Législatives 2024 : 527 agents mobilisés pour une couverture électorale nationale par la RTS

Dans le cadre des élections législatives du 17 novembre 2024, la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) a déployé un dispositif exceptionnel pour garantir une couverture médiatique complète et équilibrée. Selon un communiqué signé par Pape Alé Niang, Directeur général de la RTS, cette mobilisation a impliqué 527 agents, répartis sur l’ensemble du territoire national, pour un budget global de 135.279.000 francs CFA, incluant les frais de mission et des primes exceptionnelles.

Pape Alé Niang a tenu à exprimer sa gratitude envers le personnel de la RTS, soulignant leur disponibilité et leur professionnalisme. « Une grande partie du personnel a été mobilisée pour la conduite des différentes activités liées à cet événement », a-t-il déclaré. Chaque formation politique a bénéficié d’un accompagnement équitable, assuré par des équipes dédiées composées d’un journaliste, d’un cameraman, d’un preneur de son et d’un chauffeur, avec un véhicule à leur disposition.

Pour motiver les équipes engagées dans cette mission nationale, la RTS a alloué une prime de mission réglementaire de 500.000 francs CFA par agent. En outre, une prime exceptionnelle de 100.000 francs CFA a été attribuée à 345 agents impliqués dans des activités connexes à l’élection. « À ce jour, seuls 14 agents n’ont pas encore récupéré leur prime », a précisé le Directeur général.

Malgré les efforts consentis, des critiques ont émergé concernant le montant des primes et leur distribution. Pape Alé Niang a rappelé que ces primes exceptionnelles ne sont pas encadrées par des textes réglementaires et relèvent de la discrétion du Directeur général, en fonction des contraintes budgétaires. « En tenant compte des possibilités financières actuelles de la RTS, j’ai pris cette décision en toute responsabilité », a-t-il expliqué.

Face aux tensions internes, le Directeur général a appelé l’ensemble des agents à se concentrer sur les objectifs de l’institution. « Je vous invite, toutes et tous, à fédérer nos énergies pour réconcilier la RTS avec le public », a-t-il affirmé, tout en regrettant que certaines préoccupations soient davantage centrées sur des considérations financières.

Pape Alé Niang a conclu en réaffirmant son engagement à améliorer les conditions de travail et la reconnaissance des agents. « Chaque membre de la RTS mérite plus, et je m’y emploie, tous les jours et sans relâche, pour qu’il en soit ainsi dans un avenir proche », a-t-il assuré.

POUR ÉVITER LE « RETOUR DE BÂTON : « Pape Alé Niang exhorte les nouvelles autorités à être transparentes

Le nouveau Directeur général de la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (RTS), Pape Alé Niang, n’a pas tardé à faire entendre sa voix depuis sa récente nomination par les nouvelles autorités, suite à l’élection présidentielle remportée par Bassirou Djomaye Faye. Bien qu’installé à la tête de l’une des plus importantes institutions médiatiques du pays, Niang conserve son rôle de critique et de défenseur de la vérité.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux le lundi 22 juillet, Pape Alé Niang a adressé un appel pressant aux autorités sénégalaises, soulignant les défis immédiats auxquels elles sont confrontées. En seulement trois mois de pouvoir, il constate que les questions les plus élémentaires se révèlent être des urgences à résoudre.

Niang a insisté sur la nécessité d’une communication transparente avec le peuple sénégalais. Selon lui, la clé pour avancer est d’« dire la vérité au peuple » et de procéder à des ruptures nécessaires pour affronter la réalité complexe de la situation actuelle. Il met en garde contre les conséquences d’un manque de transparence, affirmant que cela pourrait entraîner un « retour de bâton ».

Cet appel à la vérité et à la transparence se veut également une mise en garde contre les risques de mécontentement populaire si les attentes des citoyens ne sont pas satisfaites. En tant que dirigeant de la RTS, Pape Alé Niang se positionne comme un acteur clé dans la diffusion d’une information claire et honnête, essentielle pour le bon fonctionnement de la démocratie et la confiance du public.
Le message de Niang souligne non seulement les défis auxquels sont confrontées les nouvelles autorités, mais également la responsabilité des médias publics dans la gestion de ces défis et la communication avec la population. En mettant en avant l’importance de la transparence, Pape Alé Niang appelle à une gouvernance plus ouverte et réactive, afin d’éviter les pièges d’une crise de confiance qui pourrait fragiliser la stabilité du pays.

Appel à l’action judiciaire après la publication des rapports de l’OFNAC

Le directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) a exhorté le procureur de la République à prendre des mesures judiciaires en réponse à la publication des 45 rapports de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Cette demande intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la lutte contre la corruption au Sénégal.

Pape Alé Niang, une figure influente du journalisme d’investigation, a exprimé sur le réseau social X que les individus mentionnés dans ces rapports doivent répondre de leurs actes devant la justice. « Les 45 rapports de l’OFNAC qui dorment dans les tiroirs du procureur doivent aller en instruction. Nous ne pouvons pas nous contenter d’une simple publication. Les personnes qui ont été épinglées doivent faire face à la justice pour apporter toutes les réponses nécessaires », a-t-il insisté.

Les rapports de l’OFNAC, qui ont été publiés récemment, contiennent des informations détaillées sur divers cas de fraude et de corruption impliquant des personnalités publiques et des institutions. Cependant, malgré la gravité des accusations, ces documents n’ont pas encore entraîné d’actions judiciaires significatives.

