Le Premier ministre appelle à une analyse approfondie des déviances sur le domaine public maritime

Le Premier ministre a récemment présenté les conclusions et recommandations du rapport de la Commission Ad hoc, chargée d’évaluer l’occupation du Domaine Public Maritime dans la région de Dakar. Ce rapport, remis au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, met en lumière plusieurs déviances préoccupantes dans l’utilisation de ces espaces publics.

Lors de sa présentation, le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’une analyse approfondie des causes de ces déviances. Cette démarche vise à mieux comprendre les enjeux sous-jacents et à élaborer des solutions adaptées pour réguler et gérer efficacement ces espaces maritimes.

En parallèle, le Premier ministre a informé le Conseil de la finalisation de deux rapports importants préparés par le Comité technique chargé de la situation foncière dans plusieurs zones. Le premier rapport concerne les lotissements « BOA », « Hangars des Pèlerins », « Recasement 2 », ainsi que les zones « Eogen 1 et 2 » à Dakar. Le second rapport traite du lotissement « Mbour 4 » et du plan d’aménagement de la Nouvelle Ville de l’Axe, à Thiès.

Ces démarches visent à résoudre les problèmes fonciers et à garantir une gestion transparente et efficace des terres et des espaces publics au Sénégal.

Le Président Diomaye Faye appelle à une réforme urgente pour sauvegarder la liberté de la presse au sénégal

Le président Bassirou Diomaye Faye a fait une déclaration importante lors de la réunion du Conseil des ministres de ce mercredi, appelant à des « mesures de redressement appropriées » pour la presse nationale. Cette déclaration survient après une journée de grève organisée par les médias sénégalais pour protester contre des mesures fiscales et économiques imposées par le gouvernement.

Dans son communiqué, le président Faye a souligné l’importance de la presse pour la démocratie et a exprimé sa préoccupation quant à la situation actuelle du secteur médiatique. « Le président a demandé au gouvernement, en particulier au ministre de la Communication, de veiller à l’application intégrale du Code de la presse et au bon fonctionnement des entreprises de presse », indique le texte. Il a également évoqué la nécessité d’un dialogue renouvelé avec la presse nationale, afin de résoudre les problèmes rencontrés par les médias.

Le communiqué du gouvernement ne fait pas directement mention de la « journée sans presse » qui a eu lieu le mardi, une initiative prise par les dirigeants des médias sénégalais. Cette journée de grève a vu une mobilisation importante, avec de nombreux journaux, radios et télévisions suspendant leurs activités pour dénoncer les mesures perçues comme hostiles à la liberté de la presse.

Les médias sénégalais ont exprimé leurs préoccupations concernant plusieurs actions du gouvernement, notamment le « blocage des comptes bancaires » des entreprises de presse pour non-paiement d’impôts, la « saisie de leur matériel de production », la « rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires » et le « gel des paiements » dus aux médias. Ces mesures, selon le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CDEPS), viseraient à contrôler l’information et à soumettre les acteurs des médias à une pression injustifiée.

Le président Faye a affirmé que le gouvernement est déterminé à garantir une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’État de droit, soulignant que ces principes sont essentiels pour le bon fonctionnement de la démocratie. Les détails sur les mesures spécifiques de redressement proposées n’ont pas été précisés dans le communiqué, mais le président a insisté sur l’importance de maintenir un dialogue ouvert avec les acteurs médiatiques.

Le contexte de cette déclaration est marqué par une tension croissante entre les médias et le gouvernement, exacerbée par les récentes actions administratives et économiques. La presse sénégalaise a exprimé des inquiétudes concernant les répercussions de ces mesures sur leur indépendance et leur capacité à fonctionner librement. La réponse du président et du gouvernement pourrait jouer un rôle crucial dans la résolution de cette crise et dans le maintien de la liberté de la presse au Sénégal.

La journée de grève des médias, suivie par une large partie du secteur, témoigne de la gravité des préoccupations soulevées. Les prochains développements dans cette affaire seront observés de près par les acteurs du secteur médiatique et par les citoyens, afin de garantir que les principes de liberté et d’indépendance de la presse soient respectés.

Nominations en Conseil des ministres : Trois nouvelles personnalités à des postes clés

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le Président de la République a procédé à la nomination de trois nouvelles personnalités à des postes stratégiques au sein de l’administration. Ces décisions s’inscrivent dans le cadre de la dynamique de renforcement de l’efficacité des institutions et de la gestion des ressources nationales.

Lieutenant-Colonel Elhadji Maodo BA, Ingénieur des Eaux et Forêts, matricule de solde n° 627 951/F, a été nommé Secrétaire permanent du Comité national du CILSS. Il remplace Monsieur Baba BA, qui a été admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Le Lieutenant-Colonel Elhadji Maodo BA apporte avec lui une vaste expérience en gestion des ressources naturelles, un atout majeur pour le Comité dans la mise en œuvre de ses missions.

Monsieur Bakary FATY, Docteur en Hydrologie, matricule de solde n°711677/A, a été nommé Directeur de la Gestion de la Planification des Ressources en Eau. Il succède à Monsieur Niokhor NDOUR, qui a été appelé à d’autres fonctions. Bakary FATY, avec son expertise en hydrologie, est attendu pour impulser une nouvelle dynamique dans la gestion des ressources en eau, un secteur crucial pour le développement durable.

Enfin, Monsieur Sidy Mohamed SECK, Expert en politique agricole, a été désigné Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED). Il remplace à ce poste Monsieur Amadou NIANG. Avec son expérience en politique agricole, Sidy Mohamed SECK est bien positionné pour diriger la SAED dans ses efforts pour une gestion optimale des terres du delta et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé.

Ces nominations témoignent de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des experts qualifiés pour assurer la gestion des secteurs clés du développement national.

APPEL AUX SECOURS DES TRAVAILLEURS DE LA SAVONNERIE SAF INDUSTRIES :  Cent soixante-cinq employés au chômage technique

Plus de cent cinquante employés de SAF Industries sont désormais en chômage technique. Ce qui a provoqué une grande colère. Ils dénoncent des irrégularités telles que le détournement de cotisations pour la retraite complémentaire, non versées à l’assureur NSIA depuis 2021, ainsi qu’une mise au chômage technique sans consultation préalable des représentants du personnel, en violation de la Loi.

La pression fiscale continue-t-elle de faire des ravages ? En tout cas, le nombre d’entreprises qui renvoient leurs personnels se multiplie alors qu’il y a un manque crucial d’emplois dans notre pays où l’on compte les investisseurs sur les doigts de la main. La dernière entreprise en date: SAF Industrie. La société SAF met au chômage technique cent soixante-cinq (165) employés. Ce qui a créé une colère noire du personnel.

Ce lundi 12 août, l’ambiance était hostile dans les locaux de l’usine. Devant la porte d’entrée principale, les travailleurs ont brandi des pancartes mentionnant : « détournement des cotisations du personnel par la direction », « retraite complémentaire », « un personnel dévoué et déterminé qui dit non au chômage technique », ou encore « l’entreprise a trahi la confiance de ses employés, mais aussi les lois du travail, tout en créant un environnement toxique au sein de cette structure ».

Les agents de SAF, déterminés à faire entendre leur voix, ont confié leur ras-le-bol au Dakarois Quotidien. « Nous sommes ici pour dénoncer une forfaiture de la part de la direction de SAF Industries. Depuis sa création en 1968, je pense que Saïd Fakhry se retournerait dans sa tombe à cause de l’incompétence de ses héritiers », a fustigé Ismaïla Ndiaye, délégué du personnel, tout en portant un brassard rouge.

M. Ndiaye a précisé que l’article 65 de la loi dispose qu’« aucun employeur ne peut envoyer son employé au chômage technique sans avoir consulté les responsables du personnel car personne parmi eux ne connaît ni la durée ni les indemnités à verser ». C’est d’ailleurs ce qui les a poussés à aller voir les inspecteurs vu que « l’entreprise n’a même pas déposé de préavis. Ce qui constitue un manque de respect envers [eux] ».

Outre ces revendications, s’ajoutent les retraites complémentaires depuis 2021. La direction ne verse plus cette somme à l’assureur NSIA et elle rétorque que cela se fait par tirage au sort. En effet, chaque mois, cinq personnes sont sélectionnées. Cependant, les travailleurs ne veulent plus de cette procédure ; ils souhaitent récupérer leur argent, car « c’est inadmissible que SAF Industries ne verse plus leur argent à la NSIA », ont-il clamé. Par conséquent, ils réclament la totalité de leur dû.

Les employés souhaitent que SAF Industries agisse avec intégrité et respect afin de favoriser un climat de confiance et de collaboration. Par ailleurs, ils estiment que cette industrie ne peut pas, du jour au lendemain, prendre une décision unilatérale concernant 165 employés, qui sont aujourd’hui envoyés au chômage technique sans avoir au préalable discuté avec les délégués du personnel. Cela constitue une violation des lois du travail, selon eux.

À ce propos, les agents de SAF Industries interpellent l’État du Sénégal et demandent une application du slogan « jub, jubal, jubaneti », exigeant un audit au sein de cette structure. Ils revendiquent également le paiement de leurs mois d’arriérés de salaire. Prêts à se battre pour faire valoir leurs droits, ils ont annoncé qu’une plainte sera déposée à l’Inspection du travail.

Fatoumata BA

Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal : Un leader entouré de ses fidèles conseillers

Depuis près d’une décennie, Ousmane Sonko a été le visage et la voix de Pastef, le parti politique qu’il a fondé et mené avec détermination. Cependant, en raison de démêlés judiciaires qui l’ont empêché de se présenter à l’élection présidentielle, Sonko a dû céder sa place de candidat à son proche collaborateur Bassirou Diomaye Faye, qui est devenu Président de la République. Désormais Premier ministre, Sonko continue de jouer un rôle central dans la gouvernance du Sénégal, en s’appuyant sur une équipe de conseillers de confiance pour mettre en œuvre le « Projet » qu’il a élaboré pour le pays.

À la tête de cette équipe, on retrouve naturellement Bassirou Diomaye Faye, le Président lui-même. Ami de longue date de Sonko, Faye travaille en étroite collaboration avec son Premier ministre, un partenariat essentiel pour la réussite de leur gouvernement. Ce duo dirigeant repose sur une relation de confiance forgée par des années de militantisme commun au sein de Pastef.

Sonko a également choisi de maintenir ses anciens compagnons de lutte dans des rôles clés au sein du gouvernement. Parmi eux, Birame Souleye Diop occupe le poste de ministre du Pétrole et des Mines, un secteur stratégique pour le Sénégal. Yacine Fall, une autre figure de Pastef, est à la tête du ministère des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine, tandis que Cheikh Diba gère les Finances et le Budget. Ahmadou Al Aminou Lo, ancien directeur de l’agence sénégalaise de la BCEAO, est quant à lui ministre secrétaire général du gouvernement, un poste crucial pour la coordination des politiques publiques.

Le cercle des conseillers de Sonko comprend aussi des collaborateurs de confiance comme Ibrahima Guéye, son chef de cabinet, et Waly Diouf Bodian, désormais Directeur du Port de Dakar. Djibril Guéye Ndiaye, chef de protocole de Sonko, et Fadilou Keita, Directeur de la Caisse de Dépôts et de Consignations (CDC), font également partie de ce noyau dur.

Sonko n’oublie pas ses compagnons de lutte de la première heure, tels qu’Abass Fall, membre de Pastef et député, qui a joué un rôle déterminant dans les négociations entre Sonko et le Président sortant Macky Sall. Djibril Sonko, son remplaçant à la mairie de Ziguinchor, et Dialo Diop, vice-président de Pastef chargé des questions panafricanistes, restent des conseillers influents auprès de Sonko.

L’influence de Sonko dépasse les frontières du Sénégal, avec des conseillers basés à l’international. Mariama Dieng, cadre chez Air France et militante de Pastef, joue un rôle dans les relations entre Pastef et les formations politiques de la gauche française. Aux États-Unis, Aicha Touré, députée de la région Amérique du Nord et amie d’enfance de Sonko, apporte son expertise et son soutien. Chérif Diop, basé au Canada, a été un artisan clé des levées de fonds de Pastef avant de devenir secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur.

En tant que Premier ministre, Ousmane Sonko reste au cœur de l’action politique au Sénégal, entouré de fidèles conseillers issus des rangs de Pastef. Cette équipe, qui combine expérience, loyauté et expertise, est essentielle pour la mise en œuvre des ambitions politiques de Sonko et du Président Bassirou Diomaye Faye. Ensemble, ils forment un gouvernement résolument tourné vers l’avenir, déterminé à relever les défis du Sénégal contemporain.

DOMAINE PUBLIC MARITIME DE DAKAR : Le rapport de la commission ad hoc remis au président de la République

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu ce matin le rapport tant attendu de la commission ad hoc chargée de contrôler les titres et occupations du Domaine Public Maritime dans la région de Dakar. La remise du rapport s’est déroulée en présence du Premier ministre, Ousmane Sonko, et d’autres hauts responsables.

Selon une source présidentielle, le rapport de la commission révèle plusieurs irrégularités préoccupantes dans la gestion du Domaine Public Maritime. Ces irrégularités concernent principalement les aspects environnementaux et socioéconomiques liés à l’occupation et à l’exploitation de ces terres.
Le rapport souligne des problèmes significatifs, notamment des impacts environnementaux négatifs dus à une gestion inadéquate et des perturbations dans les communautés locales affectées par ces occupations. Ces révélations ont conduit le Président de la République à réitérer son engagement à mener une rectification rigoureuse de la situation.
“Le Chef de l’État a réaffirmé son engagement à procéder à une rectification rigoureuse, sans acharnement mais avec fermeté, afin de restaurer l’orthodoxie et garantir un accès libre au Domaine Public Maritime pour tous,” a déclaré la source présidentielle.
En réponse aux constats faits par la commission, des recommandations ont été formulées pour renforcer le cadre législatif et institutionnel régissant le Domaine Public Maritime. Ces recommandations visent à améliorer la transparence dans l’attribution des titres et à renforcer les contrôles pour éviter de futures irrégularités.
Le Président Faye et le Premier ministre Sonko ont souligné l’importance de prendre des mesures appropriées pour garantir que le Domaine Public Maritime soit géré de manière équitable et durable. Les autorités ont exprimé leur volonté de suivre les recommandations du rapport et de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour assurer une meilleure gestion de ces espaces cruciaux.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°249 – du 14/08/2024

🔴 165 EMPLOYÉS AU CHÔMAGE TECHNIQUE : APRÈS PREMIER BET, SAF INDUSTRIES MENACÉE DE FAILLITE ?
🔴 JOURNÉE SANS PRESSE : UN TRIOMPHE !

🔴 PRÉPARATION DU TOURNOI UFOA – U20 : SERIGNE SALIOU DIA CONVOQUE 27 NOUVEAUX JOUEURS
🔴 LE DÉNOUEMENT SUITE AUX SOUCIS ADMINISTRATIFS : SIDI BANE ENFIN AU RC LENS !

Déclaration de Patrimoine : L’OFNAC déclare la conformité des membres du gouvernement et des directeurs généraux

Serigne Bassirou Guèye, président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), a confirmé ce mardi que tous les membres du gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, ainsi que plusieurs directeurs généraux, ont respecté leurs obligations en matière de déclaration de patrimoine. Cette annonce a été faite lors d’un atelier de vulgarisation des réformes législatives récentes, organisé pour les professionnels des médias.

Le président Guèye a souligné que cette déclaration de patrimoine est une exigence légale et éthique, visant à garantir une gestion transparente et responsable des affaires publiques. Il a rappelé que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait également rempli cette obligation, et que sa déclaration avait été rendue publique récemment, affirmant l’engagement de l’État en faveur de la transparence.
“Le Premier ministre et l’ensemble des ministres ont fait leur déclaration de patrimoine ainsi que certains directeurs généraux,” a affirmé Serigne Bassirou Guèye. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des réformes introduites par les nouveaux textes législatifs modifiant la loi portant création de l’Ofnac et la loi sur la déclaration de patrimoine. Ces modifications ont pour objectif de renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions en promouvant une culture de responsabilité et de probité parmi les responsables publics.
L’atelier de vulgarisation a permis de présenter en détail les changements apportés aux lois régissant l’Ofnac et la déclaration de patrimoine. Les modifications incluent l’élargissement du champ d’application des lois, le renforcement des mécanismes de contrôle, et une amélioration générale de la transparence dans la déclaration des biens des acteurs publics.
Serigne Bassirou Guèye a souligné l’importance du rôle des médias dans cette dynamique. Il a encouragé les journalistes à diffuser largement les informations relatives à la déclaration de patrimoine et à sensibiliser le public sur l’importance de la lutte contre la corruption. “Les médias ont un rôle crucial à jouer dans la promotion de la transparence et de l’intégrité au sein de la société,” a conclu M. Guèye.
L’Ofnac continue de collaborer étroitement avec tous les acteurs concernés pour veiller au respect des nouvelles dispositions légales et à la prévention de la corruption.

Le Dakarois Quotidien N°248 – du 13/08/2024

🔴 JOURNÉE SANS PRESSE : Le Groupe Le Dakarois continue son combat face à la répression

Ce mardi 13 août 2024, le Sénégal observe une journée sans presse en réponse aux tentatives de musellement, de pression et d’oppression que subissent les acteurs des médias. Cette journée de protestation montre les défis auxquels font face les journalistes et les médias dans un contexte de restrictions croissantes. Tandis que certains, motivés par des intérêts personnels, se détachent de la solidarité professionnelle, le Groupe Le Dakarois réaffirme son engagement envers la cohésion et le soutien mutuel. Dans ce contexte difficile, la solidarité entre confrères est plus que jamais essentielle. Ensemble, affirmons notre force et notre détermination à défendre la liberté de la presse !

Ousmane Sonko en visite à Bamako : Un soutien Inébranlable au Mali

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, est en visite officielle au Mali, où il a été chaleureusement accueilli par son homologue, Choguel Maiga, et le président malien, Assimi Goita. Cette visite marque un moment significatif dans les relations entre les deux pays, soulignant l’engagement du Sénégal envers son voisin malien.

Lors de cette visite, Ousmane Sonko a exprimé son soutien indéfectible au Mali et a abordé plusieurs sujets d’actualité concernant la politique régionale. « Je remercie le Premier ministre Choguel Maiga et les membres de son gouvernement pour leur accueil chaleureux. Cette rencontre a été très enrichissante et nous a permis de discuter ouvertement des questions actuelles en toute fraternité, » a déclaré Sonko. Il a également souligné le caractère familial de sa visite, en affirmant : « Lorsque je viens ici, je me sens chez moi et je parle à des frères. »

Sonko a pris position contre l’embargo imposé au Mali par certains pays, y compris le Sénégal, dans le passé. « En tant qu’opposants, nous avons été les premiers à dénoncer cet embargo. J’ai toujours été critique à l’égard de cette pratique, et sous notre régime, elle ne pourra jamais prospérer. Personne ne pourra passer par le Sénégal pour déstabiliser le Mali ou imposer des sanctions de cette nature, » a-t-il affirmé.

La question de la CEDEAO a également été abordée lors de cette visite. Sonko a soutenu le respect des choix souverains des pays, en indiquant : « Nous respectons les choix souverains de chaque nation, y compris ceux du Mali et du Burkina Faso. Travailler pour la cohésion et l’unité de l’Afrique ne devrait pas être critiqué pour un panafricaniste. Quelle que soit la décision prise, elle n’affectera pas nos relations avec le Mali et les autres pays frères. »

La visite de Sonko au Mali s’inscrit dans un contexte de renforcement des relations diplomatiques et de coopération régionale. Elle reflète l’engagement du Sénégal à soutenir ses voisins dans un environnement politique complexe, tout en affirmant son rôle dans la consolidation des liens africains.

L’ancien DG de l’ONAS, Dr. Cheikh Dieng, reporte sa conférence de presse

Initialement prévue pour le mardi 13 août à 16 heures, la conférence de presse du Dr. Cheikh Dieng, ancien Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), a été reportée.

Le Dr. Cheikh Dieng devait aborder son récent limogeage lors de cette rencontre avec les médias. Cependant, le report a été décidé en raison de la « Journée sans presse » annoncée pour le même jour par les patrons de presse. Cette journée a été organisée pour sensibiliser l’opinion publique et internationale sur les difficultés rencontrées par la presse sénégalaise.

Le nouveau calendrier pour la conférence de presse n’a pas encore été communiqué, mais Dr. Cheikh Dieng a exprimé son intention de se prononcer sur sa situation dès que possible.

Visite d’amitié et de travail du Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko à Bamako

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, est arrivé à Bamako dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail. À son arrivée à l’aéroport international Président Modibo Keita Senou, il a été chaleureusement accueilli par son homologue malien, Dr Choguel Kokalla Maïga.

Les deux chefs de gouvernement se sont immédiatement entretenus, abordant divers sujets d’intérêt commun, notamment le renforcement des relations bilatérales entre le Sénégal et le Mali.

Au cours de son séjour, le Premier ministre sénégalais aura également un entretien avec le Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Cet échange sera l’occasion de discuter des défis actuels auxquels la région est confrontée et des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays pour promouvoir la paix et la stabilité.

LE PROJET DE LA CENTRALE À GAZ DU CAP-DES-BICHES : Une réussite en péril face aux manœuvres politiciennes

Le projet de construction de la centrale à gaz au Cap des Biches, piloté par West African Energy (WAE), est en bonne voie avec des travaux achevés à 95% pour le cycle simple et 84% pour le cycle combiné. Ce projet ambitieux, dont le coût total est estimé à 283 milliards de francs CFA, est un tournant majeur pour le secteur énergétique du Sénégal et de la sous-région. Malgré les avancées significatives, des intérêts partisans et personnels semblent menacer cette réalisation.

Depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la Présidentielle 2024, des voix discordantes se sont élevées contre l’ambitieux projet de la centrale à gaz initié par WAE, un groupe d’investisseurs sénégalais, ayant obtenud un finacement totalement sur fonds privés. Il se trouve que le patron d’Akilee, Amadou Ly, paraît ne s’être pas encore remis de l’annulation de contrat de 187 milliards avec la SENELEC. Ce membre de la coalition « Diomaye President » ferait son possible, selon une source, pour saboter le partenariat liant WAE à la SENELEC. Par ailleurs, M. Ly est cité par un rapport de l’OFNAC qui a atterri sur la table du procureur après enquête. Quelles sont réellement ses motivations ? Voudrait-il se positionner comme Directeur général de la SENELEC ?

D’un autre côté, il y a des détracteurs de Samuel Sarr qui aimeraient voir capoter ce projet sans savoir que celui-ci a décidé de quitter la Direction de WAE car sollicité par quatre (04) pays africains.

UN CHEF-D’OEUVRE PRIVÉ DE GRANDE ENVERGURE

La centrale à gaz du Cap des Biches est entièrement financée par des fonds privés. WAE, en tant qu’initiateur du projet, a su mobiliser des ressources substantielles en collaboration avec des institutions financières de premier plan telles que l’African Finance Corporation (AFC), Afrexim Bank et la Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD). Ces soutiens financiers internationaux témoignent de la solidité et du potentiel du projet, qui ne bénéficie d’aucun financement public.

Le choix de la solution privée pour ce projet a permis de contourner les complexités et les lenteurs administratives souvent associées aux financements publics, garantissant ainsi une plus grande autonomie et une efficacité accrue dans la réalisation du projet.

RESPECT DES NORMES

Le projet de la centrale à gaz est strictement conforme aux normes réglementaires et techniques. La Commission de Régulation du Secteur de l’Energie (CRSE) a délivré un avis favorable à l’octroi d’une licence de production et de vente d’électricité à WAE, après une analyse rigoureuse du dossier et des consultations publiques. Aucun des avis soumis durant la période de consultation publique n’a remis en cause l’octroi de la licence, soulignant la transparence et la légitimité du processus.

La centrale, qui sera dotée d’une capacité de 366 MW, est conçue pour fonctionner à la fois au gaz naturel et au naphta. Elle comprendra deux turbines à gaz et une turbine à vapeur en cycle combiné, ce qui permettra une efficacité énergétique optimale et une meilleure stabilité du réseau électrique.

IMPACT SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL

Outre ses bénéfices techniques, le projet a des retombées positives significatives sur l’économie locale. La construction de la centrale a généré des emplois importants, avec un quota prévu de 40% pour les postes nécessitant des qualifications spécifiques et 100% pour les postes non qualifiés. Cette création d’emplois est cruciale dans une région où le taux de chômage est élevé, offrant des opportunités économiques locales et contribuant à la réduction des inégalités.

D’un point de vue environnemental, le projet utilise du gaz domestique plutôt que du fioul lourd, ce qui contribuera à une réduction substantielle des émissions de gaz à effet de serre. Cette approche s’inscrit parfaitement dans les objectifs du Sénégal en matière de développement durable et d’engagements climatiques internationaux.

AVANCÉES REMARQUABLES

Les turbines à gaz sont entièrement installées et les tests de mise en service sont en cours. Les équipements nécessaires à la centrale, dont la Turbine à Gaz n°2 (TAG 12), sont prêts pour le premier allumage. WAE a également signé un contrat de fourniture de combustible avec PETROSEN TRADING & SERVICES S.A., assurant l’approvisionnement en naphta et en gasoil pour la centrale. Des études sont en cours pour la mise en place d’un FSRU (Floating Storage and Regasification Unit) pour l’alimentation en gaz naturel liquéfié (GNL), afin de garantir un approvisionnement stable et continu.

Malgré les nombreux défis et les tentatives de sabotage, le projet de la centrale à gaz au Cap des Biches reste une réalisation exemplaire qui illustre le potentiel du secteur privé sénégalais dans le développement des infrastructures énergétiques. Les attaques visant à perturber ce projet ne doivent pas masquer les succès déjà obtenus et les bénéfices futurs pour la région. La réussite de ce projet est essentielle non seulement pour satisfaire la demande énergétique croissante, mais aussi pour stimuler l’économie locale et contribuer aux objectifs environnementaux du Sénégal.

Le Dakarois

JO 2024 : Le message de félicitations de Bassirou Diomaye Faye aux athlètes sénégalais

La compétition des Jeux Olympiques de Paris 2024 s’est achevée, et malgré une absence de médailles pour la délégation sénégalaise, le soutien du président Bassirou Diomaye Faye envers ses athlètes est indéfectible.

Sur son compte X, le chef de l’État a adressé un message de félicitations à tous les membres de l’équipe sénégalaise. « Nos athlètes aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ont fait preuve de courage et de détermination pour défendre les couleurs nationales », a-t-il écrit. En dépit des résultats, Bassirou Diomaye Faye a souligné la valeur de leur engagement et leur persévérance.

Il a également assuré le soutien continu du gouvernement : « Mon soutien et celui du gouvernement vous sont acquis, avec la conviction que les efforts d’aujourd’hui mèneront aux succès de demain ». Ce message souligne la reconnaissance de l’État pour les efforts fournis par les athlètes et exprime l’espoir que ces efforts porteront leurs fruits lors des futures compétitions.

Le président a ainsi réaffirmé son engagement en faveur du développement du sport au Sénégal, promettant un soutien constant aux athlètes pour les préparer aux prochains défis et objectifs sportifs.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°247 – du 12/08/2024

🔴 EXÉCUTION À 95% D’UNE CENTRALE À GAZ À 283 MILLIARDS F CFA PAR WAE : TENTATIVE DE SABOTAGE PAR UN MEMBRE DE « DIOMAYE PRÉSIDENT »

🔴 RETARD DE L’EXÉCUTION DU STADE RÉGIONAL DE SÉDHIOU : KHADY DIÈNE GAYE « SIDÉRÉE »
🔴 FOOTBALL FÉMININ – UFOA-A : ASC AIGLES DE LA MÉDINA QUALIFIÉ IN EXTREMIS EN C1 AFRICAINE

Semaine Nationale de l’État Civil : Ziguinchor accueille le lancement avec la numérisation de près de 20 millions d’actes

La Semaine Nationale de l’État Civil a été officiellement lancée ce samedi 10 août 2024 à Ziguinchor, sous l’égide du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Bala Moussa Fofana. Cette semaine, qui se déroule du 10 au 16 août, a été marquée par une cérémonie en présence du gouverneur Mor Talla Tine, des élus locaux, des chefs de service, ainsi que de représentants des partenaires de l’État et des citoyens.

Le ministre Bala Moussa Fofana a mis en avant les réalisations majeures dans la gestion des actes d’état civil au Sénégal. Depuis le début du processus de numérisation, près de 20 millions d’actes ont été numérisés, indexés et intégrés dans le registre national de l’état civil. Cette numérisation permet une gestion centralisée et sécurisée des données, facilitant l’accès et la délivrance des documents pour les citoyens.

Actuellement, 235 centres d’état civil à travers le pays sont connectés à l’intranet gouvernemental et utilisent l’application de gestion des faits d’état civil. Pour soutenir cette initiative, 1200 ordinateurs, 1000 imprimantes et divers accessoires ont été remis aux communes, et 1000 agents et officiers d’état civil ont été formés à l’utilisation de cette nouvelle application. Grâce à ces outils, les agents peuvent désormais interroger le registre pour effectuer des recherches, délivrer ou enregistrer des actes en toute sécurité.

Le ministre a également souligné les avantages de l’interconnexion des centres d’état civil, qui permet à un natif de Ziguinchor, par exemple, de se faire délivrer une copie d’état civil partout au Sénégal. Cette interconnexion est un pas important vers la modernisation du système et la simplification des démarches administratives pour les citoyens.

La Semaine Nationale de l’État Civil est cette année adossée à la Journée Africaine de l’État Civil, instituée par l’Union africaine et célébrée chaque 10 août. Le thème choisi pour cette année est « La digitalisation, un important levier pour la modernisation de l’état civil ». Cette thématique reflète les efforts du Sénégal pour moderniser et améliorer les services d’état civil grâce aux technologies numériques.

Bala Moussa Fofana a insisté sur l’importance de l’enregistrement des faits d’état civil, en particulier la naissance, qui est le premier droit pour tout individu. L’enregistrement permet non seulement d’attester des éléments d’individualisation tels que le nom, la date de naissance et les parents, mais aussi de situer l’individu au sein de la famille et de la société, assurant ainsi son identité et l’accès à ses droits.

Le ministre a rappelé que le président de la République a donné des instructions pour accélérer le processus de modernisation et de digitalisation de l’état civil. Un conseil interministériel dédié à l’état civil sera bientôt convoqué pour discuter des prochaines étapes.

La Semaine Nationale de l’État Civil marque le début d’une série d’activités de formation et de sensibilisation sur l’importance de l’enregistrement à l’état civil à travers tout le territoire national. L’objectif est d’encourager les citoyens à déclarer les événements majeurs de leur vie comme un réflexe spontané.

Bala Moussa Fofana a également annoncé que la construction de nouveaux centres d’état civil se poursuivra pour améliorer l’accès, l’offre et la qualité des services. La région de Ziguinchor a été choisie pour abriter la cérémonie officielle en raison de son taux élevé d’enregistrement des naissances par jugement et en autorisation d’inscription, qui est actuellement à 24%.

Le lancement de cette semaine nationale est donc un tournant dans l’amélioration de l’état civil au Sénégal, avec une attention particulière portée à l’intégration des nouvelles technologies et à l’accessibilité des services pour tous les citoyens.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Diplomatie en crise : Riyad refuse de recevoir l’envoyé de Bassirou Diomaye Faye après la rupture du contrat avec Acwa Power

Les relations entre le Sénégal et l’Arabie saoudite traversent une zone de turbulences après la décision du gouvernement sénégalais de rompre unilatéralement le contrat avec Acwa Power, une des plus grandes entreprises saoudiennes. Selon Le Quotidien dans sa Une du Samedi 10 Août 2024, cette décision, motivée par le coût jugé « exorbitant » de l’eau produite par l’usine en question, a été annoncée par le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, provoquant la colère des autorités saoudiennes.

