Législatives du 17 novembre : le Conseil constitutionnel tranche sur la question des parrainages

Suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ce jeudi 12 septembre, le président Bassirou Diomaye Faye a fixé la date des législatives anticipées au 17 novembre prochain. Contrairement aux scrutins habituels, ces élections ne seront pas soumises à la règle des parrainages, a décidé le Conseil constitutionnel, selon une information relayée par Les Échos.

Le journal indique que cette décision a été prise « sur demande du président de la République ». Les sept membres du Conseil constitutionnel auraient justifié leur décision en invoquant la supériorité de la Constitution sur le Code électoral dans le cadre d’élections anticipées. Les Échos rapporte ainsi que : « Si c’étaient des élections prévues à une date définie à l’avance, le Code électoral se serait appliqué. Mais dans le cas d’élections anticipées, c’est la Constitution qui prime. »

Par conséquent, les candidats aux 165 sièges de députés ne seront pas contraints de passer par l’étape des parrainages, souvent perçue comme un filtre rigoureux ayant freiné les ambitions de nombreux candidats par le passé. Toutefois, cette absence de parrainage pourrait raviver un débat de longue date : celui de la multiplication des candidatures, un phénomène que le système de parrainage avait justement contribué à contenir lors des précédentes élections.

Candidats recalés sollicitent l’aide de Macky Sall : Appel à la reprise du contrôle des parrainages

Alors que des recours affluent au greffe du Conseil constitutionnel suite au rejet de nombreuses candidatures, un collectif regroupant les candidats recalés sollicite l’aide du président de la République, Macky Sall. Dans une lettre adressée à ce dernier, le « Collectif des Candidats Invalidés au Parrainage » dénonce des « graves manquements » constatés lors du contrôle, pointant notamment du doigt le logiciel utilisé par la commission.

La lettre, rédigée dans un ton respectueux et solennel, souligne les préoccupations du collectif quant à l’équité du processus de contrôle des parrainages. Parmi les principaux points soulevés, on retrouve :

Non-disposition du fichier général des électeurs consolidé de 2023 : Le collectif déplore l’absence du fichier consolidé, un élément crucial pour un contrôle transparent et équitable des parrainages.

Non-fiabilité du fichier des électeurs : Des anomalies sont signalées, notamment des rejets basés sur des critères contestables tels que le statut de « primo-votants ».

Disparition de parrains lors du contrôle : Certains candidats affirment que des parrains enregistrés ont mystérieusement disparu lors du processus de vérification.

Défaillances techniques du logiciel de contrôle : Les candidats dénoncent des problèmes techniques dans le logiciel utilisé, affectant le déversement et l’intégrité des données.

    La lettre conclut en appelant le président Macky Sall à utiliser ses prérogatives pour rétablir les candidats invalidés dans leurs droits. Les signataires estiment que cette démarche contribuera à la transparence et à la régularité du processus électoral, tout en renforçant le respect de l’opposition en tant que composante essentielle du système démocratique.

    Cette initiative souligne les enjeux cruciaux entourant le contrôle des parrainages et met en évidence les tensions présentes dans le processus électoral. La réponse du président Macky Sall à cette requête pourrait influencer la perception de l’équité et de la légitimité du scrutin à venir.

    LA LETTRE

    « Excellence, Monsieur le Président de la République,

    Le « Collectif des Candidats Invalidés au Parrainage », par la Commission 

    de Contrôle et de Validation ad hoc mise en place par le Conseil Constitutionnel dans le cadre de l’élection présidentielle du 25 février 2024, sollicite, auprès de votre haute bienveillance, votre concours pour le rétablissement des candidats invalidés lors dudit contrôle.

    En effet, la présente vous est adressée au regard de vos prérogatives es qualité de « Clé de Voûte » des Institutions et de « Président du Conseil Supérieure 

    de la Magistrature ».

    Le contrôle du parrainage nous a permis de relever, suite aux différentes preuves présentées par une quarantaine de candidats arbitrairement invalidés, des manquements graves notamment :

    La non-disposition du fichier général des électeurs consolidé de 2023 par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).

    La non-fiabilité voire la non-mise à jour du fichier général des électeurs, base de contrôle des parrainages des candidats, au regard du nombre excessif de rejets principalement constitués d’électeurs « primo-votants », détenteurs de leurs cartes d’électeurs délivrées en bonne et due forme par le ministère de l’Intérieur.

    Des parrains qui disparaissent, lors du contrôle pour certains candidats, alors qu’ils étaient, bel et bien, enregistrés lors de l’inventaire des pièces déposées et mentionnées dans le procès-verbal du Greffe du Conseil Constitutionnel.

    Le logiciel de contrôle des parrainages qui présente des défaillances techniques sur le déversement et l’intégrité des données.

    Excellence, Monsieur le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, notre Collectif vous saurait gré de bien vouloir user de vos prérogatives afin de rétablir, absolument, les candidats invalidés dans leurs droits. 

    Le cas échéant, cela participera à la transparence et à la régularité du processus électoral dont l’objectif fondamental est de garantir l’expression du libre choix pour une meilleure acceptation du choix de la majorité. 

    Par ailleurs, cela consolidera le principe constitutionnel relatif au respect et à la reconnaissance de l’opposition comme un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique de notre cher pays.

    Veuillez croire, Excellence, Monsieur le Président de la République, à l’assurance de notre très haute considération.

    Les signataires :

    Mohamed Ben DIOP – Pass Pass

    Mamadou NDIAYE – PRDS

    Cheikh Abdou MBACKE – Coalition Nekal.Askan Wi

    Sheikh Alassane SENE – MPG Shasty 2024

    Alioune SARR – CAP 24

    Aminata TOURE – Mimi 2024

    Assome Aminata DIATTA – PSC Jappo

    Ibrahima GUEYE – MPG JR

    Aly Ngouille NDIAYE – Coalition Alyngouille2024

    Babacar GUEYE – Initiative Républicaine

    Bougane Dany GUEYE – Bougane 2024

    Birima MANGARA – Coal. UDP Kiraay

    Ibrahima CISSOKHO – Ibrahima Cissokho 2024

    Bassirou Diomaye FAYE – Diomaye Président

    Ousmane SONKO – Coalition Sonko Président

    Amadou Aly KANE – R 3 D

    Cheikh M. Abiboulaye Bamba DIEYE – FSD BJ

    Elhadji Mamadou DIAO – Coalition DIAO 2024

    Mouhamadou Fadel KONE – ACCES / Coalition KONE

    Alpha THIAM – FN – Dimbale sa Rew

    Sérigne MBOUP – And Nawle

    Abdou Khadre SALL – Mouvement Askanou SN

    Déthié FALL – Déthie 2024

    Babacar DIOP – FDS Leq Guelwwar

    Samba NDIAYE – UDD Liggey SN

    Aïssatou MBODJI – And Saxal Liggèy

    Mansour NDIAYE – UDR Dooley Yaakar

    Cheikh DIENG – Coalition Tawfekh 2024

    Amsatou Sow SIDIBE – Car Leneen 3ème Voie

    Mamadou Decroix DIOP – MDD 2024

    Malick GACKOU – Gakou 2024

    Thierno Alassane SALL – Coalition RV/Reewum Ngor

    Jean Baptiste DIOUF – Coalition JBD 2024

    Mbacké SARR – MAW Mvt Askaan wi

    Serigne Gueye DIOP – PRECEPT

    Habib SY – PEM / Yaakar U Rew Mi

    Mary Teuw NIANE – MTN 2024

    Cheikh Tidiane DIEYE – AVENIR

    Abdourahmane DIOUF

    Cheikh Tidiane GADIO – Mvt poli. Citoyen Luy Jot Jotna

    Mouhamadou Madana KANE – Coalition DOUND

    Lamine GUEYE – Mouvement Xaal Yoon

    Ousmane KANE – Mvt CitoyenUsacrée, Sopi Sénégal

    Moustapha NDIR – Booloo Ligueeyal Sunu Reew

      Me Mame Adama Guèye dénonce une « dérive » de la commission de contrôle des parrainages : Le Conseil Constitutionnel interpellé sur la procédure

      L’avocat émérite Me Mame Adama Guèye a vivement critiqué la commission de contrôle des parrainages au Sénégal, soulignant ce qu’il qualifie de « dérive » dans le traitement des dossiers de candidature. Plus de 72 candidats ont été éliminés par la commission, suscitant des interrogations quant à la légitimité de cette décision. Me Mame Adama Guèye pointe du doigt une violation des compétences du Conseil Constitutionnel et propose une réorganisation de la procédure.