Le directeur général de la RTS, en appuyant la position de Pape Alé Niang, souligne l’importance d’une réponse rapide et décisive pour restaurer la confiance du public dans le système judiciaire et les institutions de l’État. « Il est crucial que la justice fasse son travail de manière transparente et efficace. Nous ne pouvons pas permettre que ces dossiers restent sans suite », a-t-il déclaré.

Cette situation met en lumière les défis persistants de la lutte contre la corruption au Sénégal, où des appels à une plus grande transparence et à des actions concrètes se multiplient. Les citoyens attendent désormais de voir si ces appels seront suivis d’effets concrets.

L’OFNAC, créée pour combattre la corruption et promouvoir l’intégrité au sein des institutions publiques, se retrouve au centre de cette controverse. Sa capacité à agir de manière indépendante et à mener des enquêtes approfondies est cruciale pour renforcer l’État de droit et assurer une gouvernance éthique.

PERSONNES ÉPINGLÉES PAR LES RAPPORTS DE L’OFNAC : Pape Alé Niang réclame l’ouverture d’instruction judiciaires

Le journaliste Pape Alé Niang, figure de proue de l’investigation au Sénégal, a appelé, mercredi, à travers un tweet, à l’ouverture d’instructions judiciaires suite à la publication des rapports des corps de contrôle. Dans son message, il a exprimé une forte demande pour que les rapports de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) ne se limitent pas à une simple divulgation publique mais soient suivis de procédures judiciaires rigoureuses.

« Les 45 rapports de l’OFNAC qui dorment dans les tiroirs du procureur doivent aller en instructions. Nous ne pouvons pas nous contenter d’une simple publication. Les personnes qui ont été épinglées doivent faire face à la justice pour apporter toutes les réponses nécessaires », a affirmé Pape Alé Niang dans son tweet.

Cette déclaration fait écho à une préoccupation majeure sur l’efficacité des mesures anti-corruption dans le pays. Le fait que ces rapports demeurent sans suite judiciaire compromet les efforts de transparence et de lutte contre la corruption.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a récemment ordonné la publication des rapports de la Cour des comptes, de l’Inspection générale d’État et de l’OFNAC couvrant les cinq dernières années. Cette initiative vise à renforcer la transparence et à rassurer l’opinion publique sur l’engagement des autorités à lutter contre les pratiques illicites.

Cependant, la publication de ces documents ne constitue qu’une première étape. Pape Alé Niang et plusieurs acteurs de la société civile insistent sur la nécessité d’une mise en œuvre concrète des recommandations contenues dans ces rapports par le biais de poursuites judiciaires. Ils estiment que seules des actions en justice permettront de sanctionner les responsables et de dissuader les comportements corrompus.

Dans la continuité de sa politique de transparence, le président Bassirou Diomaye Faye a également donné des directives pour l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles. Cette mesure vise à instaurer une surveillance régulière et rigoureuse, afin de prévenir les dérives et de maintenir une gestion saine et exemplaire des ressources publiques.

L’appel de Pape Alé Niang résonne comme un rappel crucial de la nécessité de ne pas se limiter à la publication des rapports mais de poursuivre les personnes épinglées. La crédibilité des institutions de contrôle et de justice en dépend. La balle est désormais dans le camp des autorités judiciaires qui doivent prendre des mesures concrètes pour traduire ces recommandations en actions tangibles et restaurer ainsi la confiance des citoyens dans le système judiciaire et la gouvernance du pays.

Le Bilan des 100 jours du Président Bassirou Diomaye Faye : Entre réalisations et critiques

Le Président Bassirou Diomaye Faye a récemment marqué ses 100 premiers jours à la tête du pays, une étape cruciale traditionnellement utilisée pour évaluer les premières réalisations et orientations d’un nouveau gouvernement. Ce moment symbolique a été largement couvert par les médias nationaux, chacun apportant son analyse et ses critiques.

Le journal Le Quotidien, dans son édition du vendredi 12 juillet, a choisi une approche critique en titrant « Projet sans rupture », soulignant que le président et son Premier ministre semblent toujours résider temporairement à l’hôtel. Ce choix éditorial n’a pas manqué de susciter des réactions vives.

Pape Alé Niang, directeur général de la RTS (Radiodiffusion télévision du Sénégal), a pris la parole pour rectifier certaines informations. « Le PM dort au petit palais depuis deux mois. Tout le monde le sait sauf celui qui a écrit ce titre », a-t-il déclaré, pointant du doigt une potentielle méconnaissance des faits par le journaliste responsable de l’article. Il a également rappelé une précédente controverse médiatique impliquant le même journal, illustrant ainsi une certaine prudence nécessaire dans l’interprétation des informations publiées.

Cette réaction soulève des questions sur la précision et la véracité des reportages, particulièrement en période de transition politique où les détails concernant la vie et les actions des dirigeants sont scrutés de près par le public et les observateurs politiques. Les médias jouent un rôle crucial dans la société sénégalaise, non seulement en informant mais aussi en influençant l’opinion publique et en tenant les gouvernants responsables de leurs actions.

Dans l’ensemble, alors que le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye continue de prendre forme, il est clair que les premiers 100 jours ont été marqués par un mélange de réalisations tangibles et de critiques légitimes. La gestion du logement des hauts fonctionnaires, par exemple, reste un sujet de débat qui mérite une clarification adéquate de la part des autorités compétentes.

