En visite au Sénégal : Des leaders palestiniens plaident la fin des relations diplomatiques entre les pays africains et Israël

Deux leaders de la résistance Palestinienne, présents au Sénégal, se sont entretenus avec la presse ce mardi à Dakar.
L’objet de leur visite est de s’entretenir avec les autorités sénégalaises et la société civile sur la situation qui prévaut au Proche Orient.

“Nous sommes là en tant que délégation du Hamas à Dakar pour rencontrer les autorités du pays le Sénégal qui a des positions très connues pour son soutien à la cause palestinienne.
Récemment, nous avons suivi et écouté le discours courageux du Président Bassirou Diomaye Faye lors du sommet islamique en Gambie. On le remercie et le félicite pour son engagement.
Il est clair, aujourd’hui, qu’il s’agit d’une résistance contre une colonisation, un génocide, une occupation d’Israël contre le peuple palestinien. Il était clair que les sionistes n’ont pas du tout voulu profiter d’une occasion qu’ils ont eue durant des décennies, ils préfèrent rester dans des crimes contre l’humanité en massacrant des femmes et des enfants. La réalité est que ces crimes sont commis depuis plus de 75 ans, c’est à dire de 1948 à nos jours par l’Etat sioniste. Ce que le peuple palestinien demande, c’est simplement la liberté, l’indépendance pour décider seul de son avenir et c’est un droit absolu et légitime pour la Palestine. On réclame notre indépendance. Malgré tous ces crimes commis, le peuple montre qu’il ne va pas quitter son territoire. Ça doit être un message très fort pour la communauté internationale de comprendre qu’on ne laissera jamais nos droits et on continuera la lutte. Mais encore une fois, on félicite le peuple sénégalais et son président qui ont toujours soutenu la cause palestinienne dans plusieurs étapes et devant l’instance régionale. On souhaite que la position du Sénégal de toujours rester plus forte. C’est un pays leader en Afrique. Et Le droit international est très clair, la Palestine a le droit d’avoir son indépendance. Et Israël profite du soutien des puissances européennes et des États-Unis pour commette ses crimes contre l’humanité”, a indiqué Dr Osama Hamdan leader de la cause palestinienne.

Pour sa part, Dr Sami Abuzuhri s’est dit heureux d’être au Sénégal pour la première fois et félicite le peuple sénégalais pour sa maturité démocratique démontrée une fois de plus lors des dernières élections présidentielles.
“Le Sénégal est un pays modèle pas seulement en Afrique mais partout à travers le monde. Et on est sûr que ce pays qui a toujours soutenu la cause palestinienne va toujours continuer sur cette lancée de soutenir les droits des peuples palestiniens. Parce que ce qui se passe en Palestine notamment à Gaza, nous n’avons pas d’autres choix que de continuer la résistance et la défense des droits du peuple palestinien. Certainement que tout le connaît l’occupation palestinienne depuis 75 ans et il est grand temps que cette occupation termine pour que notre peuple recouvre sa liberté, retouve ses droits d’un Etat palestinien indépendant.
Nous sommes victimes d’une situation pas seulement à Gaza qui est en blocus depuis 17ans mais, ce qui s’est passé à Al-Aqsa que tout le monde a suivi est terrible. La mosquée ce n’est pas seulement pour les palestiniens mais pour tous les musulmans. Nous avons à peu près 10 mille prisonniers palestiniens en Israël même avant cette dernière guerre. Nous avons senti que tout le monde a presque oublié la cause palestinienne, c’est pour cela qu’on était obligé de faire une action qui va faire comprendre à tout le monde, qu’il est temps de penser à la cause palestinienne et qu’il est temps de trouver une solution à cette situation très difficile que notre peuple vit sous l’occupation israélienne”, a expliqué Dr Sami Abuzuhri, leader de la résistance palestinienne.

Ces deux leaders de la cause palestinienne qui comptent beaucoup sur la position des pays africains à continuer à soutenir la Palestine, souhaitent la fin des relations diplomatiques entre les pays africains et les sionistes israéliens.

Aly Saleh

Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko appelle à une minute de prière pour les Martyrs Palestiniens

Ce dimanche 9 juin 2024, lors d’une conférence politique majeure organisée sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a demandé une minute de prière en hommage aux martyrs palestiniens.

