Législatives anticipées : une coalition en préparation entre l’APR et le PDS

Les tractations politiques s’accélèrent à l’approche des législatives anticipées. Selon des informations obtenues par Ledakarois.sn, l’Alliance pour la République (APR) et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) sont en pourparlers pour la formation d’une coalition.

Les deux partis, traditionnellement opposés, seraient en train de travailler sur un schéma commun pour affronter les élections prévues en novembre. Une réunion cruciale est prévue cet après-midi au siège du PDS, où les représentants des deux formations politiques devraient tenter de finaliser cet accord stratégique.

Si cette coalition venait à se concrétiser, elle marquerait un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais, regroupant deux des plus grandes forces du pays. D’ici quelques heures, les deux partis devraient officialiser ou non ces discussions, donnant ainsi une indication claire de la direction qu’ils souhaitent emprunter pour ces élections décisives.

CONFLIT DE LEADERSHIP AU PDS : Kéba Kanté, Saliou Dieng et l’après-Karim Wade

Au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), les tensions s’intensifient autour de la question de la succession de Karim Meïssa Wade, écarté de la dernière élection présidentielle. À l’approche du cinquantième anniversaire du parti, prévu le 11 mai à Thiès, les regards convergent vers deux figures montantes : Saliou Dieng et Kéba Kanté. Le premier, bien qu’allié de longue date de Karim Wade, est critiqué pour son autoritarisme et d’autres griefs. En revanche, le deuxième, alors que récemment arrivé dans les rangs du parti, est salué pour son engagement et sa proximité avec les militants.

Un vent de rébellion continue de troubler la quiétude qui régnait dans les rangs du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). La discipline de la formation politique est davantage menacée par l’éviction de leur leader, Karim Meïssa Wade, de la dernière élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du fait de sa nationalité française. En perte de vitesse flagrante depuis ce « coup d’État institutionnel », tel le décrivait la coalition Karim24, le parti du pape du « Sopi », le président de la République, Me Abdoulaye Wade, peine à retrouver ses repères. Les militants ne savent plus où donner la tête ; le pater, en âge très avancé, ne peut plus assumer la présidence du parti alors que le filius, exilé au Qatar depuis 2016, n’a plus remis les pieds au Sénégal, la « Terre-Père ».

C’est dans ce contexte semé de doute que des libéraux regroupés dans une structure dénommée «  Sauvons le PDS », ont décidé d’organiser le 11 mai, coïncidant au cinquantenaire de leur parti, une grande rencontre à Thiès afin de désigner un leader qui devra prendre les rênes. Selon une source qui s’est confiée au Dakarois Quotidien, deux profils émergent : Saliou Dieng (député) et Kéba Kanté.

Le premier nommé, chargé de missions de Karim Wade, n’est pourtant pas dans les cœurs de la plupart des libéraux qui ne cessent de réclamer sa tête. Ceux-ci le dépeignent comme un dictateur, décidant de droit de vie ou de mort sur tout le monde.

En 2023, lors du renouvellement des instances du PDS, une bonne frange de ses camarades de parti ont fustigé son modus operandi. « Nous ne reconnaissons plus Saliou Dieng comme administrateur des structures du parti. Nous allons dans les jours à venir organiser une manifestation de destitution de Saliou Dieng devant le domicile de notre frère secrétaire général Abdoulaye Wade pour dire à notre candidat Karim Wade que son homme de confiance n’est pas l’homme qu’il faut à la tête des structures du parti. Nous ferons face à Saliou Dieng qui nous a trouvés dans ce parti», avertissait Ndiaga Diaw, responsable politique à Thiès, en octobre de la même année.

Après cet épisode, la dernière accusation qui a pesé sur M. Dieng, pendant la Présidentielle passée, est bien ses accointances présumées avec l’alors candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba. Le porte-parole de la fédération Pds-Guédiawaye avançait, dès lors : « les prémices du futur projet de  Saliou Dieng montrent qu’il veut disloquer et désarticuler le Parti
démocratique sénégalais pour que le parti ne puisse pas gagner l’élection présidentielle de 2024 ». « Le Parti démocratique sénégalais n’est pas un parti politique pour Saliou Dieng mais un bureau d’études. Dans ce bureau d’études, il veut gagner des galons pour pouvoir récolter beaucoup d’argent et après, mener son futur projet que nous ne connaissons pas encore », a ensuite martelé Ngouda Dione.