À mesure que la nation avance dans cette nouvelle ère sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, il sera crucial de voir comment ces premiers défis seront abordés et quelles mesures concrètes seront prises pour répondre aux attentes des citoyens sénégalais en matière de gouvernance transparente et efficace.

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly interroge le gouvernement sur la tour RTS : un dossier à clarifier

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, président du mouvement Nekal Fi Askan Wi et député de Touba, a récemment rencontré le Directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, pour discuter de questions cruciales liées à la gestion de la chaîne publique sénégalaise.

Lors de cette rencontre, Bara Dolly a exprimé ses félicitations et son soutien à Pape Alé Niang pour ses initiatives et son engagement en faveur de l’intérêt national. Ils ont notamment abordé les récents mouvements sociaux à la RTS ainsi que la controverse entourant la tour R+10, dont l’inauguration par l’ancien Président Macky Sall reste inachevée malgré un investissement initial considérable.

Selon Bara Dolly, Macky Sall avait alloué 33 milliards de FCFA pour la construction de cette tour emblématique. Cependant, après son inauguration partielle, une demande d’avenant de 9 milliards FCFA a été formulée par l’entreprise en charge du projet, suscitant des interrogations sur la gestion des fonds publics.

« Je vais adresser, demain vendredi, au gouvernement une question écrite pour demander des éclaircissements sur l’affaire de la tour RTS », a déclaré Bara Dolly. Il a également accusé Macky Sall d’avoir tenté de déstabiliser Pape Alé Niang en proposant des augmentations de salaires illégales aux employés de la RTS, soulignant ainsi son soutien indéfectible au nouveau directeur de la chaîne.

La situation autour de la tour RTS symbolise un exemple significatif de gestion controversée des fonds publics au Sénégal. Bara Dolly et son mouvement continueront de surveiller de près cette affaire, affirmant leur engagement à garantir la transparence et la responsabilité dans l’administration publique.

En conclusion, cette initiative de Bara Dolly souligne l’importance de la reddition de comptes dans la gestion des projets financés par l’État, et pourrait marquer le début d’une enquête parlementaire sur cette affaire brûlante.

Pape Alé Niang : Un médiateur clé entre pouvoir et opposition au Sénégal

Depuis sa nomination en tant que directeur général de la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise), Pape Alé Niang semble avoir pris une nouvelle mission à cœur : celle de faciliter le dialogue entre le pouvoir et l’opposition, dans un contexte marqué par des relations parfois tendues.

Selon les révélations de la revue quotidienne « Confidentielle Dakar », Pape Alé Niang s’est engagé activement en tant que médiateur discret mais efficace, cherchant à atténuer les frictions politiques pour le bien-être supérieur du pays. Sa démarche se manifeste notamment par des rencontres stratégiques, comme celle récente avec l’ancien Premier ministre et figure de l’opposition, Amadou Bâ, chez lui aux Almadies. Cette rencontre, sollicitée par Amadou Bâ lui-même, a duré plus d’une heure, marquant un pas significatif vers des relations plus constructives entre les parties.

Bien que Pape Alé Niang ait été emprisonné à plusieurs reprises sous l’administration de Macky Sall, il a adopté une approche résolument non rancunière, privilégiant la résolution des conflits par le dialogue plutôt que par la confrontation. Sa position de médiateur informel est perçue comme cruciale pour prévenir les tensions futures entre le nouveau régime et l’opposition, jouant ainsi un rôle similaire à celui de son mentor regretté, Babacar Touré, figure emblématique du journalisme sénégalais.

Outre ses efforts de médiation politique, Pape Alé Niang a également exprimé des préoccupations concernant la liberté de la presse au Sénégal, en conseillant aux nouvelles autorités de trouver des solutions équitables aux défis liés aux impôts dans ce secteur vital pour la démocratie.

En conclusion, Pape Alé Niang incarne un nouveau chapitre de sa carrière en tant que pacificateur et facilitateur de la gouvernance apaisée, cherchant à construire des ponts là où d’autres pourraient ériger des murs. Son engagement en faveur de la réconciliation et du dialogue continuera probablement de façonner le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

La critique de Pape Alé Niang envers ses confrères journalistes : Réflexions sur le processus de recrutement à la RTS

Pape Alé Niang, Directeur général de la RTS, a récemment suscité la controverse en exprimant ses opinions franches sur le processus de recrutement au sein de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise. Sur sa plateforme médiatique, il a partagé ses réflexions ce vendredi 5 juillet, mettant en lumière ce qu’il perçoit comme une contradiction parmi ses pairs journalistes.

Dans ses déclarations, M. Niang a critiqué le comportement de certains journalistes qui, selon lui, sollicitent activement des opportunités de recrutement à la RTS tout en dénonçant publiquement le processus de recrutement comme étant partiel ou injuste. Il a déclaré : « Ce pays est vraiment bizarre. Les journalistes vous appellent en disant ‘Je veux travailler à la RTS’ ou passent par des autorités pour des recommandations. En retour, ils seront les premiers à dire ‘il ne fait que recruter’. »

Cette remarque pointe du doigt une potentielle hypocrisie au sein de la profession, où les journalistes peuvent chercher à influencer ou à faciliter leur recrutement à travers des recommandations politiques ou personnelles, pour ensuite critiquer le processus de recrutement comme étant non transparent ou partial.

Cependant, Pape Alé Niang a également souligné que malgré ces critiques, les besoins en personnel à la RTS seront évalués de manière objective et professionnelle. Cette déclaration laisse entendre que malgré les influences externes, l’équité et les compétences resteront au centre des décisions de recrutement à la RTS.

