Les députés peuvent enfin souffler : leurs salaires, qui tardaient à être versés, ont finalement été crédités sur leurs comptes ce lundi 7 octobre, après une période d’inquiétude liée au retard. En effet, habitués à être payés avant le 2 du mois, les parlementaires se demandaient ce qui expliquait ce retard inhabituel.
Selon le journal Les Échos, qui rapporte l’information dans son édition du mercredi, les virements ont bien été effectués, ce qui est une bonne nouvelle pour les députés. Cependant, tout n’est pas rose pour autant. En effet, certains avantages annexes, dont bénéficiaient les parlementaires, ont été supprimés.
Parmi les avantages supprimés, le journal cite notamment le carburant et le crédit de téléphone, des éléments qui faisaient partie de leur package salarial. Même les fonds politiques du président de l’Assemblée, une allocation de 150 millions de francs CFA par trimestre, n’ont pas échappé à ces restrictions budgétaires, subissant également des coupes.
Cette mesure risque de créer un mécontentement chez les parlementaires habitués à ces avantages. Elle reflète peut-être une volonté des autorités de réduire certaines dépenses ou de revoir à la baisse les privilèges accordés aux élus. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle situation pourrait susciter des débats sur l’équité et la gestion des fonds publics dans le cadre des fonctions parlementaires.
Ainsi, bien que le retour des salaires soit accueilli avec soulagement, l’ambiance au sein de l’Assemblée nationale pourrait être assombrie par ces réductions inattendues. Reste à voir comment ces décisions affecteront les prochaines discussions au sein de l’hémicycle.