Le Dialogue national inclusif (DNI) qui s’est tenu au Gabon a abouti à des conclusions qui pourraient avoir un impact significatif sur la scène politique du pays. Lors de la plénière générale du samedi 27 avril dernier, les participants ont formulé plusieurs propositions qui remettent en question le rôle et la position du Parti Démocratique Gabonais (PDG), la formation politique de l’ancien président Ali Bongo.
Parmi ces propositions, la suspension du PDG et de tous les partis politiques alliés a été suggérée. De plus, les principaux responsables du PDG sont directement visés, avec une demande d’inéligibilité pendant une période de trois ans. Cette mesure vise à restreindre leur participation à toute activité politique dans le pays.
De manière plus générale, les participants au Dialogue national ont appelé à la suspension de tous les partis politiques jusqu’à la mise en place de nouvelles règles et normes pour le fonctionnement démocratique du pays. Ces propositions, si elles sont validées par la junte au pouvoir, pourraient représenter un revers majeur pour l’ancien parti au pouvoir.
Il est à noter que ces conclusions du DNI reflètent les préoccupations et les aspirations d’une partie de la population gabonaise qui cherche à instaurer un système politique plus transparent, inclusif et démocratique. Cependant, l’adoption et la mise en œuvre de ces propositions restent soumises à la décision des autorités en place et à leur volonté de répondre aux demandes exprimées lors du Dialogue national.