Cette décision n’a pas été bien accueillie à Riyad, où elle est perçue comme un camouflet. Selon des sources proches du dossier, le Prince héritier Mohammed ben Salmane aurait personnellement démarché l’ancien président Macky Sall pour garantir l’attribution de ce contrat à Acwa Power, l’une des plus importantes entreprises du royaume après Saudi Aramco.

Face à la gravité de la situation, le président Bassirou Diomaye Faye a dépêché en urgence son ministre directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, en Arabie saoudite pour tenter de désamorcer la crise. Cependant, la mission s’est avérée délicate. Le Quotidien rapporte que ni le roi Salmane Al Saoud, ni le Prince héritier n’ont accepté de recevoir l’envoyé sénégalais. Ce dernier a finalement été reçu par le vice-ministre des Affaires étrangères, Walker El-Khuraiji, qui a pris connaissance de la lettre de Bassirou Diomaye Faye, sans pour autant accorder l’importance espérée à la démarche.

Malgré la rencontre, les tensions demeurent palpables. La partie saoudienne est restée ferme, soulignant qu’une telle décision, prise sans consultation préalable avec des partenaires aussi importants que les Saoudiens, était inacceptable. Ce qui était censé être une simple affaire économique pourrait désormais avoir des répercussions diplomatiques plus graves.

Cette situation complexe met en lumière les défis que devra relever le gouvernement sénégalais pour rétablir des relations bilatérales sereines avec Riyad. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si une solution diplomatique pourra être trouvée pour apaiser la colère saoudienne.

Le Premier ministre Ousmane Sonko représente le Président Bassirou Diomaye Faye à Kigali pour l’investiture de Paul Kagame

Le Premier ministre Ousmane Sonko est arrivé à Kigali, la capitale rwandaise, où il représentera le Président Bassirou Diomaye Faye lors de la cérémonie d’investiture du Président Paul Kagame. Ce déplacement témoigne des liens étroits entre les deux nations, et de l’engagement du Sénégal à soutenir le Rwanda dans ses efforts pour le développement et la stabilité de la région.

L’investiture de Paul Kagame marque un moment important pour le Rwanda, et la présence d’Ousmane Sonko à cette occasion illustre l’importance de la coopération entre les deux pays. En tant que représentant officiel du Président Faye, Sonko participera à diverses rencontres bilatérales visant à renforcer les relations diplomatiques et économiques entre le Sénégal et le Rwanda.

La cérémonie, qui réunit de nombreux dirigeants africains et internationaux, offre également une opportunité de réaffirmer les valeurs partagées de paix, de sécurité et de développement durable. Le Sénégal, sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, continue de jouer un rôle clé dans la promotion de ces idéaux à travers le continent.

La visite de Sonko à Kigali est un signe supplémentaire de l’engagement du Sénégal à contribuer à la stabilité régionale et à renforcer les partenariats stratégiques en Afrique.

Ousmane Sonko porte plainte contre le journaliste Madiambal Diagne : Les détails attendus ce lundi

L’avocat Me Bamba Cissé a confirmé à Dakaractu que l’actuel Premier ministre et président du Parti Pastef, Ousmane Sonko, s’apprête à déposer une plainte contre le journaliste Madiambal Diagne. La plainte, qui sera déposée par l’intermédiaire de son pool d’avocats, concerne diverses infractions, dont les détails n’ont pas encore été révélés.

Selon Me Cissé, les précisions sur les infractions reprochées au journaliste seront données ce lundi lors du dépôt officiel de la plainte. Cette initiative intervient dans un contexte politique tendu où les relations entre les figures politiques et les médias sont souvent marquées par des confrontations.

L’opinion publique attend avec impatience les précisions sur les motifs de cette plainte et les réactions qui en découleront. Les regards seront donc tournés vers ce lundi pour en savoir davantage sur cette affaire qui pourrait encore agiter la scène politique et médiatique sénégalaise.

Ousmane Sonko riposte : Une plainte en justice contre Madiambal Diagne

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, également président du Parti Pastef-les-patriotes, a décidé de prendre des mesures judiciaires en réponse aux récentes attaques qu’il qualifie de « systématiques et injustifiées ». Ces attaques, qu’il juge souvent injurieuses et séditieuses, n’auraient aucun lien avec une critique légitime de sa gestion du pouvoir.

Selon un communiqué officiel, M. Sonko a donné instruction à son équipe juridique de déposer une plainte contre Madiambal Diagne, directeur du Groupe Avenir Communication, ce lundi 12 août 2024. Cette plainte, qui sera déposée au Parquet de Dakar, vise diverses infractions liées aux propos tenus par le journaliste à l’encontre du Premier ministre.

Bien que M. Sonko affirme rester indifférent à ces attaques, il semble déterminé à ne plus tolérer aucune dérive qui ne serait pas motivée par des raisons politiques. Le pool d’avocats du Premier ministre, dirigé par Maître Bamba Cissé, a déclaré qu’il assurera une vigilance constante et réagira systématiquement par des actions en justice contre toute infraction à la loi pénale sénégalaise.

Cette décision marque une étape importante dans la lutte contre les discours qu’Ousmane Sonko considère comme diffamatoires, dans un contexte politique déjà tendu. Le dénouement de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat politique au Sénégal.

STRUCTURATION DU POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les « opposants milliardaires » doivent-ils avoir peur ?

Wally Diouf Bodian, alors nommé à la tête du Port Autonome de Dakar en mai dernier, fustigeait la  présence d’« opposants milliardaires » sur le sol Sénégalais, affirmant que leur présence compliquait la gestion du pays aux nouveaux tenants du pouvoir. Des déclarations qui, à elles seules, n’ont sans doute pas manqué d’effrayer les opposants les plus nantis. Par conséquent, avec l’activation du Pool Judiciaire Financier, ces derniers devraient-ils davantage être inquiétés ?

En mai 2024, Wally Diouf Bodian, récemment nommé à la tête du Port Autonome de Dakar (PAD), a provoqué des remous dans l’arène politique avec son discours lors d’une soirée de gala à Keur Massar. Le responsable de l’actuelle mouvance présidentielle a exprimé des inquiétudes concernant la présence d’ « opposants milliardaires » dans le pays, en suggérant que cette situation compliquait la gestion nationale et faisait obstacle au développement. « On ne peut pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires qu’on laisse circuler librement », déclarait le cadre de Pastef. Il ajoute : « Je ne pense pas que nous pourrons gérer ce pays tranquillement avec des dizaines d’opposants qui sont milliardaires. Je m’en arrête là. Nous ne pouvons pas laisser ces gens circuler librement dans un pays sous-développé (…) Nous ne pouvons pas gérer ce pays dans ces conditions ».

Sûrement inquiétés par ces déclarations, les ex-collaborateurs de Macky Sall ne doivent plus dormir sous leurs lauriers, surtout avec la nouvelle structuration du Pool judiciaire Financier. Créé en 2023, le Pool Judiciaire Financier était encore vacant jusqu’à hier, vendredi, lors du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).

L’organe de répression des infractions économiques est composé de la manière ci-dessous :

1)Parquet près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :

● Procureur de la République financier : El Hadji Alioune Abdoulaye SYLLA, ancien Avocat général près la Cour suprême

● Procureur de la République financier adjoint : Ablaye DIOUF, ancien Délégué du Procureur de la République près le tribunal d’instance de Rufisque

● Substituts du Procureur de la République financier : Ibrahima FAYE (anciennement au ministère de la Justice) et Harouna SOW (ancien Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack)

2) Collège des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :

● Président du Collège des Juges d’Instruction financier : Idrissa DIARRA, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Thiès

● Juges d’Instruction financier : Massaer SARR, Babacar DIOP, Mouhamadou Ndéné NDIR, Moustapha FALL et Nelly Secko DIENG

3) Chambre de jugement financière au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :

● Président : Papa Mohamed DIOP, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Saint-Louis

● Membres : Mamadou Yakham KEÏTA, Mor LO, Ousseynou SY, Ngor DIOP et Aissétou KANTE FAYE

4) Chambre d’accusation financière de la Cour d’appel de Dakar :

● Président : Mamady DIANE, ancien Président de chambre à la Cour d’appel de Ziguinchor

●  Membres : Alioune SALL, Tahir KA, Abdoul Aziz BARO, Samba NDIAYE et Adji Mame Bousso GUEYE.

5) Chambre des appels financiers de la Cour d’appel de Dakar :

● Président : Anta NDIAYE DIOP, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar

● Membres : Mamadou DIALLO, Thierno NIANG, Fatou Binetou CISSOKHO et Fall Babacar SY

Le Dakarois

Conseil supérieur de la Magistrature : Affectations de juges liées au dossier Sonko

Le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) a récemment apporté des changements notables dans la répartition des juges au Sénégal, avec une attention particulière sur les magistrats ayant traité le dossier Ousmane Sonko. Les juges Oumar Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck, impliqués dans cette affaire très médiatisée, ont été affectés à Tambacounda, suscitant des réactions et des spéculations sur la nature de ces affectations.

Oumar Maham Diallo

Oumar Maham Diallo, le doyen des juges d’instruction qui avait placé Ousmane Sonko sous mandat de dépôt, a été nommé Président de Chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda. Cette décision est perçue par certains comme une forme de « sanction » suite aux critiques sévères du leader de Pastef, qui avait accusé Diallo de partialité et d’instrumentalisation politique de la justice. Sonko avait dénoncé le juge comme un « militant de l’APR » (l’Alliance pour la République), affirmant que ses décisions étaient motivées par des considérations politiques plutôt que par des éléments factuels.

Mamadou Seck

Mamadou Seck, ancien juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, a été transféré au poste d’Avocat général près la Cour d’Appel de Tambacounda. Seck avait été un acteur central dans plusieurs décisions de justice concernant les militants de Pastef. Ousmane Sonko l’avait récusé, le qualifiant de juge « réputé faible et non indépendant ». Seck s’est finalement retiré du dossier de Sonko, invoquant des « convenances personnelles », une décision qui a été interprétée par certains comme un geste en réponse aux critiques formulées par Sonko.

Abdou Karim Diop

Abdou Karim Diop, ancien Procureur de la République, a également été affecté à Tambacounda en tant qu’Avocat général. Diop avait précisé les chefs d’accusation contre Sonko, y compris des accusations graves telles que l’appel à l’insurrection et la création de troubles politiques. Il avait également évoqué le vol d’un téléphone portable par Sonko comme un élément déclencheur de son arrestation. La décision de le déplacer intervient dans un contexte de tensions persistantes autour du traitement judiciaire de l’affaire Sonko.
Ces changements de poste interviennent dans un contexte de tensions politiques croissantes et de débats sur l’indépendance de la justice au Sénégal. Les affectations de ces juges à Tambacounda sont perçues par certains comme une tentative de les éloigner des affaires sensibles ou comme une mesure disciplinaire, tandis que d’autres y voient une opportunité pour les juges de commencer un nouveau chapitre dans leur carrière judiciaire.


Le Dakarois

LA TRIBUNE DU WEEK-END Par Abdoul Aziz DIOP : La CSU de Diomaye, c’est la CMU sans Macky

Présidant, le mercredi 7 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, le président Bassirou D. D. Faye invite le ministre de la Santé et de l’Action sociale «à veiller en permanence à l’accès des populations à des soins essentiels de qualité». En Conseil des ministres le 1er juin 2022, son prédécesseur Macky Sall invite «le ministre de la Santé et de l’Action sociale à engager, sans délai, la généralisation des processus de management qualité, dans toutes les structures sanitaires du pays, en vue d’améliorer l’accueil des patients, les offres de soins et la gouvernance sanitaire». «L’évaluation prospective de la réforme hospitalière de 1998» demandée, le 7 août 2024,  par l’actuel chef de l’État revient à jeter les  «bases stratégiques d’une réforme hospitalière intégrale et de grande envergure» voulue par l’ancien président Sall.

En campagne électorale en mars 2024, le candidat Bassirou D. D. Faye avait promis «de mettre en place la Couverture sanitaire universelle (CSU) en lieu et place de la Couverture maladie universelle (CMU)». L’opposant qui parle avant le 24 mars 2024, date de son élection à la magistrature suprême, tenait déjà à sa CSU pour se démarquer de la CMU de son prédécesseur Macky Sall. Le 07 août dernier, le président Faye réaffirme son engagement de campagne à promouvoir la CSU considérée comme le nouveau système de santé innovant grâce notamment à «la mise en place d’un financement participatif» dudit système.

Bien antérieure à l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en mars 2012, la CMU est, elle, assez parlante à travers son histoire, son contenu et son mode de financement pour qu’on lui substitue la CSU au prétexte qu’elle est obsolète et insolvable.

La longue marche vers la CMU

La loi n° 62-29 du 26 mars 1962 relative aux certificats d’indigence permet aux personnes qui en sont munies de bénéficier gratuitement de soins dans les formations sanitaires publiques. Depuis l’adoption de cette loi, les autorités compétentes délivrent des certificats d’indigence (voir image ci-dessous).

Ainsi se présente l’ancêtre de l’actuel «régime d’assistance médicale» de la Couverture maladie universelle (CMU). Mais, écrivent les rédacteurs de la «Stratégie nationale d’extension de la couverture du risque maladie des Sénégalais» (MSP/USAID, 2008), «l’état des lieux de la couverture du risque maladie des indigents a montré que les dispositifs existants (…) sont tous confrontés à des difficultés liées, entre autres, aux lourdeurs administratives et à l’absence de critères claires d’attribution»  de certificats d’indigence.

L’estimation (chiffres de 2003 actualisés) du nombre de personnes couvertes contre le risque maladie montre la distance qui sépare le présent redoutable – seuls 2 Sénégalais sur 10 bénéficient d’une assurance maladie – au futur souhaitable (plus de 7 Sénégalais sur 10 couverts dès 2017).

La loi n° 61-33 du 15 juin 1961 relative au statut général des fonctionnaires institue la sécurité sociale des fonctionnaires, des agents (fonctionnaires) des collectivités locales et leurs ayants droit (conjoints et enfants).

Le système de sécurité sociale des agents de l’État non  fonctionnaires est régi par le décret n° 74-347 du 12 avril 1974. Le centre médico-social de l’État fournit des consultations médicales gratuites aux fonctionnaires et à leurs familles. Les étudiants sont pris en charge par les centres des œuvres universitaires.

Le plan SESAME, en faveur des personnes âgées de 60 ans et plus, a démarré le 1er septembre 2006 et concernait 555 690 personnes éligibles.

Les Institutions de prévoyance maladie (IPM) ont été créées par la loi n° 75-50 du 3 avril 1975 au bénéfice des travailleurs du secteur privé et des membres de leurs familles. Leurs règles de fonctionnement sont régies par le décret n° 75-895 du 14 août 1975.

Les mutuelles de santé couvrent le risque maladie, au premier franc ou de façon complémentaire, pour tous leurs membres.

Les assurances privées à but lucratif sont, elles, régies par le code CIMA (Conférence interafricaine du marché des assurances). Certaines IPM délèguent la gestion de leurs activités à ces compagnies d’assurances privées.

Les entreprises de plus de 400 salariés sont tenues d’assurer des prestations médicales. Quant aux entreprises de moins de 400 salariés, elles peuvent créer un service médical inter-entreprises.

La Caisse de sécurité sociale prend en charge les accidentés du travail et les maladies professionnelles dont sont victimes les travailleurs. Elle dispose aussi de centres de protection maternelle et infantile.

Le 12 février 1998, l’Assemblée nationale adopte la Réforme hospitalière (deux lois votées et deux décrets d’application pris dans la foulée). Visant l’amélioration de la gestion et de la qualité des soins dans les hôpitaux, la Réforme dota chaque hôpital d’un Conseil d’administration (CA), d’une Commission médicale d’établissement (CME) – « consultée sur toutes les questions relatives aux soins» – et d’une Commission technique d’établissement (CTE), appelée à «faire participer le personnel technique des hôpitaux à la résolution des problèmes d’hygiène, de sécurité, de formation, etc.» Dans le souci de répondre aux exigences d’une politique orientée vers la santé pour tous, la Réforme disait garantir à tout citoyen – quelle que soit sa catégorie sociale – la possibilité de fréquenter l’hôpital public. Du coup, l’égalité pour tous, dans l’accès aux soins essentiels, devint un principe fondamental sur lequel repose – à côté de la continuité du service et la disponibilité des meilleurs soins possibles –  la mission de service public des hôpitaux. En mettant l’accent sur l’accessibilité financière des soins à la très grande majorité de la population, la Réforme récusa fermement l’exclusion en ces termes : «les personnes démunies devront être soignées si leur état d’indigence est établi». Et l’article 8 de la loi 98-08 portant Réforme hospitalière de stipuler très clairement : «Le service public hospitalier garantit pour tous un accès équitable aux soins. Il est tenu d’accueillir toute personne, de jour comme de nuit, en urgence si l’état du malade ou du blessé le justifie.» (Alinéa 1). Quant à l’alinéa 5 du même article, il dispose que «le service public hospitalier ne peut établir aucune discrimination entre les malades en ce qui concerne les soins»..

Au Sénégal, le droit (constitutionnel) à la santé et à un environnement sain (Article 8) et le devoir de l’Etat et des collectivités publiques de veiller à la santé physique et morale de la famille, des personnes handicapées et des personnes âgées (Article 17) sont autant d’incitations nationales à la promotion de la CMU.

On voit parfaitement comment le législateur sénégalais se montra – toutes les autres lois relatives à la santé publique vont l’attester par la suite – attaché à la santé pour tous.

Les progrès réalisés par des pays africains en développement comme le Rwanda et le Ghana montrent que la CMU est possible dans les pays à faibles revenus. Aussi le Sénégal s’est-il joint au mouvement international pour la promotion de la CMU et approprié les résolutions de la 58ème Assemblée mondiale de la santé de l’OMS et la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations unies pour l’accès de l’ensemble de la population à des services de santé de qualité. Quelques mois seulement après sa formation, le gouvernement du Premier ministre Macky Sall fit adopter par l’Assemblée nationale, en sa séance du mardi 19 juillet 2005, la loi n° 2005-18 du 5 août 2005 relative à la santé de la reproduction. Ladite loi stipule en son article premier (Alinéa 3) que «la femme a le droit d’accéder à des services de santé qui lui permettent de mener à terme une grossesse et d’accoucher sans mettre sa vie en danger». Un pas décisif vers l’assistance médicale universelle. Le 20 septembre 2013, le président Macky Sall procéda lui-même au lancement de la Couverture maladie universelle (CMU) caractérisée par trois régimes complémentaires.

Il ressort des concertations nationales sur la santé et l’action sociale, organisées les 18 et 19 janvier 2013, que la CMU repose sur les régimes d’assurance obligatoire (RAO), d’assistance médicale (RAM) et  d’assurance volontaire (RAV) sur laquelle nous mettons ici l’accent.

L’assurance volontaire dans la CMU

La toute première expérience mutualiste en milieu urbain remonte à 1973 avec la création d’une mutuelle de santé par les travailleurs de la Société ouest africaine des ciments (SOCOCIM). En 1985, la mutuelle de l’Armée Sénégalaise est créée.

Avec l’appui de l’hôpital Saint Jean de Dieu, le diocèse de Thiès initie en 1989 la mutuelle de santé de Fandène, première du genre en milieu rural. A l’époque, la cotisation des membres s’élevait à 100 francs CFA par mois et par personne, donnant « droit à une prise en charge à 70 % du coût des soins primaires et 100 % des frais d’hospitalisation », pour un taux d’adhésion des habitants de 90 %. Le 1er janvier 1994, l’Association des jeunes de Lalane (AJL) crée la mutuelle de santé villageoise de Lalane Diassap qui démarre, en février 1996, ses activités d’assurance – 82 % de taux d’adhésion – des habitants de Lalane, Diassap et Médina Fall.

A la suite des premières expériences urbaines, les taux élevés d’adhésion en milieu rural attestent de la crédibilité des mutuelles de santé et de l’efficacité des campagnes de sensibilisation menées pour la participation de tous.

D’après les résultats provisoires des comptes nationaux de la santé (CAFSP, 2008), de 1997 à 2007, l’évolution du nombre de mutuelles de santé au Sénégal montre une accélération des implantations

Mais comme dans d’autres secteurs de la vie économique et sociale, les forts taux de croissance des implantations mutualistes en 2003 et en 2007 attestent d’un dynamisme qui ne profite pas à toutes les régions, celles de l’Est étant les moins loties.

L’approche générale de la Cellule d’appui à la CMU montre que la stratégie nationale d’extension de la couverture du risque maladie et du PNDS (2009-2018) comprend trois piliers :

  1. Pérennisation des initiatives de gratuité grâce aux Fonds national de solidarité santé (FNSS) ;
  2. Réforme des IPM ;
  3. Extension de la couverture du risque maladie grâce aux mutuelles de santé dans le contexte de la décentralisation.

Les piliers 1 et 3 constituent la trame stratégique du projet Décentralisation de l’assurance maladie (DECAM). Le pari de la DECAM est naturellement un pari sur un système de santé rénové et performant dont on connaît les différents niveaux.

La stratégie générale de la DECAM consiste à mettre en place un partenariat entre les mutuelles de santé communautaires, les collectivités locales et l’Etat pour étendre la couverture du risque maladie aux secteurs informel et rural. La « population cible des mutuelles de santé communautaires », le « paquet minimum de bénéfices », l’« organisation des mutuelles de santé », les « relations avec les prestataires de soins », les « mécanismes de financement » et les « mesures d’accompagnement  » en constituent les six volets.

Il s’agit de toutes les personnes résidentes de la collectivité locale d’implantation non éligibles aux régimes obligatoires. Peuvent adhérer à une mutuelle de santé communautaire les familles, les groupes organisés comme les coopératives et les groupements féminins. En cas d’adhésion d’une famille ou d’un groupe, ce sont tous les membres de la famille ou du groupe qui sont concernés. Lorsqu’une personne bénéficie des initiatives de gratuité du Ministère de la Santé et l’Action sociale (MSAS), son adhésion à la mutuelle de santé de sa collectivité locale intervient à la suite d’un arrangement contractuel entre ladite mutuelle et le Fonds national de solidarité santé (FNSS).

Le MSAS détermine, en coopération avec les parties prenantes, un Paquet minimum de bénéfices (PMB) garantissant aux membres d’une mutuelle de santé des services de santé de qualité quels que soient leur statut social et leurs niveaux de contribution.

Le PMB est composé d’un paquet de base qui inclut les services offerts par les postes de santé et les centres de santé et d’un paquet complémentaire incluant les services offerts par les hôpitaux. Le paquet complémentaire est conditionné par la référence obligatoire d’un poste de santé ou d’un centre de santé.

Les bénéficiaires des mutuelles de santé communautaires doivent s’acquitter d’un ticket modérateur du fait des risques de surconsommation des soins liée à l’accessibilité.

Le Paquet minimum de bénéfices (PMB), comprenant un paquet de base et un paquet complémentaire, permet de comprendre l’organisation et le rôle des mutuelles de santé communautaires dans les communes, les départements et les régions du Sénégal.

Implantée dans chaque commune, la mutuelle de santé de base prend en charge le paquet de base en partenariat avec les postes et centres de santé de la commune tout en s’acquittant de ses tâches de sensibilisation, d’inscription des adhérents, de collecte des cotisations, de ciblage des indigents et des groupes vulnérables, de plaidoyer auprès des collectivités locales (communes et départements) et de financement du Fonds départemental de solidarité (FDS) proportionnellement aux nombres de membres inscrits.

Dans chacun des départements du Sénégal, l’Union départementale des mutuelles de santé (UDMS) prend en charge le paquet complémentaire en partenariat avec les hôpitaux de niveau 1. L’UDMS collabore avec l’Unité départementale d’appui technique (UDAT) pour l’administration, la gestion et le suivi-évaluation des mutuelles de santé.

L’Union régionale des mutuelles de santé (URMS) assure, en partenariat avec l’Office nationale de la mutuelle sociale (ONAMS), le Fonds national de garantie (FNG), le Fonds national de solidarité santé (FNSS), le Fonds national de la mutuelle sociale (FNMS), etc., l’harmonisation des contrats avec les prestataires de soins et l’assistance technique des mutuelles de santé de base (formation, appui-conseil, etc.)

Responsable de la gestion du paquet de base, l’Union départementale des mutuelles de santé (UDMS) signe une convention cadre avec chacun des districts de santé pour harmoniser les contrats, entre les mutuelles de santé, les postes de santé et les centres de santé du district, et les dispositions sur la référence obligatoire. Cette dernière explique les relations contractuelles qu’entretient l’Union départementale avec les hôpitaux de niveau 1 qui desservent le département.

Sur la base de la convention cadre, chaque mutuelle de santé adapte ses relations contractuelles aux spécificités des postes et centres de santé de la commune où elle est implantée.

Responsable de la gestion du paquet complémentaire au niveau des hôpitaux régionaux et départementaux, l’Union régionale des mutuelles de santé (URMS) met en place les conventions cadre entre les unions départementales et les hôpitaux de niveau 1 pour harmoniser les contrats avec les prestataires de soins.

Mécanismes de financement

L’absence de synergie entre les mécanismes de financement public et la contribution des ménages est le principal défi à relever en matière de financement de la santé au Sénégal. Pour relever ce défi, le Fonds national de solidarité santé (FNSS) soutient la mise en place d’un Fonds départemental de solidarité (FDS) dont les fonctions sont les suivantes :

  • Subvention partielle pour l’extension des paquets de bénéfices et mise en commun des gros risques des mutuelles de santé ;
  • Subventions ciblées pour la prise en charge des indigents et des groupes vulnérables ;
  • Garanties pour l’adhésion des groupes organisés en partenariat avec les institutions décentralisées de financement.

Si rien n’est fait, l’Etat continuera de financer 65 % des services et soins de santé, les ménages assurant, par paiements directs, le reste du financement (35 %). L’intervention attendue du Fonds national de solidarité santé (FNSS) devrait permettre de subventionner à hauteur de 50 % les cotisations des ménages dans les mutuelles de santé, de pallier la faiblesse du ciblage des indigents et des groupes vulnérables, facteur d’exclusion et d’exposition de la majorité de la population au risque financier.

Quid du crowdfunding, ou financement participatif, invoqué par le président Faye en Conseil des ministres le 7 août 2024 ? Dans ce type de financement, les «contributeurs apportent leur soutien financier à un projet sans attendre de retour financier». Mais qui sont-ils dans la CSU qui pour l’instant n’est ni plus ni moins que la CMU sans le M auquel s’est substitué le S de la CSU.

A.A.DIOP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°246 – du 10 ET 11/08/2024

🔴 AFFECTATION DES TROIS MAGISTRATS DE L’AFFAIRE SWEET BEAUTÉ : LA TRIADE EXILÉE À TAMBACOUNDA
🔴 LE POOL JUDICIAIRE FINANCIER INSUFFLÉE D’UNE ÂME : BIENTÔT LA TRAQUE DES « OPPOSANTS MILLIARDAIRES » ?

🔴 NAVÉTANES – HEURE DE DÉMARRAGE DES MATCHS : MENACE DE SUSPENSION DE LA COMPÉTITION À RUFISQUE
🔴 APRÈS GÉNÉRATION FOOT : SALIOU FAYE OUVRE UNE NOUVELLE PAGE AU FC SERAING

Le Premier ministre Ousmane Sonko prévu pour une première mission diplomatique au Rwanda

Le Président Bassirou Diomaye Faye prépare activement le premier déplacement à l’étranger du Premier ministre Ousmane Sonko, qui devrait marquer un moment clé de la diplomatie sénégalaise. Selon des informations obtenues par L’Observateur, le chef de l’État a décidé d’envoyer son Premier ministre au Rwanda le 11 août prochain, pour représenter le Sénégal lors de la cérémonie de prestation de serment du Président Paul Kagamé, récemment réélu avec un impressionnant 99,18 % des voix lors de l’élection présidentielle du 15 juillet dernier.

Bien que ce premier déplacement à l’étranger du chef du Gouvernement n’ait pas encore été officiellement annoncé, les préparatifs sont déjà en cours. À la Primature, les équipes s’activent pour assurer le bon déroulement de ce voyage diplomatique, qui pourrait voir le Premier ministre quitter Dakar dès demain samedi et revenir en début de semaine prochaine.

Ce choix de déléguer cette mission au Premier ministre, plutôt que de se rendre lui-même à Kigali, reflète la volonté du Président Faye de confier davantage de responsabilités à son chef de Gouvernement, tout en gérant un emploi du temps de plus en plus chargé. Il est à rappeler que Paul Kagamé avait effectué une visite au Sénégal en mai dernier, durant laquelle il s’était longuement entretenu avec Ousmane Sonko. Le Premier ministre avait même tenu à l’accompagner personnellement à l’aéroport à la fin de son séjour.

Ce voyage pourrait ainsi renforcer les liens entre Dakar et Kigali, et permettre à Ousmane Sonko de poser ses premiers jalons sur la scène diplomatique internationale en tant que Premier ministre.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°245 – du 09/08/2024

🔴 ACCIDENTS – CORRUPTION DES AGENTS DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE : SONKO SUR UN AUTRE FRONT
🔴 RELAXE POUR « BONNE FOI » : LA JURISPRUDENCE MIMI DÉSACCÉLÈRE MANSOUR

🔴 JO 2024 – ÉLIMINATION DU DERNIER ESPOIR, COMBÉ SECK : LE SÉNÉGAL RENTRE BREDOUILLE DE PARIS
🔴 DÉCÈS DE L’ANCIEN PRÉSIDENT DE LA CAF : ISSA HAYATOU S’ÉTEINT À 77 ANS

Réunion du bureau de l’assemblée nationale : Un focus sur la DPG

Ce vendredi 9 août 2024 à 16h00, les membres du Bureau de l’Assemblée nationale sont convoqués pour une réunion cruciale dans la salle de Conférence de la Présidence. Bien que l’ordre du jour officiel ne soit pas encore détaillé, les dernières informations laissent entendre que la réunion pourrait se concentrer sur le rétablissement des dispositions du règlement intérieur relatives à l’organisation de la déclaration de politique générale.

La réunion de ce vendredi revêt une importance particulière, alors que le Bureau de l’Assemblée nationale se prépare potentiellement à aborder des aspects essentiels du fonctionnement institutionnel. Le rétablissement des dispositions du règlement intérieur pourrait signaler une volonté de réorganiser ou de clarifier les procédures entourant la déclaration de politique générale, un exercice clé dans le cadre des travaux parlementaires.

La déclaration de politique générale est un moment décisif dans la vie parlementaire, permettant au gouvernement de présenter ses priorités et ses orientations pour la période à venir. Le rétablissement des dispositions du règlement intérieur pourrait viser à garantir que ce processus se déroule de manière ordonnée et conforme aux règles établies, assurant ainsi la transparence et l’efficacité du débat parlementaire.

La réunion pourrait également servir à discuter de la préparation logistique et organisationnelle nécessaire pour la déclaration de politique générale, assurant que tous les aspects formels et procéduraux sont en place pour une présentation fluide et efficace.

Les membres du Bureau de l’Assemblée nationale devront se préparer à examiner les modifications éventuelles et à s’assurer que toutes les dispositions sont en adéquation avec les exigences légales et institutionnelles. Les discussions de ce vendredi pourraient également aborder d’autres aspects pertinents pour le bon déroulement des activités parlementaires.

Cette réunion représente un moment clé pour l’organisation interne de l’Assemblée nationale et pourrait avoir des implications significatives pour la gestion future des débats et des sessions parlementaires. Les détails et les résolutions de cette réunion seront suivis de près pour comprendre les ajustements apportés au règlement intérieur et leur impact sur les processus parlementaires à venir.

Ousmane Sonko dénonce la corruption des agents de sécurité routière et annonce des mesures drastiques pour réduire les accidents

Le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu, ce jeudi, un discours fort au cours d’un comité interministériel consacré à la prévention et à la sécurité routière. Lors de cette rencontre cruciale, il a dénoncé avec véhémence la corruption qui gangrène les services de sécurité routière, estimant qu’elle constitue un facteur aggravant dans la recrudescence des accidents de la route.

