Barthélémy Dias répond à Sonko : « Personne ne peut arrêter ma campagne électorale »

Dans un contexte de tensions politiques croissantes, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a réagi fermement aux accusations portées contre lui par Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF. Ce dernier l’a accusé d’être responsable des attaques violentes contre ses partisans, notamment dans plusieurs villes comme Saint-Louis, où des incidents ont perturbé le déroulement de la campagne électorale.

Barthélémy Dias, par l’intermédiaire de Ngoné Diop, candidate de la coalition Sàmm Sa Kàddu, a exprimé sa détermination à poursuivre sans relâche sa campagne. « Aucune personne ne peut arrêter ma campagne électorale. Mon engagement envers mes convictions et mes valeurs est inébranlable. J’ai entrepris ce chemin avec une vision claire, celle de représenter la voix de ceux qui croient en un avenir meilleur, un avenir où chaque citoyen est entendu et respecté », a-t-il déclaré.

Le maire de Dakar a ainsi rejeté les accusations de Sonko, qui considère que ces violences ont pour but de museler sa coalition et de perturber le déroulement normal de la campagne électorale. Dias, quant à lui, met en avant son engagement envers les valeurs de la démocratie et l’inclusivité, insistant sur le fait qu’aucune tentative d’intimidation ou d’attaque ne pourra faire obstacle à sa volonté de représenter ses électeurs.

Cette déclaration intervient dans un climat politique particulièrement tendu, où les violences et les accusations de sabotage de campagne deviennent de plus en plus fréquentes à l’approche des élections. Le face-à-face entre les différentes coalitions s’intensifie, chaque camp cherchant à affirmer sa position et à mobiliser ses partisans dans une bataille de plus en plus polarisée.

Attaques contre Sàmm Sa Kàddu : La coalition accuse Sonko d’incitation à la violence

La coalition Sàmm Sa Kàddu a vivement réagi aux multiples attaques dont son convoi a été victime lors de ses déplacements à travers le pays. Dans un communiqué publié le 11 novembre 2024, la coalition a pointé du doigt Ousmane Sonko, tête de liste du PASTEF, l’accusant d’avoir appelé ses militants à empêcher sa campagne, qualifiant ces déclarations d’un « appel au meurtre » destiné à perturber la campagne électorale en cours.

Selon Sàmm Sa Kàddu, les récentes violences sont en grande partie alimentées par les propos de Sonko, qui aurait incité à des actes violents pour stopper la coalition. Le communiqué dénonce une tentative de « museler la démocratie » et d’instaurer un climat de terreur, accusant Sonko, par sa peur de la défaite, d’encourager des actions qui compromettent la paix et la sécurité de la campagne.

La coalition a exprimé sa profonde inquiétude et a tenu Ousmane Sonko responsable de tout incident pouvant survenir à l’encontre de ses membres, militants, sympathisants ou électeurs. Sàmm Sa Kàddu a également lancé un appel au Président de la République, l’exhortant à prendre des mesures pour protéger le bon déroulement de la campagne et à faire en sorte que la violence ne devienne pas un outil politique.

Dans le communiqué, la coalition a également appelé la communauté internationale à se pencher sur cette grave déclaration de Sonko, soulignant que la stabilité du processus électoral sénégalais est en jeu. Le message se termine par un engagement ferme à poursuivre la campagne de manière pacifique et conformément à la loi.

Ce développement intervient dans un contexte électoral tendu où les rivalités politiques s’intensifient, et où la violence semble de plus en plus présente, menaçant d’affecter la confiance des citoyens dans le processus démocratique du pays.

Campagne électorale sous tension : Sonko accuse Barthélémy Diaz et annonce la fin de la campagne de la coalition « Sàmm Sa Kàddu »

À quelques jours des élections législatives, le climat politique sénégalais devient de plus en plus tendu, marqué par des violences croissantes qui ont particulièrement affecté la coalition Sàmm Sa Kàddu. Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF, a vivement réagi aux attaques répétées qui ont ciblé ses militants à travers plusieurs villes, notamment à Saint-Louis. Dans une déclaration percutante, Sonko a mis en cause Barthélémy Diaz, qu’il accuse d’être l’instigateur de ces violences et de chercher à perturber la campagne de PASTEF.

Le leader de PASTEF a déploré l’inaction des autorités face à la série d’agressions contre ses partisans et a révélé qu’il avait directement interpellé le président de la République et le ministre de l’Intérieur. Sonko a demandé aux autorités de prendre des mesures pour garantir la sécurité de ses militants et de mettre un terme à cette spirale de violence.

Lors de sa déclaration, Sonko a également menacé que son camp ne resterait pas inactif face aux attaques, insinuant qu’une réponse violente, symbolisée par le terme « gatsa-gatsa », pourrait être envisagée pour riposter. Ce climat de violence et de rétorsion a poussé le leader de PASTEF à annoncer que la campagne de Barthélémy Diaz et de ses partisans ne devrait plus être autorisée à se poursuivre dans le pays.

Cette escalade des tensions illustre la radicalisation du discours politique et la polarisation grandissante du débat public au Sénégal, à l’approche du jour du scrutin. Alors que la campagne prend un tournant de plus en plus conflictuel, les appels à une gestion pacifique des élections se multiplient, tout en soulignant les risques de dérive violente. Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de protéger la démocratie et de faire en sorte que les élections se déroulent dans un climat de paix et de sécurité.

Diourbel se lève pour le changement : une mobilisation historique en soutien à Ousmane Sonko

Ce samedi, la ville de Diourbel a été le théâtre d’un événement inédit, marqué par une ferveur populaire et une mobilisation exceptionnelle en faveur du président du PASTEF, Ousmane Sonko. Sous l’impulsion de Moussa Bala Fofana, Ministre de l’Urbanisme et figure emblématique de la région, les habitants ont offert un accueil triomphal à celui qu’ils considèrent comme le porteur d’un projet ambitieux pour un Sénégal renouvelé.

Dès les premières heures de la journée, des milliers de citoyens se sont rassemblés dans les rues de Diourbel, arborant des banderoles et entonnant des chants de soutien. L’atmosphère était celle des grands jours : festive, animée par la foi et l’enthousiasme de voir un changement à l’horizon. Moussa Bala Fofana, enfant de Diourbel et acteur politique influent, a accueilli Sonko avec des mots forts, le qualifiant de « visionnaire » et de « chef de file du changement pour le Sénégal ».

« Diourbel est fière de se tenir aux côtés de notre Premier ministre en signe de soutien et de confiance, » a déclaré Fofana, s’adressant à la foule. « Ensemble, nous construisons le Sénégal de demain. » Ses paroles ont résonné dans toute la ville, reflétant l’espoir d’un avenir meilleur et plus équitable pour tous.

L’affluence de ce rassemblement est perçue comme un tournant décisif dans la campagne électorale en cours, confirmant l’engouement populaire autour du projet politique incarné par Ousmane Sonko. La présence massive des Diourbelois témoigne de leur volonté de voir se concrétiser une vision nouvelle, axée sur l’égalité des chances, le développement inclusif et l’engagement citoyen.

Le ministre Moussa Bala Fofana a joué un rôle central dans cette mobilisation, galvanisant la population par son discours et son leadership. Pour beaucoup, cet accueil vibrant est aussi un hommage à son attachement indéfectible à sa région natale, où il est reconnu comme une figure de proue du développement local.

Le soutien affiché à Ousmane Sonko dépasse largement les frontières de Diourbel : il symbolise une dynamique nationale, une aspiration collective à un renouveau politique et social. Les discours prononcés ont mis en avant des valeurs de solidarité, de justice sociale et de progrès, des principes fondateurs du projet de Sonko pour le Sénégal.

« Le peuple est prêt pour le changement, » a affirmé Moussa Bala Fofana avec conviction. « Nous envoyons aujourd’hui un signal fort : Diourbel s’est levée, et c’est toute la nation qui suivra. »

Ce rassemblement marque une étape clé de la campagne et souligne l’élan populaire dont bénéficie Ousmane Sonko. En se mobilisant ainsi, les habitants de Diourbel ont exprimé leur foi en un avenir meilleur, guidé par des leaders visionnaires et profondément enracinés dans leur terre natale. Pour eux, l’accueil réservé à Sonko est bien plus qu’une démonstration de soutien : c’est une déclaration d’engagement pour un projet de transformation nationale, axé sur le développement équitable et la souveraineté.

À l’approche des élections législatives, Diourbel s’affirme comme un bastion du changement, résolue à jouer un rôle central dans l’écriture de cette nouvelle page de l’histoire du Sénégal. Le vent de renouveau qui souffle sur la ville semble prêt à s’étendre à tout le pays, porté par une volonté populaire claire : celle de construire ensemble un avenir de progrès et de justice.

Barthélemy Dias charge Ousmane Sonko lors d’un meeting à la Médina : « Il ment, et nous criminaliserons le mensonge »

Dans une ambiance survoltée ce samedi à la Médina, Barthélemy Dias, leader de la coalition Samm Sa Kaddu, a galvanisé ses partisans en critiquant sévèrement son ancien allié, Ousmane Sonko. L’événement, largement relayé par la presse sénégalaise, marque une nouvelle étape dans la campagne législative qui s’intensifie à mesure que la date des élections, prévue pour le 17 novembre, approche.

Fidèle à son style provocateur, Barthélemy Dias n’a pas mâché ses mots en s’adressant aux militants venus nombreux l’écouter. Au cœur de son discours, l’accusation directe de mensonge contre Ousmane Sonko. En référence à une récente polémique concernant des pastilles évoquée par le leader du parti Pastef, Dias s’est moqué en lançant des paquets de bonbons au public : « Vous voulez vous rafraîchir ? Prenez ces pastilles », a-t-il lancé ironiquement, sous les rires et applaudissements de la foule. Il a poursuivi en qualifiant Sonko de « menteur invétéré », évoquant notamment des accusations que ce dernier aurait portées sans preuve.

« Sa facilité à dire des contrevérités m’intrigue », a déclaré Dias. « L’affaire des mille milliards qu’il prétend avoir découverts sur un compte bancaire en est la preuve. Il pourrait même un jour affirmer que je l’ai accompagné à Sweet Beauté, alors que c’est totalement faux », a-t-il ironisé, faisant référence à une affaire qui a défrayé la chronique.

Barthélemy Dias n’a pas seulement attaqué Ousmane Sonko sur sa sincérité, mais également sur ses positions politiques, qu’il accuse de changer selon les circonstances. « Il ne fera rien contre les homosexuels », a déclaré Dias, fustigeant ce qu’il considère comme un revirement opportuniste de Sonko sur la question de la criminalisation de l’homosexualité. Selon lui, ce changement de position est révélateur et devrait mettre en garde les électeurs : « Si nous obtenons la majorité le 17 novembre, nous commencerons par criminaliser le mensonge. Pourquoi confier notre avenir à des menteurs ? », a-t-il martelé.

Dans une séquence surprenante de son discours, Barthélemy Dias a reconnu ses erreurs passées en s’excusant publiquement pour son soutien antérieur à Ousmane Sonko. « Je demande pardon pour l’avoir appuyé quand nous étions ensemble. Avec le recul, je réalise qu’il n’a jamais apporté de preuves à ses accusations », a-t-il admis, exprimant ses regrets devant ses militants.

Alors que la campagne pour les législatives entre dans sa dernière ligne droite, la tension ne cesse de monter entre les principaux acteurs politiques. Ce meeting de la Médina marque un tournant dans la stratégie de Barthélemy Dias, qui semble avoir opté pour une confrontation directe avec Ousmane Sonko. Les attaques verbales et les accusations lancées lors de ce rassemblement témoignent de l’intensité des enjeux et des clivages profonds qui traversent l’électorat sénégalais.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour la coalition Samm Sa Kaddu, qui compte mobiliser ses partisans dans les derniers instants de la campagne. En attendant le verdict des urnes, il est clair que Barthélemy Dias ne compte pas baisser le ton et continuera de multiplier les sorties médiatiques pour marquer les esprits.

Ousmane Sonko à Mbacké : une foule en liesse et un discours ferme sur les alliances politiques

Le dimanche soir, Mbacké a été le théâtre d’un véritable bain de foule en l’honneur d’Ousmane Sonko, tête de liste de la coalition Pastef. L’événement, qui a duré jusque tard dans la nuit, a permis au leader politique de galvaniser ses partisans tout en rendant hommage à Modou Tall, un jeune militant décédé récemment dans un accident lors d’une caravane électorale sur la route de Darou Nahim.

Entouré de figures politiques notables telles que Déthié Fall, Boubacar Camara et Aïda Mbodj, Sonko a tenu à saluer la mémoire de Modou Tall, rappelant l’engagement et le sacrifice de ce dernier pour la cause du parti. Dans une atmosphère émotive, il a adressé ses condoléances à la famille du défunt, tout en exprimant sa solidarité avec les militants présents, visiblement affectés par cette perte.

Lors de son discours, Ousmane Sonko a également abordé un sujet délicat : celui de la transhumance politique, une pratique souvent décriée dans le paysage politique sénégalais. Le leader de Pastef a souhaité mettre fin aux rumeurs en précisant qu’il n’a jamais interdit la venue de nouveaux membres, y compris d’anciens adversaires politiques. Toutefois, il a posé des conditions strictes : « La première condition, c’est que ceux qui nous rejoignent doivent avoir les mains propres. Ensuite, ils ne doivent jamais avoir tenu des propos offensants ou souhaité notre échec, que ce soit par la mort ou la prison », a-t-il martelé.

Sonko a insisté sur le fait qu’il n’a jamais sollicité la venue d’anciens leaders politiques, mais il se dit ouvert à accueillir ceux qui respectent les principes du parti : « Je ne suis allé vers personne pour lui demander de nous rejoindre. Personne ! Mais je crois en un système basé sur des règles, pas sur des individus. C’est pourquoi nous pouvons accepter ceux qui le souhaitent, sans pour autant les privilégier par rapport à ceux qui sont déjà là », a-t-il expliqué.

« Nous n’avons pas besoin de transhumants »

En clôturant ce sujet, Ousmane Sonko a tenu à réaffirmer la position du parti face à la transhumance politique : « Nous n’avons pas besoin de ces transhumants pour atteindre nos objectifs », a-t-il déclaré fermement. Cependant, dans un effort pour atténuer la rudesse de ses propos, il a ajouté : « Ne considérez pas ces nouveaux arrivants comme des transhumants. Ici, chez nous, il n’y a rien à partager, car nous sommes avant tout unis par nos convictions, pas par des intérêts personnels. »

Le meeting de Mbacké s’est achevé sur une note de détermination et de cohésion. Les propos de Sonko ont été largement applaudis par la foule, démontrant une fois de plus le soutien populaire dont il bénéficie dans cette région. Alors que les échéances électorales approchent, le leader de Pastef semble vouloir consolider sa base tout en se montrant intransigeant sur les principes qui régissent son mouvement.

En conclusion, Ousmane Sonko a, une fois de plus, montré sa capacité à mobiliser et à inspirer, tout en envoyant un message clair : Pastef est ouvert aux alliances, mais jamais au détriment de ses valeurs fondamentales.

ORGANISATION DES LÉGISLATIVES 2024 : Jean-Baptiste Tine, artisan d’un dispositif rigoureux

Le Forum civil a publié son troisième rapport d’observation à long terme (OLT) sur la campagne des élections législatives anticipées, couvrant la période du 27 octobre au 6 novembre. Le document met en avant les efforts remarquables déployés dans la gestion des préparatifs électoraux, sous la houlette de Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur. Selon le rapport, ces préparatifs sont d’une intégrité incontestable, avec des actions menées de manière transparente et rigoureuse.
Les observateurs déployés sur le terrain à l’échelle départementale ont constaté une grande fluidité dans la communication et la diffusion des informations électorales. L’Organisation Générale des Élections (OGE), en coordination avec les services du ministère de l’Intérieur, a veillé à une large diffusion du calendrier électoral et des informations essentielles pour chaque étape du processus. Cela a été facilité par la mise à disposition de liens utiles et l’accessibilité des informations via le site du ministère de l’Intérieur et de la Direction Générale des Élections (DGE).
Le rapport précise également que le principe fondamental de liberté de manifestation et de mobilisation des candidats a été scrupuleusement respecté.
En outre, les autorités ont assuré la sécurisation des événements électoraux, y compris les rencontres et caravanes des partis politiques, bien que le Forum civil recommande un renforcement du dispositif sécuritaire pour garantir un climat plus serein et sécurisé tout au long de la campagne.
Cependant, malgré ces avancées notables, le Forum civil relève un point crucial : la sensibilisation des populations sur le retrait des cartes d’électeurs et les techniques de vote reste insuffisante. Le rapport fait état d’une faible mobilisation des électeurs pour le retrait de leurs cartes, un facteur clé pour garantir une participation électorale massive. Même si les Commissions de distribution des cartes électorales fonctionnent sur l’ensemble du territoire national, le Forum civil appelle à renforcer les efforts de communication pour encourager un retrait plus large et une meilleure préparation des citoyens aux modalités de vote.
Alors que les préparatifs montrent un bilan positif, avec un processus géré de manière transparente et sécurisée, des efforts supplémentaires sont nécessaires afin de garantir que tous les électeurs soient bien informés et prêts à participer à ces élections décisifs pour l’avenir du Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°319 – du 11/11/2024

🔴 RAPPORT OLT DU FORUM CIVIL SUR L’ORGANISATION DES LÉGISLATIVES 2024 : UNE ORGANISATION EMPREINTE DE RIGUEUR MILITAIRE
🔴 CITÉ TOBAGO : LES IMPACTÉS ENTRETIENNENT L’ESPOIR D’UNE RÉPARATION

🔴 CHAMPION DU MONDE DES POIDS LOURDS ONE CHAMPIONSHIP : REUG REUG PORTE HAUT LES COULEURS DU SÉNÉGAL
🔴 CAN FÉMININE DE RUGBY À XVII / QUART DE FINALE : LE SÉNÉGAL LOURDEMENT DÉFAIT PAR L’AFRIQUE DU SUD (0-50)

Accusations de coup d’État avorté : le général Kandé porte plainte contre le caporal Fall

Une polémique secoue l’actualité sénégalaise, suite aux récentes déclarations du caporal Fall, un chroniqueur qui, dans une vidéo devenue virale, a insinué l’existence d’un coup d’État avorté sous l’ancien régime du président Macky Sall. Fall a pointé du doigt plusieurs hauts gradés de l’armée sénégalaise, incluant le général Kandé, désormais en poste à l’ambassade du Sénégal à New Delhi, en Inde.

Face à ces accusations graves, le général Kandé a décidé de riposter sur le plan judiciaire. Selon des informations rapportées par Seneweb, il a déposé une plainte contre le caporal Fall, contestant fermement les propos tenus à son égard et rejetant toute implication dans un prétendu complot de coup d’État.

Les propos du caporal Fall ont suscité un vif débat dans le pays, notamment autour de la question de la responsabilité des militaires en dehors de leur rôle au sein de l’armée. Tandis que certaines voix s’inquiètent de l’impact potentiel de ces allégations sur la réputation des forces armées sénégalaises, d’autres soulignent le besoin de vigilance et de prudence dans la diffusion d’informations sensibles.

La plainte du général Kandé marque un pas vers un traitement judiciaire de cette affaire, qui pourrait lever le voile sur les motivations derrière ces déclarations. Ce rebondissement attire l’attention sur les relations entre l’armée et la vie politique sénégalaise, un sujet souvent sensible dans un pays qui a réussi, jusqu’ici, à préserver la stabilité de ses institutions.

Sénégal : Révélations surprenantes d’Adama Faye sur une prétendue négociation secrète entre Macky Sall et Ousmane Sonko

Dans une déclaration inattendue sur la SEN TV, Adama Faye, frère de l’ancienne Première dame Marième Faye Sall, a jeté un pavé dans la mare en révélant l’existence de négociations secrètes entre le président sortant Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko. Selon Adama Faye, Macky Sall chercherait à faciliter une transition en douceur, garantissant ainsi sa sortie de scène sans risque de poursuites judiciaires.

Adama Faye a affirmé que Macky Sall aurait proposé une somme colossale de 2 milliards de FCFA pour influencer l’élection présidentielle. Selon lui, cette somme serait destinée à faciliter un accord politique avec Ousmane Sonko, en vue d’assurer une transition pacifique. De plus, il a évoqué la possibilité que Bassirou Diomaye Faye, proche collaborateur de Sonko, soit envisagé comme le futur président de la République dans ce scénario.

« La personne qui m’a révélé ces échanges m’a aussi informé que Macky Sall leur a offert 2 milliards de FCFA pour la présidentielle », a déclaré Adama Faye. Il a également avancé que le président sortant travaillerait en coulisses pour affaiblir son propre camp, dans une stratégie visant à favoriser indirectement Ousmane Sonko.

Ces révélations ont immédiatement suscité des réactions dans l’opinion publique et au sein de la classe politique. En effet, la gestion de la succession politique au Sénégal reste un sujet délicat, exacerbé par les tensions actuelles et l’incertitude entourant l’avenir politique du pays. L’idée que Macky Sall, après avoir dirigé le pays pendant plus d’une décennie, puisse chercher à négocier sa sortie avec son principal opposant, Ousmane Sonko, soulève de nombreuses interrogations.

Pour certains observateurs, si ces révélations s’avèrent vraies, cela pourrait marquer un tournant dans la transition politique au Sénégal, signalant un rapprochement stratégique entre des camps autrefois irréconciliables.

Toutefois, il est important de noter que ces affirmations ont été fermement démenties par les autorités en place. Le camp présidentiel a qualifié ces propos de « pure invention », visant à manipuler l’opinion publique. Les partisans de Macky Sall soulignent que le président sortant n’a jamais eu l’intention de céder à des pressions ou de négocier en coulisses avec l’opposition, en particulier avec Ousmane Sonko, qui a été l’un de ses plus fervents critiques.

De son côté, l’équipe de campagne de Ousmane Sonko a également rejeté ces accusations. Ils ont rappelé que leur candidat a toujours maintenu une position claire contre toute forme de négociation secrète avec le pouvoir en place. Selon eux, ces rumeurs ne sont qu’une tentative de déstabilisation visant à discréditer leur mouvement, qui prône un changement radical et une rupture totale avec les pratiques politiques traditionnelles.

Ces révélations surviennent dans un contexte particulièrement tendu, alors que le Sénégal se prépare à l’élection présidentielle de février 2024. Le climat politique est déjà marqué par des affrontements et des manifestations fréquentes, en partie dues à l’incertitude autour de la participation de certains candidats clés, dont Ousmane Sonko.

La sortie d’Adama Faye, bien qu’accueillie avec scepticisme par certains, relance néanmoins les spéculations sur la dynamique actuelle des négociations politiques en coulisses. Pour de nombreux analystes, cette déclaration met en lumière les tractations informelles et les alliances stratégiques qui pourraient bien façonner l’avenir politique du Sénégal.

Le pays retient désormais son souffle, dans l’attente de nouvelles révélations ou d’un démenti officiel des parties impliquées. L’opinion publique, quant à elle, reste divisée entre scepticisme et curiosité, face à ces nouvelles accusations qui viennent encore complexifier une situation déjà délicate.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°318 – du 09 ET 10/11/2024

🔴 CONSÉQUENCES DE LA CRUE DU FLEUVE SÉNÉGAL AU NORD : LES « FOUTANKÉS » DORMENT À LA BELLE ÉTOILE
🔴 VIOLENCES ÉLECTORALES À DIOURBEL – ANTA BABACAR VS SONKO : LA GUERRE DES PLAINTES

🔴 MMA : TRUMP SUGGÈRE DE CRÉER UNE « LIGUE DES MIGRANTS » À L’UFC
🔴 GHANA – CHAMPIONNAT D’AFRIQUE FÉMININ DE RUGBY À VII : « ON VISE LE TOP 3 », RUGIT LE COACH DES « LIONNES »

LA DÉMARCHE DE JEAN BAPTISTE TINE QUI RASSURE LES ACTEURS POLITIQUES : Une gouvernance électorale innovante

Depuis son arrivée à la tête du Ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, une nouvelle démarche a été imprimée dans la gouvernance électorale. Cette gestion innovante de la chose électorale rassure les acteurs politiques malgré quelques agissements politiciens d’un groupe isolé de l’Opposition.

Le 21 Septembre 2024, le Ministre de l’Intérieur a lancé des concertations avec les formations de l’opposition dont une coalition dénommée «ATEL ». Devant les acteurs politiques, il a dit : «J’appelle fraternellement tous les cadres politiques à rejoindre l’attelage électoral ».

Devant les participants, il a déclaré : «J’ai été chargé d’initier des concertations avec toutes les parties prenantes du processus électoral des législatives anticipées du 17 novembre 2024 ».

Le Ministre de l’Intérieur a rappelé lors de cette rencontre «qu’aujourd’hui, dans le cadre de cette initiative, nous avons accueilli 123 formations politiques ainsi que les principaux acteurs de la société civile. L’objectif est de construire des consensus solides afin d’assurer des élections transparentes, démocratiques et inclusives ».

Le Ministre avait regretté «qu’une partie d’un cadre politique ait choisi de quitter la réunion après avoir tenté, sans succès, de bloquer les travaux ». De l’avis du chef des flics, «il est impossible d’entamer des discussions en imposant des conditions préalables, comme retirer des décrets et arrêtés avant même de dialoguer. L’histoire prouve que le boycott n’a jamais été une stratégie politique constructiveJ’invite fraternellement Atel à rejoindre ce processus électoral avant qu’il ne soit trop tard ». Cette posture responsable du Ministre de l’Intérieur avait séduit tous les observateurs surtout la Société civile.

Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur avait procédé à la remise des clés de 59 véhicules, dont 13 destinés aux membres du bureau de la CENA et 46 pour les Présidents des Commissions Électorales Départementales Autonomes (CEDA). Cet acte s’inscrit pleinement dans les préparatifs des élections législatives du 17 novembre 2024.

