Renforcement de la transformation digitale du port de Dakar : signature d’un partenariat stratégique avec Huawei Technologies Sénégal

Le Port autonome de Dakar (PAD) franchit une étape majeure dans sa transformation numérique avec la signature d’un Memorandum d’Entente (MoU) avec Huawei Technologies Sénégal. Ce partenariat, officialisé le 8 octobre en Chine, vise à accélérer l’automatisation et la digitalisation du port, en s’appuyant sur les solutions innovantes proposées par Huawei en matière de ports intelligents (smart ports).

Lors de sa visite de travail en Chine, le Directeur Général du Port autonome de Dakar, M. Waly Diouf Bodiang, accompagné de ses collaborateurs, a exploré les technologies avancées de Huawei à Shenzhen. Cette coopération s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de modernisation des infrastructures portuaires, évoquée par le président de la République, S.E. Bassirou Diomaye Faye, lors du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en septembre 2024.

Le partenariat avec Huawei permettra au Port de Dakar de se positionner en tant que hub logistique sous-régional, grâce à l’amélioration de sa connectivité et à la gestion automatisée des flux de camions et de conteneurs. Les innovations technologiques intégrées dans ce projet visent à optimiser les opérations portuaires, réduire les temps d’attente et améliorer l’efficacité des services offerts aux usagers.

M. Diouf Bodiang a également souligné que ce projet contribuera à renforcer l’attractivité du port sur le marché international, tout en favorisant le développement économique du Sénégal. En poursuivant sa mission, le Directeur Général du PAD visitera également les ports de Tianjin et de Qingdao pour renforcer la coopération entre le Sénégal et la Chine, et découvrir d’autres technologies portuaires de pointe.

Ce partenariat avec Huawei représente une opportunité significative pour le Sénégal de moderniser ses infrastructures et d’intégrer des technologies de pointe dans ses opérations portuaires, favorisant ainsi un environnement commercial plus dynamique et compétitif.

Rencontre entre le Président Bassirou Diomaye Faye et Tony Elumelu : Un Partenariat pour la Transformation Économique

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce vendredi M. Tony Elumelu, PDG du Groupe United Bank for Africa (UBA) et président de la Fondation Tony Elumelu, au Palais de la Présidence. Cette rencontre symbolise un tournant majeur dans les relations entre le gouvernement et les acteurs du secteur privé, avec un accent particulier sur le développement économique et social du pays.

Lors de cette entrevue, M. Elumelu a félicité le Chef de l’État pour sa récente élection, qu’il a qualifiée de « brillante ». Reconnu pour son engagement en faveur de l’entrepreneuriat africain, M. Elumelu a exprimé son enthousiasme à l’idée de collaborer étroitement avec l’administration du Président Faye pour catalyser la transformation économique du pays.

Le PDG de UBA a particulièrement souligné l’importance des secteurs stratégiques, notamment l’énergie et l’autonomisation des jeunes. « Ces secteurs sont cruciaux pour le développement durable de notre continent, » a-t-il déclaré, avant d’ajouter que la Fondation Tony Elumelu est prête à apporter son expertise et ses ressources pour soutenir ces initiatives.

De son côté, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’engagement de M. Elumelu en faveur de l’Afrique et a réaffirmé sa volonté de travailler main dans la main avec le secteur privé pour accélérer la croissance économique et améliorer les conditions de vie de la population.

Cette rencontre promet d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la coopération entre le gouvernement et le secteur privé, avec pour objectif ultime de propulser le pays vers un avenir prospère et inclusif.

COOPÉRATION SÉNÉGALO-RUSSE : Le maire de Thiès scelle un partenariat sur 5 ans avec le gouverneur de Sébastopol

Le 31 juillet 2024, la ville de Thiès au Sénégal et Sébastopol en Russie ont signé un partenariat historique sous la direction du maire Babacar Diop et du gouverneur Mikhaïl Razvojaev. Cet accord, qui vise à renforcer les liens commerciaux, culturels et humanitaires entre les deux villes, marque un nouveau chapitre de coopération internationale, mettant en lumière la vision de Babacar Diop pour une collaboration basée sur le respect mutuel et les bénéfices réciproques.