      Une compétence réservée au Conseil Constitutionnel :

      Selon Me Mame Adama Guèye, la commission de contrôle a outrepassé ses prérogatives en se prononçant sur la recevabilité des candidatures avant même que le Conseil Constitutionnel ne rende sa décision. Il insiste sur le fait que la seule juridiction habilitée à statuer sur ces questions est le Conseil Constitutionnel. Cette démarche, selon lui, crée un déséquilibre dans le processus de validation des candidatures.

      Erreur procédurale soulignée :

      L’avocat souligne une lacune dans l’ordonnancement procédural, estimant que la commission de contrôle aurait dû être saisie après que le Conseil Constitutionnel ait eu connaissance des dossiers et rencontré des difficultés techniques. Il propose une alternative où le Conseil Constitutionnel, après avoir examiné l’ensemble des dossiers, aurait rendu une décision provisoire basée sur un contrôle formel de recevabilité. Une commission technique aurait ensuite été sollicitée pour un contrôle plus approfondi, les résultats devant être soumis au Conseil Constitutionnel.

      Rappel des principes juridictionnels :

      Me Mame Adama Guèye rappelle les principes juridictionnels, soulignant que l’élimination d’un candidat doit découler de l’exercice du pouvoir juridictionnel du Conseil Constitutionnel, qui n’a pas encore statué dans ce cas précis. Il met en lumière le caractère prématuré des décisions de la commission de contrôle, exposant ainsi les candidats à des éliminations irrémédiables avant même que la juridiction compétente ne se prononce.

      La critique de Me Mame Adama Guèye soulève des questions fondamentales sur la procédure de contrôle des parrainages au Sénégal. Les propositions de réorganisation suggérées par l’avocat mettent en lumière l’importance de respecter les principes juridictionnels et de garantir un processus transparent et équitable pour l’évaluation des candidatures. Reste à voir comment les autorités réagiront à ces observations, alors que le Conseil Constitutionnel a anticipé sa décision initialement prévue pour le 20 janvier.

      Bougane Gueye renonce aux recours après son élimination des parrainages présidentiels

      Le candidat Bougane Gueye Dany, écarté de la course à la présidentielle lors de la vérification des parrainages, a décidé de ne pas déposer de recours. Lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti Gueum Sa Bopp, il a affirmé qu’il mettait fin à toute contestation, soulignant les irrégularités persistantes liées aux parrainages qu’il dénonçait depuis 2019.

      Cette décision de ne pas contester sa non-validation des parrainages met en lumière la frustration et la déception du candidat face à un système qu’il qualifie d’injuste et prévisible. Bougane Gueye Dany estime que les recours, déposés régulièrement depuis 2019, n’ont jamais eu de suite favorable et ne constituent qu’une démarche futile face à des décisions déjà prises en amont.

      Cette renonciation aux recours peut également être interprétée comme un signal fort de désillusion envers le système politique en place. Bougane Gueye Dany affiche ainsi sa volonté de ne plus s’investir dans des démarches qu’il estime inutiles et contre-productives.

      la décision de Bougane Gueye Dany de ne pas déposer de recours après son élimination des parrainages reflète son sentiment de désenchantement vis-à-vis du processus électoral. Cette posture souligne également les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats indépendants dans le contexte politique actuel.

      Parrainages présidentiels au Sénégal : Un ex-candidat, ancien conseiller de Macky, criant à l’injustice

      Un vent de colère souffle dans le paysage politique sénégalais alors qu’un ancien candidat à la candidature présidentielle du 25 février 2024, Abdoul Aziz Diop de Pacte Institutionnel (PI), exprime sa frustration face à une situation qui l’aurait laissé sur le bord du chemin électoral.

      Abdoul Aziz Diop avait établi un partenariat avec l’organisation HORIZON 2024, dirigée par Abdou Aziz Kane et Thié Kouyaté, réputée pour son expertise dans la collecte de parrainages citoyens au Sénégal et à l’étranger. Un véhicule avait même été mis à leur disposition pour mener à bien cette mission cruciale.

      Cependant, le candidat Diop affirme qu’après avoir perdu tout contact avec HORIZON 2024, il a été informé par son partenaire, Thié Kouyaté, qu’ils avaient décliné une offre de l’industriel Babacar Ngom, qui aurait souhaité que l’organisation assiste sa fille, Anta Babacar Ngom, dans la collecte de parrainages pour sa candidature présidentielle.

      La surprise et l’amertume de Diop sont apparues lorsque le Conseil constitutionnel a validé les parrainages d’Anta Babacar Ngom, avec un total impressionnant de 45328 parrains dans 10 régions du Sénégal. Le candidat Diop, quant à lui, déclare n’avoir reçu aucun parrainage de la part de HORIZON 2024, malgré le partenariat et les moyens mis à disposition.

      Abdoul Aziz Diop soulève des questions importantes, interrogeant les responsables d’HORIZON 2024 sur le bénéficiaire final des parrainages collectés grâce aux ressources fournies par lui-même, en tant que candidat déclaré à la présidentielle. Cette situation soulève des préoccupations quant à l’équité et la transparence dans le processus de collecte des parrainages, mettant en lumière les enjeux et les défis qui peuvent survenir dans le contexte électoral complexe du Sénégal.

      Second tour de vérification des parrainages: Anciens Premiers ministres recalés

      A la une aujourd’hui, le Conseil constitutionnel dévoile les résultats du second tour de vérification des parrainages pour l’élection présidentielle. Sur les 23 candidats initialement admissibles, 12 ont réussi à valider leurs tickets, tandis que 8, dont des anciens Premiers ministres, ont été recalés. Trois candidats n’ont pas complété les formalités nécessaires.

      Les candidats ayant validé leurs parrainages :
      Rose Wardini
      Idrissa Seck
      Aliou Mamadou Dia
      Malick Gackou
      Aly Ngouille Ndiaye
      Mamadou Lamine Diallo
      Serigne Mboup
      Pape Djibril Fall
      Bassirou Diomaye Diakhar Faye
      Mame Boye Diao
      Mouhamed Boun Abdalah Dione
      Thierno Allassane Sall
      Les candidats recalés :
      Maître El Hadj Diouf
      Serigne Gueye Diop
      Souleymane Ndene Ndiaye
      Abdoul Mbaye
      Aminata Touré
      Abdourahmane Diouf
      Amadou Ly
      Bougane Gueye Dany

      Candidats n’ayant pas complété les formalités :
      Pape Momar Ngom
      Aliou Camara
      Amadou Seck
      Ces résultats marquent un tournant crucial dans la course présidentielle, avec des personnalités politiques éminentes se trouvant parmi les recalés.

      Analyse des candidats retenus
      Parmi les candidats qui ont réussi à valider leurs parrainages, on retrouve des figures bien connues de la scène politique sénégalaise. Rose Wardini, Idrissa Seck, et Aliou Mamadou Dia font partie des favoris, chacun avec son propre soutien et programme politique.

      Rappel des candidats déjà admis au premier tour
      Rappelons que neuf candidats avaient déjà passé avec succès le premier tour de validation des parrainages. Parmi eux, on retrouve des personnalités telles que Boubacar Camara, Khalifa Ababacar Sall, et Karim Meïssa Wade.

      Les neuf pièces indispensables pour une déclaration de candidature
      Certificat de nationalité sénégalaise
      Carte d’identité nationale Cédéao (35-75 ans)
      Extrait de naissance récent (moins de 6 mois)
      Casier judiciaire vierge (moins de 3 mois)
      Attestation d’investiture (coalition ou candidat indépendant)
      Liste de parrainage avec l’option choisie (élue ou parrainage citoyen)
      Déclaration sur l’honneur (nationalité sénégalaise, capacité de lire et écrire)
      Déclaration sur l’honneur (conformité à la législation fiscale)
      Quittance avec attestation signée par le président de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC)
      Le processus de candidature à une élection présidentielle au Sénégal requiert la présentation de neuf pièces essentielles, garantissant la légitimité et l’éligibilité des candidats. Ces pièces comprennent le certificat de nationalité sénégalaise, la carte d’identité nationale Cédéao, un extrait de naissance récent, un casier judiciaire vierge, une attestation d’investiture, une liste de parrainage, deux déclarations sur l’honneur, et une quittance avec attestation de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC).

