Déclaration de Politique Générale : Doudou Wade interpelle les députés du Pastef

La polémique continue autour des modalités d’organisation et de tenue de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Doudou Wade, ancien président du Groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », a récemment exprimé son avis sur la question, estimant que « le délai de trois mois importe peu ».

Dans une interview accordée à Source A TV, Doudou Wade a souligné que l’essentiel est que le Groupe parlementaire « Yewwi Askan Wi », dominé par le parti Pastef, « réunisse les conditions » nécessaires pour permettre à leur leader de présenter son projet.

Pour résoudre cet imbroglio, Doudou Wade propose une solution rapide : « En une semaine maximum, tout cela peut être terminé. Il suffit de convoquer une session extraordinaire. Il faut la signature des députés et préparer la loi. »

Il poursuit en détaillant les étapes nécessaires : « Il faut simplement reprendre ce qui était dans le règlement intérieur et expliquer pourquoi c’est fait. Ensuite, étudier la loi par le bureau le matin, convoquer la conférence des présidents à midi, examiner le texte de loi le lendemain en commission, et le surlendemain, convoquer une plénière. »

Selon Doudou Wade, une fois le texte adopté, il sera envoyé au président de la République, puis au Conseil constitutionnel pour approbation finale.

Mame Boye Diao dément les rumeurs de ralliement au Pastef

Les rumeurs de ralliement de Mame Boye Diao au Pastef, le parti politique de l’opposant Ousmane Sonko, ont été fermement démenties par l’intéressé. L’ancien responsable au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) a utilisé son compte X (anciennement Twitter) pour clarifier sa position et réfuter les informations diffusées par plusieurs médias.

El Hadj Mame Boye Diao, maire de Kolda, a publié un message sans équivoque sur son compte X, confirmant qu’il n’avait pris aucun engagement envers le Pastef. “Je n’ai pris aucun engagement en ce sens. Toute déclaration contraire est fausse,” a-t-il déclaré. Cette mise au point vise à mettre fin aux spéculations et aux fausses informations circulant depuis la veille.

Ces rumeurs ont pris de l’ampleur après que plusieurs médias ont rapporté mardi que Diao aurait rejoint les rangs du Pastef. Ces annonces ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant des réactions variées parmi les partisans des différentes formations politiques.

Mame Boye Diao est une figure politique notable au Sénégal, ayant joué un rôle clé au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar. Son éventuel ralliement à l’opposition aurait marqué un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais. Cependant, son démenti ferme réaffirme sa position actuelle et dissipe les doutes sur un changement d’allégeance.

Le démenti de Diao a été largement relayé, apaisant partiellement les tensions et les spéculations parmi les militants politiques et les observateurs. Il rappelle également l’importance de vérifier les informations avant de les diffuser, surtout dans un contexte politique aussi sensible.

La clarification apportée par Mame Boye Diao montre l’importance de la communication directe des acteurs politiques pour contrer les fausses informations. En niant catégoriquement son ralliement au Pastef, il maintient sa position actuelle et met fin aux rumeurs qui ont agité le paysage médiatique et politique sénégalais ces derniers jours.

INCESSANTES ATTAQUES DE SONKO CONTRE LA PRESSE : Une stratégie de contre-feu pour taire les maux des Sénégalais ?

Ousmane Sonko s’est une nouvelle fois attaqué à la presse ce dimanche. Cette sortie a soulevé des réactions appelant le leader de Pastef à la retenue et à ne pas créer une diversion afin de se dérober pour défaut de ne pas trouver solution aux problèmes les plus urgents des Sénégalais surtout celui de la cherté de la vie avec la Tabaski qui s’approche a grands pas.

Ce dimanche, lors d’une conférence politique, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a fait une déclaration teintée de menaces vis-à-vis des journalites sur lesquels il ne cesse de jeter l’opprobre, surtout depuis qu’il a été porté à la tête de la Primature. « Ce qui existait ne sera plus toléré. C’est révolu ces personnes qui écrivent ce qu’elles veulent au nom de la liberté de la presse. C’est fini ! (…) S’ils son courageux, qu’ils réécrivent ce qu’ils avaient écrit », a affirmé le président de Pastef, faisant référence aux journaux qui avaient repris l’information portant sur les motifs présumés de la mutation du Général Kandé.

Ousmane Sonko a aussi parlé de pratiques qu’il juge frauduleuses dans les médias, accusant certains de détourner des fonds publics en prélevant des montants sur les salaires pour les mettre dans leurs poches. Il a insisté sur la nécessité de ne pas laisser ces actes impunis, soulignant les sanctions prévues par le Code général des impôts.

Selon Maguette Ndong du Synpics, il « n’appartient pas à monsieur Sonko de menacer des journalistes qui font leur travail. C’est vrai que dans toutes corporations, il y a des brebis galeuses mais cela ne peut pas expliquer des menaces pointées sur des journalistes sénégalais », fustige-t-il.

D’après le journaliste, Bachir Fofana, “les Sénégalais n’ont pas envie de voir un Premier ministre qui se comporte toujours comme un opposant au pouvoir. Il n’a pas encore compris que sa préoccupation première, c’est de s’attaquer aux urgences de l’heure”.

Justement, parmi ces urgences de l’heure : la fête de la Tabaski. Beaucoup de Sénégalais sont préoccupés par l’obtention d’un mouton pour la fête de l’Aïd El Fitr. En guise d’exemple : les marchands ambulants qui ont déploré leur déguerpissement à cette veille de célébration alors qu’ils sont des soutiens de famille.

L’autre souci qui taraude l’esprit des Sénégalais est bien la cherté de la vie. Un problème dont Sonko avait promis de venir à bout dès leur élection. À en croire, Bougane Gueye Dany, “Ousmane Sonko doit comprendre que la communication de conquête repose sur des promesses, mais l’exercice du pouvoir exige des actes rapides et concrets. Les Sénégalais attendent toujours la baisse des prix des denrées, l’emploi des jeunes et la relance de notre économie. Les goorgorlous restent préoccupés par la vie chère et la quête du mouton par ces temps durs”. Le président du mouvement Gueum Sa Bopp et patron du groupe de presse D Médias, de poursuivre : “les VAR continueront de te rappeler tes promesses et tes prises de positions, toutes oubliées au lendemain de ta victoire tait candidat recalé à la présidentielle, exprime ainsi les attentes pressantes de la population en matière d’action gouvernementale”.

La sortie politique d’Ousmane Sonko hier, laisse penser, en réalité, à un contre-feu pour taire les polémiques touchant les maux des Sénégalais. En effet, sur internet, les internautes ne cessent de faire des vidéos “VAR” rappelant les promesses non réalisées du Gouvernement Sonko 1 et les revirements sur certaines questions telles dernièrement celle portant sur les eurobonds. Récemment, le nouveau régime a soulevé 450 milliards francs CFA d’eurobonds avec un taux nominal de 7, 75 % sur maturité de 7 ans contre 5,3 pour 16 ans en 2021. Ce qui est surprenant car, étant dans l’opposition, les gouvernants actuels décriaient l’endettement progressif du Sénégal.

La Dakaroise

Anta Babacar Ngom appelle Ousmane Sonko à l’action : « Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail ! »

La scène politique sénégalaise a récemment été secouée par une intervention marquante d’Anta Babacar Ngom, qui a exprimé sa déception et ses attentes élevées vis-à-vis du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette réaction fait suite à une conférence politique animée par Sonko, président du PASTEF, qui, selon Ngom, n’a pas répondu aux attentes des Sénégalais en quête d’actions concrètes.

Anta Babacar Ngom a débuté son message en soulignant la patience dont ont fait preuve l’opposition et la majorité des Sénégalais depuis l’élection de Sonko. « Si l’opposition et la majorité des Sénégalais sont restées aussi discrètes depuis votre élection, c’est qu’elles vous observent, mais surtout qu’elles vous accordent le temps nécessaire pour mettre le pays au travail. » Cette déclaration met en lumière le fait que la population sénégalaise, bien qu’impatiente de voir des changements tangibles, a accordé à Sonko une période de grâce pour instaurer des réformes et des politiques efficaces.

Ngom a vivement critiqué la tendance de Sonko à privilégier les discours et les promesses au détriment des actions concrètes. Elle a souligné que l’heure n’est pas à la politique politicienne qui se concentre sur la rhétorique plutôt que sur des mesures effectives. « L’heure n’est pas à la politique, encore moins à cette politique politicienne qui privilégie les discours et les promesses plutôt que les actes concrets. » Ce commentaire reflète une frustration croissante parmi les citoyens qui attendent des résultats tangibles.
Rappelant à Sonko ses responsabilités en tant que Premier ministre, Ngom a insisté sur le fait que les Sénégalais jugeront son gouvernement sur ses résultats, et non sur des discours populistes ou des attaques verbales. « Vous serez jugés sur vos résultats, et non sur une propagande populiste ou des invectives. » Cette déclaration met en lumière l’importance de passer des promesses aux réalisations concrètes.

Elle a également souligné que Sonko doit reconnaître son rôle actuel en tant que chef du gouvernement et mettre le pays au travail. « Vous êtes désormais Premier ministre. Vous avez remporté l’élection présidentielle. Que vous le croyiez ou non, vous êtes maintenant au pouvoir ! Mettez donc le Sénégal au travail et faites moins de politique, au risque de remettre notre pays entre les mains de politiciens qui nous ont pris en otage ces dernières années. »

Le message central de Ngom est clair : les actions parlent plus fort que les mots. Elle a exhorté Sonko à se concentrer sur la mise en œuvre de politiques et de réformes concrètes qui amélioreront la vie des Sénégalais. « Actions speak louder than words ! Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail ! »

Les attentes des Sénégalais sont élevées, en particulier dans des domaines critiques tels que la réduction des prix des denrées alimentaires, la création d’emplois pour les jeunes et la relance de l’économie nationale. Ngom a rappelé que les préoccupations quotidiennes des citoyens, comme la vie chère et la quête du mouton pour les fêtes religieuses, sont des priorités que le gouvernement doit adresser de manière urgente.

L’intervention d’Anta Babacar Ngom constitue un appel fort à l’action pour Ousmane Sonko et son gouvernement. Elle reflète une impatience croissante parmi les Sénégalais qui attendent des résultats concrets et immédiats. En rappelant à Sonko ses responsabilités et en insistant sur la nécessité de passer des discours aux actes, Ngom a réaffirmé l’importance de l’efficacité et de la réactivité dans l’exercice du pouvoir. Les prochains mois seront cruciaux pour Sonko et son équipe, qui devront prouver qu’ils sont à la hauteur des attentes placées en eux et qu’ils peuvent véritablement transformer le Sénégal.

LEDAKAROIS

Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko appelle à une minute de prière pour les Martyrs Palestiniens

Ce dimanche 9 juin 2024, lors d’une conférence politique majeure organisée sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a demandé une minute de prière en hommage aux martyrs palestiniens.

Cet événement, qui a attiré des milliers de participants venus de tout le pays, a été marqué par un appel poignant à la solidarité internationale envers le peuple palestinien, « victime d’une oppression soutenue par la complicité des grandes puissances mondiales », selon les mots de Sonko.

Devant une audience attentive, Sonko a déclaré : « En tant que citoyens du monde et en tant qu’êtres humains, nous devons nous montrer solidaires de ceux qui souffrent. Aujourd’hui, je vous demande de vous unir à moi pour une minute de prière en hommage à nos frères et sœurs palestiniens qui ont perdu la vie dans leur lutte pour la liberté et la justice. »

Ce geste symbolique a été salué par les participants, soulignant l’importance de la cause palestinienne pour de nombreux Sénégalais. La minute de prière a été un moment de recueillement et de réflexion, mettant en lumière l’engagement du Sénégal en faveur des droits de l’homme et de la justice internationale.

Ousmane Sonko a également profité de l’occasion pour appeler à une action concrète en soutien à la Palestine. « Nous ne devons pas seulement prier, mais aussi agir. Il est de notre devoir de dénoncer l’injustice et de soutenir les efforts pour mettre fin à l’oppression. Le Sénégal doit continuer à jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et des droits de l’homme partout dans le monde », a-t-il affirmé.

Cette conférence, initialement axée sur l’implication de la jeunesse dans le projet de changement systémique au Sénégal, a ainsi pris une dimension internationale avec cet appel à la solidarité. En demandant une minute de prière pour les martyrs palestiniens, Ousmane Sonko a rappelé l’importance de la compassion et de la solidarité dans la lutte contre l’injustice, quelle que soit la distance géographique.

La Jeunesse Patriotique du Sénégal s’engage à soutenir le projet de Pastef jusqu’à l’accomplissement des objectifs

Le 9 juin 2024, la jeunesse patriotique du Sénégal s’est rassemblée pour une conférence organisée par Pastef – Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité. L’événement visait à discuter de l’implication des jeunes dans le projet de changement systémique du parti.