La signature de cet accord marque un tournant historique dans les relations internationales entre Thiès et Sébastopol. Lors de la cérémonie, Babacar Diop a souligné l’importance de cette collaboration, affirmant que Thiès, avec sa position stratégique et son essor économique, aspire à une coopération fondée sur le respect mutuel et les avantages réciproques, rompant ainsi avec les modèles néocoloniaux du passé.
L’accord signé repose sur plusieurs principes clés :

Égalité et bénéfices mutuels : Les deux parties s’engagent à développer leurs relations dans un esprit d’amitié et de confiance, basées sur des principes d’égalité et de partenariat bénéfique pour tous.
Coopération économique et commerciale : L’accord vise à renforcer la coopération économique et commerciale, facilitant ainsi le développement des activités entrepreneuriales et la production de biens compétitifs.
Échanges culturels et éducatifs : L’un des axes majeurs de cet accord est l’encouragement des échanges culturels, éducatifs, et sportifs. Cela inclut des échanges de productions théâtrales, des expositions artistiques, et des délégations sportives, favorisant ainsi une meilleure compréhension mutuelle et un enrichissement culturel.
Projets communautaires et environnementaux : Les deux villes ont convenu de collaborer sur des projets communs dans les domaines de la protection de l’environnement, de l’éducation, et de la politique de la jeunesse, entre autres.

Cet accord est valable pour une période initiale de cinq ans, avec une possibilité de renouvellement automatique, démontrant ainsi l’engagement à long terme des deux villes envers cette coopération. Ce partenariat ne se limite pas aux relations diplomatiques, mais vise à créer des opportunités concrètes pour les citoyens de Thiès et de Sébastopol, améliorant leur qualité de vie et renforçant les liens entre leurs communautés.
En conclusion, le partenariat entre Thiès et Sébastopol marque le début d’une collaboration prometteuse et novatrice, basée sur des valeurs de respect mutuel, d’égalité, et de bénéfice réciproque. Ce modèle de coopération pourrait bien inspirer d’autres villes à travers le monde à embrasser des relations internationales plus équilibrées et justes.

Investissement et Partenariat : la rupture actée 

Les flux d’investissement d’origine extérieure dans les hydrocarbures ont permis au Sénégal d’occuper le premier rang dans l’UEMOA pour la destination de choix des investissements directs étrangers  avec plus de 2,6 milliards de dollars US  – 1 700 milliards de F CFA – en 2022 et un léger tassement autour du même montant pour 2023 avec l’annonce de DP Word sur le port de Ndayanne.  Malgré les tensions politiques depuis 2021 nos partenaires continuent leur investissement dans notre pays avec la forte  conviction que nos institutions stables et la perspective des  hydrocarbures garantiront un retour sur investissements de leurs capitaux  au Sénégal.

Dans cette course effrénée pour attirer les IDE notre pays s’est doté de cadre juridique pour le partenariat avec la  loi 2021-23 de mars 2021 relative aux contrats PPP  afin de relancer l’investissement multisectoriel  avec le secteur prive’ national et étrangers après le constat d’un endettement lourd  contracte’ pour le financement des projets structurant du PSE. D’ailleurs  le contrat scellé in extremis  entre la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) et le groupe saoudien ACWA pour 459 milliards sans aucune diligence juridique, réglementaire  et environnementale, de surcroît par un Président de la République  en fin de mandat entre dans un cadre. Malheureusement pour nos partenaires, l’usine de dessalement sur l’Atlantique est si  emblématique du  forcing suspect  et de la forfaiture administrative que même nos ambitions d’attirer les gros investisseurs internationaux  ne peuvent  justifier.

Comme pour donner un signal fort aux investisseurs  et sans doute pour acter la rupture comme axe du PROJET, le Sénégal  a décidé de rompre le contrat liant la SONES et le saoudien ACWA Power malgré les liens historiques entre les deux pays et surtout le soutien financier constant de ce pays via la BID et les fond saoudien de développement.  Notre rang comme destination de choix de l’investissement en Afrique de l’Ouest – il est sur – y sera impacte’,  cependant le nouveau pouvoir à le courage de respecter les promesses fortes prises devant les électeurs et le peuple sur une gouvernance à toute épreuve en ce qui concerne nos intérêts économiques et financiers vitaux . Qui ose douter maintenant  de cette volonté de renégocier tous les contrats déséquilibrés dans le domaine  des hydrocarbures et des  infrastructures  notamment.  