«Ces nouveaux véhicules permettront d’assurer une mobilité fluide et intelligente, essentielle pour garantir une organisation électorale optimale. Je tiens à rappeler que la dernière dotation en véhicules pour la CENA remonte à 2012. Cet investissement traduit donc clairement mon engagement à assurer la transparence, la sécurité et l’efficacité des processus électoraux dans tout le pays » a déclaré le Ministre de l’Intérieur.

Je reste déterminé à mettre en place toutes les conditions matérielles nécessaires pour que chaque étape des élections se déroule dans les meilleures conditions, au bénéfice de l’ensemble des électeurs. Je souhaite un plein succès à la CENA dans ses missions, et j’exhorte ses membres à faire bon usage de ces véhicules.

Le Ministre de l’Intérieur, après avoir remercié «tous les acteurs impliqués dans ce processus, qui veillent à la bonne marche de notre démocratie », a rappelé que «lors de ma rencontre de ce samedi 28 septembre avec les représentants des organisations politiques et de la société civile, j’ai tenu à saluer le climat de sérénité et l’esprit de dialogue constructif qui ont marqué nos échanges ».

«Ensemble, nous avons abordé plusieurs points essentiels pour garantir le bon déroulement des élections législatives à venir : la date de dépôt des candidatures, les critères du casier judiciaire et le format du bulletin de vote » avait rappelé le Ministre.

Ce dernier a tenu à préciser «qu’en ce qui concerne les critères liés au casier judiciaire et au format du bulletin, ces questions relèvent du pouvoir réglementaire. C’est pourquoi je me tournerai vers le Président de la République et le Premier ministre, qui auront à se prononcer sur la réponse à apporter ».

Le Ministre a remercié «tous les acteurs politiques et la société civile pour leur engagement et leur contribution au maintien d’élections transparentes et inclusives. L’intérêt supérieur du Sénégal reste au cœur de nos préoccupations ».

A propos du bulletin de vote, le Général Jean-Baptiste Tine avait été précis. Aux acteurs politiques, il a dit sans ambages : «Nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel ».

Ce lundi 08 octobre 2024, le Ministre de l’intérieur a présidé, pour la troisième fois, une rencontre avec les acteurs politiques et la société civile dans le cadre des préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre. C’est là qu’il avait décidé de maintenir le bulletin de vote traditionnel, «en raison de l’absence de consensus sur une révision du format. Cela permettra de garantir la clarté et la continuité du processus électoral ».

Il a rappelé que «sur les 46 listes déposées, 41 ont été jugées recevables, témoignant d’une participation active et dynamique ».

«Je tiens également à rappeler que la distribution des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’à la veille des élections, soit le samedi 16 novembre à minuit, et pour les électeurs à l’étranger, jusqu’au jour du vote. Cette mesure vise à permettre à tous les Sénégalais de voter massivement » s’est engagé le Ministre.

Une autre initiative innovante dénommée « SEN XALAAT » a été prise. Cela pour permettre «de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace ».

Le Ministère a demandé aux citoyens de «participez activement en envoyant vos messages, faites entendre votre voix et contribuez à l’évolution de nos services toujours dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI ». «Ensemble, faisons de la sécurité publique et de la gouvernance une responsabilité partagée. En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, nous vous invitons à nous envoyer vos messages directement en inbox » lit-on sur la page tweeter du Ministre.

Concernant la violence constatée au début de la campagne électorale, le ministère de l’Intérieur a réagi. Il a appelé  l’ensemble des leaders de partis politiques et coalitions de partis à faire preuve de calme, de responsabilité et de retenue.

«Le respect des valeurs démocratiques et du vivre-ensemble est essentiel pour garantir un processus électoral pacifique et respectueux des droits de tout un chacun», a indiqué le Ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse.

Le  Ministère a réaffirmé «son engagement à veiller à la sécurité de chaque citoyen tout au long de cette période. Il signale même que des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique ».

Le ministère a exhorté «toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, pour contribuer à une campagne digne et exemplaire, gage de notre engagement commun envers une démocratie stable et respectée ».

Débat sur la criminalisation de l’homosexualité : Bougane Guèye Dany met au défi Ousmane Sonko

Le climat politique au Sénégal se tend à l’approche des élections législatives, alors que Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a lancé une attaque virulente contre Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Au cours d’une caravane dans le département de Tivaouane, Bougane Guèye Dany a remis sur la table la question controversée de la criminalisation de l’homosexualité, un sujet qui divise la société sénégalaise.

Lors de son discours, le président du groupe D-Média et candidat aux élections législatives, a ouvertement interpellé Ousmane Sonko. Selon Bougane Guèye Dany, Sonko resterait silencieux sur la question de la criminalisation de l’homosexualité, laissant planer des doutes sur ses véritables positions. « Ousmane Sonko n’ose plus se prononcer sur cette affaire car il serait de connivence avec le lobby homo », a-t-il affirmé devant une foule de militants, suscitant des réactions contrastées.

Pour Bougane, cette question est cruciale et mérite une réponse claire, surtout dans un pays où l’homosexualité reste un sujet tabou et controversé. Le leader de Gueum Sa Bopp a ainsi appelé Sonko à se prononcer explicitement sur le sujet, l’accusant de fuir le débat pour des raisons politiques. « Nous devons savoir où il se situe par rapport à nos valeurs traditionnelles et religieuses », a-t-il ajouté.

Contexte : une société divisée sur la question

Le débat sur la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal refait surface à chaque élection, alimenté par des discours populistes et conservateurs. Actuellement, l’homosexualité est pénalisée par l’article 319 du Code pénal, mais des voix s’élèvent régulièrement pour réclamer un durcissement des lois, notamment au sein des mouvements islamiques et conservateurs.

Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, a souvent pris des positions nationalistes et conservatrices. Toutefois, son silence récent sur ce sujet pourrait s’expliquer par une volonté de ne pas aliéner une partie de son électorat plus progressiste, dans un contexte où les enjeux économiques et sociaux sont aussi pressants que les questions de mœurs.

Un discours en quête de soutien populaire

Pour Bougane Guèye Dany, ce discours s’inscrit dans une stratégie de différenciation vis-à-vis des autres candidats de l’opposition. En mettant en avant des thèmes sensibles comme la criminalisation de l’homosexualité, il espère mobiliser un électorat attaché aux valeurs traditionnelles et religieuses du pays. Sa coalition, Samm Sa Kaddu, qui prône un retour aux fondamentaux culturels et moraux du Sénégal, cherche ainsi à se positionner comme une alternative conservatrice crédible.

Réactions mitigées et enjeux politiques

Les propos de Bougane Guèye Dany ont suscité des réactions variées. Certains militants saluent son courage pour avoir abordé un sujet que beaucoup préfèrent éviter. D’autres, en revanche, critiquent cette sortie comme étant une manœuvre populiste visant à détourner l’attention des vrais enjeux socio-économiques.

Jusqu’à présent, le camp de Sonko n’a pas officiellement réagi aux accusations. Cependant, il est probable que cette interpellation directe ne restera pas sans réponse, d’autant plus que les électeurs attendent des positions claires de la part de leurs leaders politiques à l’approche des élections.

Conclusion

Le défi lancé par Bougane Guèye Dany à Ousmane Sonko illustre les fractures profondes au sein de la classe politique sénégalaise sur des questions de société sensibles. Alors que les élections législatives approchent, ce débat pourrait bien être l’un des marqueurs de la campagne, testant la capacité des leaders politiques à équilibrer les revendications conservatrices avec un discours inclusif et progressiste.

PRESSION FISCALE À 19% : Le Sénégal bat tous les records de la  zone UEMOA

En 2023, le Sénégal a enregistré une pression fiscale de 19 %, un chiffre supérieur à la moyenne de 14 % dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Ce taux élevé, révélé par le rapport annuel de l’UEMOA 2023, s’explique par l’éventail large de prélèvements fiscaux imposés aux entreprises, malgré la prédominance d’un secteur informel représentant environ 97 % des unités économiques du pays, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Cette pression fiscale résulte des multiples politiques et réformes fiscales mises en place ces dernières années. Celles-ci visent à renforcer les performances économiques globales et à améliorer l’environnement des affaires, contribuant ainsi à attirer les investissements. Des évolutions notables ont eu lieu dans le système fiscal et douanier sénégalais, notamment à travers des efforts de digitalisation et d’interconnexion des systèmes d’information, permettant une meilleure collecte des recettes fiscales. Grâce à ces avancées, le Sénégal a atteint un niveau de pression fiscale record de 19 %, le plus élevé parmi les huit pays de l’UEMOA. À titre de comparaison, la Côte d’Ivoire affiche un taux de 14 %, ce qui la place au quatrième rang.
Malgré les progrès accomplis, la fiscalité au Sénégal est encore perçue comme complexe par de nombreuses entreprises, en particulier celles du secteur privé. Le rapport Doing Business 2020 de la Banque mondiale souligne qu’une entreprise sénégalaise doit en moyenne gérer 53 taxes, contre une moyenne de 36 en Afrique subsaharienne, 25 en Côte d’Ivoire et seulement 6 au Maroc. Cette multiplicité des taxes contribue à la perception d’une fiscalité agressive et reste un défi pour les entreprises opérant dans le pays.
Bien que les réformes fiscales aient permis d’augmenter les recettes de l’État et de favoriser l’attractivité économique du Sénégal, des efforts de simplification du système fiscal semblent nécessaires pour faciliter l’accès des entreprises à un environnement fiscal moins contraignant. Simplifier et rationaliser le système fiscal pourrait permettre non seulement de soulager les entreprises, mais également d’encourager davantage de structures informelles à se formaliser, contribuant ainsi à une assiette fiscale plus large et équilibrée.
La performance fiscale du Sénégal en 2023 témoigne d’une volonté de mobiliser des ressources pour financer son développement, mais cette politique fiscale devra s’accompagner de mesures permettant de soutenir les entreprises, afin de ne pas compromettre l’essor du secteur privé dans un pays en quête de croissance inclusive et durable.

Projet de Transfert d’Eau : SINOHYDRO poursuivie par OTD Investissement pour impayés de commission

La société chinoise SINOHYDRO, filiale de POWERCHINA, partenaire du Ministère de l’Hydraulique dans le cadre du Projet de Grand Transfert de l’Eau (GTE), est impliquée dans une bataille juridique avec la société sénégalaise OTD Investissement, représentée par Ousmane Thioye Diène. Ce dernier accuse SINOHYDRO de n’avoir versé qu’une infime partie des commissions qui lui étaient dues pour son rôle d’intermédiaire dans plusieurs contrats, notamment pour des projets stratégiques tels que FELOU, GOUINA, et KOUKOUTAMBA.

Ousmane Thioye Diène, intermédiaire depuis 2012 entre SINOHYDRO (sous POWERCHINA) et divers projets au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, affirme n’avoir reçu que 11,8 millions de FCFA en commissions, sur un montant initialement convenu de 10 milliards de FCFA. Selon Diène, un accord avait été signé avec Ju Hunde, alors Directeur Général des Affaires d’Outremer de Power China, pour garantir ses droits à commission en échange d’informations stratégiques fournies sur les projets en cours.
Face au non-paiement de la majeure partie de ses commissions, M. Diène a porté l’affaire devant la justice sénégalaise, et le jugement est prévu pour le 6 décembre 2024. Il a exprimé son espoir d’un règlement amiable, laissant à la société chinoise jusqu’à la date de délibération pour trouver une solution.
L’affaire, déjà complexe, s’accompagne d’un rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE) n° 12/2014, rédigé par l’inspecteur d’État Mamadou Diop. Ce document fait suite à des dénonciations d’Ousmane Thioye Diène auprès de la Banque Mondiale et de la Banque Européenne d’Investissement. Selon le plaignant, l’ambassadeur de Chine au Sénégal avait également été entendu dans le cadre de cette enquête en 2014.
Pour Diène, le comportement de SINOHYDRO porte atteinte à l’image de la République Populaire de Chine. Il envisage ainsi de saisir le pool judiciaire financier et a adressé une copie de la plainte aux plus hautes autorités sénégalaises, incluant le Président de la République, le Premier Ministre, et plusieurs ministres concernés. Le FONSIS, partenaire stratégique du projet GTE, a également été informé.
Dans sa lettre d’assignation, Diène n’exclut pas d’informer les autorités chinoises sur la conduite de SINOHYDRO, qu’il considère contraire aux valeurs promues par la Chine en Afrique. À l’heure où les relations sino-sénégalaises sont au cœur de projets d’envergure dans divers secteurs, cette affaire risque de soulever des questions sur la transparence et la responsabilité des entreprises chinoises dans leurs opérations internationales.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°317 – du 08/11/2024

🔴 PRESSION FISCALE À 19% : LE SÉNÉGAL SUR LE TOIT DE L’UEMOA
🔴 PLUS DE 8 000 SALARIÉS EN ARRÊT DE LA TRAVAIL : SAIGNÉE DU SECTEUR DU BTP

🔴 MMA / FACE À L’INVINCIBLE CHAMPION DU MONDE DES POIDS LOURDS : REUG REUG DÉTERMINÉ À DÉTRÔNER MALYKHIN
🔴 MATCHS CONTRE LE BURKINA FASO ET LE BURUNDI : CHEIKH SABALY ET IBRAHIMA SECK REJOIGNENT LA TANIÈRE

Échauffourées verbales autour de la campagne électorale : Sonko s’en prend à Farba Ngom

Abdou Mbow réagit vivement aux propos de Sonko, l’accusant de mettre en péril la stabilité du Sénégal

Il devient urgent d’arrêter cet homme avant que ces propos irresponsables ne carbonisent le Sénégal. 
Que son bétail électoral le prenne pour dieu et n’ose même pas contredire ses saillies verbales, est une chose, mais que cela lui confère l’idée qu’il a droit quasi divin de vie ou de mort sur les Sénégalais qu’il prend pour ses sujets, devient dangereux pour notre pays. 
Un coup c’est la promesse de faire pourrir ceux qui oseront avoir un point de vue différent de lui sur la Casamance, qui sont voués à pourrir à Rebeuss, et ne se sentant plus, voilà notre Max-la-menace qui décide que les élections auxquelles participe Farba Ngom sont les dernières de sa vie. Rien que ça !!! 
Ce matamore nous fatigue et nous lui conseillons d’arrêter ou alors de prendre quelques congés, notre homme est en en surchauffe mentale et pas loin du burn out. 
« J’ai entendu qu’une personne sillonne le département, mallette à la main, distribue entre 50 et 80 millions. Mais je vous garantis que c’est la dernière élection à laquelle il prend part en tant que candidat et à fortiori en tant que distributeur automatique d’argent. ».  
C’est sa campagne à lui de prendre les Sénégalais pour des ânes auxquels on dit : « Donnez-nous la majorité et nous vous dirons à qui sont les 1000 milliards et nous les mettrons tous en prison » !!! 
Stoppez cet homme c’est un incendiaire qui veut consumer notre pays. Pour le livrer alors à qui ? C’est toute la question !! 

Thiès le, 07 novembre 2024

Abdou MBOW
Ancien Président du Groupe Parlementaire BBY
Candidat sur les listes de la Coalition Takku Wallu Senegal

ABSENCE DE SONKO DU CONSEIL DES MINISTRES : Le parti avant la patrie ?

La-non participation d’Ousmane Sonko au Conseil des ministres, en raison de son implication dans la campagne électorale, mérite des interrogations sur la séparation entre les fonctions d’État et les engagements partisans au Sénégal. Ce phénomène, qui touche également d’autres dirigeants politiques, montre les difficultés d’une gouvernance désintéressée, dévouée uniquement à l’intérêt national.

Depuis le début de la campagne législative, le Premier ministre, Ousmane Sonko, n’a pas participé au Conseil des ministres, consacrant son temps à sillonner le pays pour mobiliser l’électorat. Contrairement à lui, ses prédécesseurs au poste de PM, même en campagne, suspendaient leur tournée pour remplir leurs charges républicaines. Ce choix met en exergue une problématique ancienne : les dirigeants, une fois élus au sommet de l’État, peuvent-ils se soustraire aux enjeux partisans pour se consacrer exclusivement à l’intérêt national ? Au Sénégal, cette séparation reste un défi. En effet, depuis l’indépendance, les chefs d’État ont tous maintenu des liens étroits avec leurs formations politiques, confondant souvent fonctions d’État et engagements partisans.

LE CONCEPT DE « PARTI-ÉTAT »

L’ancien président de la République, Macky Sall, par exemple, a été accusé d’avoir instauré un « parti-État », sous couvert de la devise « la patrie avant le parti ». En 2014, Bacary Domingo Mané dénonçait cette politisation de l’administration en évoquant une directive du président Sall demandant aux directeurs généraux de ses structures affiliées de « garantir des victoires électorales dans leurs localités sous peine de perdre leurs postes ». Selon Mané, « l’incantation ne suffira pas pour un changement de paradigme » ; la politisation de l’administration ne cessera que si l’État se dissocie véritablement des intérêts partisans.
En février 2024, Dialo Diop, membre de la coalition « Diomaye Président », a reproché la même pratique au leader de l’Alliance pour la République (APR).
L’élection du « Pastef » aux affaires avait pourtant suscité un espoir de rupture. À l’annonce de leur victoire, Bassirou Diomaye Faye, président de la République, déclarait sa démission de son poste de secrétaire général du parti, expliquant qu’il voulait être le « président de tous les Sénégalais ». Ce geste semblait incarner la volonté d’un engagement national au-dessus des clivages partisans. Pourtant, cette tentative de neutralité paraît montrer ses limites. Lors d’un giga-meeting, Sonko a conféré à Diomaye Faye le titre de « président d’honneur » du Pastef. « Nos chartes du parti interdisent d’être membre d’un parti et président. Mais ces chartes n’interdisent pas d’être militant, et le Président est le premier militant de Pastef », a-t-il expliqué. Un statut officiellement symbolique mais qui pourrait maintenir dans le futur une relation entre la présidence et le parti même si dans la pratique, le chef de l’État a l’air, pour le moment, avoir pris ses distances du parti.

LE MÉLANGE DES RÔLES

Cette situation relance le débat autour du patriotisme, vu par certains comme un détachement de toute allégeance politique pour se consacrer uniquement à l’intérêt de la nation. Madère Fall, dans une tribune récente, rappelait cette exigence : « Si besoin, laissez moi vous rappeler que le vrai patriote est indépendant de toute allégeance politique et ne prêterait serment de fidélité et de loyauté qu’à sa patrie. Loin des patriotards qui émergent opportunément partout, le seul esprit de parti qui importe pour l’authentique patriote c’est un attachement sans concession à notre cher Sénégal. C’est cela un vrai patriote ! Ousmane Sonko n’est pas un bon patriote puisqu’il est partisan ! », écrivait-il. Pourtant, au Sénégal, les membres du Gouvernement en général peinent à rompre avec leurs attaches partisanes, entretenant ainsi une perception de l’État comme instrument de pouvoir plus que comme un service impartial. Les sorties polémiques de Sonko prouvent à suffisance ce fait.
En effet, Sonko a tendance à parfois mélanger ses étoffes de Premier ministre et de président de parti avec ses « révélations abracadabrantesques », pour reprendre les mots de la UNE de nos confrères de « Walf Quotidien » de ce mercredi 06 novembre. Lors de son passage à Ziguinchor à l’occasion de la campagne électorale, par exemple, le chef du Gouvernement a tenu à éclaircir l’affaire de l’affectation du général Kand. Dans ses propos, Sonko a dénoncé les tentatives d’instrumentalisation de cette décision militaire pour des fins politiques, tout en adressant un avertissement clair à ceux qu’il qualifie d’« apprentis politiciens » exploitant la question casamançaise. « Personne n’a jamais été sanctionné pour avoir combattu la rébellion en Casamance », a-t-il affirmé, rejetant toute allégation selon laquelle l’affectation du général Kandé serait liée à ses actions dans le conflit casamançais. « Les décisions prises n’ont rien à voir avec ce conflit. Elles sont motivées par des éléments concrets, impliquant des individus qui cherchaient à perturber le processus électoral ou à s’opposer à la candidature de Diomaye », a-t-il précisé, évoquant un “rapport” qui aurait motivé les mesures prises par le gouvernement. Ce sujet a suscité de nombreuses spéculations.
Le même jour, Ousmane Sonko a déclaré : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss ». Une déclaration qui n’est pas passée inaperçue chez Abdoul Mbaye. L’ancien premier ministre a répondu ceci : « S’il vous plaît Monsieur le PM Sonko, si le Sénégal est encore une République et non une dictature, au risque de me répéter, prenez enfin conscience que vous n’êtes ni procureur ni juge de siège, et que vous ne pouvez décider d’envoyer quelqu’un « pourrir à Rebeuss » ». De même, Cheikh Yérim Seck, se sentant visé par les déclarations du PM vu son alerte sur la situation en Casamance, quelques jours plus tôt, a réagi. Le journaliste a déclaré : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale, on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss ». L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, est également entré dans la danse, rappelant que le PM ne doit pas intervenir dans certains domaines. « Il doit respecter les institutions de la République et savoir que seul le Président Bassirou Diomaye Faye détient les prérogatives de la défense selon notre Constitution », déclare-t-il lors d’un meeting.
Aujourd’hui, une réforme visant à obliger les responsables politiques à abandonner leur leadership partisan pendant leur mandat semble essentielle pour garantir une gouvernance axée sur l’intérêt général. Tant que l’implication partisane des dirigeants persistera, l’idée d’un chef d’État impartial et engagé pour tous les Sénégalais restera irréaliste.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°316 – du 07/11/2024

🔴 ABSENCE D’OUSMANE SONKO AU CONSEIL DES MINISTRES : LE PARTI AVANT LA PATRIE ?
🔴 SUSPENSION DES EXPORTATIONS DE LA GRAINE D’ARACHIDE : LES AGRICULTEURS METTENT LEUR VÉTO

🔴 PARIS – AFFAIRE DU DOPAGE DES ATHLÈTES RUSSES : LA COUR DE CASSATION LAVE PARTIELLEMENT PAPA MASSATA DIACK
🔴 HOMOLOGATION DU STADE DJIBRIL DIAGNE PAR LA CAF : GÉNÉRATION FOOT ENVISAGE DE RETROUVER SA TANIÈRE

Le leader de Pastef dénonce de graves irrégularités dans les projets d’infrastructures dans le nord du Sénégal

Lors d’un rassemblement dans le stade de Matam, le leader du parti Pastef a vivement critiqué la gestion des projets d’infrastructures dans la région nord du Sénégal. Il a souligné la négligence qui affecte des chantiers essentiels pour le développement local, notamment ceux de l’Université Souleymane Niang de Matam, de l’hôpital d’Ourossogui, et du désenclavement de plusieurs localités.

Le représentant de Pastef a déploré que de nombreux projets soient « abandonnés ou mal gérés », laissant les communautés locales en difficulté face au manque d’infrastructures. En ligne de mire, la construction de la route du Dandé Mayo, cruciale pour relier les villages riverains du fleuve Sénégal et désenclaver la région du Ferlo. Il a également évoqué l’aérodrome inachevé d’Ourossogui, laissé en suspens, et l’Université Souleymane Niang de Matam, dont les installations sont jugées insuffisantes pour répondre aux besoins croissants des étudiants.

Selon le leader de Pastef, le projet de construction de l’hôpital d’Ourossogui fait face à des irrégularités majeures. Il s’interroge sur le statut de « secret défense » qui entoure le chantier, soupçonnant cette classification d’être une manœuvre pour contourner les règles des marchés publics. « Depuis quand la construction d’un hôpital relève-t-elle du secret défense ? » a-t-il lancé, ajoutant que cette décision permettrait d’éviter des appels d’offres transparents. Plus étonnant encore, il a révélé que le budget de l’hôpital a été alloué au ministère de la Justice, une situation qu’il qualifie d’« incompréhensible ».

Les révélations vont plus loin : selon l’audit lancé par Pastef, le budget prévu pour cet hôpital aurait pu financer la construction de plusieurs universités. Il mentionne que des logements de professeurs, d’une surface inférieure à 150 m² et construits en R+1, auraient été facturés à 1,6 milliard de francs CFA chacun, des prix qu’il juge injustifiés.

Dans le cadre de ses investigations, il indique que l’entrepreneur responsable du chantier a reconnu la surfacturation, proposant en compensation de construire une digue pour protéger l’université contre les inondations. Cependant, le leader de Pastef a exprimé sa volonté de ne pas trancher sans une analyse complète : « Nous le contacterons après l’audit pour établir les responsabilités. »

Le chef de Pastef demande des comptes au gouvernement sur la gestion de ces fonds publics et appelle à une plus grande transparence dans l’attribution des marchés publics. Selon lui, ces irrégularités sont le reflet d’une gestion peu rigoureuse des ressources publiques, au détriment des besoins des citoyens.

Les déclarations du leader de Pastef ont provoqué des réactions au sein de la population locale, inquiète de voir ces infrastructures indispensables retardées ou menacées. La région du nord du Sénégal, longtemps laissée pour compte en matière de développement, continue d’attendre des réponses et des actions concrètes pour combler les manquements en infrastructures.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°315 – du 06/11/2024

🔴 CAMPAGNE ÉLECTORALE – ACCIDENT TRAGIQUE À MBACKÉ : LA FAUCHEUSE FRAPPE « PASTEF »
🔴 53% DES DÉCÈS LIÉS AUX MALADIES NON TRANSMISSIBLES : LE CANCER, LES AVC ET LE DIABÈTE FONT DES RAVAGES !

🔴 ZONE 9 DIAMNIADIO – PROCÈS SUR LES VIOLENCES APRÈS LE MATCH CONTRE L’ASC JAMONO : LES JEUNES DE L’ASC MANKOO RELAXÉS
🔴 ÉQUIPE NATIONALE – PAS DE CONFÉRENCE DE PRESSE : LA FSF ROMPT AVEC LA TRADITION

Drame en campagne électorale à Mbacké : Un accident tragique endeuille la caravane de Pastef

La campagne électorale dans le département de Mbacké a pris une tournure tragique hier, lorsque l’un des véhicules de la caravane de Pastef, parti en direction de la commune de Darou Nahim, a été impliqué dans un accident. Un pick-up transportant une dizaine de militants a fait des tonneaux, causant la mort d’un jeune responsable politique, Modou Tall, et blessant au moins 14 autres personnes.