Il est important de noter que ces commentaires ont généré diverses réactions au sein de la communauté journalistique et au-delà, soulignant des questions fondamentales sur la transparence et l’éthique dans le secteur des médias au Sénégal.

En conclusion, les propos de Pape Alé Niang soulèvent un débat nécessaire sur les pratiques de recrutement et l’intégrité professionnelle dans le journalisme, invitant à une réflexion collective sur l’éthique et les normes de conduite au sein des institutions médiatiques du pays.

Réforme à la RTS : Les mesures de Pape Alé Niang sous le feu des critiques

La Radiotélévision nationale du Sénégal (RTS) traverse une période agitée suite aux récentes décisions de son directeur général, Pape Alé Niang.

La Radiotélévision nationale du Sénégal (RTS) est au cœur d’une controverse après la suspension de privilèges et l’ajustement des conditions salariales, sous la direction récente de Pape Alé Niang. Cette décision, motivée par une volonté de rationalisation des dépenses, a suscité des réactions vives parmi le personnel.

Dès son arrivée à la tête de la RTS, Pape Alé Niang a initié des mesures pour optimiser les ressources de l’institution. Cela inclut la suspension de 253 lignes budgétaires jugées non essentielles, telles que les allocations de véhicules, carburant et téléphones. Ces actions visent à assurer une gestion financière plus stricte et efficace.

Une autre décision controversée concerne les ajustements salariaux basés sur un accord signé juste avant son mandat, accord qui aurait un impact financier significatif. Pape Alé Niang a choisi de suspendre cet accord en attendant la garantie de son soutien budgétaire, critiquant le manque de couverture financière pour son application effective.

Répondant aux critiques potentielles et anticipant des tensions internes, le directeur général a affirmé sa détermination à assumer pleinement ses responsabilités. Il a également promis des efforts pour rétablir la confiance du public en renforçant la diversité et la qualité des programmes de la RTS, conformément aux principes de liberté et de responsabilité éditoriale.

Cette série de mesures a jeté une lumière crue sur les défis financiers et administratifs auxquels est confrontée la RTS sous sa nouvelle direction, suscitant un débat animé au sein de l’institution et parmi les observateurs extérieurs.

Pape Alé Niang se positionne comme un gestionnaire déterminé à moderniser et stabiliser la RTS, tout en faisant face aux inévitables résistances et critiques inhérentes à de telles réformes structurelles.

Crise à la RTS : Révocation d’accord et tensions syndicales

La République du Sénégal est en ébullition à la suite de la révocation de l’accord d’entreprise par Pape Alé Niang, le nouveau directeur général de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS). Signé sous l’administration de l’ancien patron, Racine Talla, cet accord prévoyait plusieurs avantages substantiels pour certaines catégories de personnel, ce qui a suscité une vive réaction du Syndicat des professionnels de l’audiovisuel public (Synpap).

L’accord annulé octroyait des primes mensuelles significatives, notamment une « indemnité de fonction » variant de 350 000 F CFA pour les directeurs à 100 000 F CFA pour les chefs d’unité. Une autre prime mensuelle, dite « de responsabilité », distribuait une enveloppe de 850 000 F CFA pour les directeurs, et divers montants pour les autres catégories de cadres.

En outre, l’accord instaurait un fonds commun équivalent à 5% du chiffre d’affaires annuel, limité à une distribution maximale de 200 millions de F CFA.

La révocation de cet accord a provoqué une réaction rapide du Synpap, qui a convoqué une Assemblée générale pour discuter de la « situation de crise à la RTS ». Ce bras de fer entre Pape Alé Niang et le syndicat annonce des jours incertains pour la chaîne publique sénégalaise, avec des implications potentielles sur la stabilité interne et la gouvernance de l’entreprise.

Le dénouement de cette situation reste à déterminer, alors que les tensions montent au sein de l’équipe dirigeante et du personnel de la RTS.

(Source: Adapté de Libération)

Réforme en profondeur à la RTS : Pape Alé Niang dévoile des pratiques controversées

Dans le cadre d’une récente inspection à la RTS, Pape Alé Niang, le nouveau directeur général, a révélé plusieurs anomalies financières et administratives qui secouent la chaîne publique. Selon un rapport exclusif du journal Libération, chaque 30 juin, les employés se partagent une enveloppe annuelle de 200 millions de francs CFA, désignée sous le nom de « fonds communs ». Cette pratique, similaire à celle des régies financières, fait l’objet d’un examen minutieux dans le contexte de la nouvelle gouvernance post-électorale.

En plus de ces révélations, Pape Alé Niang a déjà pris des mesures drastiques, incluant le blocage d’un accord salarial controversé signé juste avant le changement de régime, qui aurait augmenté les salaires des travailleurs de près de 80 %. Cette décision a été prise en attente des directives du Président Bassirou Diomaye Faye concernant un décret signé par l’ancien président Macky Sall, portant sur un nouveau mode de financement de la RTS, mais qui n’avait pas encore été mis en œuvre légalement.

Par ailleurs, une mission de l’Inspection Générale d’État est prévue à la RTS pour examiner de près les pratiques et les finances de la chaîne. Actuellement, un audit est également en cours par un cabinet externe pour évaluer la situation financière et administrative dans son ensemble.

Enfin, Pape Alé Niang a entrepris des actions pour rectifier d’autres irrégularités notables, telles que la suspension de plus de 200 lignes téléphoniques attribuées de manière inappropriée, notamment à des retraités, ainsi que la récupération de véhicules affectés « de manière illégale ».

