Jeux Olympiques de Paris 2024 : L’Afrique brille avec 39 médailles dont 13 en or

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont conclus avec un bilan remarquable pour les athlètes africains, qui ont décroché un total de 39 médailles, dont 13 en or. Ce résultat marque une légère amélioration par rapport aux 37 médailles obtenues lors des Jeux de Tokyo 2020, bien que l’objectif de franchir la barre des 50 médailles n’ait pas été atteint. C’est la troisième meilleure performance africaine depuis les Jeux de Sydney en 2000.

En athlétisme, le Kenya a dominé avec 11 médailles, dont quatre en or. Beatrice Chebet a brillé en remportant l’or sur 5 000 et 10 000 mètres, tandis que Faith Kipyegon et Emmanuel Wanyonyi ont ajouté deux autres médailles d’or pour le Kenya respectivement sur le 1 500 mètres féminin et le 800 mètres masculin. Kipyegon, double championne du monde, a également pris la deuxième place du 5 000 mètres, prouvant une fois de plus la suprématie du Kenya en demi-fond et en fond.

L’Algérie a également brillé avec deux médailles d’or, toutes féminines. Kaylia Nemour a remporté l’or aux barres asymétriques en gymnastique, et Imane Khelif a triomphé en boxe dans la catégorie des moins de 66 kg. L’Algérie a complété son palmarès avec une médaille de bronze.

L’Afrique du Sud a remporté six médailles, dont trois en argent et deux en bronze. La nageuse Tatjana Smith a obtenu une médaille d’or au 100 mètres brasse, tandis que l’Éthiopien Tamirat Tola a brillé au marathon, l’Égyptien Ahmed ElGendy au pentathlon moderne, et le Tunisien Firas Katoussi au taekwondo dans la catégorie des moins de 80 kg.

Le Botswana a obtenu sa première médaille d’or grâce à Letsile Tebogo sur 200 mètres, tandis que Joshua Cheptegei de l’Ouganda a remporté l’or au 10 000 mètres. Soufiane El-Bakkali du Maroc a conservé son titre sur 3 000 mètres steeple, ajoutant ainsi à l’éclat du continent.

La Côte d’Ivoire, le Cap-Vert et la Zambie ont chacun décroché une médaille de bronze. Cheick Sallah Cissé, médaillé d’or à Rio, a pris la médaille de bronze dans sa catégorie. Daniel Varela de Pina du Cap-Vert a remporté la première médaille olympique de l’histoire de son pays en boxe, et Muzala Samukonga a offert à la Zambie une médaille aux 400 mètres, la première en 28 ans.

Le Sénégal, avec 11 athlètes présents, n’a pas remporté de médailles mais a montré des performances prometteuses. Cheikh Tidiane Diouf a battu le record national du 400 mètres, et Louis François Mendy a réalisé une belle performance lors des séries du 110 mètres haies.

Ces Jeux Olympiques ont été une occasion pour l’Afrique de montrer son talent et sa détermination sur la scène mondiale, malgré les défis et les obstacles. Les performances des athlètes africains continuent d’inspirer et de démontrer le potentiel du continent dans le sport mondial.

Météo-France prévoit des conditions plus chaudes que la normale pendant les Jeux olympiques de Paris 2024

Les régions méditerranéennes pourraient être particulièrement touchées par cette hausse de température

Selon les dernières tendances à trois mois publiées par Météo-France, la France pourrait faire face à des conditions météorologiques plus chaudes que la normale au cours des trois prochains mois, correspondant au début des Jeux olympiques de Paris 2024.

L’établissement public a indiqué que « un scénario plus chaud que la normale est le plus probable pour la France, avec une probabilité plus marquée pour les régions méditerranéennes ». Cette probabilité est estimée à 50% pour la France métropolitaine, tandis qu’elle est de 30% pour un scénario conforme aux normales et de 20% pour un scénario plus froid, basé sur les normales météorologiques calculées sur la période 1991-2020.

En ce qui concerne les précipitations, Météo-France n’a pas privilégié de scénario spécifique pour la France et l’Europe dans son ensemble.