Cet événement, qui a attiré des milliers de participants venus de tout le pays, a été marqué par un appel poignant à la solidarité internationale envers le peuple palestinien, « victime d’une oppression soutenue par la complicité des grandes puissances mondiales », selon les mots de Sonko.

Devant une audience attentive, Sonko a déclaré : « En tant que citoyens du monde et en tant qu’êtres humains, nous devons nous montrer solidaires de ceux qui souffrent. Aujourd’hui, je vous demande de vous unir à moi pour une minute de prière en hommage à nos frères et sœurs palestiniens qui ont perdu la vie dans leur lutte pour la liberté et la justice. »

Ce geste symbolique a été salué par les participants, soulignant l’importance de la cause palestinienne pour de nombreux Sénégalais. La minute de prière a été un moment de recueillement et de réflexion, mettant en lumière l’engagement du Sénégal en faveur des droits de l’homme et de la justice internationale.

Ousmane Sonko a également profité de l’occasion pour appeler à une action concrète en soutien à la Palestine. « Nous ne devons pas seulement prier, mais aussi agir. Il est de notre devoir de dénoncer l’injustice et de soutenir les efforts pour mettre fin à l’oppression. Le Sénégal doit continuer à jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et des droits de l’homme partout dans le monde », a-t-il affirmé.

Cette conférence, initialement axée sur l’implication de la jeunesse dans le projet de changement systémique au Sénégal, a ainsi pris une dimension internationale avec cet appel à la solidarité. En demandant une minute de prière pour les martyrs palestiniens, Ousmane Sonko a rappelé l’importance de la compassion et de la solidarité dans la lutte contre l’injustice, quelle que soit la distance géographique.

Le Dakarois Quotidien N°169 – du 06/05/2024 –

🔴 DÉNONCIATION DE LA COLONISATION ISRAÉLIENNE : Diomaye élève la voix au sommet de l’OCI
🔴 APRÈS LE GRAND FRÈRE, LE PETIT FRÈRE : Solus, Eumeu Sène en finit avec tout Guédiawaye !

Des groupes armés palestiniens dérobent des millions d’euros dans des agences bancaires de Gaza

Des groupes armés palestiniens, dont l’un se revendiquant du groupe islamiste Hamas, ont orchestré le mois dernier une série de cambriolages spectaculaires dans plusieurs agences bancaires de Gaza, s’emparant d’un total de 66 millions d’euros, rapporte Le Monde dans son édition de samedi.

Le quotidien français a obtenu un document émanant de la Banque de Palestine, transmis à certains partenaires internationaux, qui détaille les différents casses perpétrés dans les agences bancaires de la ville de Gaza.

Selon ce document, le 16 avril dernier, des employés ont découvert qu’un trou avait été foré dans le plafond de la salle des coffres de la principale agence de la Banque de Palestine à Gaza. Les malfaiteurs ont réussi à dérober l’équivalent de 2,8 millions d’euros en shekels israéliens, contenu dans des cassettes de distributeurs de billets.

Dès le lendemain, le 17 avril, des groupes armés munis d’explosifs sont revenus dans le bâtiment pour faire sauter un caisson de ciment coulé la veille pour protéger l’argent. Ils ont alors ouvert trois coffres, emportant avec eux l’équivalent de 29 millions d’euros en différentes devises.

Le 18 avril, une seconde agence bancaire, la plus importante du centre-ville, a également été prise pour cible par un commando d’hommes se revendiquant des plus hautes autorités à Gaza, une formule qui désigne le Hamas, selon Le Monde. Les assaillants ont réussi à dérober l’équivalent de 33,6 millions d’euros en shekels israéliens.

Par ailleurs, l’armée israélienne a saisi une importante somme d’argent appartenant à la Banque de Palestine dans l’enclave, dans le but d’éviter que le Hamas ne mette la main dessus, selon les informations du journal.

Le Monde souligne également les difficultés rencontrées par la Banque de Palestine pour mettre ses liquidités à l’abri, ainsi que les Gazaouis pour se procurer de l’argent liquide. En raison des conditions de guerre, seuls deux distributeurs de billets fonctionnent encore dans la région, et les clients font face à des risques de rançonnement devant ces distributeurs par des hommes armés et masqués, réclamant un pourcentage des retraits.