Cette série de réformes et d’investigations vise à restaurer la transparence et l’efficacité au sein de la RTS, alignant ainsi la chaîne publique sur les standards de bonne gouvernance promus par le nouveau régime.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°198 – du 11/06/2024

🔴 ÉTRANGLÉ AU SOL PAR SES PATRONS CHINOIS ET UN SÉNÉGALAIS : UN SALARIÉ DES ICS ÉCHAPPE DE PEU AU SORT RÉSERVÉ À GEORGE FLOYD
🔴 MOMO WADE À LA RTS : PAPE ALÉ NIANG RÉALISE UN VRAI COUP DE MAÎTRE

🔴 MOHAMED TIDIANE NDIAYE : LE PARCOURS REMARQUABLE DU LATÉRAL GAUCHE DU GUÉDIAWAYE FC

Pape Alé Niang à la RTS : Un premier recrutement marquant avec Momo Wade

Depuis sa nomination à la tête de la Radio Télévision Sénégal (RTS), Pape Alé Niang n’a pas tardé à imprimer sa marque sur l’institution en effectuant un premier recrutement significatif. En engageant Momo Wade, ancien animateur vedette de la Sentv, Pape Alé Niang envoie un signal fort sur ses intentions pour le futur de la RTS.

Momo Wade est bien connu dans le paysage médiatique sénégalais. Avec une carrière solide à la Sentv, il a su captiver un large public grâce à son charisme, son professionnalisme et sa capacité à aborder des sujets divers avec profondeur et pertinence. Son passage à la RTS est perçu comme un mouvement stratégique visant à renforcer l’équipe de la chaîne publique et à rehausser son image.

Le recrutement de Momo Wade est aligné avec les objectifs déclarés de Pape Alé Niang pour la RTS : moderniser la chaîne, attirer une audience plus large et diversifiée, et renforcer la crédibilité et la qualité du contenu. En intégrant une personnalité aussi dynamique que Momo Wade, Pape Alé Niang montre sa détermination à transformer la RTS en un média de référence.

La nomination de Pape Alé Niang en tant que directeur de la RTS a été accueillie avec un mélange d’anticipation et de scepticisme. Son parcours et sa réputation dans le journalisme d’investigation suggèrent qu’il apportera une nouvelle rigueur et une nouvelle vision à l’organisation. Le recrutement de Momo Wade est la première étape visible de ce vent de changement.

Momo Wade, avec son expérience et son style distinctif, est bien placé pour apporter une nouvelle dynamique à la RTS. Son expertise en animation et son sens de l’engagement envers les téléspectateurs sont des atouts précieux qui devraient aider la chaîne à améliorer son offre de programmes et à engager davantage le public.

Les réactions à ce recrutement sont largement positives. Les collègues de Momo Wade et les observateurs de l’industrie médiatique voient en ce mouvement une indication claire des ambitions de Pape Alé Niang pour la RTS. Ils estiment que cette nomination pourrait être le début d’une série de changements destinés à redéfinir le rôle de la chaîne dans le paysage médiatique sénégalais.

Cependant, certains expriment des réserves, soulignant que la réussite de cette initiative dépendra de la capacité de Pape Alé Niang à naviguer les défis institutionnels et à obtenir le soutien nécessaire pour ses réformes.

Avec l’arrivée de Momo Wade, la RTS semble prête à entrer dans une nouvelle ère sous la direction de Pape Alé Niang. Ce recrutement, à la fois symbolique et stratégique, marque le début d’une période de transformation pour la chaîne. Il reste à voir comment ces changements se matérialiseront et quels seront leurs impacts sur le paysage médiatique sénégalais.

Le public, de son côté, attend avec impatience de voir comment ces nouvelles énergies seront canalisées pour offrir un contenu de qualité qui répondra mieux à leurs attentes et besoins.

Elhadji

Pape Alé Niang annonce le retour de Deñ Kumpa sur la RTS

La RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise) a récemment diffusé une bande annonce annonçant le retour tant attendu de l’émission Deñ Kumpa. Cette émission avait été retirée de la grille de programmation de la chaîne nationale en même temps que son animateur emblématique, Ismaïla Diop, avait été écarté sous la direction de l’ancien directeur, Racine Tall.

Le successeur de Tall, Pape Alé Niang, semble dès lors marquer son territoire en réintégrant cette émission populaire dans la programmation de la RTS. Cette décision est perçue comme un acte fort de la part de Niang, qui avait précédemment encouragé tous les membres de l’équipe à « revenir à la maison ».

Cependant, selon les informations rapportées par Les Échos, Ismaïla Diop aurait été non seulement écarté de la chaîne, mais également privé de ses avantages en raison de son engagement syndical. Cette situation soulève des questions quant aux motivations derrière le limogeage de Diop et à l’avenir des relations entre la direction de la RTS et les membres du personnel syndiqué.

L’annonce du retour de Deñ Kumpa marque donc un tournant significatif dans le paysage médiatique sénégalais, avec Pape Alé Niang affirmant sa vision et ses actions à la tête de la RTS.

La RTS sous la direction de Pape Alé Niang : vers un nouveau visage du service public médiatique

Dans le paysage médiatique sénégalais, la Radio-télévision sénégalaise (RTS) occupe une place centrale en tant que média public. Ces dernières années, elle a souvent été critiquée pour son manque de pluralisme et sa supposée partialité politique. Cependant, avec l’arrivée de Pape Alé Niang à sa tête en tant que directeur général de l’audiovisuel public sénégalais, de nouveaux espoirs et attentes émergent quant à l’évolution de ce média d’État.