En attendant l’intervention du président de Pastef, Ousmane Sonko, qui doit s’exprimer sur « l’apport de la jeunesse dans le projet », c’est Ngagne Demba Touré, président de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), qui a pris la parole.

« C’est un grand rendez-vous auquel nous assistons ce dimanche. Quelle est la contribution des jeunes dans le projet de Pastef ? Ces jeunes de la JPS, depuis 2017, ont commencé à montrer le chemin vers la victoire. En mars 2021, Ousmane Sonko avait soutenu que le lien avec la jeunesse doit être maintenu et à vue. Ce lien particulier a deux volets : des droits et des obligations », a déclaré Ngagne Demba Touré, soulignant l’importance de la jeunesse dans le mouvement.

Il a insisté sur la nécessité d’un changement systémique et définitif : « Nous avons besoin d’une jeunesse formée, instruite et qui peut, en conséquence, servir son pays. Toutefois, il nous faut accomplir notre devoir et protéger ce projet que le président Ousmane Sonko nous a proposé. »

Ngagne Demba Touré a conclu en affirmant l’engagement continu de la jeunesse à soutenir le parti : « Cette force populaire continuera à accompagner ce régime jusqu’à l’atteinte des objectifs. »

Cette conférence a réaffirmé l’importance de la jeunesse dans le projet de Pastef et a renforcé la détermination des jeunes à protéger et à promouvoir les idéaux du parti.

RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ AUTOUR DU PALAIS DE LA RÉPUBLIQUE : Le coup de gueule d’Abass Fall

Abass Fall, membre du parti Pastef, a exprimé son opinion concernant la récente interdiction de passage à proximité du palais de la République. Il a souligné que restreindre la liberté de circulation des citoyens est une mesure excessive qui risque de provoquer l’indignation et la révolte.

“On ne peut pas interdire à des citoyens de passer de l’autre côté du palais de la République. Les gens doivent marcher librement en ville. Attention ! L’excès de zèle conduit à l’indignation et à la révolte. Ne réveillons pas le démon!”, a déclaré Abass Fall.

Cette réaction fait suite aux mesures de sécurité renforcées autour du palais présidentiel, qui ont conduit à des restrictions de circulation dans certaines zones de la ville. Abass Fall et d’autres membres de Pastef estiment que ces restrictions sont disproportionnées et pourraient entraîner des tensions et des troubles civils.

La liberté de circulation est un droit fondamental des citoyens, et restreindre ce droit doit être justifié par des raisons de sécurité légitimes. Abass Fall met en garde contre les conséquences néfastes de telles mesures, soulignant qu’elles pourraient avoir l’effet inverse en alimentant le mécontentement populaire.

Il appelle donc à la prudence et à la modération dans l’application des mesures de sécurité, afin de prévenir toute escalade de tensions et de maintenir la paix sociale dans le pays.

Alioune Tine : « On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien »

Après deux mois d’exercice du pouvoir, la rupture ‘’systémique’’ criée sur tous les toits reste un effet d’annonce. Dérogeant à la règle des 100 jours, au cours d’une table ronde sur le bilan de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 organisée ce jeudi par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (Asdc), Alioune Tine s’interroge sur les premiers actes posés par le nouveau régime. Selon lui, le système est en train de phagocyter l’antisystème, car, estime-t-il, « on a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastéfien ».La figure de proue de la société civile sénégalaise a également mis en garde, au cours de cette rencontre, contre une dualité, source de tension au sommet de l’État, entre Bassirou Dionaye Faye, qui a une « dette politique » sur les épaules et son Premier ministre Ousmane Sonko, qui a « une surcharge de légitimité ». Le fondateur d’Afrikajom Center, dont le rôle a été décisif dans la résolution de la crise politico-électorale de février-mars 2024, a dressé le bilan de ce processus électoral qui a failli plonger le Sénégal dans l’abîme.  

Seneweb publie in extenso la réflexion-bilan dressée par Alioune Tine sur cette séquence assez récente de l’histoire politico-électorale du Sénégal (les intertitres sont de la rédaction).


Stratégie foireuse de conservation du pouvoir

« Aujourd’hui, on va s’intéresser à la stratégie de Macky Sall de conserver le pouvoir puis de proroger le mandat. Il a plus ou moins rejeté Amadou Ba qui est le candidat de la mouvance présidentielle. Mais aussi, le candidat légitime de l’opposition (Ousmane Sonko) n’a pas été sur la ligne de départ. La question de la succession et de la conservation du pouvoir doit être analysée. On n’a pas l’habitude de travailler sur le pouvoir et sur les mutations de ce qu’on appelle la démocratie représentative qui est à bout de souffle et en fin de cycle un peu partout dans le monde ».

« En Europe par exemple, on assiste à la montée de l’extrême droite et des mouvements antidémocratiques. Ici, chez nous en Afrique, ce sont les coups d’État militaires. Nous au Sénégal, notre démocratie elle est de l’ordre de l’imprévisible, du miracle. Quand j’entends dire la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024. Alors qu’il ne s’agit que d’une décision normale qui a été surinterprétée, miraculeuse. Tout cela montre que nous sommes dans des mutations. Et en même temps, la contradiction qu’il y a avec ce besoin énorme de changement. C’est cela que nous allons essayer d’analyser rapidement ».

Les dangers de l’hyperprésidentialisme

« En réalité tous les dysfonctionnements que nous avons vus sont délibérés, provoqués et sont des atteintes à la démocratie comme régime politique et à la démocratie électorale. C’est là où il faut mettre le doigt sur la toute-puissance de l’hyperprésidentialisme. En réalité, l’état de droit est né du caractère impersonnel de la loi face au pouvoir personnel des monarques. Parce que l’État de droit est né au 16e siècle bien avant la démocratie. Sans parler effectivement du caractère tout à fait équivoque du mot démocratie : gouvernement représentatif, État représentatif…mais la démocratie c’est au tirage au sort ».

« Garder le pouvoir, prolonger le pouvoir. Par le 3e mandat, Macky Sall a voulu garder le pouvoir, en abolissant toute possibilité de dauphin dans son entourage. Mais avec l’échec de ce projet du 3e mandat du fait de la résistance organisée, il a essayé d’avoir la prolongation du mandat. Par rapport à l’ampleur des dysfonctionnements, il y a eu l’organisation de la résistance. C’est à ce moment qu’on peut dire qu’on assiste à l’émergence d’une société démocratique avec un peuple vigilant, un peuple véto ».

« Je ne suis pas d’accord avec l’invalidation de la candidature de Sonko et Karim Wade »

« À ce niveau l’expérience des luttes sociales et politiques antérieures (1968, 1988, 1993, le 23 juin 2011), la sédimentation de ces expériences a joué un rôle. Au Sénégal on n’a jamais eu une organisation des différents segments de la société. Les pétitions qui sont sorties, cette formation discursive a servi de levier aux différents mouvements sociaux : Jammi Rewmi, le F24, Aar Sunu élection qui est venue à un moment clé marqué par le report de l’élection présidentielle. La mobilisation des candidats retenus a été décisive aussi ».

« S’il y a un paramètre qui a échappé à Macky Sall et qui a tout chamboulé, c’est : Bassirou Diomaye Faye. La validation de la candidature de Diomaye a été un moment de déstabilisation du régime. C’est à ce moment que beaucoup de choses se sont passées avec le report, les accusations du Pds contre les juges du Conseil Constitutionnel. Je voudrais également dire au passage que je ne suis pas d’accord avec le Conseil Constitutionnel sur l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko et la candidature de Karim Wade. Parce qu’au moment où ils délibéraient, Karim avait déjà renoncé à sa nationalité française ».

Surcharge de légitimité vs dette politique/Sonko vs Diomaye

« Maintenant par rapport à tout cela, qu’est-ce qui nous arrive ? C’est cela qu’il faut revoir. L’inversion qu’il y a au niveau de la hiérarchie du parti au pouvoir (le Pastef) fait que nous avons quelqu’un qui a une surcharge de légitimité (Ousmane Sonko, Ndlr) qui devient le Premier ministre. Cela va décentrer le pouvoir totalement et on y assiste. Cela va créer de nouvelles tensions qu’il faut prévenir dès maintenant. De l’autre côté, on a la dette politique de Diomaye (le président de la République). Une dette extrêmement forte qui est un poids sur ses épaules à l’heure actuelle. C’est cela qui crée de la tension au sommet du pouvoir ».

« Pour en venir à l’idéal d’un gouvernement démocratique qui est notre plus grand défi, il nous faut un État neutre, impartial pour que le critère de la transparence et de l’égalité des citoyens puisse être respecté. De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un État agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’État-partisan. On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien. Le défi c’est de voir comment on peut traverser cette nouvelle mutation de la démocratie, et ne pas réduire notre démocratie à une démocratie électorale. Et ne pas réduire la légitimité à une seule légitimité de ceux qui sont élus. Il y a de nouvelles légitimités qui émergent, qui sont fortes ».  

avec Seneweb

Pastef-les Patriotes : Le Secrétariat Général rappelle à l’ordre les instances du Parti

Le secrétariat général de Pastef-les patriotes a récemment publié un communiqué important visant à rappeler à ses membres l’importance de respecter les structures officielles du parti.

Seuls les mouvements nationaux suivants sont autorisés et reconnus par le parti : JPS, Maggi Pastef, Mojip, Monep, Moncap, Monap, Moddap et Monaph. Le secrétariat a souligné que toute création de nouveaux mouvements doit être validée par le Bureau politique national ou doit provenir d’une demande des adhérents souhaitant s’y retrouver, conformément à l’article 21 des statuts du parti.

Le communiqué met en garde contre la création ou l’animation de structures politiques parallèles aux instances officielles prévues par les articles 8 et 13 des statuts, telles que les cellules, sections, coordinations et mouvements nationaux. Ces pratiques sont strictement interdites.

Toute violation de ces dispositions entraînera des sanctions conformément à l’article 6 des statuts du parti. Cet article stipule que l’adhésion à une autre formation politique entraîne la perte de la qualité de membre du parti.

Le secrétariat général a invité les militants de Pastef-les patriotes à se conformer à la discipline du parti en menant leurs activités au sein des structures de base et nationales. Il a insisté sur le fait que les dirigeants de ces structures doivent assurer un fonctionnement démocratique et promouvoir la liberté d’expression des membres, conformément aux statuts et aux règles de bonne gouvernance associative.

En conclusion, le secrétariat général de Pastef-les patriotes réaffirme son engagement à maintenir l’ordre et la cohésion au sein du parti, en insistant sur le respect des règles et statuts établis. Cette initiative vise à renforcer la structure organisationnelle du parti et à garantir une gouvernance transparente et efficace.

Juan Branco à l’UCAD : Yoro Dia critique la position de Pastef

Juan Branco, l’avocat de Ousmane Sonko, est annoncé pour une conférence à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, ce jeudi 6 juin. Cette conférence, qui serait organisée par des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, a suscité diverses réactions.

L’UCAD a officiellement démenti la tenue d’une telle conférence dans ses locaux, mais l’annonce de la venue de Branco à Dakar continue de faire des vagues. Yoro Dia, ancien conseiller de Macky Sall, a particulièrement critiqué Pastef, le parti de Sonko, en les accusant de faire preuve d’un complexe d’infériorité envers les blancs. Il a également mis en lumière une récente intervention de Jean-Luc Mélenchon à l’université de Dakar.

“Après Mélenchon, Branco, un autre sorcier blanc en manque de crédibilité à Saint-Germain-des-Prés, vient se recycler à l’UCAD. Le souverain complexe d’infériorité du blanc a encore de beaux jours à Pastef, dont le souverainisme cache à peine le refoulement du désir de reconnaissance de la France. Sonko a eu d’excellents avocats sénégalais que Branco a transformés en supplétifs judiciaires. Il est de l’honneur de la presse d’interpeller Branco sur la suite que la CPI a réservée à sa fanfaronnade de poursuite de l’État du Sénégal,” a écrit Dia sur sa page X.

Cette déclaration reflète la tension et les divergences d’opinion autour de la présence et de l’influence des personnalités étrangères dans les affaires politiques et judiciaires sénégalaises. La critique de Dia soulève des questions sur la perception de l’influence étrangère au sein de la politique locale et sur le choix des alliés de Pastef dans leurs stratégies judiciaires et politiques.

Mamour Cissé : “Sonko n’a pas conscience que sa casquette a changé”

La récente visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal, sur invitation du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a suscité une vive réaction de Mamour Cissé, leader du Parti social-démocrate PSD/Jant bi. Lors de son intervention au “Grand Jury” de ce dimanche, Cissé a exprimé ses réserves sur ce qu’il perçoit comme une intrusion dans les prérogatives présidentielles.

Mamour Cissé a rappelé que, selon la Constitution, la diplomatie relève exclusivement des compétences du Président de la République. “Par rapport à la Constitution et aux textes, la diplomatie est un domaine réservé au président de la République,” a-t-il affirmé. Bien que Mélenchon ait été invité par le Pastef, Cissé estime qu’il y a une incompréhension fondamentale de la part d’Ousmane Sonko. “Il n’est pas conscient que sa casquette a changé,” a-t-il déclaré, soulignant que Sonko semble confondre ses rôles et responsabilités actuels.