Dans son intervention, le Premier ministre a souligné que « la corruption parmi les agents de sécurité routière est inacceptable et contribue en partie à la chaîne des accidents ». Cette déclaration marque un tournant dans la lutte contre l’insécurité routière, un problème qui pèse lourdement sur la population.

Ousmane Sonko a indiqué que cette corruption, en permettant à des véhicules non conformes de circuler librement et à des conducteurs imprudents d’échapper aux sanctions, affaiblit les efforts de prévention et aggrave les risques d’accidents. Conscient de l’ampleur du défi, il a annoncé la mise en place de mesures drastiques pour endiguer ce fléau et améliorer la sécurité sur les routes.

Parmi les mesures évoquées, le Premier ministre a mis l’accent sur le renouvellement du parc automobile national. Cette initiative vise à éliminer les véhicules vétustes, souvent à l’origine de nombreux accidents, et à promouvoir une flotte automobile plus moderne et sécurisée.

En parallèle, des réformes au sein des forces de sécurité routière sont prévues pour lutter contre la corruption. Ces réformes incluent une meilleure formation des agents, l’instauration de sanctions sévères contre les comportements déviants, et l’utilisation accrue de technologies de surveillance pour réduire les interactions humaines susceptibles de conduire à des pratiques corruptives.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a conclu en appelant à une collaboration renforcée entre tous les acteurs impliqués, y compris les citoyens, pour instaurer une culture de sécurité et de responsabilité sur les routes. Il a également promis que le gouvernement mettra tout en œuvre pour s’assurer que ces mesures soient appliquées de manière rigoureuse et transparente.

Cette prise de position ferme de la part du Premier ministre Sonko suscite de l’espoir parmi la population, qui attend des résultats concrets pour enrayer la spirale des accidents de la route. Ces mesures, si elles sont mises en œuvre efficacement, pourraient bien marquer le début d’une nouvelle ère pour la sécurité routière au Sénégal.

Le régime de Diomaye sur la voie de la réforme : Vers un recrutement transparent des dirigeants du secteur public ?

Dans une démarche marquée par une volonté de transparence et de rupture avec les pratiques antérieures, le Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, semble déterminé à concrétiser l’une des promesses phares de son mouvement alors qu’il était encore dans l’opposition. En effet, l’idée de pourvoir certains postes de l’État par appel à candidature avait été au cœur des engagements de son équipe. Cependant, jusqu’à présent, cette promesse n’avait pas encore trouvé de traduction concrète dans les actions gouvernementales.

Lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, cette question a été remise sur la table, marquant une étape décisive vers la mise en place de ce système de nomination. Ousmane Sonko a, en effet, donné des instructions claires au Ministre Secrétaire général du Gouvernement, en collaboration avec les ministres concernés, pour préparer les dispositions nécessaires en vue de soumettre au Conseil des ministres les projets de décrets d’application liés à la loi d’orientation sur le secteur public.

Ces décrets, selon le communiqué officiel du Conseil des ministres, porteront notamment sur l’appel à candidatures pour le recrutement des chefs d’organes exécutifs des entités du secteur parapublic. Ils couvriront également le fonctionnement des organes délibérants de ces entités, les statuts-types applicables aux sociétés nationales, ainsi que l’organisation et le fonctionnement du Comité de suivi du secteur parapublic.

Cette initiative, si elle est mise en œuvre, pourrait marquer une véritable révolution dans la gestion des affaires publiques au Sénégal. Elle viserait non seulement à renforcer la transparence et l’efficacité au sein de l’administration publique, mais également à favoriser la méritocratie, en permettant aux compétences les plus avérées d’accéder à des postes de responsabilité.

Cependant, il reste à voir si ces intentions se matérialiseront dans les faits et si le régime de Diomaye parviendra à surmonter les éventuels obstacles politiques et administratifs qui pourraient se dresser sur son chemin. La mise en place d’un tel système nécessitera en effet une volonté politique forte et une capacité à mobiliser l’ensemble des acteurs concernés autour de cette réforme ambitieuse.

En tout état de cause, les prochains mois s’annoncent décisifs pour le gouvernement d’Ousmane Sonko, qui devra prouver sa capacité à transformer les promesses en actions concrètes, dans un contexte où les attentes des citoyens en matière de gouvernance et de transparence sont particulièrement élevées.

Madiambal Diagne critique les nominations de Kilifeu et Nitdoff : « Une récompense pour des rôles sombres »

Les rappeurs Mor Talla Gueye, alias Nitdoff, et Landing Mbessane Seck, plus connu sous le nom de Kilifeu, ont été récemment nommés à des postes stratégiques par le président Bassirou Diomaye Faye. Nitdoff a été désigné Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (Fdcu), tandis que Kilifeu a été nommé Président du Conseil d’Administration du Grand Théâtre national.

Ces nominations n’ont pas manqué de faire réagir Madiambal Diagne, journaliste et patron du Groupe Avenir Communication. Dans une publication sur X, il a sévèrement critiqué ces décisions, affirmant qu’elles sont une récompense pour les « rôles sombres » joués par les deux rappeurs lors des récentes manifestations.

« Les nominations de Kilifeu et de Nitdoff donnent encore du sens à mon propos du 22/07/2024 : Le parcours tumultueux de leur formation politique a comporté des phases sombres durant lesquelles certains militants et responsables ont été chargés de rôles et de missions inavouables, et cela les oblige à nommer n’importe qui à n’importe quelle fonction », a-t-il écrit, exprimant ainsi son désaccord avec ces choix du gouvernement.

Controverse autour du port du voile dans les établissements catholiques : Cheikh Yérim Seck appelle au dialogue et à la fermeture du débat

Le journaliste et analyste politique Cheikh Yérim Seck s’est récemment exprimé sur la polémique entourant la déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko concernant l’interdiction du port du voile dans les établissements privés catholiques au Sénégal. Ce débat, qui a enflammé les discussions publiques, soulève des questions profondes sur la laïcité, le respect des croyances religieuses, et l’état de l’éducation dans le pays.

Lors de son passage dans l’émission de Maimouna Ndour Faye sur la 7Tv, Cheikh Yérim Seck a affirmé avec fermeté qu’il est « inadmissible, dans un pays comme le Sénégal, d’interdire à une élève de porter un voile », rappelant que « c’est un vêtement religieux ». Il a souligné l’importance du respect de toutes les croyances dans un État laïc comme le Sénégal, où musulmans et chrétiens cohabitent en harmonie.

Cheikh Yérim Seck a critiqué la manière dont le gouvernement a géré cette situation, en soulignant que le recours au dialogue aurait dû être privilégié dès le début. Il a cependant salué l’initiative du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, qui a pris l’initiative de rencontrer l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, pour apaiser les tensions et clarifier les positions.

Pour l’analyste, cette affaire devrait désormais être classée, car le Sénégal est un pays unique où les familles sont souvent composées à la fois de musulmans et de chrétiens. « Cette affaire doit être définitivement close car le Sénégal est un pays unique où l’on trouve des musulmans et des chrétiens dans presque toutes les familles », a-t-il ajouté.

Cheikh Yérim Seck a également dévié le débat sur un autre point qu’il considère plus crucial : la défaillance du système éducatif public. Il a exprimé son indignation face au fait que de nombreuses familles se tournent vers les écoles privées malgré les investissements massifs dans l’éducation publique. « Ce qui devrait véritablement indigner Ousmane Sonko, c’est que les gens se tournent vers les écoles privées alors que des milliards de F CFA sont investis dans l’école publique. C’est là que réside le véritable scandale », a-t-il conclu.

Dans un contexte où les tensions religieuses peuvent rapidement s’enflammer, les propos de Cheikh Yérim Seck invitent à la réflexion sur l’importance du dialogue, de la tolérance, et d’une éducation publique de qualité pour tous les citoyens sénégalais.

RÉFORME GLOBALE DU SYSTÈME DE LA SANTÉ : Le financement participatif en perspective

À l’issue du Conseil des ministres de mercredi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé une refonte globale du système de santé national. Face aux défis posés par l’actuelle politique de Couverture Sanitaire Universelle (CSU), qui aggrave la dette hospitalière et compromet la viabilité du système, le Président a appelé à une transformation radicale et innovante.

Le Chef de l’État a ainsi exhorté le Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que les ministres concernés, à mettre en place un mode de financement participatif novateur pour le système de santé. Cette réforme implique une réévaluation approfondie de la réforme hospitalière de 1998, une actualisation de la carte sanitaire, et une gestion rigoureuse des projets de construction de nouveaux hôpitaux et établissements de santé en fonction des besoins de la pyramide sanitaire.

La digitalisation intégrale des services de santé et de l’information sanitaire est également une priorité, visant à améliorer la transparence et l’efficacité. Diomaye Faye a souligné la nécessité de contrôler les activités des établissements privés de santé, d’améliorer la prise en charge de la santé communautaire, et de maintenir un dialogue social constructif avec les syndicats du secteur.

Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la généralisation du management de la qualité dans les établissements de santé, notamment à travers la certification des soins dans les Services d’Accueil et d’Urgence (SAU). Il a également demandé une régulation stricte des activités liées à la pharmacie et au médicament, appelant à un renforcement de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et à une meilleure intégration de cette entité dans la stratégie de souveraineté pharmaceutique.

Enfin, le Chef de l’État a chargé le ministre de la Santé et de l’Action sociale de garantir un accès constant à des soins essentiels de qualité, tout en promouvant la prévention sanitaire et en renforçant la surveillance épidémiologique.

Le Dakarois

CONTINUATION DES NOMINATIONS PARTISANES : L’appel à candidatures, pour le moment, chimérique !

Le binôme Diomaye-Sonko n’a pas, une fois de plus, respecté ses engagements électoraux concernant l’appel à candidatures pour les postes nominatifs. À travers le communiqué du Conseil des ministres passé en revue par le Dakarois Quotidien, le Premier ministre, Ousmane Sonko a simplement demandé au ministre, secrétaire général du Gouvernement, de collaborer avec les ministres des Finances, du Budget et de la Fonction publique pour préparer les projets de décrets nécessaires. Ces projets devraient être soumis au Conseil des ministres en septembre 2024 et concerneront l’appel à candidatures pour les postes de chefs d’organes exécutifs des entités du secteur parapublic, le fonctionnement de leurs organes délibérants, les statuts-types des sociétés nationales, ainsi que l’organisation et le fonctionnement du Comité de suivi du secteur parapublic.

En attendant la concrétisation de ces réformes, le régime en place continue de récompenser ses partisans. Mor Talla Gueye, connu sous le nom de scène Nitt Doff, a été nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU) au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. De son côté, Landing Mbessane Seck, alias Kilifeu, également rappeur et allié du régime, a été désigné PCA du Grand Théâtre national, au sein du même ministère.

Par ailleurs, Kilifeu et ses acolytes, Thierno Amadou Diallo alias « Thier » et Simon Kouka, devaient comparaître le 7 décembre 2023 devant le tribunal correctionnel de Dakar. Cependant, l’audience a été reportée au 4 janvier 2024, sans être finalement tenue. Les prévenus, actuellement en liberté, sont accusés d’association de malfaiteurs, de corruption, de complicité de corruption, de tentative de faux dans un document administratif, d’usage de faux, et de tentative de trafic de migrants. Ces accusations sont liées à l’affaire des faux passeports diplomatiques révélée en 2021.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°244 – du 08/08/2024

🔴 RÉFORME DU SYSTÈME DE LA SANTÉ : VERS UN MODE DE FINANCEMENT PARTICIPATIF
🔴 NOMINATIONS DES FRÈRES D’ARMES : L’APPEL À CANDIDATURES RESTE…UN EFFET D’ANNONCE !

🔴FINALE DU 110 MÈTRES HAIES : LOUIS-FRANÇOIS MENDY ÉLIMINÉ DES JO PARIS 2024

Nomination : Kilifeu Nommé PCA du Grand Théâtre National

Le rappeur Landing Mbessane Seck, mieux connu sous le nom de scène « Kilifeu », a été nommé Président du Conseil d’Administration du Grand Théâtre national. La décision a été officialisée ce mercredi lors du conseil des ministres, sous la présidence du chef de l’État.

Kilifeu, figure emblématique du rap sénégalais et membre du groupe de musique populaire « Keur Gui », apporte avec lui une richesse d’expérience et une connaissance approfondie du monde culturel. Sa nomination au Grand Théâtre national, un pilier central de la culture sénégalaise, est perçue comme un gage de renouvellement et de dynamisme pour cette institution.

En tant que Président du Conseil d’Administration, Kilifeu sera chargé de superviser la gestion et le développement du Grand Théâtre national, ainsi que de promouvoir ses activités culturelles. Le Grand Théâtre, situé au cœur de Dakar, est un lieu de référence pour les arts du spectacle et la culture au Sénégal, accueillant des événements variés allant des spectacles de musique aux pièces de théâtre.

Kilifeu succède à Ahmet Ndiaye, qui a été nommé à d’autres fonctions. Ce changement intervient dans un contexte où le Grand Théâtre national cherche à renforcer son rôle en tant que centre culturel majeur et à diversifier ses offres artistiques.

La nomination de Kilifeu est attendue avec intérêt par les acteurs du monde de la culture. Avec son parcours artistique et son implication dans la scène musicale, il est espéré qu’il apportera une nouvelle vision et dynamisme au Grand Théâtre national, en renforçant ses liens avec la communauté artistique et en enrichissant ses programmes culturels.

Cette nomination, aux côtés de celle de Mor Talla Guèye à la tête du Fonds de Développement des Cultures Urbaines, marque un tournant significatif pour la gestion des institutions culturelles sénégalaises, mettant en avant des figures du milieu artistique à des postes clés.

Mor Talla Guèye, alias Nit Doff, nommé PCA du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU)

Le rappeur Mor Talla Guèye, connu dans le monde de la musique sous le nom d’artiste « Nit Doff », a été officiellement nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU). La décision a été annoncée lors du conseil des ministres de ce mercredi, sous l’autorité du président de la République.

Mor Talla Guèye n’est pas étranger au monde des cultures urbaines et de la musique. Sa carrière dans le rap et son influence dans le milieu culturel font de lui un choix pertinent pour ce poste. Sa nomination est perçue comme une reconnaissance de son engagement et de son expertise dans le domaine artistique.

En tant que Président du Conseil d’Administration du FDCU, Nit Doff aura pour mission de guider et de promouvoir le développement des cultures urbaines au Sénégal. Le FDCU, relevant du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, joue un rôle crucial dans la valorisation des pratiques culturelles urbaines et l’accompagnement des artistes.

Cette nomination pourrait marquer un tournant significatif pour le FDCU, avec la possibilité d’introduire de nouvelles perspectives et initiatives sous la direction de Mor Talla Guèye. Les acteurs du milieu culturel attendent avec impatience les projets et les orientations que le nouveau président apportera à cette institution.

Le parcours artistique de Nit Doff et son engagement dans le développement des cultures urbaines pourraient bien insuffler une dynamique nouvelle au Fonds et contribuer à la promotion et à l’épanouissement des artistes et des pratiques culturelles urbaines au Sénégal.

Rufisque : Le préfet Abdou Khadr Diop affecté à Diourbel

Dans un récent communiqué du conseil des ministres, Abdou Khadr Diop a été nommé Préfet du Département de Diourbel, succédant à Monsieur Maguette Diouck, appelé à d’autres fonctions. Précédemment en poste à Rufisque, M. Diop, administrateur civil de matricule 653 031/F, est reconnu pour sa rigueur et son efficacité dans l’exécution de ses fonctions.

Abdou Khadr Diop s’est fait remarquer lors des récentes opérations de déguerpissement menées à Rufisque, où il a démontré une gestion déterminée et respectée. Son approche rigoureuse et son art de convaincre les citoyens à se conformer aux décisions administratives lui ont valu une réputation de respect et d’admiration parmi les résidents.

Avec sa nomination à Diourbel, M. Diop commence un nouveau chapitre de sa carrière administrative. Sa gestion à Rufisque a été marquée par un engagement fort envers l’application des directives de l’autorité administrative, ce qui augure bien pour sa nouvelle mission. Les attentes sont élevées quant à sa capacité à s’attaquer aux défis spécifiques de Diourbel et à continuer de servir avec la même efficacité et détermination.

Le remplacement de Monsieur Maguette Diouck, qui se voit confier d’autres responsabilités, marque un tournant important dans la gestion administrative des départements sénégalais. Les autorités locales et les citoyens de Diourbel attendent avec impatience le début de cette nouvelle collaboration sous la direction d’Abdou Khadr Diop.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 07 Août 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre de la Primature :

•       Madame Ndèye Khansou CAMARA, Magistrat, est nommée Directrice de l’Action normative, en remplacement de Monsieur Amadou NGOM ;

        Au titre du Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines :
•       Monsieur Ibrahima GASSAMA, Docteur en géologie, est nommé Directeur Général des Mines et de la Géologie au Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines en remplacement de Madame Roseline Anna Coumba MBAYE ;

   Au titre du Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération :
•       Madame Ndèye Fatou MBODJ, Comptable, est nommée Administrateur général du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires, en remplacement de Madame Néné Fatoumata TALL.  

Au titre du Ministère de la Formation professionnelle : 

•       Madame Adjaratou Bousso DIAGNE, Professeur de l’Enseignement secondaire, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de gestion, matricule de solde n° 648 183/N, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Formation professionnelle, en remplacement de Monsieur Amadou Bouré SENE.

         Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
•       Monsieur Alassane NDAO, Titulaire d’un Diplôme d’Ingénieur polytechnicien en Génie civil, est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Office national de l’Assainissement (ONAS)  en remplacement de Monsieur Ibrahima AGNE ;
•       Monsieur Cheikh BADIANE, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures en Études du Développement, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) en remplacement de Monsieur Pape Mael THIAM. 

  Au titre du Ministère de la Communication et des Télécommunications :
•       Monsieur Mody NIANG, Enseignant à la retraite est nommé Président du Conseil d’administration de la Société Sénégalaise de Presse et de Publication – Le Soleil (SSPP- Le Soleil), poste vacant.
        Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce :
•       Madame Madeleine Suzane LO, Economiste, matricule de solde n° 666 369/Z, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère de l’Industrie et du Commerce.
Au titre du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires :

•       Monsieur Papa Ndiamé SENE, spécialiste en Finances publiques, matricule de solde n° 625 106/B, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Al Hassane DIOP.

•       Monsieur Edouard NDECKY, Ingénieur des Travaux de Planification, matricule de solde n°618 687/H, est nommé Directeur des Infrastructures Portuaires au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Ousmane NDIAYE admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. 

•       Monsieur Mamadou Aliou DIALLO, Docteur en Droit Public et Sciences politiques, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN) en remplacement de Monsieur Amadou KA. 

  Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités :
•       Madame Ndèye Marième SAMB, Docteur en Géographie et Aménagement de l’espace, est nommé Coordonnateur du Programme de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA), en remplacement de Monsieur Moussa SOW, 

•       Monsieur Baidy NIANG, Inspecteur du Trésor, matricule de solde n°616 256/H, est nommé Directeur Général du Fonds de Solidarité national au Ministère de la Famille et des Solidarités, en remplacement du Docteur Kalidou BA, 

•       Madame Mbossé BADIANE, Titulaire d’un Master 2 en Management du
Développement local et Ingénierie sociale, matricule de solde n°715 210/J, est nommée Directrice de l’Evaluation des Programmes et Projets au Ministère de la Famille et des Solidarités, en remplacement de Madame Seynabou Diouf MBOUP.

      Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :
•       Monsieur Moussa TINE, Architecte diplômé d’Etat, est nommé Directeur général de la Construction et de l’Habitat au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, en remplacement de Monsieur Amadou THIAM, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Cheikh Ibrahima DIEDHIOU, Professeur d’Enseignement secondaire, titulaire d’un Master 2 en Ingénierie du Développement territorial, matricule de solde n°652.509/K, est nommé Directeur de la Promotion des Pôles urbains au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, en remplacement de Madame Fatim TALL, appelée à d’autres fonctions.

      Au titre du Ministère de la Santé et de l’Action sociale :
•       Monsieur Seydina Ousmane BA, titulaire d’un Doctorat en Médecine, précédemment Chef du Service de la Médecine physique et de la Réadaptation fonctionnelle à l’hôpital principal de Dakar, est nommé Directeur du Centre national d’Appareillage orthopédique (CNAO), en remplacement de Monsieur Djibril BEYE. 

•       Monsieur Mouctar LY, titulaire d’un Doctorat en Médecine, matricule de solde n°
735.228/A, est nommé Directeur de l’Établissement public de Santé de niveau 1 « Roi BAUDOIN », en remplacement de Monsieur Cheikh Mbaye SECK. 

•       Monsieur Papa Madièye GUEYE, Professeur titulaire de Biochimie pharmaceutique, est nommé Président du Conseil de Réglementation de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), en remplacement de Monsieur Sylvain Alphonse BOYER.     

      Au titre du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture :
•       Monsieur Mor Talla GUEYE, Artiste-entrepreneur, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures urbaines (FDCU) au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Moustapha DIENG, appelé à d’autres fonctions ;

•       Monsieur Babacar Wagane FAYE, Ingénieur-statisticien, précédemment Chef du Bureau des Méthodes à l’Agence nationale des Statistiques et de la Démographie (ANSD) est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale pour la Promotion et l’Emploi des Jeunes (ANPEJ) au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture,
en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIATTA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; 

•       Monsieur Landing Mbessane SECK, Artiste-entrepreneur, est nommé Président du Conseil d’Administration du Grand Théâtre national au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Ahmet NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ; 

•       Monsieur Mohamed Abdallah LY, Enseignant-chercheur, est nommé Directeur général du Musée des Civilisations noires au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Hamady BOCOUM, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

•       Monsieur Balla NDIAYE, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 615 448/B, est nommé Secrétaire général de la Compagnie du Théâtre national Daniel SORANO au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Abel MARONE, appelé à d’autres fonctions ; 


•       Monsieur Médou Mané DIOP, Expert fiscal, mandataire judiciaire, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale pour la Promotion et l’Emploi des Jeunes (ANPEJ) au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Cheikh Tidiane DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;

    Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :
•       Monsieur Mamadou SYLLA, Docteur vétérinaire, matricule de solde n°690633/I, est nommé Directeur régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, poste vacant.

•       Monsieur Amadou Alassane NDIAYE, Docteur vétérinaire, matricule de solde n°724378/E, est nommé Directeur régional de l’Elevage et des Productions animales de
Sédhiou au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, en remplacement de Monsieur Mamadou SYLLA, appelé à d’autres fonctions.

  Au titre du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat :
•       Monsieur Doudou Gnagna DIOP, diplômé en hôtellerie, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones touristiques du Sénégal (SAPCO), en remplacement de Monsieur Amadou Tidiane Diba.


         Au Titre du Ministère de l’Intérieur : 

•       Monsieur Ousmane KANE, Administrateur civil, matricule de solde 604 137/E, précédemment Gouverneur de la Région de Kaolack, est nommé Gouverneur de la Région de Dakar en remplacement de Monsieur Al Hassan SALL, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Al Hassan SALL, Administrateur civil, matricule de solde 604 141/L, précédemment Gouverneur de la Région de Dakar, est nommé Gouverneur de la Région de Saint-Louis en remplacement de Monsieur Alioune Badara SAMBE, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Mouhamadou Moctar WATT, Administrateur civil, matricule de solde 519 025/J, précédemment Gouverneur de la Région de Matam, est nommé Gouverneur de la Région de Kaolack en remplacement de Monsieur Ousmane KANE, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Saer NDAO, Administrateur civil, matricule de solde 517 932/C, précédemment Gouverneur de la Région de Kolda, est nommé Gouverneur de la Région de Thiès en remplacement de Monsieur Oumar Mamadou BALDE, appelé à d’autres fonctions.


•       Monsieur Diadia DIA, Administrateur civil, matricule de solde 616324/F, précédemment Préfet du département de Saint-Louis, est nommée Gouverneur de la Région de Sédhiou en remplacement de Monsieur Serigne Babacar KANE, appelé à d’autres fonctions.

•       Madame Ngoné CISSÉ, Administrateur civil, matricule de solde 661 356/C, précédemment Préfet du département de Guinguinéo, est nommé Gouverneur de la Région de Fatick en remplacement de Madame Seynabou GUEYE, appelée à d’autres fonctions.

•       Monsieur Saïd DIA, Administrateur civil, matricule de solde 515 927/E, précédemment préfet du Département de Guédiawaye, est nommé Gouverneur de la Région de Matam en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moctar WATT, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Moustapha DIAW, Administrateur civil, matricule de solde 511 569/E, précédemment Préfet du Département de Kaffrine, est nommé Gouverneur de la Région de Kaffrine en remplacement de Monsieur El Hadji Bouya AMAR, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Moustapha NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 514 686/D, précédemment Préfet du Département de Pikine, est nommé Gouverneur de la Région de Kolda en remplacement de Monsieur Saer NDAO, appelé à d’autres fonctions.


•       Monsieur Hamdy MBENGUE, Administrateur civil, matricule de solde 603 968/B, précédemment Préfet du Département de Koumpentoum, est nommé Préfet du Département de Pikine en remplacement de Monsieur Moustapha NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Maguette DIOUCK, Administrateur civil, matricule de solde 514 686/D, précédemment Préfet du Département de Diourbel, est nommé Préfet du Département de Rufisque en remplacement de Monsieur Abdou Khadre DIOP, appelé à d’autres fonctions.

•       Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde
624 576/D, précédemment Préfet du Département de Ranérou, est nommé Préfet du Département de Guédiawaye en remplacement de Monsieur Saïd DIA, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Amadou DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 624 540/G, précédemment Préfet du Département de Malem Hodar, est nommé Préfet du Département de Mbour en remplacement de Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

•         Monsieur Jean Paul Malick FAYE, Administrateur civil, matricule de solde 661 358/E, précédemment Préfet du Département de Salémata, est nommé Préfet du Département de
Foundiougne en remplacement de Monsieur Ousseynou MBAYE, appelé à d’autres fonctio

•         Monsieur Ousseynou MBAYE, Administrateur civil, matricule de solde 517 929/E, précédemment Préfet du Département de Foundiougne, est nommé Préfet du Département de Kébémer en remplacement de Monsieur Abou SOW, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Souleymane NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 604 925/B, précédemment Préfet du Département de Matam, est nommé Préfet du Département de Koungheul en remplacement de Monsieur Ousmane NIANG, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

•         Monsieur Abdou Khadre DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 653 031/F, précédemment Préfet du Département de Rufisque, est nommé Préfet du Département de Diourbel en remplacement de Monsieur Maguette DIOUCK, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Abdoul Wahab TALLA, Administrateur civil, matricule de solde 517 781/K, en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Préfet du Département de Malem Hodar en remplacement de Monsieur Amadou DIOP, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Assane GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde 696 363/C, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Dakar chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Ranérou en remplacement de Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

•         Monsieur Sidy Sarr DIEYE, Administrateur civil, matricule de solde 681 542/D, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Louga chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Salémata en remplacement de Monsieur Jean Paul Malick FAYE, appelé à d’autres fonctions.

•         Madame Safiatou Joséphine DIENG, Administrateur civil, matricule de solde  696 368/B, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack chargé des affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Koumpentoum en remplacement de Monsieur Hamdy MBENGUE, appelé à d’autres fonctions.

•         Madame Téning FAYE, Administrateur civil, matricule de solde 696 367/A, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Thiès chargé des affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Matam en remplacement de Monsieur Souleymane NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur   Daouda      SENE,         Administrateur       civil,   matricule      de      solde 
627 745/C, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Bakel en remplacement de Monsieur Amadou Salmone FALL, appelé à d’autres fonctions.