L’accident est survenu en début d’après-midi, alors que la caravane de Pastef – Mbacké, dirigée par les leaders Cheikh Thioro Mbacké et Cherif Diop, se dirigeait vers Darou Nahim. Selon des témoins, le chauffeur du véhicule impliqué a tenté de devancer le cortège, mais le pick-up, chargé de 16 passagers à l’arrière, a perdu le contrôle avant de se renverser à plusieurs reprises. Les autorités locales, dont les gendarmes de la Brigade de Mbacké, ont rapidement été dépêchées sur les lieux pour procéder aux constats nécessaires.

Les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, où certains sont dans un état critique nécessitant des transfusions sanguines. Un appel au don de sang a été lancé sur les plateformes de Pastef, mobilisant de nombreux volontaires venus soutenir les blessés.

L’accident a plongé les militants et les sympathisants de Pastef dans l’émoi. Les leaders locaux, Cheikh Thioro Mbacké et Cherif Diop, ont activé tous les réseaux et levé toutes les ressources disponibles pour assurer que les blessés reçoivent les soins nécessaires. « Nous mettons tout en œuvre pour sauver des vies et assister les familles dans cette épreuve », ont-ils affirmé, visiblement affectés par ce drame.

Le décès de Modou Tall, jeune leader politique local, et les blessures de plusieurs autres militants ont suscité une grande vague de compassion à travers le pays. Sur les réseaux sociaux, des messages de soutien et de solidarité ont afflué, même des coalitions concurrentes, telles que « Pôle 3ème Voie, Kiiray Ak Natange » de Birima Mangara, « Njam Ak Njariñ » d’Amadou Bâ, et « Sénégal Kese » de Thierno Alassane Sall, qui ont exprimé leurs condoléances aux familles et leur soutien aux blessés.

Cet accident tragique, bien qu’ayant endeuillé la caravane de Pastef, souligne également l’esprit de solidarité qui règne dans le paysage politique sénégalais. Des figures de différents partis et de diverses coalitions ont mis de côté leurs différends pour exprimer leur sympathie, démontrant ainsi que, dans les moments difficiles, l’humanité transcende la compétition politique.

Ce drame rappelle la nécessité d’assurer la sécurité des militants et des sympathisants lors des déplacements en caravane pendant les campagnes électorales, afin d’éviter que de tels accidents ne se reproduisent.

Le Fonsis s’associe à Sinohydro pour le projet GTE : un choix controversé en raison d’antécédents de fraude

Le Fonds souverain d’investissements stratégiques du Sénégal (Fonsis) fait face à une controverse suite à son récent partenariat avec l’entreprise chinoise Sinohydro pour la réalisation des études du projet de Grand transfert d’eau (GTE). Cette décision a suscité des inquiétudes, notamment en raison des antécédents de Sinohydro, accusée à plusieurs reprises de pratiques frauduleuses par des institutions financières internationales, comme l’a rapporté Libération.

Pour justifier cette collaboration, le Fonsis met en avant « l’expertise » de Sinohydro. Cependant, plusieurs voix, dont celle de Birahime Seck, membre influent de la société civile, s’interrogent sur la pertinence de ce choix. Sinohydro traîne en effet un passé marqué par des fraudes reconnues dans divers projets internationaux, soulevant des doutes quant à la fiabilité de l’entreprise.

En septembre 2023, la Banque européenne d’investissement (BEI) a conclu un « accord de règlement » avec Sinohydro après avoir découvert des irrégularités dans cinq projets menés par l’entreprise en Afrique et en Europe. Cet accord contraint Sinohydro à investir 1 million d’euros dans des initiatives en matière d’intégrité et de durabilité et l’exclut des projets financés par la BEI pendant une année.

Ce n’est pas la première fois que Sinohydro est épinglée. En 2018, la Banque africaine de développement (BAD) avait également relevé des irrégularités dans un projet routier en Ouganda. Des enquêtes avaient révélé que l’entreprise avait fourni des informations erronées concernant des références de projets inachevés. Pour ces infractions, la BAD avait imposé une période de probation de trente-six mois, exigeant que Sinohydro respecte des standards stricts en matière de conformité.

La décision du Fonsis de confier le projet de GTE à une entreprise au passé controversé suscite ainsi des questionnements sur la transparence et la gestion des projets stratégiques au Sénégal. Certains estiment que ce choix pourrait nuire à la réputation du Fonsis et compromettre la confiance des citoyens et des partenaires internationaux.

Pour répondre aux préoccupations croissantes, les parties prenantes attendent des explications claires sur les motivations du Fonsis dans cette collaboration, ainsi qu’une garantie que les critères de transparence et d’intégrité seront scrupuleusement respectés. Ce projet d’envergure est crucial pour le développement du pays, et les Sénégalais espèrent voir s’établir des partenariats basés sur des standards irréprochables.

AFFAIBLISSEMENT DE L’OPPOSITIONBougane Gueye Dany ou le « dernier des Mohicans » face à Sonko

Dans un contexte pré-électoral marqué par une opposition qui s’étiole, en raison des menaces, tentatives de musellement et vagues de transhumance – pour les législatives -, Bougane Gueye Dany se distingue comme l’un des rares opposants, voire le seul à oser affronter frontalement le mastodonte Ousmane Sonko.


Après avoir été placé en garde à vue pour avoir contesté les chiffres présentés par le Premier ministre concernant les finances publiques, puis incarcéré à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Tambacounda pour « rébellion et refus d’obtempérer », le leader du mouvement « Gueum Sa Bopp » s’attaque à nouveau aux déclarations retentissantes du président de « Pastef ». Lors d’un point de presse tenu hier, lundi, il a exprimé son indignation face à la situation économique du pays : « Le Premier ministre doit cesser de s’exprimer sur des sujets relevant de la sécurité publique lors de ses meetings. C’est de l’irresponsabilité ! Il est impératif de souligner qu’aucun rapport n’incrimine un général de l’armée, ni n’existe de compte bancaire contenant 1 000 milliards de FCFA. Ces affirmations sont totalement infondées. Ousmane Sonko met notre pays en danger. Notre économie s’est effondrée, nos institutions sont fragilisées et l’image de la justice est ternie. Le Sénégal touche le fond ! Face à cette crise, le président de la République doit assumer ses responsabilités. Le 17 novembre 2024, le peuple sénégalais doit conférer la majorité à la coalition « Samm Sa Kaddu » pour rectifier l’erreur du 24 mars 2024. »
Bougane Gueye Dany a également abordé son incarcération survenue alors qu’il se rendait à Bakel pour venir en aide aux sinistrés : « Il n’y a ni vainqueur ni vaincu dans le procès de mercredi dernier à Tamba. La justice a simplement prouvé qu’elle demeure le dernier rempart pour la protection de nos libertés individuelles, souvent menacées par des initiatives politiciennes. Je serai une sentinelle contre l’arbitraire incarné par ce revanchard de la scène politique et ses partisans. Ousmane Sonko confond ses rôles de Premier ministre et de chef de parti. Sa position actuelle lui donne accès à des dossiers d’État qu’il tente de manipuler de manière dangereuse. »

ANNONCE D’UNE PLAINTE CONTRE LA GENDARMERIE ET D’UN COMBAT À L’INTERNATIONAL

En moins d’un mois, Bougane a subi deux arrestations qu’il interprète comme une persécution orchestrée par Ousmane Sonko et son parti. « Ils tentent en vain de m’empêcher d’exercer pleinement mes droits en tant qu’opposant. J’ai été victime d’arrestations illégales et de détentions arbitraires. La restriction qui m’a été imposée repose uniquement sur la volonté de l’autorité politique, et non sur la loi. Cet acte était disproportionné par rapport à la nature humanitaire de ma mission visant à secourir près de 60 000 sinistrés à Bakel. »
Ainsi, a-t-il décrit comment, à Bakel, le ministre de l’Intérieur, le patron de la Gendarmerie et le procureur de Tambacouna ont déployé tous leurs efforts pour appliquer une décision politique « illégale » à son encontre. « Ils ont agi comme de véritables militants de Pastef pour me mettre en prison. Le communiqué sanctionnant mon arrestation regorge de contrevérités, et toutes les vidéos le démontrent. Je n’exclus pas d’intenter une action en justice contre la gendarmerie. »
Bougane a aussi rappelé son engagement humanitaire, dénonçant Ousmane Sonko en ces termes : « Où était-il, en 2012, lorsque j’ai mobilisé 500 millions pour secourir les populations touchées par les inondations ? Il était occupé par les affaires foncières obscures de son ancien mentor, poursuivi pour 8 milliards par la CREI. Je ne cherche pas, par le mensonge ou la manipulation, à verser le sang de la jeunesse pour accéder au pouvoir. Je suis un homme de vérité, de justice, un humaniste engagé. »
Bougane a annoncé qu’il avait donné instruction à ses avocats de saisir le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies. « Les Sénégalais ne peuvent plus vivre sous un régime de privation des libertés et de violation des droits humains. Cela devient mon combat personnel. »

ATTAQUE DU SIÈGE DE KHALIFA SALL

Concernant l’incendie criminel du siège de « Taxawu », il a exigé la publication des résultats de l’enquête demandée par le président de la République. « Comment comprendre qu’Abass Fall, auteur de menaces publiques et incitant à l’usage d’armes, soit encore libre ? Cela témoigne de l’effondrement de l’État de droit au Sénégal face à une justice partisane. Les ministres de la Justice et de l’Intérieur ont créé un État-Pastéfien. »
Pour conclure, Bougane a appelé à la vigilance de la communauté internationale face à la situation critique du Sénégal, tant sur le plan politique que financier. Il a également interpellé le Premier ministre Ousmane Sonko à publier sa déclaration de patrimoine, à clarifier sa position sur la criminalisation de l’homosexualité, et à confirmer s’il détient un compte bancaire à l’étranger.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°314 – du 05/11/2024

🔴 ALORS QUE L’OPPOSITION S’AFFAIBLIT : BOUGANE EN « DERNIER DES MOHICANS » FACE À SONKO
🔴 DÉCÈS DE L’EX-MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET, MAMADOU MOUSTAPHA BA : HOMMAGES DE LA NATION À L’HONNEUR D’UN HOMME DU SÉRAIL

🔴 FINALE UFOA-A U17 / TRIPLE CHAMPIONS : LES « LIONCEAUX » CONFIRMENT LEUR SUPRÉMATIE
🔴 LUTTE / NON-RESPECT DES TEXTES ET PROPOSITIONS DE MAINTIEN DE BIRA SÈNE : DOUDOU DIAGNE DIÉCKO DÉMISSIONNE DU CNG

Bougane Guèye Dany met Ousmane Sonko au défi de clarifier sa position sur plusieurs points clés

Lors d’une conférence de presse, Bougane Guèye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp et membre influent de la coalition Sàm Sa Kàddu, a lancé un appel public au Premier Ministre Ousmane Sonko. Ce dernier est invité à répondre à trois questions essentielles dans un délai de 24 heures. Ces questions, qui touchent à sa transparence et à ses engagements politiques, pourraient selon Bougane, révéler la crédibilité de Sonko auprès du peuple sénégalais.

Les demandes de Bougane Guèye Dany :

  1. Publication de la déclaration de patrimoine : Bougane insiste sur la nécessité pour Sonko de divulguer sa situation patrimoniale afin de démontrer sa transparence en tant que leader politique. Cette démarche, selon Bougane, renforcerait la confiance des citoyens dans ses intentions et sa probité.
  2. Compte bancaire à l’étranger : Bougane exhorte également Sonko à confirmer ou infirmer l’existence d’un compte bancaire à l’étranger. Cette question s’avère cruciale dans un contexte où des accusations de détournement de fonds et d’évasion fiscale ciblent fréquemment les figures politiques.
  3. Criminalisation de l’homosexualité : Enfin, Bougane demande à Sonko de clarifier sa position sur la criminalisation de l’homosexualité, un sujet hautement sensible au Sénégal. Pour de nombreux Sénégalais, connaître la position de leurs dirigeants sur ce thème est primordial.

L’avis de Bougane sur les réponses attendues : Bougane Guèye Dany, sans mâcher ses mots, a exprimé son scepticisme quant à la possibilité que Sonko réponde à ces questions. « Il ne le fera jamais », a-t-il déclaré, avant de partager ses propres raisons et convictions quant au silence anticipé du Premier Ministre. Selon lui, ce manque de réponse s’explique par des contradictions internes et un souci de ne pas compromettre son image ou ses soutiens politiques.

Impact sur l’opinion publique : La déclaration de Bougane Guèye Dany met en lumière des attentes de plus en plus élevées envers la transparence et l’engagement moral des dirigeants sénégalais. Alors que le débat sur ces questions continue de diviser l’opinion publique, la pression sur Ousmane Sonko pourrait s’intensifier dans les jours à venir. Sa réponse ou son silence contribuera, d’une manière ou d’une autre, à façonner son image et son avenir politique.

L’avenir proche dira si Sonko choisira de s’exprimer sur ces points ou s’il préfèrera se tenir à l’écart de cette polémique, renforçant ainsi les propos de ses détracteurs. Pour Bougane et ceux qui partagent ses préoccupations, cette déclaration publique représente un moment de vérité pour le Premier Ministre et ses ambitions futures.

Violence dans la campagne électorale : Six personnes, dont trois militants de Pastef, identifiées par l’enquête

Ce lundi 4 novembre 2024, le commissariat urbain de Koungheul a finalisé une enquête sur les affrontements survenus entre les partisans de la coalition d’opposition Takku Wallu et ceux du parti Pastef. Ces incidents se sont déroulés lors d’une visite d’Ousmane Sonko, tête de liste nationale de Pastef, dans cette ville de la région de Kaffrine, où le climat politique est particulièrement tendu. Les investigations ont permis d’identifier six personnes comme étant directement impliquées dans les violences.

D’après les informations recueillies par les enquêteurs, trois membres de la coalition d’opposition Takku Wallu figurent parmi les responsables identifiés. Il s’agit de :

Mamadou Diouf, président du mouvement And Dolel Kao, chargé de la coordination des élections pour Takku Wallu à Koungheul.
Michel Badiette, responsable de la massification au sein de la coalition, un poste qu’il occupe sous la direction de l’ancienne députée Fanta Sall.
Ibrahima Ndiaye, responsable du protocole de Takku Wallu à Koungheul, qui aurait également joué un rôle dans l’organisation des rassemblements.

Les faits reprochés aux membres de Takku Wallu incluent des actions visant à attiser les tensions et à provoquer les militants de Pastef, selon les témoignages recueillis par les forces de l’ordre.
L’enquête n’a pas seulement mis en cause la coalition Takku Wallu. Trois membres de Pastef sont également pointés du doigt, notamment pour leur rôle dans l’escalade des tensions. Parmi eux :

Moussé Laye, coordonnateur départemental de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS) à Koungheul et chargé de mission à la présidence.
El Hadj Babou Guèye et Malick Guèye, membres de Pastef, ce dernier étant le chauffeur du groupe.

Ces trois individus sont accusés d’avoir contribué aux violences qui ont éclaté, notamment par des actes de provocation et d’intimidation envers les militants de la coalition Takku Wallu.
Les six individus identifiés font face à des accusations d’infractions diverses, incluant la destruction de biens appartenant à autrui, des attroupements illégaux et des manifestations interdites, conformément aux articles 96 et 98 du Code pénal sénégalais. Ces accusations peuvent entraîner des poursuites sévères si les responsables sont reconnus coupables.
Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kaffrine a ordonné la libération provisoire des accusés sous convocation, permettant aux six individus de continuer leurs activités habituelles en attendant la suite de la procédure. Cependant, leur dossier, désormais transmis sous forme de renseignement judiciaire, reste en examen sur le bureau du procureur de Kaffrine, laissant ouvertes les possibilités de poursuites et de sanctions plus sévères.
Ces affrontements ne sont pas un cas isolé et traduisent un climat de campagne électorale tendu dans plusieurs régions du Sénégal. La visite d’Ousmane Sonko, une figure controversée et influente de la scène politique, est souvent marquée par des heurts et des oppositions avec les militants des partis adverses. Cet événement à Koungheul illustre à quel point le contexte actuel exacerbe les tensions et la rivalité entre coalitions politiques.
Face à ces incidents, de nombreux observateurs appellent à un renforcement des mesures de sécurité et à la prise de mesures pour limiter les violences liées aux campagnes électorales. Certains responsables politiques ont même proposé la mise en place d’un cadre de dialogue entre les différents partis pour promouvoir une campagne plus apaisée, un appel qui reste pour l’instant sans réponse formelle.

Koungheul : Barthélemy Dias qualifie Sonko de « petit mec »

En pleine campagne électorale à Koungheul, Barthélemy Dias, tête de liste de la coalition Sàmm sa Kàddu, a lancé une attaque verbale contre Ousmane Sonko, le qualifiant de « petit mec ». Le maire de Dakar, qui défilait aux côtés des leaders de l’inter-coalition Takku Wallu, a vivement critiqué Sonko et sa gestion, en réponse aux récents affrontements entre les partisans du député Fanta Sall et ceux du Premier ministre.

« Le Sénégal n’a pas de Premier ministre. Nous avons un petit mec », a affirmé Barthélemy Dias, insinuant ainsi que Sonko ne remplirait pas le rôle attendu de la fonction. Il l’a également accusé de manipuler l’opinion et de diffuser des « contrevérités ». Selon Dias, les tensions politiques observées sont le résultat d’une stratégie orchestrée pour diviser et semer le trouble.

Barthélemy Dias a aussi remis en question la gestion des forces de l’ordre après les incidents impliquant les militants de Fanta Sall et ceux de Sonko. « Il paraît que les commissaires de police présents lors des affrontements ont été relevés de leurs fonctions. Pourquoi, alors, n’a-t-on pas pris de mesures similaires après l’attaque du siège de Taxawu Sénégal à Dakar ? » s’est-il interrogé, pointant du doigt une gestion qu’il juge inégale et partiale.

Ce discours musclé témoigne de la tension grandissante entre les différents camps politiques à l’approche des élections, alors que les leaders politiques n’hésitent pas à user de la provocation pour défendre leur position.

Tension à Kolda : Ousmane Sonko accuse Amadou Bâ d’avoir monopolisé les hôtels, la coalition Jàmm ak Njarin dément

À l’approche des législatives du 17 novembre au Sénégal, l’atmosphère s’échauffe dans la région de Kolda. Samedi dernier, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef, a affirmé qu’il ne pouvait passer la nuit dans la ville en raison de la réquisition des hôtels par Amadou Bâ, leader de la coalition Jàmm ak Njarin et ancien Premier ministre.

La déclaration a immédiatement suscité des réactions. Les partisans d’Amadou Bâ, cités par le journal Les Échos, ont catégoriquement démenti l’affirmation de Sonko. Selon eux, leur coalition n’a réservé que 50 chambres dans la capitale du Fouladou, dont 35 à l’hôtel Relais, et il restait des chambres disponibles dans la ville pour d’autres voyageurs, y compris pour la délégation de Pastef.

Cet incident illustre la montée des tensions à l’approche du scrutin, où chaque camp multiplie les déplacements et les démonstrations de force pour mobiliser l’électorat. Kolda, ville stratégique et carrefour du sud du Sénégal, est ainsi devenue le théâtre de rivalités politiques qui reflètent l’intensité de la campagne.

Pour certains observateurs, les échanges accusatoires de ce type visent à marquer des points sur le plan médiatique et à renforcer la cohésion de leurs bases respectives. Cependant, la controverse souligne également l’importance logistique que revêt une tournée électorale de cette ampleur, surtout dans des villes où l’infrastructure hôtelière est limitée.

Reste à voir si ces tensions auront un impact sur le scrutin ou si elles resteront confinées à la bataille de l’opinion publique.

Coalition électorale/ violence / Sondage : Magueye seck mandataire du parti Bes Du Nakk dénonce, interpelle et donne son classement….

Pastef ne sera pas la seule formation politique qui ira aux élections législatives sous ses propres bannières. Bes Du Ñakk de Mansour Sy Djamil aussi sera présent à ces joutes sous ses couleurs. La structure politique vole avec ses propres el, qu’elle a présenté à ces élections des députes en tant que liste indépendante. Une occasion pour Magueye seck de dénoncer avec la dernière énergie les violences qui reprennent surface dans le champ politique. selon lui, les sondages montre sur le parti de pastef est en tête, le parti Bes Du Nakk vient après l’inter – coalition.  » Nous observons avec inquiétude que le Sénégal traverse une période de turbulence, d’incertitude et avec des coalitions électorales. Les tensions internes et la fragilité de certaines institutions mettent à l’épreuve notre démocratie, un héritage précieux de nos luttes citoyennes. Le peuple sénégalais aspire, plus que jamais, à une gouvernance transparente, inclusive et véritablement participative… » , a constate le mandataire national Magueye seck à travers un entretien qu’il a accordé à notre organe.

Magueye seck souligne, cependant, que des dysfonctionnements actuels et la tendance à la concentration du pouvoir risquent de compromettre cet idéal. Il est impératif de rétablir un équilibre institutionnel, et les nouveaux élus puissent représente convenablement les populations enfin
de garantir un espace démocratique ouvert à toutes les voix. Dans ce contexte, le mandataire National réaffirme que Bes Du Ñakk repose sur des principes inébranlables de patriotisme, de justice sociale et de démocratie. Nous croyons fermement que chaque citoyen mérite d’être entendu, respecté et représenté de manière équitable. Notre vision du patriotisme dépasse les simples slogans. Elle se fonde sur un engagement quotidien envers l’intérêt supérieur de la nation, une gestion transparente des affaires publiques et une lutte déterminée contre la corruption. Nous sommes convaincus, estiment Magueye seck et Cie, conduit par Mansour Sy Djamila,  » qu’une Assemblée nationale plurielle et diversifiée est essentielle pour prévenir toute dérive autoritaire, favoriser des débats constructifs et garantir une représentation fidèle de tous les segments de la société sénégalaise. Dans cette optique, le mandataire de Bes Du Ñakk annonce officiellement que les Députées qui seront élus de cette législature seront indépendante et équidistant entre le pouvoir et l’actuel oppositions, pour offrir aux Sénégalais une véritable alternative politique, fondée sur la pluralité et l’intégrité… » a-t-il déclaré.

Porte à porte, visite de proximité, le parti Bes Du Nakk opte pour faire la rencontre directe aux sénégalais et sénégalaise pour plus de visibilité, courtoisie envers les militants et sympathisants du parti. Selon Magueye seck mandataire du parti par ailleurs coordonnateur national, la visite de proximité et les porte à porte est la stratégie opte par le parti parceque dit-il :  » le fait de rassembler un bon de voiture, une dizaine ou plus juste pour faire des convois, je dis pas c’est pas bon, car d’autres le font mais nous, notre parti n’a pas vu son importance et l’impact qu’elle peut avoir en terme d’electoral. Mais au contraire nous, nous avons décidé d’aller à la rencontre de la population discuter avec eux sur notre programme et notre vision sur le pays enfin de gagner leur confiance pour qu’ils puissent voter la liste Bes Du Nakk, pour l’assemblée nationale puisse avoir un autre visage… » a-t-il expliqué.

M. Seck, rassure sur la décision du parti Bes Du Nakk de faire sa participation indépendante. Il assure que le parti n’est pas dans une coalition, car dit-il, les coalitions forment aux sont des coalitions électorales, qui ont que des programmes électorale avec zéro vision concret. Contrairement à nous,  » le parti Bes Du Nakk a une vision et un programme concrete pour élire ses Députées à l’assemblée nationale, on l’a fait lors de la 13 ème législatives, je vous donne l’exemple de l’honorable Députée Hélène tine, c’est pourquoi nous décidons de participer seul dans cette élection pour élire nos Députées qui seront indépendant, de jouer correctement leur rôle une fois à l’assemblée nationale…

Le Maire Magueye seck, mandataire de la liste Bes Du Nakk, par ailleurs coordonnateur national de la liste dénonce les violence qui font surface sur le terrain politiques. Selon, l’adjoint au maire de pikine ouest, les actes barbares et les multiples agressions verbales et physiques ainsi que toutes formes de violences d’où qu’ils proviennent n’ont pas de place dans une nation démocratique civilisée.  » La violence mène toujours à l’impasse et le Sénégal qui vit des crises multiples a évidemment bien d’autres priorités et de nombreux défis à relever dans le chemin du développement socio-économique global… » a fait savoir M. Seck.

Selon lui, cela prouve encore une fois que nous avons des défis énormes à relever dans notre cher Sénégal et c’est ensemble dans une véritable union citoyenne que nous pourrons bâtir un Sénégal Majeur, Entreprenant, Solidaire et Paisible avec une démocratie consolidée. Et le parti Bes Du Nakk dirigé par Mansour Sy Djamila, vise président du dialogue de la paix œuvre toujours pour la paix reine dans le sénégal et dans le monde entier. Il lance un appel à tous les compatriotes pour des élections apaisées et une campagne électorale qui privilègie les débats d’idées projet contre projet afin que nos populations puissent effectuer leur choix le 17 novembre 2024 en toute connaissance de cause.

Dans la même logique, Magueye seck affirme que le parti au pouvoir, le pastef les patriotes est sortie favoris sur les sondages, en dure vérité, c’est la logique, au sénégal, le coutume, le parti au pouvoir, remporte toujours la première élection une fois à la tête du pays, suivant, Les trois coalitions, c’est à dire l’inter- coalition ( samm sa kaddu, Jamm Ak Njarign, kaddu wallu Sénégal ) et le parti Bes Du Nakk sera à la tête hors mis ses partis et coalitions, sur les 41 listes et coalitions.