Cissé a critiqué Sonko pour ce qu’il considère comme un mélange des genres. Selon lui, Sonko devrait se concentrer sur la satisfaction des besoins primaires des populations plutôt que de s’impliquer dans la diplomatie. “Il est aujourd’hui dans une posture qui doit lui permettre de régler la satisfaction des besoins primaires des populations. À charge pour le président de la République de gérer la diplomatie,” a-t-il insisté.

Mamour Cissé a également abordé la polémique autour des déclarations de Sonko concernant l’homosexualité. Il a souligné que Sonko fait preuve de réalisme en adoptant une position moins radicale sur le sujet, notamment pour ne pas se mettre à dos les organismes internationaux tels que le FMI. “Ils ont vu aujourd’hui ce que ces gens (les organismes internationaux) ont fait au Ghana, ce qu’ils s’apprêtent à faire au Kenya et en Tanzanie,” a expliqué Cissé, suggérant que Sonko cherche à éviter des conflits similaires.

En outre, Cissé a critiqué Jean-Luc Mélenchon pour avoir abordé la question de l’homosexualité lors de sa visite, estimant que c’était une provocation délibérée. “Jean-Luc Mélenchon a fait un pied de nez à son hôte tout en faisant dans la provocation, car sachant pertinemment que presque 98 % de la population sénégalaise, toutes religions confondues, est contre l’homosexualité,” a-t-il affirmé.

Mamour Cissé a conclu en soulignant l’importance de respecter les rôles définis par la Constitution et les textes légaux. Il a appelé Ousmane Sonko à se concentrer sur ses responsabilités actuelles et à laisser la diplomatie au Président de la République. Cette déclaration met en lumière les tensions et les défis politiques actuels au Sénégal, particulièrement en ce qui concerne la gestion des relations internationales et les questions sociales sensibles.

Débat sur l’Homosexualité : Thierno Bocoum rappelle à Sonko son engagement de criminalisation devant “And Sam Jikko Yi”

Le débat sur l’homosexualité refait surface au Sénégal, suscitée par une discussion entre Ousmane Sonko, président de Pastef, et Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. La position de Sonko, souvent perçu comme un politicien antisystème, a été jugée moins ferme que celle du président Macky Sall sur cette question sensible.

Lors de leur rencontre à l’UCAD 2, Sonko a exprimé une position nuancée : « La question du genre n’est pas nouvelle dans nos sociétés qui les gèrent à leur façon et selon nos réalités socioculturelles. Elles ne peuvent être l’apanage des pays étrangers. On ne peut pas nous imposer la propagande de l’homosexualité. » Cette déclaration a été perçue par certains comme une position modérée, voire ambiguë, sur un sujet qui divise profondément la société sénégalaise.


Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a saisi l’occasion pour rappeler à Ousmane Sonko son engagement antérieur concernant la criminalisation de l’homosexualité. En évoquant le soutien de Sonko au mouvement religieux And Sam Jikko Yi, Bocoum a souligné : « Ils avaient opté pour la criminalisation. Ils l’avaient déclaré publiquement et l’avaient aussi signé à travers le mémorandum des législatives 2022 de AND SAMM JIKKO YI (ASJ) » ASSOCIATION POUR LA PRESERVATION DES VALEURS (APV). »


Pour Bocoum, la position actuelle de Sonko ne va pas assez loin. Il estime que se limiter à une déclaration de principe sur les valeurs socioculturelles n’est pas suffisant. « Se limiter à dire que cela ne fait pas partie de nos valeurs, ce n’est pas faire plus que le régime précédent qu’ils avaient accusé d’en faire la promotion », a-t-il argumenté. Bocoum invite Sonko et le gouvernement à passer des paroles aux actes en criminalisant l’homosexualité, conformément à l’engagement pris devant And Sam Jikko Yi.


Le débat sur l’homosexualité au Sénégal est souvent marqué par des tensions entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures. Le pays, majoritairement musulman, voit souvent cette question comme un test de la résistance de ses valeurs face à la mondialisation et aux pressions internationales pour les droits des LGBTQ+.


Le rappel de Bocoum met en lumière les contradictions potentielles dans les positions des politiciens sur des sujets sensibles et pose la question de la cohérence et de l’engagement. Alors que Sonko se positionne souvent comme un critique des politiques de Macky Sall, son engagement antérieur avec And Sam Jikko Yi le pousse à clarifier sa position actuelle.


La demande de Thierno Bocoum pour une action concrète en matière de criminalisation de l’homosexualité place Sonko face à un choix délicat : rester fidèle à ses engagements antérieurs ou adapter sa position à un discours plus modéré et potentiellement plus inclusif. Ce débat promet de continuer à diviser l’opinion publique et à influencer le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

ledakarois.sn

Yewwi : Un Parti Allié Tente de Réconcilier Pastef et Taxawu

Le Parti pour le développement et la renaissance du Sénégal (PDRS) a récemment tenu une réunion de son Secrétariat exécutif national (SEN) pour évaluer les récentes élections présidentielles et discuter de la situation politique actuelle du pays. Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, le président du parti, Pathé Ndiaye, a exprimé son regret concernant ce qu’il qualifie de “décomposition” de la coalition Yewwi Askanwi (YAW), notamment en raison des conflits persistants entre le Pastef d’Ousmane Sonko et Taxawu Sénégal de Khalifa Ababacar Sall.

Le PDRS, tout en réaffirmant son engagement envers la coalition Taxawu Sénégal, a adressé un appel pressant aux dirigeants du Pastef et de Taxawu Sénégal pour mettre fin à leurs querelles internes. Pathé Ndiaye et ses collègues ont averti les intéressés, notamment Ousmane Sonko et Barthelemy Dias, sur les conséquences négatives de ces conflits fratricides sur l’unité et la solidarité de la coalition YAW.

Plaidant en faveur d’une réconciliation entre le Pastef et Taxawu Sénégal, le PDRS souligne qu’il existe une convergence de vues entre ces deux partis sur de nombreux enjeux nationaux, notamment dans leurs programmes de campagne. Ils estiment que la réconciliation serait dans l’intérêt national et celui des deux parties, notamment dans le contexte des réformes annoncées par le nouveau régime et qui nécessiteront une forte majorité à l’Assemblée nationale pour être adoptées.

Cette démarche du PDRS reflète une volonté de maintenir l’unité et la cohésion au sein de l’opposition sénégalaise, mettant en avant l’importance d’une collaboration étroite entre les différents partis politiques pour faire avancer les intérêts du pays. À l’approche des prochaines échéances électorales et des réformes législatives, la réconciliation entre le Pastef et Taxawu Sénégal pourrait jouer un rôle déterminant dans la consolidation de l’opposition et la promotion du changement démocratique au Sénégal.

Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : “Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres”

La récente déclaration de Waly Diouf Bodian, membre du parti PASTEF et nouveau directeur général du Port Autonome de Dakar, selon laquelle “Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres”, a suscité une vague de préoccupations quant à son impact sur le paysage politique et démocratique du Sénégal.

Cette déclaration, jugée dangereuse par de nombreux observateurs, remet en question le principe fondamental de la liberté d’expression et de participation politique dans une société démocratique. Suggérer que la richesse d’un individu devrait être un critère déterminant dans sa capacité à exprimer des opinions politiques ou à jouer un rôle dans la gouvernance va à l’encontre des valeurs démocratiques et de l’égalité des droits pour tous les citoyens.

En tant que directeur général d’une institution aussi importante que le Port Autonome de Dakar, il est impératif que Bodian agisse de manière impartiale et respecte les principes démocratiques qui sous-tendent le fonctionnement de l’État. Les responsables gouvernementaux doivent servir l’intérêt public et agir dans le respect des droits démocratiques de tous les citoyens, quelle que soit leur affiliation politique ou leur statut financier.

Cette déclaration soulève également des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des institutions publiques au Sénégal. Il est crucial que les responsables gouvernementaux et les dirigeants politiques s’engagent à préserver la séparation des pouvoirs et à garantir que les institutions publiques restent libres de toute ingérence politique.

En conclusion, la déclaration de Waly Diouf Bodian met en lumière l’importance cruciale de préserver et de renforcer les principes démocratiques au Sénégal. La liberté d’expression, la participation politique équitable et le respect des droits de l’homme doivent être défendus et protégés en toutes circonstances pour assurer un avenir démocratique et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Jean-Luc Mélenchon explique les dessous de sa visite à Dakar : Renforcement des liens avec le Pastef et la Gauche Radicale

Le député français et leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s’apprête à effectuer une visite au Sénégal du 14 au 18 mai, en réponse à l’invitation du Premier ministre sénégalais. Cette démarche intervient dans un contexte où Mélenchon cherche à consolider les liens entre le mouvement politique sénégalais “Pastef-Les Patriotes” et la gauche radicale de son pays, qui a soutenu vigoureusement le Pastef dans sa lutte contre les autorités en place.

Dans une note officielle, Mélenchon souligne que l’objectif principal de sa visite est de renforcer les relations entre le Pastef et les forces de gauche en France, qui ont apporté un soutien indéfectible au mouvement sénégalais tout au long de son combat judiciaire contre les autorités précédentes.

En plus des rencontres politiques, Mélenchon prévoit d’animer des conférences durant son séjour, abordant des sujets tels que “l’instrumentation de la justice”. Il profitera également de l’occasion pour présenter ses publications, dont “Faites mieux” et “L’Ère du Peuple”, offrant ainsi un espace d’échange et de réflexion sur les enjeux sociaux et politiques contemporains.

Cette visite de Mélenchon au Sénégal revêt donc une double dimension : d’une part, elle symbolise le soutien continu de la gauche radicale française au Pastef et à ses luttes, et d’autre part, elle témoigne de la volonté de renforcer les liens entre les mouvements progressistes en France et en Afrique.

Au-delà des aspects politiques, cette initiative contribuera à promouvoir le dialogue et la coopération entre les acteurs sociaux et politiques des deux pays, dans un esprit de solidarité et de lutte commune pour la justice sociale et la démocratie.

Voici l’intégralité de son texte

“Du 14 au 19 mai, je séjourne au Sénégal, à l’invitation du chef du gouvernement et président du Pastef, monsieur Ousmane Sonko, et de l’École supérieure de commerce de Dakar (SUPDECO). Depuis, une université publique nous fait aussi l’honneur de nous recevoir pour une conférence avec Ousmane Sonko. 

Les deux premiers m’avaient invité depuis plusieurs mois. Nous étions dans le feu de la première phase de l’insurrection. D’abord poursuivi, dans un pur lawfare(coup monté judiciaire à finalité politique), Ousmane Sonko avait été emprisonné. On retrouva là le scénario traditionnel qui a frappé au Brésil, en Mauritanie, aux Philippines, en France (contre moi et mes proches), et récemment en Espagne, d’abord contre Podemos, puis contre Pedro Sánchez du PSOE : lancement d’une campagne médiatique prétexte à « autosaisine » judiciaire. 

Contre Sonko, la persécution politique judiciaire ne se cacha pas longtemps. Diffamatrice dans les motifs qu’elle affichait pour salir son accusé (comme l’accusation de viol), elle se ridiculisa en invoquant le motif de condamnation de Socrate : « corruption de la jeunesse » ! (Mon intervention à l’occasion du rassemblement en solidarité avec le Sénégal le 17 février 2024 à Paris).

Divers agents d’influence nous approchèrent en vain pour nous alerter sur « le cas Sonko » et des « graves révélations » qui devaient intervenir. Dans le contexte de manifestations et de répression ultra-violente, l’École supérieure de commerce avait accepté de reporter son invitation à tenir ma conférence de sciences politiques. Mais, tout au long des évènements, les Insoumis avaient soutenu de toute leur force Ousmane Sonko et ses camarades dans leur combat pour la démocratie. Nous avons d’ailleurs tenu une conférence Skype, Arnaud Le Gall et moi avec Sonko et son équipe pour faire le point. 

Depuis, le peuple a eu le dernier mot au Sénégal. Le prisonnier politique Ousmane Sonko est devenu Premier ministre, son parti et son candidat ont gagné l’élection présidentielle. Le pays s’est apaisé en s’engageant vers un tout nouvel horizon. De la sorte, les établissements d’enseignement supérieur, gardiens de la liberté d’esprit, sont en excellente situation pour m’accueillir en toute liberté. Heureuse différence d’attitude avec la France, où j’ai déjà été interdit de conférence par les universités de Bordeaux, Rennes et Lille, à la demande de groupes racistes ou de personnalités de la droite et de la macronie, universitaires ou pas.