Les alternances politiques régulières, la position géographique, la stabilité politique et sociale, l’équilibre politico – institutionnel et de plus en plus les énormes réserves gazières pourront toujours permettre à notre pays d’attirer les meilleurs investisseurs surtout si les réformes – clé dans l’environnement des affaires sont mises en œuvre.

Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructure et Energie

Pour un « Meilleur Vivre Ensemble » dans la Société : Vers un Partenariat entre le CUDIS et le MEN

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) et le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) se dirigent vers un partenariat stratégique visant à revivifier les valeurs fondatrices de la société sénégalaise et à les intégrer dans le système éducatif. Cette initiative a été au cœur des débats lors d’un récent atelier présidé par le Ministre de l’Éducation nationale.

L’atelier a permis d’identifier des mécanismes concrets pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un meilleur vivre ensemble au Sénégal. Trois panels thématiques ont été organisés, réunissant des chercheurs et des acteurs sociaux de renom :

  1. Paix, Religion et Vivre Ensemble : Ce panel a exploré comment les valeurs religieuses peuvent contribuer à la paix et à la coexistence pacifique dans une société diverse comme celle du Sénégal.
  2. Contribution des Grandes Figures de l’Enseignement Religieux : Il a été discuté comment les enseignements des figures religieuses emblématiques peuvent être intégrés pour cultiver une culture de paix et de vivre ensemble.
  3. Élaboration d’un Cahier de Proposition pour la Cohésion Sociale : Les participants ont formulé des propositions concrètes visant à promouvoir la cohésion sociale à travers l’éducation et d’autres initiatives communautaires.

Moustapha Mamba Guirassy, soulignant l’engagement du CUDIS pour une société éducative, a affirmé que cette initiative cadre parfaitement avec la vision de Son Excellence BDF, mise en œuvre par le Ministère de l’Éducation nationale pour une école plus performante. Cette collaboration vise à intégrer des valeurs de tolérance, de respect mutuel et de compréhension interculturelle dans le curriculum éducatif, préparant ainsi les jeunes générations à contribuer positivement à la société sénégalaise.

Cette initiative conjointe entre le CUDIS et le MEN représente un pas significatif vers la construction d’une société plus harmonieuse et inclusive. En renforçant l’éducation sur les valeurs fondamentales et en favorisant le dialogue interreligieux, elle promeut un cadre où toutes les communautés peuvent coexister pacifiquement et prospérer ensemble.

Ce partenariat illustre l’importance de la collaboration entre les institutions religieuses et éducatives pour relever les défis sociaux contemporains et construire un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Partenariat BID – État du Sénégal : Des résultats concrets pour trois projets clés grâce à un financement de 2,5 milliards FCFA

Une étape cruciale a été franchie dans le partenariat entre l’État du Sénégal et le Fonds Lives and Livelihoods (LLF) de la Banque islamique de développement (BID), avec la livraison des premiers résultats de trois projets majeurs. Dirigée par le directeur du centre régional de la BID, une délégation de haut niveau a tenu une réunion de bilan avec le gouvernement sénégalais, mettant en lumière les avancées significatives dans les secteurs clés de l’agriculture, de l’élevage et de la santé.

Le Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, le Ministère de l’Économie, de la Planification et de la Coopération, le Ministère des Finances et du Budget, ainsi que le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale ont conjointement supervisé ces projets. Parmi eux, le Projet de chaîne de valeur de la filière riz, le Projet régional de soutien au pastoralisme au Sahel (Pdeps), et le Projet d’appui à la prévention et à la pré-élimination du paludisme.

Dotés d’un financement de 2,5 milliards FCFA, ces projets ont été conçus pour créer des emplois et soutenir les populations vulnérables dans leurs activités. Le Projet de chaîne de valeur de la filière riz, par exemple, affiche un taux d’exécution de 60%, avec la création de 71 emplois directs et 5980 emplois certifiés sur une cible de 20 000 emplois.