      Restez avec nous pour toutes les mises à jour sur l’évolution de la scène politique sénégalaise en cette période électorale cruciale.

      *Cheikh Kane

      Polémique autour du contrôle des parrainages au conseil constitutionnel : Un expert électoral pointe du doigt l’opacité du fichier utilisé par les 7 sages

      La controverse entourant le contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel au Sénégal prend de l’ampleur, alimentée par les allégations de candidats écartés de la course, qui remettent en question la fiabilité du fichier utilisé par les 7 sages. Un expert en système électoral, Bakar Ndiaye, s’est exprimé sur cette affaire, soulignant une nébuleuse entourant le fichier en question.

      Sur les ondes de RFM, Bakar Ndiaye a soulevé des interrogations sérieuses quant à la validité du fichier utilisé par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages. Selon lui, les rapports émis par le Conseil constitutionnel, indiquant que des personnes détenant des pièces ne figurent pas dans le fichier électoral, sont dépourvus de logique.

      « Le Conseil constitutionnel sort des rapports pour nous dire que des personnes détenant des pièces ne figurent pas au niveau du fichier électoral. Ça, aucune logique ne pourrait expliquer cette situation. C’est pourquoi je dis que le communiqué de la CENA confirme ce qui se passe, parce que si la CENA nous dit qu’elle ne dispose pas d’un fichier consolidé, c’est-à-dire qu’elle n’a à sa disposition que le fichier des législatives de 2022, cela veut dire qu’actuellement, au Sénégal, il n’existe pas un fichier consolidé pour la Présidentielle de 2024 et c’est ce même fichier qui devait servir pour le parrainage. C’est une véritable nébuleuse », a déclaré l’expert.

      Bakar Ndiaye a continué en expliquant que les cas rapportés par le Conseil constitutionnel ne peuvent découler que d’une procédure spécifique, suggérant que le contrôle des parrainages s’est effectué sans le fichier électoral entre les parrains, ce qui soulève des incohérences troublantes.

      Face à cette polémique, l’expert électoral préconise une concertation urgente sur la question du fichier électoral en vue d’atteindre un consensus. Il appelle le ministère de l’Intérieur à présenter les derniers fichiers consolidés à toutes les parties prenantes pour validation, soulignant que le fichier utilisé par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages ne devrait pas être considéré comme fiable.

      Le contrôle des fiches de parrainages au Conseil constitutionnel a récemment pris fin, avec seulement 21 candidats validés en attendant la publication de la liste définitive, alimentant davantage les débats autour de la transparence du processus électoral.

      Échec au Parrainage pour Bougane Guèye Dany : sa réaction face à un revers pour Gueum Sa Bopp

      Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, se voit confronté à un obstacle majeur dans sa quête présidentielle au Sénégal, avec son échec au parrainage. Malgré sa progression au second tour, ses 28 476 parrains obtenus sur 22 629 déposés ne répondent pas au seuil requis de 18 996, entraînant son inéligibilité.

      Recalé au parrainage : Bougane Gueye Dany réagit !

      Mamadou Guèye, le mandataire de Bougane Guèye Dany, avance l’idée d’une politique visant à évincer des candidats sérieux, soulignant les tensions entourant le processus de parrainage au Sénégal. Cette situation pourrait redéfinir la dynamique politique, excluant Bougane Guèye Dany de la course présidentielle malgré son statut de candidat indépendant.

      Alors que la compétition présidentielle se poursuit, les candidats et les électeurs observent attentivement, conscients des répercussions potentielles sur l’avenir politique du pays. La réaction de Bougane Guèye Dany face à ce revers ajoute une dimension cruciale à cette étape du processus électoral.

      Mame Boye Diao passe avec succès la vérification des parrainages devant le Conseil Constitutionnel

      La commission mise en place par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 poursuit son travail, évaluant la validité des soutiens soumis par les candidats. Certains candidats ont dû compléter leurs dossiers de parrainage après une première évaluation, et parmi eux, El Hadji Mamadou Diao, plus connu sous le nom de Mame Boye Diao, a réussi avec succès cette étape cruciale le mardi 09 janvier.

      Candidat de la « Coalition Diao 2024 », Mame Boye Diao a franchi cette étape avec brio, validant un total impressionnant de 53 022 parrains. Cette réalisation témoigne de sa capacité à mobiliser un soutien significatif à travers le pays, répondant ainsi aux exigences légales en matière de parrainages fixées par le Code électoral sénégalais.

      Selon les dispositions du Code électoral, chaque candidat à l’élection présidentielle doit recueillir un minimum de 55 185 parrainages, provenant d’au moins 2 000 électeurs répartis dans un minimum de 7 régions différentes du pays. Cette exigence vise à assurer une représentation équitable sur l’ensemble du territoire national.

      La réussite de Mame Boye Diao à cette étape renforce sa position en tant que candidat crédible dans la compétition présidentielle. Alors que la campagne électorale s’intensifie, cette étape cruciale est un témoignage de son soutien populaire et de sa capacité à rassembler des partisans à travers le pays.

      Le paysage politique sénégalais continue d’évoluer à mesure que les candidats progressent dans le processus électoral, et Mame Boye Diao est désormais solidement positionné pour participer activement à la compétition présidentielle de 2024. Les prochaines semaines seront décisives, avec les électeurs sénégalais attentifs à chaque développement dans cette course présidentielle cruciale.

      Aly Ngouille Ndiaye franchise avec succès l’étape des parrainages pour l’élection Présidentielle de 2024

      Dans la course à l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, vient de marquer un jalon significatif en validant avec succès l’étape cruciale des parrainages. La commission du Conseil constitutionnel, responsable du contrôle des parrainages, a confirmé que Ndiaye a franchi le seuil nécessaire avec un impressionnant total de 55 185 parrains.

      Après une première vérification minutieuse de tous les parrainages soumis par les candidats, la commission a reconnu qu’Aly Ngouille Ndiaye avait pleinement satisfait aux exigences légales en matière de parrainages pour pouvoir concourir à l’élection présidentielle. Cette étape est essentielle dans le processus électoral, illustrant le niveau de soutien populaire qu’un candidat peut mobiliser à travers le pays.

      Leader de la coalition « AlyNgouille 2024 », Ndiaye a démontré sa capacité à rassembler un nombre significatif de parrainages, renforçant ainsi sa position en tant que candidat crédible dans la compétition présidentielle. L’ancien ministre de l’Intérieur a joué un rôle clé dans l’organisation de sa coalition, mobilisant des partisans et des sympathisants à travers le pays.

      La réussite d’Aly Ngouille Ndiaye à franchir cette étape cruciale témoigne non seulement de son influence et de son envergure politique, mais aussi de la confiance que ses partisans ont placée en lui. Alors que la campagne électorale s’intensifie, Ndiaye peut désormais concentrer son énergie sur la communication de son programme politique et sur la mobilisation continue du soutien de ses partisans.

      La confirmation de la validation des parrainages propulse Aly Ngouille Ndiaye dans une position solide dans la course à la présidence. Les semaines à venir promettent d’être animées, alors que les candidats continueront à affiner leurs stratégies et à s’adresser aux électeurs sénégalais. La démocratie sénégalaise s’épanouit avec cette compétition, offrant aux citoyens une variété de choix pour l’avenir de leur nation.

      Mamadou Lamine Diallo sur la voie de la présidentielle : Succès dans la validation des parrainages devant le Conseil constitutionnel

      Le triomphe de Mamadou Lamine Diallo devant la Commission :

      Le 9 janvier, Mamadou Lamine Diallo s’est présenté devant la Commission du Conseil constitutionnel pour soumettre et valider ses parrainages. Avec détermination et succès, il a non seulement atteint mais surpassé le nombre requis en validant 48 961 parrains. Cette démonstration de soutien populaire étendu atteste de l’efficacité de la mobilisation de Mamadou Lamine Diallo à travers le pays, consolidant ainsi sa position en tant que candidat sérieux à la présidentielle.