•         Madame Aichatou Ndiaye DIALLO, Administrateur civil, matricule de solde  696 323/A, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaffrine chargé des Affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Kaffrine en remplacement de Monsieur Moustapha DIAW, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Diokel Ngor NGOM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 620 357/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement des Parcelles assainies, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Sud en remplacement de Monsieur Youssoupha FAYE, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Youssoupha FAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 613 069/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Sud, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sabadola en remplacement de Monsieur Oumar Mamadou SOW, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Oumar Mamadou SOW, Instituteur, matricule de solde 602 413/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sabadola, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Moudéry en remplacement de Monsieur Pape DIENG, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Pape DIENG, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 515 316/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Moudéry, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ida Mouride en remplacement de Monsieur Amdy Moustapha BA, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Amdy Moustapha BA, ITP, matricule de solde 602 425/A, précédemment
Sous-préfet de l’Arrondissement de Ida Mouride, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Toubacouta en remplacement de Monsieur Hamath Saikho LY, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Hamath Saikho LY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 603 916/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Toubacouta, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Darou Moukhty en remplacement de Monsieur Moussa BA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Moussa BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 600 178/D, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Darou Moukhty, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Niakhar en remplacement de Monsieur EL Hadji Djiby BOCOUM, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur EL Hadji Djiby BOCOUM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 687/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhar, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sindia en remplacement de Monsieur Oumar DIA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Madame Khadidiatou SENE, Secrétaire d’administration, matricule de solde
609 866/G, en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Dakar Plateau en remplacement de Monsieur Djiby DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Abdou Aziz Dabakh SY, Instituteur, matricule de solde 641 631/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Pambal, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagatta Gueth en remplacement de Monsieur Seydina Ababacar Sadikh NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Seydina Ababacar Sadikh NDIAYE, Instituteur, matricule de solde
516 371/M, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagatta Gueth, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaming en remplacement de Monsieur Djidiack KITAL, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Djidiack KITAL, Secrétaire d’administration, matricule de solde 516 231/J, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaming, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Koumbal en remplacement de Monsieur
Abdoulaye Daouda SALL, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abdoulaye Daouda SALL, Secrétaire d’administration, matricule de solde 625 107/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Koumbal, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Fimela en remplacement de Monsieur Ousmane DIEDHIOU, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Ousmane DIEDHIOU, Secrétaire d’administration, matricule de solde 625 100/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Fimela, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiaye en remplacement de Madame Oumou DIAMANKA, appelée à d’autres fonctions ;

•         Madame Oumou DIAMANKA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 616 907/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiaye, est nommée
Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Nord en remplacement de Monsieur Abdoul SY, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Abdoul SY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 519 232 /L, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Nord, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Malika en remplacement de Monsieur Serigne Mbacké DIAWARA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Serigne Mbacké DIAWARA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 620 669/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Malika, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Koulor en remplacement de Monsieur Jean Baptiste Ngomack SENE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Jean Baptiste Ngomack SENE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 975/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Koulor, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Diaroumé en remplacement de Monsieur Ousmane NGOM, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Ousmane NGOM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 609 460/Q, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Diaroumé, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Momar SARR en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Abdou Salam GUEYE, Instituteur, matricule de solde 518 829/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bembou, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Cas-cas en remplacement de Monsieur Oumar SY, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Alfred Birame MBAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 511 788/B précédemment Adjoint Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bembou en remplacement de Monsieur Abdou Salam GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abdoulaye SOW, Secrétaire d’administration, matricule de solde 515 894/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiob, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Pambal en remplacement de Monsieur Abdou Aziz
Dabakh SY appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mamadou BA, Instituteur, matricule de solde 602 352/H, précédemment
Sous-préfet de l’Arrondissement de Koki, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Vélingara Ferlo en remplacement de Monsieur Cheikh Omar Tidiane KAMARA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Pape Sandéné NDIAYE, Instituteur, matricule de solde 632 646/C précédemment Adjoint Sous-préfet de l’Arrondissement Bouyal Bamba, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiob en remplacement de Monsieur Abdoulaye SOW, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Oumar SY, Instituteur, matricule de solde 633 040/J, précédemment Souspréfet de l’Arrondissement de Cas-Cas, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bona en remplacement de Monsieur Mody Amadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mody Amadou NDIAYE, Instituteur, matricule de solde 608 131/O, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bona, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff en remplacement de Monsieur Abdoulaye
NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

•         Monsieur Abdoulaye NDIAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 601 455/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Méouane en remplacement de Monsieur Amadou SALL, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Oumar Sagna NDIAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 634 434/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mousseu, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbane en remplacement de Monsieur Ibrahima NDOUR, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ibrahima NDOUR, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 513 732/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbane, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Colobane en remplacement de Monsieur Diom Aly BA, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Diom Aly BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 608 088/N, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Colobane, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sakal en remplacement de Monsieur Demba Nialy NDAO, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Ismaïla SY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 630 353/B précédemment Adjoint Sous-préfet de l’Arrondissement Niakhéne, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Fafacorou en remplacement de Monsieur Amadou Tidiane NDIAYE admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

•         Monsieur Aliou WADE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 625 102/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Tattaguine, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Koki en remplacement de Monsieur Mamadou BA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Al Hassane Bâ CISSE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 620 670/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Orkadiéré, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bamba Thialène en remplacement de Monsieur Papa Sandéné SENE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Cheikh Omar Tidiane KAMARA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 600 426/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Vélingara
Ferlo, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Orkadiéré en remplacement de
Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Papa Sandéné SENE, Instituteur, matricule de solde 517 946/Z, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bamba Thialène, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Tendouck en remplacement de Monsieur Mbaye DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mbaye DIOUF, Instituteur, matricule de solde 514 287/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Tendouck, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Coly Sallé en remplacement de Monsieur Abdoul KONATE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoul KONATE, Agent technique d’agriculture, matricule de solde 618 073/Q, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Coly Sallé, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bélé en remplacement de Monsieur Daouda SARR, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Daouda SARR, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 255/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bélé, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Gniby en remplacement de Madame Ndèye Sophie SENE,
appelée à d’autres fonctions ;

•         Madame Ndèye Sophie SENE, Inspectrice de l’Animation du développement, matricule de solde 619 134/L, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Gniby, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Tattaguine en remplacement de Monsieur Aliou WADE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Yoro Dia FALL, Secrétaire d’administration, matricule de solde 517 819/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Djilor, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Keur Mboucki en remplacement de Monsieur Lancé CISSE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Lancé CISSE, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 513 733/Z, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mboucki, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Karantaba en remplacement de Monsieur Gormack NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Gormack NDIAYE, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 513 727/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Karantaba, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Katakel en remplacement de Monsieur Mouhamadou Thioubado ANNE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mouhamadou Thioubado ANNE, Instituteur, matricule de solde 600 175/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Katakel, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Ogo en remplacement de Monsieur Badara DIAO, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Badara DIAO, Secrétaire d’administration, matricule de solde 634 435/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ogo, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim en remplacement de Monsieur Al Hassane FAYE,
appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Al Hassane FAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 653 088/D, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Dodji en remplacement de Monsieur Aliou BA, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Aliou BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 626 267/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Dodji, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Niodior en remplacement de Monsieur Balla Moussa MANE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Balla Moussa MANE, Secrétaire d’administration, matricule de solde
625 103/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niodior, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Amadou SALL, Instituteur, matricule de solde 626 474/I, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Méouane, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Bidji en remplacement de Monsieur Papa Amadou Ngoumb BA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Papa Amadou Ngoumb BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 603 471/K, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Bidji, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Djilor en remplacement de Monsieur Yoro Dia FALL, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Amadou Mamadou BA, Instituteur, matricule de solde 506 201/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagna, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Wouro Sidy en remplacement de Monsieur Massamba MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Massamba MBAYE, Instituteur, matricule de solde 638 024/I, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Wouro Sidy, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Niaguiss en remplacement de Monsieur Magatte NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Magatte NDIAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 661 031/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaguiss, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Dianké Makha en remplacement de Monsieur Mbaye Mbengue DIOUF, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mbaye Mbengue DIOUF, Instituteur, matricule de solde 601 970/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Dianké Makha, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Cabrousse en remplacement de Monsieur Alassane ANNE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Alassane ANNE, Instituteur, matricule de solde 509 339/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Kataba 1 en remplacement de Monsieur Amadou WAGUE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Ousmane THIAO, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 196/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Médina Sabakh, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbédiène en remplacement de Monsieur Mbaye SY, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mbaye SY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 616 038/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbédiène, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Médina Sabakh en remplacement de Monsieur Ousmane THIAO, appelé à d’autres fonctions ;

•         Madame Ndèye Madjiguène DIAGNE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 693/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Paoskoto, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Notto en remplacement de Monsieur Babacar DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Babacar DIAGNE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 513 035/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Notto, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Agnam Civol en remplacement de Monsieur Mahmoudou BA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mahmoudou BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 606 942/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Agnam Civol, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement des Parcelles assainies en remplacement de Monsieur Diokel Ngor NGOM, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Amadou WAGUE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 610 986/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Kataba 1, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagatta Djoloff en remplacement de Monsieur Bocar COULIBALY, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Babacar KEBE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 604 774/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiédieng, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène en remplacement de Monsieur Daouda MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Daouda MBAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 197/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Kouthiaba Ouoloff en remplacement de Monsieur Ibrahima SOW, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Ibrahima SOW, Secrétaire d’administration, matricule de solde 511 519/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Kouthiaba Ouoloff, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Barkédji en remplacement de Monsieur Salif BA, admis à faire valoir ses droits à la retraite ;

•         Monsieur Lamine DIOP, Attaché technique d’agriculture, matricule de solde 605 448/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bandafassi, est nommé
Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagna en remplacement de Monsieur Amadou Mamadou BA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Mouhamadou WADE, Instituteur, matricule de solde 511 215/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Jaxaay, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mérina Dakhar en remplacement de Monsieur Pape Massaër DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Pape Massaër DIOP, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 198/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mérina Dakhar, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Paoskoto en remplacement de Madame Ndèye Madjiguène DIAGNE, appelée à d’autres fonctions ;

•         Madame Rokhaya CISS, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 157/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Fissel, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Jaxaay en remplacement de Monsieur Mouhamadou WADE,
appelé à d’autres fonctions ;

•         Madame Awa BOKOUM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 616 908/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Makacolibantang, est nommée
Sous-préfet de l’Arrondissement de Fissel en remplacement de Madame Rokhaya CISS, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane DIA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 611 202/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ngoye, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Makacolibantang en remplacement de Madame Awa BOKOUM, appelée à d’autres fonctions.

Monsieur Abdoulaye DIOP, Instituteur, matricule de solde 516 284/L, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiédieng en remplacement de Monsieur Babacar KEBE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Madame Coumba Sall WADE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 661 428/I, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Ngoye en remplacement de Monsieur Ousmane DIA, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Youssou FAYE, Professeur d’Enseignement moyen, matricule de solde 516 693/J, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Malem Hodar, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bandafassi en remplacement de Monsieur Lamine DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Oumar DIA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 506 256/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sindia, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mousseu en remplacement de Monsieur Oumar Sagna NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

•         Monsieur Babacar Ibra MAR, Secrétaire d’administration, matricule de solde 608 537/E en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIOP, appelé à d’autres fonctions.

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 07 Août 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 07 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la cérémonie marquant la Journée nationale de l’Arbre qu’il a présidée, le dimanche 04 août 2024, à Touba. Il a remercié le Khalif général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE, pour l’accueil chaleureux qu’il lui a réservé, son soutien renouvelé et ses prières abondantes pour la réussite de sa mission à la tête du Sénégal. Il a félicité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, les membres du Gouvernement, les autorités territoriales, les populations de Touba, les personnels des Eaux et Forêts, les associations citoyennes et l’ensemble des parties prenantes qui se sont mobilisés pour cette journée qui a connu un franc succès.
 
Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’impératif de promouvoir un « SENEGAL VERT » à travers l’appropriation citoyenne des campagnes nationales de reboisement et l’ancrage d’une économie durable autour du développement des pépinières, des aménagements paysagers, de la reforestation et des sites naturels à protéger. Pour ce faire, il a souligné la nécessité d’impliquer davantage les Collectivités territoriales et de renforcer les personnels techniques des Eaux et Forêts avec des recrutements spéciaux ou le redéploiement d’éléments volontaires de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale.
 
Abordant la question de l’accélération du processus de transformation du système sanitaire national, le Président de la République a rappelé que la santé est un secteur prioritaire de l’action de l’Etat coïncidant avec une demande sociale de premier ordre de nos concitoyens qui réclament, avec insistance, l’amélioration de la gouvernance sanitaire dans tous ses aspects.
 
Le Chef de l’Etat a invité le Ministre de la Santé et de l’Action sociale à veiller en permanence à l’accès des populations à des soins essentiels de qualité dans une dynamique de promotion de la prévention sanitaire et de renforcement continu de la surveillance épidémiologique.
 
        Le Président de la République a demandé l’évaluation prospective de la réforme hospitalière de 1998, l’actualisation de la carte sanitaire et la maitrise de l’agenda des réalisations de nouveaux projets d’hôpitaux et d’établissements de santé selon les différents niveaux de la pyramide sanitaire. Il a aussi prôné la digitalisation intégrale des services de santé et de l’information sanitaire, le contrôle des activités des établissements privés de santé, l’amélioration de la prise en charge de la santé communautaire et la stabilité sociale à la faveur d’un dialogue social responsable avec les syndicats du secteur de la santé.
 
Le Chef de l’Etat a aussi souligné la nécessité de la généralisation du management de la qualité dans les établissements de santé, particulièrement la certification de la qualité des soins prodigués dans les Services d’Accueil et d’Urgence (SAU) mais également la régulation soutenue des activités relatives à la pharmacie et au médicament. A ce titre, il a appelé le Gouvernement à renforcer la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et de repositionner l’entité publique dans la mise en œuvre de la stratégie de souveraineté pharmaceutique.
 
Le Président de la République a, dès lors, exhorté le Premier Ministre, en relation avec les Ministres impliqués, à travailler pour la mise en place d’un financement participatif et innovant du système de santé, avec une refonte globale de l’actuelle politique de Couverture Sanitaire Universelle (CSU) qui amplifie la dette hospitalière et menace la stabilité et la viabilité du système sanitaire national.
 
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, évoqué la question de la consolidation de la paix et du développement durable de la Casamance, notamment le retour massif de familles déplacées noté ces derniers mois. Il a indiqué que ce processus marque un tournant majeur dans la consolidation de la paix et la relance des activités économiques et sociales dans les régions administratives de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou.
 
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et à l’ensemble des Ministres impliqués d’accompagner les populations concernées dans leur réinstallation adéquate.
 
Enfin, le Chef de l’Etat a rappelé au Premier Ministre l’urgence de finaliser, pour la prochaine Loi de Finances, le Programme intégré de Développement durable de la Casamance (PIDEC). Ce programme ambitieux et multisectoriel va matérialiser, dans le cadre du PROJET, la volonté soutenue de l’Etat d’assurer la stabilité économique et sociale de cette région naturelle au potentiel exceptionnel. 
 
        Dans sa communication, le Premier Ministre s’est tout d’abord appesanti sur la problématique de l’inclusion, dans notre système éducatif, des enfants vivant avec un handicap. À cet égard, il a engagé les Ministres de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle à accorder la priorité qui sied à la construction de nouveaux instituts spécialisés, au renforcement du système des Assistants de Vie scolaire et à la facilitation de l’obtention de la carte d’égalité des chances. Il a également relevé l’urgence attachée à l’intégration de la langue des signes dans la formation des instituteurs et professeurs ainsi qu’à l’amélioration de l’environnement pédagogique et logistique des enfants scolarisés vivant avec un handicap. 
      Abordant la question de la prise en charge de la période de soudure durant l’hivernage, le Premier Ministre a souligné la vigilance particulière à exercer au niveau de certaines zones du pays pour garantir la sécurité alimentaire. Dans ce cadre, il a informé le Conseil de la tenue, sous sa présidence, la semaine prochaine, d’une réunion avec les départements ministériels et les structures concernés, en vue d’apprécier la situation exacte sur la base des données de terrain les plus récentes et d’arrêter les mesures idoines de riposte et d’atténuation.
      Par ailleurs, le Premier Ministre a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Secteur public, de prendre les dispositions appropriées afin de soumettre au Conseil des Ministres, au cours du mois de septembre 2024, les projets de décrets d’application de la loi d’orientation relative au secteur public, au suivi du portefeuille de l’Etat et au contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de l’Etat. Il s’agit notamment des projets de décrets relatifs à l’appel à candidatures pour le recrutement des chefs d’organes exécutifs des entités du secteur parapublic, au fonctionnement de l’organe délibérant des entités du secteur parapublic, aux statuts-types applicables aux sociétés nationales ainsi qu’à l’organisation et au fonctionnement du Comité de suivi du secteur parapublic.
      Le Premier Ministre est également revenu sur l’urgence qu’il attache à la formalisation des exigences en matière d’exercice de fonctions publiques dans le sillage de la lettre adressée par Monsieur le Président de la République, dès sa prise de fonction, aux fonctionnaires et agents de l’Administration. Dans ce cadre, il a demandé aux Ministres concernés de soumettre au Conseil, au mois de septembre 2024, le projet de loi portant Code général d’éthique et de déontologie des agents du secteur public.
     Enfin, en perspective de la prochaine rentrée scolaire, le Premier Ministre a invité le Ministre de l’Education nationale à revoir le dispositif de commande d’uniformes scolaires, en privilégiant la proximité, par le recours aux tailleurs des quartiers où se situent les écoles.
Cette initiative devra toutefois s’adosser à des mesures incitatives à formaliser leurs activités.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
 
•       Le Ministre des Finances et du Budget a fait le point sur la visite sur site des experts du Groupe d’Action financière (GAFI) ;
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations :
•       Le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a fait une communication portant sur les bâtiments menaçant ruine ;  
•       Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait le point sur la situation du Groupe La Poste.
 
         AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, 
Le Conseil a examiné et adopté : 
 
•       Le Projet de décret portant organisation du Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines ;
•       Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Fonds de Développement géologique et minier ;
•       Le Projet de décret portant organisation du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

Nouvelles révélations sur l’accord secret conclu entre Macky Sall et Ousmane Sonko

Les discussions qui ont conduit à la libération, en pleine campagne électorale, des opposants Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, aujourd’hui au pouvoir, attise toujours les inimitiés au sein du parti de Macky Sall. Quatre mois après la présidentielle, Jeune Afrique continue de lever le voile sur les médiateurs de l’ombre qui ont permis de rapprocher les ennemis jurés.

Mawunyo Hermann Boko
Publié le 6 août 2024

Le sujet n’a pas été oublié. Alors que la page de l’élection présidentielle s’est refermée et que l’on s’achemine vers une dissolution, en septembre, de l’Assemblée nationale où l’ancienne coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY) est encore majoritaire, certains cadres de l’Alliance pour la République (APR), l’ex-parti présidentiel, en veulent toujours à Macky Sall d’avoir sacrifié son candidat Amadou Ba en négociant avec son plus farouche adversaire, Ousmane Sonko.

« Macky Sall, seul responsable de l’échec de notre candidat, doit venir faire le bilan et nous expliquer ce qu’il s’est passé », réclame un responsable de la formation politique. Les frustrations et les rancœurs sont telles qu’elles ébranlent l’unité de l’APR, divisée désormais entre les partisans d’Amadou Ba, lequel travaille à créer son propre mouvement politique, et les fidèles de l’ancien chef d’État. Ce dernier dirige toujours le parti qu’il a créé en 2008 depuis Marrakech, où il s’est installé.

En face, le collectif des familles des victimes de la répression des manifestations qui ont secoué le pays ces trois dernières années continue de réclamer justice. Il souhaite saisir le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits humains pour demander l’ouverture d’enquêtes approfondies. Problème, ces faits sont tombés sous le coup de l’amnistie, après d’âpres négociations menées entre les hommes du palais présidentiel et Ousmane Sonko, alors emprisonné à la prison dakaroise du Cap Manuel depuis novembre 2023, après son transfert de Sebikotane où il avait été incarcéré en juillet. Pourtant, les fractures entre le leader de l’opposition et le chef d’État d’alors étaient si profondes que les deux hommes semblaient irréconciliables.

Sous pression, Macky Sall cherche une porte de sortie
Retour fin décembre 2023. Macky Sall est vivement préoccupé par la situation politique du pays. Après plusieurs mois de manifestations en lien avec les démêlés judiciaires d’Ousmane Sonko, la société civile maintient la pression pour obtenir une libération des détenus politiques et la participation du président des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) à la présidentielle. À ce moment-là, ce dernier, dont l’éligibilité a fait l’objet de deux décisions judiciaires contradictoires – le tribunal d’instance de Dakar a ordonné le 14 décembre sa réintégration sur le fichier électoral, confirmant une décision précédemment rendue à Ziguinchor mais qui avait été cassée par la Cour suprême – joue le tout pour le tout pour faire valider son dossier de candidature.

Macky Sall évoque ses difficultés à certains de ses visiteurs, à la recherche de solutions pour apaiser le climat politique avant la présidentielle, encore fixée au 25 février 2024. C’est ainsi que lors d’un dîner à sa résidence de Mermoz à Dakar, le président qui a renoncé à briguer un troisième mandat quelques mois plus tôt et qui n’est donc pas candidat à sa propre succession, exprime à nouveau son souhait de laisser un Sénégal pacifié. Deux de ses amis maliens sont autour de la table : le colonel Guichma Ag Hakaily, président du Conseil d’administration de l’Agence malienne de développement des biocarburants (Anadeb) et l’homme d’affaires Ousmane Yara.

Ce dernier suggère à Macky Sall d’entamer des discussions avec Ousmane Sonko et se propose de conduire les négociations en son nom. Ce proche du président nigérian, Bola Tinubu, et ami de longue date de Macky Sall n’en est pas à son coup d’essai. En 2019, l’opérateur économique a déjà été au cœur de missions de médiation menées par l’ancien président guinéen Alpha Condé, dont il est également proche. À l’époque, il faisait partie de ceux qui avaient convaincu Abdoulaye Wade de renoncer à voir son fils Karim participer à la présidentielle – à la condition que celui-ci puisse concourir à celle de 2024.

Le soutien de Marième Faye Sall…
Macky Sall ne se laisse pas convaincre immédiatement. Sans doute a-t-il conscience qu’un apaisement des tensions avec Ousmane Sonko, dont il a dissous le parti, susciterait une levée de boucliers au sein du camp présidentiel. Ousmane Yara ne renonce cependant pas à son idée et obtient au bout de quelques jours le soutien de Marième Faye Sall, la première dame. Laquelle finit par convaincre son époux d’entamer des pourparlers avec le leader de l’opposition, dont la candidature n’a finalement pas été retenue par le Conseil constitutionnel dans sa liste provisoire publiée le 5 janvier. Ousmane Sonko avait anticipé un tel scénario en désignant pour le remplacer son bras droit Bassirou Diomaye Faye, également incarcéré depuis avril 2023.

Le président ordonne alors à Aïssata Tall Sall, sa ministre de la Justice, de faciliter à Ousmane Yara l’obtention d’un permis de visite à Ousmane Sonko en prison. Le document, signé du doyen des juges, lui est délivré dans la soirée du 10 janvier et a une validité de quatre mois. L’homme d’affaires malien se rend immédiatement à la prison du Cap Manuel, située non loin de la présidence, mais ne réussit pas à rencontrer celui qui est aussi maire de Ziguinchor. Il s’en ouvre à Abass Fall, cadre influent de Pastef et homme de confiance du chef de l’opposition. Ousmane Yara l’a rencontré à plusieurs reprises afin de l’assurer des bonnes intentions du président sénégalais.

Abass Fall pense d’abord qu’il s’agit « d’un nouveau complot » du camp présidentiel contre le Pastef avant de se laisser convaincre. Il accepte donc de faire une note écrite au président du Pastef, dans laquelle il lui demande de recevoir l’opérateur économique malien. Le lendemain, Ousmane Yara le rencontre, mais Ousmane Sonko est méfiant. Contrairement à l’influent architecte Pierre Goudiaby Atepa, proche d’Ousmane Sonko et qui possède lui aussi un permis de visite et qui a déjà tenté une médiation, Ousmane Yara ne connaît pas personnellement le leader de l’opposition et le voit pour la première fois. Les premières minutes sont pesantes.

…et l’intervention d’Anna Sonko
Mais un heureux hasard contribue à détendre l’ambiance : l’arrivée d’Anna Sonko. La deuxième épouse de l’ancien inspecteur des Impôts et domaines, qui est chargée d’apporter ce jour-là le repas à son mari, surprend la discussion entre les deux hommes. Elle reconnaît surtout Ousmane Yara, dont la femme fut une amie d’enfance. Ces retrouvailles fortuites en prison permettent de briser la glace et lancent le top départ de négociations qui vont durer plusieurs semaines. Elles seront désignées comme « le protocole du Cap Manuel ».

À partir de ce jour, Ousmane Yara rendra régulièrement visite à Ousmane Sonko en prison. Objectif : se familiariser avec son interlocuteur et porter les messages de Macky Sall. Ils sont d’abord en tête à tête, avant d’être rejoints par d’autres interlocuteurs, comme Abass Fall, Birame Souleye Diop, alors président du groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi (YAW), devenu ministre du Pétrole, Cheikh Diba, actuel ministre des Finances ou encore le colonel Guichma Ag Hakaily qui fait la navette entre Bamako et Dakar.

Il est alors question de la libération de centaines de détenus politiques, majoritairement des partisans et militants de Pastef arrêtés durant les manifestations de contestation en 2023. Le leader de l’opposition demande surtout que soit libéré « son frère » Bassirou Diomaye Faye, par ailleurs en lice pour la présidentielle de février 2024. En réponse, Macky Sall lui propose une loi d’amnistie – à ce moment-là, ce sujet n’est pas encore soumis aux cadres du parti présidentiel.

La question du report de la présidentielle est également évoquée lors de ces échanges. Ousmane Sonko adopte une position peu claire, bien qu’il affirme être « un légaliste ». Le sujet revient toutefois avec insistance lorsque la candidature de Karim Wade est définitivement écartée de la course à la présidentielle le 20 janvier par le Conseil constitutionnel, car il détient la nationalité française. Ce scénario inattendu que n’a pas prévu le président sénégalais accélère les événements. Macky Sall comptait de surcroît sur les voix du Parti démocratique sénégalais (PDS) en cas de deuxième tour opposant son candidat Amadou Ba à celui de Pastef.

Profitant d’une crise institutionnelle entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale déclenchée par le groupe parlementaire de la formation libérale, qui accuse les juges d’avoir été corrompus par le candidat du pouvoir, Macky Sall reporte le 3 février l’élection présidentielle. Et libère quelques jours plus tard les centaines de prisonniers politiques.

Premières fissures entre Macky Sall et Amadou Ba
Ce n’est que mi-février que le chef d’État évoque ouvertement au sein de son gouvernement et de son parti un projet de loi d’amnistie sur les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle liés aux manifestations et couvrant la période du 1er février 2024 au 25 février 2024. Il compte ainsi apaiser les tensions politiques, mais il a surtout l’intention de remettre à zéro le processus électoral déjà très avancé, pour faire participer Karim Wade et Ousmane Sonko.

Mais cela provoque les premières fissures au sein de l’exécutif, entre Macky Sall préoccupé par son image et l’après-présidence, et Amadou Ba, encore Premier ministre et candidat du camp présidentiel, opposé à toute amnistie et à la perspective de voir le maire de Ziguinchor revenir dans le jeu. Une position défendue par une bonne partie des cadres de l’APR.

Les dissensions s’aggravent au sommet de l’État après les deux décisions du Conseil constitutionnel, qui rejette le 15 février le report de la présidentielle au 15 décembre, voté neuf jours plus tôt par l’Assemblée nationale, avant d’exiger qu’elle se tienne le 31 mars. Macky Sall choisira le 24 février, après un court dialogue national de deux jours. Le 5 mars, l’hémicycle vote la loi d’amnistie. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, définitivement candidats, sortent de prison le 14 mars en pleine campagne électorale. Tous deux, après un tour express de l’ensemble du territoire, battent Amadou Ba, dès le premier tour à plus de 54 % des suffrages, laissé par le camp présidentiel seul face à son destin.

Le premier ministre dévoile les réalités du régime actuel et avertit sur les risques imminents

Ce samedi, lors de la cérémonie de lancement de la Journée Nationale de l’Arbre, le Premier ministre a pris la parole avec une franchise inhabituelle, dévoilant ses préoccupations sur l’état actuel du Sénégal. Ousmane Sonko a saisi cette occasion pour exprimer sa vision sur la relation de confiance entre le régime actuel et la jeunesse sénégalaise.

Le Premier ministre a souligné l’importance d’un travail méthodique pour restaurer la confiance du peuple sénégalais. « Nous avons trouvé un Sénégal en ruine », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de montrer aux citoyens les véritables conditions laissées par les précédentes administrations. Selon lui, cette transparence est cruciale pour regagner la confiance de la population, particulièrement des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

Sonko n’a pas mâché ses mots en révélant qu’il a découvert des pratiques au sein de l’État qui pourraient mener le Sénégal vers la catastrophe. Sans entrer dans les détails, il a évoqué des dysfonctionnements et des abus qui menacent la stabilité et la prospérité du pays. Ces révélations ajoutent un poids considérable aux défis que le gouvernement doit relever pour éviter une crise majeure.

En dépit des difficultés, le Premier ministre a exprimé son optimisme quant à la capacité du régime actuel à surmonter ces obstacles. Il a réitéré son engagement à travailler sans relâche pour restaurer un Sénégal prospère et stable, où chaque citoyen peut avoir confiance en ses dirigeants. Cet engagement, selon Sonko, passe par des réformes profondes et une lutte acharnée contre les pratiques corrompues et inefficaces qui sapent les fondations de l’État.

Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la Journée Nationale de l’Arbre a été marqué par une franchise rare et une détermination claire à redresser le pays. En appelant à une prise de conscience collective et en promettant des actions concrètes, Sonko s’affirme comme un leader prêt à affronter les défis de front. Reste à voir si ces promesses se traduiront en actions tangibles pour le bien-être du Sénégal et de sa jeunesse.

DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE : « Sonko ne [la] fera pas. Diomaye n’a aucune autoritésur lui », affirme avec conviction Madiambal

Madiambal Diagne a fait, ce mardi, des révélations inattendues concernant le Premier ministre, Ousmane Sonko. Dans une série de tweets, il affirme avec certitude que Sonko ne « fera pas de déclaration de politique générale (DPG) ». Selon le journaliste, cette position est désormais irrévocable.

Le patron d’Avenir Communication déclare : « Les députés de Benno devront finir par comprendre que tout cela procède du dilatoire et que le PM Sonko ne fera pas de DPG. En effet, le PR Faye (Président Bassirou Diomaye Faye, Ndlr) n’a aucune autorité sur lui pour l’obliger à aller devant les députés encore moins lui faire publier sa déclaration de patrimoine d’un fonctionnaire multi milliardaire. »

Pour mettre en contexte ces déclarations, il est important de rappeler qu’après avoir reçu les conclusions d’un groupe de travail, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, avait convoqué une réunion de bureau. Suite à cela, une lettre avait été envoyée au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour obtenir un avis sur la question. Cependant, cette demande est restée sans réponse, d’après des confrères. C’est ce qui a renforcé, d’ailleurs, les doutes sur la volonté réelle des autorités d’organiser la DPG.

En outre, il semble que le président Faye ait saisi le Conseil Constitutionnel pour obtenir des éclaircissements sur la date appropriée pour procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale. Cette dissolution pourrait avoir pour but d’éviter à Sonko une motion de censure, alors que le Pastef et ses alliés de « DiomayePrésident » y détiennent une majorité.

Le Dakarois

Révélations Pré-électorales au Sénégal : Une Nouvelle Donne Politique

Le paysage politique sénégalais se trouve actuellement au cœur d’une tempête médiatique suite aux révélations du journal « Jeune Afrique » sur des négociations secrètes ayant précédé l’élection présidentielle. Ces discussions, impliquant des figures politiques majeures telles que l’ex-président Macky Sall, le leader de l’opposition Ousmane Sonko, et le nouveau président élu Bassirou Diomaye Faye, soulèvent de nombreuses questions sur les dynamiques et les enjeux politiques de ces négociations.

D’après les informations divulguées, Macky Sall aurait entrepris des négociations dès le début de la période pré-électorale, en particulier après l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel. L’objectif de Sall semblait être de prolonger son mandat en envisageant un report des élections, une manœuvre qui aurait permis de réintégrer des figures clés de l’opposition comme Ousmane Sonko et Karim Wade dans la course électorale. En échange, il espérait obtenir leur soutien pour un éventuel second tour.

Un acteur clé de ces discussions était Ousmane Yara, un homme d’affaires malien et proche de Macky Sall. Son rôle aurait été déterminant dans l’établissement des contacts avec Ousmane Sonko et d’autres figures de l’opposition. Cette médiation soulève des questions sur l’influence des relations personnelles et des intérêts économiques dans la politique sénégalaise.

Parmi les sujets abordés lors de ces pourparlers figuraient des questions sensibles comme la loi d’amnistie. Toutefois, le manque de garanties de consensus, notamment en raison du rôle prépondérant du Conseil constitutionnel dans la fixation de la date des élections, montre les limites de ces discussions.

Un des points marquants de ces révélations est la facilitation accordée à Ousmane Sonko pour se rendre à Ziguinchor depuis l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor le jour du vote, malgré les restrictions interrégionales. Cet arrangement particulier met en lumière la complexité des liens et des accords entre les acteurs politiques majeurs.

La rencontre précoce entre Macky Sall, Ousmane Sonko, et Bassirou Diomaye Faye au palais présidentiel avant même la proclamation officielle des résultats, ainsi que l’existence présumée du « protocole du Cap Manuel » pendant la détention de Sonko et Diomaye Faye à la prison du même nom, soulignent la nature secrète et intrigante de ces négociations. Ces éléments renforcent les interrogations sur la transparence et l’équité du processus électoral.

Ces révélations ont un impact significatif sur la perception de la démocratie et de la transparence en politique au Sénégal. Elles mettent en lumière les coulisses de la politique et les alliances changeantes qui peuvent influencer le résultat des élections. Les électeurs et les observateurs politiques attendent désormais des clarifications supplémentaires pour mieux comprendre l’impact de ces révélations sur la vie politique du pays.

En conclusion, les révélations de « Jeune Afrique » sur les négociations pré-électorales au Sénégal posent des questions cruciales sur la démocratie et la transparence des processus politiques. Elles montrent à quel point les dynamiques et les alliances peuvent être complexes et influentes dans la sphère politique sénégalaise.

Ousmane Sonko rencontre des ex-détenus politiques et des représentants du secteur informel

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment accueilli chez lui des ex-détenus politiques ainsi que des représentants du secteur informel. Selon le journal Source A, la réunion, tenue dimanche dernier, a abordé plusieurs sujets, notamment les crimes supposés commis sous le régime de l’ancien Président Macky Sall.

Lors de cette rencontre, Sonko a exprimé son choc en apprenant que deux victimes des violences électorales, l’une ayant reçu une balle dans la tête et l’autre brûlée au troisième degré, n’ont toujours pas reçu les soins nécessaires. Très affecté par cette révélation, il a immédiatement ordonné que des mesures soient prises pour leur évacuation médicale, y compris l’envoi de l’un des blessés en Chine.

Le leader du parti au pouvoir, Pastef, a également affirmé à ses invités que des poursuites seraient engagées contre les responsables de ces violences. Cependant, il a demandé à tous de faire preuve de patience, expliquant que des procédures légales devaient être respectées.