Le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, Ousmane Mbaye, a souligné l’importance de ces projets dans la réalisation des objectifs nationaux d’autosuffisance alimentaire. Il a également salué l’approche novatrice des partenaires, qui implique des visites sur le terrain pour évaluer les progrès et résoudre les défis identifiés.

Dans le domaine de la santé, le coordinateur du Programme national de Lutte contre le Paludisme, Dr Doudou Sène, a annoncé des résultats prometteurs dans le cadre du projet d’appui à la prévention et à la pré-élimination du paludisme. Avec pour objectif de réduire de 75% le nombre de cas de paludisme et le taux de décès associés, ce projet a largement dépassé ses objectifs, ouvrant la voie à de nouveaux projets pour éradiquer définitivement la maladie dans la zone d’intervention de la BID.

Le directeur régional de la BID, Dr Nabil Ghalleb, a réaffirmé l’engagement de la banque à poursuivre ce partenariat fructueux.

La visite de la délégation, comprenant des membres de plusieurs organismes donateurs, démontre l’importance accordée à ces initiatives et renforce la coopération internationale pour le développement durable du Sénégal.

Conférence de presse à Dakar : L’Union européenne renforce son partenariat avec le Sénégal

Les ambassadeurs de la Team Europe, composée de l’Union européenne et de quinze États membres, ont annoncé une conférence de presse à Dakar, prévue pour le mercredi précédant la Journée de l’Europe. Cette initiative vise à éclairer les détails du partenariat entre l’UE et le Sénégal, selon des sources officielles.

L’événement prend une importance particulière à la veille de la célébration annuelle de la Journée de l’Europe, qui aura lieu le 9 mai. Cette date emblématique célèbre la paix et l’unité européennes, commémorant la proposition historique de Robert Schuman pour une coopération politique renforcée en Europe, fondement de l’Union européenne moderne.

La tenue de cette conférence de presse témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers ses partenariats stratégiques avec les pays africains, notamment le Sénégal. Cette rencontre fournira une plateforme pour discuter des initiatives conjointes, des projets de développement et des programmes de coopération bilatérale.

La visite récente du président du Conseil européen, Charles Michel, au Sénégal, dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest, a également renforcé les liens entre l’UE et le Sénégal. Les discussions fructueuses entre Michel et le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont souligné l’importance de la coopération économique, politique et sociale entre les deux parties.

La conférence de presse prévue à Dakar sera l’occasion pour les représentants de l’UE et du Sénégal de partager leur vision commune pour l’avenir de leur partenariat, ainsi que les progrès réalisés jusqu’à présent dans divers domaines de coopération.

En ces temps de défis mondiaux, cette initiative témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers la promotion de la paix, de la stabilité et du développement, tant au niveau régional qu’international.

Teungueth FC signe un partenariat avec Al Hilal Omdurman

Teungueth FC, actuellement en tête de la Ligue 1 sénégalaise avec cinq points d’avance sur son poursuivant, Guédiawaye FC, continue de se distinguer cette saison. Le club de Rufisque, reconnu pour son engagement dans la formation des jeunes talents, a annoncé la conclusion d’un partenariat stratégique avec le club soudanais Al Hilal Omdurman.

L’accord a été officialisé lors de la visite à Dakar de l’entraîneur congolais d’Al Hilal Omdurman, Florent Ibenge, en présence des présidents des deux clubs. Ce partenariat, selon un communiqué publié par Teungueth FC, se concentrera principalement sur une coopération technique. Il englobera des échanges réguliers entre les équipes techniques des deux clubs, visant à renforcer la collaboration dans le repérage et le recrutement de jeunes talents.

Ce partenariat confirme l’engagement de Teungueth FC dans la formation et le développement des jeunes joueurs. Le club sénégalais a déjà fait ses preuves dans ce domaine et compte désormais étendre son influence à l’international grâce à cette collaboration avec Al Hilal Omdurman.