      Succès pour Serigne Mboup : Le maire de Kaolack valide ses parrainages pour la présidentielle sénégalaise

      Le processus de parrainage, considéré comme strict, a imposé à certains candidats de compléter leurs soutiens pour satisfaire aux critères d’éligibilité fixés par la législation sénégalaise.

      Les détails du succès de Serigne Mboup : Lors de la deuxième étape de sa soumission devant la Commission, Serigne Mboup a confirmé la validité du nombre de parrainages nécessaires pour se qualifier en tant que candidat à l’élection présidentielle. Son engagement et son respect des exigences légales démontrent la détermination du maire de Kaolack à participer activement au processus démocratique.

      Les défis du processus de parrainage : Le processus de parrainage, bien que jugé rigoureux, est une étape cruciale dans le processus électoral sénégalais visant à garantir que seuls les candidats bénéficiant d’un soutien significatif et diversifié de la population puissent se présenter à la présidentielle. Les candidats doivent naviguer à travers les régions du pays, mobiliser des parrains et démontrer leur acceptation populaire.

      Rose Wardini franchit avec succès l’étape des parrainages : Une avancée notable dans la course présidentielle

      La commission chargée du contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, mise en place par le Conseil constitutionnel, poursuit son processus de vérification. Après une première évaluation de l’ensemble des parrainages soumis par les candidats, certains ont été invités à compléter leurs dossiers pour répondre aux critères d’éligibilité.

      Cette avancée notable pour Rose Wardini la place dans une position solide pour la prochaine étape de la compétition présidentielle. Son succès dans la collecte des parrainages démontre une adhésion significative à sa candidature et ajoute une dynamique positive à sa campagne électorale. Les regards restent désormais tournés vers les prochains développements de la campagne et les défis qui attendent les candidats dans la course vers l’élection présidentielle de février 2024.

      Idrissa Seck franchit avec succès l’épreuve des parrainages au Conseil constitutionnel

      Le processus de validation des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 se poursuit au sein de la commission dédiée du Conseil constitutionnel. Ce mardi 9 janvier, Idrissa Seck, candidat de la « coalition Idy 2024 », a réussi à valider ses parrainages, franchissant ainsi une étape cruciale en vue de sa participation à la course présidentielle.

      Le processus de parrainage, réputé exigeant, a été surmonté avec succès par le camp d’Idrissa Seck. Le nombre total de soutiens recueillis dépasse les 45 000, démontrant l’ampleur du soutien populaire en faveur de sa candidature.

      Pour être éligible à l’élection présidentielle, la législation sénégalaise stipule que chaque candidat doit obtenir un minimum de 44 231 parrainages, dont au moins 2 000 parrains répartis sur au moins 7 régions du pays. Idrissa Seck a réussi à dépasser ces seuils, consolidant ainsi sa candidature.

      La validation des parrainages est une étape cruciale pour tous les candidats, et la réussite de ce processus renforce la position d’Idrissa Seck en tant que concurrent sérieux dans la course présidentielle à venir.

      Il est important de souligner que Idrissa Seck se présente également sous la bannière de la « coalition Idy 2024 », illustrant ainsi sa capacité à rassembler différents acteurs politiques autour de sa candidature. La confirmation de ses parrainages marque un jalon significatif dans la préparation de sa campagne électorale, mettant en lumière l’importance de la mobilisation et du soutien populaire dans le paysage politique sénégalais.

      Invalidation de la candidature d’Aida Mbodji : Les parrainages non conformes selon le conseil constitutionnel

      La candidature d’Aida Mbodji a été invalidée suite à l’examen de son dossier par la Commission de contrôle des parrainages. Le mandataire de la candidate a indiqué que le Conseil constitutionnel a informé que les militants qui ont parrainé Aida Mbodji ne figuraient pas dans le fichier électoral à leur disposition.

      Selon le mandataire, cette non-conformité a conduit à l’élimination d’office de la candidature d’Aida Mbodji. Il a précisé que le Conseil constitutionnel a souligné l’absence des militants dans le fichier qui était à la disposition de la candidate.

      Cette décision met fin à la participation d’Aida Mbodji à l’élection présidentielle de 2024, marquant une étape cruciale dans le processus de contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel.

      Contrôle des parrainages : Amadou Ly au second tour avec 25 000 parrainages validés

      Lors du contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle de 2024, Amadou Ly, candidat et directeur général de la société Akilée, a réussi à passer au second tour. Son dossier a été validé avec près de 25 000 parrainages, mais il doit régulariser environ 19 000 parrains pour rester dans la course présidentielle.

      Amadou Ly, également connu pour son implication dans la politique locale en tant que leader de son mouvement, avait obtenu la deuxième place lors des dernières élections locales à Keur Massar Sud en tant que parti politique.

      Son mandataire a confirmé que malgré les efforts à fournir pour la régularisation des parrainages, Amadou Ly reste déterminé à poursuivre sa candidature à l’élection présidentielle. Cette étape souligne l’importance du contrôle des parrainages dans le processus électoral et les efforts requis par les candidats pour satisfaire aux critères définis par la réglementation électorale.

      Amadou Ba valide ses parrainages : Une option singulière dans la course présidentielle

      Le processus d’examen des candidatures pour l’élection présidentielle de février 2024 est actuellement en cours, et parmi les candidats, Amadou Ndombo Ba a opté pour une voie singulière en validant ses parrainages avec le soutien exclusif d’élus locaux.

      La commission du Conseil constitutionnel, dans son quatrième jour de travail, a mis l’accent sur la vérification des parrainages, une étape cruciale du processus électoral. Cependant, Amadou Ba a réussi cette étape en obtenant le soutien de 120 élus locaux, une option moins fréquemment choisie par les candidats.

      Dans le contexte sénégalais, les candidats ont trois options pour présenter leurs parrainages : les parrainages citoyens, le soutien de députés (au moins 13 députés), ou le soutien d’élus locaux tels que les maires et les présidents de régions. Amadou Ba a choisi la troisième option, un choix qui semble s’avérer fructueux, éliminant ainsi l’obstacle des parrainages pour sa candidature à la présidence.

      Cette décision stratégique met en évidence la diversité des approches des candidats dans la course présidentielle et souligne la complexité du paysage politique sénégalais. Alors que la plupart des candidats optent pour les parrainages citoyens ou le soutien parlementaire, Amadou Ba a délibérément choisi de s’appuyer sur le soutien d’élus locaux pour asseoir sa candidature.

      Avec cette étape franchie avec succès, Amadou Ba se positionne comme l’un des rares candidats à avoir surmonté l’obstacle des parrainages. L’efficacité de cette stratégie particulière sera observée de près par les observateurs politiques, car elle pourrait influencer les futures campagnes électorales et les choix tactiques des candidats.

      Il convient également de noter la participation d’Aminata Touré à l’élection présidentielle, représentant la COALITION BENNO BOKK YAAKAAR. Les développements ultérieurs de cette course présidentielle promettent d’être captivants, avec des candidats adoptant des approches variées pour atteindre leurs objectifs électoraux.

      Anta Babacar Ngom Diack exprime sa gratitude après la validation de ses parrainages : Un pas crucial vers la présidentielle

      Suite à la décision du Conseil Constitutionnel de valider ses parrainages pour la présidentielle prévue le 25 février 2024, Anta Babacar Ngom Diack, présidente et candidate d’Alternative pour la relève citoyenne (ARC), a réagi avec gratitude, saluant le soutien massif dont elle a bénéficié à travers le pays.

      Dans un communiqué officiel, Anta Babacar Ngom Diack a exprimé son profond sentiment de reconnaissance envers tous ceux qui ont contribué à cette étape cruciale de sa campagne présidentielle. Les milliers de citoyens ayant apporté leur parrainage ont témoigné d’un soutien indéfectible à la candidate, renforçant ainsi la dynamique de son mouvement citoyen ARC.

      Le communiqué souligne le rôle essentiel joué par les militants d’ARC, dont le dévouement et l’engagement ont été déterminants dans la collecte des parrainages. Cette mobilisation exemplaire témoigne de la force et de la vitalité du mouvement citoyen, dont Anta Babacar Ngom Diack est la porte-étendard.