Ces prévisions, mises à jour chaque mois pour les trois mois suivants, coïncident avec le début des Jeux olympiques (26 juillet-11 août). Elles indiquent un scénario le plus probable parmi trois options : proche, en dessous ou au-dessus des normales saisonnières.

Cependant, Météo-France met en garde contre les conclusions hâtives et souligne qu’il est trop tôt pour prédire les conditions météorologiques précises de cet été semaine par semaine. Prévoir un scénario plus chaud que la normale sur trois mois ne garantit pas nécessairement la survenue de vagues de chaleur ou de canicules, et les tendances climatiques à trois mois ne fournissent pas d’informations sur la possibilité de battre des records météorologiques.

Cette information pourrait néanmoins avoir un impact sur l’organisation des Jeux olympiques, notamment en ce qui concerne la planification des épreuves sportives en fonction des conditions météorologiques prévues.

PARIS 2024 – TEDDY RINER POUSSE UN COUP DE GUEULE ET DONNE RAISON À MANAUDOU : « LA FRANCE N’EST PAS UN PAYS DE SPORT »

Invité de l’émission « Quelle époque » samedi soir, Teddy Riner a fait passer plusieurs messages à cinq mois des Jeux de Paris 2024. Le triple champion olympique est agacé du manque d’engouement autour des JO dans la capitale française et a défendu les « champions du monde qui ont du mal ». Riner a également pointé le nombre de places alloués aux proches des athlètes.

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A cinq mois des Jeux olympiques de Paris 2024 dont il sera l’une des têtes d’affiche, Teddy Riner était l’invité de l’émission « Quelle époque » présentée par Léa Salamé, samedi soir. Le triple champion olympique a été invité à s’exprimer à l’approche du rendez-vous du siècle et il a profité de l’antenne pour donner son avis sur divers sujets comme la place du sport en France ou le traitement des sportifs de haut niveau. Et, surtout, sur le manque d’engouement pour la compétition organisée tous les quatre ans, « le plus bel évènement du monde ».

« On ne réalise pas forcément ce que sont les JO. Sur les divers Jeux olympiques que j’ai fait, on voit des pubs, on voit une efferverscence dans la ville. Nous, on a juste les anneaux devant la mairie de Paris et c’est tout », a regretté le judoka. Confronté aux propos tenus par Florent Manaudou en novembre dernier dans la même émission, il a ensuite donné raison au nageur. « Oui, la France n’est pas un pays de sportAllez au Brésil. Matin, midi et soir, à n’importe quelle heure, ils courent, ils font du sport. C’est vital pour eux. Nous, on commence à comprendre. Le sport, ce n’est pas dans notre culture. On n’arrive même pas à mettre sur un beau socle les sportifs et les champions. »

« AVEC TOUT CE QUE J’AI RAMENÉ À LA FÉDÉRATION… »

Riner, qui est l’un des représentants français les plus titrés, jouit d’une grande exposition dans le paysage médiatique. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde. L’homme à la vingtaine de récompenses internationales en est conscient et il s’est mué en porte-parole pour ces « champions du monde ou d’Europe qui n’arrivent pas à boucler les fins de mois » : « Quand je vois parfois des potes à moi, sans critiquer personne de la SNCF, qui ont beaucoup d’avantages que certains sportifs mériteraient… On a des champions du monde qui ont du mal, bien sûr, qui ne tournent même pas à 2000 euros. »

Dans un autre registre, Riner s’est plaint de ne bénéficier que de deux places pour ses proches à Paris 2024 et qu’il est « en train de se battre tous les jours pour choper des places ». Relancé par un plateau incrédule, il a poursuivi : « On est trash ? OK. Le champion que je suis, tout ce que j’ai ramené à la Fédération, je n’ai le droit qu’à deux places sur ma journée à moi. Mais j’aime ma Fédération et mon sport. »

Ses propos ne sont pas passés inaperçus, du moins ceux tenus sur les tickets délivrés aux sportifs français. Amélie Oudéa-Castera lui a répondu sur X. « Ne t’inquiète pas, tu auras bien 6 places pour ton entourage, pour chacune de tes sessions », a écrit la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques en le mentionnant, rappelant au passage que le dispositif mis en place représente « un effort de plus de 1,6 millions d’euros » pour l’Etat.

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