Cette série de cambriolages met en lumière les défis sécuritaires et économiques auxquels sont confrontés les habitants de Gaza, pris en étau entre les groupes armés, les restrictions imposées par Israël et les difficultés économiques persistantes.

Restriction des exportations vers Israël : La Turquie exprime son soutien aux Palestiniens

La Turquie a pris une décision significative en restreignant ses exportations vers Israël en réponse aux récents événements survenus dans la région de Gaza. Cette mesure vise à exprimer le soutien de la Turquie aux Palestiniens et à protester contre les actions d’Israël dans la région.

La décision a été annoncée mardi matin par le ministère turc du Commerce, qui a déclaré que ces restrictions resteraient en vigueur jusqu’à ce qu’Israël déclare un cessez-le-feu immédiat et autorise un accès continu de l’aide humanitaire à Gaza. Cette décision fait suite au blocage par Israël d’une demande turque de largage d’aide humanitaire sur Gaza.

Les restrictions portent sur 54 produits, notamment des matériaux de construction et du carburant d’aviation. Le ministère turc affirme que la vente de produits ou services susceptibles d’être utilisés à des fins militaires par Israël est interdite depuis longtemps.

En réaction, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré qu’Israël prendrait les mesures nécessaires à l’encontre de la Turquie, dénonçant une violation des accords commerciaux bilatéraux.

Ces derniers développements interviennent dans un contexte de tensions déjà exacerbées entre la Turquie et Israël. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié Israël de “terroriste” à plusieurs reprises et a rappelé l’ambassadeur de Turquie à Tel-Aviv en novembre dernier.

La décision de restreindre les exportations vers Israël survient également alors que la politique intérieure turque est sous pression, avec des manifestations dans plusieurs villes du pays pour dénoncer la poursuite des relations commerciales avec Israël.

Cette décision de la Turquie risque d’aggraver les tensions dans la région et de compliquer les efforts visant à trouver une solution pacifique au conflit israélo-palestinien. Elle souligne l’importance des enjeux politiques et économiques liés à ce conflit, qui continuent d’avoir des répercussions régionales et internationales majeures.

[En direct] Intenses bombardements dans le sud de la bande de Gaza, les hôpitaux submergés

Après des semaines de combat contre le Hamas dans le nord de Gaza, l’armée israélienne intensifie ce mardi son déploiement dans le sud du territoire, faisant craindre un « scénario encore plus infernal » pour les civils, selon les Nations unies. Khan Younes, ville où ont été déplacés un grand nombre de Palestiniens du Nord, est désormais la cible de l’armée israélienne. Les ONG humanitaires ne cachent plus leur désespoir face à la situation dans l’enclave palestinienne.

Ce qu’il faut retenir :

■ La trêve à Gaza a volé en éclats vendredi matin, le 1ᵉʳ décembre.

■ L’armée israélienne a déplacé son offensive vers la moitié sud du territoire. Des dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens sont entrés dans cette partie de Gaza, au niveau de la grande ville de Khan Younes, proche de la frontière avec l’Égypte. L’hôpital Nasser, le plus grand de Khan Younes, a reçu mardi matin des dizaines de blessés.

■ Le Qatar demande au Conseil de sécurité de l’ONU de forcer Israël à revenir à la table des négociations sur la guerre à Gaza, a déclaré ce mardi l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, lors d’un sommet du Conseil de coopération du Golfe à Doha.

■ « Un scénario encore plus infernal est sur le point de se réaliser, auquel les opérations humanitaires ne pourront peut-être pas répondre », a déclaré la Coordinatrice humanitaire de l’ONU pour les Territoires palestiniens.

■ Plus de 15 900 Palestiniens, dont 70% de femmes et d’enfants, ont été tués dans les frappes israéliennes sur Gaza depuis le 7 octobre, a déclaré lundi 4 décembre le ministère de la Santé de la bande de Gaza. Le nombre de blessés s’élève à plus de 42 000 Palestiniens. Depuis le 7 octobre, plus de 1 200 Israéliens ont été tués.

■ Durant la trêve, 110 otages – 86 Israéliens et 24 étrangers – ont été libérés par le Hamas, selon le décompte d’Israël. De son côté, Israël a libéré 240 prisonniers palestiniens ; 136 otages restent détenus à Gaza, selon l’armée israélienne.

Rfi

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