Mon objectif était d’abord de présenter mon livre Faites mieux, comme j’avais prévu de le faire dans les universités francophones. J’avais commencé au Maroc, à Casablanca, et continué à Kinshasa. Très récemment, j’étais en Arménie à Erevan, dans le même but. Mon premier projet était d’enchaîner la conférence de Casablanca et celle de Dakar. Je voulais m’adresser aux intellectuels et universitaires sénégalais qui souhaiteraient connaître les nouveaux paradigmes d’analyse de notre époque que je propose depuis la publication de L’Ère du peuple et mes trois candidatures pour la campagne présidentielle. Mais vite, nous en fûmes au début de la mobilisation populaire. Rien n’aurait été plus contre-performant pour chacun que de donner l’impression d’une ingérence de ma part.  

L’instrumentalisation de la justice contre Ousmane Sonko et ses amis, les violences gouvernementales qui ont suivi ont fait craindre la fin de la démocratie au Sénégal. On a vu alors la magnifique mobilisation engagée par le peuple mobilisé. Elle a non seulement permis d’éviter le pire, mais surtout ouvert de toutes nouvelles perspectives pour le Sénégal. Ce dénouement, autant que ses prémices, sont un cas concret de révolution citoyenne. Et il aura conduit ses porte-paroles au pouvoir. Leur rude tâche est dorénavant d’assurer la mise en œuvre du programme des attentes populaires. Ce processus nous intéresse au plus haut point. Le moment est favorable pour l’étudier auprès de ceux qui en ont été les principaux porte-paroles.   

Mon séjour et celui de ma délégation prévoient un ensemble d’activités partagées. Nous aurons donc deux conférences et diverses interventions retransmises sur ma chaîne YouTube et celle de l’Insoumission  des rencontres avec les hautes autorités de l’État, des temps symboliques, des rencontres avec le monde politique et associatif. Notre thème commun sera l’étude des causes ayant provoqué l’insurrection populaire et des méthodes ayant permis la victoire électorale contre le régime libéral de Macky Sall devenu autoritaire.

Comme d’habitude, nous formons une délégation très organisée. Elle forme une équipe de travail. Elle est coordonnée par Lise Maillard. Elle est composée à notre mode demi-institutionnel, demi-militant de Nadège Abomangoli, députée insoumise de Seine-Saint-Denis, secrétaire de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Arnaud Le Gall, député insoumis du Val-d’Oise, coordinateur du livret international de LFI, Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône, coordinateur général de LFI.  Paola Collado assurera la chronique pour notre site d’info « l’Insoumission » et notre site international « le Monde en commun » ainsi que le compte rendu pour le laboratoire Révolution citoyenne de l’Institut La Boétie qui assure la documentation technique de la délégation. Se joint à nous Aurélien Taché, député du Val-d’Oise, membre du groupe parlementaire EELV, en charge d’un rapport pour l’Assemblée nationale sur l’avenir de la Francophonie”.

Pastef Suspend la Vente de Cartes de Membre et le Renouvellement de ses Instances : Les Raisons Expliquées

Dans un communiqué largement relayé par la presse, le parti Pastef a annoncé la suspension temporaire de la vente de ses cartes de membres et du renouvellement de ses instances, tant au niveau national qu’international. Cette décision vise à garantir que les nouvelles instances du parti soient en conformité avec ses statuts et le futur règlement intérieur, qui reste en attente de validation par le bureau politique national, selon le Quotidien.

Cependant, selon le journal Source A, d’autres raisons sont avancées pour expliquer cette suspension. Tout d’abord, le congrès de Pastef prévu dans quelques mois constitue la principale raison, selon une source du journal. Il est crucial pour le parti de renouveler toutes ses instances afin d’éviter tout risque de fraude et de prévenir la transhumance politique à la base, surtout après leur récente victoire électorale.

Une source anonyme citée par Source A indique également une autre raison : le désir de Pastef d'”absorber” les partis et mouvements politiques qui gravitent autour de lui. Parmi ces entités ciblées, le mouvement “Sénégal Bi Ñu Bëgg” de Cheikh Tidiane Dièye est spécifiquement mentionné.

Cette suspension, bien que temporaire, reflète les efforts du parti Pastef pour consolider son organisation interne, maintenir son intégrité politique et élargir sa base en absorbant d’autres groupes politiques alignés sur ses idéaux.

Première réunion du bureau politique du PASTEF : Un nouveau chapitre s’ouvre

Dakar, Sénégal – Après une interruption de plus d’un an due à des circonstances indépendantes de notre volonté, nous avons eu l’honneur de présider la première réunion du Bureau politique de notre parti, PASTEF. Cette rencontre marque un tournant décisif dans notre parcours, renforcé par l’élection de notre frère, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à la présidence de la République du Sénégal.

Nous exprimons notre gratitude envers le peuple sénégalais pour son soutien indéfectible et nous nous engageons à poursuivre notre lutte pour la souveraineté, la bonne gouvernance et une redistribution juste et équitable des richesses de notre pays. PASTEF est prêt à être le fer de lance de cette nouvelle ère pour notre nation.

Afin de dynamiser notre action politique, nous allons procéder à une réorganisation, une restructuration et une revitalisation de notre parti. Nous envisageons également la tenue de notre premier Congrès dans les prochains mois, événement qui constituera une étape clé dans la consolidation de notre mouvement.

En parallèle, PASTEF va affirmer sa position panafricaniste et souverainiste en renforçant ses liens politiques tant au niveau africain que sous-régional. Une tournée est prévue, débutant par des visites en Guinée Conakry, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, sur invitation de nos partenaires.

Nous comptons également élargir nos partenariats à l’échelle internationale. Dans ce cadre, nous accueillerons à Dakar une délégation des Insoumis français, menée par Jean-Luc Mélenchon, du 14 au 18 mai 2024. Cette visite témoigne de notre volonté d’ouvrir le dialogue et de renforcer les alliances à travers le monde.

En mémoire de nos disparus, en soutien à nos détenus et blessés, et en reconnaissance des sacrifices de chacun, nous réitérons notre engagement indéfectible envers le peuple sénégalais et l’Afrique tout entière.

Nous sommes résolus à vaincre et à réussir dans cette noble mission. Le chemin est long, mais notre détermination est inébranlable. Ensemble, pour un Sénégal de paix, uni et prospère, nous vaincrons!

Nous vaincrons !

Bisbilles dans les rangs de Pastef/Saint-Louis : La coordination des des femmes monte au créneau…

Qui l’aurait cru. Selon nos confrères de Seneweb, un mois après l’élection de Bassirou Diomaye en tant que 5ème président du Sénégal, le parti Pastef Saint-Louis fait face à ses premiers problèmes internes. En effet, le Mouvement des Femmes (Mojip) au sein du parti des Patriotes est en proie à des dissensions. Ce mardi, lors de leur assemblée générale, ces divergences ont éclaté au grand jour. Certains membres du mouvement ont lancé un appel à la coordinatrice nationale pour qu’elle intervienne à Saint-Louis afin de résoudre le conflit. Nancy Sow, responsable du Mouvement national Jiguen Pastef (MOJIP), a dénoncé les injustices au sein du MOJIP et a demandé à la coordinatrice nationale, Maïmouna Dièye, d’intervenir pour mettre fin à ces problèmes.
“Nous demandons la venue de la coordinatrice à Saint-Louis. Il y a des problèmes au niveau de la coordination. Nous voulons réparer ces injustices. Nous réclamons notre droit à une reconnaissance. Nous voulons le renouvellement du bureau afin de nous préparer pour les élections législatives. Nous voulons nous réunir dans l’unité, surmonter nos divergences et travailler ensemble”, a déclaré Nancy Sow. 
Ndèye Coumba Sow, une autre responsable du parti, a également appelé à l’unité au sein du MOJIP pour mieux se préparer aux prochaines échéances. Maguette Mané, membre du cadre de concertation du parti Pastef, a rappelé les nombreux efforts des femmes pour la libération de leurs leaders, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, avant de demander à la responsable nationale d’intervenir à Saint-Louis pour aplanir les divergences.
 “Les femmes se sont battues depuis l’emprisonnement de nos leaders, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Nous avons même sollicité les chefs religieux pour des prières en faveur de leur libération. Nous sommes même allées voir Said Abidine Diop, le marabout qui a enseigné le Coran à notre leader Ousmane Sonko. Nous avons fait du porte-à-porte lorsque les gens n’osaient pas sortir. Nous demandons à notre coordinatrice nationale de venir le plus rapidement possible à Saint-Louis pour résoudre ces problèmes, d’autant plus que nous nous approchons des élections municipales et législatives. Nous appelons la responsable nationale à venir à Saint-Louis pour le renouvellement des instances”, a-t-elle soutenu. L’autre camp qui n’était pas présent à l’assemblée générale, n’a pas souhaité s’exprimer sur la situation.

Pastef : dans les coulisses d’une réunion secrète

Samedi dernier, une réunion secrète du parti Pastef a réuni plusieurs membres influents, dont le Bureau politique, les députés, les élus locaux, les coordonnateurs départementaux, les commissariats du Mouvement national des cadres patriotes (MNCP) et la haute autorité de régulation de la formation politique. La rencontre, présidée par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, était la première du genre depuis la victoire du parti à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.

Selon les informations rapportées par Source A, plusieurs sujets ont été abordés lors de cette réunion. Tout d’abord, il a été question du financement des activités et des projets du parti, notamment la construction d’un siège. De plus, des discussions ont eu lieu concernant les nominations dans les postes de direction et la restructuration du Pastef.

Une proposition majeure émanant du Premier ministre Ousmane Sonko a retenu l’attention des responsables du parti : celle de nommer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, au poste de Président d’honneur du Pastef. Faye avait déjà démissionné de son poste de Secrétaire général conformément aux règles internes du parti après avoir prêté serment en tant que cinquième président de la République du Sénégal le 2 avril dernier.

Par ailleurs, les nominations aux postes de responsabilités ont été discutées avec attention. Ousmane Sonko a souligné l’importance de ces choix et a insisté sur le fait qu’ils se feraient avec rigueur, sans complaisance. Il a également mis l’accent sur la nécessité de former les militants, notamment en matière de communication, afin de maintenir le lien avec le peuple et les membres du parti.

Bassirou Diomaye Faye a également pris la parole pour souligner l’importance de la contribution financière des membres nommés aux postes de responsabilité. Il a insisté sur le fait qu’ils devaient participer à l’effort de guerre en mobilisant des ressources financières pour la construction du siège du parti et le financement de ses activités.

Enfin, la possibilité d’organiser un Congrès pour lancer le processus de restructuration du Pastef a été évoquée. Cependant, Ousmane Sonko a exprimé son souhait que ce Congrès se déroule sans la présence des transfuges avant et après la victoire du 24 mars 2024.

Cette réunion a ainsi permis de définir les orientations stratégiques du Pastef dans les prochains mois, dans un contexte politique marqué par la consolidation de sa position en tant que parti au pouvoir.

Les premières nominations sous l’Ère Diomaye-Sonko : entre espoirs déçus et pratiques anciennes

Le mercredi 24 avril 2024, lors du Conseil des ministres présidé par Bassirou Diomaye Faye, a été le théâtre des premières nominations de directeurs généraux des sociétés publiques sénégalaises, déclenchant une onde de surprise et parfois de déception parmi les observateurs et la population sénégalaise. La promesse du parti Pastef, qui avait évoqué dans son programme ‘Projet’ l’instauration d’un processus transparent d’appel à candidatures pour certains postes clés de la haute fonction publique, semble avoir été mise de côté au profit des nominations directes.

En amont des élections, le programme de Pastef avait suscité un espoir considérable de voir enfin émerger une gouvernance différente, moins tributaire des allégeances politiques et plus focalisée sur la compétence et la méritocratie. Cependant, les récentes nominations ont semble-t-il renoué avec les pratiques anciennes, privilégiant des figures alignées politiquement pour diriger des institutions aussi stratégiques que le Port autonome de Dakar, la Rts, et l’Aéroport international Blaise Diagne, entre autres.

Ces nominations ont provoqué un sentiment de trahison chez beaucoup qui voyaient en Diomaye Faye et Ousmane Sonko des figures de la rupture avec le passé. L’absence de l’appel à candidatures pour des postes aussi influents soulève des inquiétudes quant à la capacité du nouveau gouvernement à se distancer des pratiques clientélistes qui ont longtemps caractérisé la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Particulièrement symptomatique est le cas de la nomination du directeur général de la Rts. Dans un pays où les médias publics ont souvent été critiqués pour leur manque d’indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, la nomination de cette position était vue comme un test décisif de l’engagement du nouveau gouvernement à réformer en profondeur le secteur. L’opportunité de mettre en place une figure neutre et compétente, choisie à travers un processus transparent et ouvert, aurait pu renforcer la confiance dans la volonté de réforme de l’administration. Au lieu de cela, la sélection a suivi les lignes traditionnelles, renforçant les doutes sur un véritable changement.

Les implications de ces nominations vont au-delà des individus choisis pour diriger les sociétés publiques. Elles affectent la perception de l’intégrité et de l’efficacité de l’administration publique sénégalaise dans son ensemble. Les décisions prises au début d’un nouveau mandat gouvernemental peuvent définir le ton pour les années à venir, influençant non seulement la politique intérieure mais aussi la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux dans la stabilité et la prévisibilité de l’environnement des affaires au Sénégal.