Nommé à ce poste en avril dernier, Pape Alé Niang, journaliste renommé et proche du Premier ministre Ousmane Sonko, a affirmé sa volonté de faire de la RTS un reflet fidèle de la diversité et du pluralisme qui caractérisent la société sénégalaise. Lors de sa prise de fonction, il a souligné l’importance de garantir aux téléspectateurs des conditions optimales en matière d’information, de transparence et d’ouverture à toutes les sensibilités politiques, culturelles et sociales du pays.

Ancien collaborateur de médias privés tels que Sud FM et 2STV, ainsi que fondateur du site d’information Dakar Matin, Pape Alé Niang apporte avec lui une expérience diversifiée et un engagement en faveur d’un journalisme indépendant et équitable. Malgré son passé marqué par des arrestations liées à ses prises de position, Niang est reconnu pour son professionnalisme et sa détermination à défendre la liberté de la presse et l’accès à l’information pour tous les citoyens.

La nomination de Niang à la tête de la RTS suscite donc des espoirs quant à une transformation profonde de ce média public. Les attentes portent notamment sur une plus grande ouverture aux voix dissidentes, une couverture plus équilibrée des événements politiques et sociaux, ainsi qu’une modernisation des pratiques journalistiques pour répondre aux défis de l’ère numérique.

Dans un contexte où la liberté d’expression et le pluralisme médiatique sont des enjeux cruciaux pour la démocratie sénégalaise, la direction de Pape Alé Niang à la RTS pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour le service public médiatique au Sénégal, caractérisée par l’engagement en faveur de la transparence, de l’objectivité et du respect de la diversité des opinions.

Pape Alé Niang prend les rênes de la Radiotélévision sénégalaise (RTS) avec un engagement pour le service public

Pape Alé Niang a officiellement pris ses fonctions en tant que directeur général de la Radiotélévision sénégalaise (RTS) lors d’une cérémonie de passation de service qui s’est déroulée ce vendredi 10 mai dans les locaux de la RTS. Succédant à Racine Talla, son objectif clair est de placer haut le flambeau du service public de l’information et de refléter le pluralisme politique, culturel et social.

Dans ses premières déclarations, le nouveau directeur général s’est engagé à promouvoir le débat démocratique et à faire de la RTS un instrument au service de la vérité, de la transparence et du progrès de la société sénégalaise. Il reconnaît également la compétence des agents de la RTS et promet de leur offrir la liberté d’exprimer leur talent, tout en permettant l’expression des sensibilités diverses.

Pape Alé Niang met l’accent sur l’innovation comme l’un des défis majeurs à relever, affirmant son intention de travailler en collaboration avec ses collaborateurs pour répondre aux besoins du public. Il prévoit également de réaliser un bilan de la situation de la RTS afin de déterminer sur quelles bases partir et quels leviers utiliser pour améliorer l’institution.

Cette prise de fonction marque le début d’un nouveau chapitre pour la RTS, avec un leadership qui s’engage à placer les intérêts du public au cœur de ses préoccupations et à faire de la chaîne publique un véritable pilier de l’information et du débat démocratique au Sénégal.

Plus de 60 employés mis au frigo : Le Sg du Synpics/Rts en appelle au nouveau Directeur, Pape Alé Niang

Lors de son intervention dans l’émission « Midikeng » sur « Pressafrik », Moustapha Cissé, Secrétaire général du Synpics /Rts (Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal), a révélé une situation préoccupante au sein de la Radio-télévision sénégalaise (Rts). Selon lui, plus de 60 employés ont été mis au frigo depuis 2019 en raison de divergences concernant l’accord d’entreprise.

Cissé a expliqué que ces mises au frigo sont survenues à la suite de désaccords sur l’accord d’entreprise, en particulier sur la clause de mobilité proposée par l’ancien Directeur général, Racine Talla, ainsi que sur les indemnités jugées excessives accordées à certains directeurs. Ces négociations, entamées en 2018, ont duré deux ans et ont provoqué des tensions au sein du personnel, aboutissant à la mise au frigo de certains membres du personnel, y compris lui-même.

Face à cette situation, Moustapha Cissé a appelé le nouveau Directeur général, Pape Alé Niang, à trouver rapidement des solutions pour désamorcer la crise et rétablir un dialogue constructif entre la direction et le personnel. Cette affaire souligne les défis auxquels est confrontée la Rts en matière de relations de travail et la nécessité d’une gestion efficace des ressources humaines pour assurer un environnement de travail harmonieux et productif.

Nouvelle nomination : Pape Alé Niang nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS)

Dans le cadre des récentes décisions présidentielles, Monsieur Pape Alé Niang, éminent journaliste, a été nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS). Il succède ainsi à Monsieur Racine Talla dans cette fonction.

Fort d’une carrière remarquable dans le domaine du journalisme, Monsieur Pape Alé Niang apporte une expertise étendue et une profonde connaissance des enjeux médiatiques au Sénégal. Sa nomination intervient à un moment crucial où les médias jouent un rôle essentiel dans la diffusion de l’information et la promotion des valeurs démocratiques.

La RTS, en tant que média public de référence, a un rôle majeur à jouer dans la transmission d’une information de qualité, impartiale et équilibrée. Sous la direction de Monsieur Pape Alé Niang, la RTS s’engage à renforcer son engagement envers le service public et à promouvoir une information de qualité, accessible à tous les citoyens.