      Anta Babacar Ngom Diack a également tenu à saluer le Conseil Constitutionnel pour avoir accompli sa mission avec rigueur et impartialité, assurant ainsi le respect des règles démocratiques dans le processus de validation des candidatures. Cette reconnaissance envers l’institution souligne l’importance de la transparence et de la légitimité dans le cadre du processus électoral sénégalais.

      Enfin, le communiqué adresse un immense merci à l’ensemble des soutiens, qu’ils soient individus, organisations ou partis politiques, pour leur confiance et leur engagement continu en faveur d’une vision de progrès et de renouveau pour le Sénégal. Cette déclaration de gratitude souligne l’unité et la solidarité qui entourent la candidature d’Anta Babacar Ngom Diack, ouvrant ainsi la voie à une campagne présidentielle porteuse d’espoir et de changement pour le pays.

      Habib Sy, candidat à la Présidentielle, franchit avec succès l’étape des parrainages grâce à l’appui décisif des députés de l’ex-parti Pastef

      La commission du Conseil constitutionnel, en charge de l’examen des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, a intensifié ses travaux au cours du troisième jour. Au centre de l’attention se trouve la vérification minutieuse de la conformité des parrainages requis, une étape cruciale que chaque candidat doit franchir. Habib Sy, candidat affilié au PARTI DE L’ESPOIR ET DE LA MODERNITE/YAKAR U REW MI, a réussi brillamment cette étape importante.

      Selon des sources concordantes, Habib Sy, réputé proche de Ousmane Sonko, a pris la décision stratégique d’utiliser des parrainages provenant de députés pour satisfaire aux exigences légales. Il lui était nécessaire d’obtenir un minimum de 13 soutiens de cette nature pour valider sa candidature. La commission du Conseil constitutionnel a validé ces parrainages, confirmant ainsi l’absence de doublons et la conformité avec les règles établies.

      Des informations suggèrent qu’Habib Sy aurait réussi à valider ses parrainages grâce au soutien décisif des députés de l’ex-parti Pastef, soulignant la stratégie habile déployée pour assurer le succès de sa candidature. Cette avancée représente un pas significatif pour Habib Sy dans sa course à la Présidentielle 2024 et met en lumière l’importance des alliances et des appuis politiques dans le processus électoral. La suite du processus sera scrutée de près alors que les candidats continuent de traverser les étapes rigoureuses en vue de l’élection présidentielle à venir.

      Vérification des parrainages pour la présidentielle 2024 : Des experts électoraux pointent les failles et appellent à une réforme du Code électoral

      La vérification des parrainages pour les candidats à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal est en cours, mais des experts électoraux ont mis en lumière divers manquements, tels que des clés USB défectueuses, des dossiers incomplets, des fiches de parrainage falsifiées, et des désistements de dernière minute. Ces problèmes ont conduit à des rejets de candidatures par le Conseil constitutionnel.

      Djibril Gningue du Gradec souligne l’importance de la vérification préalable des dossiers avant de définir l’ordre de passage des candidats, conformément au Code électoral. Il rappelle que certains candidats déclarés avec des dossiers incomplets ont été inclus dans le tirage au sort au Conseil constitutionnel, violant ainsi le Code électoral.

      El Hadj Seydou Nourou Dia, expert électoral, met l’accent sur la responsabilité des candidats, soulignant que ces derniers doivent s’assurer de remplir toutes les conditions et veiller au respect strict des modalités pour que leurs dossiers soient acceptés.

      Djibril Gningue insiste sur le rôle crucial de la vérification dès le dépôt des dossiers, où le greffier doit signaler toute anomalie avec la clé USB au mandataire du candidat avant le tirage au sort.

      El Hadj Seydou Nourou Dia plaide quant à lui pour une amélioration continue du Code électoral consensuel sénégalais. Selon lui, les cycles électoraux doivent être suivis de corrections pour rendre le Code électoral plus efficace et prévenir les manquements constatés lors des vérifications des parrainages.

      Alors que le Conseil constitutionnel a déjà rejeté plusieurs dossiers de candidature, les experts électoraux appellent à une réforme continue du Code électoral pour garantir l’intégrité et l’équité du processus électoral au Sénégal. Le taux de réussite actuel est jugé très bas, soulignant la nécessité d’actions correctives pour les élections à venir.

      Karim Wade valide ses parrainages avec succès : Une étape cruciale franchie dans la course présidentielle de 2024

      Le candidat du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Karim Wade, fils de l’ancien président de la République, a réussi avec brio la phase de vérification des parrainages dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal.

      La commission spéciale relevant du Conseil constitutionnel, chargée de l’examen méticuleux des dossiers de candidature, a confirmé la conformité et la complétude des parrainages présentés par Karim Wade. Le candidat a pris une stratégie déterminante en optant pour l’utilisation exclusive des parrainages de députés, éliminant ainsi tout risque de doublons, une condition impérative pour la validation de sa candidature.

      Karim Wade devait obtenir le soutien d’au moins 13 députés pour répondre aux exigences énoncées par le Code électoral. La commission de vérification a accordé une attention particulière aux documents fournis par le candidat, et après un examen minutieux, les parrainages de députés ont été jugés conformes aux critères stricts établis par le Code électoral sénégalais.

      Cette étape cruciale franchie avec succès propulse Karim Wade dans la compétition présidentielle de 2024 de manière solide. Son choix stratégique et la validation de ses parrainages par la commission renforcent sa position dans la course, tandis que d’autres candidats continuent de faire face aux défis du processus de contrôle des parrainages. La scène politique sénégalaise reste ainsi sous tension, avec des enjeux électoraux de plus en plus palpables.

      Vérification des Parrainages : La candidature de Serigne Mboup en rattrapage

      La candidature de Serigne Mboup, actuel maire de Kaolack, est actuellement en phase de rattrapage après que la commission de contrôle des parrainages n’ait pas encore validé son dossier.

      Malgré le dépôt de plus de 58 000 parrainages, le mandataire de Serigne Mboup, Mbaye Ngom, a indiqué que 116 rejets ont été enregistrés en raison de non-inscriptions sur le fichier électoral, ainsi que 27 107 doublons externes. Cependant, ils ont réussi à valider dans six régions, en attendant la validation de la dernière région restante.

      Ce processus de rattrapage souligne les défis auxquels sont confrontés les candidats pour garantir la conformité de leurs dossiers de parrainages lors des élections présidentielles à venir.

      Le PUR, parti d’Aliou Mamadou Dia, valide ses parrainages avec succès pour la Présidentielle de 2024

      Dans le cadre des préparatifs pour l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), dirigé par Aliou Mamadou Dia, a franchi avec succès l’étape cruciale du contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel.

      Aliou Mamadou Dia et son équipe ont réussi à valider 47 383 parrainages, une étape déterminante visant à vérifier la validité des signatures et à assurer la conformité aux exigences légales. Cette validation constitue un passage obligé pour tous les partis politiques aspirant à présenter un candidat à la plus haute fonction du pays.

      Après l’annonce de cette information, Aliou Mamadou Dia a réagi sur sa page Facebook en exprimant sa gratitude envers tous ses concitoyens d’ici et de la diaspora. Il a déclaré : « Parrainage validé ! À tous mes concitoyens d’ici et de la diaspora, je dis MERCI ! Ensemble, on gagne ! »

      Cette réussite marque une étape importante pour le PUR et son candidat Aliou Mamadou Dia dans la course à la présidentielle de 2024.

      Succès aux parrainages pour le PUR : Une étape cruciale franchie avec succès

      Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a réussi brillamment l’étape cruciale du contrôle des parrainages en vue de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal. Cette étape, menée par le Conseil constitutionnel, a pour objectif de vérifier la validité des signatures et de s’assurer de la conformité aux exigences légales pour tous les partis politiques qui souhaitent présenter un candidat à la présidence.

      Le PUR, dirigé par son leader, a réussi à franchir avec succès cette phase, renforçant ainsi sa position en vue de l’élection présidentielle à venir. La validation des parrainages représente une étape essentielle dans le processus électoral et offre au PUR la possibilité de continuer à participer activement à la course présidentielle, affirmant ainsi son engagement envers la démocratie et le choix du peuple sénégalais.