Alors que le gouvernement Diomaye-Sonko continue de prendre forme, la question demeure : ce début est-il simplement un faux pas initial ou le prélude à un mandat où les vieilles habitudes dominent malgré les promesses de changement? Pour beaucoup, la réponse à cette question déterminera non seulement leur soutien continu au gouvernement mais aussi leur engagement envers le processus démocratique dans le pays.

Dans ce contexte, il devient impératif pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour démontrer son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, afin de restaurer la foi dans ses promesses de campagne et dans le potentiel d’un Sénégal rénové et dynamique.

Reddition des Comptes: Fadilou Keïta de Pastef exige une action concrète de la part du nouveau régime

Fadilou Keïta, un des responsables éminents du parti Pastef, a pris la parole via les réseaux sociaux pour commenter les obligations du nouveau régime dirigé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon Keïta, il est essentiel que le gouvernement s’engage dans des actions judiciaires contre les personnes impliquées dans des affaires de corruption et de malversations financières, comme le révèlent divers rapports d’audit.

Dans son intervention, Keïta a souligné l’importance de la reddition des comptes et de la transparence dans la gestion des affaires publiques. « Au-delà des slogans, la reddition des comptes et la recevabilité doivent être le fil conducteur des actions et pratiques devant mener à plus de justice, de transparence et de respect vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il déclaré.

Il a également critiqué la simple publication des rapports d’audit sans suivre d’actions concrètes. Selon lui, la mise à disposition de ces documents aux corps de contrôle est une étape nécessaire mais insuffisante pour garantir une véritable transformation dans la gouvernance du pays. Keïta a exhorté le gouvernement à « mettre les bouchées doubles dans l’amorce des ruptures attendues à tous les échelons de la gouvernance. »

Cette prise de position de Pastef s’inscrit dans un contexte où la population sénégalaise attend de voir des changements significatifs et tangibles dans la manière dont le pays est dirigé. Les appels à une gouvernance plus propre et responsable résonnent fortement parmi les citoyens, fatigués des scandales de corruption qui ont éclaboussé les précédentes administrations.

Le défi pour le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe sera de traduire ces attentes en actions concrètes, en poursuivant non seulement les personnes impliquées dans des affaires de corruption à la lumière des rapports d’audit mais aussi en instaurant des mécanismes durables pour prévenir de futures infractions. L’efficacité avec laquelle ces questions seront adressées pourrait bien déterminer la crédibilité et la popularité du nouveau régime auprès du peuple sénégalais.

Adji Mergane Kanouté attend la concrétisation des promesses de Pastef au pouvoir

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale, a exprimé ses attentes vis-à-vis du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, tous deux membres de Pastef, lors de son passage à “RFM Matin” ce lundi. Elle a souligné que le parti au pouvoir a vendu aux Sénégalais un projet de rupture et que désormais, ils attendent qu’il mette en œuvre ses promesses, notamment en matière de réduction du panier de la ménagère, des prix des denrées de première nécessité et de création d’emplois pour les jeunes.

Adji Mergane Kanouté a rappelé les critiques récurrentes de Pastef contre Macky Sall concernant la hausse des prix, tout en négligeant les crises telles que la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Elle a souligné qu’il n’y a désormais plus d’excuse pour le parti au pouvoir et qu’ils doivent passer à l’action pour concrétiser leurs promesses. La députée a insisté sur le fait que les Sénégalais attendent des résultats tangibles malgré les défis économiques actuels.

Apaisement politique au Sénégal: Macky Sall avait abrogé le décret de dissolution du Pastef

Dans un geste visant à apaiser les tensions politiques, le président sénégalais Macky Sall a pris la décision d’abroger le décret de dissolution du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail et l’éthique (Pastef). Cette mesure intervient seulement trois jours après l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye.

Le décret présidentiel, codifié 2024-830, a été signé dans le cadre d’une démarche visant à renforcer la cohésion nationale et à instaurer un climat de calme dans le pays. Selon le rapport de présentation du décret, cette décision s’inscrit dans une volonté de favoriser l’apaisement du climat politique et social.

Il convient de noter que les circonstances ayant conduit à la dissolution du Pastef ont été prises en compte dans la loi d’amnistie adoptée le 13 mars 2024. Cette loi a permis de réexaminer les mesures prises à l’encontre du parti d’Ousmane Sonko, notamment la dissolution prononcée par décret en date du 31 juillet 2023.

À l’époque, le Pastef avait été dissous pour “méconnaissance de ses obligations” en vertu de la Constitution et des lois régissant les partis politiques. Cette décision avait été prise après l’inculpation et la détention du leader du Pastef, suite à des accusations d'”appels à l’insurrection et complot”.

L’abrogation du décret de dissolution du Pastef représente un pas significatif vers la réconciliation politique au Sénégal. Elle reflète également la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue constructif entre les différentes forces politiques du pays.

Le décret portant dissolution de PASTEF abrogé : Rétablissement du parti dirigé par Ousmane Sonko

Dans une décision qui marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, le décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023 portant dissolution du parti politique dénommé « Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité » (PASTEF) a été abrogé officiellement.

Cette abrogation rétablit ainsi le parti dirigé par Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre du Sénégal, dans ses droits politiques. Cette décision intervient parmi les nombreuses prises par le Président Macky Sall avant son départ de la présidence. Le document officialisant cette abrogation a été signé le 27 mars 2024, quelques semaines après le vote du projet de loi portant amnistie.

Pour rappel, le décret initial de dissolution, portant le numéro 2023-1407 et datant du 31 juillet 2023, avait été prononcé en raison de ce qui était décrit comme une méconnaissance par le parti de ses obligations en vertu de l’article 4 de la Constitution et de l’article 4 de la loi n°81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989.

Le rétablissement de PASTEF dans le paysage politique sénégalais pourrait avoir des implications significatives pour la scène politique nationale. Cette décision pourrait également stimuler le débat sur la démocratie et les droits politiques au Sénégal.

Seydi Gassama soutient les engagements électoraux de PASTEF en faveur de l’indépendance judiciaire

Dans le contexte des discussions sur la réforme judiciaire au Sénégal, Seydi Gassama, directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International (AI), a exprimé son appui aux engagements électoraux du parti PASTEF en faveur de l’indépendance du système judiciaire.

Il a mis en avant la proposition de PASTEF visant à exclure le Président de la république et le Ministre de la justice du Conseil Supérieur de la Magistrature, mentionnée dans leurs programmes électoraux en 2019 et 2024, comme un engagement significatif envers les électeurs sénégalais.

Pour M. Gassama, cette mesure serait un pas important vers l’affirmation de l’indépendance de la justice, en consolidant le principe de la séparation des pouvoirs tel que prévu par la constitution. Il a souligné que cette réforme majeure contribuerait à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit.

Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal a également souligné que la séparation des pouvoirs et l’indépendance judiciaire sont des principes fondamentaux dans de nombreux pays, sans qu’il y ait nécessairement une “république des juges”. Il a donc appelé à la concrétisation de ces engagements électoraux pour renforcer la démocratie et garantir un système judiciaire équitable et impartial au Sénégal.

Aéroport de Diass : Adji Ndao de Pastef menottée par la police puis libérée

Adji Ndao, militante bien connue du parti Pastef, a vécu un moment mouvementé à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) lors de son récent voyage vers la Suisse. Élargie récemment de prison, elle avait décidé de retourner dans son pays d’adoption après la victoire du candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, son départ ne s’est pas déroulé sans encombre. À l’AIBD, Adji Ndao a été interpellée et menottée par la police, passant une quarantaine de minutes entre leurs mains avant d’être finalement libérée.

Les raisons de cette interpellation sont liées aux soupçons pesant sur elle d’être parmi les instigateurs des récentes tensions dans certaines localités de Dakar. En conséquence, une opposition à sa sortie du territoire a été lancée, conduisant à son arrestation par la police des frontières.

Placée sous mandat de dépôt pour une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, appel à l’insurrection et complicité de destruction de biens publics et privés, Adji Ndao a finalement été libérée dans le cadre des efforts de pacification de l’espace politique et de la réconciliation nationale, en prévision de l’adoption d’une loi d’amnistie.

Malgré cet incident à l’aéroport de Diass, Adji Ndao a réussi à poursuivre son voyage et à atteindre sa destination en Suisse. Cet épisode met en lumière les tensions persistantes dans le pays à la suite des récents événements politiques, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans un climat politique tendu.

RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a posé les premiers jalons dans la formation de son premier gouvernement dans la soirée du 02 avril 2024, conformément à ce qui avait été annoncé lors de sa prestation de serment, la même journée. Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre et chef du gouvernement. Deux autres nominations importantes ont été effectuées : le professeur Mary Teuw Niane, ministre, directeur de cabinet du président de la République, et Oumar Samba Ba, a été maintenu au poste de secrétaire général de la Présidence.

Ousmane Sonko, après sa nomination en tant que Premier Ministre, a déclaré qu’il présenterait, dans les plus brefs délais, au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, une liste complète des nominations ministérielles proposées pour approbation.

Attendue depuis mercredi, 15 heures, la liste n’est toujours pas disponible. La première raison évoquée avant-hier était l’enregistrement du discours à la Nation du chef de l’État qui devait d’abord se faire. Et pourtant depuis lors, la publication de la liste du reste des membres du Gouvernement Sonko I tarde à se faire.

Ce retard suscite déjà plusieurs interprétations au sein de l’opinion publique. Certaines indiscrétions ont affirmé que le chef de l’État et son premier ministre ne se sont pas entendus sur le choix des membres du Gouvernement. Ce qui aurait été à l’origine d’un courrier qui aurait subi de nombreux va-et-vient entre Diomaye Faye et Sonko parce que les deux hommes ne se seraient pas entendus sur la sélection de certaines personnes. Mieux, des indélicatesses ôr même affirmé que deux cadres de la formation politique Pastef / Les Patriotes, en seraient venus aux mains pour le partage du gâteau.

Cependant, selon d’autres sources proches de la présidence, ce retard de la publication de la liste des mêmes du Gouvernement est dû à l’attente des résultats des enquêtes de moralité sur les membres devant composer le premier Gouvernement « antisystème ».

En réalité, l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’État donne un nouveau tournant à la politique sénégalaise, avec Ousmane Sonko qui l’a aidé à être plébiscité lors de la présidentielle avec son slogan « Diomaye est Sonko ». Cependant, le succès de ce duo en tant que rempart contre l’hyperprésidentialisme dépendra de nombreux facteurs dont l’évitement de scissions au sein de Pastef. Sur les réseaux sociaux, certains militants du parti politique ne jurent que par Ousmane Sonko, oubliant parfois que, ce n’est pas lui qui a été élu, mais Bassirou Diomaye Faye. C’est la raison pour laquelle, le défi véritable de ce dernier sera de montrer sa légitimité au-delà de sa légalité qui n’est plus à prouver car ayant été élu au premier tour avec 54,28%.

Pastef : Bassirou Diomaye Faye quitte le poste de Secrétaire Général du Parti

Dans un geste symbolique, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé sa démission de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef. Cette décision marque un tournant dans sa carrière politique et souligne son engagement envers son nouveau rôle en tant que président de tous les Sénégalais.

Dans son discours à la Nation à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, Bassirou Diomaye Faye a expliqué que sa démission de la tête du Parti Pastef vise à lui permettre de se concentrer pleinement sur ses responsabilités en tant que président de la République. Cette décision reflète sa volonté de mettre de côté les affiliations politiques partisanes pour se consacrer entièrement au service de tous les citoyens sénégalais.

En renonçant à son rôle au sein du Parti Pastef, le président Faye envoie un message fort sur sa neutralité politique en tant que chef de l’État. Il cherche à garantir que son action gouvernementale soit guidée par l’intérêt national plutôt que par des considérations partisanes. Cette décision renforce sa légitimité en tant que président de tous les Sénégalais, indépendamment de leur affiliation politique.

La démission de Bassirou Diomaye Faye de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef est également un geste en faveur de l’unité nationale. En se détachant de son parti politique d’origine, il cherche à rassembler tous les Sénégalais derrière sa vision pour le pays. Cette démarche témoigne de sa volonté de transcender les clivages politiques pour construire un avenir commun pour tous les citoyens.

Cette décision marque le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal, où le président Faye s’engage à gouverner avec intégrité, impartialité et dévouement envers le bien-être de tous les Sénégalais. Sa démission du Parti Pastef illustre sa détermination à servir l’intérêt général et à travailler pour le progrès et la prospérité de la nation dans son ensemble.

