Alassane Fall, connu sous le pseudonyme « Alassane bou Sonko, » a été libéré ce jeudi par le procureur, après avoir présenté ses excuses pour des propos outrageants à l’égard du procureur de la République et du magistrat qui ont jugé Bah Diakhaté. Me Cheikh Khouraichy Ba, son avocat, a annoncé cette libération, soulignant qu’Alassane Fall devrait néanmoins accepter un suivi psychologique.
Alassane Fall, membre du Pastef, avait menacé dans une vidéo publiée sur TikTok d’insulter publiquement le chef du parquet et le juge en cas de libération des détenus Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao. Ses accusations et menaces avaient conduit le procureur de la République à s’autosaisir de l’affaire et à ordonner son arrestation par le commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC).
Alassane Fall avait passé dix mois en prison avant sa libération grâce à la loi d’amnistie. Sa libération marque la fin de ce qu’il a décrit comme un « calvaire, » et il a exprimé des regrets sincères pour ses propos, ce qui a contribué à sa remise en liberté.
L’affaire d’Alassane Fall souligne les tensions autour des questions de justice et de liberté d’expression au Sénégal. Son cas met également en lumière les conséquences potentielles des outrages envers les magistrats et l’importance de l’excuse et du suivi psychologique dans le processus de réhabilitation.
La libération d’Alassane Fall après ses excuses pourrait servir de leçon sur l’importance de respecter les institutions judiciaires tout en naviguant les limites de la liberté d’expression.