Pour ces quelques raisons énoncées par des libéraux, encore que la liste n’est pas exhaustive, Saliou Dieng n’est pas l’homme de la situation, a assuré la source du Dakarois Quotidien. Celle-ci affirme voir plus d’engagement de la part de Kéba Kanté même si celui-ci n’a rejoint la barque libérale qu’en novembre 2023. L’enfant de Fatick est dépeint par ses frères de parti comme quelqu’un de « très sociable, qui ne ferme ses portes à personne ». À en croire la même source, qui n’a pas hésité à nous donner des exemples prouvant sa proximité avec les militants, au décès d’une fervente militante du PDS, réputée être proche de Saliou Dieng, Kéba s’est rendu dès les premiers instants à Touba, contrairement à Saliou.

En outre, Kéba Kanté, qui prépare d’ailleurs une tournée nationale pour bientôt, est défini par ses camarades comme un jeune humble, qui a un avenir très prometteur. Avec son réseau étendu, il saura porter, très haut, l’étendard de la formation politique afin que celle-ci renaisse, tel le sphinx de ses cendres, pour aller vers un futur encore plus majestueux et glorieux que son passé.

En tout état de cause, le 11 mai prochain est une date décisive pour le PDS. Une des questions qui seront éventuellement soulevées est celle de la direction du parti. Ceci crée dès à présent cette dualité au sein de la formation politique. Dans ce contexte, la position de Kéba Kanté revêt une importance particulière, étant proche des militants et susceptible d’influencer leur soutien. Ceux-ci attendent avec impatience le discours de Kéba Kanté qui est une figure clé du parti. Chacun d’eux est curieux d’être édifié par rapport au ton de son intervention.

Alors que le PDS fait face à des défis internes et externes, il est capital de se demander si Kéba Kanté va continuer à s’aligner à la discipline de parti ou si, au contraire, galvanisé par ses camarades de « Sauvons le PDS », il choisira de saper la hiérarchie au sein de la formation libérale ?

LA DAKAROISE

Le PDS dépose une plainte contre Direct News pour diffamation

Une querelle médiatique éclate entre le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et le quotidien Direct News, prenant une tournure judiciaire après le dépôt d’une plainte par le PDS. Le parti accuse Direct News de diffuser des allégations diffamatoires visant à ternir l’image du parti et de ses principaux dirigeants.

Cette plainte, adressée au Procureur, fait suite à la publication du numéro 1249 de Direct News daté du lundi 15 avril 2024. Le PDS dénonce des accusations sans fondement concernant l’implication supposée de son candidat Karim Meissa WADE et de plusieurs responsables du parti dans des démarches visant à obtenir des postes ministériels auprès du Premier Ministre Ousmane SONKO.

Le PDS soutient qu’aucun de ses membres n’a engagé de pourparlers ou soumis de CV pour des postes ministériels au sein du gouvernement. Le parti affirme son innocence et son désengagement total des actions prétendument entreprises par Direct News.

La plainte déposée auprès du Procureur met en lumière les tensions croissantes entre le monde politique et les médias, soulignant l’importance du respect de l’éthique journalistique et de la responsabilité dans la diffusion de l’information.

Le PDS attend désormais une réponse diligente du Procureur et espère que la justice sera rendue dans cette affaire, tout en réaffirmant son engagement envers la vérité et la justice.

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à la croisée des chemins : Le dilemme de la Présidentielle 2024

À l’approche de l’élection présidentielle de mars 2024, le Parti démocratique sénégalais (PDS) se trouve confronté à un choix crucial pour son avenir politique. Après avoir été dans l’incapacité de présenter un candidat lors des deux derniers scrutins présidentiels, le PDS se retrouve à un tournant décisif, où chaque décision pourrait façonner son destin dans le paysage politique du Sénégal.

Selon les analyses de Dr Demba Guèye, maître de conférences en analyse du discours à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le PDS est à un carrefour où il doit impérativement choisir son camp et le soutenir fermement. Pour Dr Guèye, la mission fondamentale d’un parti politique est la conquête du pouvoir, et pour atteindre cet objectif, le PDS doit faire un choix stratégique sans tarder.

Le dilemme du PDS réside dans le fait de choisir entre soutenir un candidat de la majorité présidentielle ou de l’opposition. Chaque option comporte ses propres défis et implications politiques. Si le PDS opte pour la majorité présidentielle, il risque de rencontrer des réticences de la part de ses militants, étant donné les tensions passées entre le parti et le pouvoir en place. En revanche, soutenir l’opposition pourrait également poser des problèmes, compte tenu des différends antérieurs entre le PDS et certains partis d’opposition.

La récente tentative infructueuse du PDS de présenter Karim Wade comme candidat à la présidentielle met en lumière les défis auxquels le parti est confronté. Dans ce contexte, Dr Guèye souligne l’urgence pour le PDS de donner une consigne de vote afin de préserver sa survie politique, étant donné son rôle historique en tant que parti ayant gouverné le pays pendant 12 ans.