Birame Souleye Diop de Pastef : “Il n’y a qu’un seul président de la République, c’est Bassirou Diomaye Faye”

Lors de son passage à l’émission “Point de Vue” sur la Rts, Birame Souleye Diop, le 1er vice-président du Pastef, a abordé divers sujets politiques, notamment l’élection présidentielle et la victoire de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Interrogé sur la position potentielle d’Ousmane Sonko aux côtés du nouveau président, Birame Souleye Diop met fin aux spéculations qui ont agité les débats ces derniers jours.

Il rappelle que lors de l’élection présidentielle, Ousmane Sonko, n’étant finalement pas candidat, a choisi de soutenir le candidat du Pastef, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Malgré le slogan récent “Diomaye Moy Sonko, Sonko Moy Diomaye” durant la période électorale, Birame Souleye Diop précise que la situation est désormais claire : “Aujourd’hui, c’est Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui est élu président. Et le Sénégal n’a qu’un seul président de la République.”

Il souligne que si le président estime qu’Ousmane Sonko possède les compétences nécessaires pour contribuer à alléger les souffrances des Sénégalais, il serait logique de faire appel à lui. Birame Souleye Diop insiste sur le fait que le président peut s’entourer de toutes les compétences disponibles, et que Sonko a joué un rôle important dans le processus électoral.

Cependant, il tient à faire la distinction entre l’État du Sénégal dirigé par le président de la République et le parti politique qui a soutenu le projet. Il souligne qu’il n’y a pas de dualité, de compétition ou de contradictions dans ce contexte, et que la décision d’impliquer Sonko revient au président lui-même.

Dans un contexte où les questions de gouvernance et de leadership sont cruciales, les remarques de Birame Souleye Diop mettent en lumière l’importance de l’unité et de la collaboration pour répondre aux défis nationaux et servir au mieux l’intérêt du peuple sénégalais.

L’Alliance entre le Pds et le Pastef : Une union fragile selon les analystes politiques

Les récents développements politiques au Sénégal ont été marqués par une alliance surprenante entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et la coalition « Diomaye Président », dirigée par le candidat Bassirou Diomaye Faye. Cette union, scellée lors d’une rencontre entre l’ancien président Abdoulaye Wade et Bassirou Diomaye Faye, a suscité des questions quant à sa solidité et sa pérennité.

Selon les analyses des experts politiques, cette alliance, bien que logique dans le contexte des élections, pourrait être éphémère et sujette à des tensions internes. Dr Alassane Ndao, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, souligne que le Pds a historiquement été associé à des alliances politiques instables, rappelant le cas de l’inter coalition Yewwi-Wallu lors des législatives précédentes.

Cette alliance, qui s’est rapidement effritée lors d’un vote crucial à l’Assemblée nationale, met en lumière les défis potentiels auxquels pourrait être confrontée l’alliance entre le Pds et le Pastef. Les différences idéologiques entre les deux formations politiques, ainsi que leurs objectifs divergents, pourraient compromettre la stabilité de cette union politique.

Le Dr Ndao souligne également les précédents du Pds, y compris son rapprochement avec la coalition au pouvoir avant les élections, ce qui remet en question la cohérence et la durabilité de son partenariat avec le Pastef. Les ambitions politiques et les divergences idéologiques pourraient rapidement se transformer en sources de friction, mettant ainsi en péril l’avenir de cette alliance.

Bien que l’alliance entre le Pds et le Pastef puisse sembler stratégique à court terme, elle est susceptible de rencontrer des obstacles significatifs à mesure que les intérêts et les priorités des deux parties évoluent. Les observateurs politiques restent attentifs à l’évolution de cette alliance et à son impact sur le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Pastef dément catégoriquement les allégations concernant la sécurité d’Ousmane Sonko

Le parti Pastef a publié un démenti catégorique en réponse à des informations circulant dans certains médias concernant la sécurité d’Ousmane Sonko. El Malick Ndiaye, chargé de communication du parti, a tenu à rectifier ces allégations erronées.

“Selon les informations divulguées par une certaine presse du jour, il est mentionné que le Président Ousmane SONKO bénéficierait d’une protection assurée par les services de sécurité de l’État. Cependant, nous tenons à démentir catégoriquement ces allégations”, a déclaré M. Ndiaye.

Il est clair pour le parti Pastef que Ousmane Sonko n’a jamais sollicité ni bénéficié d’une quelconque protection de la part des services de sécurité de l’État. Cette clarification vise à dissiper toute confusion ou malentendu qui pourrait découler des informations erronées circulant dans les médias.

“Il est important de souligner que les informations diffusées dans ce quotidien sont totalement erronées”, a souligné M. Ndiaye, insistant sur l’importance de fournir des informations précises et vérifiées pour éviter toute confusion ou manipulation de l’opinion publique.

La sécurité des membres du parti et de ses dirigeants est une préoccupation majeure pour Pastef, mais il est essentiel de clarifier que toute protection éventuelle dont pourrait bénéficier Ousmane Sonko ne provient pas des services de sécurité de l’État.

Ce démenti vise à rétablir la vérité et à mettre fin aux spéculations infondées qui pourraient nuire à la réputation du parti et de son leader. Pastef reste engagé à défendre les intérêts de ses membres et à œuvrer pour un dialogue constructif et transparent dans le pays.

Présidentielle : Macky Sall et les Fake News, un défi de Communication

Alors que la campagne présidentielle bat son plein au Sénégal, des rumeurs et des “fake news” ont commencé à circuler, créant une atmosphère de confusion et de spéculation. Parmi les sujets abordés, la non-participation annoncée du Président Macky Sall à la caravane d’Amadou Ba à Kaffrine et la prétendue abrogation de la dissolution du parti PASTEF ont suscité de vives réactions et des interrogations.

Dans un communiqué officiel, la présidence sénégalaise a démenti catégoriquement la participation de Macky Sall à la caravane de son allié politique, Amadou Ba, à Kaffrine. Des sources proches du Président ont souligné que son absence était une décision intentionnelle, visant à permettre à Amadou Ba de communiquer directement avec les électeurs sans l’influence d’une présence présidentielle. Cette clarification met en lumière la stratégie politique de Macky Sall, qui semble privilégier une approche de soutien discret à son candidat, laissant ainsi à Amadou Ba l’opportunité de s’adresser au peuple en toute liberté.

Par ailleurs, une autre rumeur a émergé concernant la dissolution du parti PASTEF, dirigé par l’opposant Ousmane Sonko. Des informations non fondées ont prétendu que Macky Sall aurait signé un décret abrogeant cette dissolution. Cependant, des proches du président ont rapidement démenti ces allégations, soulignant qu’aucun tel décret n’avait été signé. Cette clarification vise à dissiper les spéculations et à réaffirmer le respect de la loi et des procédures légales dans le pays.

En dénonçant l’épidémie de “fake news” qui sévit actuellement, le gouvernement sénégalais met en garde contre la propagation de fausses informations qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral et semer la confusion parmi les citoyens. Dans cette optique, le président Macky Sall a rencontré les patrons de presse ce lundi pour discuter de cette question brûlante, témoignant de son engagement à lutter contre la désinformation et à promouvoir un débat politique sain et transparent.

Alors que le Sénégal se prépare à choisir son prochain leader, il est crucial que le processus électoral se déroule dans un climat de confiance et de transparence. Les clarifications apportées par le gouvernement visent à restaurer la confiance du public et à garantir que les électeurs puissent prendre des décisions éclairées lors des élections. Dans cette période cruciale, il est essentiel que la vérité prévale et que les électeurs aient accès à des informations précises et fiables pour exercer leur droit démocratique de manière informée et éclairée.

Révélations poignantes de Ayib Daffé : Pastef dévoile des dépenses de 240 Millions de FCFA pour les détenus depuis 2023

Lors d’une récente plénière sur le projet de loi d’amnistie, Ayib Daffé, membre du parti Pastef, a livré des révélations poignantes sur les conséquences des manifestations, déclarant que depuis 2023, le parti a dépensé 240 millions de FCFA pour les détenus. Il a mis en lumière le coût humain élevé des protestations, évoquant une soixantaine de décès, des milliers d’amputations et des évacuations médicales au Maroc.

Ayib Daffé a souligné les lourdes conséquences des manifestations, mettant en avant soixante décès, des milliers d’amputations et des évacuations médicales au Maroc. Il a soulevé la question de la portée de la loi d’amnistie par rapport aux morts, interrogeant le ministre de la Justice sur la prise en compte des crimes de sang commis lors de ces manifestations.

Pour illustrer l’ampleur des préjudices et de l’engagement de Pastef envers les détenus, Ayib Daffé a révélé que depuis janvier 2024, le parti a consacré 240 millions de FCFA à des dépenses médicales, hospitalisations, soutien aux détenus et frais d’avocats. Ces chiffres témoignent de l’effort financier important déployé par le parti pour faire face aux conséquences des manifestations et soutenir les personnes touchées.

Ayib Daffé a exprimé sa volonté de mener à bien la libération des détenus politiques, soulignant qu’actuellement, il y a plus de 400 personnes incarcérées. Cette déclaration souligne l’engagement continu du parti en faveur de la justice et de la défense des droits des manifestants, tout en appelant à des mesures concrètes pour remédier aux conséquences humaines tragiques de ces événements.

Les révélations de Ayib Daffé mettent en lumière les lourdes conséquences humaines et financières des manifestations au Sénégal. Alors que Pastef dévoile son engagement financier important envers les détenus et les personnes affectées, cet épisode souligne la nécessité de trouver des solutions justes et équitables pour remédier aux blessures infligées par les troubles politiques récents.

Gambie : Le corps sans vie d’un membre de l’ex-Pastef exilé, retrouvé à la plage de Daku

Le corps sans vie de Lakhsane Diaw, un membre actif de la jeunesse patriotique du Sénégal (JPS), section Grand-Dakar, a été découvert ce mardi 5 mars 2024 sur la plage de Daku, en Gambie. Son décès a été confirmé par Guy Marius Sagna via sa page Facebook.

Lakhsane Diaw, qui s’était exilé en août 2023, a été retrouvé sans vie, suscitant une onde de choc au sein de la communauté politique sénégalaise. Son implication au sein de la JPS, une organisation proche de l’ancien parti politique Pastef, en fait une figure connue dans le paysage de l’activisme politique sénégalais.

Les circonstances exactes de sa mort restent floues pour le moment, et aucune information officielle n’a été publiée concernant les causes du décès. Cependant, cette nouvelle tragique a ravivé les préoccupations quant à la sécurité des activistes et des membres de l’opposition exilés dans les pays voisins.

La JPS et d’autres organisations politiques ont exprimé leur choc et leur tristesse face à la perte de Lakhsane Diaw. De nombreuses voix se sont élevées pour réclamer une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort et de garantir que justice soit rendue.

En attendant de plus amples informations sur cette affaire, la communauté politique sénégalaise reste en deuil et continue de suivre de près l’évolution de cette situation tragique.

L’évolution ambiguë de l’ex-Pastef : Vers une politisation traditionnelle ?

Lors de l’examen du projet de loi d’amnistie en commission technique, les députés de l’ex-Pastef ont adopté une attitude surprenante en s’abstenant de voter. Cette posture, loin d’être conforme à leur position habituelle, a soulevé de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique sénégalaise, alimentant ainsi un débat sur la nature et les motivations politiques du mouvement.

Alors que le président Macky Sall cherche à consolider sa position politique avant son départ prévu en avril prochain, l’initiative de proposer une loi d’amnistie pour les événements survenus entre février 2021 et février 2024 a été accueillie avec une certaine méfiance par une partie de l’opposition. Dans ce contexte, le choix de l’ex-Pastef de s’abstenir de voter sur ce projet de loi a été perçu comme un changement radical de stratégie politique.

Cette décision a suscité des réactions diverses au sein de la société civile et des autres partis politiques. Certains ont dénoncé une attitude ambiguë et opportuniste, soulignant que l’ex-Pastef semblait désormais adopter les mêmes pratiques politiques que ceux qu’il critiquait auparavant. Cette volte-face a remis en question la crédibilité et la cohérence du mouvement, mettant en lumière des tensions internes et des luttes de pouvoir.

Cependant, d’autres voix ont appelé à la prudence, soulignant que la politique est souvent marquée par des alliances changeantes et des compromis tactiques. Ils ont souligné la nécessité d’attendre la plénière pour tirer des conclusions définitives sur les intentions réelles de l’ex-Pastef.

Parallèlement, des rumeurs persistantes sur un éventuel dialogue entre Macky Sall et Ousmane Sonko ont alimenté les spéculations et les suspicions. Bien que rien n’ait été confirmé officiellement, ces rumeurs ont ajouté une dimension supplémentaire à l’incertitude politique qui règne actuellement au Sénégal.

Malgré l’abstention de l’ex-Pastef, le projet de loi d’amnistie a été adopté grâce au soutien de la majorité présidentielle. Ce texte vise à amnistier toutes les personnes accusées de crimes commis lors de manifestations ou pour des motifs politiques entre février 2021 et février 2024. Bien que cela puisse bénéficier à certains individus, le manque de transparence et d’inclusivité dans ce processus a soulevé des inquiétudes quant à son impact sur la justice et la réconciliation nationale.