      Échec aux parrainages pour Khadim Diop : Seulement 1631 signatures validées

      Khadim Diop, le leader de la coalition Xidma, a été recalé d’office par la commission de contrôle des parrainages, qui a invalidé son dossier. Le candidat n’a réussi à valider que 1631 parrainages, marquant ainsi un échec significatif dans sa tentative de participer à l’élection présidentielle.

      La commission a également relevé un nombre alarmant de 41 617 doublons externes dans le dossier de Khadim Diop, établissant ainsi un record en termes de plus faible nombre de parrainages validés et de doublons externes dans cette phase de contrôle.

      Cette décision représente un revers majeur pour Khadim Diop et sa coalition, qui devront désormais envisager les étapes suivantes après cet échec aux parrainages. Le nombre insuffisant de signatures validées compromet sérieusement la candidature de Khadim Diop à l’élection présidentielle de 2024.

      Commission de vérification des parrainages : Juge Dème et Pr Daouda Ndiaye appelés

      La commission de contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 a repris ses travaux ce mardi, marquant la suite du processus de vérification des candidatures. Après l’invalidation du dossier de Mbacké Sarr sans divulgation des motifs, deux autres candidats, Juge Dème et Pr Daouda Ndiaye, sont appelés devant les membres de la commission.

      Le processus de contrôle des parrainages a débuté samedi dernier, où parmi les 20 candidats convoqués, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye, et Déthié Fall ont réussi à valider leurs parrainages. Pour obtenir des parrainages, chaque candidat a trois options : le parrainage citoyen, le parrainage parlementaire, ou le parrainage des maires et présidents de conseils départementaux.

      • Le parrainage citoyen nécessite la réunion de 0,6 à 0,8 % du corps électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs.
      • Le parrainage parlementaire requiert les signatures de 8 % des députés, soit au moins 13 signatures.
      • La troisième option exige les signatures de 20 % des maires et présidents de conseils départementaux, soit au moins 120 signatures.

      La campagne officielle en vue du scrutin présidentiel débutera le 4 février. Les travaux de la commission de vérification des parrainages jouent un rôle crucial dans le processus électoral, assurant ainsi la conformité des candidatures avec les exigences légales et réglementaires. Les prochaines étapes de cette vérification continueront de façonner le paysage politique en préparation de l’élection présidentielle.

      La candidature de Mbacké Sarr recalée par la commission de vérification des parrainages

      Le processus de vérification des parrainages des candidats à l’élection présidentielle au Sénégal, prévue le 25 février, se poursuit avec l’examen des dossiers par le Conseil constitutionnel et une commission dédiée. Après une pause pendant les fêtes de fin d’année, les travaux ont repris le 2 janvier avec l’étude du dossier de Mbacké Sarr. Malheureusement, à l’issue de la vérification de ses parrainages, sa candidature a été invalidée par le Conseil constitutionnel.

      Les motifs précis de cette invalidation n’ont pas encore été communiqués par le candidat ni par ses représentants. Cependant, ils ont reçu un procès-verbal détaillant les raisons de cette décision. Bien que non confirmé, il est supposé que le problème relève des parrainages, un aspect scruté de près dans l’ensemble des dossiers, notamment à travers le fichier de parrainage.

      Le rejet de la candidature de Mbacké Sarr s’inscrit dans le cadre du processus rigoureux mis en place pour s’assurer de la conformité des parrainages avec les critères définis par la loi électorale. Cela souligne l’importance du respect des procédures et des règles électorales pour garantir l’intégrité du processus électoral. Les prochaines étapes du contrôle des parrainages continueront à façonner le paysage politique en amont de l’élection présidentielle.

      Déthié Fall, proche d’Ousmane Sonko, valide ses parrainages au conseil constitutionnel : un pas de plus vers la présidentielle

      Dans la course à la magistrature suprême au Sénégal, Déthié Fall, candidat de la plateforme DÉTHIÉFALL2024, franchit une étape cruciale en obtenant la validation officielle de ses parrainages par le Conseil constitutionnel. Cette réussite le place parmi les premiers prétendants à satisfaire cette exigence capitale, marquant une avancée significative dans sa campagne présidentielle.

      Déthié Fall a choisi la voie du parrainage populaire, se démarquant ainsi des autres formes de soutien autorisées telles que les parrainages des députés et des élus locaux. La confirmation de la validité de ses parrainages par le Conseil constitutionnel souligne non seulement la légitimité du soutien populaire dont il bénéficie, mais également son habileté stratégique à mobiliser un large et diversifié soutien au sein de la population sénégalaise.

      Cette étape positive s’inscrit dans le cadre de l’examen minutieux du dossier de candidature de Déthié Fall par le Conseil constitutionnel, incluant neuf documents essentiels tels que son certificat de nationalité, son casier judiciaire et son quitus fiscal. Cette vérification méticuleuse vise à garantir que tous les candidats répondent aux critères stricts définis par la loi électorale sénégalaise.

      Ousmane Sonko tire le numéro 4 dans le tirage au sort des parrainages : Les enjeux de la vérification des dossiers

      Le candidat Ousmane Sonko occupe une position clé dans le processus électoral à venir, en se plaçant en tête du dépôt des candidatures et en tirant le numéro 4 dans le tirage au sort pour l’ordre de passage de contrôle des parrainages. Cette étape cruciale, organisée par le Conseil constitutionnel et reprogrammée pour le 29 décembre, détermine l’ordre dans lequel les candidats seront soumis à la vérification de leurs parrainages.

      Ayant été représenté par son mandataire Me Ciré Cledor Ly, Ousmane Sonko fait partie des 93 candidats en lice pour la présidentielle, avec un total de 93 dossiers de candidature déposés au Greffe du Conseil constitutionnel. Parmi ces dossiers, le Conseil souligne que 4 bénéficient du parrainage parlementaire, 1 du parrainage des élus locaux, tandis que 88 reposent sur le parrainage citoyen.

      Les Enjeux du Tirage au Sort et de la Vérification des Parrainages

      Le tirage au sort pour l’ordre de passage de contrôle des parrainages revêt une importance particulière dans le contexte électoral. Ousmane Sonko se positionne ainsi en quatrième place dans cette séquence, ce qui peut influencer la perception de son engagement et de sa démarche par l’opinion publique.

      Après ce tirage, le Conseil constitutionnel entamera la vérification des parrainages, une étape cruciale du processus électoral. Ce processus s’annonce à la fois laborieux et crucial, car il vise à garantir l’intégrité de l’élection en assurant que chaque candidature respecte les critères légaux et réglementaires établis. Les dossiers présentant des irrégularités, notamment des doublons, seront notifiés aux candidats qui auront alors 48 heures pour rectifier toute anomalie.

      Les Prochaines Étapes du Processus Électoral

      Le tirage au sort et la vérification des parrainages marquent le début d’une période intense dans la course à la présidentielle. Avec la date du 20 janvier qui approche, les regards sont braqués sur le Conseil constitutionnel et sur la manière dont il gérera ce processus complexe. La transparence et l’équité dans ces étapes sont cruciales pour maintenir la confiance du public dans le système électoral et pour assurer une compétition équitable entre les candidats.

      Ousmane Sonko, en tirant le numéro 4 dans ce tirage au sort, se retrouve au cœur de ces enjeux. Sa position dans le processus de vérification des parrainages pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique globale et sur la manière dont son engagement est perçu par les électeurs sénégalais. L’élection présidentielle de 2023 promet d’être un moment clé pour la démocratie au Sénégal, et chaque étape du processus électoral est scrutée de près par la population et les acteurs politiques.

      Recours de l’Etat, délai, parrainages…: Et maintenant, qu’en est-il des chances de Sonko d’être candidat ?

      La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.

      Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures.

      « Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience.
      Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales.
      « Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
      Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ».
      Contourner la DGE et la CDC
      Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall.
      Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature.
      C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ». 
      Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ».  M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature». 
      L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».

      «Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »

      Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer.
      « Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ».
      Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.

      Pape Mahawa Diouf (BBY): « On accepte la décision du juge, mais la DGE pourrait refuser les fiches de parrainages à Sonko »

      Le juge du Tribunal de Dakar a décidé d’ordonner la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral. Désormais, Ousmane Sonko peut être candidat, en attendant la décision de l’Etat de se pourvoir en cassation. Pape Mahawa Diouf, porte parole de la coalition Benno Bokk Yakaar interrogé par la RFM, pense que la DGE (Direction générale des élections) pourrait avoir le droit de refuser les fiches de parrainages à Sonko si ce recours est suspensif.

