Médias non conformes : Le ministre de la Communication passe à l’action

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a officiellement saisi son homologue de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, pour engager des mesures fermes contre les médias ne répondant pas aux exigences légales. Cette initiative marque une nouvelle étape dans l’application du Code de la presse, après la publication de la liste définitive des médias en conformité avec la réglementation.

Dans une correspondance datée du 17 février, Alioune Sall a sollicité l’intervention du ministère de l’Intérieur pour la cessation immédiate des activités des médias jugés non conformes. Selon des sources proches du dossier, cette demande a conduit à l’activation de plusieurs organes sécuritaires, notamment la Direction de surveillance du territoire (DST) et la Division spéciale de cybersécurité (DSC). Ces entités sont désormais chargées de veiller à l’application des décisions prises en matière de régulation médiatique.

Cette démarche du gouvernement vise à assainir le paysage médiatique et à s’assurer que seules les structures respectant les normes légales puissent exercer. Le ministre de la Communication avait déjà mis en garde les acteurs du secteur sur la nécessité de se conformer au Code de la presse, qui encadre les conditions d’exploitation des organes de presse et de diffusion.

Les mesures envisagées pourraient inclure la fermeture de médias illégaux, la saisie de matériel et des sanctions administratives contre les responsables des entités concernées. Cette décision s’inscrit dans une dynamique plus large de contrôle et de modernisation du secteur de la communication et du numérique au Sénégal.

Cette annonce risque de susciter des réactions au sein du milieu médiatique et de la société civile, certains pouvant y voir une atteinte à la liberté de la presse si les décisions ne sont pas prises de manière transparente. Toutefois, le gouvernement assure que ces mesures visent uniquement à garantir un environnement médiatique réglementé et professionnel, en accord avec les lois en vigueur.

Affaire à suivre, alors que les autorités s’apprêtent à mettre en œuvre ces directives dans les prochains jours.

Affaire Dieynaba Ndiaye : Le Procureur de Matam Passe à l’Action, le Docteur Alioune B. Mbacké Arrêté

Dans une affaire qui a récemment secoué les réseaux sociaux, le nouveau procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Matam a pris des mesures rapides suite à la plainte déposée par Dieynaba Ndiaye contre son mari, le docteur Alioune B. Mbacké. Selon des sources recueillies par Seneweb, le chef du parquet local a donné l’ordre d’arrêter le médecin-chef du district de Matam, accusé de coups et blessures volontaires.

Les policiers du commissariat central de Matam, sous la direction du commissaire Abdou Faye, ont procédé à l’arrestation du docteur Mbacké. Ce dernier est poursuivi pour avoir causé des blessures ayant entraîné une incapacité temporaire de dix jours à la plaignante.

L’affaire, initialement confiée à la police de Matam, a pris une nouvelle tournure avec l’implication directe du procureur, qui a rapidement réagi face à l’indignation générale suscitée sur les réseaux sociaux. Après avoir auditionné les parties, le dossier avait été transmis au parquet sous forme de renseignement judiciaire. Toutefois, le procureur a décidé d’agir en ordonnant l’arrestation du docteur Mbacké, qui sera déféré devant le Tribunal de Grande Instance demain, jeudi.

Sauf changement de dernière minute, Alioune Badara Mbacké pourrait être directement incarcéré dans les jours à venir. Cette affaire, qui a attiré l’attention du public, continue de susciter des réactions dans la région et au-delà.

Les prochaines étapes judiciaires seront suivies de près, alors que la justice est appelée à faire la lumière sur les faits reprochés.

Quitter la version mobile