La nomination de Monsieur Pape Alé Niang reflète la volonté du gouvernement de renforcer l’indépendance et le professionnalisme des médias publics au Sénégal. Son expérience et son engagement en font un choix idéal pour diriger la RTS dans cette période de mutation et de développement des médias.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Pape Alé Niang pour mener à bien sa mission à la tête de la RTS et contribuer ainsi à promouvoir une presse libre, responsable et engagée dans la construction d’une société sénégalaise démocratique et prospère.

Pape Alé Niang appelle à une véritable rupture dans la lutte contre la corruption au Sénégal

Le journaliste Pape Alé Niang a lancé un appel vibrant pour une réforme radicale dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics au Sénégal. Dans des déclarations sans équivoque, il a souligné l’importance cruciale pour tous les acteurs politiques responsables de la gestion des deniers publics de rendre des comptes et de faire face aux accusations de corruption et d’enrichissement illicite.

Pour Pape Alé Niang, il est temps de mettre fin à l’impunité qui permet à certains individus de circuler librement malgré des soupçons pesants sur leur gestion des finances publiques. Il dénonce le fait que des petits délinquants soient sévèrement punis tandis que ceux qui occupent des postes de pouvoir échappent souvent à toute sanction.

Le journaliste rappelle également les lacunes dans le système judiciaire, soulignant que, malgré quelques tentatives de lutte contre la corruption par le passé, les véritables responsables ne sont souvent pas tenus pour compte et évitent les peines de prison. Il exhorte les autorités à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette impunité et restaurer la confiance du peuple envers ses dirigeants.

L’appel de Pape Alé Niang résonne comme un rappel urgent de l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance. Il met en garde contre les conséquences désastreuses de la corruption sur le développement économique et social du pays, et appelle à une action décisive pour mettre fin à cette pratique néfaste.

En fin de compte, l’appel de Pape Alé Niang rappelle que la lutte contre la corruption est une responsabilité collective et que chacun, des dirigeants politiques aux citoyens ordinaires, doit jouer son rôle pour garantir un avenir plus juste et plus transparent pour le Sénégal.

Révélations de Pape Alé Niang : Une commission d’enquête parlementaire pourrait influencer le report des élections en poussant des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner

Le journaliste Pape Alé Niang a mis en lumière des informations concernant une commission d’enquête parlementaire qui aurait pour objectif de contraindre des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner. Ces révélations alimentent les spéculations sur un possible report des élections.

Selon Pape Alé Niang, l’objectif ultime de cette commission d’enquête serait de forcer des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner, ouvrant ainsi la voie à un report des élections. Ces informations soulèvent des questions sur les motivations et les implications d’une telle manœuvre dans le contexte politique actuel.

Le journaliste d’investigation souligne l’importance de rester vigilant face à ces développements et de surveiller de près l’évolution de la situation politique. Seneweb continuera de suivre cette affaire et fournira des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Va t-on vers un report de la présidentielle ? : Pape Alé Niang alerte et appelle à la vigilance

Pape Alé Niang est contre tout report de la présidentielle du 24 février 2024. Le patron du site d’informations Dakarmatin l’a fait savoir dans une publication ce mardi soir

 » Des personnes tapies dans l’ombre des lambris dorés du pouvoir manœuvrent pour un report des élections uniquement pour leurs propres intérêts. Restons fermes et vigilants. Le peuple a vraiment hâte de tourner cette page.  » a réagi le journaliste-chroniqueur

Nécrologie : Le journaliste Pape Alé Niang endeuillé par la perte de son père

C’est avec une profonde tristesse que le journaliste Pape Alé Niang annonce le décès de son père ce dimanche. Le fondateur de Dakar Matin a partagé la nouvelle sur sa page Facebook, appelant la communauté sénégalaise à prier pour le repos de l’âme de son défunt père.

« Inna lillah wa inna ilayhi raaji’uun. J’ai la profonde douleur et l’immense tristesse de vous annoncer le décès de mon père et sollicite vos prières pour le repos de son âme. Que Dieu lui ouvre grandement les portes du paradis », écrit-il dans son message.

La rédaction de SeneNews exprime ses plus sincères condoléances à Pape Alé Niang et à toute la famille endeuillée en cette période difficile. La perte d’un être cher est toujours douloureuse, et nos pensées accompagnent la famille dans cette épreuve.

Antonio Guterres (SG de l’ONU), Pape Alé Niang et la lettre

Après la robe noire Me Saïd Larifou et l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré, le journaliste d’investigation Pape Alé Niang a envoyé une lettre ouverte au Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) Antonio Guterres.

Voici l’intégralité de la lettre !

« Appel Urgent à l’Action Internationale pour Sauver la Démocratie au Sénégal

Lettre ouverte à Monsieur Antonio Guterres Secrétaire général des Nations unies

Monsieur le Secrétaire Général,

Je m’adresse à vous aujourd’hui en tant que citoyen profondément préoccupé par la détérioration alarmante de la situation politique au Sénégal. Les événements récents dans ce pays appellent à une attention internationale immédiate pour prévenir une crise qui pourrait mettre en péril la stabilité démocratique.

La fondation même de l’état de droit au Sénégal semble être ébranlée, avec des signes inquiétants de non-respect des décisions de justice. Les autorités, en refusant d’appliquer ces décisions, sapent la confiance du peuple envers les institutions judiciaires, jetant ainsi les bases d’une instabilité politique croissante.