En définitif, partant de l’analyse de la situation politique, Bes Du Ñakk considère que l’espace politique a besoin d’apaisement.  » J’invite tous les leaders politiques à adopter un code de conduite excluant toute forme de violence, pour un Sénégal de paix et de prospérité partagée… » a-t-il déclaré.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°313 – du 04/11/2024

🔴 ÉCONOMIE – DÉTÉRIORATION DE LA BALANCE COMMERCIALE : L’URGENCE OUBLIÉE PAR LES CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES
🔴 APRÈS L’OUVERTURE DU SÉNÉGAL À L’ÈRE DU SATELLITE : LA RUSSIE FINANCE L’AES POUR SCRUTER L’ESPACE AÉRIEN RÉGIONAL

🔴 POLÉMIQUES SUR L’ATTRIBUTION DU BALLON D’OR À RODRI : L’UEFA MENACE DE PORTER PLAINTE
🔴 3e JOURNÉE LIGUE 1 : TFC ET JARAAF EN TÊTE DU PELOTON

Ousmane Sonko mobilise à Kolda et accuse l’opposition de malversations

Ousmane Sonko, tête de liste nationale du parti Pastef, s’est exprimé vigoureusement devant ses partisans ce samedi, lançant une série d’accusations contre l’opposition et en dévoilant ses ambitieux projets pour la région. Le leader de Pastef a qualifié l’opposition de « voleurs » qui ont, selon lui, dilapidé les ressources du pays, contribuant ainsi à appauvrir la nation. Il a exhorté les habitants de la région à voter massivement le 17 novembre pour assurer une majorité de 90 % à l’assemblée nationale au profit de son parti.

Dans son discours, Sonko a défendu fermement Jean Michel Sène, le jeune directeur général de l’ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale), saluant son travail de renégociation des contrats qui aurait été bénéfique pour l’économie nationale. L’homme politique a loué ses efforts en le présentant comme un modèle de bonne gouvernance et d’efficacité.

Pour séduire les électeurs, Sonko a dévoilé un programme de développement économique ambitieux axé sur l’industrialisation et l’amélioration des infrastructures. Il a promis la mise en place d’une nouvelle usine de la SONACOS et la création d’une compagnie sucrière dans le bassin de l’Anambé. Parmi ses autres engagements, il a mentionné la finalisation des travaux de l’aéroport et de l’université, signalant que ces infrastructures seraient des leviers essentiels pour le développement de la région.

L’une des priorités déclarées de Sonko est le développement du secteur agricole dans le pôle sud, particulièrement l’anacarde, un secteur vital pour Kolda avec une production annuelle estimée à 150 000 tonnes. Le chef du Pastef a souligné l’importance de développer des capacités de transformation locale pour maximiser la valeur ajoutée de cette filière.

Sonko n’a pas mâché ses mots envers ses opposants politiques, dénonçant ce qu’il appelle leur manque de vision et leur gestion laxiste des fonds publics. Il a fustigé leurs récentes visites dans la région, les accusant de ne pas offrir de solutions concrètes, se contentant de « tourner autour de l’arbre mythique Moussa Molo ». Il a invité la population à questionner l’ancien Premier ministre Amadou Ba sur ses réalisations pour Kolda au cours de ses douze années au pouvoir.

Ce discours offensif et engageant vise clairement à renforcer l’ancrage du Pastef dans le sud du Sénégal, en misant sur la promesse d’une gouvernance transparente et de projets concrets. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si ce message saura mobiliser les électeurs de Kolda et au-delà.

Renégociation du contrat pour l’usine de dessalement d’eau : une offre plus avantageuse pour le Sénégal

Lors de son retour de mission en Arabie Saoudite, le président Bassirou Diomaye Faye a présenté les avancées obtenues dans le cadre de nouveaux partenariats avec le royaume saoudien. Reconnaissant l’importance de la coopération bilatérale, il a souligné que le Sénégal est vu comme un partenaire stratégique dans plusieurs domaines, dont l’eau, l’énergie, l’agriculture, les infrastructures et le numérique.

Concernant le projet de dessalement d’eau, le chef de l’État a révélé avoir discuté avec les dirigeants d’ACWA Power pour renégocier le contrat initial, conclu sous le précédent gouvernement pour la construction de l’usine. Cette démarche a porté ses fruits : les autorités saoudiennes se sont montrées ouvertes à revoir les termes et ont proposé une nouvelle offre plus avantageuse pour le Sénégal.

Le président a chargé les ministères compétents d’étudier cette proposition et d’analyser ses impacts financiers et techniques afin de garantir un accord plus équilibré pour le pays. Cette renégociation est une étape significative vers une convention qui pourrait alléger les charges de l’État sénégalais tout en assurant la viabilité de l’infrastructure essentielle à l’approvisionnement en eau.

Pour rappel, l’ancien contrat, évalué à environ 459 milliards de francs CFA (environ 760 millions de dollars), avait été signé durant les derniers jours du mandat de l’ex-président Macky Sall. Ce projet vise à garantir un accès à l’eau potable, surtout dans les zones en pénurie.

Le président Faye reste optimiste quant aux retombées de cette renégociation et réaffirme son engagement à structurer les partenariats internationaux en fonction des intérêts et des priorités du Sénégal.

Violence électorale : le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à la responsabilité et au dialogue

De retour d’une visite officielle en Arabie Saoudite et en Turquie, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a abordé la question préoccupante des violences électorales qui secouent actuellement le Sénégal. Exprimant son regret et sa désapprobation face à ces incidents, le chef de l’État a souligné l’importance de préserver la stabilité du pays, qui reste un atout précieux pour le Sénégal.

« Il est inacceptable qu’un camp s’en prenne à un autre dans un contexte électoral », a affirmé le président Faye. En s’adressant aux différents leaders politiques, il a insisté sur la nécessité d’une retenue et d’une responsabilité accrue pour éviter l’escalade des violences. Selon lui, les divergences d’opinion et les affrontements politiques devraient se traduire par des débats constructifs, dans le respect des valeurs démocratiques sénégalaises, et non par des actes violents qui fragilisent l’unité nationale.

Dans un souci de justice et d’équité, le président a chargé le ministre de la Justice d’ouvrir des enquêtes pour identifier les responsables de ces troubles, tout en garantissant une approche impartiale et réfléchie. « La justice doit être impartiale pour que la confiance des citoyens en nos institutions reste intacte », a-t-il ajouté.

Par cet appel au calme, le Président Faye souhaite apaiser les tensions qui entourent les élections et rappeler l’importance de transformer ces moments de compétition en opportunités de dialogue. Il a ainsi encouragé tous les acteurs politiques à agir dans l’intérêt supérieur du Sénégal, en privilégiant l’écoute et la concertation.

Le message de Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans une volonté de rétablir un climat de sérénité et de respect mutuel, dans l’espoir de préserver l’harmonie sociale qui fait la fierté du pays. En plaidant pour un débat politique fondé sur des valeurs de paix et de dialogue, le président appelle tous les Sénégalais à se rallier autour de cette vision pour un avenir serein et stable.

Sédhiou : Ousmane Sonko présente les enjeux des pôles de développement de l’Agenda Sénégal 2050

En visite à Sédhiou, Ousmane Sonko a exposé les projets phares du gouvernement, inscrits dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050, qui visent à transformer cette région en renforçant ses infrastructures et en stimulant le développement socio-économique. Parmi les initiatives clés figurent la construction d’une université, l’élimination des abris provisoires dans les établissements scolaires, l’amélioration des services de santé, la promotion d’une agriculture moderne et l’industrialisation de la région. Sonko a également mis en avant des projets pour soutenir l’élevage, la pêche, la transformation des produits locaux, ainsi que la création d’emplois et le désenclavement de la région.

Ce programme, qui ambitionne de réduire les inégalités régionales et de rattraper le retard de Sédhiou, est une priorité pour le gouvernement. « Le développement des pôles régionaux représente un levier crucial pour l’avenir du pays », a-t-il affirmé.

En évoquant ses six mois à la tête du gouvernement, Sonko a rappelé les difficultés rencontrées, notamment l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, ce qui a limité la mise en œuvre de plusieurs réformes et lois importantes. Il a souligné que cette situation a freiné la réalisation de certains projets, créant des blocages pour l’exécution de l’Agenda Sénégal 2050.

Dans la perspective des législatives du 17 novembre 2024, Ousmane Sonko a appelé les électeurs à soutenir la liste Pastef pour garantir une majorité absolue au président Bassirou Diomaye Faye. Selon lui, une telle majorité est indispensable pour faciliter la mise en œuvre du programme de développement et surmonter les blocages législatifs actuels.

Pour Ousmane Sonko, Pastef incarne un renouveau politique et économique qui répond aux aspirations des Sénégalais. « Beaucoup de citoyens se disent déçus par des décennies de gestion qui n’ont pas su représenter véritablement les intérêts de la population », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de donner au pays une nouvelle dynamique avec une majorité forte et un programme visionnaire.

L’Agenda Sénégal 2050 pour Sédhiou est une opportunité pour la région de se hisser au niveau des grandes régions du pays et d’offrir de meilleures perspectives à ses habitants. Le succès de cette initiative dépendra cependant d’un soutien fort aux prochaines élections, un moment crucial pour définir l’avenir du Sénégal et de ses régions.

Tensions autour de la Casamance : l’échange musclé entre Ousmane Sonko et Cheikh Yérim Seck

Les tensions autour de la question sensible de la Casamance continuent de diviser les figures politiques et médiatiques au Sénégal. Lors d’un récent meeting tenu à Ziguinchor, le Premier ministre Ousmane Sonko s’est exprimé sur les enjeux sécuritaires de cette région et a fermement mis en garde les journalistes et opposants politiques qu’il accuse de politiser cette question pour servir leurs intérêts. Sans citer nommément le journaliste Cheikh Yérim Seck, Sonko a averti : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale, on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss », faisant allusion à la célèbre prison de Dakar.

Cette déclaration a rapidement suscité une réaction de Cheikh Yérim Seck, qui n’a pas tardé à publier une vidéo pour répondre au Premier ministre. Le journaliste, connu pour ses opinions tranchées, s’est dit prêt à retourner en prison si nécessaire, et a réitéré ses critiques vis-à-vis de la gestion gouvernementale de la situation en Casamance. Seck a souligné trois points essentiels dans sa réponse.

Tout d’abord, il a reproché au gouvernement son silence face aux dynamiques internes de la région, notamment la « rébellion » qui persiste et constitue une menace pour la stabilité nationale. Ensuite, il a exprimé son incompréhension quant au manque de réaction officielle après la publication de l’œuvre de l’historienne française Séverine Awenengo Dalberto, intitulée « L’idée de la Casamance autonome : Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal ». Selon lui, cette étude aurait dû provoquer un débat de fond au sein de l’État sénégalais.

Enfin, Yérim Seck a dénoncé la décision controversée d’affecter le général Kandé en Inde, alors que ce dernier avait, selon lui, joué un rôle crucial en Casamance par ses actions et sa compréhension de la région. Cette affectation, qui avait suscité de vives réactions dans le paysage politique, est perçue par certains comme un affaiblissement stratégique des forces sur le terrain.

Ces déclarations illustrent la complexité du débat sur la Casamance, qui oscille entre la nécessité de préserver l’unité nationale et celle de garantir la liberté d’expression et d’analyse sur des sujets de portée historique et sécuritaire. Alors que le Premier ministre insiste sur la responsabilité des leaders d’opinion de ne pas envenimer la situation, la réplique de Cheikh Yérim Seck montre que la question reste ouverte à des discussions passionnées et potentiellement conflictuelles. Cette confrontation met en lumière les défis que doit relever le Sénégal pour gérer la sensibilité autour de la Casamance tout en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté d’expression.

Affaire Generale Kandé : Réponse salée de Cheikh Yerim Seck à Sonko

Polémique autour de l’ouvrage « L’idée de la Casamance autonome » : la réaction virulente d’Ousmane Sonko

Ces derniers jours, le Sénégal a été le théâtre d’une vive polémique autour de la publication du livre de Séverine Awenengo Dalberto intitulé L’idée de la Casamance autonome – Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal. L’œuvre, perçue par certains comme une remise en question potentielle de l’intégrité territoriale du pays, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique et des figures politiques, notamment Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Lors d’un rassemblement dans le sud du Sénégal, Ousmane Sonko a exprimé sans détour son opposition à la diffusion de cet ouvrage. Selon lui, l’initiative d’une réflexion française sur l’autonomie de la Casamance est une intrusion inacceptable dans les affaires internes du Sénégal. « Si la France veut écrire, elle n’a qu’à écrire sur la Corse ou sur la Nouvelle-Calédonie qui revendiquent leur indépendance, mais elle n’a pas à écrire sur le Sénégal », a déclaré Sonko, insistant sur la volonté du peuple sénégalais de défendre sa souveraineté sans ingérence étrangère.

Le leader de Pastef a également rappelé que la France avait pris position dans les années 1990, notamment à travers le témoignage de Jacques Charpy, confirmant le partenariat historique entre la Casamance et le reste du Sénégal. Pour Sonko, cette publication semble aller à l’encontre de ce consensus. « Nous ne sommes pas anti-français, mais pro-Sénégal », a-t-il affirmé, en pointant du doigt un éventuel projet de déstabilisation déguisé sous la forme de recherches académiques.

Sonko a insisté sur le fait que la priorité pour le Sénégal est l’unité nationale : « Nous sommes un État unitaire. Du nord au sud, d’est en ouest, les mêmes réalités s’appliqueront à chaque portion du territoire national. » Il a déclaré que l’ouvrage en question ne serait pas autorisé ni commercialisé au Sénégal, le qualifiant de tentative de division.

Le politicien a conclu son discours en interpellant la France sur sa responsabilité historique, réclamant l’ouverture des archives coloniales concernant les événements sombres, tels que le massacre de Thiaroye en 1944, plutôt que des spéculations sur une autonomie régionale.

Cette intervention d’Ousmane Sonko met en lumière la sensibilité de la question de la Casamance et la méfiance envers tout discours perçu comme un danger pour l’unité du Sénégal. Elle souligne également la complexité des relations postcoloniales entre le Sénégal et la France, imprégnées d’une histoire partagée, souvent douloureuse, qui continue de nourrir les débats contemporains sur la souveraineté et l’identité nationale.

AFFAIRE ONAS : Dr Cheikh Dieng relance ses accusations contre Cheikh Tidiane Dièye

Depuis son limogeage, Dr Cheikh Dieng, ancien DG de l’ONAS (Office National de l’Assainissement du Sénégal), ne démord pas à l’encontre de son ancien ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye. Sur Facebook, il accuse ce dernier de vouloir profiter des législatives pour échapper à ses responsabilités dans le dossier ONAS, qualifiant cette attitude d’« irresponsable ».
Dans une lettre rédigée à l’époque de son départ, Dr Dieng évoquait déjà les soupçons de surfacturation concernant des opérations de curage, arguant que les coûts avancés par le ministère sous-évaluaient largement les dépenses réelles, qu’il estime à 315 millions de francs CFA. Il reproche aussi à Cheikh Tidiane Dièye d’avoir suspendu les procédures de passation de marchés au profit d’ententes directes avec certaines entreprises, perpétuant un système qu’il qualifie d’« opaque » et contraire aux principes de transparence prônés par le gouvernement.

MALGRÉ L’APPEL À LA RETENUE DU PRÉSIDENT DIOMAYE ET L’ARRÊTÉ DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR : Un militant de « Pastef » porte un pistolet et une arme blanche à Koungueul

La campagne électorale de 2024 au Sénégal, marquée par une intensité croissante des tensions politiques, est assombrie par des épisodes de violence qui jettent une ombre sur le processus démocratique du pays. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye a appelé à une campagne pacifique, le parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (Pastef) semble ignorer ces directives, plongeant le pays dans une spirale de conflits et d’affrontements qui remettent en question la stabilité politique.

Le contexte politique sénégalais est déjà tendu, avec des divisions profondes entre les partis, notamment entre Pastef et le pouvoir en place. À l’approche de l’élection, le président Faye a fait un appel pressant à la responsabilité, exhortant tous les acteurs politiques à éviter les excès et à s’engager dans un dialogue constructif. Il a souligné l’importance d’une campagne respectueuse des normes démocratiques, soulignant que la paix sociale était essentielle pour le bien-être du pays.
Malheureusement, ces appels n’ont pas trouvé écho dans le discours et les actions de certains membres du Pastef. Au contraire, la campagne électorale a rapidement dégénéré, se traduisant par des violences inacceptables et des provocations qui menacent de perturber le processus électoral.
Le dimanche 27 octobre, les premières scènes de violence ont éclaté à Dakar, lorsque le convoi d’Abass Fall, tête de liste départementale du Pastef, a été attaqué. Cet incident n’est pas un fait isolé, mais plutôt le reflet d’un climat de tension croissant. En réponse à cette agression, Abass Fall a fait des déclarations qui ont suscité l’indignation, promettant vengeance et incitant ses partisans à se préparer à se défendre. Son discours, rempli de colère, appelait à la mobilisation des militants avec des armes, un message qui ne pouvait qu’exacerber les tensions.
« On n’est pas des poltrons. On va se venger par la force », a-t-il déclaré, incitant ses partisans à s’armer, en dépit des règles établies par le ministère de l’Intérieur interdisant le port d’armes. Ce type de rhétorique est particulièrement dangereux dans un climat électoral déjà volatile, où chaque acte de violence peut avoir des conséquences désastreuses pour la démocratie.
Suite à cet appel à la violence, la situation s’est aggravée. Des attaques ont été perpétrées contre des sièges de partis adverses, exacerbant les tensions entre les différents camps. Les partisans de Khalifa Sall, qui ont également été pris pour cible, ont accusé le Pastef d’être à l’origine de ces violences. Des voix se sont élevées pour appeler au calme, mais ces efforts ont été rapidement noyés dans le tumulte des affrontements.
Le 30 octobre, un nouveau coup dur a frappé la campagne lorsque le cortège de Sonko a été attaqué à Koungheul, nécessitant l’intervention des forces de gendarmerie pour rétablir l’ordre. Ces incidents mettent en lumière la fragilité du climat politique et les risques que la violence pose non seulement à l’intégrité des élections, mais aussi à la paix sociale au Sénégal.
Pour un parti qui aspire à gouverner, la manière dont le Pastef réagit à ces événements est cruciale. Les appels à la violence émanant de ses membres, en particulier ceux d’Abass Fall, soulèvent des questions sur la capacité du parti à assumer ses responsabilités. En tant qu’acteur politique majeur, Pastef doit comprendre que son rôle ne se limite pas à s’opposer au pouvoir en place, mais inclut également la promotion d’un discours constructif et inclusif.
L’histoire récente du Sénégal a démontré que chaque fois qu’un parti accède au pouvoir, ses militants peuvent se sentir intouchables, oubliant les règles de la vie en société. Cette dynamique a été observée sous le précédent régime de Macky Sall, où les actes de violence et d’intimidation ont été monnaie courante. Aujourd’hui, le Pastef doit veiller à ne pas tomber dans le même piège. La violence ne peut devenir une stratégie politique ; au contraire, elle doit être fermement condamnée et écartée.
Pour préserver le tissu social, il est impératif que Ousmane Sonko et ses camarades prennent conscience de la gravité de la situation. Ils doivent se distancier de tout discours incitant à la violence et promouvoir un message de paix et de réconciliation. L’avenir du Pastef dépendra de sa capacité à évoluer vers une approche plus responsable, en respectant les normes démocratiques et en s’engageant dans un dialogue constructif avec tous les acteurs politiques.
La campagne électorale de 2024 représente un moment charnière pour le Sénégal. Si les acteurs politiques, y compris le Pastef, ne parviennent pas à canaliser leurs énergies de manière constructive, le risque est grand que le pays sombre dans des conflits qui pourraient avoir des répercussions durables sur la stabilité et l’unité nationale. Le message est clair : il est temps pour tous les partis de s’engager dans un processus électoral pacifique, respectueux et constructif, afin de garantir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Affrontements à Koungheul : Fanta Sall de Takku Wallu dément les accusations de Pastef

À la veille de l’ouverture de la campagne électorale, la tension est montée d’un cran entre les militants de différentes coalitions politiques au Sénégal. Après des incidents à Baobabs et une attaque sur le siège de Taxawu Sénégal, ce sont désormais les habitants de Koungheul qui ont été témoins de violences entre partis politiques. Ces heurts auraient impliqué des membres de la coalition présidentielle APR et ceux de l’opposition, notamment de la coalition Takku Wallu.
Fanta Sall, tête de liste départementale de Takku Wallu Sénégal à Koungheul, accompagnée de plusieurs maires et alliés politiques, a organisé une caravane pour mobiliser ses militants. Cependant, cette initiative a vite dégénéré lorsque la caravane s’est retrouvée face à la permanence de l’APR, où des affrontements violents ont éclaté entre les partisans des deux camps. Selon Fanta Sall, les membres de l’APR auraient déployé des « nervis » pour intimider leurs adversaires politiques.
Dans une interview accordée à Dakaractu, Fanta Sall a tenu à clarifier la situation, affirmant que ce qui s’est passé est loin de ce qui a été relayé sur les réseaux sociaux. « Nous avons trouvé les militants de l’APR rassemblés devant leur permanence, et nous avons choisi de laisser passer leur cortège pour éviter les incidents. Mais leurs gros bras ont voulu perturber notre mobilisation, causant plusieurs blessés », a-t-elle expliqué, regrettant la violence des échanges. Elle a également souligné que le Pastef semble mal à l’aise avec la mobilisation des partisans de Takku Wallu à Koungheul, ce qui aurait alimenté les tensions.
Les affrontements ont laissé des traces visibles : plusieurs véhicules et motos endommagés, téléphones volés, et des blessures parmi les militants. Fanta Sall a qualifié cet incident de « regrettable », en soulignant l’absence de réactions des responsables de Pastef face aux débordements de leurs militants. Elle a exhorté les leaders politiques à faire preuve de retenue et à éviter toute escalade de violence, alors que la campagne électorale débute officiellement.

Visite en Turquie : Bassirou Diomaye Faye renforce les relations économiques et rencontre la diaspora sénégalaise

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a poursuivi ce vendredi sa visite officielle en Turquie, avec une journée marquée par des rencontres stratégiques et des échanges fructueux. Dès l’après-midi et jusque tard dans la soirée, il a multiplié les entretiens avec des investisseurs et des chefs d’entreprises turcs, soulignant son objectif de dynamiser les relations économiques entre le Sénégal et la Turquie.

L’une des priorités du Président Faye lors de cette visite est de renforcer les partenariats économiques entre le Sénégal et la Turquie. Les discussions ont principalement porté sur des opportunités d’investissement dans des secteurs clés comme les infrastructures, l’énergie, l’agro-industrie et les nouvelles technologies. Le Chef de l’État a mis en avant les nombreux atouts du Sénégal, notamment son positionnement stratégique en Afrique de l’Ouest et les politiques incitatives mises en place pour attirer les investisseurs étrangers.

Les entreprises turques, déjà actives au Sénégal à travers divers projets, se sont montrées très réceptives aux propositions du Président Faye. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de développement économique axée sur les investissements étrangers, contribuant ainsi à la création d’emplois et à la croissance durable au Sénégal.

En marge des rencontres économiques, Bassirou Diomaye Faye a également pris le temps de rencontrer la communauté sénégalaise d’Istanbul. Devant une audience composée de Sénégalais résidant en Turquie, le président a réaffirmé son engagement envers la diaspora et a souligné leur importance dans le processus de développement national. Il a rappelé les efforts entrepris pour renforcer les liens avec les Sénégalais de l’étranger et les initiatives destinées à leur apporter un soutien, notamment en matière de protection sociale et de facilitation des démarches administratives.

Cette rencontre a permis aux membres de la diaspora d’échanger directement avec le Chef de l’État, exprimant leurs préoccupations et leurs attentes. En retour, le président les a encouragés à s’impliquer davantage dans les projets de développement au Sénégal, en rappelant que leur contribution est essentielle à l’essor du pays.

Cette journée bien remplie de la visite en Turquie constitue une étape cruciale dans la consolidation des relations entre Dakar et Ankara. Les échanges avec les investisseurs turcs et les retrouvailles avec la diaspora sénégalaise témoignent de la volonté du président Bassirou Diomaye Faye de renforcer le partenariat stratégique avec la Turquie, tout en valorisant le rôle de la diaspora dans le développement national.

En multipliant les initiatives et les rencontres, Bassirou Diomaye Faye poursuit son engagement pour un Sénégal tourné vers l’avenir et ouvert sur le monde. Sa visite en Turquie, axée sur la coopération économique et l’inclusion de la diaspora, réaffirme la vision d’un Sénégal ambitieux et déterminé à occuper une place de choix sur la scène internationale.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°312 – du 02 et 03/11/2024

🔴 BIRAHIM SECK ET Dr CHEIKH DIENG RESSUSCITENT LES DOSSIERS GTE ET ONAS : CHEIKH TIDIANE DIÈYE CERNÉ DE TOUTES PARTS
🔴 KOUNGUEUL / UN MEMBRE DU CONVOI ARMÉ : « PASTEF » DÉFIE L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT

🔴 TOURNOI UFOA – A U17 / EN FINALE : LE SÉNÉGAL JOUERA LA REVANCHE CONTRE LE MALI
🔴 LUTTE – NOUVEAU BUREAU DU CNG : MALICK NGOM PREND LES RÊNES

TRIBUNE DU WEEK-END par Abdoul Aziz DIOP : Une histoire sénégalaise des violences politiques

Invité par l’antenne de Thiès du mouvement Y en a marre pour l’animation du panel sur la «préparation de 2012 à la lumière de l’Histoire», nous avons introduit, le dimanche, 18 décembre 2011, au Palais des Arts, le thème : «Tradition électorale et violences politiques… » Face à la montée des périls consécutive au contentieux constitutionnel sur la recevabilité ou non de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade pour un troisième mandat, l’hypothèse d’école de troubles postélectoraux se double de l’hypothèse préélectorale d’une crise politique majeure, faite de violences, bien avant même que les Sénégalais ne se rendent aux urnes pour élire leur président.