Ousmane Sonko, dont une photo des victimes des violences électorales de 2021 à 2024 est accrochée au mur de son domicile, a déclaré avec émotion : « C’est pour eux que je me tue à la tâche. Je ne veux point que leurs sacrifices soient vains. »

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°243 – du 07/08/2024

🔴 PROJET D’INTERCONNEXION ÉLECTRIQUE DE LA BANQUE MONDIALE : TAMBACOUNDA PASSE D’UNE RÉGION MAL DESSERVIE À UN HUB ÉNERGÉTIQUE MAJEUR
🔴 RÉVÉLATIONS CHOC DE MADIAMBAL : « SONKO NE FERA PAS DE DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE. DIOMAYE N’A AUCUNE AUTORITÉ SUR LUI (…) »

🔴 ÉLIMINÉ EN DEMI-FINALES DES JO 2024 : CHEIKH TIDIANE DIOUF ÉTABLIT UN NOUVEAU RECORD DU SÉNÉGAL DU 400 MÈTRES
🔴 CONVOCATION DE BALLA GAYE 2 PAR LE CNG : LE LUTTEUR REFUSE D’Y DÉFÉRER

Crise dans le secteur de la presse sénégalaise : La CAP alerte sur les risques et demande une intervention urgente

Le secteur de la presse au Sénégal traverse une crise sévère, marquée par la fermeture de plusieurs entreprises de presse et la perte conséquente d’emplois pour de nombreux journalistes, techniciens et personnel d’appui. Cette situation alarmante a conduit la Coordination des Associations de Presse (CAP) à exprimer ses préoccupations dans un communiqué publié ce mardi.

La CAP déplore la récente suspension de parution des quotidiens Stades et Sunu Lamb, ainsi que l’absence de parution de Vox Pop. Selon l’organisation, cette crise pourrait s’aggraver, avec d’autres publications risquant de fermer leurs portes si des mesures correctrices ne sont pas prises rapidement.

Le communiqué de la CAP accuse l’État d’adopter une attitude de mépris à l’égard du secteur de la presse, pointant du doigt des décisions et injonctions qui semblent viser la destruction des médias privés. « L’État opte pour le mépris et ses démembrements continuent d’enchaîner des décisions et injonctions qui frisent une volonté manifeste et assumée de mise à mort des médias privés du pays », dénonce le communiqué.

La CAP critique également l’absence de dialogue et de concertation de la part des nouvelles autorités. Malgré l’état critique du secteur, les réformes nécessaires n’ont pas été engagées. L’organisation souligne que les pressions exercées sur les médias, telles que les contrôles fiscaux, les confiscations et les résiliations de conventions commerciales avec des structures publiques, n’apporteront pas de solution durable à la crise. « Ce n’est pas en déroulant un agenda de pressions multiformes que l’État mettra de l’ordre dans le secteur des médias », lit-on dans le communiqué.

Face à cette situation, la CAP appelle à des mesures correctives audacieuses et à une refonte de l’écosystème médiatique. L’organisation se dit prête à participer à ces discussions, notamment avec la prochaine revue des conclusions des assises des médias, qui se tiendra ce week-end après plus de deux ans de travaux.

La CAP appelle l’opinion publique nationale et internationale, ainsi que les organisations internationales de défense de la liberté de la presse, à se mobiliser pour attirer l’attention sur les dangers menaçant le journalisme au Sénégal si des actions correctrices ne sont pas mises en place rapidement.

Décès du Maire Alioune Mar : Le Premier ministre Ousmane Sonko présente ses condoléances à Rufisque Ouest et aux Almadies 2

Cet après-midi, le Premier ministre Ousmane Sonko s’est rendu à Rufisque Ouest et aux Almadies 2 pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées suite au décès du Maire de Rufisque Ouest, Alioune Mar, et de Mactar Dabo, commissaire scientifique de PASTEF.

À Rufisque Ouest, Ousmane Sonko a exprimé sa profonde tristesse et son soutien à la famille de Alioune Mar, un dirigeant local respecté dont le décès a laissé un grand vide dans la communauté. Sonko a salué l’engagement et le dévouement de Mar pour sa ville et ses habitants, et a promis de soutenir la famille dans cette épreuve difficile.

Aux Almadies 2, le Premier ministre a également présenté ses condoléances à la famille de Mactar Dabo, un membre influent de PASTEF dont la perte est vivement ressentie par ses proches et ses collègues. Sonko a évoqué l’impact significatif de Dabo dans le domaine scientifique et politique, et a réaffirmé son soutien aux proches du défunt.

Ces visites marquent un moment de solidarité et de respect envers les familles endeuillées, renforçant l’unité et la compassion au sein de la communauté.

Madiambal Diagne : « Ousmane Sonko ne fera pas de déclaration de politique générale »

Le Premier ministre Ousmane Sonko ne fera pas de déclaration de politique générale (DPG). Madiambal Diagne, le patron du Groupe Avenir Communication, en est convaincu. En commentant un article de Seneweb intitulé « DPG de Sonko : Ce qui retarde l’exercice », qu’il a republié sur X, il affirme qu’il n’y a plus l’ombre d’un doute sur ce sujet.

L’article de Seneweb souligne que « qu’après avoir reçu les conclusions du groupe de travail, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a convoqué une réunion de bureau à l’issue de laquelle une lettre a été envoyée au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour ‘’avis’’. Mais, celle-ci est restée lettre-morte ».

Pour Madiambal Diagne, les choses sont très claires. Il tweete : « Les députés de Benno devront finir par comprendre que tout cela procède du dilatoire et que le PM Sonko ne fera pas de DPG. En effet, le PR Faye (Président Bassirou Diomaye Faye, Ndlr) n’a aucune autorité sur lui pour l’obliger à aller devant les députés, encore moins lui faire publier sa déclaration de patrimoine d’un fonctionnaire multimilliardaire ».

Pour rappel, d’après plusieurs médias, le Président Faye aurait déjà saisi le Conseil Constitutionnel pour avoir une idée claire sur la date à laquelle il pourra procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale où le Pastef et ses alliés de « DiomayePrésident » sont minoritaires. Ce qui semble donner du crédit à la thèse selon laquelle le régime actuel veut dissoudre l’Assemblée nationale avant la DPG pour éviter à son PM une motion de censure.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°242 – du 06/08/2024

🔴 INTÉGRATION DU SÉNÉGAL À L’AES : SONKO ANNIHILE LE DERNIER ESPOIR DES PUTSCHISTES
🔴 AUGMENTATION DE 2,48 % DU NOMBRE DE PASSAGERS À L’AIBD : LE SÉNÉGAL, UNE DESTINATION INCONTOURNABLE

🔴 400 MÈTRES DES JO PARIS 2024 : CHEIKH TIDIANE DIOUF REJOINT LES DEMI-FINALES
🔴 TITRE D’EMPEREUR OU DE ROI DES ARÈNES : Manga 2 interpelle le CNG sur l’organisation d’un tounoi pour déterminer le meilleur

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°241 – du 05/08/2024

🔴 PORT DU VOILE À L’ÉCOLE : SONKO S’ATTIRE LES FOUDRES DE LA COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE
🔴 DIOMAYE PRÔNE L’UNION NATIONALE À TOUBA : « LA JOURNÉE DE L’ARBRE NE FAIT AUCUNE DISTINCTION ENTRE TARIKHAS, AFFILIATIONS OU CAMPS POLITIQUES »

🔴 DEUXIÈME TRANSFERT AVORTÉ : PAPE ABOU CISSÉ RATE SA VISITE MÉDICALE À L’ARIS SALONIQUE
🔴 REINE 2024 : MADJIGUÈNE SÈNE, DIOUMA BERTHE ET ÉLISABETH KAMITÉ NOMINÉES

Déclarations du PM sur le voile : Le Conseil National du Laïcat réagit et demande le respect des régulations des établissements privés catholiques

Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires défraie la chronique. Après les sorties de certains religieux de l’Eglise et du ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy sur la question, c’est au tour du Conseil National du Laïcat du Sénégal de livrer sa position sur ce débat qui a été relancé par le premier ministre, Ousmane Sonko. Dans son communiqué intitulé « L’école privée catholique au Sénégal : Un cadre d’accueil et de promotion du vivre ensemble », le conseil exprime son indignation et évoque des propos jugés maladroits du PM. Voici le texte de la déclaration signée par Dr Philippe Abraham Birane TINE.

1- Le mardi 30 juillet 2024, le Premier Ministre de la République du Sénégal, qui recevait les lauréats du Concours général, après que Son Excellence, Monsieur le Président de la République les a honorés, a avancé les propos ci-après : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ». Se voulant plus clair, il a ajouté: « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée ».

2- Les menaces à peine voilées contenues dans ces déclarations donnent une tonalité particulière à une question qui, au demeurant, n’est pas nouvelle. En 2019, ce débat avait été soulevé. Les solides arguments apportés à l’époque par le Conseil national du laïcat avaient contribué à ramener les gens à la raison.

3- Le fait nouveau réside, cette fois-ci, en cela qu’une plus haute autorité étatique s’en est fait l’écho en prononçant un verdict sans appel contre des établissements scolaires, point « contumax », mais jugés sans ménagement et jetés à la vindicte populaire.

4- Le Conseil national du Laïcat marque son indignation face à de telles déclarations qu’il juge maladroites. Ces propos indélicats de la part du Chef du Gouvernement de la République laïque et démocratique qu’est le Sénégal sont de nature à heurter la sensibilité des sénégalais épris de justice et de vérité, plus particulièrement des citoyens à part entière de foi catholique légitimement interpelés par les menaces proférées, sans ambages, contre des établissements privés catholiques.

5- Les allusions que comportent les déclarations du Premier Ministre tendent hasardeusement à faire croire qu’être catholique c’est avoir la culture occidentale pour laquelle, du reste, l’Église n’a pas de préjugés. Elles créent, par ailleurs, un problème là où il n’y a qu’illusion de problème. De fait, les écoles privées catholiques sont entièrement dépendantes de la province Ecclésiastique de Dakar, qui rassemble les sept (7) diocèses du pays et elles respectent les lois et règlements régissant notre Nation.

6- Il faut s’en réjouir, le Sénégal est un pays où coexistent, en harmonie, depuis fort longtemps, des cultures diversifiées bien avant l’avènement des religions abrahamiques que nous avons accueillies. Cette coexistence pacifique d’une pluralité de cultures et de croyances, la pratique du « cousinage à plaisanterie » et les différents mécanismes de solidarité vécus au quotidien ou à l’occasion de grandes solennités, peuvent être regardés comme les manifestations du « commun vouloir de vivre en commun ».

7- Il est, dès lors, un impérieux devoir pour les pouvoirs publics de préserver et de faire respecter ces équilibres, en favorisant l’expression de cette diversité adossée à la construction d’un espace d’égalité et de réciprocité.

8- L’enseignement privé catholique, en ce qui le concerne, fort du message évangélique d’hospitalité et d’accueil de la pluralité culturelle et religieuse, inscrit en lettres d’or dans son projet éducatif le respect de l’autre. Il se veut, ainsi, chevillé à la Constitution du Sénégal qui, en son article 8, septième et huitième tirets, consacre respectivement le droit à l’éducation et le droit de savoir lire et écrire pour chaque citoyen sénégalais.

9- C’est ainsi que, depuis plus de deux (2) siècles, l’Eglise catholique s’investit et investit dans l’éducation des sénégalais et des étrangers résidant au Sénégal, notamment en milieu rural, sans aucune distinction de race, de religion, de sexe, de culture ou d’ethnie.

10- Manifestement et sans aucun conteste, les valeurs chrétiennes qui fondent le projet éducatif des institutions privées catholiques, dans le respect des principes constitutionnels d’égalité, de liberté, de respect mutuel, en somme, du VIVRE ENSEMBLE, convainquent à suffisance les sénégalais de tous bords, de toutes conditions et de toutes confessions religieuses.

11- Aussi, pendant que certains élèves étudient encore dans des abris provisoires dans le public, 119 868 élèves sont-ils inscrits dans les écoles d’enseignement privé catholique, du Cl à la terminale (compte non tenu du préscolaire), dont 33 664 de confession catholique, soit seulement 28,08%. L’Église a toujours collaboré avec l’État du Sénégal dans la prise en charge de la question délicate de l’éducation nationale. Elle ne saurait pour autant remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré des valeurs évangéliques.

12- Au demeurant, le réglement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique n’affecte ni la neutralité de l’enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses. Mieux, il garantit l’organisation scolaire et du projet éducatif propre de l’établissement sans violer pour autant son obligation d’accueillir les enfants en dehors de toute distinction d’origine, d’opinion ou de croyance.

13- En conséquence, les institutions privées catholiques ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif. Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement.

14- C’est le cas, en guise d’exemple, d’élèves s’interdisant de s’asseoir à côté de leurs camarades de sexe opposé en classe ou dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école, pour des convictions religieuses, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école. (Cf. lettre ouverte du Conseil national du laïcat en 2019).

15- Le Conseil national du Laïcat soutient, à cet égard, les institutions privées catholiques et les encourage à demeurer respectueuses des dispositions de la loi n°91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’Éducation nationale, modifiée, qui indique : « Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de la laïcité de l’État, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement ».

16- Sous ce prisme, ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal. Il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi ces établissements, de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui les inspire.

17- La question agitée du voile n’est, sous ce rapport, qu’une conséquence de l’exigence du respect d’une règle générale découlant du principe du vivre ensemble dans une égale dignité et dans le respect de la diversité culturelle et religieuse au sein des établissements d’enseignement privé catholique. Elle doit être circonscrite strictement dans le cadre d’un règlement intérieur auquel les élèves et leurs parents adhèrent en toute connaissance de cause.

18- Toute autre interprétation n’est que conjecture, tant l’Église catholique, connue pour sa pastorale, poursuit, au-delà de son projet éducatif, son œuvre en participant de manière active au développement social et économique du pays. Il en est ainsi particulièrement dans les domaines de la santé et du développement du capital humain, où on note le même dynamisme d’actions caritatives destinées à toutes les couches sociales, sans distinction de religion ou d’origine. Autant d’initiatives qui accompagnent fort heureusement les politiques publiques dans ces sous-secteurs.

19- Au regard de ce qui précède, le Conseil national du Laïcat, fidèle à ses valeurs de paix et de fraternité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, invite toutes les forces vives de notre pays, surtout les pouvoirs publics, à consolider le vivre ensemble, en vue d’asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé d’un développement économique et social inclusif, Aussi, rappelle-t-il la nécessité de respecter le règlement intérieur des écoles catholiques qui proscrit tout prosélytisme à l’école.

20- Le Conseil national du Laïcat reste ouvert à toute forme de dialogue qui met en avant le vivre ensemble, la stabilité et la paix dans ce pays.

Vive l’école sénégalaise ! Vive le vivre Ensemble ! Vive le Sénégal !

Déclarations du PM sur le port du voile: le Conseil National du Laïcat s’indigne et invite au respect du règlement intérieur des établissements privés catholiques
Déclarations du PM sur le port du voile: le Conseil National du Laïcat s’indigne et invite au respect du règlement intérieur des établissements privés catholiques
Déclarations du PM sur le port du voile: le Conseil National du Laïcat s’indigne et invite au respect du règlement intérieur des établissements privés catholiques

Ousmane Sonko réitère Son engagement pour la transparence lors de la journée nationale de l’arbre

À l’occasion de la Journée nationale de l’arbre, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a une fois de plus affirmé sa détermination à rendre justice au peuple sénégalais. Dans une intervention marquée par son engagement envers la transparence et le développement durable, Sonko a souligné l’importance de se concentrer sur les fondamentaux pour réaliser les ambitions futures du pays.

« Il nous faut d’abord gérer les fondamentaux. C’est très important pour la projection que nous envisageons de faire. Dans les prochains jours, nous allons montrer aux Sénégalais des résultats relatifs au travail de transparence que nous menons actuellement », a déclaré le chef du gouvernement, insistant sur la nécessité de la patience et du travail collectif pour atteindre les objectifs fixés.

Accompagné du ministre de l’Environnement, des Services des Eaux et Forêts, de l’Administration territoriale, ainsi que des autorités locales, Ousmane Sonko a profité de cet événement pour rappeler à la jeunesse sénégalaise l’importance de se focaliser sur l’essentiel et de s’armer de patience. Il a encouragé les jeunes à s’investir dans des actions concrètes pour le bien-être du pays, tout en assurant que les fruits de ces efforts seront récoltés en temps voulu.

La Journée nationale de l’arbre, célébrée chaque année, vise à sensibiliser la population sur l’importance de la reforestation et de la protection de l’environnement. Cette édition a été marquée par des plantations d’arbres à travers le pays, symbolisant l’engagement du gouvernement et des citoyens envers un avenir plus vert et durable.

Les discours du Premier ministre et des autres autorités présentes ont mis en lumière la nécessité de combiner efforts gouvernementaux et actions citoyennes pour surmonter les défis environnementaux et économiques. L’appel à la transparence et à la justice sociale lancé par Ousmane Sonko résonne comme une promesse de changements positifs et durables pour le Sénégal.

En conclusion, cette Journée nationale de l’arbre a été une occasion de réaffirmer l’importance de la gestion environnementale et de la transparence dans la gouvernance. Sous la direction d’Ousmane Sonko, le Sénégal s’engage sur la voie d’un développement équitable et durable, avec la participation active de tous ses citoyens.

Le premier ministre dévoile les réalités du régime actuel et avertit sur les risques imminents

Ce samedi, lors de la cérémonie de lancement de la Journée Nationale de l’Arbre, le Premier ministre a pris la parole avec une franchise inhabituelle, dévoilant ses préoccupations sur l’état actuel du Sénégal. Ousmane Sonko a saisi cette occasion pour exprimer sa vision sur la relation de confiance entre le régime actuel et la jeunesse sénégalaise.

Le Premier ministre a souligné l’importance d’un travail méthodique pour restaurer la confiance du peuple sénégalais. « Nous avons trouvé un Sénégal en ruine », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de montrer aux citoyens les véritables conditions laissées par les précédentes administrations. Selon lui, cette transparence est cruciale pour regagner la confiance de la population, particulièrement des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

Sonko n’a pas mâché ses mots en révélant qu’il a découvert des pratiques au sein de l’État qui pourraient mener le Sénégal vers la catastrophe. Sans entrer dans les détails, il a évoqué des dysfonctionnements et des abus qui menacent la stabilité et la prospérité du pays. Ces révélations ajoutent un poids considérable aux défis que le gouvernement doit relever pour éviter une crise majeure.

En dépit des difficultés, le Premier ministre a exprimé son optimisme quant à la capacité du régime actuel à surmonter ces obstacles. Il a réitéré son engagement à travailler sans relâche pour restaurer un Sénégal prospère et stable, où chaque citoyen peut avoir confiance en ses dirigeants. Cet engagement, selon Sonko, passe par des réformes profondes et une lutte acharnée contre les pratiques corrompues et inefficaces qui sapent les fondations de l’État.

Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la Journée Nationale de l’Arbre a été marqué par une franchise rare et une détermination claire à redresser le pays. En appelant à une prise de conscience collective et en promettant des actions concrètes, Sonko s’affirme comme un leader prêt à affronter les défis de front. Reste à voir si ces promesses se traduiront en actions tangibles pour le bien-être du Sénégal et de sa jeunesse.

PORT DU VOILE DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES : Abbé André Latyr NDIAYE Membre du Clergé Catholique Écrit à Ousmane Sonko

LETTRE OUVERTE ET CONSEILS Á UN JEUNE POLITICIEN NOUVELLEMENT PROMU Á UN HAUT POSTE DE RESPONSABILITÉ

Mon cher jeune politicien nouvellement promu ,

Les latins disaient :  » qui bene amat , bene castigat  » : qui aime bien , châtie bien ! »

 » La politesse est l´apanage , le langage des rois et des princes . Elle est une clef en or qui ouvre toutes les portes  » ( proverbe tunisien )

 » Soyez polis , écrivez diplomatiquement , parlez poliment . Même une déclaration de guerre doit observer les règles de la politesse  » ( Otto von Bismarck )
Satan ne me fait pas peur . Pourquoi aurai-je peur d´un voile !

L´école privée catholique éduque au respect de l´autre , à
`l´amour , á la paix , à l´ouverture d´esprit . Pourquoi et comment aurait-elle peur d´un voile ?

Mon cher jeune politicien , tout nouvellement promu ,

Je viens tremper ma plume dans l´encre de ma citoyenneté sénégalaise , dans l´encre de l´éthique du  » Jub , Jubal , Jubanti  » , dans l´encre de mon éducation familiale et surtout dans l´encre épaisse et non diluée de ma foi inébranlable en Jésus Christ mort et ressuscité , le Souverain des rois de la terre , pour apporter mon point de vue et surtout pour des conseils si toutefois vous daignez bien les accepter !

 » ON N´ACCEPTERA PLUS L´ INTERDICTION DU VOILE DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ! « 

Dans la salle du Grand Théatre de Dakar où l´excellence était fêtée avec gravité , solennité et magnanimité , ces paroles ont résonné au dehors , dans l´espace public comme des grondements de tonnerre . A l´évidence nous n´avons pas besoin d´être des  » salitigués  » pour savoir et décoder qu un orage se prépare à l´horizon , dans le ciel de la rentrée scolaire prochaine 2024-2025 .

Ces propos sont-ils des menaces ou une déclaration de guerre ?Je ne saurai répondre . Seul vous qui êtes l´auteur de ses propos pouvez répondre .

J´ose seulement espérer pour ma part que ce n´est pas là , le résumé ou la synthèse du Projet ou de la Déclaration de Politique Générale que tout le monde attend comme le retour de Godot !

La politesse est la grâce de l´esprit  » ( Henri Bergson ) .Quand on s´adresse à une institution ou à une minorité fut-elle négligeable insignifiante , dérisoir pour certains religieux pharisiens , la politesse et le respect doivent être de mise .

Un langage contient non seulement une forme d´éducation , de culture , mais aussi des éléments constitutifs d´une société : gestion des émotions et code de politesse .

 » La politesse coûte peu et achète tout selon Michel Montaigne
 » Soyez polis . Ecrivez diplomatiquement , parlez poliment . Même une déclaration de guerre doit observer les règles de la politesse  » ( Otto von Bismarck )

L´ÉCOLE PRIVÉE CATHOLIQUE EST POLIE : ELLE FORME ET PRODUIT POUR LA SOCIÉTÉ SÉNÉGALAISE ET POUR LE MONDE ENTIER DES CADRES , DES ÉLITES TRÈS POLIES ET TRÉS CULTIVÉES ! VOUS EN AVEZ LA PREUVE AU QUOTIDIEN : VOTRE BINÔME ET CERTAINS DE VOS MINISTRES OU DIRECTEURS GÉNÉREAUX !

L´ÉCOLE PRIVÉE CATHOLIQUE COMME TOUTES LES AUTRES ÉCOLES PRIVÉES EST UNE INSTITUTION . ON NE TANCE PAS UNE INSTITUTION EN PUBLIC ; ON NE PARLE PARLE PAS Á UNE INSTITUTION SUR LE TON DE LA MENACE ! ALLEZ APPRENDRE CE QUE SIGNIFIE DIALOGUER AVEC LES INSTITUTIONS !

Mon cher jeune politicien nouvellement promu !
Un jour et un lieu de célébration de l´Excellence et du Savoir tel que le Concours général , ne devraient pas servir de prétexte pour faire une pareille déclaration , comme si on voulait déverser une bile longtemps accumulée dans son ventre .

Il y a un temps et un lieu pour tout dit Quohelet dans la Bible : une temps pour rire , un temps pour pleurer , un temps pour chanter , pour fêstoyer , un temps pour fulminer , un temps pour faire des déclarations intempestives etc…

L´ortographe , la grammaire et la conjugaison sont aussi une sorte de politesse .
Notre Maître au CM2 nous avait demandé d´utiliser rarement  » On  » : pronom personnel indéfini ,( qui qualifie celui qui l´emploi) . Pourquoi n´avoir pas dit  » je  » , vous dont le courage est légendaire ? Pourquoi subitement se cacher derrière  » on « ?

La politique est une affaire aussi de politesse , de sagesse de courage , de prudence et d´audace , d´élégance et non d´arrongance ni d´inélegance , de précipitation . La politesse est comme le zéro , qui sans avoir de la valeur en soi , en ajoute ` toutes les autres .

L´EGLISE N´A PAS PEUR DU VOILE ! LE VOILE FAIT PARTIE DE SON PATRIMOINE , DE SA LITURGIE , DE SA PARAMENTIQUE ( de son habillement ) . ELLE A CONNU LE VOILE , IL Y A DE CELA PLUS DE 2000 ANS , BIEN AVANT BEAUCOUP DE RELIGIONS ( cf première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens : 1Cor 11, 2-16)

Je fais partie des 2 milliards et quelques des diciples de Jésus Christ crucifié sur une croix , mort et ressuscité et non un disciple d´ un Jésus Christ qu´on aurait echangé avant la crucifixion avec un autre . Ce Jésus Christ n´est pas le mien . Je ne crois pas en un fuyard qui aurait échappé à la souffrance et à la mort .

Jésus Christ nous a vacciné contre la peur . Tous les jours de
l´année , 365 fois dans la Bible , il nous dit :  » N´ayez pas peur  » . Le Seigneur est ma lumière et mon salut , de qui aurai-je crainte .chante le psalmiste .
Satan ne nous fait pas peur , pourquoi aurions-nous peur d´un voile ?

Mon cher jeune politicien , nouvellement promu !

La politique c´est l´art de gouverner la cité , l´art de savoir parler aux gens  » ci njek ak Terranga  » .

Vous vous targuez bien d´être un panafricaniste ! Un vrai panafricaniste n´ignore pas et ne foule pas aux pieds l´art oratoire , les règles et les vertus du dialogue sous l´arbre á palabre . Les grands sujets et les sujets sensibles se traitent sous l´arbre á palabre entre autorités et sages du village et non sur la place publique .

Mon cher jeune politicien nouvellement promu !
Sortez de votre bulle d´opposant , sortez maintenant du  » Gatsa -Gatsa ,riez , détendez-vous , éclatez-vous , libérez-vous de votre scaphandre d´opposant . Marchez librement comme le jeune David et non en  » Dandy  » en guerrier comme Goliath suffocant et étouffant dans son armure de guerre en bronze ! La guerre est finie , une autre commence : la bataille contre la vie chère , contre le chômage , la pauvreté etc..

Mon cher jeune politicien nouvellemet promu

NE VOUS TROMPEZ PAS DE COMBAT ! LE COMBAT POLITIQUE N´EST PAS LE COMBAT DE DIEU NI LE COMBAT POUR DIEU !

Arrêtons de prendre Dieu comme un éternel mineur , qui compterait sur nos forces pour brandir partout son étendard et engager son combat et ses guerres sur tous les terrains du monde .

Le bras du Seigneur est puissant , qui redonne vie ! Dieu n´a pas besoin de notre force de fourmi ! Nos chants de rossignol et notre force de fourmi n´ajoutent rien à ce qu´il est !

Vous avez été élu pour le combat contre la vie chère , contre la pauvreté , contre le chômage des jeunes mais pas pour le combat pour Dieu , le combat pour un signe religieux !

Dieu est Dieu ! Et n´ importe qui ne peut pas s´improviser pou être son Général de guerre , constituer son État- Major , encore moins former ses troupes ou sa milice .

Dieu est Dieu ! Aucune des trois religions révélées et monothéistes ne peut le contenir , ni prétendre défendre sa cause .

Il faut une probité morale et une idonéité pour mener les combats religieux et moraux .
Certaine langues , certaines mains et certains pantalons sont disqualifiés pour mener les combats de Dieu , les combats pour les symboles religieux .

Que d´autres mènent ce combat du voile et Dieu qui voit tout saura reconnaître les siens .
 » Ces hommes m´honorent des lèvres , mais leurs coeurs sont loin de moi  » dit Dieu à travers le prophète Isaie

Mon cher jeune politicien récemment promu !

 » Qui bene amat , bene castigat ! » :  » qui aime bien , châtie bien ! »
Cela fait partie du  » Jub, Jubal , Jubanti ! « 
 » Fabricando fit Faber ! C´est en forgeant qu´on devient forgeron ! »
Evitez la vitesse et la précipitation , les déclarations va-t-en guerre . C´est encore un conseil !
Changez votre réthorique de guerre sinon elle risque de vous perdre !
Le roi de Babylonne : Nabuchodonosore a vu en plein festin , un doigt géant écrire sur le mur :  » MÉNÉ TÉKÉ OU PHARSI ! « 
Allez comprendre ce que ces mots signifient .

Abbé André Latyr NDIAYE
Membre du Clergé Catholique

Interdiction d’exploitation minière autour de la Falémé : Une mesure pour préserver l’écosystème

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a annoncé une interdiction stricte de toute activité minière dans une zone tampon de 500 mètres autour des berges de la Falémé. Cette décision vise à protéger l’un des affluents les plus importants du fleuve Sénégal et à préserver ses fonctions écosystémiques essentielles.

« Il est formellement interdit toute activité minière et l’octroi de permis d’exploitation pour une durée de trois ans dans les zones tampons situées à 500 mètres des berges de la Falémé », a déclaré Daouda Ngom. Cette mesure, annoncée en Conseil des ministres, répond à des préoccupations croissantes concernant l’impact des activités minières sur la santé environnementale du fleuve, qui forme une frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali.

Le ministre a souligné que cette décision fait partie d’un projet de décret visant à interdire les activités minières autour de la zone du fleuve Falémé. L’objectif est de restaurer et de maintenir les fonctions écologiques vitales de cet affluent.

Daouda Ngom a également exprimé son souhait de travailler en collaboration avec les autorités maliennes et l’Organisation de la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG). « Nous souhaitons que l’État malien prenne aussi des mesures interdisant l’exploitation de l’or à proximité des berges de laa Falémé », a-t-il précisé, soulignant la nécessité d’une approche coordonnée pour garantir la protection transfrontalière de cet écosystème crucial.

Outre la protection de la Falémé, Daouda Ngom a abordé la situation préoccupante du Lac Rose, menacé par l’urbanisation rapide et la pollution. Le ministre a indiqué que l’objectif est de classer le Lac Rose en Réserve naturelle urbaine, similaire à la Réserve naturelle urbaine de la Grande Niayes de Pikine et Dépendance, également connue sous le nom de technopôle.

« Nous avons démarré les concertations avec les acteurs concernés ainsi que les études nécessaires. À l’issue de ce processus, nous avancerons vers le classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine », a confié le ministre lors d’un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise.

Cette initiative vise à sauvegarder l’écosystème unique du Lac Rose tout en mettant en place des mesures de protection adaptées pour contrer les effets de l’urbanisation et de la pollution.

Les récentes décisions du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique représentent des étapes importantes pour la préservation des ressources naturelles du Sénégal. L’interdiction d’exploitation minière autour de la Falémé et la proposition de classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine sont des démarches significatives pour assurer la durabilité écologique et la protection des écosystèmes vitaux du pays.

Le Dakarois

TRIBUNE DU WEEK-END Par Abdoul Aziz DIOP : Déclaration de patrimoine immatériel

Plus de trois mois après sa prestation de serment, le 02 avril 2024, le président Bassirou D. D. FAYE fait enfin sa déclaration de patrimoine comportant normalement toutes les informations – peut-être pas – relatives aux biens et actifs détenus, direction ou indirectement, par le président en exercice. Pour en avoir le cœur net, rien de mieux que la presse écrite dont les manchettes sont dominées, le 30 juillet au matin, par les infos tant attendues depuis plus de 100 jours.

Pourtant, la déclaration de patrimoine aurait pu être faite officiellement dès après la prestation de serment disposée en même temps qu’elle par l’article 37 de la Constitution dont la teneur complète est la suivante :

«Le Président de la République est installé dans ses fonctions après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique.

Le serment est prêté dans les termes suivants :

“Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”.

Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»

S’agissant du patrimoine, l’alinéa 3 de l’article 37 aurait été complet à notre goût (fureteur) si ledit alinéa avait été rédigé  ainsi qu’il suit :

«Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine matériel et immatériel déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»

Après tout ce qui est dit dans la presse sur la déclaration (matérielle), notre curiosité porte évidemment sur ce qui devrait être une déclaration de patrimoine immatériel du chef de l’État. À celles et ceux – sans doute nombreux – qui se demandent de quoi nous parlons, nous renvoyons aux valeurs, toutes immatérielles,  se trouvant dans les termes du serment. Les voici pour l’essentiel : fidélité, scrupule, intégrité,  unité, etc.

Mais quelles chances avons-nous aujourd’hui encore en tant que citoyens de pouvoir dire sans risque de nous tromper que l’immatériel au cœur du serment suffit à nous protéger du parjure et des violations par le Président de la loi fondamentale pour des raisons bassement matérielles ? Aucune ! Sauf que la patrimoine immatériel du premier président du Sénégal, comparé à celui (insaisissable) du cinquième, en dit long sur le bien-fondé d’un préjugé plus favorable à Léopold Sédar SENGHOR qu’à Bassirou Diomaye Diakhar FAYE près d’un demi-siècle après le départ du pouvoir de l’auteur de Hosties noires (1948).

Tyaroye comme si c’était aujourd’hui

«Vous Tirailleurs Sénégalais, mes frères noirs à la main chaude sous la glace et la mort,

Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’arme, votre frère de sang?

Je ne laisserai pas la parole aux ministres et pas aux généraux,

Je ne laisserai pas -non!- les louanges de mépris vous enterrer furtivement,

Vous n’êtes pas des pauvres aux poches vides sans honneur,

Mais je déchirerai les rires Banania sur tous les murs de France.»

Extraits des Hosties noires, ces vers du «poème liminaire»  de Léopold Sédar Senghor répond, un peu moins de neuf décennies plus tôt, au présent bavard et matérialiste auquel les rédactions de presque tous les organes ont consacré leurs unes mardi dernier. Quatre-vingt-quatre ans plus tôt, Senghor refusa, et pour l’éternité, «la parole aux ministres». Bien sûr, aux premiers des ministres et aux présidents aussi dont le niveau zéro dans l’immatériel hypothèque à jamais ce qui est attendu d’eux par les floués des tranches d’âge, au-dessus de 18 ans, des pyramides nationale et africaine.

«D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur “reconnaissance” à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette “morts pour la France”. Pourquoi cette subite “prise de conscience” alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ?» Qui donc veut «donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir» ? Thiaroye est déjà «nouveau» comparé à «Tyaroye», titre du poème que Senghor consacra à l’indicible ignominie. Des résistants, le général Faidherbe disait : «Ces gens-là, on les tue ; on ne les déshonore pas.» C’est à la lumière de cette sentence que l’on doit lire, aujourd’hui encore, le poème Tyaroye. C’est que l’immatériel a définitivement gravé dans le marbre ce dont on revendique la signification intrinsèque. Il nous paraît alors plus juste de modifier le nombre en passant du singulier au pluriel dans le libellé, patrimoines (avec un S) se substituant à patrimoine sans S) qui exclut l’immatériel d’une vraie déclaration de ce que l’on vaut vraiment.

Déclaration de patrimoines

Nous nous contentons, sous la rubrique MATÉRIEL du tableau synoptique ci-après, des pièces jointes à la déclaration de patrimoine du président FAYE rendue publique par la juridiction supérieure compétente, le Conseil constitutionnel (DÉCISION Nº 3/C/2024,  AFFAIRE Nº 3/C/24).

Rien à signaler (RAS) sous la rubrique IMMATÉRIEL. Suffisant pour celles et ceux qui prennent la politique pour une simple morale appliquée. Le philosophe allemand Hegel (1770-1831) dit d’elle – la politique – qu’elle est la morale elle-même. Dans ses Principes de la philosophie du droit (1820) Hegel affirme l’unité de l’idée (immatérielle) et du réel (matériel). Le condensé est sans appel : «Ce qui est rationnel est réel, et ce qui est réel est rationnel.»

Contrairement au premier président du Sénégal,  le legs immatériel du cinquième ne comporte pour l’instant aucune ligne. Le 24 mars 2024, l’oeuvre éthique et politique déclinée à travers plusieurs genres artistiques et littéraires n’a motivé un seul des 6 électeurs sur 10 – 5,428 exactement – ayant sauté dans le vide. Ce n’est évidemment pas la faute à Diomaye. C’est la faute à nous tous qui n’avons de considération que pour les avoirs d’ici-bas. Le message préélectoral  se passe de commentaires : «Dis-moi juste quand est-ce qu’on vote ; ma colère a choisi depuis plusieurs années déjà.»

Avouant lui-même, face à la presse pour la première fois depuis son entrée en fonction, le caractère déformateur de sa formation d’inspecteur des Impôts et des Domaines, le président FAYE n’est pas sans savoir que les droits d’auteur déclarés par les éditeurs locaux sont imposables dans les mêmes conditions que les salaires. L’immatériel n’est donc pas que l’éthique du matériel ; il en est même une source saine au terme d’une peine longue.

Le but de ce qui écrit ici est certes de faire prendre conscience à l’électeur lambda de l’importance d’une formation politique grâce à laquelle le vote est motivé autrement que par le plaisir éphémère du remplacement d’anciens mandataires par de  nouveaux. Ce qui est écrit ici vise aussi à sensibiliser les Sages du Conseil constitutionnel sur la fonction pédagogique d’une déclaration de patrimoine dont le prestige du volet immatériel l’emporte sur celui matériel pour le confort des hauts magistrats qui s’assurent d’abord que l’élu.e qui prête serment pour se faire installer dans ses fonctions de Président.e de la République est plus riche de l’éthique impérissable de l’écrivain que d’un avoir dont l’origine toujours douteuse aux yeux du plus grand nombre augure une gouvernance suspecte. Juste pour dire, sans préjudice pour l’égalité des citoyens devant la loi électorale, que recevoir le serment de l’homme de lettres Léopold Sédar Senghor est sans doute plus stimulant pour les juges des élections de 1960 à 1980 que l’enregistrement de la promesse solennelle du percepteur Bassirou Diomaye Diakhar Faye par leurs collègues d’aujourd’hui.

A.A.DIOP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°240 – du 03 ET 04/08/2024

🔴 PROTECTION DE LA FALÉMÉ SUR UN RAYON DE 500 MÈTRES : INTERDICTION TRIENNAL DES ACTIVITÉS MINIÈRES
🔴 SCANDALE FONGIP/CMS – LE PORTE-PAROLE D’AÏDA MBODJ LIBÉRÉ : DEUX POIDS DEUX MESURES ?

🔴 JUDO – ÉLIMINÉ AU 2e TOUR DES JO 2024 : MBAGNICK NDIAYE DÉÇU : « J’AI FAIT MIEUX QU’À TOKYO MAIS JE VEUX PLUS »
🔴 OUSMANE NDOYE CONTENT DU COME-BACK DE L’UASSU : « J’EN SUIS UN PUR PRODUIT »

1 386,9 MILLIARDS F CFA DE DETTES DANS LE PARAPUBLIC : Les entreprises sénégalaises endettées jusqu’au cou

En 2023, la dette parapublique est passée à 386, 9 milliards F CFA contre 1278 milliards F CFA en 2022, soit une augmentation de 8%. Parmi les sociétés endettées figurent Petrosen, Sogepa, Senelec, Air Sénégal, le Port autonome de Dakar et la Société africaine de raffinage (Sar).

La question de l’endettement des entreprises parapubliques sénégalaises suscite une préoccupation grandissante. Selon les données disponibles à la fin du mois de septembre 2023, la dette totale des entreprises parapubliques s’élève à 1 386,9 milliards de F CFA. En tenant compte de cet endettement, la dette publique totale du pays atteint désormais 15 184,7 milliards de FCFA. Cette situation contrastante devient encore plus significative lorsque l’on considère que la dette de l’Administration centrale, isolée, était de 13 797, 8 milliards de F CFA.

Les entreprises parapubliques les plus endettées illustrent bien cette problématique. En tête de liste, on retrouve Petrosen, la société nationale pétrolière, avec une dette colossale de 590,4 milliards de F CFA. Cette dette élevée s’explique principalement par les lourds investissements nécessaires pour acquérir des participations et financer des projets d’exploitation pétrolière et gazière. Vient ensuite la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa), avec une dette de 315,2 milliards de F CFA. Cette situation est probablement liée aux projets de construction des sphères ministérielles à Diamniadio, réalisés par des entreprises privées pour le compte de l’État. En troisième position, on trouve la Senelec, la société nationale d’électricité, qui affiche une dette de 147,4 milliards de F CFA. Cette situation témoigne des défis financiers rencontrés par l’entreprise dans le cadre de ses activités et de ses investissements nécessaires pour maintenir et développer l’infrastructure électrique du pays. Air Sénégal, la compagnie aérienne nationale, suit de près avec une dette de 104,1 milliards de FCFA, illustrant les difficultés financières auxquelles elle est confrontée dans un secteur aérien particulièrement compétitif et exigeant.

Le Port autonome de Dakar (Pad) et la Société africaine de raffinage (Sar) complètent le tableau des entreprises les plus endettées, avec des dettes respectives de 50 milliards et 45,7 milliards de F CFA. Ces niveaux d’endettement reflètent les besoins financiers pour le développement et la gestion des infrastructures portuaires et de raffinage, essentiels pour l’économie sénégalaise.

Parmi les autres entreprises parapubliques, on note la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) avec une dette de 40,9 milliards de F CFA, le Fonds d’entretien routier autonome (Fera) avec 25,4 milliards de FCFA, et l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) avec 17,4 milliards de F CFA. Le Fonds pour l’habitat social (Fhs) affiche une dette de 11 milliards de F CFA. Ces entreprises, bien que moins endettées que les principales, représentent néanmoins une part significative de la dette globale du secteur parapublic.

En outre, plusieurs entreprises présentent des niveaux d’endettement inférieurs à 10 milliards de FCFA. La Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) enregistre une dette de 8,8 milliards de FCFA, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) 8,1 milliards de F CFA, et la Société des travaux publics (Sogip) 5,4 milliards de FCFA. Les sociétés de construction Sicap et Sn-Hlm affichent des dettes respectives de 4,2 milliards et 2,6 milliards de F CFA, tandis que la Sonacos a une dette de 3,5 milliards de F CFA.

Le Dakarois

SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES POUR TROIS MOIS : Le duo Diomaye-Sonko cible onze sites

Dans le cadre de la lutte contre les conflits fonciers, l’État sénégalais a décidé de suspendre toutes les opérations foncières dans onze zones spécifiques du pays pour une période de trois mois à compter du 29 juillet 2024. Cette décision a été annoncée dans une note de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS), parvenue au Dakarois Quotidien.

Le communiqué, signé par le Colonel Amadou Moustapha Ba, précise que « toutes les constructions, à l’exception de celles initiées par l’État, sont suspendues pour trois mois dans les zones suivantes ». Cette initiative vise à apaiser les tensions liées aux conflits fonciers et à permettre une meilleure régulation du marché des terres.

Les zones concernées par cette suspension sont :

  • Lotissement BOA
  • Lotissement Hangar Pèlerins
  • Lotissement Recasement 2-Aéroport Dakar
  • Lotissement EGBOS sur la VDN à Dakar
  • Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
  • Site de Batterie à Yoff
  • Site de Terme Sud Ouakam
  • Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
  • Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
  • Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
  • Lotissement de Ndiobene Gandiol sur le TF 138 à Saint-Louis

Le Dakarois

CAMPAGNE AGRICOLE À ZIGUINCHOR : Le DG de la SONACOS dénonce la présence des opérateurs chinois

Elhadj Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, a dénoncé ce jeudi la présence d’opérateurs chinois dans la campagne agricole de Ziguinchor, soulignant leur impact négatif sur l’économie locale. Lors d’une visite de travail dans la région, il a également présenté un plan stratégique pour relancer et optimiser la production de l’usine de Sonacos à Ziguinchor.

El Hadji Ndane Diagne a exprimé ses préoccupations concernant l’implication des opérateurs chinois dans la campagne agricole locale. Selon lui, ces opérateurs ne créent pas d’emplois locaux et exportent la production sans ajouter de valeur. « Il est inadmissible et inacceptable qu’un pays finance et subventionne une production et que cette production se retrouve exportée sans valeur ajoutée ni création d’emplois. Ces Chinois ne créent aucun emploi dans ce pays, » a-t-il déclaré. « Ils transfèrent les subventions de l’État que nous avons déjà mises dans ce secteur. Aujourd’hui, l’État du Sénégal a relevé le niveau de subvention de 100 à 120 milliards de francs CFA, ce qui n’a jamais été fait auparavant, mais où va cette valeur l’État ne devrait pas accepter ça. »
Le directeur général a indiqué qu’il bénéficie du soutien des ministres de l’Industrie, du Commerce et de l’Agriculture. « Le ministre de l’industrie que j’ai rencontré il y a trois jours à Kaolack m’a bien confirmé qu’il me recevra pour parler de ces difficultés et de ces problèmes, » a-t-il affirmé. Ce soutien est crucial pour trouver des solutions aux défis auxquels la Sonacos est confrontée. « Nous avons aussi l’accompagnement total et le soutien absolu du ministre de l’Agriculture. »
El Hadji Ndane Diagne a élaboré un plan stratégique visant à relancer et moderniser la Sonacos. Ce plan, approuvé par le conseil d’administration le 24 juillet dernier, met l’accent sur le retour aux sources de la société, en couvrant toute la chaîne de valeur de la production, de l’agriculture à l’industrie et à la commercialisation. « La Sonacos est la seule société au Sénégal qui est sur toute la chaîne de valeur de production, » a-t-il souligné. « Cela fait de notre société un leader non seulement dans son domaine, mais en termes d’impact dans le pays. Nous avons un impact dans le monde agricole, industriel et commercial. »
Malgré l’âge avancé des machines de l’usine de Ziguinchor, construite en 1932, El Hadji Ndane Diagne reste optimiste quant à leur productivité. Il envisage une modernisation progressive du parc industriel, tout en maintenant une rentabilité accrue des machines. « Si on a des machines qui sont vieilles et qui sont productives, pourquoi pas, » a-t-il déclaré. « Cela ne nous a pas empêché de nous projeter sur un avenir mieux construit autour d’une réfection, mais aussi autour d’un renouvellement du parc industriel. Ce renouvellement du parc industriel se fera de façon progressive en considérant aussi non seulement les capacités que nous avons, mais le plus important pour nous, c’est la modernisation vers de nouvelles technologies et une réduction des coûts. »
El Hadji Ndane Diagne a également mentionné que l’usine a la capacité de triturer jusqu’à 300 000 tonnes de graines coques, ce qui démontre son potentiel opérationnel malgré son ancienneté. « Aujourd’hui, de dehors, ça peut sembler très vieux, mais à l’intérieur, ce sont des machines qui peuvent faire le boulot, » a-t-il ajouté.
L’usine de Ziguinchor emploie environ 7 000 personnes en période normale, ce qui en fait un acteur économique majeur dans la région. La relance de la production et la modernisation de l’usine devraient contribuer à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des habitants de Ziguinchor.
En conclusion, El Hadji Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, s’engage à surmonter les défis posés par la présence d’opérateurs chinois et à revitaliser la production de l’usine de Ziguinchor grâce à un plan stratégique bien élaboré et au soutien des autorités gouvernementales. Cette démarche vise à assurer une croissance durable et à renforcer l’impact économique de la Sonacos sur la région de Ziguinchor. Le directeur général a réitéré son engagement envers la modernisation de l’usine et l’amélioration de la rentabilité, tout en insistant sur la nécessité de protéger les intérêts nationaux contre la concurrence déloyale des opérateurs étrangers. Avec une vision claire et un soutien gouvernemental solide, Sonacos S.A est bien positionnée pour jouer un rôle clé dans le développement économique et industriel du Sénégal.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°239 – du 02/08/2024

🔴 1386,9 MILLIARDS F CFA DE PASSIF EN SEPTEMBRE 2023 : LE PARAPUBLIC CROULE SOUS LES DETTES
🔴 SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES POUR 3 MOIS : 11 SITES VISÉS PAR LA DSCOS

🔴 JO PARIS 2024 : MBAGNICK NDIAYE, YVES BOURHIS ET SALY SARR EN LICE AUJOURD’HUI
🔴 LIGUE 1 SÉNÉGALAISE : AMARA TRAORÉ PROCHAIN COACH DU CASA SPORTS ?

OFFICE NATIONAL DE L’ASSAINISSEMENT DU SÉNÉGAL : Dr Cheikh Dieng a-t-il été limogé pour incompétence ?

Le Conseil des ministres d’hier, mercredi, a été marqué par une décision, somme toute, inattendue. Le limogeage du Dr Cheikh Dieng de son poste de Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) a surpris plus d’un, trois mois à peine après sa nomination. Cependant, ce changement à la tête de l’ONAS semble découler d’une série d’erreurs dans la communication et la gestion qui ont entaché la performance du désormais ex-DG.

Le Dr Cheikh Dieng, ayant remplacé Mamour Diallo à l’ONAS, n’a pas su convaincre le duo Diomaye-Sonko. Une vidéo devenue virale sur TikTok a mis en lumière ses difficultés à trouver ses marques. Dans cette vidéo largement diffusée, le Premier ministre Ousmane Sonko interrogeait le Dr Dieng sur le coût d’un projet majeur piloté par l’ONAS. Après une petite hésitation, le Dr Dieng a fourni un chiffre erroné. Ce n’est que lorsque le chef de Gouvernement s’est tourné vers un employé de l’ONAS que la véritable estimation a été révélée par celui-ci.

Ce manquement à fournir des informations précises a sans doute joué un rôle clé dans la décision de son éviction. En effet, la capacité à gérer et à communiquer efficacement des informations est essentielle pour le bon fonctionnement d’une telle institution.

Pour remplacer le Dr Cheikh Dieng, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, nommé Séni Diène à la tête de l’ONAS.

Le Dakarois

DIZAINE DE NOMINATIONS : Chamboulement dans les rangs de la Police nationale

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé de nouvelles affectations lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 31 juillet 2024. Le chef de l’État a procédé à une série de nominations importantes au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Diomaye Faye a procédé à la promotion de dix (10) hauts fonctionnaires de la Police nationale à de nouveaux postes. Il s’agit des nominations suivantes :

Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde 606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;

Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;

Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°238 – du 01/08/2024

🔴 Dr CHEIKH DIENG DÉFENESTRÉ 3 MOIS À PEINE APRÈS SA NOMINATION : UNE ERREUR DE CASTING ?
🔴 DIZAINE DE NOMINATIONS : VASTE JEU DE CHAISES MUSICALES DANS LA POLICE

🔴 RAPPORT ACCABLANT CONTRE LE SG DE LA CAF : MOSENGO-OMBA VERS UNE SUSPENSION IMMINENTE
🔴 BASKET – TRANSFERTS : Youssoupha Fall rejoint le FC Barcelone pour un an

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 31 Juillet 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
 
•       Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; 
 
•       Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde :606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 
•       Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde : 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;
 
•       Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de
Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde
614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ; 
 
•       Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;
 
•       Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
 
Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
 
•       Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG.

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 31 Juillet 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 31 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes des accidents de la circulation survenus ces derniers jours au Sénégal. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés qui doivent bénéficier comme les familles attristées du soutien de l’Etat. 
 
Face à la recrudescence constatée des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, une réunion interministérielle restreinte d’évaluation des mesures de prévention et de sécurité routières en perspective des prochains évènements religieux : Grand Magal de Touba, Maouloud, etc.
 
Le Président de la République est revenu sur la cérémonie de remise de prix aux lauréats du Concours général qu’il a présidée le mardi 30 juillet 2024, placée cette année sous le thème : « Enjeux, défis et perspectives pour une Ecole au service de la Souveraineté nationale ». Il a félicité les lauréates et lauréats, élèves de nos différents lycées et établissements scolaires, pour les résultats remarquables obtenus à l’issue de ce concours prestigieux qui entretient l’excellence de notre système éducatif. 
 
Le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de l’Education nationale et toute la communauté éducative pour la parfaite organisation de la cérémonie de cette année qui marque un tournant majeur dans la refondation de l’Ecole. Il a appelé à un consensus académique et social consolidé pour que le Gouvernement et les acteurs de l’Ecole puissent promouvoir et faciliter l’accès de tous à une éducation de qualité en adéquation avec les besoins du marché du travail.
 
        S’appuyant sur les données démographiques officielles issues du 5ème Recensement général de la Population et de l’Habitat, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et du Plan, d’accélérer l’actualisation convergente des lettres de politique sectorielle en matière d’éducation et de formation. Cette revue prospective, indispensable et urgente permettra d’améliorer la gouvernance et les performances du système éducatif national en termes de résultats scolaires, d’efficacité, d’efficience, de qualité et de carrière des agents mais également de rationaliser ses mécanismes de financement endogènes. Dans cette perspective, il a rappelé au Premier Ministre et aux Ministres concernés, la nécessité d’une maitrise stratégique des projets de construction et d’équipement scolaires dans des localités bien ciblées ainsi que des recrutements d’enseignants dans les différentes matières afin de promouvoir un Sénégal juste dans la répartition de l’offre éducative.
 
Sur le même chapitre, le Chef de l’Etat a indiqué l’importance de la montée en puissance de la digitalisation du système éducatif, des disciplines scientifiques et technologiques ainsi que de la formation professionnelle adaptée pour renforcer la qualité et la valorisation du capital humain national sur le marché du travail. Il a rappelé que notre souveraineté repose notamment sur le renforcement de l’éducation civique, le développement de nos langues nationales, la connaissance véritable de notre histoire et de nos valeurs de civilisation ainsi que la valorisation de notre culture dans le système éducatif. 
 
Le Président de la République a demandé dans le même esprit au Ministre de l’Education nationale de relancer, avec tous les acteurs impliqués, les politiques d’alphabétisation et de promotion de nos langues nationales codifiées à travers une organisation réformée de la semaine nationale de l’Alphabétisation et de l’Ecole de base qui devrait évoluer vers un mois dédié. Enfin, il a indiqué au Ministre de l’Education nationale l’impératif de renforcer, avec toutes les parties prenantes, l’éducation religieuse dans le système scolaire et d’accentuer la mise en œuvre du programme de modernisation des Daaras. 
 
Evoquant la question de la préservation de nos massifs forestiers et l’amélioration de la conservation de nos sites naturels, le Chef de l’Etat a tenu à saluer la décision du Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO, réuni le 24 juillet 2024 à New Dehli, de retirer le Parc national du Niokolo-Koba de la liste du patrimoine mondial en péril. Il a félicité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, l’Ambassadeur du Sénégal auprès de l’UNESCO, les agents des Eaux et Forêts, des parcs nationaux, les Forces de Défense et de Sécurité pour le travail remarquable accompli pour préserver le patrimoine naturel du Sénégal. 
 
Le Président de la République a demandé, à cet égard, au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Environnement et des Finances de veiller au renforcement de l’organisation et des moyens des Services nationaux de gestion des Parcs nationaux et des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols. Il a invité le Ministre de l’Environnement à faire un rapport exhaustif sur le classement des forêts, des parcs, réserves naturelles et aires marines protégées sur l’étendue du territoire national. Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’une étude approfondie sur les perspectives de gouvernance du littoral au regard des occupations anarchiques révélées par les rapports déjà disponibles.
 
 Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Environnement de présenter les perspectives de développement des activités de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille verte dans le contexte de la célébration de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024. 
 
Abordant la question de l’amélioration de la surveillance des lieux de privation de liberté, le Président de la République s’est félicité du rapport de l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté qu’il a reçu le vendredi 19 juillet 2024 au Palais, une première dans les annales de la République. Il l’a félicité pour la richesse du document et la pertinence des recommandations formulées. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Justice d’exploiter les informations, enseignements et recommandations dudit rapport en vue de leur application adéquate. 
 
Au regard des violences exceptionnelles relevées ces dernières années au Sénégal, le
Chef de l’Etat a rappelé l’urgence d’accentuer l’application de mesures de prévention et de lutte contre la torture et de veiller à l’amélioration continue de la situation carcérale. Il a indiqué à ce sujet au Ministre de la Justice de veiller à l’accélération du programme de modernisation de l’administration pénitentiaire en termes d’infrastructures à édifier et /ou à réhabiliter, de personnels à former et à recruter, et de préparation à la réinsertion sociale des détenus.
 
 Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la
Justice d’engager l’actualisation du cadre législatif et réglementaire, notamment la loi n° 200913 du 02 mars 2009, instituant l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté pour tenir compte de certaines recommandations des Assises de la Justice. La réforme indiquée devra notamment améliorer les dotations budgétaires allouées à l’Observateur et assurer son ancrage institutionnel à la Primature. 
 
Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur sa participation au Sommet sur « Sport et Développement durable » ainsi qu’à la cérémonie d’ouverture des 33ème Jeux Olympiques à Paris. Le Président de la République a aussi fait part des audiences qu’il a accordées à Paris au Président du CIO, Monsieur Thomas BACH et au Président de la République de Singapour, Monsieur Tharman SHANMUGARATNAM.
 
          À l’entame de sa communication, le Premier Ministre a adressé ses vives félicitations à Monsieur le Président de la République pour la profondeur du message délivré à la communauté internationale en général, celle sportive en particulier, lors de son discours prononcé au Sommet sur le sport et le développement durable, tenu à Paris le jeudi 25 juillet
2024. Il a exprimé la fierté ressentie notamment par le Sénégal et l’Afrique, relativement au langage de vérité martelé pour un changement des règles du jeu d’un ordre mondial historiquement dépassé. 
 
       Abordant les thèmes de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la préoccupation majeure liée à la recrudescence des accidents de la route. Il a informé le Conseil de l’organisation, la semaine prochaine, d’une réunion du Comité interministériel sur la sécurité routière. Elle sera consacrée, d’une part, à l’évaluation de l’état de mise en œuvre des mesures maintes fois arrêtées à chaque succession d’accidents meurtriers et, d’autre part, aux résolutions fermes à prendre pour mettre un terme au laxisme noté en la matière, alors que les facteurs à l’origine de ces accidents sont suffisamment documentés et maîtrisables. 
 
       Le Premier Ministre a, ensuite, rendu compte au Conseil de l’évaluation de l’état d’exécution des plans d’actions d’urgence pour le trimestre avril-juin 2024 marqué par le démarrage de la quasi-totalité des actions et la finalisation de certaines d’entre-elles. Il a invité les Ministres à assurer un suivi rapproché de la planification des actions à finaliser au cours du troisième trimestre et à prendre les dispositions appropriées en vue de la levée des contraintes rencontrées, notamment sur le plan budgétaire. 
        Dans ce sillage, le Premier Ministre a évoqué le calendrier des Conseils et Réunions interministériels prévus aux mois d’août et de septembre 2024. Outre la réunion portant sur l’évaluation de la préparation de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse au Sénégal en 2026, ces rencontres seront respectivement consacrées à la sécurité routière, aux infrastructures maritimes et portuaires, à l’approvisionnement en eau potable, à la problématique de l’état civil, à la coupe du bois et à la déforestation, à la facilitation de l’accès au logement social, au retour des déplacés de Casamance ainsi qu’au Plan de relance de la Compagnie Air Sénégal. 
 
       Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé la nécessité de garantir, à travers une communication gouvernementale cohérente, une information crédible en direction des citoyens afin de vulgariser les politiques définies par le Président de la République, d’expliciter les décisions mises en œuvre par le Gouvernement sur les dossiers majeurs de la vie nationale et d’assurer la mobilisation citoyenne autour des défis de développement. 
 
      Enfin, le Premier Ministre a porté à la connaissance du Conseil la signature, suite aux instructions de Monsieur le Président de la République, de l’arrêté portant création, organisation et fonctionnement du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye. L’arrêté portant désignation des membres du Comité, dont des personnes-ressources sénégalaises, africaines et étrangères, sera publié au cours de la présente semaine.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
 
•       Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait le point sur les opérations de contrôle, de production et d’enlèvement du pétrole brut de Sangomar ; 
 
•       Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur la préparation de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024 ;
 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
 
•       Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait le point sur les propositions d’assistance du Gouvernement aux ex-détenus et autres victimes de la période préélectorale.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko défend le port du voile dans les établissements scolaires

Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris une position ferme contre l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires. Lors de la cérémonie de remise des prix aux meilleurs élèves du Concours général 2024, Sonko a déclaré : « On n’acceptera plus l’interdiction du voile dans les établissements scolaires ».

Pour le Premier ministre, cette interdiction est « inacceptable, peu importe l’école concernée ». Il a insisté sur le fait que refuser l’accès à une personne en raison de son voile est une pratique injuste et discriminatoire. « La responsabilité de garantir l’égalité des chances revient à tous, en mettant chaque enfant sur un pied d’égalité », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de l’inclusion et du respect des diversités religieuses et culturelles dans le système éducatif.

Cette déclaration intervient dans un contexte de débat intense sur la laïcité et la liberté religieuse dans les établissements scolaires du pays. Ousmane Sonko, connu pour ses positions tranchées et son engagement pour les droits civiques, a réitéré son soutien aux élèves portant le voile, affirmant que leur éducation ne devait pas être compromise par des restrictions vestimentaires.

Les propos du Premier ministre ont été accueillis avec des réactions mitigées. Certains voient en lui un défenseur des libertés individuelles et de l’égalité, tandis que d’autres estiment que la laïcité des établissements scolaires doit être préservée sans concessions.

Néanmoins, Sonko a clairement exprimé sa détermination à voir cette interdiction levée, promettant de travailler avec les autorités éducatives pour assurer un environnement scolaire inclusif et équitable pour tous les élèves, indépendamment de leurs croyances religieuses.

Il reste à voir comment cette prise de position influencera les politiques scolaires à l’avenir et quelles mesures seront mises en place pour garantir le respect des droits de chaque élève.

Le Premier Ministre dénonce les dérives médiatiques lors de la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024

Ce mardi, au Grand Théâtre, le Premier Ministre a profité de la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024 pour aborder un sujet sensible : les dérives des médias. Sans porter de gants, il a fermement dénoncé les pratiques de certains médias locaux qu’il accuse de passer leur temps à inventer des histoires et à insulter d’honnêtes citoyens.

Le Premier Ministre a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme une déviation dangereuse du rôle des médias. « Plusieurs médias de la place passent tout leur temps à inventer et insulter d’honnêtes citoyens au niveau de certains plateaux », a-t-il déclaré.

Cette prise de position intervient dans un contexte où la prolifération des fausses informations et des discours haineux dans les médias est de plus en plus préoccupante. Le Premier Ministre a averti qu’il sera intransigeant face à ce phénomène, soulignant la nécessité de préserver l’intégrité et la crédibilité du paysage médiatique national.

Il a appelé les professionnels de l’information à faire preuve de responsabilité et d’éthique dans l’exercice de leur métier. « La liberté de la presse est un pilier de notre démocratie, mais elle ne doit pas être utilisée pour bafouer la dignité des individus », a-t-il martelé.

La cérémonie, marquée par la remise des distinctions aux lauréats du Concours général, a également été l’occasion pour le Premier Ministre de rappeler l’importance de l’excellence académique et de l’engagement citoyen. Toutefois, son discours sur les médias a largement retenu l’attention et suscité de vives réactions.

Il reste à voir quelles mesures concrètes seront mises en place pour encadrer les dérives médiatiques dénoncées, mais le message du Premier Ministre est clair : le respect de la vérité et des personnes doit primer dans les médias.

Interdiction du voile en milieu scolaire : Ousmane Sonko s’exprime avec fermeté

En septembre 2019, un débat intense avait secoué le Sénégal suite à la décision de l’institution Sainte-Jeanne-d’Arc à Dakar d’interdire le port du voile islamique dans son établissement. Cette mesure avait conduit à l’exclusion de plusieurs lycéennes et avait suscité un vif tollé. Face à la controverse, l’établissement avait finalement révisé sa décision.