Les rapports faisant état de l’implication de groupes de nervis et de forces de sécurité dans la mort de 80 jeunes innocents sont choquants et nécessitent une enquête approfondie. Les arrestations arbitraires, les détentions politiques, et les violations systématiques des droits à la défense sont des motifs d’inquiétude sérieux qui ne peuvent être ignorés.

La situation des journalistes mis sous contrôle judiciaire sans raison apparente soulève des questions sur la liberté de la presse et la protection des professionnels des médias dans le pays. Ces arrestations arbitraires sapent la voix indépendante de la presse et restreignent l’accès à l’information, compromettant ainsi la transparence démocratique.

L’élimination douteuse de candidats à des élections est une menace directe pour le processus démocratique. La suppression de la diversité des opinions et la manipulation du processus électoral mettent en péril la légitimité des résultats et affaiblissent la confiance du peuple dans le système électoral.

Le Sénégal est actuellement à un point critique, risquant une implosion qui pourrait avoir des conséquences désastreuses non seulement pour le pays, mais aussi pour la stabilité régionale. Nous appelons instamment la communauté internationale, sous votre leadership, à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces pratiques inacceptables.

Nous sollicitons votre intervention urgente pour faire pression sur les autorités sénégalaises afin qu’elles respectent l’état de droit, garantissent la protection des droits fondamentaux, et s’engagent dans un dialogue inclusif pour résoudre les tensions politiques actuelles.

Le Sénégal mérite une démocratie forte et prospère, et nous espérons que, grâce à votre intervention, nous pourrons éviter le pire et œuvrer ensemble pour un avenir pacifique et démocratique pour ce pays.

Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de mes salutations distinguées.

Pape Alé Niang
Journaliste Administrateur Dakar Matin

Urgent Appeal for International Action to Preserve Democracy in Senegal

Dear Secretary-General of the united nations,

I am writing to you today as a deeply concerned citizen regarding the alarming deterioration of the political situation in Senegal. Recent events in this country call for immediate international attention to prevent a crisis that could jeopardize democratic stability.

The very foundation of the rule of law in Senegal appears to be shaken, with troubling signs of non-compliance with judicial decisions. By refusing to implement these decisions, authorities undermine the people’s trust in the judicial institutions, thus laying the groundwork for increasing political instability.

Reports of the involvement of thugs and security forces in the deaths of 80 innocent youths are shocking and require a thorough investigation. Arbitrary arrests, political detentions, and systematic violations of the right to defense are serious concerns that cannot be overlooked.

The situation of journalists placed under judicial control without apparent reason raises questions about press freedom and the protection of media professionals in the country. These arbitrary arrests undermine the independent voice of the press and restrict access to information, compromising democratic transparency.

The dubious elimination of election candidates is a direct threat to the democratic process. The suppression of diversity of opinions and manipulation of the electoral process jeopardize the legitimacy of results and weaken the people’s trust in the electoral system.

Senegal is currently at a critical juncture, risking implosion that could have disastrous consequences not only for the country but also for regional stability. We urgently call on the international community, under your leadership, to take immediate action to end these unacceptable practices.

We seek your urgent intervention to pressure Senegalese authorities to uphold the rule of law, ensure the protection of fundamental rights, and engage in inclusive dialogue to resolve current political tensions.

Senegal deserves a strong and prosperous democracy, and we hope that through your intervention, we can avert the worst and work together towards a peaceful and democratic future for the country.

Yours sincerely,

L’Intégrité Électorale en Péril : L’appel à l’action dans un Climat de Contestation (Par Pape Alé Niang)

La conviction ferme de Ndiaga SYLLA sur l’irrégularité de la radiation d’Ousmane SONKO des listes électorales est partagée par de nombreux citoyens préoccupés par la santé de la démocratie. Face à la persistance du refus de la Direction Générale des Élections (DGE) de remettre les fiches de parrainage, la question cruciale émerge : jusqu’où devrions nous aller pour garantir l’intégrité du processus électoral?

Le refus obstiné de la DGE d’obtempérer souligne le besoin pressant d’une action décisive. Comme le souligne Ndiaga SYLLA, déposer la candidature semble être la prochaine étape logique. Cette démarche, cependant, nécessite un examen minutieux de la part du Conseil Constitutionnel (CC). L’instance suprême en matière constitutionnelle devra évaluer l’affaire avec impartialité et objectivité, garantissant ainsi la justice et le respect du cadre légal.

Il est impératif de rappeler que la démocratie repose sur la confiance du public dans le processus électoral. Tout acte perçu comme une tentative de manipulation ou de contournement des règles menace cette confiance fondamentale. La société civile, les citoyens et les acteurs politiques ont un rôle essentiel à jouer dans la sauvegarde de cette confiance, en exigeant la transparence et la conformité aux principes démocratiques.

Ndiaga SYLLA soulève une proposition pragmatique en appelant à déposer la candidature, laissant ainsi la porte ouverte à la délibération du CC. Cette démarche, si elle est effectuée dans le respect des procédures légales, pourrait contribuer à résoudre cette impasse politique tout en préservant l’intégrité du processus électoral.

En cette période cruciale, la société doit rester vigilante et active pour défendre les valeurs démocratiques. Les institutions en charge de l’élection doivent opérer dans la transparence et la légalité, et la population doit exprimer sa volonté de préserver une démocratie forte et équitable

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