La subdivision du temps politique – qui n’est rien d’autre que le temps de la vie – en trois séquences (préélectorale, électorale et postélectorale) permet, à la lumière des faits politiques cumulés dans chacune des trois séquences, de déterminer laquelle d’entre elles doit faire l’objet d’un examen minutieux pour jeter les bases d’une régulation politique crédible, efficace et durable. Au Sénégal, l’hypothèse d’un fait politique postélectoral dominant, et que l’on pourrait qualifier de violent, si elle se vérifiait, donne une indication sur ce que devrait être une régulation politique en amont plutôt qu’en aval de la séquence politique dite électorale. Un jeune sénégalais, dont l’âge ne s’écarte pas trop de la moyenne d’âge des jeunes militants de Y en a marre, trouverait l’hypothèse intéressante dès lors qu’il scrute le passé, relativement récent, pour se faire une idée sur les formes de manifestation de la violence politique, son ampleur, ses conséquences et la manière de la juguler. Mais qu’est-ce que la violence politique ? Le journaliste Marcel Mendy, auteur d’un essai sur «La violence politique au Sénégal» (Editions Tabala, janvier 2006), suggère une définition : «La violence politique, écrit-il, est un acte ou un fait commis par un ou plusieurs individus contre un ou plusieurs individus, contre des biens meubles ou immeubles, à un moment donné et dans un espace donné, pour des raisons politiques.» Concernant les formes sous lesquelles la violence politique se manifeste, Marcel Mendy évoque «les assassinats, les agressions physiques et verbales, les incendies et/ou dégradations de biens publics ou appartenant à des hommes politiques». Partant de là, force est de reconnaître que la violence politique existe bel et bien au Sénégal, qu’elle a une histoire et que son histoire est aussi celle des assassinats politiques. C’est à Thiès même que le député et maire de Mbour, Demba Diop, président du groupe parlementaire de l’Union progressiste sénégalaise (UPS) de l’Assemblée nationale, est tombé. Il était 10 heures du matin quand, le 3 février 1967, Demba Diop est sauvagement poignardé dans le parking de la préfecture de Thiès par un certain Abdou Ndafakhé Faye, à la suite d’une altercation avec un autre député UPS de Mbour, Jacques D’Erneville, appartenant à la tendance du député Ibou Kébé, mauvais perdant face à Demba Diop aux élections municipales de février 1966. Diop était la victime de ce que l’on appelle aujourd’hui encore une «guerre des tendances» internes aux partis politiques sénégalais et, singulièrement, au parti dominant qui exerce le pouvoir.

Invoquant les tendances, le président Wade du PDS explique : «Les tendances étaient une idée du génie Senghor pour tenir tout le monde. (…) Dans chaque localité, il y a le représentant officiel du parti élu par les militants et il y a son adversaire ; l’un représentant la tendance A et son adversaire la tendance B. (…) Cela veut dire que si vous allez dans une autre coordination, c’est un autre monsieur qui est en cause. Entre les tendances, il n’y avait aucun dénominateur commun. C’était une sorte de parcellisation du pouvoir par Senghor qui lui permettait de tenir tout le monde.» (Mendy, 2006). Poussant, plus tard, la «trouvaille senghorienne» à son paroxysme, Abdoulaye Wade transposa la tendance locale à sa relation avec les numéros 2 de son propre parti. Facteurs de violence interne aux partis politiques sénégalais, les tendances se métamorphosent sous la forme d’un face à face entre le parti dominant au pouvoir et son opposition. Un des exemples les plus révélateurs de ce phénomène est le face à face qui opposa Abdou Diouf à son challenger Abdoulaye Wade peu de temps avant les élections générales du 28 février 1988. S’adressant à Diouf, en ordre de bataille, par presse interposée, Wade avertit : «Je ne pose pas le problème en termes d’alternative pacifique ou non pacifique. Quand il faut faire une révolution, il faut la faire. (…). Si le pays veut l’alternance, il faut que l’alternance soit faite quels que soient les prix et les moyens.» (Mendy, 2006). On connaît la suite.

Après l’assassinat en mai 1993 du vice-président du Conseil constitutionnel, Me Babacar Sèye, et l’amnistie (huée) des crimes politiques depuis 1983, le temps politique entre 1998 et 2010 est plutôt fait de séquences relativement apaisées. Se refusant à accepter d’être exclu de l’élection présidentielle de l’année prochaine pour cause d’inconstitutionnalité établie de sa candidature pour un troisième mandat, le président sortant Abdoulaye Wade exhume la hache de guerre de février 1988. A cette date, il voulait une «révolution». En 2011, il annonce un passage en force, validant du coup l’hypothèse préélectorale d’une violence politique inouïe jamais observée au Sénégal.

Les pics ultra-violents et inattendus depuis 2021 montrent qu’une histoire sénégalaise des violences politiques est toujours en cours d’écriture sans que personne ne songe à la stopper.

A.A.DIOP

Ousmane Sonko Mobilise une Foule Historique à Sédhiou : Un Nouveau Chapitre dans la Campagne de Pastef

La campagne électorale sénégalaise atteint un point culminant, et Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, s’impose comme une figure centrale grâce à des mobilisations populaires sans précédent. Après avoir suscité l’enthousiasme à Malem Hoddar, Koungheul, Kaffrine, Kaolack et Koumpentoum, Sonko et ses alliés ont été accueillis avec un soutien massif à Sédhiou, confirmant l’élan et l’ampleur de leur campagne.

La ville de Sédhiou a vibré sous les acclamations d’une foule imposante, qui s’est rassemblée pour entendre le discours de celui qui incarne pour beaucoup l’espoir d’un changement profond au Sénégal. Cet événement, marqué par une participation record, témoigne de l’engagement croissant des électeurs dans la région et de la résonance des promesses portées par Sonko et Pastef.

Lors de cette rencontre historique, Ousmane Sonko a tenu à rappeler l’enjeu crucial des élections législatives à venir. Il a souligné que la victoire de Pastef permettrait au parti de conduire des réformes significatives et de mettre en œuvre des politiques au service des aspirations des citoyens, sans subir de blocages institutionnels. « Cette élection est une occasion unique de donner une voix forte au peuple sénégalais », a-t-il déclaré, galvanisant la foule et l’incitant à voter en masse pour assurer la réussite de cette vision.

Ce rassemblement impressionnant à Sédhiou vient confirmer la dynamique ascendante de la campagne de Sonko. En multipliant les démonstrations de force et en mobilisant des milliers de citoyens, il affirme son statut de candidat capable de fédérer et de porter haut les aspirations du Sénégal. Les prochains jours seront cruciaux pour consolider cet élan et transformer l’énergie des meetings en une victoire aux urnes.

Avec ce soutien massif, Pastef semble prêt à relever le défi des législatives et à imposer un changement de cap dans la vie politique du pays. Reste à savoir si cet élan se traduira par un succès électoral historique qui redéfinirait l’échiquier politique sénégalais.

Attaque du Convoi de Sonko : Les commissaires de Koungheul et de Kaffrine relevés de leurs fonctions

Dans un contexte tendu marqué par des violences électorales, le commissaire central de Kaffrine et le commissaire urbain de Koungheul ont été démis de leurs fonctions pour “faute lourde”. Cette décision fait suite à l’attaque du convoi de la tête de liste nationale de Pastef, Ousmane Sonko, lors de son passage à Koungheul, événement qui a suscité une vive polémique et soulevé des inquiétudes quant à la sécurité des candidats durant la période électorale.

Selon des informations recueillies par Seneweb, le limogeage des deux commissaires, dont le commissaire Seydi de Koungheul et le commissaire Fall de Kaffrine, serait directement lié aux manquements dans la gestion de la sécurité lors de l’incident. Il leur est reproché de n’avoir pas pris les mesures de prévention nécessaires pour éviter les heurts qui ont marqué le passage du convoi d’Ousmane Sonko dans la ville de Koungheul. Cette incapacité à maintenir l’ordre et à garantir la sécurité du cortège a été interprétée comme une “faute lourde” par les autorités policières.

La décision prise par les responsables de la police a conduit à la réaffectation des deux commissaires. Le commissaire urbain de Koungheul, Seydi, a ainsi été transféré au commissariat central de Thiès où il occupera désormais le poste d’adjoint au chef de service. Quant au commissaire Fall, chef du commissariat central de Kaffrine, il a été muté à la Direction générale de la Police nationale, qui dépend du ministère de l’Intérieur.

Le commissariat urbain de Koungheul étant sous la tutelle du commissariat central de Kaffrine, cette double sanction reflète une volonté des autorités de renforcer la discipline et de rappeler aux forces de l’ordre leurs obligations en matière de sécurité, en particulier dans les zones où des tensions électorales peuvent survenir. En ces temps de campagne, la sécurité des leaders politiques, mais aussi celle de leurs partisans et de la population, reste une priorité pour le ministère de l’Intérieur, qui cherche à éviter toute escalade de violence pouvant troubler l’ordre public.

Cet incident intervient dans un contexte où les tensions politiques sont particulièrement vives, notamment autour des candidats de l’opposition. Ousmane Sonko, figure de proue du parti Pastef, est souvent au cœur de l’actualité et a suscité des réactions contrastées au sein de la population. L’attaque de son convoi illustre les risques encourus par les figures politiques durant cette période sensible et la nécessité pour les autorités de mettre en place des dispositifs de sécurité adéquats.

Face aux risques de dérapages lors des rassemblements politiques, les autorités sont appelées à renforcer les mesures de prévention et de sécurité dans les régions jugées sensibles. Le limogeage des commissaires de Koungheul et Kaffrine pourrait constituer un signal fort envoyé à l’ensemble des forces de l’ordre. Ce rappel à l’ordre a pour objectif de rappeler à chacun ses responsabilités et de démontrer l’engagement de l’État dans le maintien de la sécurité pendant la période électorale.

Ousmane Sonko en visite à Nioro : Un message d’espoir et de détermination adressé à la jeunesse

Ce jeudi, dans le cadre d’une caravane politique dans le département de Nioro, la tête de liste du parti Pastef, Ousmane Sonko, a tenu un discours fort en présence d’une foule de sympathisants et de militants engagés. Accompagné de figures politiques notables telles que Déthié Fall, Boubacar Kamara et Maïmouna Bousso, Sonko a profité de cette occasion pour réitérer son engagement indéfectible envers les aspirations des populations locales, en dépit de la conjoncture difficile qui prévaut.

Devant une jeunesse attentive et enthousiaste, Ousmane Sonko a exprimé sa gratitude pour le soutien et la mobilisation exemplaire dont fait preuve la région de Saloum. « Nous avons un pacte à respecter. Nous sommes heureux de constater que vous êtes toujours restés des militants déterminés pour la bonne cause », a-t-il déclaré avec émotion. Il a aussi tenu à rassurer ses partisans : « Nous savons que les périodes sont difficiles mais moi, tout comme le président Diomaye, serons toujours avec vous. »

Ce discours, empreint de sincérité et de promesses de soutien continu, a pour objectif de renforcer la cohésion et la détermination de sa base militante, tout en rappelant les valeurs d’engagement et de solidarité qui animent le parti Pastef.

La présence de ses collaborateurs, tels que Déthié Fall et Boubacar Kamara, ainsi que l’intervention de Maïmouna Bousso, a consolidé l’image d’un front uni et résilient face aux défis actuels. Cette étape de la caravane a ainsi marqué une démonstration de force et un moment de communion politique entre Ousmane Sonko et ses partisans à Nioro.

La visite s’inscrit dans une démarche plus large de renforcement de la proximité entre le leadership de Pastef et les communautés locales, dans un contexte politique tendu et complexe. Par ce geste, Sonko et son équipe souhaitent incarner l’espoir et l’avenir du pays, en se positionnant comme des défenseurs intransigeants des préoccupations des populations sénégalaises.

Campagne électorale au Sénégal : un débat à distance entre Ousmane Sonko et Amadou Ba

À quelques mois des élections présidentielles, la campagne électorale au Sénégal s’intensifie, marquée par des échanges de propositions et de perspectives entre les candidats principaux. Dernièrement, un échange notable a eu lieu entre Ousmane Sonko, leader des Patriotes, et Amadou Ba, ancien Premier ministre sous Macky Sall et président de la coalition Jamm Ak Njariñ.

Face à l’appel au débat public lancé par Ousmane Sonko, Amadou Ba a répondu en proposant une approche novatrice et concrète : un débat de proximité. Sur sa page Facebook, il a déclaré : « En réponse à l’invitation au débat public lancée par le Premier Ministre Ousmane Sonko, je propose une approche plus concrète : des travaux pratiques de proximité dans chaque département, où nous pourrons aborder directement les défis locaux et les solutions à envisager. »

Amadou Ba a précisé que dans le département de Goudiry, par exemple, les discussions porteront sur des questions essentielles telles que l’accès à l’eau, la sécurité et le drame de l’émigration irrégulière. Ce fléau a récemment endeuillé la région, coûtant la vie à 85 jeunes. En exprimant ses condoléances aux familles des victimes, l’ancien Premier ministre a voulu témoigner de sa solidarité et de sa volonté d’apporter des solutions concrètes aux problèmes qui touchent la population.

En outre, Amadou Ba a insisté sur l’importance de maintenir un climat pacifique et respectueux tout au long de la campagne. « Je rappelle enfin l’importance pour tous les responsables politiques de faire preuve de tenue et de retenue. La coalition Jamm Ak Njariñ condamne toute forme de violence, qu’elle soit verbale ou physique », a-t-il ajouté, rappelant à tous les acteurs politiques l’importance de la responsabilité et de la modération dans le discours public.

Cette proposition de débat de proximité, axée sur des préoccupations locales, se distingue de l’approche plus générale de la confrontation verbale habituelle. Elle met en avant la nécessité pour les candidats de se rapprocher des citoyens et de montrer concrètement comment leurs politiques pourraient améliorer la vie quotidienne.

L’invitation au dialogue public entre Ousmane Sonko et Amadou Ba et cette nouvelle perspective soulignent un tournant dans la campagne électorale sénégalaise. Elle pourrait ouvrir la voie à une série de débats ancrés dans la réalité des citoyens et à un discours plus apaisé et axé sur les solutions.

Sénégal-Turquie : Un Conseil stratégique de haut niveau pour renforcer la coopération

Les présidents Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et Recep Tayyip Erdogan de Turquie ont signé un protocole d’accord établissant un Conseil stratégique de haut niveau entre les deux nations. Cette initiative vise à faire passer le volume des échanges commerciaux de 500 millions à 1 milliard de dollars, renforçant ainsi les relations économiques entre le Sénégal et la Turquie.

Le partenariat s’étend à plusieurs secteurs stratégiques, concrétisé par des accords dans les domaines suivants :

  • Agriculture : un accord sur la mécanisation agricole pour moderniser les pratiques et augmenter la productivité des exploitations sénégalaises.
  • Énergie : une coopération pour l’exploitation des hydrocarbures, visant à soutenir la diversification énergétique et à contribuer à l’indépendance énergétique du Sénégal.
  • Défense : renforcement des capacités militaires et échanges en matière de défense pour consolider la sécurité nationale et régionale.
  • Urbanisme : des projets conjoints pour le développement urbain, notamment dans les infrastructures et l’aménagement territorial.
  • Éducation : un partenariat académique entre les institutions de l’enseignement supérieur pour encourager la recherche conjointe, les échanges de savoir et les opportunités pour les étudiants et chercheurs des deux pays.

Ce Conseil stratégique de haut niveau constitue une avancée majeure pour le Sénégal, qui pourra bénéficier de l’expertise turque dans des domaines clés. Ces accords s’inscrivent dans la vision des deux pays de bâtir un partenariat solide, alliant expertise technique et transfert de savoir-faire, afin de dynamiser les secteurs prioritaires de leurs économies.

Ousmane Sonko : Entre engagement citoyen et dispositif sécuritaire renforcé

Dans un contexte électoral tendu au Sénégal, Ousmane Sonko, Premier ministre et chef du parti Pastef, suscite à la fois intérêt et questionnements. Son engagement affirmé de ne recourir à aucune ressource publique pour sa campagne électorale contraste avec la présence d’un dispositif sécuritaire impressionnant mis en place pour sa protection, avec le concours du Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Cette situation interpelle sur l’équilibre entre l’utilisation des moyens publics pour des fonctions régaliennes et la gestion exemplaire des ressources qu’il promeut.

Le GIGN, force d’élite sénégalaise habituellement affectée à des missions de sécurité nationale, accompagne Ousmane Sonko dans ses déplacements, assurant sa sécurité rapprochée durant la campagne. Cette escorte particulière marque un contraste par rapport aux autres leaders politiques sénégalais, qui bénéficient rarement d’une telle protection de l’État en période de campagne. Sonko est suivi par cette unité d’élite depuis le départ de sa caravane de Dakar, un dispositif qui témoigne de l’importance accordée à la protection du deuxième personnage de l’État, mais qui ne manque pas d’interroger sur son impact dans le débat public.

Malgré ce dispositif, Sonko se veut garant de la transparence et de la gestion stricte des ressources publiques. Lors d’un direct sur sa page Facebook, il a d’ailleurs lancé un appel à ses sympathisants pour financer la campagne de Pastef par des contributions citoyennes, déclarant fermement : « Pas un seul franc de l’État dans notre campagne électorale ! ». Ce positionnement a pour objectif de montrer l’exemple, selon lui, pour améliorer la gestion des fonds publics par les acteurs politiques sénégalais. Cet appel est également un moyen pour Sonko de rester en phase avec sa base, qui le soutient pour son discours d’intégrité.

La question de la sécurité d’Ousmane Sonko n’est pas nouvelle. Lorsqu’il était dans l’opposition, il s’entourait d’une équipe de sécurité personnelle, qui, bien que souvent critiquée pour son interventionnisme, le protégeait lors de ses déplacements. Cet entourage a fait face à des épreuves judiciaires, notamment avec l’affaire de Tchicky en 2022, lorsque des membres de sa sécurité avaient été jugés pour des violences présumées. Depuis, même après l’accession de Pastef au pouvoir, ces anciens membres n’ont pas été laissés pour compte, ce qui souligne la loyauté de Sonko envers ses équipes. Cependant, aujourd’hui, c’est le GIGN qui assure la protection de l’homme politique dans le cadre de sa campagne, illustrant une adaptation de sa sécurité à son nouveau statut de Premier ministre.

Pour des figures de l’opposition, tel le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, cette situation pose question. Il n’a pas hésité à commenter la position apparemment privilégiée de Sonko, déclarant que ce dernier « obtient tout ce qu’il demande. Comme un prophète. Il a même changé sa démarche ». Ces propos traduisent une pointe de jalousie, mais aussi une critique implicite du dispositif de sécurité mis en place autour de Sonko, perçu par certains comme un privilège.

Le cas d’Ousmane Sonko soulève des interrogations sur les ressources déployées pour assurer la sécurité des personnalités publiques en campagne, mais aussi sur la manière dont celles-ci peuvent respecter leurs engagements de transparence et de gestion rigoureuse des finances publiques. Alors que la campagne pour les Législatives de novembre avance, Sonko se positionne comme un leader politique prônant l’intégrité et l’exemplarité. Il reste cependant à voir si ce message sera pleinement compatible avec les moyens de protection mis à sa disposition par l’État, ou s’il ouvrira un débat sur les ressources publiques allouées aux leaders politiques, entre prérogatives de sécurité et exemplarité de gouvernance.

Ousmane Sonko promet des mesures fortes pour soutenir le bassin arachidier et les producteurs de Kaolack

Dans le cadre de sa campagne pour les élections législatives, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a tenu un discours mobilisateur à Kaolack, abordant plusieurs points essentiels liés au secteur agricole, notamment le bassin arachidier. Ce dernier est au cœur de l’économie régionale, et les cultivateurs expriment depuis longtemps leurs inquiétudes face aux difficultés économiques, qui se sont accentuées ces dernières années.

Dans un premier temps, Ousmane Sonko a présenté le bilan des six derniers mois du nouveau régime dans le domaine agricole. Il a mis en avant l’épurement de l’entièreté de la dette des opérateurs économiques, une mesure qui vise à relancer le secteur en allégeant les charges des acteurs du domaine. Cette action est d’autant plus importante pour le bassin arachidier, où la majorité des familles vivent directement ou indirectement de la culture de l’arachide.

Face aux revendications récurrentes des paysans, Sonko a annoncé une augmentation du prix du kilogramme d’arachide. Cette mesure pourrait alléger les tensions pour de nombreux producteurs qui, chaque année, dénoncent la faiblesse des prix d’achat et l’impact de cette situation sur leurs revenus. L’augmentation du prix de l’arachide représente un espoir pour les cultivateurs et pourrait contribuer à redonner vie à une filière en difficulté.

Dans la continuité de ses annonces, Sonko a fait savoir que la Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (Sonacos) serait bientôt relancée. Cette société est un acteur historique du secteur arachidier, mais elle a été affectée par des difficultés de gestion ces dernières années, limitant sa capacité à acheter les récoltes locales. En redémarrant ses activités, la Sonacos pourrait devenir un acteur central de la campagne de commercialisation, assurant aux producteurs un débouché sûr et stable.

Sonko a également révélé un projet de levée de fonds estimé à 120 milliards de francs CFA pour soutenir la campagne de commercialisation de cette année. Cette initiative, suggérée par le directeur général de la Sonacos, vise à permettre à l’État d’acheter la totalité des récoltes d’arachide. Une telle démarche, si elle se concrétise, pourrait sécuriser les revenus des agriculteurs et stabiliser le marché de l’arachide au Sénégal, atténuant ainsi les fluctuations de prix.

Outre les mesures économiques, Sonko n’a pas manqué de critiquer ses adversaires politiques, en particulier ceux du régime actuel. Les accusations de corruption et de mauvaise gouvernance, déjà au centre du discours de Pastef, ont été réitérées. Le leader de Pastef a ainsi lancé un avertissement : les jours à venir seront décisifs pour la confrontation politique, et il affirme que ses adversaires pourraient bientôt être contraints de rendre des comptes au peuple sénégalais.

Les annonces faites par Ousmane Sonko à Kaolack mettent en lumière les défis auxquels est confronté le secteur arachidier et les solutions envisagées pour redynamiser cette filière clé. Cependant, le climat politique tendu autour des législatives et les confrontations entre les camps politiques laissent présager des débats houleux dans les mois à venir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°311 – du 31/10/2024

🔴 BOUGANE GUEYE DANY LIBRE : LA CAMPAGNE EST LANCÉE !
🔴 « PAYS EN RUINE », SELON LE PM : ET…LE SÉNÉGAL EMPRUNTE 181 MILLIARDS F CFA

🔴 CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE BOXE / PREMIÈRE SÉNÉGALAISE À DÉCROCHER L’ARGENT : AWA CHEIKH MBAYE ENTRE DANS L’HISTOIRE
🔴 ZONE 9 DIAMNIADIO – NON ASSISTANCE AUX PERSONNES ARRÊTÉES : IBRAHIMA CISS RÉFUTE LES ACCUSATIONS

Procès Bougane Gueye Dany : un mois avec sursis et 100 000 F CFA d’amende

Le verdict est tombé au tribunal de grande instance de Tambacounda : Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a été condamné à une peine d’un mois avec sursis et à une amende de 100 000 F CFA. Cette décision vient clore un procès tendu, marqué par des échanges houleux entre la défense et le parquet.

Bouagane Gueye Dany avait été poursuivi pour rébellion, refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. À l’audience, ses avocats, dont l’ancien Garde des Sceaux Me Amadou Sall, ont vigoureusement contesté les accusations, dénonçant une restriction du droit de leur client à s’exprimer pleinement. Malgré ces protestations, le tribunal a finalement prononcé une peine avec sursis, une décision saluée par les partisans du leader politique.

Cette condamnation, bien que relativement clémente, pourrait avoir des répercussions sur la carrière politique de Bougane Gueye Dany, notamment à l’approche des échéances électorales. Pour ses avocats, cette issue judiciaire reste injuste, mais elle permet à leur client de conserver sa liberté.

Ousmane Sonko poursuit sa campagne électorale et promet un avenir prospère à Mbirkilane

Le président du parti Pastef, Ousmane Sonko, continue son périple à travers le Sénégal, rencontrant ses partisans et recueillant les attentes des populations. Sa récente visite à Mbirkilane, ce mercredi, a rassemblé de nombreux militants et sympathisants, venus manifester leur soutien enthousiaste.

Dès son arrivée vers 14 heures, Sonko a été accueilli par une foule chaleureuse, prête à partager avec lui les défis auxquels elle fait face. Au cœur de la discussion, les doléances relayées par l’honorable député Samba Dang, qui a exposé les problématiques spécifiques de la commune. Sensible aux préoccupations de Mbirkilane, Sonko a promis de prendre en compte ces questions cruciales dans ses priorités.

Lors de son intervention, le leader de Pastef a détaillé un programme qu’il qualifie de « riche et centré sur des pôles de développement », affirmant que le progrès ne pourrait advenir en isolant chaque commune. Il a plaidé pour un regroupement des communes partageant des réalités communes, qu’elles soient sociologiques, géographiques ou culturelles, pour créer une dynamique collective propice au développement.

« On ne peut pas construire un département à partir de petites communes. L’union fait la force », a déclaré Sonko, s’appuyant sur l’histoire de la région du Sine Saloum pour illustrer son propos. Il a partagé sa vision à long terme pour 2050, axée sur des infrastructures robustes, la modernisation des écoles et des hôpitaux, et une politique proactive de création d’emplois.

Sonko a également appelé les électeurs à soutenir son parti pour obtenir une majorité à l’Assemblée nationale, estimant qu’une base parlementaire solide est nécessaire pour donner vie à son projet. Il a promis d’apporter des solutions concrètes aux problèmes de Mbirkilane et d’œuvrer pour un futur meilleur dans la région.

Portée par une vision ambitieuse et une écoute des besoins locaux, la campagne de Sonko en direction de Mbirkilane illustre son engagement à faire progresser le Sénégal en valorisant la force des collectivités unies.

Attaque contre le convoi d’Ousmane Sonko près de Koungheul : une escalade de la tension à l’approche des législatives de 2024

Le convoi du Premier ministre sénégalais et candidat Ousmane Sonko a été attaqué ce matin près de la localité de Koungheul, alors qu’il poursuivait sa campagne pour les élections législatives prévues le 17 novembre 2024. Cet incident, survenu dans un climat politique déjà tendu, vient rappeler la fragilité sécuritaire et l’intensité des enjeux entourant ces élections.