Cette alliance offre une excellente opportunité pour les jeunes joueurs de Teungueth FC de se faire remarquer à l’échelle internationale et de saisir des opportunités de carrière au sein d’Al Hilal Omdurman ou dans d’autres clubs partenaires à l’avenir.

Ce partenariat entre Teungueth FC et Al Hilal Omdurman marque une étape importante dans le développement du football sénégalais et africain. Il témoigne de l’importance de la coopération et de la collaboration entre les clubs pour favoriser la croissance et le succès du football sur le continent.

Coopération Burkina Faso-Russie : Proposition de partenariat pour l’exploitation du lithium

Lors du récent Forum international sur l’énergie nucléaire qui s’est tenu à Sotchi en mars dernier, l’ambassadeur du Burkina Faso près de la Russie, Aristide Ludovic Tapsoba, a évoqué une potentielle collaboration entre les deux pays dans le domaine de l’exploitation du lithium. Cette ressource, cruciale pour le développement des énergies renouvelables et des technologies électriques, est présente en quantité significative au Burkina Faso.

Contrairement à la Russie, qui ne produit pas de lithium, le Burkina Faso dispose donc d’une opportunité stratégique pour l’exploitation de cette ressource. Dans une récente interview accordée au site d’informations Lefaso.net, M. Tapsoba a révélé que son pays est prêt à permettre à la Russie d’exploiter le lithium burkinabé.

La proposition du Burkina Faso repose sur un échange équitable : la Russie serait autorisée à exploiter le lithium, à condition de le transformer localement en batteries et en véhicules électriques. Cette approche vise à garantir que le lithium soit utilisé en premier lieu pour répondre aux besoins du Burkina Faso, contribuant ainsi à son développement économique et industriel.

Cette initiative souligne l’engagement du Burkina Faso en faveur d’une exploitation responsable de ses ressources naturelles, en veillant à ce qu’elles bénéficient d’abord à son propre développement. Elle témoigne également de la volonté du pays de nouer des partenariats économiques mutuellement avantageux avec d’autres nations, tout en contribuant à la transition vers une économie plus verte et durable.

Cette proposition pourrait ouvrir la voie à une coopération fructueuse entre le Burkina Faso et la Russie dans le domaine de l’énergie et de l’industrie électrique, offrant des opportunités de croissance économique et de développement technologique pour les deux pays.

Renforcement de l’employabilité des jeunes au Sénégal : Partenariat entre la CNTS et la Direction de l’Emploi

La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) et la Direction de l’Emploi ont officiellement scellé un partenariat visant à promouvoir l’employabilité des jeunes et à créer des emplois durables pour cette tranche de la population. La convention de partenariat, signée mercredi, s’inscrit dans une démarche de collaboration visant à maximiser l’impact des efforts déployés par ces deux entités.

Marième Dieng Kébé, conseillère spéciale du directeur de l’emploi, a souligné l’importance de la mutualisation des moyens pour créer des emplois, en mettant en avant les compétences du comité de jeunes très dynamique de la CNTS. Elle a précisé que la mission de la Direction de l’Emploi est de faciliter et d’informer les demandeurs d’emplois à travers des mécanismes de sensibilisation et de fourniture d’informations.

Lamine Fall, Secrétaire général adjoint de la CNTS, a insisté sur la nécessité d’informer et de sensibiliser les jeunes sur les dispositifs mis en place par l’État pour favoriser leur employabilité. Il a également souligné les défis liés à la migration irrégulière, indiquant que la convention abordera cet aspect en contribuant à « fixer les jeunes dans leur pays en leur trouvant de l’emploi ».

La convention de partenariat entre la CNTS et la Direction de l’Emploi se concentre particulièrement sur deux aspects majeurs : l’employabilité des jeunes et la lutte contre la migration irrégulière. Les programmes de formation professionnelle et les projets d’emploi mis en œuvre par l’État seront mieux promus et exploités grâce à cette collaboration entre les deux entités.

Mouhamadou Lamine Dia, président du comité national des jeunes de la CNTS, a exprimé l’espoir que cette collaboration permettra aux jeunes de réaliser leurs projets professionnels, contribuant ainsi activement à l’économie nationale. Il a souligné la vision d’un Sénégal où l’accès à la formation professionnelle et à l’emploi est équitable pour tous les citoyens. Ce partenariat représente une étape positive vers la concrétisation de cette vision et le renforcement de l’avenir professionnel des jeunes sénégalais.