      « Nous nous soumettons à cette décision de justice, comme à l’accoutumée. Maintenant, l’État a la possibilité de pourvoi en cassation. Mais nous ne savons pas exactement quelle va être la latitude de la Direction générale des Élections. En tout état de cause, ce que nous saluons avec forte conviction, c’est le fait que nous sommes dans un pays où le droit régit les relations entre politiques, civils et citoyens (…) Si l’État décide d’un pourvoi en cassation, peut-être le pourvoi ne serait pas suspensif, mais son effet, c’est que la décision du tribunal ne serait pas décisive. À ce titre, la DGE pourrait donc avoir le droit de maintenir la même position en refusant de délivrer les fiches de parrainage à Ousmane Sonko », a-t-il déclaré.

      Du côté des avocats de Sonko, le discours est unanime : le pourvoi en cassation dans cette affaire ne sera pas suspensif. Ce qui veut dire que malgré un recours des avocats de l’Etat, Ousmane Sonko devrait recevoir ses fiches de parrainages.

      Recours de l’Etat, délai, parrainages…: Et maintenant, qu’en est-il des chances de Sonko d’être candidat ?

      La justice sénégalaise a décidé, ce jeudi, de la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, ouvrant ainsi la voie à sa candidature pour la présidentielle de février. Malgré l’étroitesse des délais, le recours de l’Etat et le problème d’interprétation des effets immédiats de cette requête devant la Cour suprême, du point de vue juridique, les chances de ce candidat, emprisonné depuis juillet, semblent rester intactes.

      Suite et peut-être pas fin du long feuilleton judiciaire concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. En effet, aussitôt après le prononcé du verdict du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, ce jeudi 14 décembre, annulant la radiation de M.Sonko des listes électorales, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé, via Me El Hadj Diouf, un pourvoi en cassation. Ce, à moins de 15 jours avant la clôture des dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les prétendants à ce scrutin ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur dossier devant la Cour constitutionnelle, chargée ensuite de vérifier et valider les candidatures. 
      « Le recours n’est pas suspensif», précise Me Ciré Clédor Ly, avocat de M. Sonko, à sa sortie de la salle d’audience.
      Il précise : “Le code électoral est très clair. : « Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée»”. Une manière de couper court aux arguments de ceux qui avancent l’hypothèse selon laquelle le maire de Ziguinchor ne peut être réintégrée qu’à la prochaine révision des listes électorales.
      « Ceux qui jubilent aujourd’hui n’ont rien compris. La victoire éphémère de Ziguinchor va se reproduire. Parce qu’ils ont oublié que la Cour Suprême ne peut se contredire. Nous avons assisté à la décision d’un juge inférieur qui défie un juge supérieur », a, de son côté, annoncé Me Diouf, membre du pool d’avocats commis par l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE).
      Là aussi, un juriste contacté par Seneweb contredit l’avocat « Il ne s’agit pas ici d’une décision de défiance, mais d’un jugement des faits. Les juges des juridictions de première instance se penchent sur les faits et ceux de la Cour suprême jugent le droit, autrement dit, ils regardent si le droit a été bien dit », a tenu à préciser notre interlocuteur. D’après lui, «c’est pour cette raison que la Cour a, le 17 novembre dernier, cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre avant de renvoyer l’affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu’elle soit rejugée, parce qu’elle considérait que M. Sonko devait être jugé à Dakar et non à Ziguinchor ».
      Contourner la DGE et la CDC
      Mais, l’autre obstacle qui risque de se dresser devant le maire de Ziguinchor, c’est l’interprétation des textes de la part de l’administration électorale. En effet, même si la loi organique n°2017-09 portant Cour suprême a, dans ses articles 36 et 74-2, énuméré clairement les recours qui sont suspensifs, n’ayant pas fait mention de la matière électorale, sur cette même affaire, la Direction générale des élections (DGE) avait brandi le « caractère suspensif » du recours devant la juridiction suprême contre la décision en première instance suite au jugement de Sébassy Faye de Ziguinchor favorable à Ousmane Sonko. Cela pour ne pas remettre les fiches de parrainages à ce dernier, malgré les injonctions de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui lui avait demandé de passer à l’acte. La suite, on la connaît. Tous les membres de cet organe, arbitre du jeu électoral, ont finalement été remplacés par le président Macky Sall.
      Et en cas d’officialisation du recours annoncé par Me Diouf, il serait presque impossible qu’une audience puisse avoir lieu avant la date limite des dépôts de dossiers candidature.
      C’est sans doute pour cette raison qu’Ousseynou Ly, membre du cabinet d’Ousmane Sonko, a accusé le Direction générale des élections (DGE) d’« aider l’Etat-APR dans sa stratégie de dilatoire qui consiste à vouloir gagner du temps afin que le président Sonko n’obtienne pas ses fiches de parrainage et soit forclos ». 
      Toutefois, pour cet obstacle, l’expert électoral Ndiaga Sylla a dévoilé une voie de contournement. « Si la DGE (Direction générale des élections) et la CDC (Caisse des dépôts et des Consignations) persistent dans leur refus illégal, il faudra déposer la candidature en présentant une liste de parrainage sur la base du modèle de fiche officiel (sans numéro) et la quittance délivrée par la CDC ».  M. Sylla a également évoqué l’article 47 qui rend la décision du juge exécutoire. « Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du tribunal de Dakar exécutoire », est-il convaincu, non sans rappeler qu’«il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du fondamental de vote et la liberté de candidature». 
      L’expert électoral soutient, enfin, que «la jurisprudence découlant de l’Avis du Conseil constitutionnel sur les erreurs de l’administration à propos de l’indisponibilité des cartes d’électeurs à la veille des élections législatives de 2017 et qui sont non imputables aux citoyens tout comme celle validant la liste de Yewwi Askan Wi de Dakar lors des dernières élections législatives de 2022 constituent des décisions pertinentes».

      «Jusqu’au 26 décembre, le candidat a la possibilité de collecter des parrainages »

      Sur le parrainage bouclé le 26 novembre dernier, l’expert électoral Mamadou Seck pense qu’Ousmane Sonko, réintégré, peut se rattraper. A l’en croire, le leader de l’ex-parti Pastef pourra bel et bien collecter des parrainages, en cas de réintégration sur les listes électorales. D’emblée, il précise que « la période de collecte de parrainages a démarré le 27 septembre pour deux mois. Donc, techniquement, jusqu’au 26 novembre, on a la possibilité de recueillir et de collecter des parrainages sur le terrain. Juste qu’on a séquencé à partir du 11 décembre jusqu’au 26 décembre la phase de réception des dossiers de candidature ». De son avis, cela veut dire qu’un candidat peut même, entre le 11 et le 26, aller collecter des parrainages et revenir constituer son dossier de candidature et le déposer.
      « Maintenant, selon l’ordre de passage, c’est à partir de ce moment-là qu’on va faire le contrôle, mais jusqu’au 26, vous pouvez venir déposer votre dossier de candidature avec la clé et tout pour permettre à la commission de contrôle logée au niveau du Conseil constitutionnel de faire le contrôle ».
      Par conséquent, expliquait Mamadou Seck sur Seneweb, « s’il arrivait une décision de la justice en faveur d’Ousmane Sonko, il peut se mettre au pas de charge, aller collecter ses parrains et constituer son dossier à déposer du 11 au 26 ». Ce qui est le cas aujourd’hui. Et le l’opposant politique peut bien bénéficier du parrainage des élus.

      Conseil constitutionnel : voici la liste des 21 personnalités qui vont contrôler les parrainages

      Le Conseil constitutionnel a publié ce mercredi 13 décembre la liste des 21 membres de la commission chargée d’étudier les parrainages pour la présidentielle de février 2024 (voir la liste ci-dessous). Les Échos, qui donne l’information, a détaillé sa composition et les attributions de chacun.

      Les sept Sages forment l’organe délibérant. «Ce sont eux qui procèdent à l’interprétation des textes et prennent les décisions après consultations», complète le journal.