Selon les premières informations disponibles, le convoi de Sonko a été pris pour cible aux abords de Koungheul par un groupe d’individus armés, circulant à bord d’un pickup. Ces derniers ont attaqué le véhicule principal du convoi, lançant des projectiles et endommageant les pneus du véhicule. Grâce à l’intervention rapide des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), la situation a pu être maîtrisée, évitant des conséquences plus graves.

Les assaillants ont pris la fuite après leur attaque. Des témoins affirment avoir vu le pickup quitter les lieux à grande vitesse, alors que les membres de la sécurité tentaient de stabiliser la situation et de sécuriser le convoi du Premier ministre.

Cette attaque survient alors que le pays est en pleine effervescence politique à l’approche des législatives de novembre 2024. Le Premier ministre Ousmane Sonko, leader charismatique et souvent controversé, est connu pour ses prises de position fermes et son opposition aux politiques en place. Sa campagne, marquée par des déplacements à travers le pays pour mobiliser ses partisans, s’inscrit dans un contexte de tensions accrues où chaque incident, comme celui-ci, peut exacerber les divisions et alimenter la méfiance entre les camps politiques.

À la suite de cet incident, le ministère de l’Intérieur a annoncé un renforcement des dispositifs de sécurité autour des personnalités politiques en campagne. Des patrouilles supplémentaires devraient être déployées dans les zones jugées à risque pour prévenir de nouveaux incidents. La Gendarmerie nationale a également lancé une enquête pour identifier et appréhender les assaillants.

Dans une déclaration faite à la presse peu après l’incident, Ousmane Sonko a fermement condamné cette attaque, y voyant une tentative d’intimidation à l’encontre de sa campagne. « Nous ne céderons pas à la peur, et nous poursuivrons notre engagement auprès des Sénégalais pour construire un avenir plus juste et sécurisé », a-t-il affirmé.

Cet incident pourrait marquer un tournant dans la campagne pour les législatives de 2024, poussant les autorités à redoubler de vigilance. Le Sénégal, généralement considéré comme une nation stable en Afrique de l’Ouest, fait face à des défis sécuritaires grandissants à mesure que les tensions politiques s’intensifient. La communauté internationale et les observateurs locaux craignent une escalade des violences à l’approche du scrutin, et cet événement met en exergue la nécessité d’un processus électoral pacifique et sécurisé.

Le Sénégal lève 300 millions de dollars pour consolider son budget 2024

Pour assurer l’exécution de son budget 2024, le Sénégal a mobilisé une somme de 300 millions de dollars, soit 181,9 milliards FCFA, sur le marché financier international. Cette levée de fonds intervient à un moment stratégique, marquant la confiance renouvelée des investisseurs étrangers envers la gestion financière et la vision de développement du pays. L’annonce a été faite par le ministère des Finances et du Budget, qui se félicite du succès de cette opération.

Le ministère, dirigé par Cheikh Diba, a précisé que ce financement répond à une nécessité pressante, liée au report des décaissements prévus par le Fonds Monétaire International (FMI). L’audit préliminaire des finances publiques a révélé des besoins de financement importants, conduisant à cette levée de fonds, laquelle s’inscrit dans le cadre de la nouvelle vision de gouvernance prônée par les autorités sénégalaises, axée sur la transparence et la rigueur financière.

Dans son communiqué, le ministère a souligné que cette levée de fonds, souscrite intégralement par la banque américaine JP Morgan, est le fruit d’un placement privé sous forme de réouverture des titres obligataires du Sénégal émis en juin 2024. Ces titres, arrivant à échéance en 2031, offrent au Sénégal un taux d’intérêt de 6,33 %, assorti d’une couverture contre les fluctuations du dollar. Ce dispositif de couverture réduit les risques de change grâce à la parité stable entre le franc CFA et l’euro, permettant ainsi au Sénégal de sécuriser son service de la dette.

Cette opération de financement consolide la position du Sénégal comme un acteur crédible et fiable auprès des investisseurs internationaux. Elle s’inscrit aussi dans les nouvelles orientations économiques du pays, résumées dans le programme « Sénégal 2050 », qui vise à renforcer la transparence et l’efficacité des politiques publiques.

Avec cette dernière levée de fonds pour 2024, le Sénégal affiche sa détermination à maintenir le cap sur ses objectifs de développement et de modernisation de son économie, tout en mobilisant les ressources nécessaires pour assurer un financement solide et durable de ses projets.

Amadou Bâ accuse Ousmane Sonko de privilégier le discours aux actions concrètes lors d’un meeting à Ngoundiane

La campagne électorale sénégalaise a pris une tournure intense ce weekend, alors que la coalition Jam Ak Njariñe, dirigée par Amadou Bâ, a organisé un grand rassemblement dans la commune de Ngoundiane. Sous la direction de Mbaye Dione, le candidat local, ce méga meeting a rassemblé des sympathisants et des militants venus écouter les propos de la tête de liste nationale.

Amadou Bâ n’a pas manqué de lancer des critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et figure de proue de l’opposition. Dans son discours, Amadou Bâ a accusé Sonko de trop parler, sans pour autant se concentrer sur les attentes des Sénégalais. « Fougnela séén yagui wax rek » (Traduction approximative : « Ils ne font que parler »), a-t-il lancé, en référence à Sonko et à son équipe.

Pour Amadou Bâ, les Sénégalais attendent de leurs leaders qu’ils agissent et apportent des solutions concrètes à leurs préoccupations. Il a fait valoir que Sonko dispose de tous les moyens nécessaires pour travailler efficacement et répondre aux aspirations des citoyens, mais qu’il préfère multiplier les discours plutôt que de se concentrer sur des actions significatives.

Ce meeting s’inscrit dans une campagne où les tensions sont vives, avec des candidats cherchant à mobiliser leur base et convaincre les électeurs encore indécis. Amadou Bâ espère ainsi solidifier son soutien et rallier davantage de Sénégalais autour de son projet pour le pays. En ciblant Sonko, il cherche à marquer une différence, affirmant que son approche est celle de l’action et non des discours.

Les prochains jours de campagne promettent d’être tout aussi animés, les enjeux de cette élection étant cruciaux pour le Sénégal.

Ousmane Sonko en tournée dans le Sine : un appel à la jeunesse pour développer l’économie locale de Fatick

Dans le cadre de sa tournée nationale, la caravane du parti Pastef, conduite par son président Ousmane Sonko, a fait escale ce mardi dans la région du Sine, plus précisément à Fatick. Sonko a profité de cette occasion pour s’adresser directement à la jeunesse, appelant celle-ci à jouer un rôle central dans le développement économique de la région et, par extension, dans celui du Sénégal.

Pour Ousmane Sonko, Fatick détient le potentiel pour devenir une métropole régionale. Située dans le Sine-Saloum, une région riche en ressources naturelles et culturelles, cette ville peut, selon lui, contribuer de manière significative à l’économie sénégalaise si les infrastructures et les filières économiques locales sont développées.

« Fatick doit jouer son rôle dans le développement économique du Sénégal », a-t-il martelé devant un public de jeunes enthousiastes et engagés. Sonko a souligné l’importance de valoriser les ressources naturelles de la région pour atteindre cet objectif ambitieux.

Dans sa vision de développement pour Fatick, Sonko accorde une attention particulière à la filière du sel, une ressource abondante dans la région grâce aux marais salants du Sine-Saloum. Il estime que cette industrie, encore peu exploitée, pourrait générer des emplois pour la jeunesse et renforcer l’économie locale.

L’idée serait de structurer et de moderniser cette filière, en investissant dans les techniques de production, de transformation et de commercialisation. Cela permettrait de diversifier l’économie locale, tout en offrant des opportunités d’emplois stables pour les jeunes de Fatick. Il a également évoqué la possibilité d’un soutien gouvernemental pour les projets liés à cette filière, ce qui pourrait créer un véritable écosystème économique autour de l’exploitation du sel.

Dans son discours, Sonko a insisté sur le rôle central de la jeunesse dans ce processus de transformation. Pour lui, les jeunes de Fatick ne doivent plus être contraints de quitter leur région pour chercher du travail dans les grandes villes. Au contraire, ils peuvent devenir des acteurs clés du développement local, en s’impliquant activement dans les projets économiques de leur région.

Sonko a ainsi encouragé les jeunes à développer des compétences techniques et entrepreneuriales, nécessaires pour tirer parti des potentialités de Fatick. Il a également souligné l’importance d’une éducation adaptée aux réalités économiques locales, qui inclurait la formation aux métiers du sel, de l’agriculture et des technologies modernes.

La vision de Sonko pour Fatick repose sur une approche intégrée du développement économique, où chaque ressource naturelle de la région est optimisée pour créer de la valeur ajoutée. En faisant de Fatick un pôle économique à part entière, le leader de Pastef espère contribuer à réduire les inégalités régionales et à offrir des perspectives d’avenir aux jeunes Sénégalais.

Cet appel vibrant à la jeunesse a suscité l’enthousiasme de nombreux jeunes de Fatick, prêts à relever le défi.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°310 – du 30/10/2024

🔴 PROCÈS DE BOUGANE GUEYE DANY : TAMBA RETIENT SON SOUFFLE !
🔴 ÉMIGRATION CLANDESTINE : 150 MIGRANTS PORTÉS DISPARUS DANS L’ATLANTIQUE

🔴 RUGBY À VII DAMES : LA SÉNÉGALAISE BINETA SÈNE SIFFLERA À LA CAN
🔴 DIAMNIADIO / ASC MANKOO : IBRAHIMA CISS AURAIT INCRIMINÉ LES PERSONNES ARRÊTÉES, SELON MANSOR SAMBA

Tensions à Kaolack : Ansoumana Dione face à une enquête après son limogeage de la Direction de l’action sociale

La situation à Kaolack se complique pour Ansoumana Dione, ancien directeur de l’action sociale, récemment limogé de son poste après avoir émis des remarques critiques à l’égard du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy. Ce limogeage, considéré comme une sanction disciplinaire, ne semble pas être la fin de ses problèmes. En effet, Dione a révélé dans un communiqué qu’il a été confronté à une intervention inattendue des gendarmes, qui ont débarqué au centre qu’il dirige pour les malades mentaux.

D’après les informations fournies par Dione, c’est le gouverneur de Kaolack qui a ordonné l’envoi de ces gendarmes, sur instruction directe du ministre Ibrahima Sy. Ce groupe, composé d’une dizaine d’agents, s’est présenté au centre avec des questions sur son fonctionnement et son historique. « J’ai répondu avec exactitude à toutes les interrogations concernant la structure qui relève de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM) », a-t-il expliqué.

À l’issue de cet interrogatoire, Dione a reçu une convocation pour se rendre à la brigade de recherches de Kaolack à 17 h le même jour. Il a exprimé son indignation face à cette situation, affirmant que cette démarche du ministre Ibrahima Sy constitue une atteinte à la gestion des structures privées qui ne dépendent pas directement de son ministère. « Je tiens à informer l’opinion nationale et internationale de cette convocation », a-t-il déclaré, soulignant les tensions qui entourent cette affaire.

Cette intervention des gendarmes et le limogeage de Dione soulèvent des questions sur la manière dont le ministère de la Santé gère ses relations avec les organisations privées et les critiques qui peuvent émaner de ces dernières. Le climat actuel à Kaolack est marqué par un sentiment d’inquiétude et de méfiance, non seulement au sein de l’ASSAMM, mais également parmi les acteurs de la santé mentale dans la région.

Le ministre Ibrahima Sy, en donnant des instructions pour enquêter sur une structure qui lui échappe, semble envoyer un message fort sur la nécessité d’un contrôle accru des institutions œuvrant dans le domaine de la santé. Cependant, cette démarche est perçue par certains comme une tentative de museler les voix critiques et de réduire au silence ceux qui osent s’opposer aux décisions ministérielles.

La situation reste donc tendue, et beaucoup se demandent quel sera l’impact de cette enquête sur le travail de l’ASSAMM et sur la santé mentale des malades qui dépendent de ces services. Dione, pour sa part, reste déterminé à défendre son intégrité et celle de l’organisation qu’il a dirigée. La suite des événements pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage de la santé mentale au Sénégal, particulièrement dans un contexte où la transparence et l’efficacité des services de santé sont plus que jamais au cœur des préoccupations nationales.

La coalition « Senegaal Kesé » réagit aux propos d’Abass Fall : « Les mêmes mots pour les mêmes maux ! »

Dans une déclaration ferme, la coalition « Senegaal Kesé » a dénoncé les récents propos d’Abass Fall, tête de liste du Pastef à Dakar, qui avait appelé à « amener toutes les armes » lors de la campagne législative. Thierno Alassane Sall, président de La République des Valeurs/Réewum Ngor, a qualifié ces paroles d’« inacceptables et inexcusables », estimant qu’elles rappellent de manière inquiétante les propos tenus par le leader de Pastef peu avant son arrestation.

Pour Sall et ses camarades, cet appel constitue une manipulation dangereuse de la jeunesse sénégalaise et détourne le débat politique de sa véritable finalité. « La seule arme légitime à brandir est celle des urnes. Chaque vie compte, et c’est à travers un dialogue respectueux, même dans la divergence, que nous pouvons bâtir un Sénégal plus fort », ont-ils martelé.

La coalition a souligné la nécessité de transmettre des valeurs de dignité et de respect envers la constitution et le peuple sénégalais, en insistant sur l’importance d’éduquer la jeunesse pour l’avenir du pays. La tête de liste nationale de « Senegaal Kesé » a ajouté que la force et la résilience du peuple sénégalais devaient être orientées vers la construction d’un futur commun empreint de respect et de paix.

Cette prise de position intervient alors que la campagne électorale connaît des moments de tension, rappelant l’enjeu de maintenir un débat constructif pour garantir un processus électoral serein.

Campagne législative à Mbour : Ousmane Sonko plaide pour une renégociation des accords de pêche avec l’Union européenne

Lors du deuxième jour de campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, Ousmane Sonko, chef de file du parti Pastef, a choisi Mbour, un haut lieu de la pêche sénégalaise, pour aborder la question cruciale des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne. Devant une foule majoritairement composée de jeunes pêcheurs, Sonko a partagé la vision de Bassirou Diomaye Faye, président de la République et membre de Pastef, pour une gestion stratégique et durable de ce secteur essentiel à l’économie sénégalaise.

Ousmane Sonko a mis en lumière les failles des accords actuels avec l’Union européenne, qui, selon lui, ne servent pas les intérêts des pêcheurs sénégalais et de l’économie locale. « Ces accords ne sont pas favorables au Sénégal », a-t-il affirmé, rappelant que le président Faye, dès le début de son mandat, avait pris les devants en rencontrant le représentant de l’Union européenne à Dakar pour poser les bases d’une renégociation nécessaire des termes de coopération. À quelques semaines de l’expiration des accords actuels, Sonko a souligné que le gouvernement entendait œuvrer pour des conditions plus justes, visant à privilégier le Sénégal dans l’exploitation de ses ressources maritimes.

Le responsable de Pastef a insisté sur l’importance de sécuriser un nouvel accord garantissant au moins 80 % d’avantages pour le Sénégal, estimant que les ressources halieutiques du pays doivent bénéficier aux Sénégalais en priorité. En ce sens, il a salué les premières initiatives de transparence de l’administration en place, qui a publié pour la première fois en six mois une liste exhaustive des navires, sénégalais et étrangers, exploitant les eaux nationales. Cet effort vise à mieux encadrer les activités de pêche et à préserver les stocks de poissons pour les générations futures.

Face aux jeunes pêcheurs de Mbour, Sonko a évoqué la nécessité de renforcer la souveraineté économique dans le secteur de la pêche, en garantissant des débouchés durables et en créant de meilleures conditions de travail pour les travailleurs locaux. « Il est temps de valoriser notre richesse maritime pour qu’elle profite aux Sénégalais d’abord », a-t-il insisté, en appelant les jeunes à voir leur avenir dans leur pays, fort d’une nouvelle politique maritime centrée sur leurs besoins et leur avenir.

Dans un contexte où la campagne législative s’intensifie, cette prise de position sur les accords de pêche avec l’Union européenne s’inscrit dans la volonté de Pastef de promouvoir les intérêts nationaux dans les négociations internationales. La démarche reflète l’ambition du parti de prioriser la souveraineté économique et de faire de la pêche un pilier du développement local, au bénéfice des communautés sénégalaises qui en dépendent.

Ameth Ndoye en détention : le chroniqueur de la Sen TV sous mandat de dépôt

Le chroniqueur Ameth Ndoye, visage bien connu de la Sen TV, a été placé sous mandat de dépôt par le Procureur de la République auprès du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Cette décision marque sa première nuit en détention, une nouvelle qui a été confirmée par des sources proches de Seneweb.

Le chroniqueur fait face à plusieurs chefs d’accusation. Déféré par la brigade territoriale de Sébikotane pour défaut de permis de conduire, Ameth Ndoye est également accusé de faux et usage de faux. Hier, alors qu’il avait été présenté devant le procureur, il a fait l’objet d’un retour de parquet, reportant ainsi la prise de décision jusqu’à ce jour.

Son cas sera finalement jugé en flagrant délit le lundi 4 novembre prochain. D’ici là, il demeure en détention, sous la supervision des autorités judiciaires sénégalaises.

Face à ces accusations, Ameth Ndoye peut compter sur un soutien juridique de taille. Un pool d’avocats, composé de Me El Hadji Diouf, Me Aboubacry Barro et Me El Hadji Amadou Sall, assurera sa défense. Cette équipe, composée de figures juridiques bien connues du public sénégalais, devrait plaider pour les droits du chroniqueur et tenter de contrer les accusations portées contre lui.

L’affaire Ameth Ndoye attire l’attention, d’autant plus que le chroniqueur est une personnalité médiatique visible. Reste à voir si le procès de novembre apportera plus de clarté sur les circonstances de l’arrestation et sur les charges auxquelles il doit répondre. Les partisans du chroniqueur espèrent que son équipe d’avocats saura le défendre efficacement dans cette situation complexe.

Sénégal – Arabie Saoudite : vers un partenariat stratégique renforcé après un entretien entre le Président Diomaye et le Prince héritier saoudien

Dans le cadre du renforcement des liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, le Président sénégalais a eu un entretien cordial et fructueux avec Son Altesse Royale Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince héritier et Président du Conseil des ministres d’Arabie Saoudite. Cette rencontre a permis de réaffirmer la volonté des deux nations de renforcer une coopération déjà solide et historique.

Les discussions ont porté sur des axes stratégiques essentiels pour les deux pays, notamment dans les domaines de l’investissement, de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrie et du numérique. En convenant de hisser leur partenariat à un niveau supérieur, les deux dirigeants affichent une ambition commune : bâtir une coopération qui contribue activement au développement économique et à la prospérité des deux nations.

Cet engagement marque une nouvelle étape dans les relations sénégalo-saoudiennes, avec une vision de partenariat stratégique visant à répondre aux défis économiques actuels et à créer de nouvelles opportunités d’investissement et de développement dans des secteurs clés pour les deux pays.

Clarification : aucune convocation reçue, la campagne continue dans la sérénité

Face à des rumeurs persistantes dans la presse et sur les réseaux sociaux affirmant qu’il aurait reçu une convocation, le candidat tient à apporter une mise au point. Il affirme qu’à ce jour, aucune convocation ne lui a été adressée et assure poursuivre sa campagne dans le calme et la sérénité, en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises.

Dans un communiqué, le candidat a invité ses militants et sympathisants à ignorer les rumeurs et à continuer leur mobilisation dans le respect et le patriotisme, valeurs qui sont, selon lui, au cœur de leur ADN politique. “Je poursuis ma campagne avec sérénité, en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises. J’invite les militants et sympathisants à maintenir la belle mobilisation déjà entamée, dans le calme, la sérénité et, surtout, dans le patriotisme”, a-t-il déclaré.

Cet appel à l’apaisement vise à tempérer les tensions et à recentrer l’attention sur les objectifs de la campagne. En insistant sur la sérénité et le patriotisme, le candidat semble vouloir consolider l’unité de ses partisans et éviter toute escalade de tensions alors que l’échéance électorale se rapproche.

Ainsi, malgré les informations contradictoires, le candidat et son équipe se disent déterminés à poursuivre la mobilisation et à rester concentrés sur leurs priorités de campagne.

Abdoulaye Sylla, leader de la coalition « And Bessal Sénégal », défie Ousmane Sonko et critique Amadou Bâ

Abdoulaye Sylla, tête de liste de la coalition « And Bessal Sénégal » et candidat à la dernière élection présidentielle du 24 mars, a lancé un défi direct à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Sylla a proposé un débat public avec Sonko, affirmant que son expérience de businessman lui permettrait de démontrer une meilleure compréhension des mécanismes de création de richesse et de valeur ajoutée. Dans une déclaration audacieuse, il a déclaré : « Qu’il accepte de débattre avec moi, je vais lui montrer qu’il n’a rien compris. Le Businessman que je suis va lui montrer comment on crée de la richesse et de la valeur ajoutée. »

Ce défi intervient dans un contexte politique intense où plusieurs candidats cherchent à se positionner face à Sonko, une figure incontournable de l’opposition sénégalaise. La proposition de débat de Sylla pourrait attirer l’attention des électeurs, en mettant en avant son approche économique et sa vision pour la croissance du Sénégal. Sylla semble ainsi vouloir se démarquer par son pragmatisme économique, contrastant avec le discours de Sonko axé principalement sur la gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption.

En plus de son défi lancé à Sonko, Abdoulaye Sylla s’en est également pris à l’ancien Premier ministre Amadou Bâ. Selon lui, « le temps de Amadou Bâ est révolu », affirmant que ce dernier, ayant déjà bénéficié des ressources et opportunités que lui a offertes le Sénégal, devrait maintenant se retirer de la scène politique pour laisser place à une nouvelle génération de leaders.

Cette double attaque de Sylla, à la fois envers Sonko et Amadou Bâ, marque une volonté de repositionnement dans l’arène politique sénégalaise. Avec ces déclarations, Sylla semble vouloir incarner un leadership différent, fondé sur l’expérience économique et la promesse d’une meilleure gestion des ressources du pays. Reste à voir si Sonko répondra à cet appel au débat et si cette stratégie de Sylla saura convaincre les électeurs à quelques mois des prochaines échéances électorales.

En conclusion, les propos de Sylla pourraient agiter la scène politique et créer un débat sur les compétences et les orientations des différents candidats. Sa promesse de « montrer comment on crée de la richesse » fait écho aux aspirations de nombreux Sénégalais pour un avenir plus prospère.

Abass Fall convoqué par la gendarmerie après des propos controversés : une affaire qui divise l’opinion

Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar pour les législatives, a été convoqué par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Cette convocation intervient après ses propos tenus lors du lancement de la campagne électorale, où il avait incité les militants de son parti à se munir de couteaux et de machettes pour réagir aux violences présumées ayant ciblé leur caravane.

Selon le quotidien L’Observateur, bien que convoqué, Abass Fall n’a pas répondu présent à cette injonction des forces de sécurité. Ces propos, qui ont suscité une large indignation au sein de l’opinion publique et des acteurs de la société civile, ont été perçus comme une incitation à la violence, dans un contexte politique sénégalais déjà tendu à l’approche des élections.

Face à la vague de critiques, Abass Fall a fait son mea culpa, présentant ses excuses et expliquant la réaction comme le reflet d’une colère spontanée. « Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un homme violent. C’est le cœur qui a parlé », a-t-il déclaré, tentant de désamorcer la polémique.

L’incident met en lumière les tensions autour des élections législatives, où les actes et paroles des candidats sont minutieusement scrutés. La réaction des autorités, notamment de la gendarmerie de Colobane, sera déterminante pour l’issue de cette affaire, dans un contexte où les appels à la retenue et à la paix sont multipliés pour éviter les débordements.

Ousmane Sonko intensifie son offensive contre Amadou Ba lors d’un meeting à Mbour

Lors d’un meeting tenu le lundi 28 octobre 2024 à Mbour, le candidat à la présidence Ousmane Sonko a lancé de nouvelles accusations à l’encontre de son principal adversaire, Amadou Ba, remettant en question son intégrité. Le leader du Pastef affirme que Ba, qui prône une transparence sans faille, serait impliqué dans des affaires troubles révélées par des rapports de l’inspection générale d’État (IGE) et par le dossier controversé des 94 milliards de francs CFA.

Pour Sonko, des preuves concrètes existent et seront bientôt mises à la disposition du public. Selon lui, ces rapports épinglent Amadou Ba pour des pratiques qu’il juge « compromettantes ». Le rapport de l’IGE et celui sur les 94 milliards contiendraient, d’après Sonko, des informations qui ternissent l’image de transparence et de probité que revendique Ba, actuel chef de file de la coalition Jam AK Ndierin.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte électoral marqué par des échanges tendus entre les deux figures politiques. L’enjeu pour Sonko est d’instiller le doute quant à la sincérité et à l’intégrité de son adversaire, alors que la question de la transparence devient un thème central de la campagne.

Outre les accusations de corruption, Ousmane Sonko a critiqué la réticence apparente d’Amadou Ba à débattre publiquement. Sonko déplore qu’en dépit de ses déclarations assurées, Ba refuse un véritable face-à-face. « Il feint d’en piaffer d’impatience », ironise Sonko, interprétant cette attitude comme un manque de courage de la part de l’ancien ministre des Finances.

Pour Sonko, ce refus de débat constitue une tentative d’éviter des questions délicates qui pourraient mettre à mal la réputation de Ba. Ce dernier, toutefois, se défend de tout acte répréhensible et continue de se présenter comme un candidat attaché à la transparence.

Ces accusations marquent un tournant dans la campagne, mettant en lumière les divergences de style et de stratégie entre Sonko et Ba. Alors que Sonko prône une campagne sans concession, basée sur la transparence et la redevabilité, Ba s’efforce de maintenir une image de sérénité face aux critiques. Reste à voir si ces nouvelles accusations influenceront les électeurs indécis ou si elles provoqueront une réponse de la part d’Amadou Ba dans les jours à venir.