Vers une montée en puissance du centre d’hémodialyse de liberté 6 à Dakar : Signature d’une convention de partenariat entre la ville et le ministère de la santé

La ville de Dakar et le ministère de la Santé et de l’Action sociale ont officialisé un partenariat majeur mardi en signant une convention visant à renforcer les capacités du centre d’hémodialyse situé à Liberté 6. Aux termes de cette entente, le centre s’apprête à élargir ses services pour prendre en charge jusqu’à 240 patients, un pas significatif dans l’amélioration de l’offre de soins dans la capitale sénégalaise.

Lors de la cérémonie de signature, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a souligné l’importance de ce partenariat dans le cadre du renforcement des soins offerts par le centre d’hémodialyse. Elle a annoncé que le centre, déjà équipé de 40 générateurs et du matériel nécessaire, sera progressivement étendu pour accueillir jusqu’à 240 patients.

La ministre a salué les efforts déployés par la mairie de Dakar pour organiser la file d’attente et a souligné que dans le cadre de ce partenariat, les prestations du centre de dialyse de Liberté 6 seront gratuites. Elle a cependant appelé à la solidarité, invitant ceux qui le peuvent à contribuer financièrement pour assurer une prise en charge de qualité.

Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a exprimé son engagement en faveur d’une approche multisectorielle dans le domaine de la santé. Il a souligné l’importance d’offrir un plateau technique adéquat pour la prise en charge sanitaire des habitants de Dakar. Dias a partagé son émotion face aux difficultés rencontrées par les Sénégalais pour accéder aux soins de dialyse, soulignant son rêve que le centre puisse offrir des dialyses gratuites.

Dans cette perspective, le maire a appelé les autorités sanitaires à rendre la prise en charge de la dialyse gratuite et a promis que la mairie étudierait les critères et conditions adéquats pour permettre aux populations les plus vulnérables d’accéder à ces soins sans frais.

La signature de cette convention marque un pas significatif vers l’amélioration de l’accessibilité aux soins de dialyse à Dakar et illustre l’engagement des autorités locales et du ministère de la Santé envers la santé des citoyens.

Football – Partenariat : Dakar Sacré-Cœur poursuit sa collaboration avec Lyon jusqu’en juin 2025 !

Dans le cadre du partenariat entre l’OL et le Dakar Sacré-Cœur, deux joueurs sénégalais vont intégrer le groupe Pro 2 la saison prochaine. Après un essai concluant, Ibrahima Fall et Moussa Kanté ont signé respectivement jusqu’en 2026 et 2025 avec le club lyonnais. Ils avaient fait bonne figure lors de leurs semaines de stage et lors de l’amical de la réserve contre Gueugnon fin avril. Ces bonnes dispositions ont fini de convaincre l’OL de leur donner une chance sur le sol européen.

À partir de la rentrée, Ibrahima Fall, attaquant puissant, et Moussa Kanté, meneur de jeu, (2004) porteront quotidiennement l’équipement du club lyonnais à Décines. Ce mardi, l’OL a annoncé la signature des deux joueurs offensifs sénégalais afin de renforcer le groupe de Pro 2. Fall s’est engagé pour les trois prochaines saisons (2026) avec les septuples champions de France tandis que Kanté a signé jusqu’en 2025. 

 Ces signatures renforcent le partenariat qui existe entre l’OL et l’AS Dakar Sacré-Cœur depuis 2015 et qui a été prolongé jusqu’en 2024. Ils seront les cinquième et sixième joueur à faire le chemin du Sénégal jusqu’en France comme nous l’apprend le communiqué du club lyonnais. Avant eux, Abdoulaye Ndiaye ou Pape Mboup ont fait leur grand saut vers l’Europe. L’un s’est épanoui durant son prêt à Bastia cette saison et pourrait intégrer la rotation chez les pros tandis que l’autre a été l’un des hommes forts du secteur offensif de la réserve durant le dernier exercice.  

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