Loi d’amnistie : Birahime Seck critique la position des députés de l’ex-Pastef

La Commission des lois de l’Assemblée nationale a franchi une étape importante ce mardi en adoptant le projet de loi d’amnistie. Cependant, les députés de l’ex-Pastef ont choisi de s’abstenir, suscitant une réaction de Birahime Seck du Forum civil.

Dans une déclaration, Birahime Seck a vertement critiqué l’attitude des députés de l’ex-Pastef, les accusant d’ambiguïté face au projet de loi d’amnistie. Selon lui, cette posture ne les distingue en rien des politiciens traditionnels. Il a clairement exprimé son désaccord avec leur position, affirmant qu’ils seront scrutés de près lors de la plénière.

Il est intéressant de noter que le sort définitif de la loi d’amnistie sera scellé lors de la plénière, où tous les députés auront l’opportunité de voter sur cette question cruciale. Concernant l’ex-Pastef, leurs dirigeants ont publiquement exprimé leur opposition à cette loi d’amnistie, arguant qu’elle favorise davantage le pouvoir en place que les prétendus “détenus politiques” visés.

Cette divergence de points de vue soulève des questions importantes sur les principes et les valeurs défendus par les différents acteurs politiques, ainsi que sur leur vision de la justice et de la réconciliation nationale. La plénière promet d’être un moment crucial pour l’avenir de cette loi et pour la crédibilité des représentants du peuple.

Entretien exclusif avec Pape Modou Fall : Walf, Karim Wade, report de l’élection, dialogue, Pastef…

Pape Modou Fall, Directeur de l’Emploi et leader du parti RV « Deug Mo Woor », s’est exprimé sur plusieurs sujets brûlants lors d’un entretien exclusif avec Senego-TV. Parmi les sujets abordés, le report de l’élection présidentielle de 2024 par le Président Macky Sall, les questions liées aux parrainages, et la double nationalité de Karim Wade et de Rose Wardini ont été au cœur des débats.

En ce qui concerne le report de l’élection présidentielle, Pape Modou Fall a exprimé son soutien aux motifs avancés par le Président Macky Sall. Il a notamment évoqué des manquements dans le système des parrainages, soulignant qu’il était lui-même contre ce système. Il a également abordé des raisons techniques qui, selon lui, justifient le report du scrutin.

Par ailleurs, Pape Modou Fall a également donné son point de vue sur la participation de l’ex-Pastef lors du Dialogue initié par le chef de l’État en vue de la prochaine présidentielle. Cette initiative de dialogue suscite des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise, et Pape Modou Fall a partagé son avis sur cette question cruciale.

Lors de cet entretien exclusif, d’autres sujets ont également été abordés, notamment la situation de la presse sénégalaise, avec une mention spéciale pour le groupe média Walfadjri, ainsi que des considérations sur la candidature de Karim Wade et les implications de sa double nationalité.

Cette entrevue avec Pape Modou Fall offre un éclairage précieux sur les enjeux politiques actuels au Sénégal et donne l’occasion aux téléspectateurs de Senego-TV de mieux comprendre les positions et les arguments avancés par une figure importante de la scène politique sénégalaise.

Érosion de la démocratie sénégalaise : Cheikh Yérim Seck pointe du doigt Pastef d’Ousmane Sonko

Dans une récente interview accordée à La Voix du Nord, le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck a livré son analyse sur les récents troubles démocratiques qui agitent le Sénégal. Pour lui, le principal acteur de cette dégradation n’est autre que le parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko.

Selon Cheikh Yérim Seck, l’émergence de Pastef sur la scène politique sénégalaise a introduit des pratiques inédites et souvent violentes. Les manifestations massives, les discours véhéments et les actes de vandalisme ont marqué une rupture avec le caractère traditionnellement pacifique de la démocratie sénégalaise.

Le journaliste rappelle également les événements de mars 2021, où le Sénégal a frôlé le basculement. Les tensions ont atteint un niveau critique suite à l’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, et à l’interdiction de son parti. Ces mesures drastiques prises par l’État ont exacerbé la psychose et alimenté un climat politique déjà tendu.

Cette ambiance électrique et les troubles incessants ont profondément perturbé le fonctionnement démocratique du pays, remettant en question sa réputation de stabilité politique en Afrique de l’Ouest.

En conclusion, Cheikh Yérim Seck met en garde contre les conséquences néfastes de ces pratiques politiques nouvelles et appelle à un retour au calme et au respect des valeurs démocratiques qui ont longtemps caractérisé le Sénégal.

Ayib Daffé, Député de Pastef, annonce une contre-attaque juridique et politique après le Vote du Report :

Suite au vote de la majorité parlementaire entérinant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024, Ayib Daffé, député du parti Pastef, a exprimé son indignation face au déroulement du vote à l’Assemblée nationale sénégalaise. Ayib Daffé, ne comptant pas rester passif, a déclaré son intention de contester cette décision tant sur le plan juridique que politique, qualifiant l’événement de “putsch”.

Le député Pastef, aux côtés de ses collègues de l’opposition, prévoit d’engager une bataille judiciaire devant le Conseil constitutionnel. Cette démarche vise à contester la légalité de la décision et à faire valoir les arguments de l’opposition. De plus, Ayib Daffé affirme qu’ils ne se limiteront pas à la sphère juridique, mais qu’ils poursuivront également la bataille sur le plan politique.

La journée du lundi a été marquée par des tensions à l’Assemblée nationale, où les députés de l’opposition ont été éconduits de l’hémicycle après avoir refusé de voter et demandé un débat général. Malgré leur absence lors du vote, la proposition de loi a été adoptée par la majorité parlementaire, accentuant ainsi les divergences politiques et les défis qui se profilent à l’horizon au Sénégal.

Ayib Daffé, Député de Pastef, annonce une contre-attaque juridique et politique...

Présidentielle 2024 : « Aucun report n’est ni possible ni envisageable », affirme El Malick Ndiaye de PASTEF

El Malick Ndiaye, Secrétaire National à la communication du parti PASTEF, exprime sa conviction que le président Macky SALL ne tolérera aucun report de l’élection présidentielle de 2024.

Selon El Malick Ndiaye, un report de l’élection présidentielle n’est ni possible ni envisageable. Il souligne que le président Macky SALL ne prolongera pas son mandat, car cela pourrait conduire le pays vers le chaos, comme l’a déclaré le président lui-même. Ndiaye insiste sur le fait que Macky SALL ne souhaite pas partir avec un tel passif.

Il appelle également le camp du président à avoir le courage d’affronter le candidat d’Ousmane Sonko, représentant du peuple, dans cette élection présidentielle. Ces déclarations de El Malick Ndiaye reflètent la ferme position de PASTEF face à la perspective de l’élection de 2024 et mettent en avant la détermination du président sortant à respecter les échéances électorales.

Libération de membres de l’Ex-Pastef impliqués dans les actes de vandalisme à l’Ucad : deux nouveaux suspects sous Mandat de Dépôt

La libération de membres de l’ex-Pastef, dont Lamine Niasse, impliqués dans les actes de vandalisme à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, fait la une de l’actualité sénégalaise. Après plusieurs mois de détention préventive, ils ont retrouvé la liberté, mais deux nouveaux suspects, A. Mbodji, étudiant, et C. A. B. Niang, agent administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ont été placés sous mandat de dépôt, révèle le quotidien Libération.

Selon les informations rapportées par Seneweb, la libération des membres de l’ex-Pastef intervient dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme survenus en juin à l’Ucad. Ces incidents avaient eu lieu en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Sweet Beauté, opposant le leader politique à l’ex-masseuse, Adji Sarr.

Malgré la libération de certains membres de l’ex-Pastef, Libération confirme que deux nouveaux suspects sont désormais au centre de l’enquête. A. Mbodji, étudiant en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), originaire de Kaolack, avait pris la fuite en août dernier après les événements de vandalisme et d’incendie à l’université.

Les éléments de la Sûreté urbaine, en collaboration avec le commissariat d’arrondissement de la Médina, ont réussi à localiser et arrêter Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université, selon des sources de Seneweb.

Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie et considéré comme le cerveau de l’attaque, avait été arrêté en août dernier. Il aurait été identifié grâce au dispositif de vidéosurveillance de l’Ucad, malgré ses dénégations. Les autres suspects impliqués dans les actes de vandalisme avaient réussi à prendre la fuite.

La libération des membres de l’ex-Pastef soulève des questions sur la suite de l’enquête et la responsabilité dans les actes de vandalisme à l’Ucad. Avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, l’affaire prend une nouvelle tournure, soulignant la complexité de cette enquête qui continue de captiver l’attention de l’opinion publique au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien N°092 – du 27 et 28/01/24

Le Dakarois Quotidien N°092 – du 27 et 28/01/24
🔴Sorties intrigantes sur France 24, Rfi et Dakaractu: Stratégie politique ou réponse aux rumeurs ?

Coline Fay Libérée et Expulsée : Un acte controversé sans information préalable aux avocats

Dans une tournure inattendue, Coline Fay, militante arrêtée aux côtés d’autres membres de Pastef le 17 novembre dernier, a été libérée et expulsée du Sénégal. Ce rebondissement a été effectué sans la moindre notification à ses avocats, soulevant des préoccupations quant à la transparence du processus.

Selon les informations relayées par Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, la libération et l’expulsion de la militante ont été effectuées de manière discrète, à la “cloche de bois”, sans que ses défenseurs ne soient informés au préalable. Cette absence de communication avec les avocats soulève des interrogations sur la légalité et la transparence de la décision.

Coline Fay avait été arrêtée aux côtés d’autres militants de Pastef devant la Cour suprême, lors du recours portant sur la radiation des listes électorales d’Ousmane Sonko. Cette arrestation initiale avait suscité des inquiétudes quant aux droits des militants politiques et à la liberté d’expression dans le pays.

Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, a dénoncé l’expulsion de sa cliente sans préavis, soulignant le caractère secret de cette démarche. Il s’interroge sur les motivations derrière cette expulsion précipitée et sur la manière dont elle a été exécutée.

Cette récente évolution soulève des préoccupations quant au respect des procédures légales et des droits des individus. Les observateurs appellent à la transparence et à la clarification des circonstances entourant la libération et l’expulsion de Coline Fay.

L’affaire de Coline Fay prend une tournure controversée avec sa libération et son expulsion sans notification préalable à ses avocats. La nécessité d’une communication transparente et du respect des droits fondamentaux demeure au centre des débats, mettant en lumière les enjeux liés aux droits civils et politiques au Sénégal.

Arrestations controversées de membres de PASTEF lors d’un baptême : Guy Marius Sagna dénonce les actes de répression

Le 7 janvier 2024, dans le cadre de l’initiative “Chemin de la Libération”, Guy Marius Sagna et d’autres activistes se sont rendus dans le département de Kër Massar pour exprimer leur soutien aux familles de personnes détenues pour des raisons politiques. Cependant, la mission a été marquée par des arrestations controversées de membres du parti PASTEF, survenues le jour du baptême de leurs enfants.

Guy Marius Sagna, un militant bien connu, a exprimé sa consternation face à ces arrestations, soulignant que des membres de PASTEF ont été appréhendés le jour même où ils célébraient le baptême de leurs enfants, en compagnie de leurs invités. Il a également rapporté que certains membres du parti ont été arrêtés dans leur propre lit, arrachés de chez eux par les forces de défense et de sécurité.

Ces arrestations ont suscité une vive réaction de la part de Guy Marius Sagna, qui a déclaré que de telles actions ne font que renforcer leur détermination à s’opposer au régime de Macky Sall. Selon lui, ces incidents ne font que confirmer la conviction que le système en place n’est pas amendable et qu’un changement radical est nécessaire.

Les familles de détenus politiques dans le département de Kër Massar ont été visitées au cours de cette initiative. Certains des détenus mentionnés dans le message de Guy Marius Sagna comprennent Mouhamed Fall, Abdou Lahad Diop (Coordinateur PASTEF à Jaxaay), Faly Sanè, Mouhamed Ndiaye, Fallou Lô, Yaya Coulibaly, Cheikh Mbaye, Aly Diattara, Awa Diop, Cheikh Oumar Biteye, Amath Biteye, Amadou Fofana, Sora (Mansour), Bamba Cissé, Gora Hann, Sidy Gaye, Mamadou Lamine Diallo (Coordinateur départemental JPS à Keur Massar), et Dr Seydou Diallo (Coordinateur départemental PASTEF à Keur Massar).

Ces événements soulignent les tensions croissantes au sein de la sphère politique au Sénégal, alors que les élections présidentielles de février 2024 se profilent à l’horizon. Les arrestations de membres de l’opposition suscitent des préoccupations concernant la liberté politique et les droits civils dans le pays.