Lors de la cérémonie du concours général 2024 qui s’est tenue au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris position sur ce sujet sensible. Sonko a affirmé : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile. »

Le Premier ministre a exprimé sa détermination à garantir le respect des droits des élèves en milieu scolaire, en particulier pour les jeunes filles portant le voile. « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée », a-t-il averti.

En outre, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’éducation religieuse au Sénégal et a affirmé que le gouvernement s’engageait à promouvoir cet enseignement. Il a également précisé que des mesures seront mises en place pour orienter professionnellement les élèves et les étudiants, assurant ainsi une éducation équilibrée et respectueuse des valeurs culturelles et religieuses du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°237 – du 31/07/2024

🔴 SONKO MET EN GARDE LES ÉCOLES INTERDISANT LE PORT DU VOILE : « CE NE SERA PLUS TOLÉRÉ ! »
🔴 CONVERSION DU GAZ EN ÉLECTRICITÉ : SIX DÉFIS À RELEVER PAR LE SÉNÉGAL

🔴 MERCATO : ISMAÏLA SARR SIGNE À CRYSTAL PALACE
🔴 LAMINE CAMARA EXPRIME SON ENTHOUSIASME POUR L’AS MONACO : « UN CLUB QUI A ACCUEILLI DES LÉGENDES »

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°236 – du 30/07/2024

🔴 DÉCLARATION DE PATRIMOINE AU 1er MANDAT : BDF MOINS FRIQUÉ QUE MACKY
🔴 ACCIDENT MORTEL À NGAYE MÉCKHÉ : 11 MORTS ET 9 BLESSÉS DANS UNE COLLISION ENTRE UN MINICAR ET UN CAMION

🔴 MERCATO : LAMINE CAMARA PROCHE DE REJOINDRE L’AS MONACO
🔴 DUEL DE TITANS : FRANC ET AMA BALDÉ EN NÉGOCIATION POUR UN COMBAT ÉPIQUE

RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LA FRANCE ET LE SÉNÉGAL : Diomaye et Sonko ont-ils la même vision ?

En juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron ont affirmé leur désir de dynamiser le partenariat bilatéral entre la France et le Sénégal. Cette déclaration a eu lieu lors du Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinale à Paris, marquant la première visite de Diomaye Faye en France et en dehors du continent africain.

Récemment, le président sénégalais s’est encore rendu en France pour assister aux Jeux Olympiques de Paris. Une visite qui a suscité des critiques, notamment de la part de Thierno Alassane Sall. Il considère ce voyage comme une forme d’ »allégeance » à l’Occident, en contradiction avec les priorités urgentes du Sénégal. Le ministre des Transports sous l’ère Macky Sall a dénoncé ce qu’il perçoit comme l’arrogance occidentale qui tente d’imposer sa « vision unilatérale des choses ». TAS a ainsi pointé du doigt les incohérences dans le traitement des crises internationales et des libertés religieuses.

Outre ces critiques, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a intensifié ses attaques contre la France en réponse à la décision de Paris de reconnaître posthumément six tirailleurs sénégalais comme « morts pour la France », après leur exécution à Thiaroye en 1944. Sonko a contesté le fait que la France puisse définir unilatéralement les termes de cette reconnaissance et des réparations dues, affirmant que l’histoire tragique de ces tirailleurs ne devrait pas être écrite par Paris, seule.

Cette prise de position de Sonko semble compliquer les efforts diplomatiques du président Diomaye Faye qui tente de redéfinir les relations franco-sénégalaises depuis son arrivée au pouvoir en février 2024. Bien que Diomaye ait exprimé des positions souverainistes et panafricanistes pendant la campagne électorale, il a choisi de maintenir une coopération avec la France, contrairement aux attentes de certains pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui espéraient une rupture nette.

Sonko, de son côté, continue de privilégier des relations avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui s’opposent à la politique de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au mois de mai, la tournée qu’il avait annoncée en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger a d’ailleurs suscité la polémique. Selon le politologue Yoro Dia, cette approche est perçue comme un recul par rapport à la démarche proactive de Diomaye Faye, qui avait choisi de faire de la Mauritanie sa première destination internationale.

En réponse à cette remarque, Ayib Daffé, membre de la formation politique de Sonko, a clarifié que cette tournée visait à renforcer les relations avec d’autres organisations politiques partageant les mêmes idéaux panafricanistes et souverainistes. Il a affirmé que cette démarche s’inscrivait dans le cadre d’une volonté de resserrer les liens avec des « partenaires » politiques alignés sur les principes de l’unité africaine.

Le Dakarois

Bougane Gueye Dany accuse Ousmane Sonko de trahison et de populisme dans l’affaire des 86 Martyrs

Dans une récente déclaration, Bougane Gueye Dany, leader de Guem Sa Bopp, a vivement critiqué Ousmane Sonko, le leader de Pastef, sur sa position concernant l’hommage de la France aux tirailleurs sénégalais de Thiaroye 44. Bougane Gueye Dany n’a pas mâché ses mots, accusant Sonko de trahir les idéaux panafricanistes et de dissimuler des vérités cruciales sur des événements tragiques récents au Sénégal.

« Thiaroye 44 oui, mais dis-nous d’abord la vérité sur les 86 martyrs (2021/2024) et sur le protocole avec Macky Sall. Sonko, tu as trahi le panafricanisme… » a lancé Bougane Gueye Dany, reprochant à Sonko d’avoir renoncé aux causes panafricanistes. Selon lui, Sonko, autrefois un camarade de l’opposition, ne peut plus prétendre parler au nom des Africains. Bougane l’accuse de « trahison » et d’abandon des luttes justes, le qualifiant de « client de l’abandon des bonnes causes ».

Bougane a aussi fustigé Sonko pour ses récentes actions politiques : « Ce n’est pas par un post que tu vas regagner la confiance de la jeunesse sénégalaise et celle des panafricains qui te conjuguent désormais au passé. » Il critique également la posture de Sonko, qu’il perçoit comme contradictoire et populiste, notamment en référence à ses relations avec des personnalités françaises.

Le leader de Guem Sa Bopp a exhorté Sonko à être transparent sur « le deal de l’amnistie » entre lui et le Président Macky Sall, une amnistie supposée négociée après la mort de 86 jeunes Sénégalais entre mars 2021 et février 2024. Bougane affirme que dans un État de droit, « ils seraient tous traînés devant la CPI ».

« Arrête ton cirque et dis-nous la vérité. Ainsi, ensemble, nous nous occuperons de la France pour qu’elle dégage comme vous l’aviez promis aux Sénégalais. Faites comme la France, reconnaissez votre responsabilité et celle des dignitaires de l’ancien régime sur la mort de 86 jeunes Sénégalais dont le sang a arrosé le tapis vous ayant conduit au Palais. Dites-nous la vérité sur le protocole de Terrou Baye Sogui signé avec Macky Sall. Pansez les plaies des familles éplorées qui attendent toujours la vérité » a conclu Bougane Gueye Dany.

Cette sortie de Bougane Gueye Dany accentue les tensions politiques au Sénégal et met en lumière des questions sensibles sur la gestion des récentes crises par Ousmane Sonko et ses alliés. Les réponses à ces accusations seront cruciales pour l’avenir politique du leader de Pastef et pour la confiance du public dans le processus politique sénégalais.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°235 – du 29/07/2024

🔴 SÉNÉGAL / FRANCE : DIOMAYE RÉINVENTE LES RELATIONS DIPLOMATIQUES, SONKO TIRE AILLEURS !
🔴 VISITE DU KHALIFE DE LA FAYDATIDIANIYA AU CAMEROUN : CHEIKH MAHI NIASS CONVERTIT PLUS DE 100 PERSONNES À L’ISLAM

🔴 CAN BEACH SOCCER : Le Sénégal qualifié pour la 11e fois
🔴 ÉCHOS DES JO 2024 : NDÈYE BINTA DIONGUE ET OUMY DIOP QUITTENT PARIS, YVES BOURHIS ET IBRAHIMA DIAW RESTENT

Reconnaissance des Tirailleurs Africains Tués en 1944 : Un geste mémoire contesté

En juillet 2024, la France a reconnu officiellement comme « morts pour la France » six tirailleurs africains tués au Sénégal en 1944. Ces soldats faisaient partie d’un groupe exécuté sur ordre d’officiers de l’armée française à Thiaroye, un épisode sombre de l’histoire coloniale française. Cette décision survient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et à l’approche du 80e anniversaire des évènements de Thiaroye.

Cependant, cette initiative mémorielle suscite des réactions mitigées. Ousmane Sonko, président du parti sénégalais Pastef Les Patriotes, a exprimé sa désapprobation sur sa page Facebook. « Les temps ont changé. Pourquoi cette subite « prise de conscience » alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » a-t-il déclaré.

Sonko critique le fait que la France semble vouloir dicter unilatéralement les termes de la reconnaissance de ce tragique événement. « Ce n’est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent », a-t-il ajouté.

Pour Sonko et d’autres voix au Sénégal, l’histoire de Thiaroye 44 ne peut plus être contée et commémorée uniquement par la France. Ils appellent à une réappropriation de ce récit par les Africains eux-mêmes, en insistant sur le fait que ce souvenir doit être remémoré autrement, avec une perspective et une reconnaissance authentiquement africaines.

Cette tension autour de la mémoire collective souligne les complexités et les sensibilités entourant les actes de reconnaissance et de réconciliation post-coloniale. La démarche française, bien que symbolique, doit s’accompagner d’un dialogue ouvert et inclusif pour véritablement honorer la mémoire des victimes de Thiaroye et d’autres évènements similaires.

Rencontre à Paris : Le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et le Président Singapourien échangent sur la gestion de l’eau

Lors de sa visite à Paris, le Chef de l’État sénégalais a rencontré son homologue de Singapour, le président Tharman Shanmugaratnam. Cette rencontre, axée sur le renforcement de la coopération bilatérale, a également été l’occasion de discuter des défis liés à la gestion de l’eau et des bassins hydrographiques.

Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement à renforcer les relations entre le Sénégal et Singapour. Ils ont souligné l’importance de la coopération dans divers domaines, notamment l’économie, la technologie et l’éducation. Les discussions ont également porté sur les opportunités d’investissements et de partenariats qui pourraient bénéficier aux deux nations.

L’un des principaux sujets abordés lors de cette rencontre a été la gestion de l’eau, un enjeu crucial pour les deux pays. Le Sénégal et Singapour, bien que géographiquement éloignés, partagent des défis similaires en matière de gestion des ressources en eau. Le président sénégalais a exprimé son intérêt pour les solutions innovantes développées par Singapour, un leader mondial en matière de gestion de l’eau.

Les deux chefs d’État ont convenu de renforcer les échanges de connaissances et de bonnes pratiques en matière de gestion de l’eau. Singapour, qui a réussi à transformer ses défis en ressources en développant des technologies avancées de traitement de l’eau, a proposé de partager son expertise avec le Sénégal. En retour, le Sénégal a offert de collaborer sur des projets communs visant à améliorer la gestion des bassins hydrographiques.

Cette rencontre marque une étape importante dans la coopération entre le Sénégal et Singapour. En partageant leurs expériences et en collaborant sur des projets stratégiques, les deux pays espèrent non seulement renforcer leurs relations bilatérales, mais aussi contribuer à des solutions durables pour la gestion de l’eau à l’échelle mondiale.

Le dialogue entre le Chef de l’État sénégalais et le président singapourien Tharman Shanmugaratnam à Paris ouvre de nouvelles perspectives pour la coopération internationale en matière de gestion des ressources en eau. Les deux pays, en tirant parti de leurs compétences respectives, peuvent offrir des solutions innovantes et durables face aux défis globaux de l’eau.

Réaction de la ministre Yacine Fall à la nomination controversée de Sophie Nzinga Sy

La ministre de l’Intégration africaine, Yacine Fall, a réagi à la polémique suscitée par la nomination de sa fille, Sophie Nzinga Sy, à la tête de l’Agence pour la promotion et le développement de l’Artisanat (Apda). Dans un entretien avec Papé Alé Niang sur la RTS, elle a tenu à clarifier les circonstances de cette nomination.

« Croire que je peux influencer le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko pour qu’ils nomment ma fille, c’est mal les connaître. J’étais à Accra quand ma fille a été nommée, je n’étais même pas au courant. Chacun est libre de me croire ou pas », a déclaré Yacine Fall.

Elle a insisté sur le fait que la nomination de Sophie Nzinga Sy repose uniquement sur ses compétences en matière d’artisanat, en comparaison avec d’autres nominations fondées sur des compétences spécifiques, comme celle de Mabouba Diagne dans l’Agriculture. « Je suis ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et ma fille Sophie Nzinga Sy a été nommée au ministère de l’Artisanat parce qu’ils ont vu ses compétences en la matière, comme c’est le cas avec Mabouba Diagne dans l’Agriculture », a-t-elle ajouté.

La ministre a également précisé qu’elle n’était pas impliquée dans le processus de nomination. « On a présenté ma fille à son ministre de tutelle à mon insu, ils ont échangé. Elle a été nommée et je n’y suis pour rien », a-t-elle affirmé, mettant un terme aux spéculations sur une possible influence de sa part.

Ces déclarations visent à dissiper les doutes et les suspicions autour de cette nomination, en soulignant la transparence et le mérite comme seuls critères de choix.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°234 – du 27 et 28/07/2024

🔴 RUFISQUE – LITIGE SUR 30 HECTARES À BEUT SÉNÉGAL : FARBA SENGHOR RESSUSCITÉ PAR UN SCANDAL FONCIER
🔴 SAISINE DU HAUT-COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES : LE SEN APR SOLDE SES COMPTES AVEC LES DÉTRACTEURS DU MACKY

🔴 SOUTIEN FINANCIER : LA FSF ACCORDE 60 MILLIONS F CFA AUX CLUBS POUR LES COMPÉTITIONS INTERCLUBS DE LA CAF
🔴 MERCATO : ISMAÏLA SARR REJOINT CRYSTAL PALACE POUR 9,8 MILLIARDS F CFA

 » Sénégal de mes rêves  » : panacée de réformes socio-économiques pour un renouveau du pays.

Dans une interview accordée au «  Quotidien le Dakarois », M. Omar Diop, spécialiste en intelligence économique et en stratégie, est revenu sur son ouvrage  » Sénégal de mes rêves « . Citant le président américain John Fitzgerald Kennedy qui disait :  » ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays « , il veut mettre la main à la pâte. Pour lui, la consultation citoyenne doit être en amont dans l’élaboration des politiques publiques car l’acceptation de celles-ci repose en grande partie sur l’appréciation de la légitimité de la décision par les citoyens car :  » tout ce qui se fait pour nous, sans nous, se fait contre nous » argumente-t-il. Il va plus loin en martelant que :  » celui qui voit un problème, et qui ne fait rien pour résoudre ce problème fait partie du problème », pour expliquer l’écriture de son livre qui est une offre programmatique de référence mise à la disposition des décideurs politiques autrement dit sa modique participation à la quête des solutions pour un futur radieux. 

           » Un diagnostic sans complaisance de la situation socio-économique du Sénégal « 

Dans la première partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves « , l’auteur Omar Diop a fait un constat synoptique de la situation sociale et économique du pays. Secteur par secteur, il n’a occulté aucun domaine. De la santé où il a noté un plateau médical défaillant et un déficit de ressources humaines et financières, au secteur primaire comme la pêche, l’agriculture et l’élevage où l’absence d’une politique agricole répondant aux aspirations d’un pays voulant atteindre l’autosuffisance alimentaire prévaut, l’auteur n’a rien omis.

Pour lui, l’absence de capitaines d’industrie sénégalais dans le domaine de l’agro-alimentaire, l’octroi de terres arables à  l’agro-business qui n’a que l’exportation comme modèle économique, les licences de pêches données à des bateaux étrangers, ont créé la raréfaction des ressources halieutiques et muté nos vaillants pêcheurs en convoyeurs de voyageurs par l’immigration clandestine. Pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie, l’échec du secteur primaire est plus flagrant dans le domaine de l’élevage avec l’importation de milliers de moutons du Mali et de la Mauritanie à chaque veille de Tabaski.

L’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » dénonce les 5 mille abris provisoires dénombrés en 2024 dans un pays qui aspire à l’émergence. En plus, les intrants pédagogiques sont devenus obsolètes dans un monde tourné inexorablement vers les technologies de l’information et de la communication. Toujours dans son diagnostic, il a noté un déficit criard d’enseignants qualifiés dans tous les cycles, de la préscolaire en passant par l’élémentaire jusqu’au supérieur. Ce qui peut se comprendre dit-il,  avec le traitement salarial dérisoire de nos enseignants, le métier qui n’attire plus les meilleurs mais aussi le manque de motivation des acteurs. 

Le secteur industriel, non diversifiée toujours dans la transformation des produits alimentaires, l’habillement et les BTP, non compétitif car tributaire des matières premières importées et des aléas du marché, est passé à la loupe de M. Omar Diop. Pour corroborer son argumentaire, il rappelle l’inflation sans précédent connu sur les marchés avec la covid-19 et la guerre en Ukraine. Avec un taux de chômage qui est passé de 10 à 24% en 2022, une 34e place sur 53 pays d’Afrique dans l’indice de développement humain, un nombre de 30 individus sur 1000 qui n’ont pas mille francs par jour, et une corruption qui gangrène tous les secteurs, l’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » alerte sur la gravité de l’heure.

              » Une thérapie de choc avec des réformes inédites  » 

Pour solutionner tous ces problèmes, M. Omar Diop propose un plan de développement stratégique porté par les 46 départements du Sénégal. D’après lui, un diagnostic méticuleux des forces et faiblesses, des opportunités de chaque département doit être fait. Avec le PESTEL, les politiques publiques, la situation socio-économique, technologique, écologique, les lois et règlements appliqués dans chaque entité départementale, seront étudiés. Le tout va aboutir à une cartographie des besoins qui va s’inspirer de la pyramide de Maslow.

Ne s’arrêtant pas dans ses propositions révolutionnaires, l’auteur du livre  » Sénégal de mes rêves  » propose une assemblée nationale de 55 députés dont 46 présidents de conseils départementaux et 9 issus des syndicats les plus représentatifs et de la société civile. Ainsi, les préoccupations des départements issues de la cartographie vont être portées directement à l’hémicycle pour une utilisation efficiente du budget de l’Etat. Au lieu d’être des stations de politique politicienne, les conseils départementaux vont être de vraies entités d’orientation des politiques publiques avec des cabinets composés de juristes, d’économistes et d’ingénieurs. 

Ainsi, les maires vont continuer d’être élus au suffrage universel direct mais les délégués de quartier vont occuper les postes de conseillers municipaux. Celà va garantir la connaissance des aspirations des populations ainsi qu’un contrôle effectif des actions municipales prévues pour chaque quartier dans le budget communal. En plus, ce modèle de proximité va faciliter le développement du financement communautaire et participatif semblable au modèle  » Touba Ca Kanam ». Par le biais d’une plate-forme, les contribuables volontaires vont cotiser mille francs CFA chaque mois pour favoriser les investissements communaux et optimiser les dépenses de l’Etat. 

Au delà de la dissolution des institutions budgétivores comme le CESE, le HCCT et le HCDS, M. Diop propose le respect d’un gouvernement de 15 ministres qui va être inscrit dans la Constitution. Mais pour éviter la lourdeur administrative, des agences seront mises sur pied. Un service civique national obligatoire pour tout citoyen est indispensable pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie. Selon lui, durant cette session, les citoyens vont bénéficier d’une initiation au civisme, au patriotisme et à la foi selon leurs croyances car il demeure convaincu qu’un bon croyant fera toujours un bon citoyen. 

Dans l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves », M. Diop prône une économie solidaire dont le financement est basé sur l’entraide citoyen, inspiré du modèle de la Zakat House avec un prélèvement de 25 francs CFA pour chaque 1000 francs CFA épargnés par les citoyens après leur autorisation. Ce mécanisme va permettre le financement de projets et l’incubation des porteurs de ceux-ci. Ainsi, des périmètres de 5 hectares vont être octroyés à des groupements d’intérêt économique ( GIE) de 5 à 10 jeunes au niveau des communes. Une autre manière de ressusciter les domaines agricoles communautaires ( DAC) avec le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pisciculture assurant ainsi l’approvisionnement alimentaire des centres urbains.

Toujours dans la dynamique de booster l’économie sénégalaise, l’auteur a préconisé le démantèlement des monopoles dans l’agro-alimentaire notamment avec l’exemple de la compagnie sucrière sénégalaise ( CSS). Dans le domaine de l’énergie, l’Etat doit favoriser la concurrence avec la société nationale d’électricité ( Senelec) en promouvant des start-up qui vont s’activer dans la fourniture de l’électricité. Avec la multiplication des sociétés, la responsabilité sociétale d’entreprise ( RSE) va connaître un bond et constituer une bouffée d’oxygène pour les finances des collectivités territoriales. 

Citant l’exemple du Rwanda, M. Omar Diop propose la création d’une agence de régulation multisectorielle en fusionnant l’Agence de régulation des  télécommunications et des postes (ARTP), la Commission de Régulation du Secteur de l’Energie ( CRSE), le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), et l’Agence de Régulation des Marchés ( ARM). En plus de la régulation, il a proposé la mise sur pied d’un grand corps de contrôle qui va englober l’inspection Générale d’Etat ( IGE), la Cour des comptes, l’Office National de lutte contre la Fraude ( OFNAC) et la Direction centrale Des Marchés publics ( DCMP) pour plus d’efficacité.

Avec les technologies de l’information et de la communication ( TIC), le spécialiste en intelligence économique et en stratégie prône une refonte du système éducatif où l’enseignant omniscient au centre des apprentissages va devenir un facilitateur qui va mettre l’élève au centre. Un système éducatif où le papier et les tableaux noirs vont faire la place à des contenus digitaux et interactifs. Ainsi, les apprentissages à l’école seront une exercice d’appréhension de connaissances, une interaction collective, un échange d’expériences. 

Pour M. Omar Diop, les 3 milliards de barils de pétrole et les 450 milliards de m3 de gaz doivent favoriser une transformation structurelle de l’économie du Sénégal. Prenant l’exemple de la Lybie de Kadhafi, il propose la subvention de l’électricité, de l’eau, de la santé et la diminution des taux d’intérêt bancaire avec les retombées des hydrocarbures. Pour l’accès au logement et l’érection d’un filet social solide, il ajoute à la liste des actions l’octroi d’un terrain de 150 m2 à tout citoyen atteignant 18 ans, l’octroi d’un bon alimentaire de 150 mille francs CFA à chaque famille à la fin de chaque mois et une allocution au chômage.

                » Le benchmarking ou la vulgarisation des modèles de réussite économique  » 

Dans la troisième partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves  » l’auteur M. Omar Diop donne en exemple des pays qui ont su inverser la tendance et construire un développement économique endogène solide. En tête de liste vient la Corée du Sud dont le PIB était de 92 dollars par habitant en 1953 mais qui, aujourd’hui est de 33 mille 719 dollars par habitant. Avec des investissements dans l’électronique, la pétrochimie, l’automobile et la valorisation du capital humain, les coréens ont su mettre sur pied des géants comme Samsung, Hyundai, Kya et LG.

En seconde lieu, il cite les Émirats Arabes Unis qui ont fait de Dubaï un centre névralgique. Avec leur programme dénommé 3T autrement dit travel, tourisme et technologies, ils ont construit une économie solide dont la vitrine est la puissante compagnie aérienne Emirates. Et enfin, vient le Singapour dont le modèle économique est basé sur une forte ouverture au commerce international et aux investissements étrangers, avec un environnement des affaires et une fiscalité attractive. Pour M.Omar Diop,  » les sénégalais doivent être des rois et non des esclaves chez eux. »

REDRESSEMENT FISCAL : Premier Bet cesse ses activités au Sénégal à partir du 31 juillet

La politique de la tolérance zéro du duo Diomaye-Sonko sur la fiscalité fait ses premières victimes. La plateforme de paris sportifs, Premier Bet de la zone Sénégal, va mettre clef sous la porte cette fin du mois, a confié un salarié de l’entreprise au Dakarois Quotidien. Selon notre interlocuteur qui a tenu à garder l’anonymat, les délégués du personnel et le top management – le directeur et son adjoint -, ont tenu avant-hier, mercredi dans l’après midi, une réunion. L’objet de cette rencontre était les problèmes que la direction traverse avec le fisc, à savoir un redressement fiscal. Les dirigeants estiment ne pas être en mesure de payer le montant dû. Sur ce, ils ont décidé hier, jeudi, d’arrêter toutes les activités de Premier Bet au Sénégal à partir du 31 juillet 2024. Techniquement au 1er du mois d’août, les employés de la boîte seront au chômage.

Une telle décision a été prise sans tenir au courant le personnel. Aucune note n’a été émise par l’administration de la société pour aviser les employés, d’après la même source ayant contacté le Dakarois Quotidien. Aussi, renseigne-t-elle que des salariés peinent à mettre la main sur leurs contrats à durée indéterminée (Cdi) signés à partir du mois d’octobre jusqu’en décembre 2023.

C’est dans ces entrefaites que votre canard s’est rendu sur différents points de Premier Bet pour faire l’état des lieux. Il s’avère que l’entreprise a commencé à libérer des boutiques et, par ailleurs, a résilié des contrats de location avec ses bailleurs.

Un malheur n’arrivant jamais seul, la boutique de Premier Bet localisée à Colobane a également été victime de cambriolage le lundi 22 juillet 2024. Suite à cela, le manager de ce point a été convoqué par les forces de l’ordre qui l’ont finalement arrêté après son interrogatoire. Premier Bet réclame à celui-ci, répondant aux initiales T.D., de rembourser le montant volé.

Ce n’est pas tout ! Deux employés, la dame A.B. et le sieur O.G., ayant été mis au parfum de la mauvaise passe de l’entreprise, ont détourné respectivement six (6) millions et deux (2) millions de francs CFA des caisses pour s’évanouir dans la nature.

L’interlocuteur du Dakarois Quotidien ajoute que les travailleurs ont eu écho que Premier Bet va vendre sa filiale au Sénégal à une autre entreprise de paris sportifs qui se pourrait être la LONASE (Loterie Nationale du Sénégal). En attendant, le collectif des travailleurs de Premier Bet a prévu une réunion aujourd’hui, vendredi.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°233 – du 26/07/2024

🔴 CESSATION D’ACTIVITÉ SUITE À UN REDRESSEMENT FISCAL : L’ÉPÉE DU « SONKO-DIOMAYE » TRANCHE LA TÊTE À PREMIER BET
🔴 NAUFRAGE DE LA PIROGUE DE MIGRANTS EN MAURITANIE : L’ATLANTIQUE RÉGURGITE 45 CORPS MÉCONNAISSABLES

🔴 JO PARIS 2024 – LUTTE CONTRE LE RACISME DANS LE SPORT : DIOMAYE PORTE LE COMBAT
🔴 LE PROCHE DE XARAÑ LÔ FAIT DÉCHANTER LES SUPPORTERS : « MODOU LÔ N’AFFRONTERA PLUS JAMAIS BALLA GAYE 2 » (SERIGNE NDIAYE)

J.O Paris 2024 : Le Président Diomaye Faye plaide contre le racisme et pour le développement durable dans le sport

À la veille des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, le sommet « Sport4SD » a rassemblé, ce mercredi 25 juillet, une pléiade de leaders mondiaux pour discuter de l’accord de Paris pour le Sport et le Développement durable. Parmi les orateurs les plus remarqués, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a fait une intervention poignante qui a résonné dans l’auditoire composé de 500 participants, dont des Chefs d’État et des dirigeants sportifs de premier plan.

Le Président Diomaye Faye a profité de cette tribune pour dénoncer avec force « le fléau insupportable du racisme et de la discrimination raciale qui continue de gangréner le sport ». Il a souligné que, dans un contexte mondial où les discours haineux et xénophobes sont de plus en plus banalisés, il est impératif de rester « debout et intransigeants » face à ces dérives.

« Face au racisme et à la discrimination raciale, nous devons rester debout et intransigeants. C’est ainsi que nous pourrons mieux protéger les valeurs cardinales de l’Olympisme et célébrer ensemble sa magnifique devise : Citius, Altius, Fortius ! », a déclaré le Chef de l’État sous les applaudissements nourris des participants.

Le sommet « Sport4SD », qui s’inscrit dans la continuité du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P), a servi de plateforme idéale pour le Président Faye afin d’interpeller les décideurs mondiaux sur des enjeux plus larges liés au développement durable. Il a insisté sur « l’urgence d’œuvrer de façon plus résolue à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) ».

Le Chef de l’État a rappelé que cette rencontre inspirée de l’idéal olympique devrait « sonner le réveil des consciences sur les iniquités persistantes d’un ordre mondial historiquement dépassé ». Il a notamment évoqué des problématiques économiques cruciales telles que « l’évasion fiscale, les congés fiscaux abusifs et autres flux financiers illicites » qui, selon lui, privent les pays en développement de ressources vitales nécessaires au financement de leur développement.

« Si nous voulons que les choses changent, il nous faut changer les règles du jeu », a-t-il martelé, soulignant l’importance de réformer les systèmes financiers internationaux pour garantir une répartition plus équitable des ressources et une meilleure justice économique.

Au-delà de son plaidoyer contre le racisme et pour le développement durable, le Président Diomaye Faye a également exprimé sa gratitude envers le Comité international olympique (CIO) et son président, Thomas Bach, pour avoir choisi le Sénégal comme hôte des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) en 2026. Il s’est engagé à faire de cet événement « un rendez-vous historique » qui marquera positivement l’histoire sportive et culturelle du pays.

Le Chef de l’État a promis que le Sénégal mettra tout en œuvre pour organiser des Jeux qui reflètent les valeurs olympiques et promeuvent l’inclusion, la diversité et la durabilité. « Nous nous engageons à offrir un événement qui soit à la hauteur des attentes du CIO et des jeunes athlètes du monde entier », a-t-il affirmé.

Les propos du Président Faye ont trouvé un écho favorable parmi les participants du sommet. De nombreux dirigeants sportifs et politiques ont salué son discours comme un appel nécessaire à l’action collective contre le racisme et pour un développement durable. Le sommet « Sport4SD » a ainsi renforcé l’idée que le sport peut être un puissant vecteur de changement social et économique, et qu’il est essentiel de protéger ses valeurs fondamentales pour le bien-être de la société mondiale.

En conclusion, l’intervention du Président Bassirou Diomaye Faye au sommet « Sport4SD » a été un moment fort de la rencontre, marquant les esprits par son engagement et sa détermination à lutter contre le racisme et à promouvoir un développement durable à travers le sport. Son appel à une plus grande justice économique et sociale, ainsi que son ambition pour les JOJ Dakar 2026, ont réaffirmé le rôle crucial du sport comme levier de transformation positive dans le monde.

‘’Oubbi Deuk’’ : Moussa Balla Fofana promet des mesures strictes contre l’occupation illégale des logements

Lors d’une visite de terrain sur le site de la forêt déclassée de filaos de Guédiawaye, où le Plan d’urbanisme de détails (PUD) suscite une vive polémique, le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales, Moussa Balla Fofana, a pris position sur le phénomène « Oubbi Deuk ».

Face aux élus et au collectif des impactés de Jaxaay, venus exprimer leurs plaintes, le ministre a promis des mesures strictes contre les familles occupant illégalement des logements au Lac Rose et à Jaxaay. Ces logements sont destinés à être livrés à leurs acquéreurs légitimes.

« Je profite de cette occasion pour lancer un message très clair. J’ai découvert le phénomène ‘Oubbi Deuk’. Dernièrement, nous avons eu à gérer ce phénomène. Je voudrais dire à ceux qui s’y adonnent qu’on est un État de droit. Des gens ne peuvent pas se lever et aller occuper illégalement des biens publics ou privés. Quand on lance un programme de logement, il y a des promoteurs privés qui investissent leurs fonds pour le compte de l’État et pour le compte de Sénégalais qui sont allés s’endetter au niveau des banques pour acquérir leurs maisons », a expliqué le ministre.