En attendant, les regards se tournent vers la publication éventuelle des rapports mentionnés par Sonko, qui pourraient avoir des répercussions décisives sur la perception publique des deux candidats.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°309 – du 29/10/2024

🔴 TENSIONS ÉLECTORALES : UNE CAMPAGNE CENT HEURTS
🔴 HISTOIRE DES « 1 000 MILLIARDS DANS UN COMPTE BANCAIRE » : ÇA FAIT JASER !

🔴 BALLON D’OR 2024 : RODRI SACRÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS, AITANA RÉALISE LE DOUBLÉ
🔴 ZONE 9 DE DIAMNIADIO / LES PRÉVENUS JUGÉS MERCREDI : L’ASC MANKOO REGRETTE L’« INACTION » DU PRÉSIDENT IBRAHIMA CISS

Le consortium Saxxal Jamm condamne les violences électorales et interpelle le ministre de l’Intérieur

La société civile, représentée par le consortium Saxxal Jamm, s’est vivement exprimée face à la montée des violences observée dès le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Regroupant plusieurs organisations telles que COSCE, ONG 3D, GRADEC, PACTE, Réseau Siggil Jigeen, LSDH, ONDH, AJED, URAC, AFEX, RADDHO, OSIDEA, CERAG, Handicap Form Educ et Présence chrétienne, le consortium a condamné fermement les affrontements entre partisans de Barthélemy Dias, leader de la coalition Sàmm Sa Kàddu, et ceux d’Abass Fall, candidat de Pastef à Dakar.

Dans une déclaration, le consortium a qualifié ces incidents de regrettables, rappelant que la liberté d’opinion et d’expression est au cœur de la démocratie. « Nous condamnons les violences observées ce week-end entre les militants des différents partis. La société civile rappelle que les élections doivent rester un moment d’expression pacifique des citoyens », a indiqué le consortium, invitant par ailleurs à la libération des acteurs politiques en détention pour favoriser un climat plus serein.

Dans son appel, Saxxal Jamm a exhorté les acteurs politiques à privilégier des débats constructifs axés sur les problématiques d’intérêt national. Le consortium estime que la période électorale devrait être un temps pour exposer des visions et des programmes, permettant aux citoyens d’effectuer un choix éclairé sur la future législature. « Il est essentiel que les formations politiques s’engagent dans un dialogue respectueux et axé sur des idées et des propositions pour le Sénégal », a précisé le consortium.

Saxxal Jamm a également interpellé le ministre de l’Intérieur, l’exhortant à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir un climat de sécurité et de paix durant cette campagne. L’accent a été mis sur l’importance d’une intervention ferme et équitable pour prévenir toute violence, quelle que soit son origine, et pour s’assurer que le scrutin se déroule dans des conditions sereines. « Nous attendons du ministère de l’Intérieur qu’il prenne des mesures rigoureuses pour protéger la stabilité politique et la paix sociale, éléments indispensables pour une démocratie fonctionnelle », a conclu le consortium.

1000 milliards sur le compte d’un dignitaire de l’ancien régime : des experts bancaires dénoncent une « révélation » sans fondement

En pleine campagne électorale, les déclarations frappantes se succèdent pour attirer l’attention de l’électorat. C’est le cas d’Ousmane Sonko, tête de liste du Pastef, qui a récemment affirmé lors d’un meeting à Thiès qu’un ancien dignitaire de l’ex-régime de Macky Sall détiendrait un compte bancaire rempli de 1000 milliards de francs CFA. Une déclaration qui a suscité l’émoi parmi les Sénégalais, mais qui, selon des spécialistes bancaires, serait irréaliste.

Dans un contexte où des règles strictes encadrent les opérations bancaires au Sénégal, plusieurs banquiers jugent cette affirmation fallacieuse. Pour justifier leurs doutes, ils rappellent qu’un dépôt de plus de cinq millions de francs CFA sur un compte doit obligatoirement être signalé et justifié. En cas de doute, la banque est tenue de transmettre ces informations à la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF).

Les professionnels du secteur bancaire expliquent également qu’il est impossible qu’un compte privé dépasse un seuil de 10 milliards de francs CFA, et que la somme avancée par Sonko serait tout simplement inconcevable dans un pays aux ressources limitées comme le Sénégal. « Aucune banque locale ne pourrait gérer un montant aussi colossal », soutient un cadre bancaire.

Les données de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) confirment cette perspective. En 2023, les banques de l’Union monétaire ouest-africaine ont totalisé un dépôt de 2 679 milliards de francs CFA, contre 3 867 milliards l’année précédente. Ce chiffre inclut les fonds de toutes les banques sénégalaises, soulignant l’invraisemblance d’un dépôt individuel de 1000 milliards.

Un économiste consulté par Dakaractu émet également des réserves sur la déclaration de Sonko : « C’est un discours de campagne ; les promesses et annonces en cette période sont souvent à prendre avec précaution », observe-t-il. La somme avancée, qui représenterait environ un cinquième du budget national, serait excessivement disproportionnée pour être détenue par une seule personne.

Ainsi, en période électorale, cette « révélation » semble relever davantage de la stratégie politique que de la réalité financière.

YouTube video player

Tensions en campagne électorale : Abass Fall appelle ses partisans à la riposte armée face aux militants de Barthélémy Dias

La campagne électorale sénégalaise prend une tournure inquiétante alors qu’Abass Fall, candidat et membre actif de l’opposition, a exhorté ses partisans à venir armés après une altercation avec les militants de Barthélémy Dias. Cette déclaration, faite ce dimanche 27 octobre, suscite des inquiétudes quant à l’escalade de la violence politique dans le pays.

Suite à une altercation avec des partisans de Barthélémy Dias, Abass Fall, visiblement en colère, a demandé à ses proches de se munir de toutes sortes d’armes, y compris des couteaux, machettes, et autres outils de défense, pour assurer leur sécurité. « Ne laissez derrière vous aucune arme, venez avec toutes vos armes », a-t-il lancé. Il justifie cet appel en affirmant que ses militants auraient été victimes de violence et de vols de la part de ceux du camp opposé. Ce climat de confrontation survient en pleine campagne électorale, où les tensions entre factions rivales s’intensifient.

Abass Fall n’a pas hésité à interpeller le ministre de l’Intérieur, le tenant pour responsable de la sécurité des acteurs politiques. Il accuse les autorités de passivité, ce qui, selon lui, encourage les attaques contre son camp. « Je mets le ministre de l’Intérieur devant ses responsabilités », a-t-il insisté, dénonçant une situation où « l’immunité électorale » serait utilisée pour justifier des actes de violence.

Cet appel de Fall à une riposte armée est d’autant plus préoccupant qu’il vient alimenter une atmosphère déjà tendue, où chaque camp se prépare à défendre ses intérêts par tous les moyens. Bien que la sécurité des candidats et de leurs militants en campagne soit une question légitime, de telles déclarations risquent de favoriser une escalade de la violence.

Face à ce climat, des voix s’élèvent pour appeler à la retenue et au respect des lois électorales afin de préserver la stabilité et la paix sociale au Sénégal. La Commission électorale, ainsi que les forces de l’ordre, pourraient être sollicitées pour renforcer la sécurité durant les événements de campagne et éviter tout débordement susceptible de dégénérer en conflit ouvert.

Ousmane Sonko lance sa campagne électorale à Thiès avec des promesses de transparence et de réformes

Dans un climat politique en pleine ébullition, le Premier ministre Ousmane Sonko a donné le coup d’envoi de la campagne nationale du parti Pastef depuis la région de Thiès, au Sénégal. C’est devant une foule nombreuse qu’il a révélé publiquement le montant de son salaire mensuel, soit 4 300 000 francs CFA. Un acte de transparence qui a suscité l’intérêt du public, rappelant la démarche similaire du président Diomaye Faye, qui avait révélé ses revenus de 4 800 000 francs CFA dans une déclaration de patrimoine.

Ce geste de transparence s’inscrit dans une stratégie de communication visant à asseoir la crédibilité et la proximité d’Ousmane Sonko avec les Sénégalais. Pendant cette caravane électorale, qui s’est déplacée de Keur Ndiaye Lo à Mékhé, en passant par Sangalkam, Tivaouane, et Darou Khoudoss, Sonko a multiplié les rencontres directes avec les populations locales pour écouter leurs préoccupations et réaffirmer ses engagements.

À Darou Khoudoss, l’une des étapes majeures de sa tournée, Sonko a abordé des enjeux cruciaux pour cette région minière, comme l’accès à l’eau et le développement de la production horticole. La question des contrats miniers, particulièrement ceux relatifs au secteur du phosphate, a été un point fort de son discours. Il a annoncé la mise en place d’une « Commission de relecture et de renégociation des contrats » chargée de réviser les accords existants et d’assurer une exploitation plus équitable des ressources naturelles du pays. « Nous avons des solutions concrètes pour cette région », a-t-il déclaré en réponse aux préoccupations des habitants sur ces questions fondamentales.

L’étape de Thiès a également été marquée par des attaques contre l’opposition, que Sonko accuse de privilégier les insultes et la diffamation au lieu du débat d’idées. « Certains ont choisi de faire de la politique par l’invective et la violence verbale, pensant que cela leur gagnera les cœurs des Sénégalais », a-t-il lancé, appelant ses adversaires à éviter la violence et à privilégier le calme dans les échanges politiques. Sonko a affiché une vision à long terme pour son parti, assurant que « Pastef est là pour plus de 50 ans », signifiant ainsi une ambition de stabilité durable pour son mouvement et son équipe.

Le Premier ministre a également évoqué son programme ambitieux, « Sénégal 2050 ». Distinct du Plan Sénégal Émergent (PSE) initié par ses prédécesseurs, ce programme est, selon Sonko, conçu pour anticiper les défis futurs du pays avec des réformes concrètes et de long terme. « Notre programme n’est pas une copie de ce qui a été fait auparavant ; il s’agit d’une vision stratégique pour le Sénégal de demain », a-t-il affirmé, promettant un développement axé sur des solutions pérennes, loin des approches à court terme.

Avec cette campagne, Sonko entend consolider sa place dans le paysage politique sénégalais en offrant une alternative politique axée sur la transparence, la réforme et la gestion responsable des ressources. Les prochaines étapes de la campagne donneront certainement plus de détails sur ses engagements spécifiques et sur la manière dont il compte redessiner l’avenir du Sénégal d’ici 2050.

Ousmane Sonko Appelle à une Gouvernance Transparente : Pas de Tolérance pour la Corruption

Lors de son discours à Thiès, Ousmane Sonko a dressé un tableau clair de sa vision pour une gestion vertueuse et rigoureuse des affaires publiques. Le président, qui a récemment pris les rênes du pouvoir, a lancé un avertissement ferme à ses ministres et directeurs généraux, soulignant que la transparence et l’intégrité doivent guider toutes les actions de son gouvernement. « Nul ne sera protégé après avoir dérobé l’argent du contribuable », a-t-il déclaré, soulignant que toute tentative de s’enrichir illicitement au détriment de la population serait sanctionnée.

En s’adressant aux responsables de l’ancien régime, Sonko a également dénoncé ceux qui cherchent à se réfugier derrière l’immunité parlementaire pour échapper aux poursuites judiciaires. Avec les élections législatives à venir, certains anciens dignitaires espèrent, selon lui, bénéficier de cette protection pour échapper à la justice. Cependant, Sonko a averti que cela ne serait pas toléré, ajoutant : « Il suffit d’un seul jour pour lever cette immunité ». Cette déclaration met en évidence la volonté du président de faire face aux anciennes pratiques et de restaurer une certaine équité dans la gestion des fonds publics.

Le discours de Sonko a également révélé l’ampleur des détournements présumés sous l’ancien régime. Selon le président, un dignitaire de l’ex-régime aurait accumulé jusqu’à 1 000 milliards de francs CFA sur un compte bancaire personnel, une somme qui a choqué l’opinion publique. Il a insisté sur le fait que ces fonds doivent être restitués au peuple sénégalais, en rappelant l’importance d’une gouvernance éthique pour le développement économique du pays.

Ce message de fermeté résonne comme un engagement à transformer les pratiques administratives au Sénégal. Pour Sonko, la lutte contre la corruption est non seulement une priorité, mais aussi une nécessité pour assurer la justice sociale et le progrès du pays. En engageant ses ministres et directeurs généraux dans cette voie, il pose les bases d’un mandat sous le signe de la transparence et de la responsabilité, un pas crucial pour répondre aux attentes de la population sénégalaise.

ACCORD À L’AMIABLE DANS L’AFFAIRE DES « CINQ MILLIARDS DE L’ASER » : Abass Fall décide de renoncer aux poursuites contre Penda Thiam

À l’issue d’une médiation, Abass Fall, membre du parti au pouvoir « Pastef », a décidé d’abandonner sa plainte déposée contre Penda Thiam, directrice de la Rédaction du « Dakarois Quotidien ».

Des bonnes volontés à l’instar de Papa Alioune Sakho, patron du « GP Quotidien », se sont engagés à apaiser les tensions dans l’affaire judiciaire opposant Abass Fall, membre du « Pastef » au « Dakarois Quotidien ». C’est ainsi qu’après des pourparlers avec le directeur de publication, El Hadji Kane, ce week-end, le politicien a décidé de retirer sa plainte, évitant ainsi une confrontation judiciaire.

Tout est parti d’une information concernant l’affaire Aser, relayée par Adama Gaye. En partageant cette information déjà virale, le journal a souhaité questionner les faits, sans intention d’accuser ou de nuire directement à Abass Fall. Cette approche a toutefois été perçue par le politicien comme une atteinte à son honneur, entraînant le dépôt d’une plainte contre Penda Thiam.

Mais, lors des échanges, M. Fall a compris qu’il ne s’agissait aucunement d’une attaque personnelle. Le directeur de publication a précisé que l’intention était de rester dans le cadre du journalisme d’information et non de diffamation.

Sensible à ces explications, Abass Fall a finalement décidé de retirer sa plainte ce lundi.

Une décision louable qui met ainsi un terme à une possible bataille judiciaire et permet aux deux parties d’enterrer la hache de guerre.

Cependant, Penda Thiam reste convoquée par la Division spéciale de la cybersécurité (DSC). En effet, Abass Fall n’a pu retirer sa plainte du fait du week-end.

Le geste d’Abass Fall pourrait servir de modèle dans un contexte où les différends entre hommes politiques et presse prennent parfois des proportions disproportionnées. Cette médiation réussie devrait entre Abass Fall et le directeur de publication du « Dakarois Quotidien » prouve qu’il serait nécessaire d’organiser des fora entres les politiques et les médias pour la pérennité de la démocratie.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°308 – du 28/10/2024

🔴 AFFAIRE DES « 5 MILLIARDS F CFA DE L’ASER » : ACCORD À L’AMIABLE ENTRE ABASS FALL ET « LE DAKAROIS QUOTIDIEN »
🔴 POINT DE PRESSE DE LA COALITION « DUNDU » : MADANA KANE LANCE LES HOSTILITÉS CONTRE « PASTEF »

🔴 DÉFAITE DU CASA SPORTS – HLM RÉUSSIT UN EXPLOIT
🔴 CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE BOXE : LE SÉNÉGAL BRILLE AVEC 7 MÉDAILLES DONT UN EN OR

Les révélations de Madiambal Diagne sur l’accord de libération d’Ousmane Sonko : un protocole controversé ?

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a jeté un pavé dans la mare politique en révélant, lors de l’émission Grand Jury sur RFM, des détails sensibles concernant la libération de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. Selon lui, des négociations secrètes se seraient déroulées entre Sonko et l’ancien président Macky Sall, donnant lieu à un « protocole du Cap Manuel ». Ce prétendu accord aurait permis au leader politique de retrouver sa liberté à une semaine de l’élection présidentielle, et serait accompagné d’un soutien matériel et financier de Macky Sall, ainsi que de l’adoption d’une loi d’amnistie en sa faveur.

Madiambal Diagne, candidat aux élections législatives du 17 novembre 2024 sous la bannière de Jam Ak Jariñ, affirme détenir des informations précises sur ces discussions « nocturnes ». « Nous savons qui a négocié quoi, qui a signé quoi, quand et comment, et quels étaient les programmes », a-t-il déclaré. Pour lui, une enquête publique devrait être ouverte afin de faire toute la lumière sur ce dossier, et il se dit prêt à témoigner en faveur de la transparence.

Il ajoute qu’Ousmane Sonko n’a jamais évoqué publiquement ce protocole, ce qui alimente les suspicions du journaliste. Selon lui, « il est facile d’accuser les gens alors qu’on est trempé jusqu’au cou », suggérant que Sonko aurait bénéficié de cet accord tout en omettant de le mentionner devant les Sénégalais.

Outre le protocole du Cap Manuel, Madiambal Diagne s’est également exprimé sur la déclaration de patrimoine d’Ousmane Sonko. Le journaliste estime que Sonko devrait publier ses biens pour prouver sa transparence. Selon lui, cette initiative permettrait aux Sénégalais de juger si la déclaration est « sincère et exhaustive ».

Cette intervention de Madiambal Diagne vient raviver des débats houleux autour de la personnalité et de la trajectoire politique d’Ousmane Sonko, un acteur qui a souvent suscité des controverses dans le paysage politique sénégalais. Bien qu’aucune déclaration de Sonko n’ait encore été faite en réponse à ces accusations, le public attend désormais de voir si le Premier ministre prendra l’initiative de publier son patrimoine, comme l’a suggéré le journaliste.

Avec ces révélations, Madiambal Diagne entend bousculer le débat autour de l’intégrité et de la transparence des dirigeants politiques sénégalais. À l’approche des législatives de novembre, ces propos pourraient influencer les électeurs et accentuer les tensions déjà vives autour de la figure de Sonko.

PASTEF KOLDA: Abdourahmane Baldé déclaré nersona non grata

Le PASTEF a clairement affirmé sa position concernant Abdourahmane Baldé, connu sous le nom de Doura, en le déclarant persona non grata dans le parti. Dans un communiqué publié le 26 octobre 2024, le président Ousmane Sonko a précisé que le PASTEF reste ouvert à tous ceux qui soutiennent son projet, mais se montre ferme envers ceux impliqués dans des pratiques douteuses ou hostiles envers le parti.

Le communiqué souligne les antécédents de Baldé, notamment son rôle en tant qu’argentier de la campagne présidentielle d’Amadou Bâ et les accusations de gestion scandaleuse à son encontre, avec un audit en cours. Son comportement, jugé opportuniste et destructeur pour le PASTEF, a été fortement critiqué.

Les responsables du PASTEF rappellent les attaques passées de Baldé contre Ousmane Sonko et ses tentatives de discréditer les militants du parti. Selon le communiqué, il a non seulement renié son affiliation au PASTEF, mais a également collaboré avec des membres de l’APR pour tenter de nuire à l’image du parti.

Les cadres du PASTEF à Kolda affirment leur détermination à mener campagne sans Baldé, en se félicitant de leurs succès passés et de leur engagement envers une politique éthique et digne. Ils remercient Baldé pour sa déclaration de soutien, qu’ils rejettent, et réaffirment leur confiance dans leur capacité à obtenir une victoire aux élections du 17 novembre 2024 sans son implication.

Législatives : Me Malick Sall annonce son soutien à Ousmane Sonko

L’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, a annoncé son soutien à la liste du PASTEF pour les législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024. Dans un communiqué publié à Dakar le 27 octobre, il explique les raisons de sa décision après deux rencontres avec la coordination du PASTEF, la première ayant eu lieu le 16 octobre à Matam, et la seconde le 23 octobre au siège du PASTEF sur la VDN.

Me Sall a souligné un attachement commun à la stabilité, à la sécurité et au développement inclusif du Sénégal, ainsi qu’une volonté de unir les forces pour le bien des populations. « L’intérêt supérieur de la Nation passe avant celle des groupes et des individus », a-t-il affirmé, justifiant ainsi son choix.

Il appelle ses militants et sympathisants, tant au Sénégal qu’à l’étranger, à voter pour le PASTEF, insistant sur l’importance de ce choix pour la stabilité du pays, la cohésion nationale et l’espoir d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

8e Titre de Champion d’Afrique : félicitations du Président aux Lions du Beach Soccer

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a félicité les Lions du Beach Soccer pour leur 8e titre de champion d’Afrique et leur 5e sacre consécutif. Dans un message sur sa page X, il a exprimé sa satisfaction, déclarant : “Vous honorez une fois de plus le Sénégal par votre talent et votre détermination. Nous sommes fiers de vous.”

Cette victoire s’inscrit dans une série de performances remarquables de l’équipe, qui continue d’élever le prestige du Sénégal sur la scène continentale. Le président a souligné l’importance de ces succès pour l’unité et la fierté nationale, tout en encourageant les joueurs à poursuivre leurs efforts.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°307 – du 26 ET 27/10/2024

🔴 MAINTIEN DE SAMBA NDIAYE À SON POSTE MALGRÉ LES « MESURES CORRECTIVES » ÉNONCÉES PAR LE PM : DIOMAYE N’EST-IL PLUS SONKO
🔴 SCANDALE PRÉSUMÉ DE L’ASER : JEAN MICHEL SÈNE VISÉ PAR UNE SOMMATION INTERPELLATIVE DU DG D’AEE POWER SÉNÉGAL

🔴 TOURNOI UFOA-A / U17 : LES « LIONCEAUX » FILENT EN DEMI-FINALE
🔴 SÉBIKOTANE / VAGUE D’ARRESTATIONS APRÈS LE MATCH CONTRE L’ASC JAMONO : LE PRÉSIDENT DE L’ASC MANKOO DANS LES FILETS DE LA GENDARMERIE

Polémique Samba Ndiaye – la réaction de Diomaye « Gueumouma lolou »

Lors de son adresse à la Nation suivie d’une conférence de presse, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé sur la nomination controversée de Samba Ndiaye, ancien membre de l’Alliance pour la République (APR), au poste de président du conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM). Ce choix a suscité des critiques en raison des propos passés de Ndiaye à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko et du parti Pastef.

Pour le chef de l’État, cette nomination s’inscrit dans une dynamique de réconciliation et de dépassement des différends. « Je l’ai déjà dit, nous venons de loin, après des heurts qui ont marqué notre pays. Nous avons souffert et celui qui a subi le plus, Ousmane Sonko, a annoncé avoir pardonné. Nous devons faire preuve de dépassement », a-t-il déclaré, rappelant que la priorité est de bâtir une société inclusive malgré les divergences politiques.

Le président Faye a également souligné que le processus de sélection pour les postes de responsabilité repose sur un appel à candidatures ouvert à tous les Sénégalais, y compris ceux qui, par le passé, avaient critiqué son camp. « Nous ne nous bornons pas seulement aux gens qui font partie de nous. Ceux qui, par le passé, nous ont injuriés, y font également partie. Les Sénégalais nous ont fait confiance grâce à notre projet, et ce projet inclut tous les Sénégalais », a-t-il affirmé.

Cet appel au dépassement lancé par Bassirou Diomaye Faye marque une volonté d’apaisement et de rassemblement, alors que le pays se prépare à des élections législatives anticipées. Pour le président, les choix effectués visent à renforcer l’unité nationale en intégrant toutes les composantes de la société, indépendamment des positions politiques antérieures.

Barthélemy Dias critique sévèrement Ousmane Sonko : « La maladie imaginaire de Sonko a coûté 83 vies au Sénégal »

Lors d’une conférence de presse ce vendredi pour présenter la liste de la coalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Jerin, et Takku Wallu à Dakar, Barthélemy Dias, maire de la capitale sénégalaise, s’est lancé dans une critique acerbe du Premier ministre Ousmane Sonko. En utilisant le sobriquet « MIMI », acronyme pour « Menteur, Incompétent dans la Manipulation et Incapacité », Dias a visé le chef de file du parti Pastef en l’accusant d’avoir mis en péril la stabilité du pays.

Pour appuyer ses critiques, Barthélemy Dias a ajouté un nouveau terme : « Mi » pour « Maladie imaginaire ». « La maladie imaginaire de Sonko nous a malheureusement conduits à 83 morts. Je ne rigole pas, ce que je dis est extrêmement sérieux. Ceux qui ont perdu un enfant, un ami, ou un voisin sur la base de ces mensonges n’ont pas le cœur à rire. Voilà pourquoi nous devons faire en sorte que, si Dieu nous donne la victoire aux prochaines élections, l’Assemblée nationale soit entre des mains responsables », a déclaré le maire.

Dias a également élargi sa critique à ce qu’il qualifie de promesses non tenues du Premier ministre, notamment sur des sujets cruciaux pour les Sénégalais tels que l’emploi des jeunes, la cherté de la vie, et la réduction du train de vie de l’État. « Je suis désolé de le dire, mais ni le Coran ni la Bible n’encouragent le mensonge. Pourquoi la société sénégalaise devrait-elle l’accepter ? Nous sommes une société construite sur la base des religions révélées. Il est inacceptable que les engagements pris envers le peuple soient sans cesse bafoués », a-t-il martelé.

Pour Barthélemy Dias, cette élection représente une chance pour le Sénégal de rejeter les fausses promesses et de rediriger l’avenir du pays vers plus de transparence et d’intégrité.

Barthélemy Dias critique la transhumance et le recrutement politique : « Un régime solide n’a pas besoin de prises d’otages »

Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a vivement dénoncé les méthodes politiques du régime en place, qu’il accuse d’encourager la transhumance pour renforcer son assise. Lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la rencontre de l’intercoalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Jerin et Takku Wallu, Dias a qualifié le pouvoir actuel de « désespéré », s’appuyant sur le récent départ de Déthié Fall, ancien membre de leur coalition, qui a rejoint les rangs du parti Pastef d’Ousmane Sonko.

« Un pouvoir sûr de lui n’a pas besoin de recruter des candidats en changeant leur allégeance, ni de recourir à la transhumance. Ceux qui hier dénonçaient ce phénomène l’utilisent aujourd’hui sans scrupules », a-t-il déclaré en visant indirectement le départ de Déthié Fall sans toutefois le nommer. Pour Dias, cette pratique montre le manque de confiance du pouvoir dans son soutien populaire et l’absence d’une vision politique cohérente.