Ainsi, le PDS est à un moment décisif de son histoire, où chaque décision prise dans les prochaines semaines pourrait avoir un impact significatif sur son avenir politique. Dans un paysage politique en constante évolution, le PDS doit naviguer avec prudence pour garantir sa pertinence et sa continuité dans le paysage politique sénégalais.

Élimination de Karim Wade de la présidentielle : Le PDS dénonce un « coup d’État du Conseil constitutionnel » et prépare la résistance

La coalition Karim24, représentant le candidat Karim Wade, a tenu un point de presse ce lundi pour réagir à l’invalidation de la candidature de leur leader à l’élection présidentielle. Ils ont qualifié cette décision du Conseil constitutionnel de « coup d’État » visant à propulser un autre candidat, en l’occurrence Amadou Bâ, qu’ils estiment impopulaire.

Magatte Sy, mandataire de la coalition K24, a déclaré que c’est une « injustice flagrante » et que le PDS ainsi que toute la coalition K2024 exigent la réintégration immédiate de Karim Wade. Il a annoncé que toutes les voies de recours seront empruntées pour obtenir la réintégration du candidat.

Le Parti démocratique Sénégalais (PDS) estime que Karim Wade fait face à des injustices politico-judiciaires depuis près d’une décennie. Contestant la crédibilité du Conseil constitutionnel, le parti affirme que « l’élection ne se tiendra pas sans la participation de notre candidat ». Ils appellent toutes les sections, fédérations et structures du parti à se réunir pour faire face à cette situation et préparent la résistance.

En réaction à cette décision, le PDS exige également la dissolution du Conseil constitutionnel. Les militants sont appelés à se mobiliser en préparation du retour imminent de Karim Wade. La situation politique au Sénégal reste tendue à l’approche de l’élection présidentielle.

De retour au pays, Karim Wade effectuera son premier déplacement à Touba

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) se prépare à accueillir son candidat Karim Wade. Tout est fin prêt, avance LeQuotidien dans sa parution de ce samedi 16 décembre. Certains de ses proches assurent même au journal que la date a été déjà retenue mais qu’elle ne sera pas annoncée pour maintenir le suspense. Des confidences faites sous le sceau de l’anonymat sous peine « d’être exclus du cercle des proches » de Wade-fils, souffle le journal.


Celui-ci annonce par contre que le comité d’accueil est à pied œuvre. Selon le programme déjà ficelé, le fils de l’ancien président de la République (2000 – 2012), Me Abdoulaye Wade, empruntera l’autoroute Illa Touba, dès son arrivée, pour effectuer son ziar auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. 
Pourquoi Touba ? « Il s’agit de démontrer que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini de faire de Touba son bastion électoral », explique la source.
Celle-ci confie qu’une stratégie a été mise en place pour désamorcer les velléités d’intervention des forces de l’ordre. Ainsi, « pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement et d’essuyer des tirs de grenades lacrymogène comme les autres candidats », la délégation a retenu « de voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées. »
Avant d’indiquer que le Pds n’a pas lésiné sur les moyens pour marquer l’entrée dans l’arène politique de son candidat. « Une cagnotte impressionnante » a été constituée pour « battre campagne ».

Retour de Karim Wade : la date retenue, une impressionnante cagnotte constituée pour…

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) se prépare à accueillir son candidat Karim Wade. Tout est fin prêt, avance LeQuotidien dans sa parution de ce samedi 16 décembre.
Certains de ses proches assurent même au journal que la date a été déjà retenue mais qu’elle ne sera pas annoncée pour maintenir le suspense. Des confidences faites sous le sceau de l’anonymat sous peine « d’être exclus du cercle des proches » de Wade-fils, souffle le journal.

Celui-ci annonce par contre que le comité d’accueil est à pied œuvre. Selon le programme déjà ficelé, le fils de l’ancien président de la République (2000 – 2012), Me Abdoulaye Wade, empruntera l’autoroute Illa Touba, dès son arrivée, pour effectuer son ziar auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. 
Pourquoi Touba ? « Il s’agit de démontrer que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini de faire de Touba son bastion électoral », explique la source.
Celle-ci confie qu’une stratégie a été mise en place pour désamorcer les velléités d’intervention des forces de l’ordre. Ainsi, « pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement et d’essuyer des tirs de grenades lacrymogène comme les autres candidats », la délégation a retenu « de voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées. »
Avant d’indiquer que le Pds n’a pas lésiné sur les moyens pour marquer l’entrée dans l’arène politique de son candidat. « Une cagnotte impressionnante » a été constituée pour « battre campagne ».

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