société plus juste et plus solidaire pour tous.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

COMMUNIQUÉ N° CP003-0224

« LIBERATION DES DETENUS »

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) constate depuis le jeudi 15 février 2024, une vague de libération de centaines de détenus par les autorités.

ADHA se réjouit de ces libérations qu’elle a toujours réclamées et invite par ailleurs à ce que cette action salutaire soit également étendue à toutes les autres régions ayant enregistré des arrestations similaires.

Néanmoins, elle reste sceptique quant à la nature même de ces libérations.

Ainsi, ADHA exige un éclaircissement et une transparence concernant ces libérations.

Ces personnes sont-elles libérées au bénéfice d’une liberté provisoire, d’un contrôle judiciaire, d’une relaxe, d’un acquittement ou d’une libération d’office ? 

Autant de questions qui interpellent les autorités et dont les réponses sont fortement attendues.

Pour rappel, la plupart de ces personnes libérées étaient détenues et poursuivies pour des faits graves, notamment de terrorisme, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sureté de l’Etat, de participation à une manifestation non autorisée ainsi que des actes de vandalisme. 

C’est ainsi que pour éclairer l’opinion et pour encore plus marquer la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, il faille mettre la bonne forme, respecter le fonctionnement normal de la justice et laisser les hommes de Droit clôturer chaque dossier dans le respect des règles et de la séparation des pouvoirs.

Ainsi, Action pour les Droits Humains et l’Amitié réitère son appel à la transparence, mais également à la libération de tous les détenus politiques et d’opinions sans exception, dans un cadre strictement légal.

ADHA demande également que la lumière soit faite sur tous les manifestants qui ont perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de défense et de sécurités et composés principalement de jeunes.

Pour finir, Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande au Président de la République du Sénégal, pour le temps qu’il lui reste à la magistrature suprême, de veiller à la consolidation de l’Etat de Droit à travers le respect de la séparation des pouvoirs et la liberté des citoyens.

Dakar le 18 février 2024

Le Bureau Exécutif de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

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