Il a également abordé la question de l’intégration de proches du président au sein de hautes fonctions de l’État, ce qu’il qualifie de « recyclage » de personnalités pour sécuriser les postes-clés de l’administration. « Les personnalités les plus influentes, hormis le président et le Premier ministre, proviennent toutes de la transhumance », a-t-il déclaré, citant en exemple le directeur de cabinet du président et le secrétaire général de la présidence, qui ont récemment rejoint le camp présidentiel après avoir évolué dans d’autres formations politiques.

Pour Barthélemy Dias, ces pratiques montrent que le régime mise davantage sur des stratégies de fidélisation par ralliement que sur un véritable ancrage auprès de la population. Le maire de Dakar invite ainsi les électeurs à se mobiliser pour les prochaines législatives, estimant que cette élection est une opportunité de réaffirmer le besoin de changements structurels pour une véritable démocratie en adéquation avec les intérêts du peuple.

Affaire Samba Ndiaye : Thierno Alassane Sall critique Ousmane Sonko pour avoir publiquement corrigé Bassirou Diomaye Faye

La récente prise de parole d’Ousmane Sonko, visant à rectifier la nomination de Samba Ndiaye par le Président Bassirou Diomaye Faye, a provoqué une réaction de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall (TAS). Celui-ci a dénoncé ce qu’il considère comme une « humiliation publique » infligée au président par son Premier ministre.

Dans une déclaration cinglante, TAS reproche à certains membres de la coalition d’avoir ignoré d’autres nominations « plus controversées ». Il critique ce qu’il décrit comme une indignation sélective des « pastefiens », qui auraient fermé les yeux sur des nominations de personnes accusées de malversations ou ayant des liens douteux. « Ces indignés de dernière minute étaient absents lors des nominations de personnalités présumées impliquées dans des scandales de visas ou visées par des rapports d’audit », a-t-il souligné.

Selon Thierno Alassane Sall, Bassirou Diomaye Faye a montré des signes d’autonomie en prenant cette décision sans consulter Sonko, mais il est désormais confronté à ce qu’il décrit comme un rappel à l’ordre public de la part de son mentor. « Diomaye, en agissant comme un président autonome, s’est attiré une réprimande publique. Une humiliation inutile, si tant est qu’il accepte de se plier », conclut-il dans sa déclaration.

Avec cette critique, TAS remet en question la cohésion au sein de la coalition, soulevant des interrogations sur le fonctionnement et l’indépendance réelle des dirigeants de la coalition Diomaye Président.

Affaire ASER : AEE Power Sénégal et Saidou Kane lancent une sommation contre Jean Michel Sene

L’affaire autour de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) prend une nouvelle tournure. AEE Power Sénégal, représentée par son directeur général Saidou Kane, a déposé une sommation interpellative à l’encontre de Jean Michel Sene, directeur de l’ASER. Le document a également été adressé à la Radio Télévision Walfadjri (RTW) et à la journaliste Khady Sylla, pour des propos jugés diffamatoires envers AEE Power et son dirigeant.

Selon des sources de Ledakarois.sn, cette action intervient après des déclarations de M. Sene sur RTW le 2 septembre 2024, dans lesquelles il aurait émis des propos pouvant entacher la réputation de M. Kane et de sa société. AEE Power Sénégal a lancé un projet d’électrification de 928 localités réparties dans plusieurs régions, dont Kaffrine, Louga, Saint-Louis, Tambacounda et Kédougou, et affirme que les allégations du directeur de l’ASER ont porté atteinte à son honneur et à sa crédibilité.

Dans ce document interpellatif, AEE Power demande des éclaircissements pour rétablir l’image de son projet, et invite M. Sene à répondre aux questions posées pour lever toute ambiguïté.

Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.

Législatives 2024 : Madiambal Diagne craint une suspension du scrutin dans certains départements

Alors que les élections législatives se profilent dans trois semaines, le journaliste Madiambal Diagne, réputé proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, exprime son inquiétude quant à une possible suspension partielle du scrutin. Diagne a mis en garde sur les réseaux sociaux, affirmant que le président Bassirou Diomaye Faye pourrait envisager de restreindre le vote dans des départements où son camp est moins populaire, notamment Matam, Bakel, et Kédougou.

Dans une publication sur X (anciennement Twitter), Madiambal Diagne a écrit : « Alerte ! Que le président Bassirou Diomaye Faye n’annonce pas des élections partielles, pour suspendre le scrutin dans les départements de Matam, Bakel et Kédougou où son camp semble faible ! Ces électeurs doivent participer à l’élection des députés sur les listes nationales. »

Cette déclaration intervient peu avant une adresse à la Nation du président Faye, qui pourrait clarifier ou écarter ces soupçons. Les législatives de 2024 s’annoncent cruciales pour l’équilibre politique national, et toute modification de leur déroulement pourrait susciter des réactions tant au niveau local qu’international.

Affaire Dieynaba Ndiaye : Alioune Badara Mbacké en détention provisoire, procès fixé au 31 octobre

L’affaire Dieynaba Ndiaye prend une nouvelle tournure avec le placement sous mandat de dépôt du Dr Alioune Badara Mbacké. Le procureur de Matam a retenu contre lui les charges de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours, ainsi que des accusations de menace et de voies de fait. L’incident a suscité un intérêt public considérable, attirant l’attention sur les circonstances entourant cette altercation.

Alors que les autres prévenus impliqués dans l’affaire ont bénéficié de la liberté provisoire, Dr Mbacké restera en détention jusqu’au procès, prévu le 31 octobre au tribunal de grande instance de Matam. Cette audience devrait éclaircir les faits reprochés au médecin, qui fait face à des accusations graves pouvant entraîner des sanctions pénales importantes en cas de condamnation.

Les détails de l’incident restent encore partiellement flous, mais cette mise en détention montre la fermeté avec laquelle les autorités souhaitent traiter ce dossier, soulignant la volonté de garantir la justice pour toutes les parties impliquées.

Ousmane Sonko réagit à la polémique autour de la nomination de Samba Ndiaye et appelle ses partisans à la vigilance

« Chers militants et sympathisants,

Nous accusons réception des multiples expressions de votre indignation suite à une nomination intervenue récemment.

En tant que président du parti, je me réjouis de votre vigilance qui témoigne de la maturité de notre démocratie interne et prend sa source de ce douloureux souvenir des épreuves auxquelles nous avons été soumis pour en arriver là où Dieu a bien voulu.
Soyez convaincus que ce souvenir est plus vivant et tenace en nous qu’en chacun de vous.
Je puis vous assurer que le Président Diomaye, qui a certainement pris la décision sur proposition alliée, n’avait aucune connaissance des faits dénoncés.

Je rappelle la position historique de notre parti : il reste ouvert à collaborer avec tous les Sénégalais convaincus par le projet et soucieux de son succès. En revanche, il reste fermé à toute personne impliquée dans une gestion scandaleuse d’une responsabilité publique, ou ayant fait montre d’un zèle excessif dans l’inimitié contre le parti, ses leaders ou ses membres.

Je ne doute pas que les mesures correctives idoines seront apportées au plus vite.

Chers militants et sympathisants,

À 48 heures du début de la campagne pour les élections législatives, je vous demande à tous de rester mobilisés et concentrés pour garantir une victoire éclatante et une majorité écrasante au soir du 17 novembre 2024. »

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°306 – du 25/10/2024

🔴 PÉTITION LANCÉE CONTRE LA NOMINATION DU PCA DE LA SN/HLM : SAMBA NDIAYE VOMI PAR DES « PASTÉFIENS »
🔴 DÉFAUT DE PERMIS DE CONDUIRE, FAUX ET USAGE DE FAUX : AMETH NDOYE PLACÉ EN GARDE À VUE

🔴 CAN BEACH SOCCER / EN FINALE CONTRE LA MAURITANIE : LE SÉNÉGAL EN QUÊTE D’UN CINQUIÈME SACRE
🔴 TROPHÉE ANPS DU MEILLEUR LUTTEUR AVEC FRAPPE : MODOU LÔ S’OFFRE UN TRIPLÉ

Gendarmerie de Sébikotane : Ameth Ndoye placé en garde à vue

Ameth Ndoye, chroniqueur à la Sen TV, a été placé en garde à vue ce jeudi dans les locaux de la brigade de recherches de Sébikotane. Selon les informations obtenues par Ledakarois.sn, il est poursuivi pour défaut de permis de conduire ainsi que pour faux et usage de faux. Les autorités ont déjà entamé les démarches nécessaires pour faire la lumière sur cette affaire, et Ndoye devrait être déféré au parquet demain, vendredi.

Les faits remontent au 21 octobre dernier, lorsque Ameth Ndoye a été impliqué dans un accident de la route. Un motocycliste avait percuté le véhicule qu’il conduisait. Les gendarmes dépêchés sur les lieux pour effectuer les constats d’usage ont alors demandé à Ndoye de présenter son permis de conduire. À défaut, il leur aurait remis une attestation dont le numéro de permis de conduire s’est avéré appartenir à une autre personne, selon une source autorisée.

Après cette découverte, les gendarmes de Sébikotane ont lancé un avis de recherche contre le chroniqueur, qui a finalement été appréhendé par la brigade de recherches de Faidherbe. La gendarmerie a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances entourant l’usage de ce faux document et déterminer si d’autres infractions sont en cause.

Cette affaire met en lumière la rigueur des forces de l’ordre dans la lutte contre l’utilisation de documents falsifiés, surtout en ce qui concerne la conduite sur la voie publique, un enjeu majeur de sécurité routière.

Ameth Ndoye pourrait être inculpé pour ces faits dès son défèrement au parquet. Le délit de faux et usage de faux est sévèrement réprimé par la loi sénégalaise, et il risque une peine pouvant aller jusqu’à plusieurs mois de prison si les faits sont avérés. Le défaut de permis de conduire est également passible de sanctions. L’évolution de cette affaire sera suivie de près, notamment en raison de la notoriété de l’accusé dans le milieu des médias.

Zahra Iyane Thiam réplique fermement aux critiques d’Ousmane Sonko contre Amadou Ba

Après les propos incisifs d’Ousmane Sonko à l’encontre du Premier ministre Amadou Ba, Zahra Iyane Thiam, ancienne Directrice générale de l’ASEPEX et soutien de Ba, n’a pas tardé à réagir. Elle critique vivement les déclarations de Sonko, affirmant son désaccord avec ses positions et défendant le bilan du chef du gouvernement.

« Vous avez été grandement surpris par l’acceptation de votre invitation à un débat public par le candidat de la coalition JÀMM AK NJARIÑ. Votre publication est la mise à nu ultime de ce que vous avez vous-même avoué au monde entier et au peuple sénégalais, lors de votre prestation à l’Arena. Tel un gladiateur sans glaive, vous manipulez et fabulez pour avancer. Monsieur le PM,  donnez les éléments et avançons, sans dérobade ni raillerie. Le Sénégal vous observe et se désole chaque jour un peu plus. J’espère ardemment que vous ne ferez pas subir à ce débat, auquel vous avez appelé Amadou Ba, le même sort que celui de la DPG. Amadou Ba est Maître de son agenda », a-t-elle écrit sur X.

Débat public : Ousmane Sonko dénonce les exigences de son opposant Amadou Bâ

Alors que le débat public attendu entre l’ancien Premier ministre Amadou Bâ et le Premier ministre Ousmane Sonko tarde à se concrétiser, Sonko est revenu sur sa page Facebook pour clarifier sa position. Selon lui, son camp n’a posé aucune condition pour la tenue de ce face-à-face, contrairement à son adversaire. Une nouvelle sortie qui relance les tensions autour de cet échange crucial pour la scène politique sénégalaise.

Voici son post.

Je me réjouis de l’acceptation annoncée par M. Amadou BA du débat auquel je l’ai convié.
Je suis étonné qu’il ait attendu des rumeurs d’interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée, et enrobée de conditionnalités et dérobades, comme à son habitude.

Les éventuelles lacunes du code électoral ou de la loi sur le CNRA avec des dispositions obsolètes quant à l’organisation des débats à l’occasion des élections au Sénégal, ne sauraient constituer un obstacle dirimant à sa tenue. Nous n’avons posé aucune condition à M. Amadou Ba, qu’il en fasse de même.

Chacun présentera ses arguments au peuple sénégalais le jour J, et je puis vous promettre, que les stigmates de mauvaise gestion de l’ancien Premier ministre seront aussi criards que les rayures d’un zèbre.

Tout est référencé, sourcé et renseigné à partir de documents officiels irréfutables (y compris des rapports qui l’ont mis en cause) et sera mis à la disposition du peuple sénégalais.

Amadou Bâ accepte le défi d’Ousmane Sonko pour un débat public : vers une confrontation d’idées

L’ancien Premier ministre Amadou Bâ a officiellement accepté l’invitation de l’opposant Ousmane Sonko à un débat public, marquant ainsi un tournant significatif dans la scène politique sénégalaise. Cette réponse intervient après que Sonko lui a lancé le défi lors d’une déclaration publique, exprimant son souhait de débattre sur des sujets essentiels pour le pays.

Dans sa réponse, Amadou Bâ a manifesté son intérêt pour ce face-à-face, tout en faisant une allusion subtile à ce qu’il décrit comme une « nostalgie légitime » de Sonko à vouloir se mesurer à lui. « J’accepte volontiers son invitation à un débat public et contradictoire », a déclaré Amadou Bâ, ajoutant que leurs équipes respectives se rencontreront pour déterminer les modalités pratiques du débat.

Le débat annoncé ne se contentera pas de répondre aux sujets définis par Ousmane Sonko. Amadou Bâ a demandé à ce dernier de fournir les rapports mentionnés dans ses récentes interventions, afin que la discussion puisse être éclairée et fondée sur des faits tangibles. « J’espère qu’il mettra à ma disposition les rapports qu’il a évoqués et rendra publics tous les échanges entre le Premier ministre que j’étais et les ministres concernés par les allégations », a-t-il affirmé.

Amadou Bâ propose d’élargir le champ de la discussion, au-delà des thèmes économiques et des ressources naturelles évoqués par Sonko. Il souhaite aborder des questions touchant l’ensemble des aspects de la vie nationale : l’économie, les finances publiques, l’emploi, les libertés publiques, les institutions, la justice, la sécurité, et même les défis liés aux inondations. Pour lui, ce débat doit permettre de confronter les idées afin de proposer des solutions concrètes aux problèmes auxquels fait face le Sénégal.

Cette invitation à un échange approfondi reflète la volonté de l’ancien Premier ministre de replacer le débat politique sur le terrain des idées et des propositions, loin des polémiques stériles. Ce face-à-face s’annonce donc comme un moment clé, offrant aux citoyens sénégalais une opportunité unique d’évaluer les visions des deux leaders sur l’avenir du pays.

En acceptant ce défi, Amadou Bâ semble prêt à défendre son bilan et ses propositions face à un adversaire déterminé. Le débat, dont les détails pratiques restent à définir, pourrait devenir un moment charnière dans la course politique au Sénégal, en particulier à l’approche des prochaines échéances électorales.

RÉDUCTION DES EFFECTIFS MILITAIRES FRANÇAIS EN AFRIQUE : La base de Ouakam, au Sénégal, concernée

À l’heure où Paris revoit sa stratégie militaire en Afrique, des changements majeurs sont à venir concernant la présence des troupes françaises sur le continent. Selon des informations exclusives obtenues par la rédaction du Dakarois Quotidien, la base militaire française de Ouakam, à Dakar, verra ses effectifs réduits de manière significative dans les prochains mois. Un Conseil de défense en cours en France et un rapport commandé par le président Emmanuel Macron confirment cette réorientation stratégique, visant à diminuer la voilure de la présence militaire française dans plusieurs pays africains.


Les Éléments français du Sénégal (EFS), qui comptaient jusqu’à présent environ 350 à 450 hommes à la base de Ouakam, devraient bientôt être réduits à une centaine, avec des effectifs allant de 80 à 100 militaires. Cette réduction s’inscrit dans une volonté plus large du gouvernement français d’alléger ses emprises militaires à travers le continent. Les bases de Côte d’Ivoire et du Gabon seront également concernées par cette restructuration, tandis que l’avenir des sites de Ndjamena, au Tchad, et de Djibouti reste encore à définir.


Cette réorganisation, qui fait suite à un rapport commandité par l’Élysée à Jean-Marie Bockel, ancien ministre des Anciens combattants, vise à rompre avec les grandes bases traditionnelles au profit de dispositifs plus légers et moins visibles. Désormais, les forces françaises sur le continent opéreront sous la forme de Détachements de Liaisons Interarmées (DLIA), en collaboration étroite avec les pays hôtes. À Dakar, les militaires français partageront leurs infrastructures avec l’armée sénégalaise, un changement de paradigme qui symbolise une nouvelle ère dans les relations de défense franco-sénégalaises.


Cette décision intervient dans un contexte marqué par la montée du sentiment anti-français dans certaines régions d’Afrique, alimenté par des campagnes de désinformation, souvent orchestrées par des puissances rivales. Le repositionnement stratégique de la France, plus discret mais toujours réactif et agile, devrait permettre de répondre aux attentes de ses partenaires africains tout en limitant les risques de contestation locale.


Pour le président de la République, Emmanuel Macron, il ne s’agit pas d’un désengagement total, mais plutôt d’une révision des modalités de présence militaire française. Paris mise désormais sur un soutien ciblé, adaptant sa réponse aux besoins spécifiques de sécurité des pays alliés comme le Sénégal. Ce changement marque la fin d’une époque où les bases françaises abritaient des contingents nombreux et visibles, pour une approche plus légère et adaptable aux réalités géopolitiques actuelles.


Les conclusions de ce rapport et les détails de cette nouvelle configuration militaire seront rendus publics dans les prochains jours ; mais l’heure est déjà au réajustement. Le Sénégal, tout comme ses voisins, devra désormais compter sur une présence militaire française allégée mais toujours opérationnelle, prête à répondre aux défis de sécurité régionaux.


Le Dakarois

Société nationale de Recouvrement : Ndèye Fatou Fall, alias Falla Fleur, nommée PCA

Ndèye Fatou Fall, plus connue sous le nom de Falla Fleur, a été nommée Présidente du Conseil d’Administration (PCA) de la Société nationale de Recouvrement (SNR) ce mercredi 23 octobre 2024. Elle succède à Pape Diouf, qui occupait cette fonction jusqu’à présent.

Titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit économique et des affaires, Ndèye Fatou Fall s’est forgée une solide réputation dans le secteur des affaires au Sénégal. En mai dernier, elle avait refusé une proposition pour un poste de Directrice générale, préférant attendre une opportunité plus en phase avec ses aspirations professionnelles.

Sa nomination à la tête de la SNR marque une nouvelle étape dans sa carrière. À ce poste stratégique, Falla Fleur aura pour mission de superviser la gestion et le recouvrement des créances au sein de cette institution publique, un rôle crucial pour l’économie sénégalaise.

Aide humanitaire à Bakel : Les forces armées soutiennent les victimes des inondations

Les Forces armées sénégalaises intensifient leur engagement en faveur des populations sinistrées du département de Bakel, gravement touchées par des inondations dévastatrices. Ces dernières semaines, de fortes pluies ont causé des dégâts considérables aux habitations et aux infrastructures locales. En réponse à cette situation d’urgence, une opération humanitaire a été lancée pour fournir une aide directe aux victimes.


Dans le cadre de cette opération, des vivres ont été distribués dans le village de Diawara et sur le site de recasement des sinistrés. En collaboration avec le préfet de Bakel, les militaires ont mobilisé 4 tonnes de riz, 1 000 litres d’huile, une tonne de sucre et 500 kg de lait en poudre. Cette aide alimentaire a été essentielle pour soulager les familles dont les conditions de vie se sont détériorées à la suite des inondations. Les bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers les Forces armées pour ce soutien.
En plus de la distribution de vivres, des hôpitaux mobiles ont été installés dans la région pour répondre aux besoins urgents en matière de soins de santé. Ces structures temporaires, équipées de médecins et de matériel médical, sont cruciales pour traiter les malades et prévenir les épidémies dans un contexte de crise sanitaire. Les responsables médicaux soulignent l’importance de cette initiative pour garantir l’accès aux soins.


Cette action humanitaire s’inscrit dans une réponse globale des autorités sénégalaises face aux intempéries. Le gouvernement a mis en place d’autres mesures d’urgence pour aider les sinistrés dans plusieurs régions. Le préfet de Bakel a salué l’engagement des Forces armées, affirmant que cette solidarité nationale fait une réelle différence dans la vie des victimes.
L’engagement des Forces armées à Bakel illustre l’importance de la solidarité face aux crises. La mobilisation collective des militaires et des autorités locales apporte une lueur d’espoir aux familles touchées, leur permettant de commencer à reconstruire leurs vies après cette catastrophe.


Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°305 – du 24/10/2024

🔴 PRÉSENCE MILITAIRE EN AFRIQUE DE L’OUEST : MACRON RÉDUIT SES EFFECTIFS AU SÉNÉGAL
🔴 RUSE POLITIQUE : TAS BAPTISE DÉTHIÉ FALL « JUDAS » ET DÉNONCE LE « MACHIAVÉLISME PASTÉFIEN »

🔴 LIGUE DES CHAMPIONS / DÉFAITE CUISANTE DU BAYERN (4-1) : LE BARÇA RENOUE AVEC LA MAJESTUOSITÉ
🔴 OUVRAGES SUR L’ATHLÉTISME SÉNÉGALAIS : MBAYE JACQUES DIOP CÉLÈBRE NOS CHAMPIONS

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 23 Octobre 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

•       Présidence de la République :
Monsieur Abdoulaye TINE, Avocat, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA-SN), en remplacement de Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE.

•       Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :

Monsieur Samba NDIAYE, Ingénieur en génie Civil, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Habitations à Loyer modéré (SN-HLM), en remplacement de Monsieur Moustapha FALL ;
Monsieur Ousseynou FAYE, Architecte urbaniste, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP)-SA, en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;
Monsieur Ibrahima THIOYE, Administrateur civil principal est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement Foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU SA), en remplacement de Monsieur Maissa Mahécor DIOUF ;

•       Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique :

Madame Mané THIAM, Expert-comptable, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale La Poste (SN-LA POSTE)  en remplacement de Monsieur Lansana SANO ;
Monsieur Oumar WATT est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Sénégal Numérique (SENUM SA), en remplacement de Monsieur Diégane SÈNE ;
MonsieurSadikh TOP est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence de Presse sénégalaise (SN-APS), en remplacement de Monsieur Moustapha SAMB ; 

Ministère des Finances et du Budget (MFB) :

Monsieur Boubacar SOLLY, Docteur en géographie, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP – SA), en remplacement de Monsieur Meissa Ndao WADE ;
MadameNdèye Fatou FALL, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit économique et des affaires, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Pape DIOUF ;
MonsieurMoustapha Camara, titulaire d’un master 2 en ingénierie des systèmes d’information, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Ciré DIA ;
Monsieur Sidy FALL, Opérateur économique, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie automobile (FGA)en remplacement de Monsieur Mor Dia THIAM ;
Monsieur Momath CISSE, Ingénieur statisticien, est nommé Directeur général Adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), poste vacant ;
Monsieur Oumar REMY, Expert en Commerce international, est nommé Président du
Conseil d’Administration du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP)en remplacement de Monsieur Oumar NDOYE ;

•       Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens :

Monsieur Laurent SINA, Consultant en système de management qualité, est nommé
Président du Conseil d’Administration du Laboratoire national de référence dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics (LNR-BTP) (ex CEREEQ-SA)en remplacement de Monsieur Dame DIOP ;
Monsieur Youssoupha CISS, Enseignantest nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Les Autoroutes du Sénégal (SN-LAS), en remplacement de Madame Ndèye Saly Diop DIENG ;

•       Ministère de la Santé et de l’Action sociale :

Monsieur Mamadou SANE, titulaire d’un doctorat en Pharmacie, est nommé Président du
Conseil d’Administration de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA), en remplacement de Madame Aïssatou Mbéne Lo NGOM ;

•       Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :

Monsieur Famara MANÉ, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société d’Aménagement agricole des Grandes Vallées rizicoles (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Cherif SABALY.

•       Ministère de la Famille et des Solidarités :

Madame Mame Mbissine NDIAYE, Technicienne Supérieure en commerce international, est nommée Président du Conseil d’Administration de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de Monsieur Abdou Aziz NDIAYE.

Matam : Une nouvelle victime des inondations à Dondou

Les inondations continuent de faire des ravages à Matam, avec un nouveau décès tragique signalé dans la localité de Dondou. Un jeune homme de 23 ans a perdu la vie après que sa petite embarcation a chaviré alors qu’il tentait de traverser le fleuve. La forte pression des eaux de crue a déséquilibré la pirogue, entraînant la noyade du jeune homme. Son corps a été retrouvé par les villageois avant d’être remis aux sapeurs-pompiers.

Ce drame marque la deuxième victime des inondations à Matam, après qu’une fillette de 9 ans a également été retrouvée noyée. Pendant ce temps, les sinistrés continuent de subir les conséquences de cette catastrophe naturelle, aggravant la situation dans cette région du Nord du Sénégal.

Élections législatives : JAMM AK NDIARIGN soutient SAMM SA KADDU à Dakar

La coalition JAMM AK NDIARIGN, dirigée par Amadou Ba, a décidé d’apporter son soutien à la coalition SAMM SA KADDU pour les élections législatives à Dakar. Cette annonce a été faite par Zahra Iyane Thiam sur le réseau social X, confirmant ainsi une alliance stratégique entre les deux formations politiques.

Grâce à cet appui de JAMM AK NDIARIGN, la coalition SAMM SA KADDU renforce désormais sa présence à Dakar, augmentant ainsi ses chances lors des prochaines échéances électorales. Ce soutien marque une nouvelle dynamique dans la compétition électorale à Dakar, où la lutte pour les sièges parlementaires s’annonce de plus en plus intense.

Quitter la version mobile