Un Centre d’Appareillage Orthopédique de Pointe ouvre ses portes en Casamance, un espoir pour les Victimes de Mines

Les victimes de mines du conflit en Casamance peuvent enfin voir leur quotidien allégé grâce à l’inauguration d’un centre d’appareillage orthopédique de pointe. Le coordonnateur de l’Association des victimes de mines (ISAD-ASVM), Sarany Diatta, explique que ce centre marque une nouvelle ère où les membres de l’association n’auront plus besoin de se rendre en Guinée-Bissau pour obtenir des prothèses.

Depuis 2015, l’association a facilité le déplacement de personnes handicapées vers la Guinée-Bissau pour l’acquisition d’appareils orthopédiques. Désormais, ce centre moderne répondra aux besoins des victimes de mines de la Casamance avec des équipements de dernière génération. En outre, il offrira une prise en charge à d’autres personnes vivant avec un handicap de la région et même des pays voisins.

Le centre dispose d’outils de réadaptation physique à la pointe de la technologie, notamment des appareillages de rééducation, des prothèses et des équipements sportifs. Sa réalisation a été rendue possible grâce à la collaboration de plusieurs partenaires, dont le CRS-USAID, l’AJWS, HI, CNAMS, entre autres.

Arame Top Sène, Directrice générale de l’Action Sociale, souligne que ce centre contribuera à combler le déficit en produits et spécialistes dans le domaine de l’orthopédie et de la réadaptation fonctionnelle. Elle exprime également l’espérance que le centre pourra prendre en charge au moins 600 personnes et former au moins 10 techniciens dans le domaine de l’orthopédie et des nouvelles technologies d’assistance.

Situé à Boutoute, dans la commune de Niaguis, ce centre d’appareillage et de réadaptation physique représente un véritable espoir pour les personnes handicapées de la Casamance et au-delà. Son ouverture marque un pas en avant significatif dans la prise en charge et l’accompagnement des victimes de mines et des personnes vivant avec un handicap dans la région.

Disparition tragique d’un jeune conducteur de moto à Thiès : La police ouvre une enquête

Aliou Diallo, un jeune conducteur de moto « Jakarta » de 25 ans, demeurant au quartier Thialy dans la commune de Thiès-Nord, a été retrouvé mort hier sur la route Thiès-Mont-Rolland après avoir été porté disparu pendant plus d’une semaine.

Les éléments de la caserne des sapeurs-pompiers et de la police, alertés de la disparition, se sont rapidement déployés sur les lieux. Ils ont découvert le corps sans vie d’Aliou Diallo dans un état de décomposition avancée. Face à la situation, il a été décidé de procéder à l’inhumation du défunt sur place.

Les circonstances exactes de sa mort demeurent encore inconnues, et sa moto demeure introuvable. Certains de ses proches ont exprimé des soupçons d’agression, suggérant une possible piste criminelle.

Face à ces éléments troublants, la police a ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès tragique et tenter de retrouver la moto disparue. Les autorités sont actuellement à la recherche de témoins potentiels et examinent toutes les pistes possibles pour élucider ce mystère et apporter des réponses à la famille d’Aliou Diallo et à la communauté locale.

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