Le ministre a ajouté : « Alors un autre Sénégalais ne peut pas se lever et venir occuper des maisons qu’on doit livrer à leurs acquéreurs. Ce n’est plus du ‘Oubbi Deuk’, c’est du ‘Dadji Deuk’. Ça, on ne va pas l’accepter dans ce pays. Nous serons intransigeants. On ne va pas tolérer ces comportements. »

Le ministre Moussa Balla Fofana a clairement exprimé la position du gouvernement sur l’occupation illégale de logements, promettant des mesures fermes pour protéger les droits des acquéreurs légitimes et maintenir l’État de droit.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°232 – du 25/07/2024

🔴 AUGMENTATION DE LA CAPACITÉ DE RAFFINAGE DE LA SAR : LE SÉNÉGAL S’OUVRE À L’EXPLOITATION LOCALE DU BRUT DE SANGOMAR
🔴 TUERIE DE BOFFA-BAYOTTE : LE SYNOPSIS DU PROCÈS EN APPEL

🔴 JO ET JEUX PARALYMPIQUES PARIS 2024 : KHADY DIÈNE GAYE REMET LE DRAPEAU À LA DÉLÉGATION SÉNÉGALAISE
🔴 JO PARIS 2024 – PORT DU VOILE : LA FRANÇAISE SOUNKAMBA SYLLA INTERDITE DE CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°231 – du 24/07/2024

🔴 TAUX D’INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE DE 39% : PODOR CRÈVE LA DALLE !
🔴 CRISE DU MARCHÉ DE LA FERRAILLE : LE CHINOIS METALSEN SUR LA SELLETTE

🔴 JO PARIS 2024 : 11 LIONS À LA CONQUÊTE DE TITRES
🔴 CLÔTURE DE SAISON DE LA LIGUE RÉGIONALE À ZIGUINCHOR : ENTENTE SUD CHAMPION !

Révision du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale : Vers une transparence renforcée

L’Assemblée nationale du Sénégal est en pleine révision de son règlement intérieur, une démarche attendue et réclamée par les citoyens sénégalais. Cette révision permettra notamment au Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale (DPG).

Cheikh Omar Sy, ancien député, voit cette opportunité comme un moment crucial pour introduire des sous-commissions parlementaires, visant à mieux traiter les problèmes des populations. Il a exprimé son avis sur iRadio, suggérant que le budget de l’Assemblée nationale, voté en plénière, soit rendu public : « Les parlementaires doivent profiter de cette occasion pour créer des sous-commissions, ce qui devrait aider à mieux prendre en compte les problèmes des populations. Le budget de l’Assemblée nationale doit être transparent et accessible à tous. »

Pour Sy, la révision du règlement intérieur est essentielle non seulement pour la déclaration de politique générale du Premier ministre, mais aussi pour renforcer les commissions parlementaires et améliorer leur rendement.

« Un des points forts de la proposition est la création de sous-commissions dédiées. Actuellement, certaines commissions, comme celles de l’éducation, des sports et des loisirs, comptent jusqu’à 30 parlementaires. Cependant, cette organisation peut être inefficace. Je pense qu’il faut subdiviser ces grandes commissions en sous-commissions spécialisées, chacune composée de dix députés, pour une meilleure gestion et une plus grande efficacité », préconise-t-il.

Il ajoute que la mise en place de ces sous-commissions permettrait à chaque commission d’avoir un vice-président chargé de faire des rapports pour le président de la commission. Cette nouvelle structure, avec des assistants, pourrait rendre le travail plus performant et les députés plus accessibles aux populations.

Cheikh Omar Sy insiste également sur la transparence du budget de l’Assemblée nationale. « Les parlementaires ne peuvent pas être ceux qui contrôlent le budget des institutions et des dépenses publiques sans être transparents sur leur propre budget. Dès l’ouverture de la session parlementaire, le premier budget à examiner devrait être celui de l’Assemblée nationale, pour que les Sénégalais sachent exactement comment sont dépensés les fonds. D’ailleurs, j’estime que l’augmentation du budget de l’Assemblée nationale pourrait renforcer l’équilibre entre l’Exécutif et le Législatif. Car cette voie est essentielle pour une gouvernance plus transparente et efficace au Sénégal », a détaillé l’ancien député.

Cette révision du règlement intérieur est donc perçue comme une étape cruciale pour renforcer l’efficacité et la transparence du travail parlementaire au Sénégal. Elle pourrait offrir des solutions à de nombreux problèmes en rendant l’Assemblée nationale plus responsable et plus en phase avec les besoins des citoyens.

Achèvement des travaux de réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Une ambiance constructive à Saly

Les discussions entourant la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale touchent à leur fin aujourd’hui. Depuis lundi, des députés représentant les groupes parlementaires Benno, Yewwi et Wallu se sont réunis en conclave à Saly pour peaufiner les modifications des textes régissant le Parlement.

Selon des informations relayées par Enquête, les travaux avancent dans une atmosphère qualifiée de constructive par des sources du quotidien. Un parlementaire, interrogé par le journal, se montre optimiste quant aux résultats à venir : « Nous travaillons. Vous aurez bientôt les résultats de nos travaux. »

Cette réforme est cruciale car elle devra aboutir à la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette étape est particulièrement attendue après la levée du point d’achoppement, marquant ainsi un tournant décisif dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

Les modifications apportées au règlement intérieur visent à améliorer le cadre de travail parlementaire et à renforcer les procédures démocratiques au sein de l’hémicycle. Les attentes sont grandes, tant du côté des parlementaires que du public, quant aux retombées positives de cette réforme.

Les détails de ces ajustements seront rendus publics prochainement, mettant ainsi un terme à une étape importante du processus législatif en cours. En attendant, les observateurs suivent de près l’évolution de ces travaux qui promettent de redéfinir les contours de la pratique parlementaire au Sénégal.

ÉDITORIAL Par Abdoul Aziz DIOP : Le mérite expliqué aux ministres de Diomaye

Pris en flagrant délit de népotisme – favoritisme outrancier profitant aux proches en général (enfants, neveux, cousins, épouses, maris, beaux-parents, gendres, amis, etc.) – les membres du gouvernement épinglés gardent le silence pendant que les inconditionnels dont le nombre diminue montent au créneau, invoquant le mérite des nouvelles recrues. Quid du mérite ? Son usage inapproprié vaut un détour qu’on ne ferait pas aisément sans l’aide de ceux dont le métier à plein temps est de démêler les catégories philosophiques comme le mérite dans ses rapports avec l’égalité, les capacités, la chance, le groupe humain, etc.
L’universitaire français Yves Michaud – auteur de l’essai Qu’est-ce que le mérite ? (Bourin Editeur, 2009) – est un des rares philosophes contemporains à avoir consacré un sérieux travail de réflexion au mérite. Nous en avons eu vent pour la première fois en écoutant l’émission «Idées» sur RFI en novembre 2009. Un mois auparavant, le spécialiste de philosophie politique, s’adressant à des lycéens à Bordeaux, fit l’économie de ses intéressantes trouvailles sur le sujet. Au commencement, la notion de mérite, indissociable de la valeur d’égalité, est opposée au régime des castes dans le but de promouvoir le bien commun. La récompense de ceux qui pouvaient se prévaloir de vraies compétences prenait alors la forme d’une estime collective. Lorsqu’elle se matérialise par une rétribution, celle-ci, limitée, ne creuse pas les écarts de revenus déjà modérés. Il n’est plus possible d’en dire autant depuis que l’individualisme, l’égoïsme et le matérialisme sont devenus les traits dominants d’une époque – la nôtre – qui trouve dans les «excès de l’État-providence» (protecteur) les causes du dépérissement de la motivation et du dynamisme de chacun.
Quand, dans la nouvelle acception du mérite, on s’interroge sur son rapport avec les capacités de l’individu, il y eut un véritable écueil : comment identifier les capacités intellectuelles et cognitives de chacun et mesurer les aptitudes physiques et morales sur lesquelles gager toute idée de mérite ? L’incapacité pour les évaluateurs à faire le tour de la question maintint de larges franges de la société hors course. Ce fut notamment le cas pour les professions autres que militaires, scientifiques et industrielles. Plus grave encore : les capacités issues de «l’héritage social» restaurent la société des héritiers et des castes de l’Ancien régime. On pourrait en même temps rétorquer plusieurs choses à la fois à ceux qui seraient fondés d’invoquer la chance des héritiers. Quelles seraient leurs chances s’ils ne venaient pas de telle ou telle famille ou s’ils étaient nés à une époque différente de celle dont ils tirent leurs dividendes ? Il n’y a, aux yeux de Michaud, qu’une manière de faire l’impasse sur autant de difficultés à promouvoir quelques-uns seulement au détriment de plusieurs autres prétendants : «la reconnaissance truquée». Tout le problème du mérite est là. Les critères de la reconnaissance ne dépendent que des intérêts de celui qui les définit. Deux passages, tirés des bonnes feuilles (Le Quotidien, 15 juillet 2010) du livre L’intruse du Palais, témoignent de la bonne foi de son auteure – Amy Diouf – en même temps qu’ils éclairent la controverse sur le mérite. «Nous existions (…) de par une signature, celle du président de la République qui nous a sortis du néant par un décret (…)», écrit-elle en parlant de l’équipe resserrée autour du président du conseil de surveillance de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI). Plus loin, Amy écrit que l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, «nous a reçus dans la salle d’apparat et même poussé l’hospitalité jusqu’à offrir la présidence de séance à Karim». Pape Diop venait-il de perdre son fauteuil de maire de la capitale du Sénégal pour cause de «reconnaissance truquée» considérée comme une reconnaissance méritée ? On connaît la suite : aucun des deux – l’ancien maire et le jeune prétendant embusqué – ne fut élu maire à l’issue des locales de mars 2009. C’est que le pouvoir ne se mérite pas ; il se conquiert au terme d’un acte de légitimation dont les règles – égales pour tous – récusent l’idée d’un mérite de type nouveau qui justifie la mésestime pathologique des autres par l’estime démesurée de soi.
Yves Michaud ne récuse pas pour autant toute idée de mérite. Faute de vertu, le mérite serait même un passage obligé. Mais le philosophe ne manque pas de perspicacité lorsqu’il présente le sens moral ou religieux du concept polysémique. «Mériter, c’est avoir fait volontairement quelque chose de méritoire ou déméritoire qui vous vaut une récompense ou un châtiment», écrit-il. Amy Diouf réussirait son pari si son «satisfecit total» suffisait à maquiller les comptes déméritoires du héros de son livre. Aujourd’hui encore, on peut se demander pourquoi l’ancienne «directrice adjointe de la filiale sénégalaise d’un grand groupe français» ne se reconnaissait que la dignité d’une intruse. Michaud répond : le mérite (truqué) n’est pas celui du groupe humain dévoué mais celui d’un seul individu au sein du groupe.
Et si le mérite (non truqué bien sûr) était celui du groupe humain dévoué, aucun des ministres épinglés par les journaux et l’opinion pour népotisme ne pourrait se prévaloir du mérite des proches promus au détriment du groupe de méritants. Reste à savoir ce qu’il y a lieu de faire pour être quitte avec tous les membres d’un groupe de prétendants méritoires. Dans l’opposition, Diomaye et Sonko trouvèrent une bonne réponse connue de tous : «l’appel à candidatures». Ils y renoncèrent tous les deux au pouvoir, préférant le mérite truqué et téléphoné dont tout un gouvernement est passé maître. La rupture unilatérale du contrat avec tout le corps social ne fait plus aucun doute.


A.A.DIOP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°230 – du 23/07/2024

🔴 PROCÈS EN APPEL DE L’AFFAIRE BOFFA BAYOTTE, CE JEUDI : DES PROCHES EXIGENT L’ACQUITTEMENT DE RENÉ BASSÈNE ET D’OMAR AMPOUYE
🔴 CHEIKH IBRAHIMA DIALLO ET Dr SAMBA FAYE SUR LA SURVIE DE LA CEDEAO : « LA DIPLOMATIE RELIGIEUSE EST LA SEULE ALTERNATIVE » – « NE ZAPPEZ PAS MÉDINA BAYE »

🔴 RÉVÉLATION DE LA LIGUE 1 : MONACO, GALATASARAY, BARÇA ET SOUTHAMPTON S’ARRACHENT LAMINE CAMARA
🔴 BALLA GAYE 2 APRÈS SON SACRE CONTRE TAPHA TINE : « JE SUIS L’EMPEREUR DES ARÈNES. C’EST LA VOLONTÉ DIVINE »

Scandale de népotisme au sein du nouveau régime : Le cas Sophie Nzinga Sy

Le nouveau régime se retrouve au cœur d’une controverse suite à des nominations jugées népotiques. Parmi les figures de cette polémique se trouve Sophie Nzinga Sy, récemment nommée à la tête de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Son choix suscite des débats animés, étant donné qu’elle est la fille de Yacine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

Lors de son passage à l’émission « Moment de vérité » sur Walf TV, Ousseynou Ly, porte-parole de la présidence de la République, a apporté des clarifications pour apaiser les esprits. Il affirme avec fermeté : « On ne sera jamais d’accord avec le népotisme. Ce qu’on défendait quand on était dans l’opposition, on va continuer de le défendre. » Il insiste que le cas de Sophie Nzinga Sy n’en est pas un. Selon lui, « ce n’est pas du népotisme. C’est le président de la République qui l’a nommée et ils n’ont aucun lien de parenté que je sache. Ce n’est pas sa mère (la ministre Yacine Fall) qui l’a nommée. Elle n’a pas été nommée dans le même département que sa mère. Elle est compétente dans ce domaine. Elle y excellait bien avant le pouvoir. »

Pour Ousseynou Ly, le népotisme véritable est illustré par les actes de l’ancien président Macky Sall avec les nominations de son frère Aliou Sall et de son beau-frère Mansour Faye. Il rappelle que « celui qui a nommé Sophie n’est pas un parent à elle. En plus, c’est son domaine de compétence. »

Quant aux rumeurs sur le père de Sophie Nzinga Sy, Jacques Habib Sy, Ousseynou Ly précise qu’il « n’a jamais été nommé ».

Cette clarification par le porte-parole de la présidence vise à dissiper les soupçons de népotisme et à souligner les compétences professionnelles de Sophie Nzinga Sy. Cependant, la controverse autour de cette nomination montre à quel point le débat sur le népotisme reste sensible et pertinent dans le paysage politique actuel.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°229 – du 22/07/2024

🔴 CONTRATS NON RECONDUITS PAR WALY DIOUF BODIANG : AU MOINS 700 FAMILLES DANS LE DÉSARROI
🔴 AFFAIRE DES BRACELETS ÉLECTRONIQUES : Me AÏSSATA TALL SALL ET ADAMA GAYE JOUENT LES PROLONGATIONS

🔴 BALLA GAYE 2 IMPITOYABLE FACE À TAPHA TINE : LE LION CHARCUTE LE BOUCHER DE L’ARÈNE

Crise au Port de Dakar : 700 cas emplois menacés, 400 déjà au chômage

Le port autonome de Dakar traverse actuellement une crise sociale majeure. Le collectif des temporaires du port a alerté l’opinion publique sur une décision récente du nouveau Directeur général, M. Wally Diouf Bodian, de suspendre le renouvellement de leurs contrats de travail. Cette mesure, prise le 25 juin 2024, affecte directement plus de 700 travailleurs, dont 400 se retrouvent déjà au chômage.

Cette décision a des répercussions lourdes et variées. Les travailleurs touchés sont confrontés à une instabilité financière importante, menaçant la capacité de nombreux chefs de famille à subvenir aux besoins essentiels. Les salaires de ces employés sont cruciaux pour le paiement des loyers, la scolarité des enfants, la prise en charge des soins médicaux, et surtout, l’alimentation de leurs familles.

Selon le collectif, « plus de 400 jeunes ainsi que des pères et mères de famille sénégalais se retrouvent désormais au chômage, confrontés à une situation inattendue et désespérante qui engendre une véritable psychose parmi les travailleurs, incapables de subvenir aux besoins essentiels de leurs familles. »

Face à cette situation critique, le collectif a lancé un appel solennel au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et à son Premier Ministre, Ousmane Sonko, les exhortant à observer attentivement cette crise. Ils soulignent l’urgence d’une intervention, avertissant que si rien n’est fait dans les deux prochains mois, plus de 700 personnes se retrouveront au chômage.

Le collectif appelle également respectueusement le Directeur général du Port de Dakar, M. Wally Diouf Bodian, à revenir sur sa décision afin de préserver les emplois en jeu. Cette suspension des contrats, selon eux, ne peut qu’aggraver la précarité économique et sociale de nombreux travailleurs et de leurs familles.

La situation au port autonome de Dakar reste extrêmement tendue, avec des implications sociales et économiques significatives. Les appels à l’intervention des autorités gouvernementales et à la révision des décisions managériales sont nombreux et urgents. La gestion de cette crise sera déterminante pour le bien-être de centaines de familles sénégalaises et pour la stabilité sociale du pays.

Controverse grandissante : Serigne Guèye Diop accusé de népotisme

Au Sénégal, une vive polémique est née ces derniers jours autour de la nomination par le président Bassirou Diomaye Faye de membres d’une même famille dans divers départements ministériels, révélant une gestion qualifiée de « familiale ». L’ancien maire de Sandiara, Serigne Guèye Diop, récemment nommé ministre de l’Industrie et du Commerce, est au centre des débats.

Nommé le 6 avril 2024, Serigne Guèye Diop, ancien directeur du Centre de recherche et développement de Nestlé en Côte d’Ivoire, a constitué son cabinet en y intégrant plusieurs membres de sa famille. Selon des informations rapportées par « Africa Intelligence », Seynabou Kébé Ndiaye, fille aînée de l’épouse du ministre et ancienne employée de Nestlé, a été nommée pour diriger le cabinet.

Seynabou Kébé Ndiaye n’est pas la seule à avoir rejoint le ministère. Yacine Diakhaté, également ancienne de Nestlé, a été désignée conseillère technique. Ces nominations, bien qu’elles puissent sembler justifiées par les compétences professionnelles, sont entachées par le fait que les deux personnes ont des liens familiaux directs avec le ministre.

Pour le volet des relations publiques, Serigne Guèye Diop a choisi de s’appuyer sur sa propre fille, Daba Diop. Diplômée de l’Institut d’études supérieures des arts (IESA) de Paris, Daba Diop a dirigé la communication de l’artiste et ancien ministre du Tourisme, Youssou Ndour, entre 2016 et 2022. Sa nomination soulève des questions sur le recours systématique à des proches pour des postes stratégiques au sein du ministère.

En outre, Ismaïla Ndiaye, consultant en stratégie et mari de Seynabou Kébé Ndiaye, a également été sollicité. Il a apporté son expertise lors de plusieurs réunions au ministère ces dernières semaines, toujours selon « Africa Intelligence ».

Ces nominations alimentent les débats sur le népotisme et la gestion familiale au sein des institutions publiques au Sénégal. Si les compétences professionnelles des personnes nommées ne sont pas remises en cause, leur lien familial avec le ministre soulève des questions d’éthique et de transparence.

Les critiques s’interrogent sur la capacité du gouvernement à gérer les affaires publiques de manière impartiale et sur l’impact de ces pratiques sur la confiance des citoyens envers les institutions. Le président Bassirou Diomaye Faye, interpellé sur ces nominations, n’a pas encore fait de déclaration officielle à ce sujet.

Le ministre Serigne Guèye Diop, quant à lui, se trouve dans une position délicate. Il devra justifier ces choix controversés et prouver que les compétences et l’intégrité de son cabinet priment sur les liens familiaux pour apaiser les tensions et rétablir la confiance dans son ministère.

En attendant, l’opinion publique reste divisée, oscillant entre la reconnaissance des compétences professionnelles des personnes nommées et la dénonciation de pratiques perçues comme favoritistes. Le débat sur le népotisme et la gestion familiale des affaires publiques au Sénégal est loin d’être clos.

La Coopération Sénégal-Japon : Signature d’une convention de 18,5 Milliards de FCFA pour la santé, l’agriculture et la sécurité

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Dr Abdourahmane Sarr, PhD, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Son Excellence Monsieur Osamu Izawa, ont signé ce vendredi une convention majeure au siège du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération (MEPC). Cette convention marque un nouveau chapitre dans la coopération bilatérale entre les deux nations, avec un financement global de 18 milliards 492 millions de FCFA.

Cette aide financière est destinée à renforcer plusieurs secteurs cruciaux pour le développement du Sénégal, notamment la santé, l’agriculture et la sécurité. L’accord a également pour objectif de soutenir le capital humain, en répondant aux besoins croissants dans ces domaines vitaux.

Secteur de la Santé : Le financement contribuera à améliorer les infrastructures sanitaires et à renforcer les capacités du système de santé, garantissant une meilleure prise en charge des populations.
Agriculture : Des fonds seront alloués pour soutenir les projets agricoles, visant à augmenter la productivité et la durabilité du secteur agricole sénégalais.
Sécurité : Une partie des fonds sera dédiée à des initiatives visant à renforcer la sécurité, incluant la lutte contre les mines et autres menaces potentielles.
Capital Humain : Le financement prévoit également des initiatives pour améliorer la formation et le développement des compétences des Sénégalais, afin de soutenir une croissance économique inclusive et durable.

La cérémonie s’est tenue dans la salle de conférence du MEPC en présence de plusieurs personnalités importantes :

Mme Marième Soda Ndiaye, Directrice Générale du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience
Monsieur Pape Magueye Diop, du Centre National d’Action Anti-Mines au Sénégal (CNAMS)
Monsieur Hiromichi Morishita, Représentant Résident de la JICA (Japan International Cooperation Agency)

Le ministre Dr Abdourahmane Sarr a exprimé sa gratitude envers le gouvernement japonais pour son soutien continu, soulignant l’importance de cette aide dans le contexte des défis actuels du Sénégal. De son côté, l’ambassadeur Osamu Izawa a réaffirmé l’engagement du Japon à soutenir le développement durable du Sénégal, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires convenus.
Cette convention marque une étape significative dans la coopération entre le Sénégal et le Japon, promettant de renforcer les liens entre les deux pays et d’apporter des bénéfices concrets aux Sénégalais à travers les projets financés.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°228 – du 20 ET 21/07/2024

🔴 AGENCE AMÉRICAINE DE FINANCEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL (DFC) : ENVIRON 50 MILLIARDS F CFA RÉUNIS POUR L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR
🔴 CONVENTIONS DANS LES SECTEURS AGRICOLE, SANITAIRE ET SÉCURITAIRE : LE JAPON FAIT UN DON DE PLUS DE 18 MILLIARDS F CFA AU SÉNÉGAL

🔴 BALLA GAYE 2 VS TAPHA TINE : LE CHOC DES TITANS CE DIMANCHE !

Orientation des nouveaux bacheliers : Mesures et défis

Lors du dernier conseil des ministres, tenu ce jeudi, le Premier ministre a abordé la délicate question de l’orientation des nouveaux bacheliers dans les différentes universités sénégalaises. Face à l’afflux croissant des étudiants, il a souligné l’importance d’harmoniser les décisions d’orientation avec les profils et les choix des bacheliers. Cette démarche vise à garantir une adéquation optimale entre les aspirations des étudiants et les filières disponibles.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les infrastructures et les campus sociaux dans les régions. Cette mesure s’avère cruciale pour alléger la pression exercée sur l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), actuellement saturée. En développant des pôles universitaires régionaux bien équipés, le gouvernement espère offrir des conditions d’études décentes et attractives à travers tout le pays.

Ousmane Sonko, de son côté, a mis en lumière l’importance d’une transparence totale dans l’allocation des bourses d’études et des logements étudiants au sein des campus sociaux. Pour lui, il est impératif de disposer d’une méthodologie rigoureuse garantissant l’équité et la justice dans la distribution de ces ressources essentielles. Une telle transparence est indispensable pour prévenir les abus et les discriminations, assurant ainsi que chaque étudiant méritant puisse bénéficier du soutien nécessaire pour réussir ses études.

Le défi majeur reste donc la mise en place effective de ces mesures, dans un contexte où les infrastructures existantes sont souvent vétustes et insuffisantes. Le renforcement des capacités d’accueil dans les universités régionales pourrait non seulement décongestionner l’UCAD, mais également dynamiser l’enseignement supérieur en régions, offrant ainsi de nouvelles perspectives aux jeunes bacheliers.

Les initiatives discutées lors de ce conseil des ministres témoignent de la volonté des autorités de répondre aux besoins croissants des étudiants sénégalais. La réussite de ces mesures dépendra cependant de leur mise en œuvre rigoureuse et de l’engagement de tous les acteurs concernés.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°227 – du 19/07/2024

🔴 UTILISATION DE MÉDIAS « FANTÔMES » PAR DES GROUPES DE PRESSE : DÉSINFORMATION, MÉSINFORMATION OU MALINFORMATION ?

🔴 19e AU CLASSEMENT FIFA : LE SÉNÉGAL PERD UNE PLACE

Réformes financières et relance économique : Directives claires de BDF

Lors du Conseil des Ministres du 18 Juillet 2024, le Président de la République a donné des directives claires au Premier Ministre, soulignant l’importance de renforcer les réformes visant à assainir les finances publiques et à rationaliser le fonctionnement de l’État. L’accent a été mis sur la nécessité d’adopter des mesures pour protéger et relancer l’économie nationale dans une perspective de prospérité durable et de progrès social inclusif.

Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’intensifier la mise en œuvre des réformes pour assainir les finances publiques. Cette initiative vise à établir une gestion financière plus rigoureuse et transparente, essentielle pour maintenir la stabilité économique et renforcer la confiance des investisseurs. Le Premier Ministre a été chargé de veiller à ce que ces réformes soient appliquées de manière efficace, en mettant en place des mécanismes de contrôle renforcés pour éviter les gaspillages et améliorer la gestion des ressources publiques.

En parallèle, le Président a appelé à une relance endogène de l’économie, soulignant que le développement économique doit reposer sur des initiatives locales et durables. Le Gouvernement est encouragé à promouvoir des politiques favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat local, et le soutien aux secteurs clés tels que l’agriculture, l’industrie et les services. Cette approche vise à renforcer l’autonomie économique et à stimuler une croissance inclusive qui bénéficie à l’ensemble de la population.

Une attention particulière a été portée à la réduction des prix des produits et services de consommation courante. Le Président a ordonné au Gouvernement d’accentuer le suivi de l’application effective des mesures de baisse des prix pour alléger le fardeau économique sur les ménages. En outre, il est crucial d’assurer une maîtrise efficace des approvisionnements en denrées essentielles et en hydrocarbures pour éviter les pénuries et garantir la stabilité des prix.

Le Président a également insisté sur l’importance de suivre de près l’exploitation des ressources pétrolières et gazières du pays. Il a exhorté le Premier Ministre à travailler en étroite collaboration avec les ministres responsables du Pétrole, des Finances et du Commerce pour garantir l’opérationnalisation des meilleurs mécanismes de contrôle et de commercialisation des productions dans les champs d’hydrocarbures.

Cette approche vise à optimiser les revenus générés par ces ressources stratégiques, tout en assurant une gestion transparente et efficace. Le suivi quotidien des opérations est essentiel pour maximiser les bénéfices économiques et garantir que les revenus sont investis de manière productive pour soutenir le développement national.

Les directives émises lors du Conseil des Ministres du 18 Juillet 2024 marquent un engagement clair en faveur d’une gestion plus rigoureuse et d’une relance économique durable. Le Premier Ministre et les ministres concernés sont désormais chargés de mettre en œuvre ces réformes et de veiller à leur application effective, afin de garantir une prospérité durable et un progrès social inclusif pour le pays.

Régulation des Coûts du Loyer : Les orientations du Président Diomaye Faye

Lors du conseil des ministres de ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en lumière les nouvelles orientations concernant la politique de promotion de l’accès au logement. Il a rappelé que la gestion des loyers et la construction de logements sociaux sont des priorités sociales urgentes.

Mesures Annoncées :

Évaluation des dispositifs de régulation des loyers : Le Président a demandé au Premier Ministre de lancer immédiatement, en collaboration avec les Ministres concernés et les associations de consommateurs, une évaluation des dispositifs de régulation des coûts du loyer, en tenant compte des spécificités de chaque zone. Cette initiative vise à garantir des logements abordables pour toutes les couches sociales.

Bilan de la loi de 2016 sur l’habitat social : Le Président a souligné l’urgence de réaliser un bilan exhaustif de l’application de la loi 2016-31 du 08 novembre 2016, portant loi d’orientation sur l’habitat social. Il a insisté sur l’importance de réévaluer la gestion des pôles urbains créés et les projets de construction de logements sociaux déjà exécutés sur le territoire national.

Renforcement des institutions clés : Le Président a indiqué au Ministre de l’Urbanisme et au Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement la nécessité de renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public. Cela passera par l’établissement d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social, définie par l’État sur la base d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux, avec une approche territoriale renforcée.

L’objectif principal de ces mesures est de rendre les logements plus accessibles et abordables pour les citoyens, tout en s’assurant que les politiques mises en place sont adaptées aux besoins spécifiques de chaque région. Le Président Bassirou Diomaye Faye entend ainsi améliorer les conditions de vie des populations en facilitant l’accès à des logements décents.

Les nouvelles orientations annoncées par le Président de la République en matière de régulation des coûts du loyer et de promotion du logement social témoignent de l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins urgents de la population. La collaboration avec les associations de consommateurs et le renforcement des institutions clés seront déterminants pour la réussite de ces initiatives.

Conseils des Ministres : Outhmane Diagne, Ngounda Mboup, Mame Gor Ngom et 79 autres fonctionnaires nommés

Lors du conseil des ministres du jeudi 18 juillet 2024, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a signé plusieurs décrets de nomination. Parmi les nouveaux promus, on compte le journaliste Mame Gor Ngom, le constitutionnaliste Ngouda Mboup et le militant de Pastef, Outhmane Diagne, qui ont tous été nommés à des postes de responsabilité importants.

Nominations Clés :

Mame Gor Ngom :
Titulaire d’une maîtrise en communication, l’ancien Rédacteur en Chef de « La Tribune » et d' »Africa Check » a été nommé Directeur général du Bureau de l’information et de la communication du gouvernement (Bic-Gouv). Cette nomination a été confirmée par le communiqué officiel du conseil des ministres.

Ngouda Mboup :
L’enseignant-chercheur en Droit constitutionnel Ngouda Mboup a été désigné président du conseil d’administration du Port autonome de Dakar, remplaçant ainsi l’ex-maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy. Cette nomination souligne l’importance de renforcer la gouvernance du port, une infrastructure vitale pour l’économie nationale.

Outhmane Diagne :
Militant actif de Pastef, Outhmane Diagne a été nommé président du conseil d’administration du Fonds d’entretien routier autonome (Fera). Ce fonds joue un rôle crucial dans l’entretien des infrastructures routières du pays, et la nomination de Diagne est perçue comme un pas vers une meilleure gestion de ces ressources.

    Impact et Signification :

    En tout, 81 cadres ont été nommés à divers postes de responsabilité au sein du gouvernement et des institutions publiques. Ces nominations reflètent une volonté de renouveler et de dynamiser les équipes dirigeantes pour mieux répondre aux défis actuels du pays.

    Contexte et Perspectives :

    Ces décisions s’inscrivent dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour améliorer la gestion publique et renforcer les institutions. En nommant des professionnels qualifiés et expérimentés, le Président Bassirou Diomaye Faye cherche à insuffler une nouvelle dynamique dans l’administration sénégalaise.

    Conclusion

    Le conseil des ministres du 18 juillet 2024 marque une étape importante dans la réorganisation de plusieurs secteurs clés du gouvernement. Les nouvelles nominations, notamment celles de Mame Gor Ngom, Ngouda Mboup, et Outhmane Diagne, sont attendues pour apporter des contributions significatives à leurs domaines respectifs, contribuant ainsi au développement global du pays.

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