Oustaz Omar Sall, prêcheur jugé pour diffamation et injures via un moyen informatique, a été confronté à un interrogatoire rigoureux du Procureur de la République au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Accusé d’avoir tenu des propos controversés devant les caméras, le prêcheur a été exhorté à assumer ses déclarations.
Le Procureur a vivement réprimandé Oustaz Omar Sall, l’incitant à assumer ses propos et à ne pas nier ce qui avait été dit publiquement.
Oustaz Omar Sall a réagi en contestant l’idée d’être jugé sur des insinuations, affirmant qu’on ne devrait pas lui faire dire ce qu’il n’a pas prononcé.
Malgré la défense du prêcheur, le Procureur a persisté, utilisant une expression populaire pour souligner la nécessité d’assumer ses paroles.
Confronté à nouveau, Oustaz Omar Sall a finalement reconnu avoir prononcé les propos en question, reconnaissant ainsi la pression du Procureur.
Un avocat de la défense a dénoncé un prétendu acharnement contre son client, suscitant une intervention de la Présidente d’audience pour rétablir le calme.
Le Procureur, après le calme retrouvé, a ironisé sur la situation en soulignant que même si des secours arrivaient, Oustaz Omar Sall était coincé et devait assumer ses actes.
L’affaire a mis en lumière les tensions lors de l’interrogatoire, avec Oustaz Omar Sall reconnaissant finalement ses déclarations sous la pression du Procureur. La défense dénonce un acharnement, soulignant les défis auxquels le prêcheur est confronté dans cette affaire de diffamation et d’injures.