Un Rare consensus politique : Pastef, Benno, et Taxawu unis pour adopter le budget de la mairie de Dakar pour 2024

Un moment d’unité rare entre factions politiques rivales

En un rare moment d’harmonie, les conseillers des partis Pastef, Benno, et Taxawu ont uni leurs voix pour adopter à l’unanimité le budget de la Mairie de Dakar pour l’année 2024. Cette décision, prise le mercredi 27 décembre, témoigne d’une rare convergence d’opinions entre ces chapelles politiques souvent en désaccord, mettant en lumière une volonté commune de servir l’intérêt public.

Un Budget Consensuel de 69 Milliards 994 Millions 282 Mille 165 Francs CFA

Le budget de la Mairie de Dakar pour l’année 2024 s’élève à la somme significative de 69 milliards 994 millions 282 mille 165 francs CFA. L’adoption à l’unanimité de ce budget démontre une volonté partagée de garantir les ressources nécessaires pour répondre aux besoins et aux attentes des citoyens de Dakar.

Unité Exceptionnelle entre Pastef, Benno, et Taxawu

Les partis Pastef, Benno, et Taxawu, généralement perçus comme des rivaux politiques, ont réussi à dépasser leurs différences pour parvenir à un consensus sur la question cruciale du budget municipal. Cette unanimité est d’autant plus remarquable étant donné les divergences fréquentes et publiques entre ces factions politiques.

Un Signal Fort en Faveur de l’Intérêt Public

L’unité affichée par les conseillers municipaux de différentes affiliations politiques envoie un signal fort en faveur de l’intérêt public. En dépit des querelles politiques qui peuvent animer la scène municipale, l’adoption unanime du budget suggère une volonté commune de mettre de côté les différences partisanes pour se concentrer sur les besoins concrets de la population dakaroise.

Un Précédent pour la Coopération Future

Cette collaboration exceptionnelle entre Pastef, Benno, et Taxawu pourrait constituer un précédent encourageant pour la coopération future. Alors que les partis politiques continuent de débattre et de diverger sur diverses questions, cet exemple d’unité autour d’une question budgétaire cruciale démontre qu’il est possible de trouver un terrain d’entente pour le bien commun.

L’adoption unanime du budget de la Mairie de Dakar pour 2024, au-delà de ses implications financières, laisse entrevoir la possibilité d’une collaboration politique constructive au niveau local, offrant un espoir de stabilité et de progrès pour la capitale sénégalaise.

Amadou Ba (Pastef) « gravement malade » ? Il sort du silence et révèle

Amadou Ba, membre éminent du parti d’opposition Pastef Les Patriotes, a ce lundi démenti les rumeurs concernant son état de santé. Dans un message publié sur Facebook ce 18 décembre, Ba a catégoriquement réfuté les allégations d’une vidéo virale le présentant comme étant « gravement malade ». Il a qualifié l’auteur de la vidéo de « menteur » et de « bonimenteur », accusant ce dernier de tromperie et de diffusion de fausses informations.

Selon Amadou Ba, cette rumeur a suscité une vague d’inquiétude inutile parmi ses amis et ses collègues, qui, selon lui, n’ont pas crédité ces allégations. Ba a également souligné son rôle actif en tant que mandataire pour les parrainages et le dépôt de la caution de la candidature Bassirou Diomaye Faye. Il a rappelé qu’étant sous contrôle judiciaire, il reste vigilant et impliqué dans ses activités politiques malgré les restrictions.

Sanslimite

Verdict attendu dans l’affaire Ousmane Sonko contre l’État du Sénégal : Un tournant crucial pour le leader de l’Ex-Pastef

Le tribunal de Dakar est sur le point de rendre son verdict ce jeudi 14 décembre 2023 concernant la requête liée à la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales. Cette décision pourrait jouer un rôle déterminant dans l’avenir politique du maire de Ziguinchor, qui est en détention depuis le mois de juillet.

Le 17 novembre dernier, la Cour suprême a annulé le jugement d’octobre du juge Sabassy Faye, rétablissant ainsi Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales. Cependant, cette victoire a été de courte durée, car la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant le Tribunal hors classe de Dakar pour un réexamen.

Rappelons que le leader de l’ex-Pastef fait face à des chefs d’accusation graves, notamment l’atteinte à la sûreté de l’État, l’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et l’appel à l’ insurrection. Ces accusations ont conduit à sa détention depuis juillet. Le verdict attendu représente la dernière carte pour Ousmane Sonko dans cette bataille juridique cruciale. Les résultats pourraient avoir des implications significatives sur son statut électoral et son avenir politique.
avec Dakaractu

Macky à Genève : Pastef Suisse saisit l’ONU et l’OMC

Pastef Suisse a réagi à la venue du président Macky Sall à Genève en adressant des courriers au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et à la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Le mouvement dénonce la répression sanglante au Sénégal, citant plus d’une cinquantaine de morts, des centaines de blessés et plus de 2000 détenus politiques. Les lettres soulignent également des atteintes aux droits politiques, à la liberté de la presse, et dénoncent la situation d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, actuellement détenu. Pastef Suisse interpelle les destinataires sur l’état des droits humains au Sénégal et appelle à une réaction face à la répression et aux violations des libertés

Présidentielle 2024 : La DGE prévient le candidat Bassirou Diomaye Faye

Pour les parrainages, Bassirou Diomaye Faye, actuellement en prison, a été mis en avant par Ousmane Sonko. Le numéro 2 du parti dissous Pastef devrait donc être l’une des options des militants d’Ousmane Sonko.

Cependant, s’il se lance dans la course à la Présidentielle sous la bannière de Pastef, qui a été dissout par le gouvernement, Bassirou Diomaye Faye risque d’être recalé. L’alerte a été lancée par le directeur de la Formation et Communication de la Direction Générale des Elections (DGE), Birame Séne.

« Sur la recevabilité d’une éventuelle candidature d’un des membres du parti Pastef dissous récemment, le code électoral n’a pas traité le cas en l’espèce donc ce sera au Conseil constitutionnel de trancher », a t-il indiqué aux journalistes, tout en laissant entendre que la candidature d’un parti dissous n’est pas pris en charge par le code électoral.

Pour rappel, Bassirou Diomaye Faye est actuellement en prison tout comme son mentor, Ousmane Sonko.

Senenews

Affaire du Supposé Financement Occulte de Sonko : Le Sénégal en ébullition, des preuves attendues

Le Sénégal se trouve au cœur d’une tourmente politique alors que des allégations de financement occulte visant Ousmane Sonko secouent la scène politique. L’affaire, initiée par les déclarations du député Matar Diop, prend une dimension complexe, soulignant les enjeux politiques cruciaux à l’approche des élections. Cette analyse approfondie tentera de démêler les fils de cette intrigue politique.

Cliquez pour Lire Gratuitement !!! Le Dakarois Quotidien N°050 – du 07/12/23

Qu’a vraiment dit le député accusant Sonko d’avoir reçu des milliards de l’étranger pour…

Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar. Diop accuse Ousmane Sonko d’avoir reçu des fonds substantiels de la part de bailleurs étrangers, en échange de la promesse de renégocier les contrats pétroliers et gaziers du pays. Dans un discours fervent devant les parlementaires, le député a lancé des allégations graves envers Ousmane Sonko, ancien leader de Pastef, actuellement en prison pour d’autres raisons.

L’affaire a éclaté lorsque Matar Diop a pris la parole au Parlement le 25 novembre 2023, exprimant ses préoccupations sur les agissements présumés d’Ousmane Sonko. « Nous ne permettrons pas que des individus viennent déclarer devant cette tribune que nos dirigeants sont des chefs de voleurs sans que nous ne réagissions, » a-t-il déclaré, faisant allusion à la nécessité de défendre l’intégrité des dirigeants de son camp.

La controverse a pris racine dans les récents découvertes pétrolières et gazières au Sénégal, qui ont attiré l’attention internationale. Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, est au centre des accusations formulées par Matar Diop. « Votre Ousmane Sonko, en qui vous placez tous vos espoirs, avait assuré aux lobbys qu’une fois au pouvoir, il renégocierait le contrat [le député fait référence aux contrats énergétiques découverts au Sénégal]. Il a reçu des sommes astronomiques par virement, totalisant des milliards. Aujourd’hui, ceux qui ont effectué ces virements ne lui font plus confiance, car ils savent qu’il ne peut plus être candidat, » a déclaré Diop, faisant allusion aux contrats énergétiques nationaux, mais sans apporter la moindre preuve à ses accusations.

Concernant les implications pour Sonko: « Ces lobbys menacent sa famille ; il a même écrit une lettre au président de la République pour demander protection. Il y a un choix simple : dire la vérité ou mentir. Tout ce que vous dites n’est que mensonge. » Sans l’on sache si la lettre existe vraiment. Il a ensuite exhorté les partisans de Sonko à reconnaître la vérité « vous devez impérativement dire la vérité. La vérité, c’est qu’il a reçu beaucoup d’argent de l’étranger. » Avant d’ajouter : « D’ailleurs, Ousmane, vous en voulez parce que vous lui aviez promis de vous battre à ses côtés, mais vous ne le faites pas. »

La controverse a gagné en intensité lorsque le journaliste Madiambal Diagne a médiatisé ces déclarations, appelant la société civile à investiguer. Birahime Seck du Forum Civil a réagi en soulignant que Madiambal Diagne, en tant qu’homme de médias, est idéalement placé pour mener cette enquête.

Le journaliste Cheikh Yerim Seck, hier soir, lors d’une émission sur la chaîne 7TV, a appuyé les propos de Madiambal Diagne, ajoutant que selon ses informations, la somme exacte tournerait autour de 20 millions de dollars.

Au moment où nous vous parlons, toutes ces accusations ont été faites sans apporter de preuves concernant cet argent. Les personnes qui ont pris la parole, à commencer par le député, n’ont pas fourni la moindre preuve. Madiambal Diagne n’a pas ajouté d’accusations mais a demandé une enquête, non pas de l’État mais de la société civile. Quant à Cheikh Yerim Seck, qui a mentionné une somme d’argent, il n’a pas non plus voulu apporter de preuves à l’appui de ses déclarations.

Senego

CONTRIBUTION: Le maître du JEU !

Par Ousseynou LY / Membre du cabinet de Ousmane Sonko

Ils ont la phobie de la prison qu’ils ont pensé que ce serait l’arme fatale contre le Président SONKO et ses collaborateurs pour qu’ils abdiquent et sollicitent la clémence de Son Excellence à la lignée guerrière introuvable. Nous savons tous qu’entre les quatre murs de la prison du Cap Manuel, le président Ousmane SONKO reste encore le maître du jeu. Excusez-moi, il n’est pas le maître du jeu, il est le JEU !

Ils ont la phobie de l’anonymat qu’ils ont pensé que la Dissolution serait le coup de grâce contre le PROJET qui a fini de gagner les cœurs des Sénégalais aussi loin qu’ils se trouvent au Sénégal et en dehors. Des cendres encore chaudes du PASTEF est né EX-PASTEF, véritable appareil résilient pour propulser, tel un catapulte, le Projet vers les horizons et les cœurs encore inexplorés.

Le Projet vivra au-delà de nos espérances et PROS vaincra devant Dieu et les hommes ! Pourquoi ? comme ils savent bien me le demander. Parce qu’il n’y a jamais eu dans l’histoire une cause portée par la jeunesse qui n’aboutit pas. Car la jeunesse est la centrale des énergies qui portent les projets qui transforment le destin d’une Nation. Cette jeunesse a le cœur qui bat pour ce projet et pour celui qui l’incarne depuis 9 ans. 

Au-delà de cette jeunesse, les images de nos collecteurs assaillis par ceux qu’on appelle le 3e âge, rassurent. La bienveillance des nos grand-parents envers ce projet collectif insuffle un vent de gloire apaisante.

De l’autre côté, le système… Considérons ses coups et coups de gueule comme les dernières vociférations d’une hyène rodeuse prise entre les crocs d’un jeune mâle Roi de la Savane. Elle va se débattre de toutes ses forces mais son hémorragie interne aura raison d’elle. Elle suffoque ! Le jeune Roi de la savane ne lâchera jamais prise.

Croyez-moi Patriotes, au soir du 25 février 2024, une soirée de pleine lune dans un ciel dégagé, les étoiles, à leur tour, s’aligneront. Nous gagnerons !

Ngouda Mboup : « La CDC doit respecter la Constitution… »

Suite au rejet de la caution de Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc), la réaction du juriste Ngouda Mboup, proche de Ousmane Sonko, ne s’est pas fait attendre. Selon lui, la CDC n’a pas respecté la constitution et le code électoral.

« La Caisse des dépôts et consignations doit respecter la Constitution et le Code électoral. Seul le Conseil constitutionnel est habilité à vérifier la recevabilité et la validité des pièces et mentions qui composent le dossier de déclaration de candidature.     La caisse des dépôts et consignations ne peut outrepasser ses compétences pour s’arroger les compétences du Conseil constitutionnel. Rien n’est plus dangereux que la confusion des pouvoirs ! Ousmane SONKO est discriminé, persécuté, ses droits constitutionnels confisqués et piétinés » martèle t’il.

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