      «Les représentants de la (CENA), les personnalités indépendantes et le représentant de l’administration ont qualité d’observateurs ; ils ont une voix consultative. Leurs observations éventuelles seront consignées dans le rapport final», fixe l’article 6 de la décision du Conseil constitutionnel instituant ladite commission.

      Les 21 personnalités chargées de contrôler les parrainages travaillent sous la direction du président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara.

      La phase de contrôle de la régularité des parrainages se déroulera du 27 décembre au 12 janvier prochain. Après le dépôt des signatures par les candidats à la candidature, entre le 11 et 26 décembre, le Conseil constitutionnel procédera au tirage au sort (27-28 décembre) déterminant l’ordre de traitement des dossiers.

      LES 21 MEMBRES DE LADITE COMMISSION

      Les 7 juges du Conseil constitutionnel

      1.    Mamadou Badio Camara

      2.    Aminata Ly Ndiaye

      3.    Mouhamadou Diawara

      4.    Youssoupha Diaw Mbodj

      5.    Awa Dièye

      6.    Cheikh Ndiaye

      7.    Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly

      Greffiers

      8.    Ousmane Bâ

      9.    Fatma Ndiaye

      Personnel administratif et technique (magistrats)

      10. Madiena Bakhoum Diallo

      11. Cheikh Mbacké Ndiaye

      12. Elisabeth Ndew Diouf Niang

      13. Laïty Sarr

      14. Mamadou Touré

      Représentants de la CENA

      15. Ndèye Rokhaya Mbodj (journaliste)

      16. Mamadou Bocar Niane (enseignant en retraite)

      Personnalités indépendantes

      17. Bacre Waly Ndiaye (avocat)

      18. Coumba Sèye Ndiaye (avocat)

      19. Aïda Diagne Diawara (notaire)

      20. Alassane Seck (Ligue sénégalaise des droits humains)

      Représentant de l’Administration

      21. Biram Sène (DGE)

      Parrainages : le fichier et le code d’accès vendus à 500 000 FCFA

      C’est une grave accusation portée contre deux candidats à la candidatures à la Présidentielle.

      Mame Boye Diao et Aminata Touré sont accusés d’avoir acheté le fichier électoral et les codes d’accès à 500 000 FCFA pour la collecte de parrainages. Le présumé suspect nommé Amadou Diallo, un agent de l’administration aurait vendu le fichier et les codes d’accès aux deux personnalités politiques précitées. D’après les informations de L’OBS, le présumé suspect serait en fuite.

      Mais les mis en cause à savoir Mame Boye Diao et Aminata Touré réfute les accusations. Le maire de Kolda rit de ses accusafions et jure ne pas connaitre Amadou Diallo. « Je n’ai aucun lien avec lui, ni directement ni indirectement ». Mame Boye Diao met cette affaire dans le lot des manigances créées piur le distraire ou pour l’éliminer ».

      Quant à Aminata Touré, elle est formelle: « je ne connais cette personne dont on parle ni d’Adam ni d’Eve. Je n’ai jamais entendu parler de lui », balance-t-elle avec un brin de mépris à l’accusation.

      Cette affaire est partie d’une dénonciation du nommé Amadou Sow (mandataire du candidat du Mouvement Sunu Gaal ca kanaam Mame Ousmane Ndoye) au commissariat de Yeumbeul Comico. Dans son rapport, il déclare que le nommé Diallo s’adonnait à la vente du fichier électoral.

      Il soutient avoir remis à Diallo pour le compte du candidat Mame Ousmane Ndoye, la somme de 80 000 FCFA pour disposer du fichier électoral. Mais l’agent Diallo n’a pas respecté le marché. N’ayant pas eu satisfaction, il a fait éclater le deal.

      Cérémonie de Remerciements et de Cloture des parrainages Lecco – Italia …..avec UKADSI ( union des karimistes de la diaspora sènègalaise d’ italia) et la Fédération PDS officielle…..

      C’est dans une ambiance chaleureuse et familliale que les habitants de LECCO, les militants, militantes,frères,soeurs et sympathisans du PDS italie ont accueilli la grande délégation de L’UKADSI et de la Fédération Officielle pour magnifier leur présence sur la journée de Remise des parrainages en Italia.

      Un travail qui a été coordonné par nos frères Cheikh Bamba Dieng , Mame Diarra Thiam et l’ensemble des differentes coordinations de parrainages d’Italia.
      Ce travail exceptionnel a été remis au Délégué Regional de la Diaspora ,
      Coordonnateur UKADSI
      le frère Abdou khadre DIOKHANE …

      L’évenement de Remise des parrainages Lecco a montré comment les karimistes UKADSI ont démontré leur engagement, loyauté et fidelité envers leur frére président Karim Meissa Wade avec un nombre de parrains trés satisfaisant.

      La trés forte mobilisation de Lecco par l’ensemble des militants sympatisants frères et soeurs du parti démocratique sénégalais a démontré que le PDS reste et demeure l’espoir pour la Diaspora et le Senegal avec le candidat du peuple Karim Meissa Wade.

      UKADSI et la Fédération Officielle tiennent à remercier les responsables du parti de la localité mais surtout la population de Lecco pour cette journée extraordinaire d’animation….

      Présidentielle 2024 : La DGE prévient le candidat Bassirou Diomaye Faye

      Pour les parrainages, Bassirou Diomaye Faye, actuellement en prison, a été mis en avant par Ousmane Sonko. Le numéro 2 du parti dissous Pastef devrait donc être l’une des options des militants d’Ousmane Sonko.

      Cependant, s’il se lance dans la course à la Présidentielle sous la bannière de Pastef, qui a été dissout par le gouvernement, Bassirou Diomaye Faye risque d’être recalé. L’alerte a été lancée par le directeur de la Formation et Communication de la Direction Générale des Elections (DGE), Birame Séne.

      « Sur la recevabilité d’une éventuelle candidature d’un des membres du parti Pastef dissous récemment, le code électoral n’a pas traité le cas en l’espèce donc ce sera au Conseil constitutionnel de trancher », a t-il indiqué aux journalistes, tout en laissant entendre que la candidature d’un parti dissous n’est pas pris en charge par le code électoral.

      Pour rappel, Bassirou Diomaye Faye est actuellement en prison tout comme son mentor, Ousmane Sonko.

      Senenews

      Sénégal: la caravane de campagne de Khalifa Sall empêchée d’accéder à certaines communes

      Alors que la collecte des parrainages pour la présidentielle se termine ce dimanche, les candidats de l’opposition continuent de dénoncer des cas d’intimidations ou de blocages lors de leurs déplacements dans le pays. Dernier en date : Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar et candidat à la présidentielle, en tournée dans la région de Matam dans le nord du pays, s’est vu empêché d’accéder à certaines communes avec sa caravane de campagne.

      La caravane de campagne a d’abord été stoppée à l’entrée de la commune d’Ourossogui samedi puis une nouvelle fois dimanche à l’entrée de Matam. Selon les équipes de l’ancien maire de Dakar et opposant Khalifa Sall, à chaque fois, les forces de l’ordre ont présenté un arrêté préfectoral interdisant la circulation de convois dans cette région située à un peu plus de 500 km au nord de Dakar.

      Il s’agit d’une entrave à la liberté de circuler, selon Youssouf Mbow, membre de l’équipe de communication du candidat à la présidentielle. Joint par téléphone, il dénonce des mesures d’intimidations :

      « Aujourd’hui, nous avons derrière notre caravane, la voiture de la gendarmerie qui nous suit, espionne tout ce que nous faisons, ce qui est anormal. Nous considérons que nous avons le droit d’aller à la rencontre des Sénégalais. Il y a de cela un mois, l’APR a fait la même caravane, avec des centaines de voitures dans toute la zone. Il n’y a jamais eu d’arrêté. Alors pourquoi aujourd’hui, on nous sort un arrêté pour nous : « vous avez une caravane ». Alors qu’on n’a qu’une dizaine de véhicules. C’est plus qu’une injustice, c’est de l’intimidation. »

      Il y a un peu plus d’un mois, le 21 et 22 oct dernier, l’opposant Khalifa Sall avait déjà été empêché par le préfet de recueillir ses parrainages dans le département de Fatick, bastion du président Macky Sall. Le ministère de l’Intérieur est pour l’heure resté silencieux face à ces différents incidents.

      Rfi

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